jeudi 14 mai 2020 - par Alain Roumestand

La Syrie en guerre : essai d’une analyse historique

JPEG La Syrie, qui regroupait près de 22 millions d'habitants en 2011, est donc en guerre depuis maintenant 9 ans. Guerre avec une violence insoutenable, des exécutions sommaires, une indicible sauvagerie, des cadavres profanés, des attaques contre des hôpitaux et des écoles, des attaques au gaz contre des civils. Des centaines de milliers de morts, la population déplacée, des millions de syriens en exil, des centaines de milliers de personnes torturées dans les prisons, des enlèvements, des confiscations de biens, des assassinats de minorités confessionnelles, des dizaines de journalistes ou d'humanitaires enlevés ou tués.

La Syrie se trouve dans une zone d'instabilité. Il suffit de voir la liste des pays concernés pour comprendre : Afghanistan, Yémen, Irak, Egypte, Liban, Bahrein, Libye, Somalie. Dans une zone de compétition régionale entre l'Arabie saoudite et l'Iran. Avec des groupes islamistes radicaux. Avec le problème du peuple kurde sur plusieurs états.

Des millions de vidéos, d'articles de presse, de rapports d'expertise, de comptes-rendus journalistiques ont nourri le trop-plein d'informations.

Comment en est-on arrivé là ? D'où part cette guerre ? Quels sont les belligérants ? Comment un pays avec des élites, des milieux artistiques, une société civile élaborée, est-il tombé dans les affres de la guerre ?

La Syrie, au sortir de la seconde guerre mondiale, a été administrée par la France sous mandat de la Société Des Nations, qui a précédé l'ONU. Puis une république parlementaire a été mise en place, renversée par un coup d'état militaire en 1949. En 1954, le régime parlementaire est rétabli suite à un soulèvement populaire, puis ce sera l'unification avec l'Egypte dans la République arabe unie. Et en 1963, c'est un coup d'état du parti Baas, avec une coalition de gauche et la prise du pouvoir 7 ans après, par le ministre de la défense de l'époque Hafez al-Assad, président jusqu'en juin 2000, date de sa mort. Son fils Bachar al-Assad lui succède. Il est réélu en 2007 puis en 2014.

Hafez al-Assad père avait bâti un état sur un parti unique, le parti Baas et un système socialiste avec une réforme foncière, la collectivisation et l'étatisation. Il s'était appuyé sur les paysans et la petite bourgeoisie bureaucratique. Dans ses dernières années au pouvoir, Hafez al-Assad avait tenté une certaine libéralisation économique. Bachar, le fils, met en place un système néo-libéral, avec la privatisation de l'économie et l'accélération des investissements étrangers. En 2007 70 % de l'économie est privée. Système bancaire privé. Universités privées. Ce changement s'opère naturellement au profit des proches du pouvoir, des grandes familles et du parti unique. Un membre de la famille de Bachar al-Assad contrôle la téléphonie mobile, le duty-free, une banque, l'importation des cigarettes, la collecte des déchets et le raffinage des hydro-carbures. Les classes populaires et moyennes n'y trouvent plus leur compte, La redistribution des richesses est moindre. Avec l'exode rural dans certaines régions, le manque d'écoles, d'hôpitaux, de services publics se fait criant. Et la création d'emplois publics administratifs, qui permettait de limiter le chômage, est en très nette diminution. Ajoutons à cela la baisse des rentrées financières dues au pétrole et un afflux de plus d'un million d'irakiens avec la crise dans leur pays. Pendant ce temps, les élites syriennes qui profitent des produits importés, des études à l'étranger font montre d'une ostentation débridée. Les milieux intellectuels proches du pouvoir expriment des points de vue critiques sur l'ordre politique. Les élections, qui ont lieu, sont sans concurrence réelle, avec des partis alliés du parti Baas. Les partis de gauche qui avaient connu une dure répression dans les années 80 étant déconnectés de la réalité. Le régime contrôle les syndicats et les associations.

