mardi 8 juillet 2014 - par Pierre JC Allard

La stratégie américaine pour les nuls

Si vous êtes un peu déboussolés - disons perplexes - quand vous voyez les Américains soutenir en Syrie des Jihadistes sunnites contre Bachar el-Assad, puis des milices chiites à Bagdad contre les mêmes Jihadistes devenus l'armée de l'État Islamique en Irak et au Levant (EIIL), ne renoncez pas à comprendre. La situation, en réalité, est simple, limpide et la stratégie évidente. C'est votre cerveau de complotiste d'un autre âge qui vous joue des tours et vous amène à imaginer de la complexité partout. Stop ! Il n'y a plus de complexité. TOUT EST SIMPLE.

Il n'y a plus de complexité. Enfin, beaucoup moins.... Pourquoi ? Parce que la complexité a été un simple intermède ; une réponse improvisée au dérapage médiatique qu'a été la gestion inepte par le Système des séquelles du 911. Ce dérapage était grave, car il venait compromettre le "viol des foule"  - le b - a - ba de la gouvernance démocratique - et on s'est un peu énervé.... 

Grave, car c'était le deuxième. Le premier dérapage avait été la couverture en direct de la Guerre du Vietnam à la TV qui en montrait les horreurs. (Voyez la série américaine 'Sixties")  Une grosse bavure, qui allait faire perdre au Système la guerre de l'opinion publique aux USA... puis aux USA la guerre elle-même. On avait réparé cette bavure lors des guerre suivantes, en n'en montrant plus que des images correctement édulcorées, mais on en avait gardé le souvenir qu'une bavure était possible. Alors, quand est arrivé le dérapage du 911, on s'est énervé... 

On ne s'était pas méfié. On avait prévu que Quidam Lambda ne verrait le spectacle qu'une seule fois et y croirait comme à un Évangile, les illusionnistes du Système avaient donc bâclé un scénario des attentats cousu de fil blanc. Ils n'avaient pas anticipé que, précisément à ce moment, l'accès à l'Internet et son usage allaient se multiplier par 5 aux USA, permettant à des milliers de gens de se partager leurs compétences pointues et de reconstituer, au profit de TOUT LE MONDE ce qui a été appelé l'"effroyable imposture" du 911. 

Patatras ! Une grosse bavure cette couverture du 911, car ce qui aurait dû susciter un vague patriotique et faire rêver les jeunes Américains d'aller occire tout ce qui porte burnous ou turban s'est au contraire soldé par un froncement de sourcil sceptique. De sondages, en sondages, les Américains disaient de plus en plus qu'ils n'y croyaient pas. 

Le Système a réagi en jouant la carte de la complexité. On a cherché à CONVAINCRE Quidam Lambda en mettant du mystère. En remettant l'individu à la place, qu'on voulait la sienne, de celui qui ne comprend pas et ne peut pas comprendre.  Le 911 - puis tous les gestes odieux des USA, qui ont suivi, de la "libération" du Kosovo au massacre des civils en Libye pour en voler les fonds souverains et les ressources - ont dès lors été subtilement "expliqués" pour que l'Amérique ait eu raison. De façon tellement tarabiscotée, qu'on pourrait prétendre que si lambda n'y croyait pas, c'est qu'il n'y comprenait rien. 

Où était la Vérité ? Qui pourrait démontrer par quel nouveau subterfuge Oncle Sam allait parvenir à introduire sa main crochue dans la culotte des enfants ? Il en est résulté une myriade de complots, de pseudo complots et de crypto complots, rendant impossible la preuve formelle de l'abjection des gestes posés.... avec en prime la possibilité de discréditer comme "complotiste" quiconque s'en offusquerait...

Tout est devenu hypothèse. Quidam Lambda, et vous, et moi nous nous sommes adaptés à une réalité où chaque train en cachait plusieurs. Rien n'était jamais ce qu'il paraissait être... Nous nous y sommes faits, mais avons-nous été convaincus ?

NON. hélas pour le Système, cette stratégie de l'obfuscation sans limites a échoué. Elle venait trop tard, le mal était fait : le fardeau de la preuve avait basculé. C'est le Système qui s'était discrédité. Cela signifiait qu'en l'absence de preuves, de part et d'autre, Quidam Lambda ne donnerait plus le bénéfice du doute à la Sainte-Trinité "Etat-Banque-Presse" , mais présumerait que celle-ci lui mentait.  Ce qui change tout...

Le changement, très rapide, est apparu clairement quand, d'un an au suivant, les internautes qui avaient soutenu massivement une intervention contre la Libye sans preuve crédible de la malfaisance de Kadhafi (que les faits avérés montraient plutôt sympa ! ) - ont soudain majoritairement pris position CONTRE une intervention en Syrie, alors que le dossier de Bachar el-Assad était pourtant bien plus discutable.... Quelque chose avait traversé un seuil et basculé. 

Le citoyen semblait avoir développé un préjugé NEGATIF contre la "bienpensance" pro-Système. Bien sûr, les internautes ne sont pas un échantillon représentatif de l'ensemble de la population, mais nier toute valeur indicative a cet échantillon est pur déni. Il n'est même pas exclus de penser que l'opinion des internautes soit annonciatrice de celle de la population en général qu'elle précede. 

