jeudi 18 avril 2013 - par ddacoudre

La république des Moulins à vent

Si je devais qualifier notre république au regard de l’information médiatique je dirais qu'elle est devenu la république des faits divers et des affaires. Deux champs de prédilections de la vie médiatique et des débats politiques qui régulièrement brassent de l'air sur des faits certes réels mais qui ne sont pas la ligne d'une particulière dégradation de la république. Seulement celle d'une augmentation de la population, de celle de l'augmentation des tentations, de celle de l’avènement de situations nouvelles engendrées par le développement des Savoirs et Technologies depuis les années 50 qui ont atteint une courbe exponentielle dont on ne sait où elle s'arrêtera, et qui exige d’adapter notre législation aux effets pervers qu’ils engendrent.

 La plupart des citoyens baignent dans une ignorance quantitative et qualitative de fait car ils ne disposent pas d'un enseignement leur permettant d'appréhender toutes ces évolutions de manière didactique pour disposer d'un certain discernement. Ils restent soumis aux flots des informations disponibles sur le net, car peu d'entre eux lisent des ouvrages informatifs ou spécialisés parce que leur quotidien les entraine dans la consommation de leur existence. Loin de toutes ces évolutions devenues affaires d’initiés et de spécialistes en tout genre que nous voyons courir les médias, dans des choix souvent très sélectifs correspondant à notre mode de pensée en vigueur, les citoyens se focalisent sur ce qui est disponible. C'est-à-dire une information de masse médiatique essentiellement insignifiante et très sélective de ses choix qu'elle passe en boucle quasi identique et produit de fait un effet loupe qui nous porte à croire que la vie ou l'information essentielle est ce que rapporte une information médiocre faite de voyeurisme et de story stelling émotionnels.

Hier mon fils de trente ans me disait qu'à la Une des journaux il n'avait connu que les faits divers et les affaires croustillantes des uns et des autres. C'est ainsi que toute une génération de citoyens n'ont comme image de la république que celle que leur renvoie l'information médiatique qu'écoutent 96% des citoyens et dont 58% n'y font pas confiance. Ce n'est pas pour autant que le contenu de l'information médiatique change, car elle poursuit un but, non un complot ourdi par un être malveillant, mais par une information qui soit assimilable par tout un chacun et corresponde à leur quotidien et non à ce qui est essentiel au déroulement de leur existence qui reste l'occupation d'organisations associatives en tout genre, qui sont sollicitées en fonction d'un fait divers ou affaire qui surgit sélectivement dans l'intrication d'intérêts d'acteurs politiques.

Pour autant notre république s'est-elle démoralisé, nous n'avons pas d'indicateurs pour justifier cela, est c'est à tort que les citoyens prennent l'information loupe médiatique suggestive pour une mesure de probité de la classe politique, réagissant sans recul ni analyse dans un jeu de brassage de vent pour que ceux qui y ont un intérêt d'acteurs politiques trouvent de quoi alimenter leur moulin à vent. Et ça fonctionne ! Ça fonctionne au point d'en arriver à dire " tous pourris". Ça fonctionne au point de nourrir l'abstention. Ça fonctionne au point de mettre en danger la démocratie par des mesures sans cesses plus totalitaires et arbitraires du contrôle de la vie privé des citoyens. Mesures qui sont la caractéristique de toute dictature et contraire à la déclaration universelle des droits de l'homme, et que réclament à corps et à cri, tous ceux qui s'indignent périodiquement en respirant l'air des moulins à vent médiatiques que d'aucun prennent pour le reflet de la république.

Nous ne sommes donc pas devant une démoralisation de la vie politique car de telles affaires et faits divers peuplent les lignes des journaux d'antan, sauf qu'ils ne faisaient pas la UNE qui se consacrait aux débats d'idées.

Nous vivons un étrange paradoxe, celui d'avoir des citoyens plus instruits qualitativement et plus ignorants quantitativement, dans ce grand écart c'est le plus petit dénominateur commun qui les réunit, et il est devenu incontournable c'est l'activité sécuritaire, qui à en abuser par une instrumentalisation politique deviendra suicidaire. Nous sommes dans cette voie, et ceux qui envisagent pour pallier à cette république supposée démoralisatrice la création d'une assemblée constituante sont assurés de nous pondre une constitution sur le plus petit dénominateur commun, à savoir une dictature.

