lundi 25 novembre 2013 - par jack mandon

La survie humaine au risque de l’absurde

René Descartes, fondateur du rationalisme moderne, théorisera l'émergence de la raison des limbes oniriques. C'est par la voie de l'irrationnel qu'il produira sa méthode qui permettra à la science d'entrer dans la modernité.

Chacun dans son désir identitaire, cherche un modèle qui l'éclaire et varie au fil de l'éveil de sa conscience. Pour ma part, j'ai toujours eu beaucoup de sympathie pour Pascal qui conciliait harmonieusement science et mystique.

Dans ses pensées « La dernière démarche de la raison est de reconnaître qu'il existe une infinité de choses qui la surpassent. » Accepter l'existence de l'irrationnel, c'est à la fois être rationnel et admettre les limites de la raison. Le rationnel et l’irrationnel n’entretiennent-ils pas plutôt un rapport dialectique, d’engendrement réciproque ?

Les Glaneuses J.F. Millet (rude condition paysanne, fin XIXe siècle.)

« La vie est un songe », (Caldéron). Le rêve est réel, à l'état d'éveil nous rêvons. S'entremêlent et s'entrechoquent des états de conscience. En phase diurne et nocturne, les états de conscience se succèdent en un mouvement perpétuel.

Dans ce continuum, les degrés de conscience prennent des formes multiples, tels que l’intuition, le rêve lucide, les états méditatifs ou hypnotiques et même des formes pathologiques de psychoses.

Voici un texte qui s'est élaboré au cours d'une vie. Il recèle une somme d'informations dont le décryptage psychologique concerne une personne en particulier. La trame se construit autour d'un modèle littéraire, un écrivain du XIXe siècle. Au cours du temps, des rêves nocturnes, songes, rêves éveillés, séminaires et autres thérapies et d'un vécu. Un travail de modélisation a permis d'incorporer des valeurs et expériences de vie. C'est en quelque sorte une source qui alimente et informe la personne qui en est l'artisan.

Entrons dans l'histoire, comme un acteur dans une histoire pour incorporer le rôle dans la réalité du récit.

De retour d'un long voyage au pays du félibrige, je fus harcelé par une phrase énigmatique martelée dans ma tête… « Le secret de Maître Cornille »…Je prenais cette confidence intérieure par tous les bouts, m'appliquant à ressentir sa signification. Ce célèbre meunier, sorti d'un conte d'Alphonse Daudet, préfigurait un comportement, me contait une époque, autrefois. Il entrait dans ma vie et moi dans la sienne.

L'histoire se déroulait au terme d'un siècle passé, dans un coin de Provence, au pied des collines arides et spectrales des Alpilles. Régnaient alors, dans un cadre odorant, lumineux et bruissant, les félibres invisibles. Les villageois charmés, comme engourdis venaient de basculer, sans le savoir, dans l'ère du progrès. La chimère industrielle asservissait l'espace. La fée électricité en gestation repensait l'univers dans l'antre d'un démiurge interlope. C'était avant le point de non retour.

En un même temps, moi, maître meunier de Pampérigouste, j'étais privé de matière première. Le blé, céréale essentielle et primordiale, se trouvait maintenant acheminée vers les minoteries, là bas, sur la route de Tarascon. L'utilisation de la vapeur permettait un travail performant, maintenant souverain. Le monde changeait, évoluait, insidieusement se déshumanisait. Je ne l'avais pas vu ou feignais de l'ignorer. Les meuniers et leurs moulins entraient brutalement dans l'histoire en occupant la scène nostalgique et poétique du souvenir. Je refusais cette réalité et m'accrochais obstinément à ma vocation de meunier me repliant, blessé et douloureux, dans le secret de ma tragédie. Bientôt commençait un étrange ballet bien rodé qui jetait sur les chemins escarpés, l'homme courbé que je j'étais devenu ainsi que mon âne résigné, tout aussi obstiné que moi. Dans une attitude bornée, que j'empruntais par effet de mimétisme à mon âne, je décidais finalement de me retrancher et me barricader dans ma fidèle demeure.

Le rêve est une action, un acte. David Hume nous dit, « Le rêve est prisonnier d'une réalité qu'il reconfigure. »Le rêve a aussi accès a des modalités du visible et de l'invisible qui ne sont pas connues, usitées. De temps en temps, un cauchemar fracasse la vie du rêveur. Le cauchemar a un rapport au désir que la raison veut ignorer. Dans l'exemple choisi, notre meunier est un artisan qui vit au rythme des saisons. Il est à lui seul, comme tous ces hommes et femmes d'aujourd'hui qui refusent d'abandonner leur besogne et lieu de partage, leur vie, leur histoire et leur mode d'existence. Dans le conte d'Alphonse Daudet, une solution humaine viendra réchauffer l'espoir de l'homme victime du « progrès industriel ». L'auteur qui s'inscrit dans un mode littéraire réaliste, comme beaucoup d'écrivains de la fin du XIXe siècle, accorde ici un petit sursis à son héros, il déroge à ses penchants naturalistes pessimistes qui plombaient son époque.

Dans un souffle romantique de fin de siècle, une chaîne humaine s'organise autour du meunier. C'est aussi l'occasion d'une célébration. Jadis, une fois l'an, on fêtait le pain, aliment essentiel. Sur le lieu des moissons, au moulin et au fournil, on honorait le travail des céréaliers, des meuniers et des boulangers. La Saint Honoré.

Moulin de Daudet à Fontvieille (sous un Soleil meurtrier)

Entrer dans l'histoire du Maître meunier, c'est trouver un lieu d'accueil, de passage et d'ouvrage. Juché au sommet d'une colline ce promontoire ailé représente un désir de communication avec les dieux. Quant à la manifestation énergétique, l'air en mouvement, elle est providentielle et conjugue avec la rose des vents, toutes les orientations et tous les messages qui traversent la terre. Le moulin, sanctuaire dans son exiguïté, ou fusionne le foyer et la tâche. Une vie grouillante dans la chambre basse où pénètrent les paysans et leurs précieux butins odorants, sacs de blé gorgés de soleil de la dernière moisson. A l'étage, le meunier affairé dans les rouages et les poutraisons, fardé, enfariné de la poussière d'épeautre, pierrot ou diable gesticulant, allant et venant entre la meule et la trémie circulant à travers les brumes légères et spasmodiques du froment qui se broie. Par vent de mistral, les ailes de la providence tourbillonnent puissamment faisant trembler le moulin sur son assise rocheuse.Une forteresse de l'enfance avec beaucoup de rêves pieux.Tout le monde raisonnablement perçoit le glas du changement inéluctable qui s'inscrit à plus long terme dans la mouvance humaine. On voudrait arrêter le temps,séparer le rêve du réel, le différencier. Mais pourrions nous distinguer le rêve du réel ? A quel moment le réveil appartient-il toujours au rêve ?

La grille de lecture qui s'offre est un immense creuset, un réservoir sans fond, le vivier du collectif humain. La puissance poétique du rêve n'est pas entamée par le désir de l'analyser. Elle devient joyeuse en langue d'Oc sous l'autorité de Frédéric Mistral et Joseph Roumanille dans le berceau provençal de lou Félibrige.

S'oppose ainsi le rationnel et l’irrationnel. Progressivement, hors chapelle et système, s'élabore entre eux une transformation progressive en relation dynamique. S’appelant l’un l’autre ils entretiennent un rapport dialectique, si bien qu’ils dialoguent jusqu'à former une sorte d’unité.

L’irrationnel est donc à penser sur le modèle hégélien le « travail du négatif » : il se révèle comme étant le moteur du rationnel. Le rationnel ne s’exprime finalement jamais aussi bien que lorsqu'il s’exerce sur son contraire. Une progression significative se produit quand se révèlent des opposants énergiques. Dans la physique contemporaine le rationnel a perdu son privilège absolu, il dialogue avec son autre. La raison a du changer ses méthodes face à des phénomènes comme le chaos, le complexe, le probable ; l’inintelligible, l’irrationnel ! Sans cette « folle intuition », artistes et chercheurs deviendraient stériles.

« L’irrationnel d’hier est le rationnel d’aujourd’hui, et réciproquement, le rationnel d’hier est peut-être, aujourd’hui irrationnel. Ce qui signifie que ce à quoi on mesure la conformité ou non à la raison n’est jamais que la raison de son temps. »

La raison est donc priée à respecter sans cesse ses exigences et à faire preuve d’esprit critique face à ce qui s'impose comme irrationnel au risque de sombrer, se fossiliser, et pour finir, disparaître.

La raison du plus fort est devenue irrationnelle sur tous les plans de la vie L'insécurité alimentaire par exemple, pour clore sur l'essentiel, prévaut de plus en plus et ne fera que s'empirer au fil du refroidissement planétaire global, de l'érosion des sols, de la pénurie en eau… et de la spéculation débridée sur les ressources agricoles par les « banksters. » La vraie raison a ses raisons que les politiques veulent ignorer mais que le bon sens, l'éthique, la simple humanité dénonce depuis le début des temps.

Vincent Van Gogh à Auvers, juillet 1890. Champs de blé de fin du monde

Science, raison et irrationnel - Philosophie et spiritualité

« Intelligence du rêve » Anne Dufourmantelle.

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jack mandon 20 mars 2014 10:08

Gollum, Jean, Gaijin,

Comme les plaisanteries les plus courtes, sont...les moins longues,
Je dois t’avouer Gollum, j’ai voulu te taquiner, disons � 80 %.
Il est vrai que Gu�non est pour toi, ce que Rousseau et P�guy sont pour moi, et vise-versa.
Si tu veux vraiment approfondir les fonctions et surtout les pulsions et vecteurs il te faudra faire un effort, certes pas intellectuellement, l� tu es tr�s fort, mais dans les recoins de ta fonction sentiment, sinon on pourra se serrer la main une derni�re fois et � chacun ses esp�rances.
Et d’ailleurs j’en profiterai pour tirer ma r�v�rence au trio...peut �tre un peu suicidaire Jack ?

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jack mandon 20 mars 2014 10:37

Au trio harmonieux,

Disons que pour la ma�trise, c’est une affaire de langage,
par go�t et par nature, je choisirais confident, mieux, pour moi,
confidente...il faut comprendre, j’ai eu quatre m�res � ma naissance, une petite soeur, une grande soeur, la nounou,
une femme courageuse et responsable, ma m�re, et la grand-m�re.
Toutes les quatre tr�s marqu�es en Lion et B�lier, toutes dans le feu de l’action. A un des moments les plus importants de ma vie, pendant 3/4 ans, quatre mamans pour moi tout seul.
Aussi la fonction intuition et sentiment travaillent � plein r�gime chez moi. J’ai donc mes susceptibilit�s, une sensibilit� �gocentrique et douloureuse et sous des aspects froids peuvent se cacher des passions violentes et tenaces, un caract�re entier bien que tendre, empoign� par tout ce qui tient � coeur. Un demi fou.

Alors pour toutes ces raisons, il m’arrive souvent d’�tre bless�... surtout avec certaines relations pens�es...
Rousselien, je suis mon premier terrain d’exp�rimentation. Apr�s tout, mieux se conna�tre ne nuit pas � la d�couverte de l’autre.

« Parlez moi, j’ai des choses � vous dire. »

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Gollum 20 mars 2014 12:02

Comme les plaisanteries les plus courtes, sont...les moins longues,
Je dois t’avouer Gollum, j’ai voulu te taquiner, disons � 80 %.

J’avais compris. D’ailleurs quand je parlais de Gu�non je le faisais expr�s sachant pertinemment que ce n’�tait pas ta tasse de th�… J’�tais toujours surpris de tes r�actions positives..
Mais l�, tu t’es l�ch� je dois dire..

Il est vrai que Gu�non est pour toi, ce que Rousseau et P�guy sont pour moi, et vise-versa.

Oui, sans doute. Encore une fois je ne crois pas que Rousseau puisse m’apporter quoique ce soit, P�guy encore moins.. Tu m’a fait d�couvrir Simone Weil, intuitivement je pensais que cela pouvait me parler. Je suis surpris que tu appr�cie cette femme d’ailleurs, elle est beaucoup plus proche d’un Gu�non, bref, elle vise le pneumatique et pas le psychique, mais cela t’a sans doute �chapp�..

Si tu veux vraiment approfondir les fonctions et surtout les pulsions et vecteurs il te faudra faire un effort, certes pas intellectuellement, l� tu es tr�s fort, mais dans les recoins de ta fonction sentiment, sinon on pourra se serrer la main une derni�re fois et � chacun ses esp�rances.