La Syrie est formée d'une véritable mosaïque de groupes ethniques et de religions : arabes sunnites, alaouites, kurdes, chrétiens, druzes, ismaéliens, turkmènes, chiites, tcherkesses, yézidis, arméniens. Sans territoire cohérent pour chaque groupe. Comme on le dit en Syrie, le chrétien redoute voire méprise le musulman ; l'alaouite se sent refusé par le sunnite qui le méprise et le considère encore comme un montagnard ; les ismaéliens se sentent assiégés par les alaouites. Et l'élite dirigeante du pays, autour de la famille al-Assad, est issue de la minorité alaouite qui n'est pas acceptée totalement par les sunnites. La famille al-Assad a toujours essayé d'intégrer toutes ces communautés au sein du pouvoir dans une Syrie proclamée laïque. Alors que la grande division mortifère de l'Islam entre chiites et sunnites est patente en Syrie, où les sunnites sont largement majoritaires. Des syriens ont été convertis au chiisme par les iraniens venus dans leur pays, à tel point qu'en 2008, les sunnites ont demandé à Bachar al-Assad de lutter contre le prosélytisme chiite, Bachar al-Assad étant lui-même marié à une sunnite.

Sombres divisions qui ne demandent qu'à s'exacerber.

D'où est partie la guerre ? D'où sont parties la révolution et l'insurrection ?

Le 17 février 2011, à Damas, la capitale, des violences policières : le ministre de l'intérieur présente ses excuses.

Le 13 mars, à Daraa, au sud du pays, une localité en bonne forme, suite à des investissements, 15 adolescents sont arrêtés par les services de renseignement pour avoir écrit des graffitis contre le régime. Ils sont maltraités par la police.

Le 25 avril, l'armée est à Daraa.

De là, une mobilisation naît un peu partout en Syrie, insufflée par internet, par les réseaux sociaux, dont Skype, Facebook, avec une page "Révolution syrienne". Facebook, c'est 300 000 "amis" en septembre 2011, 940 000 en 2014. Les printemps arabes interfèrent. Le président Ben Ali, en Tunisie, vient d'être renversé en janvier. Les télévisions France 24, BBC, Al Jazzira, Al Arabya relaient les manifestations. Des centaines de milliers de personnes défileront pendant des mois. Des groupes informels d'abord s'emparent des rues, puis ce sont les réseaux militants. Le 29 juillet l'Armée syrienne libre est constituée, avec des officiers déserteurs qui renient le pouvoir. Dès le début, il y a un refus d'accepter du régime quelque concession que ce soit. Les 15 adolescents ont été libérés, des gouverneurs ont été démis de leurs fonctions. Sans effet.

Le slogan le plus répandu est "Allah akbar !", lancé contre le régime considéré comme athée dans un pays très majoritairement musulman. Le mot d'ordre général :"Allah, la Syrie, la liberté !". Des slogans hebdomadaires sont votés sur Facebook.

Le 13 août l'armée nationale bombarde des quartiers de Latakia. A Alep, au nord du pays, ce sont pêle-mêle des manifestants des quartiers populaires et des quartiers de l'ouest très bourgeois, des sunnites, des chrétiens, des kurdes regroupés dans des marches quotidiennes et courtes. Surtout des hommes et à l'arrière des cortèges, des femmes.

Le 2 octobre, le Conseil national syrien d'opposition est créé à Istanbul, enTurquie.

Toutes les manifestations sont diffusées sur Youtube et les chaînes d'infos des pays du golfe relaient, diffusent grâce aux antennes paraboliques.

Fin 2011, passage général à la lutte armée. Très vite Bachar al-Assad utilise à fond l'appareil sécuritaire qu'il a mis en place, et aussi l'armée. Il s'appuie aussi sur l'aide de l'Iran (qui avance ses pions dans la région) et la Russie, mais est critiqué par ses alliés arabes du Golfe.

Le gouvernement syrien augmente les salaires, lance un plan de lutte contre le chômage, entame une série de travaux pour résoudre les problèmes de l'approvisionnement en eau. Il autorise, pour satisfaire les musulmans, le port du niqab pour les institutrices. Il lance une chaîne de télévision religieuse, Al Nur, et rencontre les élites des différentes tribus du pays.

