jeudi 8 août 2019 - par Robert Bibeau

Le Brexit n’aura pas lieu

Nouveau rebondissement loufoque dans la saga britannique du Brexit. Le 19 juillet, le Parti conservateur s’est doté d’un nouveau chef de parade, un bouffon opportuniste, chargé de liquider, dans un baroud d’honneur, l’arnaque du Brexit.

Nouveau rebondissement

Nouveau rebondissement loufoque dans la saga britannique du Brexit. Le 19 juillet, le Parti conservateur s’est doté d’un nouveau chef de parade, un bouffon opportuniste, chargé de liquider, dans un baroud d’honneur, l’arnaque du Brexit par lequel le grand capital britannique de la City croyait pouvoir rançonner ses alliés et concurrents du continent.

Boris Johnson a remporté le poste de chef des torys avec 67% des voix, indice que ses opposants entendent lui faire la vie difficile s’il espère imposer un Brexit sans accord. Johnson dirigera l'appareil politique d'une bourgeoisie profondément divisée qui a peine à comprendre à quel point ses limites sont strictes et le pari de se « séparer » risquer pour son économie anémiée. Le plan de match de ce baroud prévoit que dans un ultime effort, le bouffon de la Chambre des communes menace de scission l’Union européenne d’Angela Merkel et de Macron si la perfide Albion n’obtient pas quelques concessions et de menues compensations pour sa soumission au tandem d’enfer qui s’est emparé de la direction de l’Union.

Afin de crédibiliser sa bravade, le pendu menace d’ouvrir la trappe de la mort sous ses pieds. Ce à quoi Angela, nullement impressionnée, répond : « Tire sur le levier Boris l’exalté ». Dans une contorsion burlesque, Boris réplique : « Mon ami Donald Trump et moi nous sommes engagés lors d'un entretien téléphonique à conclure un « accord de libre-échange ambitieux » et à entamer des discussions à ce sujet dès que le Royaume-Uni aura quitté l'Union européenne. » (1) Cependant, la géographie atteste que le rafiot britannique navigue à 33 kilomètres de l’Europe, et à 5500 kilomètres de l’Amérique en crise. L’économie confirme que le Royaume en perdition effectue 65% de son commerce avec l’Europe toute proche, et 14% avec l’Amérique lointaine. L’histoire témoigne que deux millénaires de guerres et de paix enchainent l’ile au continent.

En réponse à cet ultime chantage commercial, les firmes Honda et PSA-Peugeot (comme bien d’autres) ont annoncé la fermeture de leurs installations britanniques. Sur le plan politique, la réponse de l’Union a été l’élection à la présidence de la commission de madame Ursula von der Leyen, ex-ministre allemande de la Défense et bras droit d’Angela, ainsi que de l’épouvantail Christine Lagarde à la BCE. L’Europe a décidé de s’éloigner des USA, dont elle craint les humeurs guerrières et elle n’entend rien céder aux Iles britanniques qui l’entraineraient dans des guerres risquées, comme cette guerre contre l’Iran dans laquelle se laisse dévoyer le royaume isolé.

La guerre contre l’Iran

Tout a commencé avec l'arrestation et l'enlèvement d'un pétrolier iranien à Gibraltar (stratagème identique à l’arrestation de la directrice financière de l’empire Huawei par les douanes canadiennes et pour lequel les agriculteurs canadiens peinent aujourd’hui) (2). Les Britanniques ont consolidé le blocus imposé par l'UE à la fourniture de crédits à la Syrie. De toute évidence, les agents boursiers l'ont interprété comme un soutien au blocus américain contre l'Iran. Entre autres choses, le déploiement militaire à Gibraltar entraine un éventuel conflit diplomatique avec l’Espagne, qui n’a même pas été informée d’une telle opération militaire dans ses eaux territoriales.

Pourtant, ce n’est pas l’Espagne, mais l’Iran qui est en colère et qui menace de rendre œil pour œil dans les eaux du Golfe persique. La situation a été sauvée par la présence à proximité d'un navire militaire britannique et les Britanniques, après ce geste de soumission envers les États-Unis, ont immédiatement tenté de désamorcer le conflit en proposant des solutions honorables aux Iraniens. Mais l'enlèvement d’un pétrolier en haute mer a mis en place des mécanismes de politique interne inattendus en Iran : les Gardiens de la révolution, "bunker" du régime, ne pouvaient avoir meilleure opportunité de prouver qu'ils sont indispensables à l'État islamique et que la voie de guerre qu’ils mènent est la seule viable pour une capitale nationale iranienne assaillie par les puissances anglo-saxonnes. Résultat : la capture d'un pétrolier britannique.