Je les fais les efforts, si je monte si haut c’est pour redescendre ensuite dans le concret.. Enfin, j’essaye. Je pourrai te renvoyer la balle et te demander d’essayer d’�tre moins �corch� vif, mais comme tu tiens tant � ton univers psychique li� � l’ego, cela est sans doute au-dessus de tes forces.. On va pas se balancer � la gueule nos insuffisances, cela n’est pas tr�s productif. Tu as d’ailleurs l�, la cl� de mes r�ticences � la confidence. Je sais pertinemment comment cela se finit ; en g�n�ral, �a d�rape… Parce qu’� un moment on touche toujours � l’ombre de l’autre et l� mieux vaut sortir les parapluies… En plus, sur le web ! A�e...

Et d’ailleurs j’en profiterai pour tirer ma r�v�rence au trio...peut �tre un peu suicidaire Jack ?

Pourquoi cet adieu Jack ? Lassitude ? Moi j’ai bien aim� ces �changes m�me si je ne me reconnais pas tout � fait dans les fa�ons d’�tre des uns et des autres.. Mais il est vrai que, dans le fond, cela n’est pas forc�ment utile ou du moins vital.

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Gollum 20 mars 2014 13:13

une femme courageuse et responsable, ma m�re, et la grand-m�re.
Toutes les quatre tr�s marqu�es en Lion et B�lier, toutes dans le feu de l’action. A un des moments les plus importants de ma vie, pendant 3/4 ans, quatre mamans pour moi tout seul.

Tout �a je l’avais senti depuis un bon moment d�j�.

Aussi la fonction intuition et sentiment travaillent � plein r�gime chez moi.

Oui mais une fonction sentiment fortement li�e � la subjectivit� et � l’ego. Sinon il n’y aurait pas ce qui suit derri�re :

J’ai donc mes susceptibilit�s, une sensibilit� �gocentrique et douloureuse et sous des aspects froids peuvent se cacher des passions violentes et tenaces, un caract�re entier bien que tendre, empoign� par tout ce qui tient � coeur.

Alors pour toutes ces raisons, il m’arrive souvent d’�tre bless�... surtout avec certaines relations pens�es…

Lol je me sens � peine vis� l�.. Mettre la pens�e en avant comme je le fais est pour justement �viter de blesser les gens, de se cantonner au domaine du d�bat d’id�es..

Si on y met les confidences intimes on n’est pas sorti de l’auberge et cela risque de d�g�n�rer.

En plus, les confidences je ne les l�che qu’apr�s avoir fait le tour complet de la personne, et �a ne passe pas par Facebook ou Agoravox..

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gaijin 20 mars 2014 17:05

jean
mais non on ne s’en fout pas !
ok c’est circulaire mais il faut savoir ou on est, qui on est et dans quel sens on va c’est la diff�rence entre la relativisation des points de vue ( qui vise a int�grer chaque point de vue dans une dynamique globale ) et le relativisme moderne ( qui soutien que chaque point de vue est �quivalent ) qui est une absence de sens.

sur des versants oppos�s on va dans des directions oppos�es mais pourtant on va dans le m�me sens
c’est pr�cis�ment cette cartographie qui permet d’�viter les conflits st�riles .....et si on perd le sens on peut se mettre a l’�coute de gens qui non seulement ne montent pas mais veulent encore entrainer les autres vers le bas ......
tous les chemins ne sont pas �quivalents !
et tout le monde n’est pas pr�t au hors piste il faut au plus grand nombre des sentiers balis�s sinon ils tournent en rond dans la direction horizontale et inventent des guerres de religion entre ceux qui tournent de gauche a droite et ceux qui tournent de droite a gauche ......

tu dis plus haut qu’il n’existe pas de m�thode pour apprendre a aimer mais que sont d’autre les spiritualit�s ?
la spiritualit� c’est quoi a part la capacit� a �tre un avec le tout et avec les autres ?
et si �a ce n’est pas l’amour alors c’est quoi ?

on chemine seul je le sais bien
mais parfois avoir crois� d’autres personnes et suivit des bouts de chemin d�j� trac�s �a m’a �t� bien utile ......

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Gollum 20 mars 2014 17:42

Je suis d’accord avec gaijin sur les chemins qui ne se valent pas tous et sur le relativisme culturel d’aujourd’hui qui met tout sur un m�me plan. Sinon, effectivement chacun son chemin. �a c’est une �vidence.

Mais j’ai la pr�tention de penser que je suis plus haut que beaucoup et en m�me temps plus bas que beaucoup d’autres qui sont plus haut que moi.

M�me si chacun son chemin, tout n’a pas la m�me valeur.

Sinon Je r�agis � Jean : Existe-t-il un mode d’ emploi quelque part pour aimer ?

Le Christ a r�pondu � cela sans donner la m�thode. Commandement n�1 : Tu aimera ton Dieu, de tout ton cœur, ton �me, ton esprit.

Et qui permet donc d’acc�der � l’amour v�ritable des autres qui sans cela n’est pas possible. Et qui est le commandement n�2.

Mais aimer Dieu implique ipso facto d’acc�der au niveau pneumatique o� l’ego est totalement dissous. Bien s�r il y a tous les �tages interm�diaires.

L’humanisme moderne veut court-circuiter le commandement n�1. D’o� un humanisme de fa�ade, les droits de l’homme, le tout d�bouchant sur une guerre de tous contre tous bient�t.

Cela permettra alors de se rendre compte de la n�cessit� absolue du commandement n�1.

Mais pour acc�der � Dieu il faut entrer en soi, se conna�tre, au sens psychologique et psychique. C’est comme cela que font les asiatiques. Cette progression n’est pas lin�aire d’ailleurs, elle est circulaire, avec des avanc�es et des reculs.

Mais le B-a-ba est de bien ma�triser les concepts. D’y voir clair afin de se fourvoyer le moins possible (ne pas s’imaginer �tre arriv� au sommet par exemple alors que tout dans sa vie contredit ce fait..). �viter les illusions est d�j� une grande avanc�e.

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jack mandon 20 mars 2014 23:08

Gollum,

Ce n’est pas de l’intuition mais � mon avis un certain refus, que j’avais d’ailleurs rep�r� chez toi depuis un bon moment d�j�, de l’�tage pneumatique de l’homme. Je n’en avais jamais parl� jusqu’ici parce que je n’aime pas remuer les choses qui f�chent. Mais toi tu veux rester au niveau psychique, psychologique de l’�me, et donc de l’ego qui lui est li�. D’o� cette r�pulsion.

Non Gollum, ce que tu dis n’est pas juste, dans tous les sens du terme. c’est presque pr�somptueux.

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jack mandon 20 mars 2014 23:12

Gollum,

je me sens � peine vis� l�.. Mettre la pens�e en avant comme je le fais est pour justement �viter de blesser les gens, de se cantonner au domaine du d�bat d’id�es..

Pas plus toi qu’un autre.

Avec la fonction pens�e on peut verser au-del� de l’amour propre.

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jack mandon 20 mars 2014 23:15

Gollun,

Encore une fois je ne crois pas que Rousseau puisse m’apporter quoique ce soit, P�guy encore moins.

C’est � dire ils ont cultiv� la fonction qui te fait cruellement d�faut. C’est pour cette raison que tu les rejettes l’un et l’autre..

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jack mandon 20 mars 2014 23:17

Gollum,

comme tu tiens tant � ton univers psychique li� � l’ego, cela est sans doute au-dessus de tes forces..

Tu ne manques pas d’air toi ?

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jack mandon 20 mars 2014 23:19

Gollum,

Pourquoi cet adieu Jack ? Lassitude ?

Non, d�ception.

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jack mandon 21 mars 2014 08:32

Jean,

Redevenir comme un petit enfant :

Non Jean, J�sus ne demande pas la r�gression,
c’est devenir un enfant, ce qui n’est pas la m�me incarnation.

Des grandes personnes qui redeviennent des enfants, il en existe
� la pelle. Mais devenir un enfant est tout autre chose.

Un exemple sur le plan de l’art. Picasso, ce grand sensoriel a pu
dire un jour, « j’aimerai dessiner comme un enfant »

C’est � dire trouver la puret� et la spontan�it� du trait dans mon art. Malgr� qu’il ait �pous� cette ligne depuis longtemps, il faisait
toujours la diff�rence entre l’ouvrage humain et la cr�ation divine

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Gollum 21 mars 2014 09:32

Bonjour � tous et merci � Jean pour ces merveilleuses histoires r�ellement savoureuses..

Bon je n’ai pas envie de pol�miquer avec Jack. Je ne suis pas juste. Peut-�tre. Sur Gu�non tu ne l’es pas davantage tombant dans une caricature grossi�re.

Sur Rousseau et P�guy : C’est � dire ils ont cultiv� la fonction qui te fait cruellement d�faut. C’est pour cette raison que tu les rejettes l’un et l’autre..

Cette fonction ne me fait pas tant d�faut que �a, mes proches sont bien plac�s pour le savoir.. Tu confonds sans doute pudeur avec insensibilit�.

Pour ce qui est de ces deux auteurs c’est, une fois de plus, compl�tement � c�t�. Je lis r�guli�rement Les Contemplations de Victor Hugo, les plaintes mystiques de R�m�, Mallarm�, Novalis, G�rard de Nerval, qui sont comme tout un chacun le sait, des auteurs au cœur sec et aride..

Quant � la fonction sentiment de Rousseau qui a abandonn� ses enfants, j’ai des doutes..
Sur P�guy c’est la forme de la po�sie, purement saturnienne, qui pr�cis�ment heurte ma sensibilit� parce qu’elle n’a pas d’�me… !

Bref, j’ai la sensation que tu as tout faux et je commence � fatiguer d’�tre oblig�, un peu comme L’�tranger de Camus, de justifier de l’�tat de ma sensibilit�..

Sur ce, bonne continuation � tous, je vais aller m’immerger dans la for�t pour la journ�e..

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gaijin 21 mars 2014 09:48

jean
oui tout est hors piste et chaque chemin individuel est a cr�er .....
les pistes servent a conduire les gens jusqu’� ce point ensuite elles s’arr�tent
( quand elles n’ont pas �t� d�voy�es bien sur )
le buddha �akyamuni dit a subhuti : prend conscience que le discours sur le dharma est pareil a un radeau ( c’est dire qu’il sert a traverser la rivi�re et doit ensuite �tre abandonn� )

jack
j’avais rat� le post sur �rasme , la vraie spiritualit� est toujours moderne ! ikkyu 500ans avant est moderne : « personne ne recevra de moi un certificat de maitre du zen » mille ans avant le christ est moderne ....
la vraie spiritualit� est toujours moderne parce que verticale centr�e sur le pr�sent
les �glises, les partis, les �coles........ sont toujours arri�r�s ils v�hiculent un savoir mort dans un temps horizontal toujours poussi�reux
la verticalit� elle, est immuable ....

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jack mandon 18 mars 2014 11:23

Gaijin,

« Quelle nouveaut� que l’homme, s’�crie Pascal, quel monstre, quel chaos. »

L’homme moderne est le descendant de ce monstrueux primate.

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jack mandon 18 mars 2014 11:37

Gollum,

Le rem�de c’est la logique quaternaire chinoise qui permet le mariage des contraires, qui d�gage des compl�mentarit�s l� o� la logique d’Aristote d�gage des oppositions. Cette logique est pr�sente dans les arts traditionnels : astrologie, tarot..

On la retrouve aussi omnipr�sente chez CG Jung.

Le rem�de est une chose, mais ce que nous en faisons est autre chose.

Civilisation et condition humaines toutes relatives...

� Mon royaume n’est pas de ce monde � disait...qui d�j� ?

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- Gollum 18 mars 2014 11:46
  
  Ben justement, le Royaume n’est pas atteignable par Aristote..
  
  Par contre il l’est par Lao Tseu.
  
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jack mandon 18 mars 2014 11:52

Gollum,

Par contre il l’est par Lao Tseu.

Bien sur mon ami et Dieu merci il n’est pas le seul a nous proposer le nirvana...

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jack mandon 18 mars 2014 14:38

Jean,

C’est vrai, � juste titre quand on �voque le machiav�lisme, on pense � l’ange d�chu.

Merci Jean...le baptiste.

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- jack mandon 19 mars 2014 19:16
  
  Gollum, Jean, Gaijin,
  
  Fran�ois Bayrou lors d’un questionnement.
  
  Quels sont les auteurs spirituels qui ont marqu� votre jeunesse ?
  
  R�ponse de Fran�ois Bayrou,
  
  Depuis mes quinze ans, je n’ai jamais cess� de lire P�guy. D’une certaine mani�re, il m’a pris par la main, comme la petite fille esp�rance, et ne m’a jamais l�ch�. J’ai lu passionn�ment Simone Weil, avec des larmes dans les yeux. J’ai lu Bernanos. J’ai aim� Frossard et Maurice Clavel. Tr�s jeune, j’ai fait des d�tours, gr�ce � l’un de mes professeurs, du c�t� des �sot�riques, Ren� Gu�non, Mircea Eliade...Mais ce n’�tait pas ma sensibilit�. La Bible, les �vangiles me parlaient plus que ces d�marches tr�s intellectuelles...
  
