vendredi 19 août 2022 - par Marc Dugois

La religion de l’erreur : c’est la base de tous les raisonnements politiques et économiques actuels qui est fausse

Quand une base est fausse, aucun raisonnement ne peut être utile. En effet un raisonnement faux reste faux et un raisonnement juste aboutit à un résultat faux puisque la base était fausse. Dans les deux cas on aboutit à une impasse.

Les trois classes dirigeantes, universitaire, médiatique et politique, rivalisent de raisonnements devant un peuple qui n’en peut mais, et qui constate jour après jour l’avancée du désastre quel que soit le chemin pris. Le peuple, dans une forme de bon sens, se désintéresse de plus en plus de ce jeu malsain insidieusement présenté comme la démocratie. Non-inscrits et abstentionnistes étant ensemble très largement majoritaires, devraient pourtant être les décideurs si nous étions en démocratie. Ce même peuple voit monter la violence qu’il redoute tout en étant convaincu qu’en l’état, seule la violence fera bouger les lignes. Il l’attend dans ce climat prérévolutionnaire et ne raisonne plus qu’à court terme. Il ne fait plus d’enfants et est de toutes façons insuffisamment payé de ses efforts ou trop subventionné à ne rien faire.

La fausse base sur laquelle tous les raisonnements actuels sont fondés, est une triple erreur, un trépied de fausses valeurs, de fausse énergie et de faux regard.

Les fausses valeurs nous viennent des universitaires. Elles ont de beaux noms totalement abstraits comme les Droits de l’homme, les Lumières, le développement économique, le progrès, l’innovation ou la République. Elles ont non seulement remplacé les valeurs concrètes de travail, de famille et de patrie, mais elles les ont fait passer du camp du bien au camp du mal en les adossant systématiquement à Pétain, lui-même adossé à Hitler et à la Shoah. Le rappel fréquent et bien compréhensible des horreurs du nazisme, maintient dans le camp du mal ces trois valeurs pourtant essentielles. La réalité c’est que Vichy a repris, sans en demander l’autorisation, la trilogie de travail famille patrie qui était la devise du parti social français qui souhaitait « réconcilier l’esprit social et le patriotisme », « le patriotisme n’étant pas le monopole de la droite et l’aspiration sociale n’étant pas davantage le monopole de la gauche ». Le parti social français voulait déjà la participation, l’association du capital et du travail et le vote des femmes. Son président-fondateur, La Roque, a écrit dans Service public paru en 1934 chez Grasset : « La France gouvernée par une autorité judicieuse et forte dans une décentralisation vigoureuse et prospère ; la France fraternelle, dispensatrice de libertés, compensatrice d’inégalités ; la France généreusement, intelligemment libérale, mais débarrassée des indisciplines du « libéralisme ». La France honnête, fière de son passé, jalouse de sa place parmi les nations, ambitieuse de progrès ; la France tout à la fois résolue et pacifique ». Comme on est loin des abominations du nazisme et au contraire proche du gaullisme ! La trilogie travail famille patrie avait d’ailleurs été déjà utilisée par Sadi Carnot en 1882 dans une école. Faut-il rappeler ce que Patrick Harismendy, historien spécialiste reconnu du XIXe siècle, a écrit de lui dans Sadi Carnot : l’ingénieur de la République, « Pendant sept ans et sur le mode crescendo, les Français s’étaient attachés à cette figure qui montrait l’idée de la République sage, modérée, travailleuse, progressiste ». Rien ne peut être durablement construit sans l’appuyer sur les valeurs fondamentales du travail, de la famille et de la patrie. Les valeurs actuelles de liberté, d’égalité et de fraternité ne sont évidemment pas fausses en soi, mais elles peuvent être entendues en différents sens et véhiculant des idées opposées. Leur ambigüité ne leur permet pas de s’opposer aux deux autres erreurs qu’elles laissent prospérer.

La fausse énergie, œuvre des politiciens, est l’argent dont on a complètement oublié qu’il n’est que le véhicule reconnu d’une énergie humaine, soit déjà bien utilisée, soit à trouver obligatoirement demain. Jusqu’à récemment et comme Aristote l’avait parfaitement vu, l’une des trois fonctions de l’argent était d’être une réserve énergétique, improprement appelée aujourd’hui réserve de valeur depuis que l’on mélange l’énergie et le regard porté sur elle. L’argent était cette réserve énergétique puisqu’il véhiculait une énergie humaine antérieurement dépensée à bon escient pour fabriquer ce que le peuple qui utilisait cet argent, voyait comme une richesse. Mais depuis un demi-siècle on a repris, en les affinant, les erreurs des papiers-monnaies du XVIIIe siècle des assignats, des billets de Law, du dollar continental et du rouble papier de la grande Catherine. On a mélangé un argent porteur d’un travail humain utile déjà effectué, à un argent porteur d’un travail humain à effectuer demain. On a dissimulé dans de l’argent récompense d’un travail utile, un argent promesse d’esclavage futur à mettre en place. La déconnection entre la monnaie et une richesse antérieurement reconnue a créé le monstre qu’est actuellement l’euro. L’euro allemand et l’euro français sont parfaitement différenciés par tous les financiers et différenciables sur les billets de banque par une lettre (U pour la France et X pour l’Allemagne), mais ils sont confondus par les peuples qui ne comprennent pas la différence entre la monnaie commune incohérente qu’est l’euro et la monnaie unique à laquelle ils croient et qui serait cohérente. L’euro allemand continue à être majoritairement chargé d’une énergie humaine bien utilisée et a donc une valeur qui monte objectivement quand l’euro français n’est majoritairement chargé que d’une énergie humaine à trouver, d’un esclavage à mettre en place. La valeur de l’euro français baisse quand celle de l’euro allemand monte mais comme les politiciens ont décidé dogmatiquement que ces euros seraient communs et qu’ils seraient éternellement échangeables à 1 contre 1, la fourmi allemande nourrit la cigale française en lui faisant simplement payer par la construction du 4ème Reich qu’ils appellent discrètement Union Européenne et qui prépare l’esclavage des Français avec la complicité probablement involontaire de notre pseudo élite qui ne semble pas comprendre grand-chose à ce qui se passe.