 



10 réactions


  • gaijin gaijin 18 avril 2013 13:23

    " Nous ne sommes donc pas devant une démoralisation de la vie politique car de telles affaires et faits divers peuplent les lignes des journaux d’antan, sauf qu’ils ne faisaient pas la UNE qui se consacrait aux débats d’idées. « 
    oui mais pas que
    en premier lieu il n’y plus de débat ni d’idées T.I.N.A est passée par là
    ensuite le monde a changé avec la chute du mur il n’ y a plus d’ennemi commun et très identifiable ( on essaye bien de nous faire peur avec les barbus mais ils font un peu carnaval )
     
    mais c’est vrai dans le bon vieux temps nos hommes politiques pouvaient faire leurs coups en douce entre une chasse en afrique et le suicide d’un ministre
    en réalité tout le monde s’en foutait
    faut dire que c’était le bon temps on s’extasiait devant bernard tapie en collants vert fluo
    et on attendait l’an 2000, la conquête de l’espace les voitures qui volent
    et puis l’an 2000 n’ a pas eut lieu et nos bagnoles sont restées tristement au sol voire dans les garages ....
    et puis on a commencé a faire chier le français moyen, a l’empêcher, de fumer de picoler ....
    on l’a abrutis de conseils qui lui font regarder son steck avec méfiance
    il ne se passe pas un jour sans qu’on lui dise qu’il est un assisté, qu’il consomme trop de médicaments ( alors que bien sur sanofi au top du cac40 c’est normal ) , qu’il n’y a plus de fric dans les caisses ....

    alors oui c’est vrai il s’est un peu aigri le français moyen , ce n’est pas qu’il soit plus attaché a la morale qu’avant mais il voudrait bien qu’on lui lâche un peu la grappe.
    et aussi que il voudrait dire aux politiques ( en tout cas moi )

     »si vous voulez continuer vos petites magouilles peinards il va d’abord falloir nous sortir de la merde ou vous nous avez fourrés "
    ( sinon on ne sera pas les seuls a être dans la dèche et les prochain buchers ça pourrait bien ne pas être des chômeurs )

    il est comme ça le français moyen, on lui ment, on le vole, on le traite comme un moins que rien et puis d’un coup sans raison il s’ énerve .........

    mais les qui seraient pas joyce ils peuvent aller faire une carrière politique ailleurs on va pas les pleurer longtemps ........ smiley


    • ddacoudre ddacoudre 18 avril 2013 20:06

      bonjour galjin

      Merci pour ce commentaire. Mais avant ils ne faisaient pas leur coup en douce l’on n’en déduisait pas forcément que tous étaient pourris, mais que le pouvoir corrompait ce qui est toujours le cas, et cela fait une différence notable, car chaque point de vue ne suggèrent pas les mêmes réponses coercitives, ce n’est pas parce qu’il y a des tricheurs que l’on doit devenir une dictature et contrôler la vie des citoyens, pour ces contrevenants il y a des lois et la justice et je refuse toujours d’y associer tous les hommes politiques qui s’occupent des affaires publiques des plus petits aux plus grands. Que notre rapport aux profits soit devenu problématique c’est une évidence, que la pensé unique qui a vue la victoire du capitalisme outrancier soit problématique en est une autre bien plus importante que tous les profiteurs ou toutes les malversations qu’engendre le développement de la culture du « vice économique » http://ddacoudre.over-blog.com/pages/la-rarete-est-une-invention-geniale-7886790.html.
      Car un organisme quel qui soit qui ne reçois rien venant de l’extérieur péri sous ses propres déchets et c’est vers cela que nous nous dirigeons, ce n’est pas une problématique politique mais le déroulement de mutation semblable au déroulement de l’entropie.
      Lorsque l’entropie cesse le mouvement devient nul et tout s’écroule.
      C’est donc la diversité de pensé qui assure notre survie, supprimer la diversité c’est courir au suicide de notre mode de vie pas de l’humanité ni de la planète. Or nous « lavons » nos cerveaux c’est ce qui est un problème bien plus grand que tous les kahusacs ou tous les diamants de Bokassa dont tu rappelais l’affaire.http://ddacoudre.over-blog.com/article-pour-changer-de-politique-est-ce-les-politiciens-qu-il-faut-changer-115615020.html.Télévision : de l’info sans infos

      Alors certes le citoyen moyen a raison d’être inquiet, sauf que ne lui sont jamais soumises les alternatives qui circulent on the ground et qui ne font jamais la une des journaux ou des JT, et de ce fait il croit ne pas avoir de choix ou de possibilité différentes et se retrouve donc dans ses choix politique à reconduire toujours les mêmes options « libéral capitalistique » soutenu par tous les sociaux démocrates. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html.
      cordialement.