  J’aime la simplicit� presque na�ve de cet homme. Relativement � la politique de notre temps.
  
  R�pondre Lien permanent
jack mandon 19 mars 2014 21:59

Jean,

Je pr�f�re le langage de l’individualit�, avec son Ego,
au go�t de l’emprise d’un ma�tre, d’un syst�me politique
ou religieux. Mes anc�tres artisans sont bien enracin�s
au fond de moi, c’est un attachement qui me parle de l’unicit�.

R�pondre Lien permanent
jack mandon 19 mars 2014 22:53

Jean,

Les Suisses ont compris �a depuis 1848 !

Tout � fait, et de plus les hommes politiques ne fr�quentent pas la sc�ne, c’est peut �tre une condition pour qu’ils travaillent mieux.

Cependant, je ne suis pas s�r que le peuple soit vraiment comp�tent, c’est � dire qu’il est oblig� d’apprendre et de comprendre, c’est � dire de participer pour exister. Au fond
c’est la loi de la collectivit� et du civisme. La vraie d�mocratie ne
pr�tend pas d’avantage.

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jack mandon 21 mars 2014 09:23

Gollum et les deux lurons,

Tu m’as fait d�couvrir Simone Weil, intuitivement je pensais que cela pouvait me parler. Je suis surpris que tu appr�cies cette femme d’ailleurs, elle est beaucoup plus proche d’un Gu�non, bref, elle vise le pneumatique et pas le psychique, mais cela t’a sans doute �chapp�...

C’’est un peu simple comme d�veloppement.

La complexit� de l’�me humaine fait que nous sommes tous ouverts � tous les courants de pens�e et d’amour. Simone Weil, je l’ai connu avant que tu viennes au monde. Elle est de 4 ans la cadette de ma m�re. L’axe Capricorne Cancer est tr�s charg� chez elle. Uranus et V�nus en Capricorne conjoint � mon soleil, associ�s que nous sommes dans l’amour et l’avant garde. Sa Lune et Neptune sont conjoints � mon Asc. Intimement li�s dans l’onirisme et l’affectif et l’intime. C’est ma soeur sur la terre et dans le ciel. Je partage volontiers Simone avec toi, en tout bien tout honneur...
Quant � Ren� que tu veux garder pour toi tout seul. Sa Lune et Saturne sont conjoints � mon Asc. Nous sommes profond�ment li�s affectivement. Cela se confirme plus loin sa V�nus et son Soleil en Scorpion son li�s � ma Lune et Mars. En synth�se nous sommes en symbiose physiquement, mentalement et spirituellement. Cependant je veux bien partager mon fr�re Ren� avec toi, m�me avec Jean et Gaijin.

L’�me humaine s’inscrit dans un vaste monde qu’il faut contempler et vivre avec un esprit g�n�ralisant.

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- Gollum 21 mars 2014 09:35
  
  Quant � Ren� que tu veux garder pour toi tout seul.
  
  ????
  
  R�pondre Lien permanent
- jack mandon 21 mars 2014 11:53
  
  Gollum,
  
  J’ai fait une erreur, je voulais dire, Gollum et les deux larrons.
  J’ai r�cemment fait un reportage pour la gazette de Tel Aviv sur le mont Golgotha,
  je faisais une confusion entre les deux �v�nements. Pardonnez moi.
  
  R�pondre Lien permanent
- gaijin 21 mars 2014 16:17
  
  fr�re jean
  pas de soucis comme je ne suis pas chr�tien je te laisse la place a la droite de dieu ...
  
  R�pondre Lien permanent
jack mandon 21 mars 2014 16:30

Les deux � la fourri�re !

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jack mandon 22 mars 2014 09:27

A tous,

Les deux � la fourri�re !

Boutade � l’emporte pi�ce, exp�ditive.

Le mont Golgotha, ce jour l�, selon Luc, vit s’�riger trois croix.
Comme le laisse penser la conversation entre les deux larrons.
L’un, d’essence d’Abel aura le r�flexe du pardon. L’autre d’essence
de Ca�n, sera plong� dans la r�volte. Deux arch�types de notre monde. (l’explication de mon raccourci)
Deux hommes, comme deux chiens perdus, sanctionn�s par la loi
romaine qui entrent dans l’�ternit� symbolique et humaine.

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- jack mandon 22 mars 2014 14:19
  
  Jean,
  
  Comme �a, en passant...
  
  Le berceau de l’Eden, le lieu d’o� Abraham �mergea, entre le Tigre et l’Euphrate, le croissant fertile de l’Iraq, fut bombard� par les �tats Unis, au moment des hostilit�s avec Sadam.
  Mitterrand le faux socialiste, qui n’a rien � voir avec Jaur�s, le pacifiste, embo�ta le pas � Busch. Comme il s’en foutent des symboles ces gens l�...comme de la paix d’ailleurs. Les salauds !
  A quand la vraie d�mocratie pour plus de mesure. Tu parles.
  
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- jack mandon 22 mars 2014 15:03
  
  Jean,
  
  � Un peu plus � l’ Ouest � d�cr�ta un savant au nom pr�destin�. Direction du couchant.
  
  Que veux tu dire ?
  
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- gaijin 22 mars 2014 22:53
  
  mais non ils ne s’en foutent pas ....
  ils les manipulent en fonction de leur soif de pouvoir
  c’est pas par hasard que le pentagone n’est pas un hexagone ou un octogone .........
  
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Suldhrun 22 mars 2014 14:46

Le bonjour a tous .

Mais ou va t hon , danns ce fil !
? des enigmes , de l ignorance ?

Ou bien de la curiositer ...

Jack , vous etre volubile ......

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- jack mandon 22 mars 2014 15:10
  
  Suldhrun,
  
  Je vous croyais parti par une nuit de pleine Lune.
  Parti pour un long temps alchimique.
  
  Nous occupons un espace qui paradoxalement n’int�resse
  que peu de gens. A chacun sa mani�re �videmment.
  
  A bient�t
  
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jack mandon 22 mars 2014 16:20

Gollum,

Bref, j’ai la sensation que tu as tout faux et je commence � fatiguer d’�tre oblig�, un peu comme L’�tranger de Camus, de justifier de l’�tat de ma sensibilit�...

Beaucoup d’arrogance dans cette r�ponse.

Certes, nous ne sommes pas dans le m�me p�le interactif.

L� ou tu d�veloppes la fonction pens�e, je me positionne dans ma fonction sentiment.
Croire que l’un des deux p�les est meilleur que l’autre est une erreur grossi�re.

Cloisonner les �tres humains dans une � norme � psychologique n’est pas juste ni bon et limiterait

l’expression de l’identit� et de la cr�ativit� de chacun. Pourquoi rappeler que J.J. Rousseau s’est comport� l�chement en pla�ant ses enfants � l’assistance publique ?

Rousseau est Sentiment et probablement assez mal psychiquement en fin de vie, cela ne l’emp�che pas de se situer dans l’�motion. M�me avec ses acc�s parano�aques.

Etre Pens�e ou sentiment c’est articuler un mode de fonctionnement. (hors qualit�)

Dans le premier cas, la Pens�e, on peut entrer dans l’amour propre jusqu’� l’arrogance, faire preuve d’une sentimentalit� pu�rile. Dans le second cas, le Sentiment, avoir des jugements empreints de partialit�. Se montrer dur, injuste, critique et n�gatifs (la fonction pens�e archa�que)

Dans tous les cas nous n’�chappons pas au travers de notre fonction dominante sous la pression interactive de l’autre dans l’inconscient.

D’autre part, l’�glise, comme l’�tat ne se souciaient pas beaucoup de Justice et d’humanit�. Cela appartenait � la sph�re priv�e. Aussi, jusqu’au XIXe si�cle, les enfants, les femmes et m�me les hommes d’ailleurs ne repr�sentaient pas un grand int�r�t.

Le pire Gollum, c’est que le jour ou des � politiques �clair�s � ont compris que le cheptel humain repr�sentait un atout important pour alimenter quantitativement et qualitativement les guerres, et la machine �conomique, alors on a commenc� � prendre en compte la bonne sant� de l’humanit�. C’est tout simplement monstrueux.

Voil� comment on ose parler d’humanisme et de religiosit�.

L’apport des lumi�res n’a pas nuit � cette prise de conscience quoi que tu pr�tendes, cela m�me a constitu� un contrepoids de justice et d’humanisme.

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gaijin 24 mars 2014 10:02

une fois n’est pas coutume je copie colle ici un truc que j’ai post� ailleurs
"

la fin du monde a d�j� eut lieu
simplement nous ne le savons pas encore .........
entre le moment ou tombe le couperet et celui ou meurent les neurones la vie continue absurdement alors que la mort est in�luctable.
la fin du monde a d�j� eut lieu dans la mesure ou la seule question pos�e par l’article ( qu’au demeurant je plusse ) est la question �conomique :
qui va consommer les derni�res miettes ?
ok a notre �chelle on va peut �tre encore se payer une derni�re guerre pour brasser les cartes ou une de ces r�volutions qui ram�nent les choses au m�me endroit
mais la fin est in�luctable.
comment je le sais ? facile et vous pouvez le savoir aussi :
il faut se poser une seule question :� o� allons nous ? �
la r�ponse vous la connaissez comme moi nous n’allons nulle part ! "

a la fin ce qui est d�j� mort meurt et ce qui vit en conscience continue ......

it� missa est

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- gaijin 24 mars 2014 11:27
  
  oui le mat�rialisme religieux a fait le lit du mat�rialisme scientifique .......
  l’�poque actuelle voit le d�montage de l’illusion de la toute puissance du rationnel : l’homme n’est pas rationnel .....
  mais quoi pour la suite ?
  l’av�nement de la conscience ne me para�t pas plus proche aujourd’hui qu’il y a trente ans ....on risque d’aboutir a un recommencement des m�mes stupidit�s ....
  
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- jack mandon 24 mars 2014 11:36
  
  Gaijin,
  
  la fin du monde a d�j� eut lieu
  simplement nous ne le savons pas encore
  
  Oui bien sur, c’est bien vu. Le monde est mort, je crois d’ailleurs qu’il est mort depuis sa cr�ation. Il faut donc remonter symboliquement ou m�taphoriquement � l’Eden.
  Cela veut dire aussi que nous sommes hors du temps et que notre temps humain est illusoire.
  
  J’ai une image qui remonte de mon enfance. J’avais une voisine �nergique aux r�flexes sadiques qui avait par habitude de tuer ses poules d’une mani�re spectaculaire. Elle assommait le volatile sur un billot pour positionner son col et lui ass�ner un coup de hache,
  lui d�collant imm�diatement la t�te. La poule agitait toujours les ailes, une fois m�me, pour un temps tr�s court elle esquissa un envol dans le potager.
  C’est une m�taphore, relativement au monde qui lui aussi est dans l’illusion de la vie... et pourtant il a bien perdu la t�te depuis un temps imm�morial. A d�finir selon les croyances et les philosophies. c’est un d�tail de l’histoire, comme dirait Jean-Marie
  
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jack mandon 24 mars 2014 11:41

Gaijin,

l’av�nement de la conscience ne me para�t pas plus proche aujourd’hui qu’il y a trente ans ....on risque d’aboutir a un recommencement des m�mes stupidit�s ...

Tu as peut �tre raison, mais tu ne peux emp�cher l’homme de r�ver, s’illusionner ou se poser des questions philosophiques ou basiques. M�me sans t�te, l’�nergie qu’il a re�u au d�but des temps semble toujours le conditionner d�sesp�r�ment.

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- gaijin 24 mars 2014 12:00
  
  oh mais je ne veux pas emp�cher l’homme de r�ver bien sur ....
  j’aimerais juste qu’il r�ve un monde qui ne serait pas un cauchemar pour la majorit� des gens ....autre chose qu’un labyrinthe dans lequel des rats se d�battent sans savoir qu’il n’y a pas de sortie ....
  c’est l� au contraire je crois tout le probl�me : l’incapacit� a r�ver qu’un autre monde soit possible
  le kali yuga est r�put� �tre l’age du fer. n’est il pas �tonnant que la personne qui a prof�r� la mal�diction de notre �poque : « il n’y a pas d’alternative » ait �t� appel�e la dame de fer .....
  
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jack mandon 24 mars 2014 11:54

Jean,

Un argument des mat�rialistes est de donner un coup de gomme sur le pass� (Pol Pot, Staline, ..), en disant : le mat�rialisme a �t� mal compris et caricatur� etc. (on peut dire la m�me chose pour les abus des religions-institutions).

R�cemment tu me synth�tisais un document relativement � la r�volution fran�aise, rendant plus explicite le clip.