Mais pour qu’une fausse énergie soit assez efficace pour mettre en place de fausses valeurs, il est indispensable que le regard du peuple soit faussé afin qu’il accueille comme vérités les différentes erreurs. Le faux regard est confié aux médias qui appartiennent quasiment tous à la finance et qui ont abandonné sans le dire leur rôle d’information pour celui d’une propagande insidieuse qui formate les esprits. Appartenant aux mêmes sous des habillages différents, ils disent la même chose en se prétendant tous différents. Que des organes si différents, voire apparemment opposés, disent la même chose, se veut la preuve évidente qu’ils disent la vérité ! Et le tour est joué. Les médias infantilisent sous prétexte de protéger, culpabilisent et distillent la peur, quel que soit le sujet abordé. Les médias placent dans le camp du bien toutes les interdictions et toutes les obligations qui jalonnent maintenant la vie des peuples en leur faisant oublier qu’ils sont ou devraient être adultes, libres et responsables de la conséquence de leurs actes. Tout n’est plus que normes, lois, décrets, arrêtés, ukases. Plus personne ne peut tous les connaître mais agir en les ignorant est interdit. Le mal devient le bien. L’erreur se transforme dogmatiquement en vérité. Nous sommes un pays riche qui chaque année augmente ses richesses en chiffrant ce nouvel apport par le PIB. Notre gouvernement est celui du peuple, par le peuple et pour le peuple. Résoudre le problème de la planète passe par des efforts sur soi et notre appauvrissement, la patrie doit au choix être plus petite ou plus grande mais l’actuelle doit mourir, etc. etc.

Le maillage de la fausseté des valeurs, de la fausseté de l’énergie et de la fausseté du regard, se fait habilement par des apports croisés. Les universitaires donnent le PIB aux médias pour qu’ils fassent croire que nous sommes riches et donc puissants ; ils donnent leur définition du bien aux politiciens pour qu’ils nous culpabilisent tout en nous flattant pour avoir nos voix. Les politiciens subventionnent les journaux appartenant à la finance pour qu’ils éliminent ce qui ne rentrerait pas dans le rang ; ils nomment les universitaires qui valorisent les fausses valeurs. Les médias filtrent tant les politiciens que les universitaires, pour ne laisser diffuser que ce que le peuple doit entendre, voir et penser.

Comment réagir devant un tel flot d’erreurs ? Certains prônent la violence en pensant que, quoi qu’elle génère, ce ne pourra être pire. N’est-il pas plus judicieux de revenir aux valeurs essentielles en les dédiabolisant, en y réfléchissant et en le faisant savoir ?

Le travail est à la fois un droit et un devoir. L’État doit certes faciliter les accords entre les individus et les entreprises sans être une ancre qui les empêche d’avancer, mais il doit avant tout permettre à chaque personne d’être utile et de travailler. Il faut réinventer intelligemment ce qui a été fait trop hâtivement par les ateliers nationaux au XIXe siècle. Chaque adulte cherchant à travailler et ne trouvant pas d’emploi en entreprise doit pouvoir s’adresser à sa mairie pour savoir comment être utile. Toute mairie a toujours du travail à faire utile à la collectivité et l’État doit rémunérer le travail jugé efficace par la mairie au lieu d’acheter des voix en dilapidant l’argent public par son déluge de subventions et d’aides sociales, toutes plus malsaines les unes que les autres. Le travail de ces nouveaux ateliers nationaux doit certes être un peu moins rémunéré que ce que payent les entreprises mais il doit permettre à tous de survivre de ses propres efforts et non d’une mendicité humiliante qui ne dit même plus son nom tellement elle est passée dans le camp du bien. Actuellement le système est devenu tellement compliqué qu’une grosse majorité ne produit plus et n’est plus au service de la production mais analyse, commente, et veut guérir la complexité du système tout en le compliquant chaque jour davantage puisqu’il est incohérent.

La famille est la cellule de base de toute collectivité. Elle est aujourd’hui bien malade, anémiée, famélique. Elle est devenue tellement insignifiante quelle est éclatée, recomposée et même prétendument monoparentale ou homoparentale. C’est pourtant d’abord dans la famille qu’il faut retrouver l’harmonie de la vie et découvrir dans un lieu protégé que responsabilité et risque sont les deux facettes d’une même réalité. Notre civilisation se meurt avec la mort de la famille qui arrange le 4e Reich qui n’a besoin que d’esclaves sans attaches affectives ou raisonnables.

