mardi 13 octobre 2020 - par Le Cri des Peuples

La vérité, principale victime du journalisme en temps de guerre et de pandémie

Journalisme de guerre et de pandémie : la vérité peut disparaître rapidement

Par Patrick Cockburn

Source : TomDispatch, le 6 août 2020

Traduction : lecridespeuples.fr

La lutte contre le Covid-19 a souvent été comparée à une guerre. Une grande partie de cette rhétorique est exagérée, mais les similitudes entre la lutte contre le virus et contre des ennemis humains sont bien réelles. Les reportages sur la guerre et les pandémies ont également beaucoup en commun car dans les deux cas, les journalistes traitent et décrivent des questions de vie ou de mort. L’intérêt du public est alimenté par des craintes profondes, souvent plus intenses lors d’une épidémie car l’ensemble de la population est en danger. Dans une guerre, mis à part l’occupation militaire et les zones bombardées, la terreur est à son comble parmi ceux qui sont les plus proches du champ de bataille.

La nature des dangers découlant de la violence militaire et du déclenchement d’une maladie mortelle peut paraître très différente. Mais considérés du point de vue d’un gouvernement, ils représentent tous deux une menace existentielle, car l’échec de l’une ou l’autre crise peut provoquer une sorte de changement de régime. Les gens pardonnent rarement aux gouvernements qui les impliquent dans des guerres perdues ou qui ne parviennent pas à faire face de manière adéquate à une catastrophe naturelle comme le coronavirus. Les pouvoirs en place savent qu’ils doivent se battre pour leur survie politique, peut-être même leur existence physique, revendiquant tout succès comme le leur et faisant de leur mieux pour échapper à la responsabilité de ce qui a mal tourné.

Ma première pandémie

J’ai connu une pandémie pour la première fois à l’été 1956 lorsque, à l’âge de six ans, j’ai attrapé la polio à Cork, en Irlande. L’épidémie a commencé peu de temps après que le virologue Jonas Salk a développé un vaccin aux États-Unis, mais avant qu’il ne soit disponible en Europe. Les épidémies de poliomyélite étaient à leur apogée dans la première moitié du XXe siècle et, à plusieurs égards, ressemblaient étroitement à l’expérience du Covid-19 : de nombreuses personnes ont contracté la maladie, mais seule une minorité en a été handicapée à vie ou en est morte. Contrairement au Covid-19, cependant, ce sont les jeunes enfants, et non les personnes âgées, qui sont les plus à risque. La terreur causée par la poliomyélite était encore plus élevée que pendant l’épidémie actuelle, précisément parce qu’elle touchait les très jeunes et que ses victimes ne disparaissaient généralement pas dans le cimetière mais étaient très visibles sur des béquilles et en fauteuil roulant, ou ne respirant que grâce à des poumons d’acier.

Les parents étaient mystifiés par la source de la maladie parce qu’elle était transmise par un grand nombre de porteurs asymptomatiques qui ne savaient pas qu’elles étaient infectées. Les pires flambées se sont produites dans les parties les plus aisées des villes modernes comme Boston, Chicago, Copenhague, Melbourne, New York et Stockholm. Les gens qui y vivaient bénéficiaient d’un bon approvisionnement en eau potable et d’une évacuation efficace des eaux usées, mais ne se rendaient pas compte que tout cela les privait de leur immunité naturelle contre le virus de la polio. Le schéma à Cork était le même : la plupart des malades venaient des quartiers les plus aisés de la ville, tandis que les habitants des bidonvilles étaient largement épargnés. Partout, il y avait une recherche effrénée pour identifier ceux, comme les immigrants étrangers, qui pourraient être responsables de la propagation de la maladie. Lors de l’épidémie de New York en 1916, même les animaux ont été soupçonnés d’être des vecteurs du virus et 72 000 chats et 8 000 chiens ont été traqués et tués.