La facilité de l'assaut iranien, la pénible incapacité de courir au secours du seul navire de guerre britannique dans la région, sa solitude pathétique et voici que l'ancien chef de l'état-major de la marine britannique en rajoute et publie un rapport catastrophique dans "The Observer". Tout ceci ne passe pas inaperçu chez les amis et les ennemis de Boris l’agité, que le capital britannique semble vouloir sacrifié.

Aujourd'hui, la Grande-Bretagne ne parvient pas à défendre ses intérêts historiques impérialistes. Oui, bien sûr, le pays a un record d'emploi concomitant à un record de sous-emploi, de salaires de misère et de pauvreté endémique (c’est le nouveau paradoxe du capitalisme en perdition), mais le capital britannique n'a pas la capacité de maintenir la structure militaire nécessaire à la défense de ses intérêts impérialistes dispersés sur les sept mers. Et le grand capital britannique (de la City notamment) sait parfaitement bien que son ami américain ne le courtise que pour gober ce qui reste de son empire.

L'Europe n'a pas une telle armée étendue, et de ce point de vue ce n'est pas un allié comparable aux États-Unis d’Amérique… et peut-être est-ce mieux ainsi, car la bataille principale ne confronte plus le Royaume-Uni, la France, L’Allemagne, l’Italie, la Russie et le Japon à l’Oncle Sam. La guerre qui se prépare confronte le camp chinois (2 milliards d’habitants) au camp américain mal en point (moins de 500 millions d’individus). La question sous-jacente au Brexit est celle de l’alignement du Royaume-Uni et de l’Europe. Une chose parait certaine l’Europe ne souhaite pas devenir le parterre de la prochaine guerre nucléaire.

De toute évidence, il sera plus difficile pour Johnson de transformer le Brexit en victoire, ce qui signifie que les approvisionnements en pétrole sont en péril et que le prix du baril demeure élevé au grand dam des industriels du monde entier. La Chine, qui suit le jeu de très près et semble légèrement en retrait, prévoit des difficultés entre la Grande-Bretagne du Brexit et les États-Unis de Trump, sur ce point du moins. Quoi qu’il en soit, nous constatons que, dans un environnement impérialiste de plus en plus agressif, une réponse en entraine une autre et que, sans intérêt direct apparent, toute l’Europe finit par être impliquée dans une situation qui est à un pas de la guerre.

La leçon pour les prolétaires ?

Il n'y a pas de pays « sûr ». L'approfondissement des rivalités impérialistes qu’affichent les journaux télévisés et qu'ils présentent comme des anecdotes devient de plus en plus sinistre. Le capital est constamment entrainé dans la guerre et le Brexit est un miroir aux alouettes que les ouvriers britanniques devraient répudier.

 

NOTES

  1. Des économistes prétendent que : « Johnson a l'intention de consolider un bloc politique et commercial avec les États-Unis aux dépens de l'UE, c’est-à-dire résoudre la fracture qui a fait l’objet de la bataille du Brexit depuis le début  ». Regrouper deux rafiots en perdition ne constitue pas une armada commerciale. http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMEchangesPays?codePays=GBR

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/brexit-lecheance-du-roman-savon-britannique-approche/

http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-centre-des-tensions-mondiales-se-deplace-brexit-route-de-la-soie-vendetta-italienne-guerre-commerciale/

  1. http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/la-chine-est-reorganisee-pour-une-guerre-commerciale-permanente/


54 réactions


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 8 août 2019 10:35

    Boris Johnson est la pièce maîtresse du stratagème Mercer pour l’Europe où Bannon a été dépêché comme pourvoyeur de fonds et chef d’orchestre pour liquider l’UE et l’Euro.

    La manip des libertariens est aussi risquée qu’elle l’a été aux Etats-Unis pour mettre en place Trump, et elle risque de faire au moins autant de dégâts.