La patrie, étymologiquement la terre de ses pères, est le lieu des valeurs communes et d’un seul gouvernement. A l’intérieur d’une patrie un gouvernement ne met pas en concurrence les forces de ses régions mais il les additionne. C’est parce qu’elle les met en concurrence que l’Union européenne ne peut être une patrie et fort heureusement, est en train de mourir avec l’euro.

Le « système » actuel est fondé sur l’addition des médiocrités de tous. Son but est de distraire le peuple de sa lente descente en esclavage suivant la méthode de la lente montée en température de la grenouille dans la casserole. Quand c’est lent, l’habitude s’installe avec une perception ralentie et un engourdissement progressif. Le but recherché ne fait plus réagir. Le peuple va-t-il se laisser mettre en esclavage comme la grenouille s’est laissé mourir ? Va-t-il réagir ? L’avenir nous le dira.



51 réactions


  • armand 19 août 2022 10:18

    Va t’il réagir ? apparemment en ce moment il y a « la grande démission », 500.000 employés en France auraient quitté leur emploi.


  • Yann Esteveny 19 août 2022 10:33

    Message à Monsieur Marc Dugois,

    Très bon article !

    Proposer une société qui met en en avant l’effort individuel et collectif pour le bien des foyers et de la patrie (Travail-Famille-Patrie) ne convient pas aux paresseux qui préfèrent des grands concepts utopiques (Liberté-Egalité-Fraternité).

    S’il y a bien une bonne violence, c’est celle que l’on doit se faire pour sortir pour sortir du rêve de démocratie asséné « généreusement » par le Régime ploutocrate et dont les universitaires, hommes politiques, médias ne sont que le relais.

    Le réveil de la révolution du Great Reset a sonné pour ceux qui veulent l’entendre. Il annonce rien de bon. Ceux qui veulent rester dans leur rêve en payeront les conséquences. Vivre dans le mensonge c’est croire que l’on peut vivre à crédit éternellement.

    Respectueusement


    • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 22 août 2022 09:23

      @Yann Esteveny

      Salut, si je puis me permettre, ceux qui font réellement du bon travail n’en parlent jamais, est ce que j’ai toujours vu dans les différents métiers que j’ai exercé..
      les fainéants réels en parlent toujours, car le moindre travail les fatigue, les révulse !
      ceux qui parlent d’effort en parlent toujours dans le sens : efforts que les autres vont faire, mais pas moi.
      Le problème c’est que ce sont les autres le problème, jamais MOI..
      ce qui donne à la fois 7 milliards de coupables et aussi 7 milliards de gens formidables...à leurs propres yeux..
      Si nous gardons la compétition qui élimine entre tous pour établir une relation sociale, ce n’est même pas la peine de se casser la tête, les 10 000 dernières années seront les 10 000 prochaines si toutefois nous survivons..et ce sera, on construit , on vole, on détruit, on construit , on vole , on détruit, on élimine, on torture etc

      il n’y a pas de vie à crédit, il y a le vol de ceux qui produisent réellement...or le nombre de parasites étant au delà du supportable, l’écroulement qui est en cours est salutaire..
      mais sans changement mental profond, et je ne vois pas comment cela se produirait, vu la dégénérescence mentale , l’humain est en fait devenu un non sens total...une erreur manifeste..à être éliminé donc..

      enfin vite et mal dit..

      mes respects


    • Yann Esteveny 22 août 2022 13:43

      Message à avatar Géronimo howakhan,

      Bonjour.
      Le travail soigné et pratiqué selon un savoir-faire emprunt d’humilité et de silence est ignoré par notre société. En revanche, la parole grossière et tapageuse aura tous les honneurs des médias.

      Le travail nécessite un effort. Il permet au final de donner les fruits de son travail à d’autres tout en lui conférant une valeur humaine. La marchandisation du travail dans une société pervertie va corrompre cette notion.

      L’effort s’oppose à la confortable paresse. Celui qui se sait faible et pêcheur mais résolu à se corriger, s’efforcera de se corriger tout au long de sa vie. Cela ne sera pas le cas de celui qui juge qu’il a les meilleurs principes fondateurs au monde et que les problèmes mondiaux seraient résolus si tous les autres adoptaient les mêmes principes que lui !

      La compétition est un péché lorsqu’il retire aux relations humaines deux choses essentiels : le partage et le don pour y placer orgueil, vanité et affairisme. Un chrétien s’efforce d’accéder au Ciel mais il n’y a pas de compétition pour accéder aux meilleurs places ! Tout le monde peut gagner, et si certains rivalisent d’efforts ce n’est que pour encourager les plus faibles.

      Lorsque je parlais de vie à crédit (pour revenir sur un thème cher à l’auteur), je parle de ceux qui escompte toute leur vie prendre plus que donner. Une société d’accapareurs et de profiteurs ne perdure pas longtemps.

      Lorsque que vous assimilez les hommes à des parasites, vous adoptez la même vision que l’Agent Smith dans le film « Matrix » ou que Klaus Schwab avec les mêmes funestes conclusions. Il n’y a pas de cycle inéluctable ou de « Great Reset » à espérer ! Les hommes ne sont pas des parasites. En revanche, la faiblesse des hommes face au Mal les conduit directement à la catastrophe.