En quoi cette perte de foi du citoyen en sa gouvernance, ses pompes et ses oeuvres explique-t-elle les curieuses volte-face de la politique américaine au Moyen Orient ? Elle explique tour, car on voit que, confronté a cette perception négative, le Système a jeté l'éponge. Il a renoncé à expliquer à Quidam Lambda. Toute cette période post-911, pendant laquelle on cherchait à le convaincre est terminée. L'opinion publique a été passée aux profits & pertes. La gouvernance a accepté que, comme le disait Orwell, le peuple qu'elle gouverne est son ennemi. 

Fi de la subtilité donc, et ceux qui en cherchent encore se roulent dans la farine. La situation actuelle ? Elle est transparente. OUI, on torture a Guantanamo ET ON LE DIT ! OUI, on soutient une dictature en Egypte contre les Islamistes qui ont démocratiquement formé le gouvernement... OUI, on dit candidement que les armes de discussion massive de Saddam était une invention. OUI, on admet désormais qu'on a souvent cherché à assassiner Castro, comme on a assassiné Diem, Kadhafi, Sankara, Lumumba et tant d'autres OUI, c'est un faux incident (false flag) ans le Golfe du Tonkin qu'on a inventé pour mener à son paroxysme cette guerre du Vietnam, qui est le meilleur exemple contemporain du Mal-qui-a-la force martyrisant le Bien qui est faible.

Aujourd'hui, la stratégie revient à la vérité, car on ne voit plus possible ni nécessaire de mentir. Quelle est cette vérité ? La vérité, c'est que l''Amérique, après la chute de l'Empire soviétique, s'est retrouvée sans l'ennemi dont elle a toujours besoin pour que fonctionne son économie et que sa population demeure sur le qui-vive . Elle s'en est donc choisi un sur mesure : l'Islam. Un adversaire de la bonne taille, pas mortellement dangereux, mais assez gros pour que le défi soit intéressant et qu'on puisse le montrer haïssable à souhait. 

On peut envahr l' "Islamie" de tous les côtés. On y va et on quitte, on y vend des armes, on détruit et on reconstruit. En le faisant, on se dispute un peu de capital politique à Washington entre Reps et Dems. ... Suivez tout le périple des USA au Moyen-Orient et au Maghreb depuis 20 ans... Ça se suit à la trace comme une coulée de sang. 

Le fin du fin, comme toujours, c'est la zizanie programmée, dont le cas-école a été le Liban de 1974... Il n'y a qu'une seule explication a la politique américaine : c'est la volonté de créer le chaos. Faire en sorte que tous les peuples se fragmentent en factions et s'entretuent les uns les autres pour le plus grand profit de l'Amérique. Il faut le voir. 

On aura bientot Chiites contres Sunnites, l'Iran contre un Etat Islamique qui est à se bâtir rapidement et qu'on engraisse aux stéroïdes. Encore un peu de travail, et on en arrivera bien à impliquer l'Arabie saoudite et à la "démocratiser"... On vendra aux enchères les émirats petroliers en périphérie...

On est presque arrivé à la totale zizamie. On aura créé l'enfer pour une ou deux générations. TOUT EST SIMPLE. Et aucune autre explication ne tient. 

Tout est redevenu simple. Il faut seulement comprendre et accepter que la phase de duplicité astucieuse qui nous forçait a réfléchir en profondeur à la politique internationale depuis quelques années est terminée. Il faut nous reconvertir à la simplicité et ne plus chercher midi a quatorze heure : le mal se promène nu et sans masque. Il faut le voir. 

Les volte-face sans vergogne des USA, c'est le signe que c'est désormais la "stratégie américaine pour les nuls" qui est en vigueur. Les nuls, c'est vous et c'est moi. Ceux qui mènent le monde ont jugé que nous en étions tous. 

 Pierre JC Allard

 


32 réactions


  • caramico 8 juillet 2014 10:54

    « C’est bien de mettre en avant les contradictions des « bonnes » intentions US.

    Il faut se poser des questions, y compris celle que le résultat des actions US, la balkanisation de tous ces états non alliés est le vrai but de leur politique, pas seulement d’ailleurs au moyen-orient, et qu’ils ont atteint leurs objectifs.
    Posez vous la question du nombre de pays « dits »souverains en augmentation dans le monde, et voyez qui en profite ».
    C’est le message que j’ai adressé sur un autre article, l’auteur s’étonnant de l’aide US au wahhabisme.
    Je pense comme vous qu’il n’y a aucune contradiction, que la volonté délibérée est de morceler le reste du monde.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juillet 2014 12:56

      @ Ceramico


      « Je pense comme vous qu’il n’y a aucune contradiction, que la volonté délibérée est de morceler le reste du monde. »

      Je salue donc en vous un penseur-frere et je vous invite à mettre ici en commentaire le lien vers votre article. Ces liens - dont j’ai mené souvent la défense ici et ailleurs quand on a dit que j’en abusais , il ya quelques annése - me semblent un élement ESSENTIEL pour la diffusion optimale des idées en én vitant une fastidieuse redondance .