Pour faire court, Robespierre et Saint-Just �taient port�s par un id�al de justice, dommage ils tomb�rent dans le fanatisme tranchant. De l’autre c�t�, Danton et sa joyeuse �quipe ne manquaient pas d’humanit�, seulement ils �taient corruptibles.
Rien est parfait ! comme disait le petit Prince.
Pour finir les thermidoriens puis Bonaparte effac�rent l’esp�rance
r�volutionnaire et tout redevint comme avant...comme toujours.

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jack mandon 24 mars 2014 12:05

Jean,

C’ est l’ Homme qui a le culte de la raison toute puissante qui est un �ne, image seulement car un �ne est plus intelligent � sa fa�on ! Le rationaliste Satan se prend pour Dieu."

Satanique ou pas, l’homme fait ce qu’il peut et je ne voudrais pas
entrer dans cette spirale du jugement. M�me si j’en ai le r�flexe je ne me sens pas en mesure de repenser le monde pour autrui.
M’illusionner n’engage que moi, surtout si je ne mets pas la vie de mon prochain en danger, mais l’autre est libre.

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jack mandon 24 mars 2014 12:26

A tous,

(tir� d’un commentaire de Gollum, plus haut)

Le Christ a r�pondu � cela sans donner la m�thode. Commandement n�1 : Tu aimera ton Dieu, de tout ton cœur, ton �me, ton esprit.

Et qui permet donc d’acc�der � l’amour v�ritable des autres qui sans cela n’est pas possible. Et qui est le commandement n�2.

Mais aimer Dieu implique ipso facto d’acc�der au niveau pneumatique o� l’ego est totalement dissous. Bien s�r il y a tous les �tages interm�diaires.

L’humanisme moderne veut court-circuiter le commandement n�1. D’o� un humanisme de fa�ade, les droits de l’homme, le tout d�bouchant sur une guerre de tous contre tous bient�t.
C’est � dire qu’il a ajout� la m�thode, ou le moyen d’y parvenir.
A
« Tu aimera ton Dieu, de tout ton cœur, ton �me, ton esprit. »il a ajout� « et tu aimeras ton prochain comme toi m�me »
De cela qui me parait essentiel parce que � la port�e de chacun,
j’aimerais que nous en parlions avec bonne volont� en laissant de c�t� nos petits « Ego » ridicules.

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jack mandon 24 mars 2014 12:36

Le prochain...suite.

Puisque je m’adresse � quelques uns qui connaissent bien ce texte,
je souligne que J�sus ne bl�me, ni le pr�tre, ni le l�vite qui pass�rent leur chemin en �vitant l’obstacle, le « gisant ».
Pas de jugement, � chacun ses moyens, sa culture, son humanit�, sa religiosit�, spiritualit� ou philosophie. Pas de jugement de celui,
J�sus, le mod�le des chr�tiens.

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jack mandon 24 mars 2014 12:46

Le Samaritain, suite.

Le choix de ce paria. Petit commer�ant artisan, simple, peu de vertu, pas d’abstraction, � la remorque philosophique de son �ne qu’il pousse devant lui. Et pourquoi pas ?
C’est un monde que je connais, celui de mes anc�tres et de toute
ma famille de braves gens « le bon sens de la terre ».
Alors l� je peux dire que je remercie J�sus d’honorer tous les gens que j’ai aim� et que j’aimerai jusqu’au terme de ma vie.

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jack mandon 24 mars 2014 12:57

Le Samaritain...

Un homme mat�riel, comme moi, fait de terre et d’eau, il ne fr�quente pas la synagogue, adore Dieu en m�langeant des coutumes pa�ennes aux lois h�bra�ques, un paysan composite comme je les aime...raz du bonnet. Pneuma ? conna�t pas.
Un vrai franchouillard de Galil�e, �a existe...d�sol� pour les esth�tes du grand livre, � quoi �a sert de lire quand on ouvre le livre de la vie tous les matins � bras le corps !

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jack mandon 24 mars 2014 13:22

Le Samaritain...

Tiens ? que fait il ce pauvre cr�tin allong� ?

Ce samaritain est curieux et imprudent, il pourrait s’agir d’un pi�ge, il n’y pense m�me pas. Imprudent assur�ment, n’est pas assez important pour s’inventer des peurs, c’est un paria, pas un parano.
Pas de fantasme compliqu�, trop simple, trop pratique.
En revanche, il a l’esprit en alerte, comme le chien son ami.
Un homme en difficult�, matraqu�, � moiti� nu, il conna�t. Si ce n’est pas lui, �a lui ressemble et de toute fa�on, ce pourrait �tre lui.

De toute �vidence, le docteur le la loi, le l�vite ne peuvent pas s’identifier � cette forme de mis�re. Le fils d’un coll�gue e�t �t� l’occasion au moins d’une interrogation, mais l� ?

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jack mandon 24 mars 2014 13:37

Le samaritain...

Inculte selon la loi mosa�que assur�ment, mais ne manque pas de force de caract�re pour s’impliquer sur le chemin, au risque de subir le m�me sort que l’homme en difficult�.
De plus comme il a du bon sens, il d�sinfecte les plaies avec du vinaigre, un de ses produits artisanaux qu’il vend � J�richo.
Il masse le malheureux avec l’huile d’olive de son terroir.
Un homme de la nature est prompt au juste geste qui sauve.
Mais il n’a pas que �a � faire, une longue marche encore et une journ�e de march�. Il se d�leste de son client aupr�s d’un haubergiste en lui versant un acompte et repassera au retour pour s’acquitter d’un �ventuel surplus.

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jack mandon 25 mars 2014 08:42

A tous,

Mes racines catholiques me portent � r�p�ter les messages comme des litanies.

Les enfants aussi aiment les histoires, toujours les m�mes.

Le passage de Luc X, 25 � 37 est l’essence m�me du christianisme.

La vie, celle qui ne finit pas, l’amour pour le cr�ateur et la reconnaissance de sa cr�ature, que les pharisiens et que nos philosophes appellent � le prochain �

C’est alors que l’on trouve dans ce texte les cl�s des sciences de l’�me et de la communication.

Tout s’inscrit dans ces quelques lignes. C’est d’ailleurs au fil du temps, que ce contenant r�v�lera toute la richesse de son contenu au rythme d’une gigantesque m�taphore expansive.

Et comme tout langage m�taphorique, on y trouve tout ce que l’on y am�ne. C’est un gage de libert�.

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jack mandon 25 mars 2014 09:12

A TOUS,

Le christ demande au bless� de la route que nous sommes, d’aimer ce sauveur atypique, ce paria, de l’aimer comme nous m�me. Ne jamais oublier cet homme qui nous remit debout. Toute notre vie durant. Non pas d’une mani�re contrainte, mais dans une libre gratitude.

C’est pour cette raison que l’on nous montre un homme attentif � l’environnement humain, qui apr�s son intervention reprend son propre chemin. Dans un m�me temps, nous devons oublier la dette de reconnaissance toutes les fois que l’on mod�lise ce personnage. Le d�sint�ressement, pas m�me � chasser le souvenir, c’est accompli. Comme une femme qui fait son enfant, c’est donn� � la vie.

Et l’enfant poursuivra l’ouvrage dans une cha�ne d’amour.

Trivialement il est fr�quent d’entendre prononcer le terme de sacrifice dans la bouche d’une m�re.

Le courant de vie consiste au souvenir qui nous guide dans l’action d�sint�ress�e.

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jack mandon 25 mars 2014 09:28

A tous,

Mais aujourd’hui, quel est le profil du prochain ?

Certainement pas l’homme de bonne parole auquel il est ais� de s’identifier, mais � un homme de bont� agissante dans les moments de d�tresse.

On peut tourner la m�taphore didactique dans tous les sens, le personnage central est simple, � mat�riel �, compatissant, anonyme. Cependant l’enseignement majeur est de nous placer en compagnie de notre compl�mentaire dans la d�tresse et la solitude. Sans lui point de survie.

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- gaijin 25 mars 2014 09:56
  
  « l’homme bon la d�couvre et la dit bonne
  l’homme sage la connait et la dit sage »
  yi king commentaire sur la voie
  
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jack mandon 25 mars 2014 11:21

A tous,

Quelles que soient la course � l’esp�rance et les connotations diverses et contradictoires que l’on y place, il existe dans l’air et dans la nature humaine, une mystique religieuse qui permet la cr�ation de lois d’assistance. Ces cr�ations spontan�es qui avec le temps prennent des formes d’organisations sociales sont n�es au cours du temps d’un sentiment de charit� qui s’inscrit naturellement et culturellement dans l’�me humaine.

L’institutionnalisation de la g�n�rosit� fait que l’animation originelle tombe dans l’anonymat.

Des manifestations individuelles perdurent pour alimenter plus ou moins consciemment ce que la m�taphore implique, � l’importance d’�tre �mu de compassion �

Ce qu’Andr� Chouraqui traduit joliment : Un Shomroni faisant route, vient pr�s de lui, voit :

� il est pris aux entrailles �

C’est la communication inter-psychique entre les hommes.

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jack mandon 26 mars 2014 16:22

Le samaritain,

A tous,

A l’�poque o� je travaillais sur ce texte pour l’ins�rer dans mon m�moire, j’allais et revenais entre la Suisse et l’Italie par voie ferr�e. Un jour je rencontrais une enseignante en lettres qui avait particip� � un s�minaire d’iconographie dans la r�gion de Rome. Ce stage portait en partie sur un samaritain de l’�poque primitive.

Elle me r�v�la que les illustrations successives pr�sentaient un caract�re proph�tique. Le Samaritain apparaissait sous les traits pr�sum�s de J�sus. Il assumait les soins aupr�s de l’homme bless�, puis on le voyait de dos s’�loignant. Un second acteur, l’h�telier vertical, occupait la sc�ne. Curieusement, il avait le visage pr�sum� de J�sus, puis il dispara�t avec le bless� dans l’h�tellerie.

Plus tard, sur le seuil de la porte, notre convalescent se pr�sentait. Son visage arborait la lumi�re et les traits du visage de J�sus. Une cha�ne singuli�re de solidarit�, dans sa permanence et sa continuit�, ponctuait et nous parlait d’un seul et m�me homme...J�sus.

« Aime Dieu de toute ton �me et ton prochain comme toi m�me »

Une parfaite continuit� entre le cr�ateur et sa cr�ation.

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jack mandon 27 mars 2014 07:21

Bonjour Jean,

Message universel aux formes multiples sous toutes les latitudes g�ographiques et culturelles...que celui du samaritain dans la trag�die des si�cles,

La trag�die ne r�side pas dans l’histoire mais dans son �coute et son interpr�tation fauss�es.

Autrefois, enfant de cœur, j’accompagnais le cur� Fran�ois tout en haut de la chaire et pendant le sermon, je m’asseyais sur les marches de l’escalier, derri�re la rampe brune de noyer. L’anciennet� des lieux, les odeurs d’encens m�l�es � celles de la poussi�re du temps, le bois vieilli, sec et craquant, ne me conditionnaient pas � l’�coute.
Le vieux cur� sermonnait et paternait. Il envoyait son histoire, de sa voix chevrotante, d�versant sur les fid�les, que j’imaginais, des paroles moralisatrices mais au fond soporifiques. Tout cela me faisait trouver le temps bien long.

En revanche, conditionn� par mes anc�tres menuisier-�b�nistes, je d�couvrais au fil des Dimanches de pr�che, tous les secrets de l’essence de noyer, dans les m�andres de la rampe de la chaire. Ses volutes brunes en cama�eux d’ombre m’enseignaient les voyages nocturnes du r�ve �veill�. Les curiosit�s de l’�me.

C’�tait jadis, il y a longtemps, c’�tait hier, c’est aujourd’hui.

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- jack mandon 27 mars 2014 14:50
  
  Bonjour Jean,
  
  Tr�s judicieuse l’association d’id�e.
  
  Le myst�rieux charpentier, et sa r�alisation « inexplicable ».
  
  D’un point de vue professionnel, selon moi, c’est une oeuvre d’art explicable. Un escalier en h�lice s’�quilibre en lui m�me.
  Une prise au sol et un accrochage � l’�tage, suffisent � le maintenir en �quilibre. C’est la pr�cision de l’assemblage qui fait la diff�rence...c’est � dire le miracle.
  De toute fa�on le miracle est permanent dans sa simplicit�. Tout d�pend du regard que l’on porte sur le monde.
  
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- jack mandon 27 mars 2014 14:58
  
  Jean,
  
  On trouve des mines d’or dans tes commentaires.
  
  Au mieux le r�ve est une compl�tude. Il r�unit dans sa cr�ation,
  une trilogie qui s’accommode de la trinit�.
  
  Le plan onirique, c’est un metteur en sc�ne qui lance le projet, un acteur qui l’incarne et un public qui re�oit le message.
  