      Respectueusement


    • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 22 août 2022 18:52

      @Yann Esteveny

      Merci de cette réponse, .il est un fait évident que la compétition entre humain restera à jamais violence, conflit, élimination, guerre , vol, et point...mais on aime cela, sauf exceptions..pourquoi ? A chacun de voir dans son propre conditionnement non perçu..et dans ses propres désirs et peurs également non perçues, le vrai voyage pour moi commence là, le monde dit extérieur est le contenant, la vie ou contenu réside dans le contenu que nous n’avons plus, d’où les drames millénaires..

      avec respects


  • Clark Kent Philippulus 19 août 2022 10:40

    « Le peuple » ?

    On n’en a pas besoin, en fait, du peuple, sinon comme chair à canons et comme consommateur. L’économie est quelque chose de trop sérieux pour la laisser entre ses mains.

    Au référendum de 2005, le « NON » français et hollandais n’était pas la réponse politiquement correcte, alors les gentils organisateurs ont contourné l’obstacle avec un traité même pas remanié que les « représentants du peuple » réunis en Congrès se sont empressés de ratifier en catimini.

    Le peuple est considéré comme une masse ignorante, grégaire et intolérante, une masse facilement malléable par la démagogie et la propagande/publicité, une masse dont on peut monter les différentes composantes sociologiques et culturelles les-une contre les autres.

    Alternativement profiteur et victime, le peuple ne peut que culpabiliser tout en considérant que ce sont les voisins qui sont les plus profiteurs. C’est « diviser pour mieux régner ».

    Comment pourrait-il prendre son destin en main et se mobiliser pour devenir le peuple de citoyens qu’il n’a jamais été qu’en rêve, un rêve sans cesse « récupéré » par l’establishmment.


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 20 août 2022 07:44

      @Philippulus
      Le peuple, c’est celui qui t’as nourri, torché, éduqué.
      Si tu prétends avoir un cerveau, le minimum de reconnaissance consisterait à produire un autre système, monsieur. Facile d’annoncer l’apocalypse en chiant dans l’eau potable. smiley


  • tashrin 19 août 2022 12:06

    Article intéressant merci

    Le « système » actuel est fondé sur l’addition des médiocrités de tous. Son but est de distraire le peuple de sa lente descente en esclavage suivant la méthode de la lente montée en température de la grenouille dans la casserole. Quand c’est lent, l’habitude s’installe avec une perception ralentie et un engourdissement progressif. Le but recherché ne fait plus réagir. Le peuple va-t-il se laisser mettre en esclavage comme la grenouille s’est laissé mourir ? Va-t-il réagir ? L’avenir nous le dira

    +1 pour la conclusion, mais je suis plus pessimiste qu’interrogatif


  • Moi ex-adhérent 19 août 2022 13:01

    La France s’est dégradée lorsqu’elle a renoncé à décrire la Réalité telle qu’elle est.

    Cette mission ne peut se faire que par la Droite libérale, ancrée dans une Vérité déplaisante, à savoir que l’homme n’est pas parfait, et qu’il faut faire avec. Mais cette Droite n’existe plus depuis longtemps déjà.

    Croire pouvoir inventer des systèmes, des modes de pensée tendant à supprimer tous les penchants naturels des hommes, ne font que favoriser le déni comme postulat.

    Comme dit Marc Dugeois, c’est la religion de l’erreur... originelle.


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 23 août 2022 16:49

      @Moi ex-adhérent
      Croire qu"il faut transformer l’homme parce qu’il est pas assez con pour comprendre l’enculade en band’organisée qui nous vampirise depuis 3000Ans ?
      TRANSFORMER l’Homme, pour continuer à être servi, entr’eux.


  • troletbuse troletbuse 19 août 2022 13:45

    Ce serait plutôt la religion du fric, pas de l’erreur

    Tenez voyez ce qu’à fait ce corrompu, Mr VAXXIN, Alain Fisher

    https://lecourrierdesstrateges.fr/2021/12/14/quand-larn-messager-etait-interdit-a-cause-de-nombreux-cancers-chez-les-enfants/


  • ZenZoe ZenZoe 19 août 2022 14:27

    Cela fait plaisir de lire de tels articles. Je ne suis pas d’accord avec tout, mais l’ensemble se tient et est bien expliqué.


  • rogal 19 août 2022 14:38

    « En effet un raisonnement faux reste faux et un raisonnement juste aboutit à un résultat faux puisque la base était fausse.  »

    Ex falso omne sequitur, disent pourtant certains.


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 20 août 2022 11:11

      @rogal
      TRANSITIVITE : Si A=>B, et B=>C, donc A=>C
      est grandement incomplet : ... donc A=>C ET ilE A, B, AB, AC, BC, ABC
      (ilE pour « il Existe »)


  • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 19 août 2022 18:45

    Bonsoir Marc, 

     Vous êtes donc retraité comme moi (16 ans déjà).

     Je ne sais pas si vous connaissez la logique du syllogisme

      Il faut faire très attention pour ne pas rater une marche dans un raisonnement qui semble très rationnel.


  • Hervé Hum Hervé Hum 19 août 2022 20:11

    vous écrivez

    « Le travail est à la fois un droit et un devoir »

    Sauf que l’étymologie du mot travail renvoi à la torture et à dérivé en tant que devoir et non en tant que droit. Le droit lié au travail salarié étant la rémunération. Bref, le travail est le devoir, le salaire le droit.