      PJCA



  • soi même 8 juillet 2014 10:56

    Bonjour Pierre, vous mettez en parallèle deux stratégies différentes pour expliquer l’évolution des USA dans la gestion de leurs intérêts dans le monde !
    Sommes tous l’utilisation des médias pour soutenir l’effort de guerre est relativement récent, cela à 70 ans tous aux plus la couverture par les médias de la 2 guerres mondiales.
    Car dans cette question, il était important de mobiliser les foules qui étaient profondément isolationnistes par des reportages qui allaient les galvanisés.
    Je connais pas la situation en ce qu’il s’agit de la guerre de Corée , je suppose qu’il profitait de effet qu’ils avaient susciter par la propagande de la guerre froide !
    Il est vrai que les premières déconvenues sont venues du Vietnam, quand des journalistes de grand quotidiens ont commencer à révéler comment le corps expéditionnaires fessaient une sale guerre.
    C’est aussi l’époque les années 70, où la presse nord américaine étaient la plus affranchie de la tutelle de la propagande, et on même réussie à faire tombé un Président !

    Maintenant de la, à penser , que l’information délivrer n’a jamais été sujet à un contrôle, cela est une erreur qui se base sur l’idée qu’au États Unis, le droit de la liberté de l’information est libre.
    Certes c’est un pays où l’on peut tous dires, cela à aussi comme conséquence se pouvoir, de développer une propagande beaucoup plus efficace ailleurs.
    Pour la raison simple, une information sous le contrôle de l’État est plus sujet à la suspicion, qu’une information qui a l’apparence d’être libre et autonome.

    Quand à la synergie entre les intérêts stratégiques des États Unis et de l’information.
    Vous oublies une donne fondamental, le poids Hollywood dans cette affaire qui précondition l’opinion à accepter ce qui sort des stratèges du Pentagone à travers des films d’anticipations qui non pas d’autre but de pré conditionner l’opinion à l’ adhésion aux événements futurs.

    Car si d’un côte, on l’on peut constaté qu’il y a une grande liberté d’information qui circule, il ne faut surtout pas oublier que l’essentiel n’est jamais véritablement révéler.
    Et le bût des journaux et de vendre du papier !

    Ce n’est que sous forme parcellaire que c’est révéler avec toujours cette volonté de tromper.
    Ils sont très fort pour annoncer une demie vérité, même 98 % de la vérité et garder 2 % de mensonges et en réalité les effets sont beaucoup plus dévastateur, car dans une demie vérité, un quart de vérité, il est plus difficile de faire la lumière sur la vérité que quand c’est un véritable mensonge !

    Dans les articles ce ne sont que des convenances aux mensonges qui sont exposer, et dans tous ce fatras, il se peut qu’il est deux lignes de la plus hautes importances qui sont véritablement déterminant .

    Il est toujours possible de lutter contre un mensonge, jamais contre une demie vérité, c’est pour cela qu’il ne faut pas être mon plus naïf sur les nouveaux vecteurs de l’information.
    Ils sont aux mêmes titres que les journaux un vecteur de travestissement de l’information de gâchis de papier noirci.

    En définitif, c’est à nous de pas être dupe des informations, c’est toujours un emballage d’une praline.
    C’est à nous de distinguer ce qui est de l’asseoir de l’essentiel et c’est cela qui importe !

     

     

     
     

     


  • eric 8 juillet 2014 12:00

    Les mêmes causes ont elles les mêmes effets ? les mêmes mots le même sens dans des bouches différentes ? Les mêmes analyses et préconisations les mêmes résultats une fois mises en pratique ? Dans le monde enchanté de la politique en général et de l’alterpolitique en particulier, c’est difficile a dire.

    On peut discuter de chaque point de ce raisonnement.
    Il n’est sans doute pas mauvais de rappeler que c’est exactement l’analyse de la politique internationale en général et celle des Etats-unis en particulier du NSDAP dans les années 30.
    Saviez vous que ce partis était l’inventeur du terme « le système » avec exactement le même contenu ? (Voir dans les mémoires d’Albert Speer par exemple).
    « Comparaison n’est pas raison » bien sur...Il manquerait de toute façon la preuve expérimentale et personnellement, je ne suis pas pressé de l’obtenir.

    En revanche, et pour une fois, il y a la une différence très nette entre socialisme international et national. L’union soviétique a toujours eu une vision beaucoup plus réaliste de la politique internationale, faite de rapports de force, de hasards, de nécessités, et surtout de beaucoup d’indifférence.
    La première caractéristiques des démocraties dans ce domaine, c’est qu’il n’est jamais une priorité. Les enjeux intérieurs pèsent beaucoup plus sur les élections. C’est vrai en politique mais aussi en économie.

    Tiens, un bon exemple, le Viet Nam : Les ricains avaient les moyens de gagner militairement. Il en étaient au bord. Ils auraient eu un avantage géopolitique, stratégique, économique, symbolique et moral a poursuivre un effort au fond assez mineur pour eux. Il n’y a qu’a comparer a la Corée. Le Viet Nam, c’est la Corée avec moins d’aide soviétique et les millions de volontaires chinois en moins. Juste, ils ont eu la flemme et pas envie de perdre des élections a quelques voix prêt pour la beauté des yeux de quelques vietnamiens.
    Comme le montre très bien Todd, le pétrole moyen oriental approvisionne le Japon et l’Europe. C’est encore plus vrai depuis qu’il y a le gaz de schiste. Aussi centrale que soit cette matière première, elle représente quand même une goutte d’eau dans les PIB mondiaux et en particulier dans les pays développés. L’expérience général, c’est qu’en temps de paix, on peut l’acheter a n’importe quel régime, même hostile, aux prix du marché, et que ce prix est d’autant plus bas qu’il y a la paix.