  L’interpr�tation d’un r�ve touche au plus pr�s de l’�me.
  
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jack mandon 27 mars 2014 15:04

Jean,

Le Merveilleux est une porte vers le R�el.

L’ �motion est subie, le Feu est agissant.

L’imaginaire est une r�alit� spirituelle, la r�alit� une illusion mat�rielle.

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jack mandon 27 mars 2014 15:13

Jean et tous,

Dans le genre, je me souviens d’une fiction t�l�visuelle qui mettait en sc�ne un amour dorien, n� sur l’�le ronde au coeur des cyclades.

Santorin, autrefois une �le ronde, fut englouti � la suite d’un terrible tremblement de terre et d’une �ruption volcanique survenus au XV�me si�cle avant J.C.
Le cœur de l’�le fut englouti, fa�onnant la forme qu’elle a aujourd’hui. Mon imaginaire me porte � croire que l’Atlantide se trouvait en ces lieux de m�tamorphose...le r�ve se poursuit.

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jack mandon 27 mars 2014 15:29

Jean,

En r�f�rence � nos commentaires pr�c�dents
Au coeur de cette belle histoire d’amour intemporelle,
une r�plique m�morable qui marqua bien des esprits

« Le r�ve est la raison d’un seul ; la r�alit�, la folie de tous. »

Extrait « des jours et des nuits »

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- jack mandon 28 mars 2014 09:31
  
  Jean,
  ....
  Dieu ! que de processions, de mon�mes, de groupes,
  Que de rassemblements, de cort�ges divers,
  Que de ligues, que de cliques, que de meutes, que de troupes !
  Pour un tel inventaire il faudrait un Pr�vert...
  
  ....
  Oui, la cause �tait noble, �tait bonne, �tait belle !
  Nous �tions amoureux, nous l’avons �pous�e.
  Nous souhaitions �tre heureux tous ensemble avec elle,
  Nous �tions trop nombreux, nous l’avons d�fris�e.
  
  Le pluriel ne vaut rien � l’homme et sit�t qu’on
  Est plus de quatre on est une bande de cons.
  Bande � part, sacrebleu ! c’est ma r�gle et j’y tiens.
  Parmi les noms d’�lus on ne verra pas le mien.
  
  Il a ses d�tracteurs, mais il a beaucoup d’amis.
  Il me pla�t � expliquer les raisons qui cr�aient
  des clivages aussi marqu�s entre les hommes.
  
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jack mandon 28 mars 2014 10:04

A tous,

J’eus aim� passer outre le contexte de notre rencontre, un lieu public, ni plus ni moins inopportun qu’un autre, pour r�aliser un v�ritable �change dans l’amiti�...id�alisme ? Pourquoi pas ?
En ce qui me concerne, je poursuis et vous pr�sente quelques pistes sur nos interactions mentales et spirituelles. Celles ci ne pouvaient, en certaines occasions, qu’�tre affect�es dans la rencontre de profils psychologiques divers et vari�s.
Similitudes, divergences l�g�res, voire radicalement contradictoires, discordantes et oppos�es.
Si j’ai insist� encore avec mon samaritain, c’est qu’un des aspects ultime de son action repose sur la confiance et le courage, un des fondements du christianisme originel.
Il faut d�duire de cette exp�rience, que les interactions typologiques jouent un r�le important dans la dynamique de toute relation confidentielle.
Dans les relations th�rapeutiques, elles participent aux complexit�s du transfert et du contre-transfert.

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jack mandon 28 mars 2014 11:08

A tous,

Je reviens aux fonctions psychologiques.

Au cours de ces commentaires fleuves, j’ai eu recours, en parall�le de nos �changes, � des observations oniriques et autres travaux accomplis sur plusieurs d�cennies.

Puisque nous avons chemin� dans ce partage, je vous livre quelques remarques relativement � la structure basique des fonctions qui a toujours plan�e plus ou moins consciemment dans nos commentaires.

Les fondements dialectiques pos�s. Observ�s dans les r�ves, cern�s globalement en graphologie, construits � travers des tests, v�cus en r�ves �veill�s, transpersonnelle, �tats seconds, sophrologie, hypnose, ou autre investigation, v�cus au quotidien. La r�union de toutes ces perspectives, n’est pas sans difficult� pour atteindre la synth�se, mais c’est profond�ment passionnant. En d�finitive, je souhaitais un �change, car une telle d�marche recouvre une vie et incline au partage, tant les informations sont riches et nombreuses.

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jack mandon 28 mars 2014 11:39

A tous,

Toujours dans l’inspiration jungienne, en ce qui concerne la fonction principale, sa forme, son contenu, sa puissance viennent du fait que sa structure est conditionn�e par des arch�types dominants. Le h�ros/h�ro�ne, Amazone, pr�tresse, princesse, m�re, p�re, etc.

La fonction associ�e � cette puissance d’expression, sera pourvue qualitativement d’un contenu qui pourra �voluer dans tous les crit�res, cr�atifs et destructifs de l’�me.

La sup�riorit� quantitative n’a rien � voir avec l’�thique, son expression n’en demeure pas moins la plus consciente et la plus magistrale.

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jack mandon 28 mars 2014 11:48

A tous,

La fonction auxiliaire �quilibre la fonction dominante, elle se vit dans une attitude compl�mentaire (extra-intro).
Elle se d�veloppe � l’adolescence

Elle est assist�e par un p�re/m�re, le parent transactionnel, nuanc�e et personnalis�e selon la fonction, le vecteur, l’�ducation, la culture.

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jack mandon 28 mars 2014 12:03

A tous,

La fonction tertiaire vient en appui, en compl�ment de la fonction auxiliaire et se d�veloppe chez le jeune adulte. Elle rev�t un caract�re filial.

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jack mandon 28 mars 2014 12:27

A tous,

J’en arrive � ce que l’on ne per�oit pas dans une �criture, la chose cach�e. Importante parce que cach�e. La fonction inf�rieure ou archa�que. Cette fonction compense la fonction la plus consciente. Quand on �voque un iceberg, la partie immerg�e non visible est consid�rable, analogique � l’inconscient, la fonction dites archa�que. Certes, elle repr�sente la source de nos erreurs et de nos susceptibilit�s, mais elle est aussi le creuset gigantesque de l’inconscient cr�atif et potentiel de notre d�veloppement.

Elle peut prendre entre autre forme, celle de l’Anima ou l’Animus, la repr�sentation inconsciente de la vision que nous avons de la femme pour un homme et vis�-versa.

Dans un travail d’introspection, m�ditation, ou autres r�ves �veill�s nous allons en qu�rir l’expression, visuelle, auditive ou kinesth�sique, selon nos talents. Il est int�ressant de la repr�senter apr�s exp�rience en �tat de veille. Renouveler l’exp�rience au cours d’une analyse et constater la m�tamorphose des repr�sentations nous renseigne sur la cr�ativit� de cette �nergie indiff�renci�e. Elle porte en d�finitive toute la structure humaine, physique, mentale et spirituelle.

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- Gollum 28 mars 2014 13:45
  
  Cette fonction compense la fonction la plus consciente.
  
  C’est marrant j’aurai dit l’inverse.. La fonction archa�que ne compense pas la fonction dominante mais est �cras�e par celle-ci.
  
  La compensation se fait quand il y a un d�but d’�quilibre entre les deux et donc dialectique compl�mentaire et non plus opposition st�rile.
  
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- jack mandon 28 mars 2014 18:49
  
  Gollum,
  
  La fonction archa�que ne compense pas la fonction dominante mais est �cras�e par celle-ci.
  
  Int�ressant de regarder et d’exprimer sous un autre angle. D’un autre c�t�, quand on s’int�resse aux sciences humaines on n’�chappe pas � une certaine subjectivit�.
  
  De mon point de vue, je privil�gie l’origine, la gen�se des choses, la cause sur le sympt�me. Essayons de superposer un zodiaque et une croix des fonctions jugienne.
  La fonction archa�que ou inf�rieure prend appui au fond du ciel, les racines, les anc�tres. La fonction principale, dominante, sup�rieure, se superpose avec le Milieu du ciel, l’�panouissement, l’ind�pendance l’autonomie. Dans ma logique, le M.C. est la r�sultante, (particularisant) le produit d’un monde, d’une civilisation, d’une culture, d’une complexit� �nerg�tique qui n’est plus mais qui alimente le p�le diff�renci� de la fonction dominante. La fonction archa�que, la nuit des temps.
  
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- jack mandon 28 mars 2014 18:52
  
  Gollum, suite et fin.
  
  Bien s�r, de ce point de vue l�, on peut dire que ce monde ancien, antique, en forme d’Atlantide, compense, par la richesse et la densit� de son apport inconscient, il nourrit, r�pare, �quilibre, naturellement et nous n’en avons m�me pas conscience. La mystique s’impose ici. Ce qui se per�oit est en somme peu de chose. La fonction dominante l’espace d’un sourire, la fonction archa�que une somme d’�ternit�.
  
  Dans cette optique l�, il n’y a pas �crasement, car le sommet de la pyramide, la pointe, repr�sente le p�le dominant, ce n’est qu’un point, un signe, une direction. (M�me s’il d�signait Thuban, l’�toile polaire de l’�poque en 2500 ans avant J.C.) La base, le p�le archa�que inconscient, porte et contient l’ensemble de l’œuvre. Quant au socle principal, le globe terrestre, il fait partie int�grante de la fonction archa�que indiff�renci�e, (Pluton). De ce point de vue l�, je minimise l’importance de la fonction dominante et privil�gie arch�ologiquement et spirituellement la terre de mes anc�tres dans sa globalit� complexe et riche en potentialit�. C’est bien l� une affaire de perspective � la St Ex.
  
  En passant, je te pr�cise que ma fonction dominante est l’intuition, ceci explique cela.
  
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- jack mandon 28 mars 2014 19:44
  
  Gollum,
  
  La compensation se fait quand il y a un d�but d’�quilibre entre les deux et donc dialectique compl�mentaire et non plus opposition st�rile.
  
  Des �tres d’exception, Bach, Mozart, Beethoven, fr�quentaient joyeusement leur fonction archa�que. C’�tait un immense march� d�licieux o� ils �voluaient avec gr�ce, aisance, inspiration.
  
  Dommage que pour le plus grand nombre, �a ressemble � un d�potoir, une d�charge.
  
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- Gollum 29 mars 2014 13:13
  
  il nourrit, r�pare, �quilibre, naturellement et nous n’en avons m�me pas conscience.
  
  Cela me semble un peu optimiste.. Si cette fonction �tait si r�paratrice les gens ne seraient pas aussi n�vros�s.. Or ils le sont. Et en masse.
  
  Pour moi la fonction inf�rieure est li�e au Soi. Elle porte le Soi. La fonction dominante au contraire est li�e au moi. Le moi, qui veut perdurer, va donc se servir exclusivement (ou quasi) de cette fonction et s’y identifier. Sacrifier la fonction dominante, en passant par les fonctions auxiliaires, am�ne petit � petit un r��quilibrage et une dialectique f�conde entre les 4 fonctions, afin que ces 4 fonctions soient une. C’est la quadrature du cercle. Sacrifier la fonction dominante, c’est enlever un support � l’ego. La fonction sentiment, dominante, li�e � l’ego, est aussi st�rile qu’une fonction pens�e, elle aussi li�e � l’ego.
  
  On conna�t tous ici des personnalit�s, notamment sur Avox, qui ont le cœur d�bordant, mais qui cache mal en fait un �go�sme profond, d�s qu’on gratte un peu… et dont l’amour des autres n’est en fait, et d’abord, qu’un amour de soi-m�me..
  
  Sinon je ne suis pas d’accord avec l’absence de hi�rarchie entre les fonctions. Pour moi il y a hi�rarchie. La fonction sensation �tant la plus hylique, la plus proche de la mati�re.
  
  Bien que je sois d’accord qu’au niveau de l’Absolu, du Brahman, pour parler de fa�on m�taphysique, cette hi�rarchie n’existe pas. Mais uniquement � ce niveau.
  
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- jack mandon 29 mars 2014 22:39
  
  Gollum,
  
  Cela me semble un peu optimiste.. Si cette fonction �tait si r�paratrice les gens ne seraient pas aussi n�vros�s. Or ils le sont. Et en masse.
  
  Les fonctions psychologiques s’harmonisent naturellement. La structure en soi ne pr�sente pas de difficult� en qualit� de contenant.
  
  Le sentiment et la pens�e constituent l’axe rationnel en prise avec le sens de la vue et de l’ou�e, l’axe irrationnel la sensation et l’intuition en prise avec l’odorat, le go�t et le toucher.
  
  Mais le grand int�r�t de l’articulation c’est le m�canisme psychiatrique charg� de son contenu.
  