La maladie a affaibli mes jambes de façon permanente et je boîte sévèrement, si bien que même dans des circonstances dangereuses au Moyen-Orient, je ne pouvais que marcher, pas courir. J’étais très conscient de mes handicaps dès le début, mais je n’ai pas beaucoup réfléchi à la façon dont je les avais contractés ou à l’épidémie elle-même jusqu’à peut-être quatre décennies plus tard. C’est seulement dans les années 1990, alors que je visitais des hôpitaux mal approvisionnés en Irak, où le système de santé de ce pays s’effondrait sous le poids des sanctions des Nations Unies. Enfant, j’avais déjà été patient dans un hôpital presque tout aussi sombre en Irlande et il m’est alors venu à l’esprit, tandis que je voyais des enfants dans ces circonstances désespérées en Irak, que je devais en savoir plus sur ce qui m’était arrivé. A cette époque, mon ignorance était remarquablement complète. Je ne connaissais même pas l’année où l’épidémie de polio s’était produite en Irlande, et je ne pouvais pas dire si elle était causée par un virus ou une bactérie.

J’ai donc lu des articles sur l’épidémie dans les archives des journaux de l’époque et les dossiers du ministère irlandais de la Santé, tout en interviewant des médecins, des infirmières et des patients survivants. Kathleen O’Callaghan, médecin à l’hôpital St. Finbarr, où j’avais été emmené de chez moi lors du diagnostic initial, a déclaré qu’à l’époque, les habitants de la ville avaient tellement peur qu’ils « traversaient la route plutôt que de passer devant les murs de l’hôpital abritant les patients. » Mon père s’est rappelé que la police devait livrer de la nourriture aux maisons infectées parce que personne d’autre ne voulait les approcher. Une infirmière de la Croix-Rouge, Maureen O’Sullivan, qui conduisait une ambulance à l’époque, m’a dit que même après la fin de l’épidémie, les gens tremblaient à la vue de son ambulance, affirmant que « la polio est de retour » et traînant leurs enfants dans leurs maisons, où tombant même à genoux pour prier.

Les autorités locales d’une petite ville pauvre comme Cork, où j’ai grandi, comprenaient mieux que les gouvernements nationaux aujourd’hui que la peur est une caractéristique principale des épidémies. Ils ont alors tenté de faire basculer l’opinion publique de la panique à la placidité, en gardant le contrôle sur l’actualité de l’épidémie. Lorsque des journaux britanniques comme le Times ont rapporté que la polio sévissait à Cork, ils ont qualifié cela comme de la calomnie et de l’exagération typiquement britanniques. Mais leurs efforts pour censurer les informations n’ont jamais fonctionné aussi bien qu’ils l’espéraient. Au lieu de cela, ils ont sapé leur propre crédibilité en essayant de minimiser ce qui se passait. Dans cette ère pré-télévisuelle, la principale source d’information dans ma ville natale était le journal quotidien Cork Examiner, qui, après l’annonce des premières infections par la polio au début de juillet 1956, rapportait avec précision le nombre de cas, mais sous-estimait systématiquement leur gravité.

Des titres sur la polio comme « Réaction de panique sans justification » et « L’épidémie n’est pas encore dangereuse » ont régulièrement été publiés dans la partie inférieure de sa première page. Les gros titres concernaient la crise de Suez et le soulèvement hongrois de cette année-là. En fin de compte, ce traitement n’a servi qu’à alarmer la population de Cork, où de nombreuses personnes étaient convaincues que le nombre de morts était beaucoup plus élevé que celui annoncé officiellement et que les corps étaient secrètement transportés la nuit hors des hôpitaux.

Mon père m’a dit qu’à la fin, une délégation d’hommes d’affaires locaux, propriétaires des plus grands magasins, s’est approchée des propriétaires du Cork Examiner, menaçant de retirer leur publicité si elle ne cessait pas de parler de l’épidémie. Je doutais de la véracité de cette histoire, mais lorsque j’ai vérifié les archives plusieurs années plus tard, j’ai constaté qu’il avait raison et que le journal avait presque entièrement cessé de parler de l’épidémie au moment même où des enfants malades affluaient à l’hôpital de St. Finbarr.