Le gouvernement autorise même, en septembre 2012, une conférence à Damas, pour la Coordination nationale pour le changement démocratique. Mais rien n'y fait. Se met alors en place une véritable organisation répressive, avec la mise en alerte de nombreux services de renseignement. Des manifestants sont arrêtés ; on les relâche après intimidation. La répression devient militarisée.

Les zones de combat de l'insurrection sont bombardées, Latakia, Hama, Daraa, Banyas, Alep, Rastan et La Ghouta en banlieue de Damas. Les protestataires rentrent en clandestinité. En avril 2012, tous les hommes aptes au service militaire avaient été appelés à rejoindre les casernes. Du côté des protestataires, la violence est de mise également.

Le gouvernement accorde la nationalité syrienne aux kurdes syriens, après un accord passé avec le PKK (parti des travailleurs du Kurdistan). Le gouvernement crée des milices locales, alaouites, druzes et chrétiennes. Les sunnites même, qui se sont attaqués à des alaouites proches du pouvoir, sont qualifiés de terroristes islamiques. Le régime penche de plus en plus vers les chiites et l'Iran.

En juillet 2012, la bataille de Damas, avec une offensive de l'insurrection, a lieu à la demande des pays du Golfe et des occidentaux qui soutiennent l'insurrection. La bataille de Damas est suivie d'une offensive menée à Alep, avec des officiers déserteurs de l'armée syrienne basés en Turquie. Echec dans les 2 cas.

Le 21 aout 2013, a lieu une attaque gouvernementale au gaz contre La Ghouta. On se rappelle que dans un premier temps la secrétaire d'état américaine Hillary Clinton avait considéré Bachar al-Assad comme un réformateur puis une ligne rouge, au-delà de laquelle il ne fallait pas aller, avait été tracée ensuite par le président Obama. Mais le président américain renonce aux bombardements qui auraient dû être décidés suite aux attaques chimiques.

Si l'insurrection, en 2013, contrôle des régions au nord et au sud du pays, et quelques poches territoriales autour de Damas et au nord d'Homs, à l'automne 2014, le régime de Bachar al-Assad a repris l'essentiel des positions. En effet des combats internes dans l'opposition fort disparate fragilisent l'insurrection et la désorganisation du pays entrave fortement la vie quotidienne des syriens : exode, insécurité, difficultés de communication, effondrement de la production. Les relations entre groupes ethniques et religieux ne sont plus stabilisées par l'Etat.

Les services syriens ne fonctionnent plus. Cadres, juges, ingénieurs, policiers fuient les combats. L'approvisionnement en nourriture, électricité, eau, gaz, essence est interrompu. Les écoles, les hôpitaux sont fermés.

Du côté de l'insurrection, il y a une absence de hiérarchie. Pas de véritable groupe politique. Les manifestants / combattants passent d'un groupe à l'autre. Dans les zones hors de contrôle du gouvernement, de nouvelles institutions, très décentralisées, très disparates sont créées, issues des réseaux militants. La charia s'impose, avec le code de l'Union arabe, créé en 1996 par la Ligue arabe. Les avocats et les juges, pour être acceptés, doivent justifier de leurs connaissances religieuses, dans les zones tenues par l'insurrection.

Les fonctions civiles sont récupérées par des hommes qui n'ont aucune formation juridique. Dans l'Armée syrienne libre, des armes arrivent de partout, d'Irak, de Turquie, du Liban, de Jordanie, avec de l'argent en provenance des pays du golfe et des pays occidentaux. La Coordination militaire est installée en Turquie. Le Conseil national syrien, issu de l'insurrection, est mal coordonné aux municipalités. Des commandants exercent leur action en dehors de toute coordination. Un ancien trafiquant de cigarettes avec la Turquie se proclame chef de Katiba et exploite économiquement la région qu'il dirige. Certains groupes armés établissent leur propre police et exercent leur propre justice, contrôlent les moeurs, les mosquées, l'éducation, les soins médicaux et la fourniture des biens de première nécessité. Les groupes de l'insurrection se revendent entre eux les armes prises à l'armée régulière. Les nouveaux policiers reçoivent un minimum de formation en matière pénale, en maniement des armes. L'Etat syrien continue de payer les salaires, même dans les zones d'insurrection, pour maintenir un semblant de continuité du régime et conserver ses propres fonctionnaires, qui, souvent d'ailleurs, sont passés à l'insurrection sans coup férir.