  En effet la pens�e et le sentiment prennent de multiples formes et sens � travers le vecteur de contact et ses deux pulsions orale et anale et le vecteur du moi avec ses deux pulsions, catatonique et parano�de. Ceci pour les deux fonctions rationnelles pens�e et sentiment.
  
  En ce qui concerne l’axe irrationnel sensation-intuition, c’est le vecteur des paroxysmes avec ses deux pulsions, hyst�ro�de et �pilepto�de et le vecteur sexuel avec ses deux pulsions hermaphrodite
  
  et sadique. Quand on consid�re que l’�valuation pulsionnelle se chiffre dans un test projectif, d’une part et s’identifie par 0, +, -, et +-, la somme th�orique des possibilit�s d’identification passe de 8 dans la croix des fonctions jugiennes � 65.536 individus pour la croix szondienne qui peut se superposer � la premi�re..
  
  On peut �valuer les identit�s au nombre de 524288 individus. Mais on peut encore charger l’exp�rimentation et monter le nombre � la mesure galactique en y adjoignant les recherches oniriques, r�ve �veill�, transpersonnelle, transactionnelle, etc.
  
  Mon optimisme vient de la quantit� de sujets qui �mergent de cette projection. On peut dire que chacun est unique. Contrairement au Dr Knock, je crois qu’un homme malade est un homme en bonne sant� qui s’ignore.
  
  Cette perspective optimiste passe entre autre par le test projectif qui accompagne la recherche.
  
  Sinon on reste avec les fonctions jungiennes qui d�couragent un grand nombre de praticiens en psycho analytique, qui abandonnent le processus par manque d’intuition et de conviction.
  
  La psychologie des profondeurs sans intuition, c’est la nature sans Soleil.
  
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jack mandon 28 mars 2014 19:29

Jean,

Pardonne moi, mais au plan de l’amour, mes plus beaux souvenirs sont profond�ment pa�ens. Pour cette raison, les religieux m’ennuient et les plus rigides, ceux que Gollum et toi connaissent bien me font gerber.
Quant aux mille et une nuits, c’est d’une cruaut� qui ne passe pas la barre de ma tendresse. Question de nature et de culture.
Je ne transigerais jamais. Quant aux fleurs de la po�sie, m�me dans le raffinement, elles n’effaceront jamais la violence que je per�ois dans la barbarie de certaines pratiques.
Le pathos est manifeste l� dedans, c’est du ressort de la psychiatrie.

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- jack mandon 29 mars 2014 22:42
  
  Et toi Jean, tu es un « gentil » de l’�poque de J�sus.
  
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- jack mandon 30 mars 2014 11:15
  
  Jean,
  
  Au jour du seigneur...pa�en.
  
  Jacques PR�VERT
  
  Recueil : « Histoires et d’autres histoires »
  
  Et Dieu chassa Adam � coups de canne � sucre
  Et ce fut le premier rhum sur la terre
  Et Adam et �ve tr�buch�rent
  dans les vignes du Seigneur
  la sainte Trinit� les traquait
  mais ils s’obstinaient � chanter
  d’une enfantine voix d’alphabet
  Dieu et dieu quatre
  Dieu et Dieu quatre
  Et la sainte Trinit� pleurait
  Sur le triangle isoc�le et sacr�
  un biangle isopoivre brillait
  et l’�clipsait.
  
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- jack mandon 31 mars 2014 11:27
  
  Gollum,
  
  Sinon je ne suis pas d’accord avec l’absence de hi�rarchie entre les fonctions. Pour moi il y a hi�rarchie. La fonction sensation �tant la plus hylique, la plus proche de la mati�re.
  
  La mati�re porte la divinit�. Laisse aux sectaires, les pr�jug�s
  manich�ens qui banalisent le beau, le vrai, le bien.
  
  Bien que je sois d’accord qu’au niveau de l’Absolu, du Brahman, pour parler de fa�on m�taphysique, cette hi�rarchie n’existe pas. Mais uniquement � ce niveau.
  Pourquoi simplement � ce niveau ?
  
  Apr�s 50 d’�tudes et d’exp�rimentations, j’ai la conviction que
  les fonctions psychologiques sont diff�remment importantes, mais ni sup�rieures, inf�rieures, bonnes ou mauvaises, mais surtout habit�es par un contenu psychiatrique qui leur donne vie. L’int�r�t structurel de la croix des fonctions est m�caniste.
  c’est le contenu pulsionnel, vectoriel, spirituel et exp�rimental qui en est l’essence. C’est au niveau de chacun que tout s’anime.
  En somme c’est une histoire de vie.
  
  Je t’ai adress� plus avant un commentaire plus technique.
  
  Merci de tes r�actions, notre diff�rence alimente le d�bat.
  
  Beethoven disait « Il n’y a pas de sup�riorit�, il y a la bont� »
  c’est � dire que la fonction sentiment �tait importante chez lui.
  
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- jack mandon 31 mars 2014 11:33
  
  Bonjour Jean,
  
  Et ce fut le premier rhum sur la terre,
  
  Bien sur les pommes, d’autant que Jacques vivait pr�s des vergers normand, ce qui aurait pu l’inspirer.
  
  Mais pour la rime, il du faire avec la canne � sucre.
  
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jack mandon 29 mars 2014 23:08

Gollum,

Freud et Jung furent d’abord tr�s proches.
Tous les deux avaient une fonction intuition importante.
La fonction sentiment �tr�cie chez Freud, ouverte chez Jung. La fonction intuition de Jung �tait introvertie, elle regardait plus loin vers l’int�rieur, pour atteindre le creuset de l’inconscient collectif en forme d’infini. L’�criture de Freud est tr�s catatonique, forte sensualit� refoul�e, analit� contenue. Personnage obsessionnel dominateur. Le choix de la maladie, atroce, son cancer de la bouche. Ses souffrances familiales dans sa jud�it�. Jung hyst�rique, joyeux, oral, vivant, un patriarche de dimension humaine, une immense famille. Une belle aura.
Ils ont beaucoup apport� � l’humanit� l’un et l’autre.

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gaijin 31 mars 2014 11:54

« les fonctions psychologiques sont diff�remment importantes, mais ni sup�rieures, inf�rieures »
oui et non
�a d�pend de quoi on parle, si on parle du potentiel humain en tant que tel c’est exact
si on parle de l’humain tel qu’il se manifeste actuellement ce n’est pas le cas.
le moi mental hypertrophi� a usurp� tout les r�les et s’est �tabli en dictateur absolu. il veut tout r�gir : le physiologique, le sentiment, la sexualit� .........
il se passe au niveau individuel exactement ce qui se passe au niveau politique

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- jack mandon 31 mars 2014 13:10
  
  Gaijin,
  
  � les fonctions psychologiques sont diff�remment importantes, mais ni sup�rieures, inf�rieures �
  oui et non
  
  Non Gaijin, non Gollum,
  
  C’est oui et oui.
  
  A chacun son boulot les amis.
  
  J’habite d�j� un pays ou l’on ne se livre pas par crainte de perdre le contr�le. Je passe pour un naturiste excentrique parce que j’ose vivre, penser et aimer � visage d�couvert.
  
  Ah dominer, dominer, la strat�gie qui au demeurant a r�ussi aux helv�tes socialement et nationalement.
  Mais au plan de l’humain, niet, bouche cousue, coeur ferm�, esprit
  brid�. Avec les plus jeunes c’est possible...mais apr�s un certain �ge, c’est le parcours du combatant.
  Alors au fond tous les deux vous ne savez pas de quoi vous parlez.
  La th�orie est une chose, la pratique en est une autre.
  
  Ce que je peux comprendre d’un constant ou d’un philouie, de votre part, c’est pour moi plus difficile.
  
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- gaijin 31 mars 2014 13:50
  
  « Alors au fond tous les deux vous ne savez pas de quoi vous parlez.
  La th�orie est une chose, la pratique en est une autre. »
  
  et toi tu sais de quoi tu parle ou tu joue a celui qui pisse le plus loin ?
  
  la pratique je suis en plein dedans ! et je n’ai fait que �a toute ma vie que ce soit d’une mani�re ou d’une autre , j’ai mis ma vie en jeu ( y compris au sens strict du terme ) pour �a et renonc� a a peut pr�s tout ce qui fait le confort d’une vie normale, argent position sociale, couple ........
  alors excuse moi partner mais quand bien m�me je me tromperais je sais de quoi je parle ....
  j’ai pay� pour voir ! et toi ?
  
  qu’est ce que tu veut ? �changer avec des vrais gens ou te faire une pignole dans ton coin ?
  tu dis plus bas " J’ai fait un commentaire technique, je n’ai pas eu de r�ponse. Je regrette, il faut d’abord en passer part l� si l’on veut progresser utilement. "
  navr� je ne parle pas le jung assez couramment pour dialoguer sur ce plan a peine assez pour suivre tes propos .......mais moi je ne te demande pas de te mettre au chinois je fais l’effort de traduire .....
  
  par contre t’envoyer te faire voir chez korzybski �a va pas tarder au moins tu lirais pour de vrai ce que j’�cris
  
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- jack mandon 31 mars 2014 21:41
  
  Gaijin,
  
  et toi tu sais de quoi tu parle ou tu joue a celui qui pisse le plus loin ?
  
  Tout d’abord, j’h�sitais, est-ce du Lao-Tseu ?
  
  Dans un second temps, je regrettais que �a n’en fut pas.
  
  Gollum pense que je tombe facilement dans l’�motion, nous �tions trois ou quatre pour le meilleur, nous voici le m�me nombre pour le pire.
  
  Toutes les histoires peuvent avoir une fin...et pourtant la fin n’existe pas. Priorit� � l’humour, m�me un peu noir.
  
  Bonne soir�e
  
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- gaijin 1er avril 2014 10:29
  
  c’est pourtant bien du taoisme
  h�las .....
  toutes choses qui commencent ont une fin et la fin de l’histoire entre aramis et portos �tait �crite d�s le commencement .....ainsi qu’il se doit.
  
  aramis le fin lettr� �l�gant et pr�cieux ne pouvait qu’il ne se sentit sup�rieur au brouillon portos et le lui fasse sentir malgr� des avertissements r�p�t�s. le bouillant portos quoi qu’il tacha de m�nager son ami ne pouvait qu’a la fin il ne s’en offusqua .....
  
  n’a tu donc pas appris que disqualifier l’autre dans le discours c’�tait lui refuser le droit d’�tre reconnu en tant qu’�tre humain ?
  je ne sais pas dans quel livre c’est marqu� mais cherche bien il doit y en avoir un,
  sinon dit le moi je l’�crirais ....
  
  sur ces fortes paroles il empoigna son immense chapeau se dirigea vers la porte de l’auberge en bousculant les tables et l� se retournant d’un seul mouvement il salua en balayant le sol de ses plumes extravagantes , et sortit.
  
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Gollum 31 mars 2014 12:29

Pour aller dans le sens de gaijin, si on met tout sur le m�me plan, alors moi et Soi se valent…

Pour ce qui est des fonctions, un bon test. Un homme avec une fonction sentiment compl�tement d�ficiente comme un Francis Heaulme par exemple. Et un autre avec la fonction sensation d�ficiente. Lequel est le plus dangereux, celui dont on aura tendance, spontan�ment � �viter le contact ?

La r�ponse � cette question fournit la r�ponse quant � la hi�rarchie des fonctions..

Mais il est vrai qu’un Angelus Sil�sius a �crit : Je suis aussi grand que Dieu et Dieu est aussi petit que moi… (de m�moire). Mais Sil�sius se place au niveau de l’Absolu, qui du reste est le vrai niveau.. Eckhart disait aussi : en Dieu la mouche a autant d’importance que l’homme.

Mais quel homme, se pla�ant au niveau humain, dirait une telle chose ?

Il y a donc deux niveaux � consid�rer, mais nous ne vivons qu’� un seul. On n’a donc pas le droit, tant que l’on reste homme, (et si j’ai bien compris tu n’as pas vraiment envie d’en sortir..) de tout mettre sur le m�me plan.

Cette manie de ne pas hi�rarchiser est d’ailleurs une tare typiquement moderne et qui est une inversion de cette absence de hi�rarchie au sein de Dieu.

Comme je l’ai souvent dit ce qui est infernal ressemble � ce qui est divin. Comme deux gouttes d’eau.

C’est je pense tout ce qui nous s�pare tous les deux, c’est que je ne prends pas mes r�f�rences dans l’�galitarisme niveleur des Lumi�res.