Les fausses informations sur les guerres et les épidémies

Au moment où j’ai commencé à faire des recherches pour mon livre sur l’épidémie de polio à Cork qui s’intitulerait Broken Boy, j’étais reporter de guerre depuis 25 ans, ayant commencé par couvrir les troubles de l’Irlande du Nord dans les années 1970, puis la guerre civile libanaise, l’invasion irakienne du Koweït, la guerre qui a suivi la prise de contrôle de l’Afghanistan par Washington après le 11 septembre et l’invasion de l’Irak en 2003 par les États-Unis. Après la publication du livre, j’ai continué à couvrir ces conflits interminables pour le journal britannique The Independent ainsi que les nouveaux conflits déclenchés en 2011 par le printemps arabe en Libye, en Syrie et au Yémen.

Alors que la pandémie de coronavirus commençait en janvier, je terminais un livre (qui venait de paraître) intitulé La guerre à l’ère de Trump : la défaite de Daech, la chute des Kurdes et la confrontation avec l’Iran. Presque immédiatement, j’ai remarqué de forts parallèles entre la pandémie de Covid-19 et l’épidémie de polio 64 ans plus tôt. La peur généralisée était peut-être le facteur commun, bien que peu compris par les gouvernements de ce moment. Boris Johnson en Grande-Bretagne, où je vivais, croyait de manière typique que les gens devaient être apeurés pour être convaincus de la nécessité du confinement, alors qu’en fait, beaucoup étaient déjà terrifiés et avaient plutôt besoin d’être rassurés.

J’ai également remarqué des similitudes inquiétantes entre la manière dont les épidémies et les guerres sont si mal rapportées par les médias. Ceux qui occupent des postes de responsabilité —Donald Trump en représente une version extrême— revendiquent invariablement des victoires et des succès fictifs alors même qu’ils échouent et subissent des défaites. Les paroles du général confédéré « Stonewall » Jackson me sont venues à l’esprit. Sur un terrain qui n’avait été que récemment un champ de bataille, il a demandé à un assistant : « Avez-vous jamais pensé, monsieur, quelle opportunité un champ de bataille offre aux menteurs ? »

Cela a certainement été vrai des guerres, mais pas moins, me semble-t-il, des épidémies, comme le Président Trump allait en effet bientôt le démontrer, maintes et maintes fois [récemment, il a affirmé que les Etats-Unis faisaient mieux que la plupart des autres pays face au Covid-19, prétendant que les statistiques indiquant le nombre de morts relativement à la population n’étaient pas pertinentes]. Rétrospectivement au moins, les campagnes de désinformation pendant les guerres ont tendance à avoir mauvaise presse et à faire l’objet de sermons moralisateurs. Mais pensez-y un instant : il va de soi que les gens qui essaient de s’entre-tuer n’hésiteront pas à mentir les uns sur les autres. Alors que le discours désinvolte selon lequel « la vérité est la première victime de la guerre » s’est souvent avéré être une trappe d’évacuation dangereuse pour justifier des rapports médiocres ou une acceptation irréfléchie d’une version intéressée des réalités du champ de bataille (que les pouvoirs en place font ingérer aux médias qui mangent dans leur main), on pourrait également dire que la vérité est la première victime des pandémies. Le chaos inévitable qui s’ensuit à la suite de la propagation rapide d’une maladie mortelle et le désespoir de ceux qui sont au pouvoir dans leur volonté d’éviter d’être tenus pour responsables de la flambée des pertes en vies humaines mènent dans la même direction.

Il n’y a, bien sûr, rien d’inévitable dans la censure de la vérité en ce qui concerne les guerres, les épidémies ou quoi que ce soit d’autre d’ailleurs. Les journalistes, individuellement et collectivement, seront toujours engagés dans une lutte avec les propagandistes et les hommes de relations publiques, une lutte dans laquelle la victoire d’un côté ou de l’autre n’est jamais inévitable.