    • gaijin gaijin 19 avril 2013 08:38

      ddacoudre
      " ce n’est pas parce qu’il y a des tricheurs que l’on doit devenir une dictature et contrôler la vie des citoyens, pour ces contrevenants......... « 
      oui bien entendu
      > mais les hommes politiques ne sont pas des citoyens comme les autres : une société qui n’est pas une dictature fonctionne sur un compromis qui s’appelle la confiance on a confiance en un projet de société, en des hommes qui le portent, en des abstractions que sont les lois et la monnaie etc
      si la crédibilité du compromis est menacée par exemple par une crise économique, ou politique ce n’est pas la dictature qui guette mais l’effondrement et le chaos social ( nos sociétés hypertechniques sont diaboliquement fragiles )
      d’où la gravité de la crise actuelle et la nécessité de la part du gouvernement de mettre en place des mesures symboliques ( qu’elles soient utiles ou efficace est une autre question )

      > derrière le tous pourris il se cache bien autre chose que la dénonciation des petites magouilles des uns ou des autres : il se cache un rejet massif qui est en train de monter même si pour l’instant il n’éclate pas : celui de la grosse magouille des grands lobbys de l’agroalimentaire et du médicament qui empoisonnent les gens au quotidien dans ce domaine il y a quelques scandales qui couvent auprès duquel l’affaire cahusac sera du pipi de chat

       » sauf que ne lui sont jamais soumises les alternatives qui circulent on the ground et qui ne font jamais la une des journaux ou des JT, "

      c’est bien là en effet le problème et la principale racine du tous pourris : la confiance nécessaire au fonctionnement social est batie sur des illusions et des mensonges qui sont ( grace ou a cause du net ) d’ éclater

      au final notre modèle de société est en train d’imploser ( ce qui était prévisible depuis 1989 )
      en pendant de temps les médias ( dont vous dénoncez a juste titre l’imbécilité et la lacheté ) s’assurent qu’il y ait de la musique


  • volt volt 18 avril 2013 14:45

    non, sûrement pas démoralisation mais régression massive aux allures morales. 

    mais là n’est pas votre question... 
    l’école ni l’université la plupart du temps ne préparent en rien, sur textes, à affronter un flux d’images, ni même à s’en tirer avec la « une » d’un quotidien, hélas... ce sont des logiques presque sans intersection ; un stage dans un atelier de peintre, comme au bon vieux temps, y serait bien plus utile... 
    que 58% disent ne pas y croire ne change rien à l’affaire de fond ; 
    un journal TV est travaillé à la seconde, image par image, mot à mot, la synchro, le global, symbolique, métaphorique, enchaînements, associations d’idées, suggestions... une armée derrière... 
    que peut le meilleur doctorant de je ne sais quoi face à cette purée dévastatrice ? pas grand chose, car le plus souvent, il se fera embobiner, pour ne pas dire plus techniquement entuber, bien ailleurs que là où il aura cru se satisfaire d’avoir déjoué - puisque cela aussi... c’est calculé - on ne prend pas un gros poisson sans soigner son appât.

    • ddacoudre ddacoudre 18 avril 2013 20:21

      bonjour volt

      nous sommes d’accord pour le traitement de l’info.Télévision : de l’info sans infos.http://ddacoudre.over-blog.com/article-pour-changer-de-politique-est-ce-les-politiciens-qu-il-faut-changer-115615020.html

      Nous vivons une situation sans commune mesure avec ce que nous connaissons de l’histoire humaine. Jamais en si peu de temps il n’y a eu autant de Savoirs et moyens technologiques disponibles. Ce que nous réalisons est extraordinaire malgré tous les travers qui voient le jour et toutes les pollutions qui vont engendrer des effets irréversibles auxquels il nous faudra faire face et nous en avons technologiquement et qualitativement les moyens.
      Mais le bas blesse sur l’enseignement il n’est humainement pas possible d’acquérir tous ces savoirs (dont certains qui appartiennent aux science sociale sont indispensable pour comprendre notre monde) dans le mode de scolarité qui date d’avant guerre.
      Il est indispensable d’en arriver à un enseignement tout au long de l’existence. Il n’est pas normal qu’à l’heure où les USA et l’Europe se lance dans la création d’un cerveau intelligent réplique du notre nous soyons encore obliger de vivre avec un cerveau qui traduit nos émotions et dont nous ignorons tout si nous ne sommes pas un spécialiste de la cognition ou un psychiatre. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html
      cordialement.


  • Vipère Vipère 18 avril 2013 19:40

    Bonjour

    « La Une se consacrait au débat d’idées » !
     