Et l'étranger ajoute à la division. Les USA, la France, l'Arabie saoudite, le Qatar, la Turquie, le Royaume-Uni, soutiennent l'insurrection face à l'Iran et la Russie, qui a depuis longtemps une base navale importante en Syrie, L'Agence spécialisée pour l'action militaire, les administrations locales, l'aide humanitaire, sont financées largement par l'Occident et ses alliés.

Des millions de Syriens sont dans les pays voisins : Liban ( fin 2014, un quart de la population est syrienne), Irak, Jordanie, Turquie. Un syrien sur deux est déplacé ou réfugié. Fin 2014, ce sont 5 millions de réfugiés dont un million vers l'Europe via la Turquie. Des milliers d'étrangers, dont des européens, sont venus faire le djihad en Syrie.

Entre septembre 2013 et octobre 2014, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques met en place en Syrie la destruction des substances chimiques les plus dangereuses.

La Syrie est donc devenu un pays démantelé, écartelé, démembré.

Et ce sera en définitive la radicalisation idéologique qui s'imposera. En juin 2014 en effet, l'Etat islamique avait proclamé le califat dans tous les territoires soumis par Daech en Syrie, mais aussi en Irak. Le califat et sa capitale Raqqa.

Comment est-on passé d'une insurrection disparate contre le régime de Bachar al-Assad à Daech et l'état islamique menaçant la Syrie et les pays limitrophes ?

Daech n'est pas apparu du jour au lendemain. Mais il faut se rappeler qu'à son apogée, l'Etat islamique occupait en Syrie et en Irak un territoire équivalent à l'Italie. Le terreau, sur lequel Daech a prospéré, était propice à une éclosion éruptive.

D'abord des petits groupes islamistes salafistes préexistaient en Syrie, qui se revendiquaient tous d'un état islamique et de la charia. Ils ont tenté plusieurs fois des fusions, sans grand succès. Plus sérieux, Jabhat al-Nusra, figure de proue de l'internationalisme jihadiste, est crée en janvier 2012, mais avec une scission en mars 2013, avec l'appui de l'émir de l'Etat islamique en Irak, le très célèbre Abu Bakr al-Baghdadi. Celui-ci sera d'ailleurs tué dans une opération américaine en Syrie en octobre 2019.

Jabhat al-Nusra, c'est un commandement centralisé, avec des cadres formés à la clandestinité, des opérations militaires filmées et diffusées partout sur les réseaux sociaux, des attentats-suicide, la police des mœurs, ses propres cours de justice, en compétition avec les systèmes judiciaires de l'insurrection syrienne.

En avril 2013, l'état islamique en Irak et au Levant, fusionne avec une partie de Jabhat al-Nusra et en juin 2014 un califat est proposé pour tous les musulmans sunnites. Dans un premier temps, le mouvement n'administre pas de territoire, mais contrôle des routes vers la Turquie, pour couper l'approvisionnement de l'armée syrienne libre par la Turquie. L'Etat islamique s'empare des lieux de production et de stockage et contrôle l'aide humanitaire occidentale au nord de la Syrie. L'Etat islamique accroît son influence à Raqqa, première capitale de l'insurrection et le gouvernorat d'Alep.

En janvier 2014, Raqqa tombe et c'est une montée inexorable de l'Etat islamique. Entre 2014 et 2015, des petits groupes armés sont absorbés par l'état islamique.

L'endoctrinement idéologique est à son comble. L'Etat islamique s'est nourri de tous les laissés-pour-compte en Syrie. C'est la revanche des classes populaires déshéritées. Des combattants étrangers viennent de partout, du Caucase, du Maroc, du Liban, d'Egypte, de Tunisie, et d'Europe. Dans Raqqa, des combattants sont syriens, mais le plus grand nombre vient de l'étranger. On a aussi des ingénieurs, des docteurs, des informaticiens étrangers qui s'enrôlent pour la cause.