    Une autre vérité permanente, est que si système il y a, il gagne globalement d’autant plus d’argent qu’il a affaire a des pays démocratiques ou au moins stable, industrialises, en paix. L’idée d’un « système’ assez fragile, pour favoriser, ou laisser s’installer de l’instabilité au détriment de l’ensemble de ses acteurs et aux bénéfice de quelques rares condottieri des affaires, profitant de situation de conflit, est contradictoire avec celle de sa puissance et de son machiavélisme supposée.

    Une analyse, parce qu’elle fut fasciste est elle nécessairement mauvaise ? Ce serait trop manichéen. ...

    Cependant, vous admettez vous même faire partie de gens qui ont le même, et c’est vous qui employez le mot, »préjugé anti système« . Et déjà, j’hésite face au nombre de parenthèses qui seraient nécessaires. Disons que le régime politique évoqué ci-dessus et porteur de ces concepts, a force d’avoir des préjugés sur un peu tout, cela ne s’est pas trop bien terminé. Peut être au minimum une incitation a plus de »jugé« et moins de »préjugé«  ?

    Il est un fait que l’enthousiasme massif lors de l’intervention en Libye, contre celle en Syrie, ou les positions sur le conflit en Crimée, fut dans les trois cas fondé sur une parfaite ignorance des réalités locales. Dans les trois cas, il y a avait les mêmes ressources internet pour se faire une idée a soi, éventuellement modérée,ou avoir du mal a trancher.

    Ainsi, les »alter préjugé-istes", apparaissent bien a l’image de leurs états. Leurs position internationales sont surdéterminés par les enjeux nationaux. La question est moins celle de l’utilité ou de l’inutilité d’une intervention extérieure que celle du jugement que l’on porte sur les États Unis, dans un contexte de politique intérieur.

    C’est tellement vrai que ce sont souvent les mêmes qui leur reprochent d’aller, ou pas du reste, au Kossovo ou en Irak, hier ou aujourd’hui, et de ne rien faire au Ruanda ou en Somalie...


    • soi même 8 juillet 2014 12:31

      un bon exemple, le Viet Nam , un exemple symptomatique où d’un cote les États Unis étaient en guerre contre le communisme et par ailleurs vendaient à l’Urss des technologies sensiblement qui se retrouvaient au Viet Nam !
      Dans une interview Antony Sutton soulève se paradoxe de la politique Américaine !

      http://www.youtube.com/watch?v=AE0OCWehDvM

      Il démontre pour ceux qui savent, un principe stratégique qui a été initier par les Jésuites qui imbibe profondément tous la stratégie de domination américaine.
      L’utilisation paradoxale des forces de résistances pour amplifier leurs hémogénies !  


    • eric 8 juillet 2014 14:06

      Un bon exemple d’une vison unilatérale et americanophobe des choses....

      Pour la plupart des technologies sensibles, on a besoin de terres et métaux rares, pour lesquels le monde communiste avait une domination écrasante a l’époque.( Chine plus URSS). Il n’y a donc pas de paradoxe, ou alors il est bilateral. Les communistes vendaient aux américains des matières premières indispensables a leur haute technologie, ceux-ci leur vendaient sous contrôle des technologies. Les soviétique auraient ete aussi jesuites que les americains ? Il est plus probable : que le jésuitisme soit la caractéristique principale de tous les pays dans toutes leurs relations internationale. Que tous les pays, meme les moins raisonnables, cherchent plutot la stabilité et l’équilibre que hégémonie. Celle-ci a comme première caractéristique d’être toujours très couteuse...


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juillet 2014 14:37

      @ Eric


      Votre commentaire, très riche, devrait, je crois être présenté sous forme d’un article, ce qui permettrait de diffuser une problématique que je crois que nous partageons. Nos opinions qui divergent sont un détail à coté de l’essentiel qui est de l’aborder avec lucidité


      Les mêmes causes ont elles les mêmes effets ? les mêmes mots le même sens dans des bouches différentes ? Les mêmes analyses et préconisations les mêmes résultats une fois mises en pratique ? Dans le monde enchanté de la politique en général et de l’alterpolitique en particulier, c’est difficile a dire.


      D’accord avec vous ; nous sommes dans le domaine du subjectif , lequel ne s’ancre à la réalité qu’aux charnières consensuelles dont nous convenons. 


      On peut discuter de chaque point de ce raisonnement.


      OUI.


      Il n’est sans doute pas mauvais de rappeler que c’est exactement l’analyse de la politique internationale en général et celle des Etats-unis en particulier du NSDAP dans les années 30.
      Saviez vous que ce partis était l’inventeur du terme « le système » avec exactement le même contenu ? (Voir dans les mémoires d’Albert Speer par exemple).


      Je ne l’ai pas lu, mais ça me semble logique : je crois que c’est le mot adéquat. Je n’en suis pas surpris, mais la concordance n’est pas dans sur les questions posées - ni surtout sur les solutions  ! - Mais dans la similitude des MOYENS qui risquent de s’imposer quand seul un fanatisme aveugle peut générer chez David la force d’affronter Goliath. j’ai dit récemment que nous allons vers une situation où nous ne pourrons plus choisir dans l’immédiat qu’ entre le fascisme et et l’anarchie


      En revanche, et pour une fois, il y a la une différence très nette entre socialisme international et national. L’union soviétique a toujours eu une vision beaucoup plus réaliste de la politique internationale, faite de rapports de force, de hasards, de nécessités, et surtout de beaucoup d’indifférence. 