    Ne vous semble-t-il pas que se sont les idées qui font brassent l’air et tourner les Moulins à paroles politiques ?

    Il y a plus que jamais des débats et des idées, c’est très tendance, les idées ! Le Café du Commerce ne désemplit pas d’idéologues. Tout le monde ou presque a sa petite idée, sur la politique et les politiques. Le « tous pourris » a le vent en poupe, ces temps-ci. La faute à Jérôme, Dominique, Eric, Nicolas, Jacques et les autres, qui ont soulevé leur part d’ombre, plus révoltante que vertueuse.

    A l’échelle de sa comprenette, sauf à remonter au Grand Charles, on comprend que les blanches colombes, ont quasi disparu du radar politique. smiley


    • ddacoudre ddacoudre 19 avril 2013 00:10

      bonjour vipère

      je parle de débats d’idées idéologiques, il existe ce n’est pas le débats ou les débats d’idées pour savoir si l’on rase gratis ou pas, mais pour savoir qu’elle organisation socio économique sera demain compte tenu de toutes les réalisations qui ont eu lieu et de tous les événements qui se sont produits engendra un ensemble de modification qui n’apparaissent qu’une fois les agrégations accomplies, c’est à dire utiliser une faculté dont nous disposons celle de se projeter au delà des sillons qui façonnent notre psychisme et qui nous fera rejeter tout ce qui n’y correspond pas. Les débats d’idées dont tu parles ne sont pas cela c’est effectivement comme tu le dis des machine à occuper notre temps et à brasser du vent exactement comme je le fais sur ce site en ayanbt l’impression d’avoir une quelconque importance par ce que je m’y exprime et que c’est devenu un besoin accessible grâce à la technologie mais dont nous savons que ces limites sont sujettes à la loi du nombre, personne ne peu lire se qu’écriront 7 milliards d’individus. Le débats d’idées est donc autre chose que de discourir dans des cercles conviviaux, c’est comprendre que l’existence n’est pas le fruit du hasard et que même si nous ne pouvons être assuré d’une quelconque vérité nous savons au moins qu’elle procède de la diversité et la diversité n’est pas de discourir sur le même thème en le saucissonnant au coin d’un café ou d’un cercle, mai en apprenant tout ce que l’on ignore pour disposer d’un maximum de chance de réorganiser la pensé et d’y trouver des réalisations qui si dévoilerons toujours au fil de nos intérêts individuel compris ou non dans une solidarité égoïste qui s’impose par notre sédentarité. Cela demande d’avoir conscience que notre existence dépend du désordre ou de l’entropie qui donne un mouvement et la vie, figer cela autour d’une pensé unique, même si l’on en débat sous tous ces angles en tout lieu c’est courir au suicide de notre mode d’existence.
      en 1999 j’écrivais ceci :

      Nous pouvons convenir que lorsqu’un particulier prend l’initiative d’un investissement créatif, il est normal qu’il dispose des revenus et profits de ce dont il est le propriétaire.

      Mais lorsque son projet doit utiliser l’aide de tiers, alors c’est lui qui est demandeur ; et c’est une évidence que de comprendre que sans ces aides, il ne parviendrait pas à ses fins.

      De fait une collaboration s’impose, et si le propriétaire veut être le maître absolu de ses décisions, s’il veut disposer du fait du prince, alors il doit rester seul. Dans tous les autres cas il y a une collaboration à imaginer pour que le propriétaire conserve les profits de son investissement et atteigne ses buts, sans s’approprier ceux générés par les tiers. L’histoire de l’impuissance collective a conçu des maîtres plutôt que des guides. Le reconnaître ne la rend pas irréductible ; et si le code civil a analysé en 1804 la « marchandisation » de la force de travail comme du « louage de service », donc du marchandisage, je pense que depuis 1804, il est intervenu bien des événements culturels (développement des sciences) qui nous permettent de concevoir notre activité de travail complexes entre adultes culturalisés, comme une relation humaine, et non un conflit d’intérêt.

       

      Cela naturellement nécessite une approche plus éducative de ce que j’ai appelé le « collectivisme fractal », ou entreprendre avec les autres.