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- jack mandon 31 mars 2014 21:49
  
  Tient, voici le baptiste Jean,
  
  C’est aimable � toi de nous donner des nouvelles du Jourdain.
  Pas assez chaud pour les bapt�mes par immersion ?
  Ne te d�courage pas, les beaux jours reviennent, avec les touristes les affaires vont reprendre.
  Tu devrais essayer du c�t� de Capharna�m, l’eau est plus douce
  l� bas.
  Bonne soir�e Jean
  
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jack mandon 31 mars 2014 13:22

Jean, Gollum, Gaijin,

En revanche, j’arrive � une conclusion, la croix des fonctions de
Jung est g�n�siaque. Personnellement, intuitivement, j’en suis aux �vangiles. Apr�s les lois jungiennes, il faut incorporer des valeurs et pousser plus loin.
J’ai fait un commentaire technique, je n’ai pas eu de r�ponse. Je regrette, il faut d’abord en passer part l� si l’on veut progresser utilement.

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- Gollum 31 mars 2014 14:16
  
  la croix des fonctions de
  Jung est g�n�siaque.
  
  Oui. Il y aurait beaucoup � dire mais j’ai pas bien le temps..
  
  Personnellement, intuitivement, j’en suis aux �vangiles. Apr�s les lois jungiennes, il faut incorporer des valeurs et pousser plus loin.
  
  Moi je trouve que la dynamique des fonctions est fondamentale. L’�quilibre des 4 va de pair avec l’�mergence du Soi. C’est d’ailleurs le sens m�me des Quatre Vivants entourant le Christ en majest� des cath�drales. Les valeurs chr�tiennes sans cette �mergence du Soi je n’y crois gu�re.
  
  J’ai fait un commentaire technique, je n’ai pas eu de r�ponse. Je regrette, il faut d’abord en passer part l� si l’on veut progresser utilement.
  
  Pfff……. Je sais plus o� il est. Reposte le juste en-dessous..
  
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jack mandon 31 mars 2014 13:26

A tous,

Au risque de me r�p�ter, il faut incorporer certaines valeurs,
les faire passer dans les tripes. Oui les intestins, sont divins.
Le livresque est une chose, l’inspiration et la vie c’est autre chose.

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jack mandon 31 mars 2014 15:26

Gollum,

Cela me semble un peu optimiste.. Si cette fonction �tait si r�paratrice les gens ne seraient pas aussi n�vros�s. Or ils le sont. Et en masse.

Les fonctions psychologiques s’harmonisent naturellement. La structure en soi ne pr�sente pas de difficult� en qualit� de contenant.

Le sentiment et la pens�e constituent l’axe rationnel en prise avec le sens de la vue et de l’ou�e, l’axe irrationnel la sensation et l’intuition en prise avec l’odorat, le go�t et le toucher.

Mais le grand int�r�t de l’articulation c’est le m�canisme psychiatrique charg� de son contenu.

En effet la pens�e et le sentiment prennent de multiples formes et sens � travers le vecteur de contact et ses deux pulsions orale et anale et le vecteur du moi avec ses deux pulsions, catatonique et parano�de. Ceci pour les deux fonctions rationnelles pens�e et sentiment.

En ce qui concerne l’axe irrationnel sensation-intuition, c’est le vecteur des paroxysmes avec ses deux pulsions, hyst�ro�de et �pilepto�de et le vecteur sexuel avec ses deux pulsions hermaphrodite

et sadique. Quand on consid�re que l’�valuation pulsionnelle se chiffre dans un test projectif, d’une part et s’identifie par 0, +, -, et +-, la somme th�orique des possibilit�s d’identification passe de 8 dans la croix des fonctions jugiennes � 65.536 individus pour la croix szondienne qui peut se superposer � la premi�re..

On peut �valuer les identit�s au nombre de 524288 individus. Mais on peut encore charger l’exp�rimentation et monter le nombre � la mesure galactique en y adjoignant les recherches oniriques, r�ve �veill�, transpersonnelle, transactionnelle, etc.

Mon optimisme vient de la quantit� de sujets qui �mergent de cette projection. On peut dire que chacun est unique. Contrairement au Dr Knock, je crois qu’un homme malade est un homme en bonne sant� qui s’ignore.

Cette perspective optimiste passe entre autre par le test projectif qui accompagne la recherche.

Sinon on reste avec les fonctions jungiennes qui d�couragent un grand nombre de praticiens en psycho analytique, qui abandonnent le processus par manque d’intuition et de conviction.

La psychologie des profondeurs sans intuition, c’est la nature sans Soleil.

La croix des fonctions n’est qu’une structure qu’il faut habiter.

Non de dieu je vous parle du contenu psychiatrique qui compte

des centaines de milliers d’identit�s, � c�t� des 8 typologies...

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- Gollum 31 mars 2014 16:11
  
  Le sentiment et la pens�e constituent l’axe rationnel
  
  J’ai d�j� eu l’occasion de dire que je n’acceptais pas ce terme de rationnel pour le sentiment. Pour moi �a n’a pas de sens. La rationalit� �tant r�serv�e stricto sensu � la pens�e. Par contre, ce qui est commun, c’est que ce sont des fonctions de connaissance. Connaissance par la t�te d’un c�t�, par le cœur de l’autre. Ce n’est pas propre � Jung du reste, cela fait partie du corpus traditionnel.
  
  La connaissance par le cœur �tant consid�r�e comme nettement sup�rieure � celle par la t�te (livresque).
  
  Pour ce qui est des analogies avec les 5 sens, je ne sais pas d’o� �a sort. Mais j’ai du mal � �tre d’accord. Pour moi les 5 sens ressortent d’une seule fonction : la sensation. Mais ils peuvent titiller les autres fonctions : la musique fera bouger la fonction sentiment, un paysage aussi..
  Le m�me paysage pourra faire �merger une intuition d’ordre mystique. Et une pomme qui tombe fera bouger les neurones d’un Newton.. Mais c’est toujours la sensation qui est premi�re.
  
  Pour ce qui est du reste j’ai aussi du mal.. Pourquoi associer l’hermaphrodisme avec sensation/intuition ? Cela m’�chappe. Pourquoi ne pas associer le sexuel avec le sentiment ?
  
  Bon, bref.. tout �a ne me parle pas.
  
  Apr�s avec les nombres.. bon, encore plus largu�.
  
  Pour l’optimisme je ne suis toujours pas d’accord. Suffit de se balader dans la rue..
  
  Pour les praticiens en psycho analytique je peux dire qu’ils ne sont vraiment pas � la hauteur en r�gle g�n�rale. C’est d’ailleurs par l� que p�che le syst�me de Jung. Cela ressemble au syst�me de la relation guru/disciple indien, sauf que les gurus en question ont les m�mes tares que nos universitaires celles de se croire l’�lite parce qu’ayant suivi un cursus mais combien de vrais praticiens ? Probablement une infime minorit�. En plus c’est payant et cher. Bref, je ne crois plus et depuis longtemps que les analystes junguiens ont fait �merger leur Soi.. Je crois qu’ils sont platement n�vros�s comme les autres. Bref, des borgnes qui essayent de guider des aveugles.
  
  Je vois que notre ami gaijin s’�nerve. C’est vrai que tu manque souvent de psychologie dans tes rapports avec les autres sur ce site je l’ai remarqu� plus d’une fois.. �tonnant de la part de quelqu’un qui revendique pourtant cette discipline comme intime � soi.
  
  Bon je pourrai me vexer aussi mais je ne le ferai pas, �a me fatigue. Tu as raison je n’y connais pas grand chose mais je pense que c’est ton cas aussi. Quand je vois quelqu’un ma�triser aussi difficilement ses affects ici sur le net je me dis que cette personne a encore beaucoup de choses � r�soudre, � apprendre. Franchement si c’est �a une fonction sentiment plus �labor�e, �a fait pas envie..
  
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jack mandon 31 mars 2014 21:23

Gollum,

Tu as raison je n’y connais pas grand chose

Comment veux tu conna�tre ce que tu r�cuses ?

Les tests projectifs par exemple qui ouvrent des perspectives sur
le diagnostic exp�rimental des pulsions. Il est bon d’y entrer soi-m�me pour en mesurer les interactions. C’est toi m�me qui rejettes ce mode de perception et d’�valuation.

mais je pense que c’est ton cas aussi. Quand je vois quelqu’un ma�triser aussi difficilement ses affects ici sur le net je me dis que cette personne a encore beaucoup de choses � r�soudre, � apprendre. Franchement si c’est �a une fonction sentiment plus �labor�e, �a fait pas envie.

Bien entendu Gollum, rien et facile. Au passage tu te laisses aller
� projeter. De toute fa�on tu es simplement injurieux comme je ne me suis jamais permis de l’�tre avec toi.

Tu ne peux te cantonner dans la distribution des bons points, il faut aussi admettre que nous avons tous des talents o� les autres n’entrent pas.

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- Gollum 1er avril 2014 09:52
  
  Comment veux tu conna�tre ce que tu r�cuses ?
  
  Les tests projectifs par exemple qui ouvrent des perspectives sur
  le diagnostic exp�rimental des pulsions. Il est bon d’y entrer soi-m�me pour en mesurer les interactions. C’est toi m�me qui rejettes ce mode de perception et d’�valuation.
  
  M’enfin tu as vu �a o� ? Tu crois que j’ai eu besoin de toi pour conna�tre les tests de Rorschach et compagnie ?…
  
  Chaque fois que je refuse quelque chose c’est que mon ombre est en jeu soi-disant. �a a commenc� avec Rousseau. Je refusais Rousseau parce que celui-ci sentimental et que moi cela risquait de me perturber.. Sauf que ne l’ayant jamais lu je ne risquais pas de savoir qu’il avait une fonction sentiment. M’enfin comme d’autre part je me suis souvent confront� � des �tres sentimentaux (H�lderlin, Hugo, Novalis, Chopin, etc..) je trouvais le reproche ridicule mais par �gard pour toi je n’en ai pas fait �talage.
  
  J’aurai pu te faire le m�me reproche � propos de Gu�non, fonction pens�e d�ficiente..
  
  Bien entendu Gollum, rien et facile. Phrase incompr�hensible.
  
  Au passage tu te laisses aller
  � projeter.
  
  Ah �a.. l’attitude classique du psy d�s qu’on est pas d’accord avec lui… attitude d�fensive qui permet de ne pas se remettre en question.
  
  De toute fa�on tu es simplement injurieux comme je ne me suis jamais permis de l’�tre avec toi.
  
  Tu es gonfl�, c’est toi qui a commenc� en portant la discussion sur le terrain personnel. C’est toi qui a commenc� � me dire que ma fonction sentiment �tait d�ficiente. Jamais je ne t’ai dit que ta fonction pens�e l’�tait. C’est toi qui a voulu absolument te porter sur le psychologique personnel. J’ai encaiss� pendant un bon moment… Je t’ai dit apr�s un certain temps plusieurs fois que c’�tait casse-gueule. Apparemment tu ne veux pas comprendre. Je reprends une de tes phrases : le th�me propos� �tait aussi pour moi l’occasion de vous proposer des �changes plus intimistes d�rogeant � la r�gle de prudence qui est de bon ton � notre �poque.
  
  Pour moi c’est niet et de fa�on ferme sur un lieu de d�bat public tel qu’Agoravox ! Et m�me avec des amis de longue date je suis maintenant tr�s prudent, l’exp�rience m’ayant enseign� que t�t ou tard on touche � l’ombre des autres et que l� en g�n�ral on perd tout : les amis bien dispos�s au d�part devenant rev�ches, bref humains..
  
  On ne fait pas mumuse avec le psychologique Jack !
  
  Il y a d�j� un moment je t’avais dit que tu partais parfois en vrille mais qu’il fallait savoir te prendre.. Amicale mise en garde. Toi m�me tu as reconnu qu’il t’arrivais d’�tre susceptible et �corch� vif, c’est pas moi qui l’ai invent� ! Quand il y a susceptibilit� c’est que l’ego est encore bien pr�sent et que donc ta fonction sentiment dont tu es si fier n’est pas �labor�e, pas m�re..
  
  Arr�tons de nous placer sur le plan de l’�motionnel surtout quand celui-ci n’est visiblement pas � la hauteur et fait que les choses d�g�n�rent. Revenons au d�bat d’id�e et uniquement sur ce terrain, o� les affects sont absents et donc o� la paix peut revenir.
  
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jack mandon 1er avril 2014 06:50

Plus complet
Le_Dictateur Charlie Chaplin Extrait du discours d ’Hynkel - Vid�o ...

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- jack mandon 1er avril 2014 20:34
  
  Gollum,
  
  J’ai d�j� eu l’occasion de dire que je n’acceptais pas ce terme de rationnel pour le sentiment. Pour moi �a n’a pas de sens. La rationalit� �tant r�serv�e stricto sensu � la pens�e. Par contre, ce qui est commun, c’est que ce sont des fonctions de connaissance. Connaissance par la t�te d’un c�t�, par le cœur de l’autre. Ce n’est pas propre � Jung du reste, cela fait partie du corpus traditionnel.
  