       Il est dans la nature du marxismee de se vouloir « réaliste » , mais je crois que c’est au contraire son utopisme qui en est la force ; je vois le communisme comme la dernière mouture de l’idéal christique... et je ne le donne pas pour battu...


      La première caractéristiques des démocraties dans ce domaine,c’est qu’il n’est jamais une priorité. Les enjeux intérieurs pèsent beaucoup plus sur les élections. C’est vrai en politique mais aussi en économie.

      Tiens, un bon exemple, le Viet Nam : Les ricains avaient les moyens de gagner militairement. Il en étaient au bord. Ils auraient eu un avantage géopolitique, stratégique, économique, symbolique et moral a poursuivre un effort au fond assez mineur pour eux. Il n’y a qu’a comparer a la Corée. Le Viet Nam, c’est la Corée avec moins d’aide soviétique et les millions de volontaires chinois en moins. Juste, ils ont eu la flemme et pas envie de perdre des élections a quelques voix prêt pour la beauté des yeux de quelques vietnamiens.


      C’est bien dans l’opinion publique que s’est perdue la guerre du Vietnam pour les Américains, mais je ne crois pas qu’ils auraient pu la gagner.  On passait à une nouvelle conception de la guerre - qui prévaut maintenez partout - et le « Gros » est en position de faiblesse,... l’Afghanistan en fait la preuve 

      http://nouvellesociete.wordpress.com/2008/03/12/166-extra-la-guerre-est-finie/


      Comme le montre très bien Todd, le pétrole moyen oriental approvisionne le Japon et l’Europe. C’est encore plus vrai depuis qu’il y a le gaz de schiste. Aussi centrale que soit cette matière première, elle représente quand même une goutte d’eau dans les PIB mondiaux et en particulier dans les pays développés. L’expérience général, c’est qu’en temps de paix, on peut l’acheter a n’importe quel régime, même hostile, aux prix du marché, et que ce prix est d’autant plus bas qu’il y a la paix.


      Le gaz de schiste - qui change toute la donne - exige un plus long développement que ce que nous pourrions y consacrer ici


      Une autre vérité permanente, est que si système il y a, il gagne globalement d’autant plus d’argent qu’il a affaire a des pays démocratiques ou au moins stable, industrialises, en paix. L’idée d’un « système’ assez fragile, pour favoriser, ou laisser s’installer de l’instabilité au détriment de l’ensemble de ses acteurs et aux bénéfice de quelques rares condottieri des affaires, profitant de situation de conflit, est contradictoire avec celle de sa puissance et de son machiavélisme supposée.


      La zizanie est la pour permette la prise de contrôle ; quand c’est chose faite, le dossier passe à la gestion qutoidienne et on souhaite, au contraire, une absence TOTALE de conscience politique. Comme aux USA, où on oppose deux (2) partis qui sont d’accord et où on ne discute que de la distribution des dépouilles


      Une analyse, parce qu’elle fut fasciste est elle nécessairement mauvaise ? Ce serait trop manichéen. ...

      Cependant, vous admettez vous même faire partie de gens qui ont le même, et c’est vous qui employez le mot, »préjugé anti système« . Et déjà, j’hésite face au nombre de parenthèses qui seraient nécessaires. Disons que le régime politique évoqué ci-dessus et porteur de ces concepts, a force d’avoir des préjugés sur un peu tout, cela ne s’est pas trop bien terminé. Peut être au minimum une incitation a plus de »jugé« et moins de »préjugé« ?

      Je me joins è vous pour souhaiter plus de « jugé »... mais je ne crois pas que demain sera la veille...à

      Il est un fait que l’enthousiasme massif lors de l’intervention en Libye, contre celle en Syrie, ou les positions sur le conflit en Crimée, fut dans les trois cas fondé sur une parfaite ignorance des réalités locales. Dans les trois cas, il y a avait les mêmes ressources internet pour se faire une idée a soi, éventuellement modérée,ou avoir du mal a trancher.

      C’est bien mon argumentaire : c’est la weltanschaung de la société des lecteurs qui a changé et je ne pense pas qu’on reviendra en arrière.

      Ainsi, les »alter préjugé-istes", apparaissent bien a l’image de leurs états. Leurs position internationales sont surdéterminés par les enjeux nationaux. La question est moins celle de l’utilité ou de l’inutilité d’une intervention extérieure que celle du jugement que l’on porte sur les États Unis, dans un contexte de politique intérieur.

      C’est tellement vrai que ce sont souvent les mêmes qui leur reprochent d’aller, ou pas du reste, au Kossovo ou en Irak, hier ou aujourd’hui, et de ne rien faire au Ruanda ou en Somalie...


      Tout à fait d’accord


      PJCA



    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juillet 2014 14:46

      @Soi même


      Une vaste masse de patriotes cocardiers aux USA doit etre prise en compte dans l’ equation, mais à la cime du pouvoir, il y a des individus pour qui la nation importe peu et qui ne defendent que le capitalisme Ce qui est "bon pour GM’ n’a PAS a etre bon pour les USA


       PJCA




    • soi même 8 juillet 2014 20:36

      @ eric, vous êtes dans le factuel, il y a d’autres raisons bien plus obscure entre les USA et URSS .
      Pourquoi d’après vous les USA depuis la révolution Russe de 1917 , n’a pas arrêter de soutenir ce pays jusqu’à sa chute ?
       L’explication de maintenir des relations commerciales ne tiens pas au vue du volume de transfert de technologie américaine vis avis de l’URSS.