Malheureusement, les guerres et les épidémies sont des événements mélodramatiques, et le mélodrame milite contre une réelle compréhension. Le dicton « Si le sang coule, l’audimat est assuré » est vrai des priorités de l’actualité, qu’il s’agisse d’une unité de soins intensifs au Texas ou d’une frappe de missile en Afghanistan. De telles scènes sont choquantes mais ne nous disent pas forcément grand-chose sur ce qui se passe réellement.

L’histoire récente des reportages de guerre n’est pas encourageante. Les journalistes devront toujours lutter contre les propagandistes qui travaillent pour les pouvoirs en place. Malheureusement, depuis la première guerre du Golfe de Washington contre l’Irak de Saddam Hussein en 1991, j’ai le sentiment déprimant que les propagandistes gagnent de plus en plus la bataille de l’information et que le journalisme exact, mené par des témoins oculaires, est en déroute.

Informations en voie de disparition

De par sa nature, rapporter les guerres sera toujours un travail difficile et dangereux, mais il l’est devenu encore plus au cours de ces dernières années. La couverture des guerres afghanes et irakiennes de Washington était souvent inadéquate, mais pas aussi mauvaise que les reportages plus récents sur la Libye et la Syrie déchirées par la guerre, ou le silence médiatique presque absolu quant à la catastrophe qu’est le Yémen. Ce manque a favorisé des idées fausses, même lorsqu’il s’agissait de questions fondamentales telles que qui se bat réellement contre qui, pour quelles raisons et qui sont les vrais gagnants et perdants potentiels.

Bien sûr, il y a peu de nouveautés en matière de propagande, de contrôle des informations ou de diffusion de « fake news ». Les pharaons égyptiens antiques inscrivaient des récits d’auto-glorification mensongers de leurs batailles sur des monuments, maintenant vieux de milliers d’années, dans lesquels leurs défaites sont saluées comme des victoires héroïques. Ce qui est nouveau dans les reportages sur la guerre au cours des dernières décennies, c’est la sophistication et les ressources beaucoup plus grandes que les gouvernements peuvent déployer pour façonner les informations. Avec des adversaires comme le dirigeant irakien de longue date Saddam Hussein, la diabolisation n’a jamais été une tâche trop difficile parce qu’il était un autocrate véritablement démoniaque.

Pourtant, le reportage le plus influent sur l’invasion irakienne du Koweït voisin en 1990 et la contre-invasion menée par les États-Unis s’est avéré être une manipulation grossière. Il s’agit d’un rapport selon lequel, en août 1990, des soldats irakiens envahisseurs avaient fait sortir les bébés des incubateurs d’un hôpital koweïtien et les avaient laissés mourir par terre. Une jeune fille koweïtienne qui aurait travaillé comme bénévole à l’hôpital a juré devant un comité du Congrès américain qu’elle avait été témoin de cette atrocité. Son histoire a été extrêmement influente dans la mobilisation du soutien international pour l’effort de guerre de l’administration du Président George H. W. Bush et les alliés des Etats-Unis qui se sont joints à lui.

En réalité, cette histoire s’est avérée être une pure invention. La supposée volontaire de l’hôpital s’est avérée être la fille de l’ambassadeur du Koweït à Washington. Plusieurs journalistes et spécialistes des droits humains ont exprimé leur scepticisme à l’époque, mais leurs voix ont été étouffées par l’indignation provoquée par le récit. C’était un exemple classique d’un coup de propagande d’État réussi : instantanément digne d’intérêt, pas facile à réfuter, et quand il l’a effectivement été (longtemps après la guerre), il avait déjà eu l’impact nécessaire, créant un soutien à la coalition dirigée par les États-Unis qui partait en guerre contre l’Irak.

De la même manière, j’ai rendu compte de la guerre américaine en Afghanistan en 2001-2002 à un moment où la couverture médiatique internationale avait laissé l’impression que les Talibans avaient été vaincus de manière décisive par l’armée américaine et ses alliés afghans. La télévision a montré des plans dramatiques de bombes et de missiles explosant sur les lignes de front des Talibans et des forces d’opposition de l’Alliance du Nord s’avançant sans opposition pour « libérer » la capitale afghane, Kaboul.