      Aujourd’hui la science nous apprend tous les jours que la vie et l’existence dépend aussi de la collaboration qui s’organise entre les espèces et les systèmes et pas seulement dans une confrontation de dominant dominé à laquelle nous avons réduit notre existence en croyant dur comme fer qu’il ne peut y avoir d’organisité en dehors d’une comptabilisation capitaliste. c’est ce débat d’idées qui est quasiment éteint.
      au point que notre ignorance nous fait espérer un ordre mondial dont déjà nos ancêtres que nous prenons souvent pour des ignorants savaient que cela ne conduit qu’à l’apocalypse. je ne dit pas cela parce que je suis un croyant mais parce que j’ai essayer de trouver dans ces écrits sociologiques que d’aucun voient comme religieux l’intelligence qu’avaient nos ancêtres de l’absence de diversité. faute de ces débats nous construiront des tour de Babel, certainement plus solide que celle décrite car elle structure notre psychique mais elles s’écrouleront de la même manière. Nous retrouvons les mêmes constatations dans d’autres cultures telle le bouddhisme où des mentions d’une nécessaire complétude entre l’homme et la nature même chez nos archaïques hommes des cavernes ou cultures tribales. C’est pour cela que j’écris que nous sommes devant un paradoxe celui d’avoir des citoyens instruit pour être de parfaites clès à molette et disposant d’une capacité d’ignorance grandissante au point de croire que ce qui c’est écroulé hier marchera mieux aujourd’hui parce qu’ils ignorent que d’autres l’on essayé avant eux et que de leur effondrement il n’en est resté que des paraboles ou des contes, car ce qui n’a pas changé depuis des millénaire c’est le psychique humain.
      Notre société si prodigieuse en créativité est devenu plus fragile.
      A la même date j’écrivais ceci :

      Imaginons-nous aujourd’hui dans les pays riches, privés d’électricité !

      Imaginons la vie des individus sans leurs lunettes !

      Imaginons qu’un cataclysme ne laisse que quelques survivants !

      Quelques générations plus tard dans ce cas de figure par l’oralité parabolique, les survivants expliqueraient avec des légendes que dans les temps passés de gigantesques temples abritaient la puissance du Dieu Nucléaire, qui donnait aux hommes l’électricité, et peut-être que pour les survivants, l’individualisme égoïste deviendrait l’objet d’un tabou.

      Ainsi, sans l’apprentissage, l’enseignement, nous serions toujours à l’aube des temps, même s’il n’a fait, pour une part que remplacer en plus précis (scientisme), les intuitions que les hommes avaient de ce qu’ils étaient, et où ils se trouvaient. Car nos ancêtres ne pouvaient qu’être intelligents, et heureusement qu’ils n’ont pas pu arrêter le développement de l’intelligence parce qu’ils y trouvaient un intérêt. Nous ne pouvons pas en dire de même de nous autres, dans un passé pas si lointain : les autodafés, mais cela fait partie du déroulement de l’histoire.

      Demandez-vous seulement, c’est quoi l’Univers, le monde, l’Homme ; ils ne sont que de l’information perçue par nos sens que certains d’entre-nous ont défini et que nous nous transmettons des uns aux autres sans cesse redéfinie. 

      C’est pour cela qu’il faut seulement comprendre un questionnement : sans le Savoir, que serions-nous ?

      Donc quand je peste contre la médiocrité du débat d’idée et de l’information c’est parce que nous annihilons les capacités d’intelligences dont nous disposons pour comprendre l’évolution de l’existence.

      cordialement.
      ddacoudre.over-blog.com.


    • gaijin gaijin 19 avril 2013 08:45

      ddacoudre
      " c’est à dire utiliser une faculté dont nous disposons celle de se projeter au delà des sillons qui façonnent notre psychisme "
       je ne relève que ça mais c’est parce que selon moi c’est la question fondamentale
      de toute évidence nous ne l’utilisons pas ( au collectif )
      pourquoi ?


    • ddacoudre ddacoudre 19 avril 2013 13:18

      à galjin
      c’est parce que notre monde culturel est évanescent, et ce grave dans nos cerveaux les aptitudes nécessaires aux conditions environnementale où nous avons essaimé, et tant que ne ce fera pas jour une situation exigent d’autres « sillons » par le mimétisme l’habitude nous privilégierons ceux qui se sont « engrammés » plus profondément, c’est un phénomène normal, cela fait souvent de nous des êtres au cerveau bloqué qui disposant d’une radio ou il y a des miliiers de station il reste toujours bloqué sur la même, si un technicien, un spécialiste ou un philosophe ne vient pas lui expliquer qu’il peut écouter autre chose.
      c’est le cas de notre information nous disposons d’une diversité médiatique de diffusion qui ne passent en fait que les mêmes informations.
      coàrdialement.


    • gaijin gaijin 20 avril 2013 08:16

      oui
      mais notre éducation y est aussi pour beaucoup
      on privilégie le rabachage sur la compréhension et l’analyse
      on est plus face a un conditionnement qu’à une éducation


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