La charia implique l'absence de consultation de la population. Toute élection est bannie car non conforme à l'Islam. Lapidations, décapitations, pendaisons, amputations pour vol, sont utilisées contre les récalcitrants. Il est interdit de marcher dans les rues pendant les prières. Des bureaux de la régulation sont institués contre les déviances morales. Les homosexuels sont pourchassés, voire tués, Pour quitter une localité, il faut un garant, qui peut être exécuté, si la personne ne revient pas.

En août 2014, la prise de contrôle des populations et des territoires est totale, et la conscription militaire est instituée.

Les syriens, qui aiment tant les coupes de barbe et de cheveux à la dernière mode, se voient obligés de porter barbe et cheveux longs. Les jeans et les baskets sont interdits. Pour les femmes, c'est le voile intégral et celles qui veulent quitter leur foyer doivent le faire accompagnées d'un frère, d'un père, d'un mari, d'un fils. Les syriens, gros fumeurs, se voient interdits de fumer. 20 coups de fouet pour une cigarette. La télévision et la musique sont interdites. Pas de sonnerie musicale sur les téléphones portables ! A l'école, l'anglais, l'histoire, la géographie, les sciences naturelles sont bannies.

L'Etat islamique est en guerre contre l'insurrection syrienne et évite d'affronter, dans un premier temps, les forces de Bachar al-Assad, difficiles à combattre.

Ce qui se passe en Syrie et en Irak s'additionne à la proclamation de gouvernorats en Libye, en Egypte, au Yémen, en Arabie saoudite, en Afghanistan et au Pakistan.

Pour venir à bout de l'Etat islamique en Syrie, il faudra des actions certes disparates mais concomitantes de l'Armée syrienne libre, de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, de l'armée nationale de Bachar al-Assad avec ses alliés, dont les russes.

En mars 2019, Daech est vaincu.

A ce jour, le régime de Bachar al-Assad a reconquis la majeure partie du territoire syrien. Mais la Syrie, en guerre depuis 9 ans, c'est une baisse annuelle de son PIB de 60 % de 2011 à 2013. En 2010, la dette syrienne, c'était 23 % du PIB, 126 % en 2014. Le pays a éclaté avec la fin des équilibres communautaires, entretenus vaille que vaille par le régime de Bachar al-Assad, sur des critères politiques et non identitaires. On compte plus de 5 millions de réfugiés, des milliers de morts et on déplore l'emploi du gaz asphyxiant contre des civils. La paix n'est toujours pas là. Les alliés du régime et les alliés des opposants sont face à face avec des tâtonnements de paix intermittents.



14 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 14 mai 2020 12:20

    « La Syrie se trouve dans une zone d’instabilité. Il suffit de voir la liste des pays concernés pour comprendre : Afghanistan, Yémen, Irak, Egypte, Liban, Bahrein, Libye, Somalie. Dans une zone de compétition régionale entre l’Arabie saoudite et l’Iran.  »

    J’avais même vu une vieille carte sur laquelle figurait un pays qui s’appelait Israël. Elle ne doit plus être d’actualité, alors ?


  • cedricx cedricx 14 mai 2020 12:40

    Tous les pays voisins d’Israel se sont retrouvés à un moment ou à un autre déstabilisés en grande partie à cause du travail de sape organisé par les services de ce pays, avec l’argent du contribuable européen et américain. Sinon comment expliquer que les pires dictatures que sont les monarchies arabes, toutes grandes amies de l’état hébreux, connaissent une stabilité remarquable. Bachar el Assad n’est sans doute pas un démocrate comme on les aime chez nous mais par rapport aux rois arabes il fait figure de champion de la Liberté !


  • François Vesin François Vesin 14 mai 2020 13:34

    Vous avez raison d’insister lourdement sur l’implication

    salvatrice des USA et GB sans parler des français.

    Ce sont ces démocraties exemplaires et incorruptibles

    qui rendent possible la libération des peuples et la paix ...