Cependant, lorsque j’ai suivi les Talibans qui se retiraient vers le sud dans la province de Kandahar, il m’est apparu clairement qu’ils n’étaient pas, selon la définition acceptée du terme, une force vaincue, et que leurs unités avaient simplement reçu l’ordre de se disperser et de rentrer chez elles. Leurs dirigeants avaient clairement compris qu’ils n’étaient pas de taille et qu’il valait mieux attendre que les conditions changent en leur faveur, ce qui s’était manifestement produit en 2006, quand ils sont majoritairement retournés en guerre. Ils ont ensuite continué à se battre de façon déterminée jusqu’à nos jours [et c’est avec eux que Trump a négocié le retrait des forces américaines]. En 2009, il était déjà dangereux de conduire au-delà du poste de police le plus au sud de Kaboul en raison du risque que les patrouilles de Talibans créent des barrages éphémères n’importe où le long de la route.

Aucune des guerres que j’ai couvertes n’a jamais vraiment pris fin. Ce qui s’est passé, cependant, c’est qu’elles ont en grande partie fini par se retirer, voire disparaître, de l’agenda de l’actualité. Je soupçonne que si un vaccin efficace contre Covid-19 n’est pas découvert et utilisé dans le monde, quelque chose du même genre pourrait également se produire avec la pandémie de coronavirus. Étant donnée la façon dont les informations à ce sujet dominent maintenant, voire accaparent, l’agenda actuel des informations, cela peut sembler improbable, mais il existe des précédents. En 1918, alors que la Première Guerre mondiale était en cours, les gouvernements ont traité ce que l’on a appelé la grippe espagnole en censurant simplement les informations à son sujet. L’Espagne, en tant que non-combattant dans cette guerre, n’a pas censuré les informations sur l’épidémie de la même manière, et c’est pourquoi la maladie a été nommée très injustement « la grippe espagnole », bien qu’elle ait probablement commencé aux États-Unis.

A en croire le silence des médias, l’épidémie de polio à Cork aurait pris fin brutalement à la mi-septembre 1956, lorsque la presse locale a cessé d’en parler, mais c’était au moins deux semaines avant que de nombreux enfants comme moi ne l’attrapent. De la même manière, à l’heure actuelle, les guerres au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, comme les catastrophes en cours en Libye ou en Syrie [sans parler du Yémen], qui avaient autrefois fait l’objet d’une couverture importante, sont la plupart du temps à peine mentionnées par les bulletins d’informations & journaux dominants.

Dans les années à venir, la même chose pourrait arriver au coronavirus.

Voir notre dossier sur le coronavirus.

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19 réactions


  • doctorix, complotiste doctorix 13 octobre 2020 19:55

    Quelques nouvelles du front.

    Aux USA, on nous annonce plus de 209.000 morts du covid, et chaque jour entre 300 et 1200 de plus, soit 20.000 par mois, liés au Covid.

    Vous aurez lu que par rapport aux deux années passées, en France, nous avions 2500 à 4000 morts de plus sur l’année, au 30 Septembre, ce qui est peanuts. Au pire, 0,4 à 0,6% de plus.

    Eh bien aux Etats-Unis, c’est exactement pareil ::
    TOTAL DE DÉCÈS AUX ÉTATS-UNIS [TOUTES LES CAUSES] : Total des décès aux États-Unis en 2017 : 2 813 503 (234 000 / mois) https://www.cdc.gov/nchs/products/databriefs/db328.htm Nombre total de décès aux États-Unis en 2018 : 2839205 (237000 / mois) https://www.cdc.gov/nchs/products/databriefs/db355.htm Nombre total de décès aux États-Unis en 2019 : 2 855 000 (238 000 / mois) https://www.cdc.gov/nchs/nvss/vsrr/provisional-tables.htm Total des décès en 2020 aux États-Unis (janvier - semaine 9/26) : 2 130 000 (236 000 / mois) https://data.cdc.gov/NCHS/Weekly-Counts-of-Deaths-by-State-and-Select-Causes/muzy-jte6

    C’est conforme à ce que j’avais annoncé au coeur de l’épidémie : c’est à la fin de la foire qu’on compte les bouses.
    C’est aussi la confirmation qu’on se fout de nous dans les grandes largeurs. Le nombre de décès par mois est même moindre.
    Il s’agissait d’une grippe saisonnière, et de rien de plus.
    Ayez bien ça en tête quand vous écouterez les conneries de macron demain soir.