    Ceci étant dit, ce que vous proposez consiste à conditionner le principe du revenu universel à une contrepartie travail, là où ceux que vous fustigez semblent ne pas le demander, se contentant de l’acceptation de leur condition de sous humain. Surtout que vous préconisez, en respect à leur sous condition humaine, qu’ils soient sous payés.

    Ce que vous ne semblez pas voir, c’est que la Terre n’est pas divisible en tant que telle, l’un prend toujours sur l’autre et qui veut que soit les règles du jeu économique sont changés fondamentalement, soit votre proposition est pire que celle du revenu universel.

    Car voyez vous, si tout travail mérite salaire et que tout salaire exige travail, la question est alors de savoir si le principe d’équité admet l’exploitation du mérite d’autrui à son profit ou bien au contraire s’il l’interdit formellement. Or, je n’ai pas lu que vous condamniez le principe d’exploitation du mérite d’autrui, peut être parce que vous même en avez un peu profité et vous inquiétez de ne plus en profiter.

    Dans la réalité physique, celle-ci affirme qu’il est impossible de créer de l’énergie à partir de rien, seulement d’exploiter celle existante. Qui veut qu’un électron à toujours la même valeur énergétique et que l’énergie en tant que telle ne se stocke pas en grande quantité et difficilement, car ce n’est pas sa fonction. Le Soleil est le pourvoyeur quasi absolue de toute l’énergie, mais n’est pas privatisable !

    Pour finir, si effectivement le travail humain est l’énergie comptabilisé par la monnaie, l’épargne est alors utile qu’à la marge et ne saurait produire d’intérêts, mais au contraire avoir une valeur fondante avec le temps... Sauf pour celui qui veut exploiter autrui à son profit. Mais là encore se pose la question de l’exploitation du mérite d’autrui à son profit.


  • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 19 août 2022 20:32

    Article qui soulève des questions très intéressantes. La distinction entre travail utile et inutile est importante mais pas comprise par bien des politiques car elle nécessite une compréhension du réel, de sortir des abstractions et de la communication.

    Lors d’une discussion avec l’économiste Alfred Sauvy, il me disait que pratiquement tous les plans de lutte contre le chômage du gouvernement (sous Mitterrand) aboutissaient à la création de travail inutile et donc à moyen terme de chômage. Selon lui, il faudrait une commission capable d’évaluer les vrais besoins de la société française, ceci pas sous forme de « il faut mettre tant l’argent ou créer tant de postes dans l’éducation nationale » mais il faut que les jeunes arrivent à lire, écrire et maîtriser les maths ce qui n’est pas vraiment la même chose. En gros, il ne faut pas créer des emplois pour créer des emplois mais définir les besoins, objectifs et les moyens à mettre en face pour les satisfaire.


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 août 2022 21:56

      @Bernard Mitjavile

      « il faudrait une commission capable d’évaluer les vrais besoins de la société française »

      dit comme cela et venant d’un économiste, on touche à l’indigence intellectuelle.

      Surtout que les « besoins » des français dans leur grande majorité sont strictement les mêmes que n’importe qui d’autre sur Terre, qu’il soit africain, chinois, russes, américain, etc...

      Maintenant, si on devait faire une commission capable d’évaluer les vrais « besoins » des prédateurs humains, je crains qu’elle se perde alors en conjecture pour savoir comment faire pour que ces « besoins » ne consiste pas à s’approprier le temps de vie ou l’énergie de tous les autres. Bref, comment expliquer à ceux qui les paient et donc les commandent, comment apprendre à contrôler leur nature prédatrice.


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 19 août 2022 22:57

      @Hervé Hum Il ne s’agit pas des besoins des français comme vous dites mais des besoins de la société française et de la France dans le monde actuel si vous voyez la différence. Sauvy avait été un responsable du Conseil économique et social après guerre et autres organismes semblables, il savait faire la différence entre les besoins individuels et ceux d’une nation. Je sais qu’en cette période d’individualisme aigu, c’est difficile à faire.


    • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 19 août 2022 23:08

      @Hervé Hum

      comment faire pour que ces « besoins » ne consiste pas à s’approprier le temps de vie ou l’énergie de tous les autres. Bref, comment expliquer à ceux qui les paient et donc les commandent, comment apprendre à contrôler leur nature prédatrice.

      Hélas, on ne vit pas dans le monde des bisounours, la réalité est ce qu’elle est. On peux le déplorer mais toute l’histoire de l’humanité n’a été qu’appropriation et prédation malgré la succession de systèmes d’organisation qui n’ont fait que reproduire malgré eux les travers des précédents à laquelle ils étaient pourtant sensés y remédier. L’homme ne fait après tout que suivre la dure loi de la nature à laquelle sa condition d’être de chair et de sang ne lui permet pas d’y échapper même si son néocortex lui permet de prendre conscience de son existence déroutant à laquelle il tente par tous les moyens de s’y soustraire en vain.
      La seule chose que nous puissions faire, c’est de faire du mieux possible avec ce nous sommes, d’être une lanterne dans l’obscurité à défaut d’être en capacité d’allumer la galerie. 