    J’en ai déjà lu des torches culs à charge et orientés à propos

    de la Syrie mais avec son cumul de non-dits et d’omissions

    le vôtre régénère le genre et trouverait toute sa place dans

    la « presse française libre » 


  • njama njama 14 mai 2020 13:52

    Roland Dumas, ancien ministre des affaires étrangères explique tout en moins de 2 minutes

    les Anglais préparaient la guerre en Syrie pour Israël 2 ans avant la prétendue rébellion syrienne

    (1’34) https://www.youtube.com/watch?v=BH9SHxetO1I

    RD ne le précise pas, mais s’y ajoute la nécessité stratégique pour Israël de s’inventer (comme le font les États-Unis) des ennemis autour de lui, une menace permanente pour poursuivre sa militarisation des territoires occupés dont le Golan syrien, son pillage des ressources en tous genres (terres, eau ...) , ainsi que pour faire survivre son complexe militaro-industriel. L’idéologie sioniste de restauration d’un Grand Israël, et de la colonisation, ne saurait survivre avec des frontières définies.

    Israël dans sa fuite en avant idéologique préfère la guerre à la paix.


  • JC_Lavau JC_Lavau 14 mai 2020 14:03

    Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau sioniste.


  • Dr Destouches Dr Destouches 14 mai 2020 14:14

    La guerre a toujours été la moisson d’Israel


  • AmonBra QAmonBra 14 mai 2020 15:50

    Merci @ l’auteur pour cette rigolade de l’après confinement.

    Pas un mot ni même une allusion non seulement sur le principal profiteur (prescripteur ?) de cette situation, mais également sur ses complices internationaux !

    J’ai rarement lu un auteur écrire autant de mots tout en évitant soigneusement de mentionner les mots (maux ?) essentiels !!

    A ce stade ce n’est plus de la propagande, on peut assurément parler de dénis de réalité, une pathologie $ioniste par définition, ne cherchez donc pas docteur, c’est la tête. . .


  • Abou Antoun Abou Antoun 14 mai 2020 19:34

    Exemple type de désinformation grise.

    Le texte est parsemé de faits indiscutables mélangés à des interprétations plus que douteuses.

    Connaissez-vous la Syrie autrement que par des lectures ?

    La vérité est bien plus simple ; c’est une guerre de déstabilisation de la région payée par qui ? Le but était (et est toujours) de fragmenter les états voisins d’Israël en micros états fondés sur l’ethnie ou la religion redevables à l’oncle Sam et contrôlés par Tel Haviv.

    En Syrie cela n’a pas marché parce que Poutine s’en est mêlé. En une année, DAECH, création des occidentaux, et perfusé par Erdogan s’est écroulé et avec lui beaucoup de groupuscules fanatiques appartenant à la nébuleuse islamique.

    Cela dit, la Syrie, occultée par Covid 19 a complètement disparu des radars, est-ce qu’on s’y bat toujours ? Quelle est la situation à Idlib ? Tout le monde s’en fout à commencer par la presse occidentale qui a trouvé d’autres sujets.


    • foufouille foufouille 14 mai 2020 19:42

      @Abou Antoun

      gros délire de taré car la race musulmane est supérieure.


    • Attila Attila 14 mai 2020 20:08

      @Abou Antoun
      «  La vérité est bien plus simple ; c’est une guerre de déstabilisation de la région payée par qui ? »
      Les aveux des terroristes de « Daech » : Nous avons mené des opérations en coordination avec les forces américaines à Tanf. Lien

      .


  • machin 15 mai 2020 07:26

    à l’auteur...

    Affligeant de normalité.

    Encore une victime du lavage de cerveau télévisuel.

    Vous êtes nocif à nos enfants.


  • xana 15 mai 2020 10:53

    Propagande, propagande et encore propagande. Quelques données sont vraies pour faire passer le message essentiellement mensonger.


  • machin 15 mai 2020 10:54

    "Tous les pays du Moyen Orient sont ravagés par un communautarisme qui se veut identitaire, et qui oppose toutes les communautés entre elles. Le parti Baas se voulait laïc, ce fut un échec, tout comme pour Nasser.

    "


    Sans doute... sans doute....

    Mais avec l’encouragement et la mise en place de roitelets merdiques et cauteleux vendus aux pays occidentaux scélérats comme le notre.

    Cela pour le plus grand et l’unique bénéfice de sociétés prédatrices type Total et consort qui asservissent des populations entières, les dressent les unes contre les autres en conflits sanguinaires, quand elle ne sont pas trop occupées à salir, et détruire la planète sans jamais, au grand jamais, assumer leurs saloperies.


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