    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 13 octobre 2020 20:14

      @doctorix
      Raoult nous a dit dans une vidéo de l’IHU qu’il fallait suivre l’évolution de l’espérance de vie pour pouvoir dire s’il y a quelque chose de grave ou pas...Parce que l’astuce consiste à avoir fait crever les gens en sursis quelques mois plus tôt (rivotril, angoisse, isolement, arrêt des traitements), pour concentrer les morts en mars-avril, alors qu’ils devaient mourir entre mars et octobre.
      Quant aux déclarations de « notre chef »...


    • xana 13 octobre 2020 20:15

      @doctorix
      Je vous suis à 100% !
      Mais on ne pouvait pas faire pour une grippe saisonnière ce qu’on a fait sans problème pour le fameux Covid.
      Par contre on pourra désormais le refaire chaque année, même pour un simple rhume. Les citoyens sont devenus désormais des moutons, grâce à la panique, et on va les tondre jusqu’à l’os.


    • doctorix, complotiste doctorix 13 octobre 2020 23:03

      @Opposition contrôlée
      Parce que l’astuce consiste à avoir fait crever les gens en sursis quelques mois plus tôt 
      C’est exactement ça.
      C’est pourquoi un tiers des morts a été recensé dans les ehpads, à cause du manque de soins et du confinement, alors que les vieux des ehpads ne représentaient que 0,9% de la population : 40 fois plus de morts dedans que dehors, proportionnellement.
      Il s’agit d’un assassinat de masse prémédité, qui demande justice.
      Quand je pense que tous ces salauds nous demandaient de sacrifier nos libertés pour sauver nos aînés, alors qu’ils s’employaient à les tuer...


  • I.A. 13 octobre 2020 20:55

    Comparer des vraies guerres à ce pauvre virus, quand même... Pour finalement parler de soi-même, en fait.

    60% des Français meurent à l’hôpital. Je te les « étiquette » COVID parce que j’ai commis le plus grosse bourde de l’Histoire : j’ai confiné...

    Donc je fais tout pour que le peuple me croie, de force s’il le faut, et heureusement, je ne suis pas le seul à avoir confiné : nous sommes plusieurs gouvernements à s’être imité les uns les autres... et à se soutenir en prenant les mêmes mesures liberticides.

    Point


  • doctorix, complotiste doctorix 13 octobre 2020 22:53

    Mais j’ai encore autre chose à vous dire :

    Je vous présente le personnage Blachier, je n’ose pas dire un médecin, invité de tous les plateaux télé.
    A noter que depuis la création en 2012 de Public Health Expertise (dont Blachier est le numéro 2), la société a été arrosée par plus de 882 000€ dont 120 000€ de Gilead.
    En fait, on n’invite à la télé que des gens qui sont corrompus par Gilead, et Blachier ne fait pas exception, pas plus que Karine Lacombe (plus de 100.000 euros reçus de Gilead à titre personnel, comme bien d’autres du comité « scientifique » de macron).
    Pour comprendre ce personnage insolent et vulgaire, commencez par voir ce qu’il a dit tout l’été, et répétait encore il y a 8 jours, le 5/10, face à l’éminent Pr Toussaint, en commençant par la 4 ème vidéo, tout en bas. C’est important pour comprendre ce qu’est une girouette.
    Ensuite, vous regarderez avec stupéfaction ce qu’il dit sur C News les 11 et 13 Octobre, avec les deux premières vidéos.
    Il s’agit maintenant, selon lui, non plus de la 2 ème vague annoncée par lui depuis près de 6 mois, avec 85.000 morts promis, mais d’une « vaguelette », avec un deuxième pic derrière nous, si tant est qu’il y ait eu un deuxième pic (environ 50 morts/jour actuellement, contre 1438 le 15 Avril, la plupart dus au manque de soins aux vieux à l’époque).
    Je suppose que ce petit personnage a du avoir vent du discours de macron de demain soir, dans lequel il va sans doute se présenter en sauveur des Français, avec, devant l’évidence des faits et le tollé des scientifiques de tous bords, un retour à une politique moins démentielle.
    Tout ce cirque est à vomir.
    La grande vague était une vaguelette, et la pandémie du siècle une grippette.
    Pour rappel : au 30 Septembre, année pour année, mois pour mois, 2500 morts de plus qu’en 2018 et 4000 morts de plus qu’en 2019.
    Et ces quelques morts supplémentaires (total en France : 680.000 morts annuels) ne se retrouveront probablement pas au 31 Décembre, parce qu’on ne meurt qu’une fois.