    Le but n’est pas de construire quoi que ce soit, mais de détricoter tous les accords existants pour transformer la planète en jungle où la lutte pour la vie des 95% de la population servira à transférer les trésors de guerre aux amis des Mecer. C’est une politique de la terre brûlée dans laquelle, s’ils réussissent ils finiront aussi par crever de faim.


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 8 août 2019 10:46

      @Séraphin Lampion

      lien


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 8 août 2019 14:57

      @Séraphin Lampion

      Le même Mercer qui fait les yeux doux aux Le Pen ?

      Saperlipopette !


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 8 août 2019 17:53

      @La Voix De Ton Maître

      l’eusses-tu cru ?


    • av88 av88 9 août 2019 08:12

      @Séraphin Lampion
      êtes conscient que ce « monde jungle » a un laboratoire d’essai, c’est l’Union Européenne.
      Avez-vous entendu parler des quatre piliers de la construction européennes autour desquelles ont été construit les traités européens ?

      Les quatre libertés garantie par les traités de l’UE sont :

      1. la libre circulation des biens,

      2. la libre circulation des capitaux,

      3. la libre circulation des services,

      4. la libre circulation des personnes.

      Faites qu’elles recherche sur les sites officiels de l’UE et vous aurez des surprises !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 09:03

      @av88
      Bibeau vit au Canada, il ne doit pas connaître les Traités européens, merci pour ce rappel ! Les Traités européens sont compilés dans un document qui s’appelle TFUE, Traité de fonctionnement de l’ UE.


    • ASTERIX 9 août 2019 10:33

      @Séraphin Lampion

      Notre gigolo de président ne dirige plus rien la FRANCE est a la dérive et va couler
      le SUPER ZERO LE FACHO TRUMP le sermonne comme on le fait aux enfants impolis AVEC TRUMP BO JO MACRON ORBAN ERDOGAN ON EST DANS LA MERDE §§§§§§§§§§§§§

      LA FRANCE N EST PLUS GOUVERNEE 300 DEPUTES MARCHARRIERE INCOMPETENTS DIRIGES PAR LE DEBILE LEGENDRE ET LE TRUANF FERRAND
      DE GAULLE MITTERRAND REVENEZ REMPLACER CES INCAPABLES BONIMENTEURS DE LA FOIRE FRANCAISE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    • Durand Durand 9 août 2019 10:59

      @Fifi Brind_acier

      Alors, Fifi, toujours à donner des leçons, je vois !...

      Il est vrai que du haut de vos 1,17%, vous faites autorité !

      Mais c’était juste pour vous signaler que je vous ai laissé (lancé ?^^) un pavé, là :

      https://www.agoravox.fr/commentaire5537423


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 11:36

      @ASTERIX
      Vous savez, Mitterrand a plus privatisé que la Droite et a dérégulé plein pot !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 11:37

      @Durand
      Bisous !


    • Durand Durand 9 août 2019 13:38

      @Fifi Brind_acier

      .

      Daccord mais rasez-vous d’abord !

      .


    • mmbbb 11 août 2019 15:25

      @Fifi Brind_acier Asselineau disait que tout allait bien se passer tres bien se passer La sortie de l euro n est pas un long fleuve tranquille . 
      Ton copain Levray Sami , est tellement condescendant que je me suis refuse de voter UPR aux dernieres elections . Une vrai pute ton copain Imbu de sa personne alors qu il ne fait que reciter les psaumes de l UPR . C est une marque de fabrique de votre parti ! ce genrte d intello de mes deux Vous affirmez que vous etes des democrates ouvert ect . une vaste blague 
      Non seulement Asselineau est a 1 % et il y a des militants de ton parti qui font tout pour se detrourner de ce mouvement Sami est tres fort 
      Restez a 1% en dessous du parti de Medor et de Felix , cela me va 


    • mmbbb 11 août 2019 15:25

      @Fifi Brind_acier Asselineau disait que tout allait bien se passer tres bien se passer La sortie de l euro n est pas un long fleuve tranquille . 
      Ton copain Levray Sami , est tellement condescendant que je me suis refuse de voter UPR aux dernieres elections . Une vrai pute ton copain Imbu de sa personne alors qu il ne fait que reciter les psaumes de l UPR . C est une marque de fabrique de votre parti ! ce genrte d intello de mes deux Vous affirmez que vous etes des democrates ouvert ect . une vaste blague 
      Non seulement Asselineau est a 1 % et il y a des militants de ton parti qui font tout pour se detrourner de ce mouvement Sami est tres fort 
      Restez a 1% en dessous du parti de Medor et de Felix , cela me va 


  • MagicBuster 8 août 2019 10:53
    Le Brexit n’a rien d’intéressant pour les français le FREXIT ou le BRUXIT aurait plus de sens.