      Il y a d’autre raison plus profonde à ses faits !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juillet 2014 20:42

      S’il y a des raisons occultes, il serait interessant de nous en glisser un mot....


      PJCA

    • soi même 8 juillet 2014 22:37

      Une piste à approfondir , elle date de 1890 .

      http://www.schauungen.de/Sonstiges/TheKaisersDream/KaisersDreamklein.jpg

      En fessant des recherches vous allez forcement tomber sur des choses que l’on tiens pas à dévoiler encore aujourd’hui toutes l’ampleur des ramifications qui ont été à l’œuvre !
      Un fait occulte est souvent d’une banalité affligeante, c’est dans sa manière de si prendre qui peut surprend ceux qui ne voie que du feux !


  • 1984 8 juillet 2014 14:35

    D’accord avec l’article mais je pense que l’analyse de l’auteur sur l’Egypte n’est pas la bonne. Le gouvernement islamiste à justement été mis en place par une pseudo révolution orange (voir le passé éloquent de Morsi) et que l’armée et la population ont rapidement compris, notamment avec la tentative de vente du canal de Suez, qu’ils leurs fallait réagir vite pour se débarrasser de cette merde fantoche US !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juillet 2014 14:54

      @ 1984


      Ce que j’en dis reflete ce que j’en sais aujourd’hui, mais vous avez peut-etre raison ; mon opinion définitive sur cette question n’est pas fait et evolue. La position du nouvel homme fort égypten dans le conflit Israel- Palestine éclairera bientot le dossier.

      PJCA

    • sirocco sirocco 9 juillet 2014 01:55

      @ 1984

      Vous ressortez l’intox que les merdias nous ont servie à propos de l’évolution de la situation en Egypte.
      Le peuple égyptien, dans sa majorité, avait réussi à se débarrasser de la dictature ultra répressive de Moubarak. Mais l’armée ne lui a pas laissé longtemps le loisir de profiter de cette victoire et a replacé le pays sous la botte de la junte militaire (avec à sa tête un copié-collé de Moubarak). Les USA sont derrière ce retour à la dictature.

      Quant à la position de Al-Sissi sur le conflit Israélo-palestinien, elle est parfaitement claire : une de ses premières décisions après que l’armée ait repris le pouvoir a été de fermer les tunnels qui alimentaient la prison à ciel ouvert de Gaza. Pour la plus grande satisfaction d’Israël.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 9 juillet 2014 02:50

      @ Sirocco. 


      Ca ne clôt pas l’affaire, mais ça me conforte dans ma première opinion que Al-Sissi est l’homme de Washington. La soldatesque pour prendre les Chiites a revers si l’Iran en mene trop large trop vite. Mais attendons la fin.....

       PJCA

  • Laurent 47 8 juillet 2014 18:32

    La réponse est d’une simplicité biblique ! Ce qui sépare les Etats-Unis de l’Allemagne nazie, c’est uniquement la langue ! Le schéma de fonctionnement est strictement le même : parvenir à dominer le monde par la ruse ( genre pacte de non agression avec l’U.R.S.S. foulé aux pieds ), ou par la force ( Corée, Vietnam, Afghanistan, Panama, Somalie, Pakistan, hold up sur les ressources pétrolières d’Irak, de Libye, tentative avortée sur les ressources syriennes, mercenaires envoyés à Kiev pour aider les nazis ukrainiens de Pravy Sektor ). Ils sont mêmes pires qu’Hitler, qui ne s’est contenté que de l’Europe et d’une partie de l’Afrique comme « terrain de jeu », mais n’a jamais fomenté de coups d’états aux quatre coins du monde, aidé en cela par un système bancaire digne d’Al Capone ! La plus grosse industrie américaine est celle de l’armement, et quand on fabrique des armes et des munitions, il faut bien qu’elles servent, pour écouler les stocks ! Quand on voit le nombre d’armes détenues par les américains eux-mêmes, cela donne une assez bonne idée du niveau intellectuel moyen, et explique comment un acteur de western a pu devenir président, et Terminator gouverneur de Californie ! Mais les temps sont en train de changer, fort heureusement ! Des puissances beaucoup plus riches que les Etats-Unis, et aussi bien armées, comme la Chine et la Russie, qui n’ont rien à craindre des aboiements pathétiques de l’administration américaine et du comique troupier François Hollande, seront dans peu de temps les maîtres du jeu économique mondial, avec la bénédiction de toute la communauté internationale ( la vraie, pas celle que l’on nous vend ). Pour les Etats-Unis, la seule solution sera de revenir à la sagesse, comme savent le faire les russes, sinon ce sera la confrontation armée, avec une guerre sur le territoire américain, ce que les cowboys ne veulent surtout pas ! La guerre oui ! Mais chez les autres !