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2022 00:14

      @Bernard Mitjavile

      Pour ma part, une société quelconque n’est que la somme des individus qui la compose. Autrement dit, parler de besoin de la société prise en tant qu’être n’a pour moi aucun sens, c’est une aberration. Vous ne pouvez pas interroger la société en tant que telle, seulement la somme des individus qui la compose dans le meilleur des cas et le ou les individus qui en ont le contrôle dans le pire des cas. Mais dans ce dernier cas, ils définiront ces besoins selon leur propre intérêt particulier et non selon l’intérêt général. C’est à dire qu’ils mettront toujours l’intérêt général ou besoins de la société à la satisfaction de leur propre besoin.

      De ce point de vue, l’intérêt général est la somme des utilités particulières à son accomplissement, donc, défini par la somme des besoins particuliers exprimés. Ici, l’intérêt particulier se trouve dans son utilité particulière. Le problème étant que s’il est possible de satisfaire aux besoins primaires de chacun sans problème, ce n’est pas la même histoire pour ce qui est des besoins dits secondaires. Si la très large majorité des personnes sont d’accord pour résoudre le problème par le principe du mérite personnel, cela ne vaut pas du tout pour les prédateurs humains, car cela restreint d’autant leur pouvoir de prédation qui est ici le temps de vie d’autrui et non pas comme dans le monde dit animal la chair de sa proie. 

      Bref, l’économiste qui s’interroge sur les besoins de la société française oubli juste que ceux ci sont conditionnés aux besoins de ceux qui en ont le réel contrôle et n’entendent pas le perdre. Maintenant, vous pouvez toujours admirer et aimer Louis XIV ou Napoléon pour la France, mais dans ce cas là, la réponse aux besoins de la société française est toujours à chercher comme le disait Voltaire « dans le petit nombre qui fait travailler le grand, est nourri par lui et le gouverne.

      Et dites moi au vu de l’actualité passé et présente si l’aphorisme de Voltaire n’est pas toujours valable ? Mais Voltaire finissait par dire »Dans tout pays qui aura de bonnes lois, le peuple même aura le temps de s’instruire, et d’acquérir le petit nombre d’idées dont il a besoin pour se conduire par la raison

      " Le hic, c’est que comme le remarque Marc Dugois, la raison fait toujours défaut et donc, il ne peut pas y avoir de bonnes lois, c’est à dire où le principe du mérite personnel est l’ordre directeur de l’économie et non pas la capacité à exploiter le mérite d’autrui.


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2022 00:30

      @Florian LeBaroudeur

      la nature, ce n’est pas la dure loi de la prédation seule, car si tel était le cas, il n’y aurait pas de nature qui tienne, elle n’aurait pas pu se développer de manière aussi prolifique, elle n’existerait pas.

      Vous oubliez juste le fait que la nature à un besoin vital, existentiel, absolue de la coopération pour survivre et se développer.

      Vous cédez ici au conditionnement consistant à montrer qu’une face et oublier l’autre, mais je vous défi de trouver une société quelconque qui ne repose pas d’abord sur la coopération de ses membres !

      La subtilité étant que la compétition donc prédation est toujours une relation extérieure, tandis que la coopération est toujours une relation intérieure. Autrement dit, pour obtenir la coopération dans le sens de la soumission volontaire, il faut avoir un ennemi extérieur contre lequel il faut s’unir et qui nécessite donc un chef pour mener la lutte et une élite pour seconder le chef.

      Le pire ennemi du chef, c’est la paix et son meilleur allié, c’est la guerre ou menace de guerre qui justifie l’état d’urgence permanent.

      Vous pouvez vérifier dans l’histoire passé et présente !


    • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 20 août 2022 07:39

      @Hervé Hum Ce n’était pas le point de vue de personnes comme de Gaulle ou autres de la période d’après-guerre qui avaient une « certaine idée de la France ».


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 20 août 2022 09:43

      @Florian LeBaroudeur

      comment faire pour que ces « besoins » ne consiste pas à s’approprier le temps de vie ou l’énergie de tous les autres. Bref, comment expliquer à ceux qui les paient et donc les commandent, comment apprendre à contrôler leur nature prédatrice.

      En résolvant « Problème des millénaires » : La Monnaie.
      Une conférence Economique et Monétaire est appelée

      en capacité d’allumer la galerie

      MONTRER SIGNES

    • Hervé Hum Hervé Hum 20 août 2022 12:06

      @Bernard Mitjavile

      Votre réponse confirme ce que j’écris, il s’agit toujours de l’idée d’une personne ou groupe de personnes, mais vous ne pouvez pas interroger la société en tant que telle, seulement celui qui l’incarne.

      Ainsi, l’idée de la grandeur de la France de De Gaulle était celle qu’il se faisait de lui même, il l’a suffisamment écrit. Reste qu’à la différence avec ses prédécesseurs, il n’avait pas les mêmes pleins pouvoirs pour utiliser ses congénères comme chair à canon et forçat du travail pour donner corps à son idée de grandeur de la France.

      Voyez vous, lorsque vous donnez à un outil les attributs d’un être et le placez au dessus de vous même, alors, vous vous faites l’objet de cet outil, sauf qu’en réalité, vous n’êtes que l’objet de celui qui a le contrôle de l’outil. Une nation est un outil de soumission des peuples à la volonté de ceux qui en ont le contrôle et ne sera jamais un outil d’émancipation du peuple, seulement de son asservissement volontaire. Ou aujourd’hui, de son maintien.