  • doctorix, complotiste doctorix 14 octobre 2020 05:05

    @l’auteur

    Les chiffres que j’ai exposés dans mon premier post montrent qu’en fait Trump n’avait pas tort. Il n’a rien fait contre cette épidémie, mais en fait il n’avait rien à faire puisqu’il n’y avait en fait pas d’épidémie plus grave que les autres saisons grippales des autres années, comme le montrent les chiffres de mortalité globale.

    Ce sont des chiffres qu’il va reprendre devant Bidden le trouillard, qui prétexte le risque de contagion pour refuser le 2ème duel télévisé. Il faudra attendre le dernier, et cet argument sera déterminant pour l’élection.

    Concernant cette polio qui vous a en partie gâché la vie, j’ai un avis particulier.

    En plus du fait que les épidémies disparaissent spontanément, et que le vaccin est arrivé sur le marché quand cette épidémie avait pratiquement disparu (c’est le cas pour tous les vaccins, donc n’ayez pas trop de regrets), j’ai une info qui va vous faire du mal.

    La Polio se caractérise par une fièvre très élevée dès le début, pendant trois jours. Or le respect de cette fièvre est capital pour l’évolution de la maladie, et il est impératif de la respecter. L’hyperthermie réduit la prolifération virale par un facteur de 2 à 500 (et le conseil gouvernemental actuel du paracétamol a été criminel).

    Les médecins ont fait le contraire, la considérant comme une ennemie dangereuse, et ont administré des antipyrétiques. C’est sans doute la principale raison pour laquelle la polio a moins sévi dans les quartiers pauvres, faute d’accès au médicament, plus encore que le meilleur état immunologique du au contact avec la saleté : la fièvre a du y être respectée par la force des choses, et c’est sans doute ce qui a sauvé les enfants.Votre paralysie est probablement iatrogène (comme ce fut le cas lors de la grippe « espagnole », avec l’arrivée massive de l’aspirine sur le marché). Je sais, c’est dur à entendre.

    C’est ce qu’explique ici le Pr. Lwoff, virologue et prix Nobel, dans cette vidéo des années 70, vers la dixième minute :

    https://www.ina.fr/video/CPF86644119/la-virulence-des-virus-video.html

    Concernant les vaccins, on notera qu’une fois encore le vaccin anti-covid arrivera quand l’épidémie sera terminée : une spécialité des vaccins en général.


    • devphil30 devphil30 14 octobre 2020 06:29

      @doctorix

      Il est très juste d’indiquer que la fièvre est la meilleure manière de combattre les infections virales.


    • Francis, agnotologue Francis 14 octobre 2020 08:21

      @doctorix bonjour,
      @tous,
       
      ’’Concernant les vaccins, on notera qu’une fois encore le vaccin anti-covid arrivera quand l’épidémie sera terminée : une spécialité des vaccins en général. ’’
       
      Au sujet des vaccins, tout ce qu’il faut savoir est archivé sur Agoravx dans les articles de JLML et les commentaires sous ses articles, notamment ceux de Patrick Ferner.


    • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 14 octobre 2020 11:56

      @doctorix
      Ouais TRUMP il est un peu trumpette sur les bords :
      http://www.slate.fr/story/195860/trump-traitement-medicaments-covid-cree-grace-cellules-foetus-avorte
      cellules de foetus avorté pouahhhh.... le REGENERON a régénéré TRUMP qui roule lui aussi pour BIG PHARMA
      Ils nous enc....tous béééééééé smiley


    • doctorix, complotiste doctorix 14 octobre 2020 13:07

      @Bendidon
      Cet argument est tout à fait spécieux, mais largement exploité en se fondant sur l’ignorance.
      Les cellules de foetus humain HEK 293T été prélevées en 1970, puis cancérisées pour devenir immortelles (c’est d’ailleurs dans votre article...).
      C’est la même lignée depuis, qui pousse en labo et sert à de nombreux essais.
      Disons que le mal est petit.
      Mais c’est vrai que les foetus humains broyés servent à de nombreuses expérimentations. Pas celle-là.
      Décidément, les démocrates auront tout tenté pour salir...
      France Inter est chaque matin à la pointe du combat, comme toujours.


  • devphil30 devphil30 14 octobre 2020 06:27

    Attendez que mignonette annonce de futurs couvre feu et ça va finir par ruer dans les brancards tant cela apparait de plus en plus comme du grand n’importe quoi.

    Déjà les restaurateurs et les bars commencent à bouger car les bloquer , ler fermer ou les faire fermer plus tôt ne riment à rien face aux transports en commun bondés.

    Les incohérences apparaissent de plus en plus mais il faut bien ça pour ouvrir les yeux de Français.

    Ajoutons que la classe politique dans l’opposition commencera à bouger quand il apparaitra de plus en plus flagrant que les Français vont rejeter les restrictions , masques , couvre feu.

    Actuellement le but est de passer les décès grippes en virus , déjà qu’ils ont fait passé en virus le plus possible de morts non concernés alors c’est plus simple avec la grippe.

    Mais début 2021 va se profiler des élections et le printemps , après 1 an de connerie souhaitons que ca bouge

    Bref soyons optimiste et pensons que l’esprit Gaulois existe encore un peu


    • xana 14 octobre 2020 09:50

      @devphil30
      Très honnêtement je suis beaucoup moins optimiste que vous.

      Avez-vous lu l’article de Rosemar sur les chariots ? Je veux dire, les commentaires ? Et rappelez-vous que sur ce site on a sans doute nettement plus de « rebelles » que dans la population en général : Eh bien votre « esprit Gaulois » n’existe plus. Pas plus que le coronavirus, d’ailleurs.
      Mais vous resterez masqués et confinés, parce que c’est la marque de VOTRE propriétaire et que vous n’aurez plus le droit de l’enlever.
      Et vous continuerez d’aller au supermarché faire les courses qu’on vous dira de faire, sur les chariots imposés par le commerce.

      Je suis peut-être un lâche, mais devant l’inanité de continuer la lutte dans un pays dont les habitants acceptent n’importe quoi sans révolte, j’ai déserté la France pour vivre dans un pays sans doute arriéré où on cultive soi-même ses patates, et j’y vis sans masque et sans télé. Et je ne me fais pas de souci, car si la société de consommation commence à se développer même ici, moi je n’ai plus que quelques années à vivre, elle ne m’aura donc pas vivant. Et vos maîtres non plus.


    • devphil30 devphil30 14 octobre 2020 11:16

      @xana

      Pas simple de trouver des endroits tranquilles.
      De mon coté , je vais migrer car j’ai le temps maintenant vers les Alpes pour profiter de l’air pur.
      En prévision , la rénovation d’un bien avec du terrain pour la culture potagère , c’est un retour à mes débuts ou j’avais déjà un potager , poules , canards , oies , pintade , lapins


  • zygzornifle zygzornifle 14 octobre 2020 15:22

    la vérité peut disparaître rapidement

    Avec les 2 derniers gouvernements elle avait déjà du mal a franchir les lèvres, avec celui la c’est encore pire ...


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