  • lloreen 8 juillet 2014 20:29

    Bonjour
    Pour mieux comprendre le dessous des cartes voici une vidéo (sous titrée en français) absolument exceptionnelle à sauvegarder et à diffuser :les maîtres de la monnaie ou comment quelques familles richissimes font main basse sur la planète en paupérisant toujours plus les populations et en les décimant par les guerres et les crises depuis plus d’ une centaine d’ années.

    http://www.youtube.com/watch?v=grq0A1GuadI


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juillet 2014 20:31

    @ Laurent 47


     Ce qui distingue surtout les USA du Reich, c’est que l’Amerique n’est pas une État national, avec ce qu’impose comme contraintes et limitation l’identification àa un peuple, une nation, un territoire, une histoire commune.... Les USA sont un assemblage de convenance avec un but précis d’enrichissement. Un but COMMUN d’enrichissement INDIVIDUEL  Le pas USA n’est que le premier territoire conquis par « Le Système » Cela donne aux USA une liberté de manoeueuvre que n’a jamais eu l’Allemagme . 

    Si l’oligarchie amricaine eut ete dans la position des Nazis au moment d’envahir l’URSS, elle se serait proclamée l’amie des Ukrainiens opprimés, en aurait enrolé un million en atrrivant qi ui auraient m,arcj hé devant les Panzers ... et serait entrée dans Bakou avant la premiere neige.... 

    Le fanatisme -et le reacisme est le pire - n’est efficace qu’encadré par un solide pragnatisme, Si besoin était, le 0,0001% qui opere a partir de Washingon pourrait oarti en catimini, laissant le territoire USA aux Noirs et aux Latins....et s’installer à la City.... où leur coeur est peut-être toujours resté.


    PJCA



  • philouie 8 juillet 2014 21:32

    Lorsque Paul Bremer annonçait en 2003 la dissolution de l’armée Irakienne, je me suis dit, purée mais on a les américains les plus cons du monde.

    10 ans après, je me dis, à ce niveau de responsabilité un type comme Bremer savait très bien ce qu’il faisait. Il est évident que pour conserver la stabilité de l’Irak, il fallait commencer par conserver l’armée irakienne et ne pas balancer dans la nature, bidasse et généraux, sans solde, mais avec probablement des armes. quelques purges, du redéploiement, un nouveau cadre hiérarchique, ça aurait marché. Non il voulait de toute façon que ça casse.

    Le résultat on l’a aujourd’hui devant les yeux avec cette nouvelle armée islamique au levant.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juillet 2014 22:33

      @philoule


       Le lambda américain a été telement abêti par une ignorance abyssale et un constant lavage de cerveau qu’n decouvre en quelques minitesm voiresquelques seconds, qu’aucune discussion avec lui n’est possible. C’est un piége, car on neglige qu’au dessus de cette plebe , il y a 35 a 40 millions de gens éduqués - et relativement riches - qui n’ont pas comme en Europe la tentation de discuter avec leur inferieurs ( les medias les traient en blocs ) et peuvent donc se concentrer sur les choses importantes. Avec intelligencem, imagination et ténacité. Si on oublie que ce sont eux les seules vrais interlocuteurs, on mesestime l’adversaire et opn perd la manche....
      PJCA 



  • vasionensis 8 juillet 2014 22:19

    Cette stratégie est celle que la France à appliquée aux Allemagnes, de Henri II aux traités de Westphalie, et qui est - toute position morale mise à part - plus intelligente que celles des deux Bonaparte, le premier comme premier recolleur des morceaux du Saint Empire, le second comme parrain du royaume d’Italie, qui devait bientôt trouver bien de l’agrément au chancelier Bismarck.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 juillet 2014 23:10

      @ Vasionensis


      On ne saura jamais ce qui chez, les leaders de jadis a été erreur de strtaégie, manque de moyens ou duplicité qui a mal tourné.... Roosevelt disait qu« il n’ya pas de hasard en politique... mais il y a des parametres mal définis. Imaginez que l’on offre 5 000 $ chaque soldat Ukrainien au Donbass pour simplemt depôser ses armes.... Est-on sur que l’offensive de Kiez se poursuivrait ? Et s’installer en Russie plutot qu’en Ukraine, c’est un niveau de vie qui double..... Cequi me rappelle l’exode des Allemand d elEst qu »on vouliait prwsenter comme un amour de la démocratie... Masi les sondages revelent aujourd’ui qiu’une majoroté des des anciennes républiques ssovietiquess REGRETTENT l’ancien régime, avant leur ’libération ’...

      PJCA






  • Thierry SALADIN Thierry SALADIN 9 juillet 2014 10:34

    @ l’auteur,

    Excellent article. Merci.

    Une remarque cependant, que je vous demande de bien méditer.
    Vous écrivez à plusieurs reprises « 911 ». Je suppose (et même j’en suis sûr) que vous parlez des attentats du 11 septembre 2001. Bien.

    Je me permets de vous rappeler qu’en français, langue qui est attaquée de toutes parts de nos jours — je n’insiste pas ici sur cet état de fait — on écrit d’abord le jour et ensuite le mois.
    Les Anglo-américains font l’inverse. Soit.

    Aussi, ne trouvez-vous pas, disons, quelque peu contradictoire de critiquer avec raison la méthode étatsunienne et d’en reprendre la manière de s’exprimer ?
    Surtout qu’eux, ils écrivent bien « 9/11 » et pas du tout « 911 ».

    Alors, plutôt que d’écrire « 911 » (cette formulation vous appartient), il eût été plus judicieux d’écrire « 119 », ou tout simplement « le 11 septembre » comme nous avons tous appris cela à l’école primaire.
    Vous ne trouvez pas ?