      La guerre des élites dirigeantes oppose deux courants de pensée. L’une pense que le monde peut se réduire à deux blocs opposés de type orwellien, ce sont les occidentaux et l’autre pense que le cadre des nations doit être maintenu pour assurer leur domination et la soumission des peuples, mais tous sont d’accord sur le fait de vouloir conserver le pouvoir et que l’unique moyen est de maintenir le monde en état d’urgence permanent. Sachant qu’il doit être au minimum divisé en deux blocs, l’unité ou mondialisation sociale étant formellement interdite car signifiant l’émancipation des peuples de la nécessité de chefs de guerre.

      Bref, Poutine ou Biden, même combat fondamental !


    • OJBA 20 août 2022 12:56

      @Bernard Mitjavile Ah ! lorsque les politiques comprendront autre chose que leurs privilèges et leur échéance électorale (important, car s’il loupent la marche du 2nd, ils perdent les 1ers). Notez que je ne parle même pas de réel. Donc, dans ce cas, les poules auront des dents, les poissons auront des patte, et les canards auront des poils ! Pas demain la veille, hélas !


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 août 2022 05:24

    Merci pour cet article. 
    .
    Encore trop de gens sont dans l’attente d’un sauver, le messi, mais il n’arrivera pas !
    .

    Il faut qu’on prend les choses en main nous mêmes.
    .
    Pour combattre l’ennemie il faut connaître les armes que celui-ci utilisé pour nous manipuler !
    .
    L’arme principale des manipulateurs actuellement employé, massivement emploie, est la peur ! 
    .
    C’est en sèment la peur a travers les merdias comme BFM WC, LCI, AFP, journal Le Monde celui-ci co-financé par Bill Gates, etc.... que les « moutons » se laissent conduire à l’abattoir (vaccinodromes) !!! Les merdias nous exposent à des peurs alimenté 24/24. La peur du méchant virus, la peur d’une guerre mondiale (méchant Poutine), la peur du réchauffement climatique, la peur de la famine, la peur de la crise énergétique etc.
    .
    L’extinction de l’humanité ne se fera pas par ceux qui font du mal mais par ceux qui regardent et ne font rien (EINSTEIN) !

    .
    Alors il faut se battre, maintenant, si vous ne voulez pas devenir les esclaves des psychopathes oligarchiques qui nous qualifiant comme « des inutiles » comme Jacques Attali, Laurent Alexandre, le conseiller principal de Klaus Schwabe qui est Yuval Noah Harari, Bill Gates, etc.

    .

    Refusez massivement les injections toxico-génétiques expérimentales ARNm à venir en automne 2022, le paSSe vaccinal, le passe climatique, les passe du crédit social à la chinoise etc. et faites des réserves alimentaires, ... cet automne ça vas chauffer, tellement nombreuses sont les voyants dans le rouge.
    .
    Ne nous laissons plus infantiliser par nos dirigeants encore au pouvoir ... pour le moment !
    .
    Ne cédez plus aux chantages ! Osez de dire NON !
    Ensemble nous serions plus fort que eux, la poigne des milliardaires qui veuillent se débarrasser de nous, ces criminels en col blanc qui se prennent pour des dieux mais qui suivant l’exemple de Josef Mengele (NAZI) !
    .
    https://stop-coronacircus.fr


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 août 2022 06:28

    Très intéressante entrevue entre Amélie Paul et Jean-Jacques Crèvecoeur.
    .

    Ça commence humoristique et cela devient rapidement très sérieux !

    .
    Remarque : En France aussi, comme au Québec, la justice est également totalement sous le contrôle de l’oligarchie financière.


    • Yann Esteveny 20 août 2022 14:58

      Message à avatar eau-du-robinet,

      Le temps est difficile pour ceux qui n’ont pas les même valeurs que Monsieur Macron, ses sbires et ses électeurs.

      Respectueusement


  • Oncl’Sagamore 20 août 2022 10:49

    ... un bon article rédigé par quelqu’un d’inquiet, qui regrette les temps d’avant et qui n’a rien compris...

    .

    [... et qui s’informe sur CNews (?) ]


    • Marc Dugois Marc Dugois 20 août 2022 11:39

      @Oncl’Sagamore

      Qu’est-ce que je n’ai pas compris ? J’aime apprendre.

      Et trouver le temps actuel incohérent, ce n’est pas regretter le temps d’avant, c’est avoir conscience de l’incohérence actuelle.


    • Oncl’Sagamore 21 août 2022 09:02

      @Marc Dugois
      « ... crépuscule d’un monde vers un autre, l’heure où surgissent les monstres. »
      (Gramsci)


    • Marc Dugois Marc Dugois 21 août 2022 11:16

      @Oncl’Sagamore

      Et comment distinguer le nouveau monde des monstres ? Qu’en dit Gramsci ?


    • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 23 août 2022 16:57

      @Marc Dugois
      même solution sous le doigt, tu ne la verrais même pas.
      C’est le problème des spécialistes smiley


  • Jean Keim Jean Keim 20 août 2022 11:54

    Confrontés à une allégation qui se revendique comme étant une vérité, nous avons les plus grandes difficultés à percevoir le vrai dans le vrai, le faux dans le faux mais surtout le faux dans le vrai, c’est une démarche mentale qui ne peut s’appuyer que sur un savoir, et tout savoir vient d’un parcours de vie personnel et donc unique.