  C’est un outil de travail qui pr�vaut en psychologie analytique.
  Bien entendu, la Pens�e, examine, structure,calcule,critique, soup�se,exclut, pr�cise, organise. Elle est par essence, non �motive, non affective et de ce fait logique et objective.(scientifique)
  C’est entendu, c’est un instrument d’analyse et de synth�se.
  Donc pour les jungiens, et au fond, ceux qui fonctionnent comme lui, le sentiment occupe cette place � rationnelle � dans le sens ou il transmet la valeur de la chose per�ue, le rapport entre sujet et objet. Bien entendu, toujours concern� par les �motions qu’il suscite.
  il existe toujours dans les jugements une teinte affective. La subjectivit� s’insinue.
  La sympathie et l’antipathie sans crit�re intellectuel.
  Les artistes, les religieux et autres imaginatifs et mystiques appartiennent � cette famille qui au fond dans la p�riode adualique donne naissance au caract�re hyst�rique.
  La fonction pens�e est plus proche du caract�re obsessionnel.
  Ils sont donc assez diff�rents ces deux l�, mais au fond jamais vraiment purs, l’un comme l’autre, avec tout de m�me des positionnements qui les diff�rencient.
  
  Maintenant il me semble inconvenant de faire l’apologie de l’une ou de l’autre des fonctions.
  Alors si tu te montres moins rassur� avec ta fonction naturelle, je serais moins explosif.
  Si seulement tu pouvais reconna�tre que cette interaction peut se r�sumer � peu de chose.
  Maintenant pour ce qui te tient � coeur, la hi�rarchie, je pense comme Beethoven, un autre Sentiment, � il n’y a pas de sup�riorit�, il y a la bont� � Ce qui sous entend que cette vertu
  � quelque chose de sup�rieur...au moins pour ce caract�re.
  ‎
  Bonne soir�e.
  
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- Gollum 2 avril 2014 11:33
  
  Maintenant il me semble inconvenant de faire l’apologie de l’une ou de l’autre des fonctions.
  Alors si tu te montres moins rassur� avec ta fonction naturelle, je serais moins explosif.
  
  J’ai toujours fait l’apologie du cœur sur l’intellect. Donc ne crois pas que je serai partisan avant tout de la fonction pens�e cela est faux. Donc je ne vois pas o� tu es all� cherch� ce je serais moins explosif car tu t’es fourvoy� dans ton jugement. Ce n’est pas parce que sur un forum j’essaye d’avoir un discours le plus construit et pr�cis possible que cela fait de moi quelqu’un qui essayerait d’�vacuer le sentiment. Faire du diagnostic psy � distance d’ailleurs ne me semble pas tr�s s�rieux..
  
  Mais je maintiens bien la hi�rarchie qui est traditionnelle, faisant partie des connaissances �sot�riques. Entre ceux qui disent, pas de hi�rarchie, comme toi, et la tradition �sot�rique, je choisis la tradition �sot�rique…
  Le Cœur br�lant avec des flammes �tant un des symboles courants de la Vraie Connaissance. Par contre c’est bien avec l’Intellect que j’appr�hende ce savoir. Et il vaut mieux un Intellect bien construit avec des concepts clairs qu’une fonction sentiment dominante, qui refoule la pens�e, et donc le savoir sur soi et qui est toute obstru�e par l’ego avec les sautes d’humeur qui vont avec.
  
  Si seulement tu pouvais reconna�tre que cette interaction peut se r�sumer � peu de chose.
  
  Mais reconna�tre quoi encore ? Tu n’as pas arr�t� de me bassiner (pour ne pas employer de mots plus grossier) avec cette fonction sentiment alors que je n’ai pas cette vision de moi-m�me.. Nom de Dieu mon th�me est suffisamment sentimental et tu devrai le savoir..
  
  Moi je ne m’occupe pas de tes d�ficiences et crois moi j’en per�ois un bon paquet que je pourrai �taler si l’envie m’en prenais. Idem pour beaucoup sur Avox. En g�n�ral je ne m’amuse pas � faire des querelles de personne sur Avox ce n’est pas le lieu, ni tr�s correct � vrai dire. Si je me suis attaqu� au cas pathologique de Madeleine (qui a toujours b�n�fici� de ton indulgence on se demande bien pourquoi) c’est en raison de son c�t� « j’ai toujours raison », qui aurait pourri le forum, sinon j’aurai laiss� courir ses affirmations fantaisistes (je suis dans le Soi depuis 3 ans et je suis la r�incarnation de Marie-Madeleine, etc..)
  
  Mes insuffisances je m’en occupe moi-m�me et je n’ai besoin de personne pour cela.
  
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- Gollum 2 avril 2014 15:45
  
  Je vais avoir l’air de la d�fendre alors que je suis d’accord avec ce que vous d�tes
  
  Si vous �tes d’accord vous ne la d�fendez pas tant que �a…
  
  (c’�tait m�me trop gros, on aurait dit une caricature).
  
  Ben oui c’�tait trop �vident.. Raison de mon coup de gueule.
  
  En m�me temps, elle est loin d’�tre seule dans ce cas sur agoravox et ailleurs.
  
  Bien d’accord.
  
  Cependant, pour parler de cas pathologiques encore faut-il poss�der des � outils � et conna�tre vraiment la personne.
  
  Bien d’accord. Il est vrai que je ne connais pas Madeleine qui semble avoir une certaine culture du reste.. N�anmoins dans ce cas et vous l’avouez vous-m�me, c’�tait trop gros, trop �vident..
  
  Encore, on aurait pu prendre l’histoire de la r�incarnation de Marie-Madeleine pour un test.. Il pouvait y a voir doute � ce niveau. Mais pour le Soi depuis 3 ans elle ne laissait place � aucune ambiguit�…
  
  M’enfin ce n’�tait pas la raison principale de mon intervention « muscl�e ».. La v�ritable raison �tant son intol�rance et son besoin, encore une fois bien B�lier, de s’imposer..
  
  Il y a beaucoup de gens qui � jouent � une vie invent�e, ou � jouent � avec les autres sur les forums….
  
  Oui. Et je commence � en avoir marre moi aussi d’Avox. Finalement j’y perds mon temps. D’ailleurs j’interviens de moins en moins…
  
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jack mandon 1er avril 2014 21:51

Jean,

...et l’incroyable pr�sence d’un baptiste par immersion sans condition et sans discussion. Pros�lyte ?

Solitude, mon Dieu c’est aussi mon lot.Intuition ?
c’est ma fonction dominante, la plus vivace, elle ne me laisse pas de r�pit...pour le reste, je fais ce que je peux.
En tous cas, merci de ton amiti�.

Bonne nuit Jean.

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jack mandon 2 avril 2014 12:03

Gollum,

Pour ce qui est des analogies avec les 5 sens, je ne sais pas d’o� �a sort. Mais j’ai du mal � �tre d’accord. Pour moi les 5 sens ressortent d’une seule fonction : la sensation. Mais ils peuvent titiller les autres fonctions : la musique fera bouger la fonction sentiment, un paysage aussi..

Le m�me paysage pourra faire �merger une intuition d’ordre mystique. Et une pomme qui tombe fera bouger les neurones d’un Newton.. Mais c’est toujours la sensation qui est premi�re.

J’aimerais vraiment �claircir tous ces litiges qui n’ont pas tous d’ailleurs des racines logiques, en un mot rationnel.

Non pour justifier quoi que ce soit, comme l’�tranger de notre ami Camus, que tu mettais en sc�ne dans l’un de tes commentaires.

Rassure toi, jack mandon, et qui que ce soit d’autre ne p�se pas lourd dans la balance, quand il s’agit pour moi de faire triompher une certaine v�rit�.

Si tu en doutes, il faut le dire, ni toi, ni moi avons du temps � perdre en palabres infructueuses. J’ai �pous� des causes passionn�ment pour lesquelles je ne doute pas. En cela d’ailleurs, je retrouve Gaijin...mais il a 30 ans. Oui mais c’est toujours l�. La vie a simplement chang� pour moi.

Si tu t’es montr� incisif avec moi, c’est que tu avais des raisons personnelles pour �a. Je te l’accorde. Je reste donc ouvert pour un v�ritable �change constructif pour tout le monde.

En ce qui concerne le jeu psychologique, oui, tu as raison, simplement il ne se d�roule pas o� tu le per�ois.

Imagine simplement un instant que tu d�voiles ton identit�, tes activit�s, tes go�ts, toutes tes coordonn�es et adresses et que tu te mettes en mouvement pour �crire librement ce que ton coeur et ton esprit te dictent. A un certain moment tu sentirais une sacr�e dichotomie entre ta vie professionnelle et ton intimit� d’homme. Cet instant est d�stabilisant au point d’en perdre la face.

C’est un choix de cascadeur de l’�me tr�s inconfortable. Il faut �tre un peu fou, ou simplement fatigu� de vivre dans un pays, ou mieux, dans un monde de sourds et muets et de planqu�s.

Je n’ai rien � cacher, mais comprend aussi que l’on peut �changer raisonnablement sans faire du strip-tease.

Bonne journ�e Gollum.

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- Gollum 2 avril 2014 16:08
  
  Je reste donc ouvert pour un v�ritable �change constructif pour tout le monde.
  
  Moi aussi. Ceci dit, je suis tr�s fatigu� et au bord de d�crocher compl�tement d’Avox qui ne m’apporte pas grand chose pour dire mon sentiment profond..
  
  Si j’y suis c’est que je pensais apporter quelque chose. Sans doute une de mes derni�res illusions.
  
  Il est temps de consacrer mes heures � des choses plus s�rieuses.
  
  Imagine simplement un instant que tu d�voiles ton identit�, tes activit�s, tes go�ts, toutes tes coordonn�es et adresses et que tu te mettes en mouvement pour �crire librement ce que ton coeur et ton esprit te dictent.
  
  Je ne sais pas quoi te dire l�-dessus… C’est ton choix, ton envie. Perso, j’y vois un besoin d’�tre reconnu, bien Cancer d’ailleurs.. Tu prends un risque mais c’est aussi dans l’espoir (� mon avis illusoire) d’un gain.
  Si j’avais �t� comme toi j’aurai aussi choisi le non-anonymat. Mais moi, ce n’est pas ma personne qui importe, c’est un paradigme. J’ai suffisamment milit� ici sur cela, �a n’a pas fait de grandes vagues, les gens s’en foutent finalement et restent b�tement riv�s � leurs d�sirs de revanche sur la vie. La haine ne fait que cro�tre et la b�tise aussi. Il n’y a nul �veil sur Avox contrairement � ce que beaucoup rab�chent ici et l�…
  
  Monkey Mind dirait Mingyur Rinpoche.. Bref, pour traduire en fran�ais : bavardage st�rile..
  
  A+ peut-�tre et peut-�tre pas.
  
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- jack mandon 2 avril 2014 20:08
  
  Katherine, Gollum, Jean le baptiste,
  
  Vous aussi vous jouez Jack ?
  
  Bien sur, et ne peux le nier, d’ailleurs je m’appr�tais � expliquer � Gollum, que j’appr�cie et aime bien, la r�gle de mon jeu. En d�finitive, c’est sans int�r�t.
  
  En ce qui concerne Madeleine, j’ai l’impression de vous avoir abandonn� le plus difficile, sans doute le moins cr�dible. En revanche, j’aimais bien son histoire intemporelle, je la recevais avec un int�r�t juv�nile...qui a dit s�nile dans mon dos ? J’ai bien entendu, je vous ai � l’oeil !
  
  La vie est pure invention, son histoire me faisait r�ver...�a faisait m�me jaser Gollum qui racontait des histoires, des faux bruits, dans mon dos. Pensez donc, une histoire qui conjuguait l’�vangile le plus romanesque au pr�sent, et nous vivions en direct l’�v�nement, comme dans Paris-match.
  
  Voici 2000 ans que des hommes en soutane nous chantent des atrocit�s saturniennes � mourir debout, elle apparaissait avec sa candeur magdal�nienne...j’aimais.
  
  Des jours et des nuits � Le r�ve est la raison d’un seul, la r�alit� la folie de tous �
  
  Le r�ve est pure cr�ation, je ne manque aucune occasion pour m’y abandonner.
  
  Ceux qui brandissent le petit livre rouge, la bible ou le coran me font cauchemarder. Alors, pour une fois, l’�vangile selon Maria de Magdala, je tentais vainement un abonnement.
  
  Et puis, je ne sais pourquoi elle disparut se claquemurant dans son antre, la coquine. Et je pleurais � chaudes larmes. Pour le rituel, je fit un s�minaire avec des pleureuses du nouveau testament en Jud�e. C’est tout un art, on se d�shydrate �norm�ment, il faut beaucoup boire.
  
  Bonne soir�e � tous.
  
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