    De plus, est-il vraiment important de rajouter (false flag) après « faux incident ». 

    Est-ce pour montrer que vous maîtrisez la langue anglaise ? Pour faire bien ? Pour suivre docilement une mode imbécile, bien actuelle, hélas, qui consiste à saupoudrer ici et là de mots anglais son discours, comme si la langue française qui a produit une littérature riche dont nous devrions être fiers, n’était pas capable de tout exprimer ? Pensez-vous que vos lecteurs aient vraiment besoin de cette parenthèse pour vous comprendre ?

    Merci encore de bien y réfléchir, et, pourquoi pas, de me répondre.

    Cordialement et sans animosité aucune, mais avec quelques regrets.

    Thierry Saladin

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 9 juillet 2014 15:38

      Je vous comprends. L’explication est que je subordonne tout à mon interêt premier qui est d’être compris. Qui connait le « 119’ » ? ... j’ai aussi décidé de toujours employer « triiion » dans le sens américain du terme, pour désigner mille milliards (000 000 000 000 ). L’Academie suivra, comme l’intendance.... Vous savez que la NASA a raté un lancer, parce qu’un expat de l’X avait utilisé du métrique dans un calcul au lieu des « vraies » mesures en pierds et pouces ?


      « Saupoudrer...., mode imbecile... » Bien sur. Une mode est toujours imbécile, voyez Baudrillard... smiley. Mais si à Paris je dis « courriel » pour mail, « stationnement » pour parking, « magasinage » pour shopping, etc, etc, j’entends derriere moi un chuchotement : ’Tiens, un autre cul-terreux de Québécois ! « .... Alors, »When in Rome...« n’est-ce pas... Ils sont fous, ces Romains, mais bon... 

      Oscar Wilde, à un quidam qui disait du mal de ses écrits, avait répondu : »Je suis assez de votre avis ; mais que pouvons nous, seuls, vous et moi, contre tous ces genss qui pensent le contraire ?"

      Cordialement

       PJCA






  • christophe nicolas christophe nicolas 13 juillet 2014 15:57

    c’est une excellente analyse. Ils ont besoin d’un ennemi pour faire tourner la machine à faire de l’argent, de la dette, etc.... Il existe une économie de la destruction très puissante. ce n’est pas tout les USA, ce n’est pas qu’au USA. C’est un état d’esprit où on pense que seul le plus fort gagne par la sélection des armes, de la ruse, etc.... La théorie de l’évolution crée des états d’esprit mortifères.

    J’avoue avoir été très étonné qu’ils ne rendent pas publique le fait que les voyages spatiaux soient très simples quand je leur ai envoyé la théorie de l’intrication. Là, j’ai compris que quelque chose foirait alors que j’étais à cent milles lieues d’imaginer ce qui allait se passer.
    Bon... Je les finirais bientôt totalement en science mais j’ai vu des méthodes assez ignobles. L’abondance crée par les découvertes qui en découlent annihile l’envie de domination et montrera la perversité de ceux qui veulent continuer dans cette voie. Chaque nation devraient retourner à ses affaires, normalement mais bon... il ne faut pas rêver, certaines sombreront dans la dictature psychologique. Il ne faut pas rêver, elles ne dureront pas et sombreront, du coup des nations remporteront la mise et s’agrandiront. Je pense que ça se passera comme cela... on verra...

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 juillet 2014 17:13

      @ Christophe Nicolas


      Jai passé toute ma vie a dire que l’abondance apportée par l’avènement de la technologie etait le veritable point charniere de l’Histoire et que tout le reste en découlait...  J’en parle beaucoup smiley Mais ici, nous sommes dans un alinea d’un paragraphe de cette transformation. Il ne faut pas trop s’égarer....




       PJCA

  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 13 juillet 2014 16:32

    N’oublions pas un élémnet important. Les USA ont exporté leur structure industrielle qui, justementm leur avait permi de gagner la guerre cotnre le Japon. IL NE SE FABRIQUE plus aux USA ce qui est necessaire a une guerre sur le terrain contre un ennemi serieux, Les USA ne peuvent que DETRUIRE. Inquietant....


    PJCA



  • Defrance Defrance 13 juillet 2014 16:44

     
     Une bonne explication que les Européens, et en particulier les Français ne comprennent pas ou feignent de ne pas comprendre : L’immigration massive est une CONSÉQUENCE des agissements US sur le tour de l’Europe , de Gibraltar à l’Ukraine qui sont la CAUSE de cette immigration ?
     Nos parents, grands parents ont aussi quitté le Nord de la France lors des 3 invasions Allemande, les Pieds noirs étaient à 90% des alsaciens Lorrains contraints à l’exil.
     On ne peut pas en vouloir a ces gens qui fuiernt la mort et on devrait monter une attaque en règle contre l :’ONU, fille de la défunte SDN morte d’inaction ! 
     On ne résous jamais une conséquence sans s’attaquer à la cause !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 juillet 2014 17:17

      @ Defarnce


      J’ignorais cette migration massive d’Alsaciens et Lorrains et je peine a réconcilirer la chronologie..

      PJCA

    • Defrance Defrance 2 août 2014 22:31

      bonsoir,
       Suite au traité de Francfort, plusieurs milliers d’alsaciens lorrains voulant rester Français se sont installé en Algérie . Je m’en suis aperçu en faisant de la généalogie .


Réagir