    Nous disons ou écrivons souvent ‘’je pense que’’ ou une variante comme ‘’je crois que’’, mais quasiment jamais nous n’en mesurons la portée.

    La pensée ne peut exprimer que ce qu’elle connaît, elle est inapte à créer un monde réellement nouveau, elle ne peut que proposer du réchauffé ; nous avons néanmoins la possibilité de rejeter ce qui nous paraît faux.


    • Jean Keim Jean Keim 22 août 2022 09:00

      @baliste

      << C’est une démarche qui passe certes par le mental et par la raison , mais pour cela il faut étre encore raccordé a l’Intelligence , chasse gardé de la contemplation , chose rare et combattu aujourd’hui . >>

      Donc vous nous faites part de ce qui pour vous est l’expression d’une vérité... la vôtre personnelle.

      << Le Savoir vient de la transmission des anciens et surement pas du parcourt de vie personnel ... >>

      Dans un parcours de vie personnel, il peut donc y avoir la transmission des savoirs des anciens, elle doit bien s’opérer sous une forme quelconque, n’est-ce pas.

      << Lol surtout aujourd’hui , tu mets un gars dans la foret (un endroit sans protection qu’il ne connait pas ) il meure en 4 jours .... >>

      Un comptable parisien ou moi probablement, un bushman devrait s’en sortir.

      On en revient toujours au même, tout dépend de ce que son chemin de vie a développé comme ressources en lui.


  • Rinbeau Rinbeau 20 août 2022 12:05

      LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ

     

    Au cœur du vortex national

    Tourne un long cortex cérébral,

    Livide magma sarcastique,

    D’une substance politique,

    Glaviot d’un pâle élitisme,

    Où prône et trône l’égotisme.

     

     

    Sur fond supranational

    S’affaire le tissu neuronal

    Où de longs réseaux synaptiques

    De nœuds antidémocratiques

    Entrave le bel humanisme

    Au profit du capitalisme.

     

    Liberté ! À peine exprimée

    Qu’un plateau télé te dégueule !

    Et par les médias, réprimée,

    On te prie de fermer ta gueule !

     

    À l’usine, si bien arrimée

    Au travail ignoble, on t’engueule

    Pour toute action légitimée

    Contre tes chaînes casse-gueule.

     

    On te voile car tu es belle !

    On te dénue car l’on a peur,

    Féminité un peu rebelle

    Qu’à tire-d’aile vienne ton heure.

     

    Tu t’arrêtes où commence celle

    Des riches et si dans les clameurs

    De la rue, en crue tu ruisselles,

    On t’endigue à coups de tireurs.

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    • Rinbeau Rinbeau 20 août 2022 12:07

      @Rinbeau

                   

       

      Égalité ! Sur la montagne

      De papier-monnaie à gravir

      Qu’on érige en mât de cocagne

      Afin de mieux t’asservir

       

      Tu te bats ! Toujours en campagne

      • Pour la faim qu’il faut assouvir.
      • Contre les enfants d’hypokhâgne

       Qui apprennent à bien se servir.

       

      • Pour le faible qu’un fort émiette.
      • Contre le banquier sans crédit,

       Drogué au pouvoir de la dette.

      • Pour qu’il n’y ait plus de taudis.

       

      • Contre les armées qui se jettent

      Sur les « jaunes » du samedi.

      • Pour que la femme se projette

      Partout sans qu’on la répudie.

       

      Fraternité ! Ciment des peuples !

      Ferment des révolutions !

      On te cantonne dans tes meubles,

      Par toutes les perversions.

       

      Purs bocages que l’on dépeuple !

      Confort des télévisions

      Sur canapés en grands immeubles !

      Vil diktat des émotions

       

      Qu’on sert en spectacles aux masses !

      On te fait perdre la raison !

      Un jour, ta conscience des classes

      Te fait sortir de ta maison…

       

      Tu retrouves ta juste place

      Aux ronds-points des quatre saisons.

      Et l’arc-en-ciel où l’on s’embrasse

      Lance sa flèche aux trahisons…

       

      Au cœur du vortex national

      Tourne un long cortège ancestral

      Qui chaque siècle revendique

      L’indépendance politique,

      Par sursauts de patriotisme,

      Plus patients que le despotisme.

       

      Ma France ! Mille fois mise à mal,

      Tu laves d’un torrent lacrymal

      Toute la poudre oligarchique

      Et te fais une république

      De lumière et de pacifisme,

      Aux vives couleurs de ton prisme.

       

       

      Au courage des gilets jaunes…

       

       

       

       

       

       

       

       

       

       


  • macchia 21 août 2022 17:49

    Passer de l’erreur à l’horreur est presque normal dans l’histoire 


  • L'apostilleur L’apostilleur 22 août 2022 14:33

    L’auteur mériterait une belle carotte d’or en récompense de cette ineptie démocratique ;

    « ...Non-inscrits et abstentionnistes étant ensemble très largement majoritaires, devraient pourtant être les décideurs si nous étions en démocratie... »


    Incapable de nous dire ce que ces non-votants souhaiteraient, il postule qu’ils seraient d’un avis identique et donc du sien.


    Suivant ce raisonnement, le musulman Marwan Muhamad avait réuni des musulmans mécontents du cfcm.

    Il croyait pouvoir unifier ces mécontents disparates qu’il avait réuni un jour ... pschitt !!


    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/tariq-ramadan-parti-arrive-marwan-208178


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