  • Samy Levrai samy Levrai 8 août 2019 12:24

    Je souhaite une longue et pénible agonie aux euro fascistes qui s’assoient sur la volonté des peuples.


    • mmbbb 11 août 2019 15:29

      @samy Levrai cretin a 1 % , moins que le parti de Medor et de Felix, il n y a pas de quoi pavoiser . Peut on parler d agonie a l UPR alors que vous mort ne ? 
       enflure 


  • zygzornifle zygzornifle 8 août 2019 12:53

    ça devient un vestige su passé ce bréxit ....


  • ETTORE ETTORE 8 août 2019 14:32

    La perfide Albion qui se détricote comme un vulgaire caleçon usagé.

    J’en connais des pays qui doivent se réjouir d’une tel naufrage.

    Il est où le flegme anglais ?

    De moins en moins riche le taylor londonien .


  • malitourne malitourne 8 août 2019 14:45

    Le Brexit n’aura pas lieu ? On parie combien ?


  • malitourne malitourne 8 août 2019 14:49

    « le Brexit est un miroir aux alouettes que les ouvriers britanniques devraient répudier.  »

    Qu’est-ce qu’ils sont cons ces ouvriers britanniques ! Si seulement ils écoutaient Robert Bibeau...


  • leypanou 8 août 2019 15:17

    De toute évidence, il sera plus difficile pour Johnson de transformer le Brexit en victoire 

     : en obligeant le Premier Ministre britannique à avoir un accord de la Chambre des Communes sur le Brexit, la Haute Cour britannique a modifié la hiérarchie des pouvoirs.

    Or, il me semble qu’une majorité des députés ne veulent pas du Brexit : comment peuvent-ils avoir le dernier mot sur quelque chose alors qu’une majorité du peuple britannique veut le contraire ?

    Il me semble même que J Corbyn est en train de vouloir un 2nd référendum, comme l’ancien PM qui aurait mérité d’être jugé pour le mensonge sur l’Irak.

    On voit là les limites dune pseudo-démocratie.


  • Robert Bibeau Robert Bibeau 8 août 2019 16:11

    @ tous 

    Aux commentateurs d’estrade. Vous prenez vos désirs pour la réalité. NON la majorité des ouvriers britanniques ne veux absolument pas de ce BREXIT (ni en France les ouvriers ne veulent d’un Frexit), cette gamique pour les riches british.

    Johnson le sait et quand il sera bien ferré par la majorité des députés british il se sortira d’affaires en appelant un référendum qui le dédouanera de sa trahison. Et le prolétariat anglais aura évité une dégradation supplémentaire de ses conditions de travail et de vie. 

    Relisez le texte plutôt que d’ergoter vos prétentieuses fadaises.

    Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com


    • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 8 août 2019 18:18

      @Robert Bibeau

      enlève ton masque, Bibeau !


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 08:29

      @Robert Bibeau
      NON la majorité des ouvriers britanniques ne veux absolument pas de ce BREXIT 


      C’est faux. Carte des votes, les grandes villes qui ont bénéficié de la mondialisation ont voté pour le Remain, ce sont les banlieues et les zones rurales, les sans dents, les abandonnés de l’ UE et de la mondialisation, qui ont voté pour le Brexit !


    • malitourne malitourne 9 août 2019 08:41

      @Fifi Brind_acier
      Intéressant de voir, à travers cette carte, que l’analyse de Guilluy pour la France est opérante également dans le cas du Royaume-Uni. C’est le Royaume-Uni périphérique qui a voté Brexit. 
      La périphérie se fait entendre par le vote là-bas. De ce côté ci de la Manche, la périphérie se manifeste sur les rond-points vêtue de gilets jaunes.
      Brexit et Frexit : même combat.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 08:47

      @Robert Bibeau
      Les salariés britanniques vont pouvoir reconstruire leurs syndicats, ce qui ne doit pas plaire au patronat britannique !

      La grande majorité des syndicats européens est affiliée à la Confédération européenne des syndicats, qui leur demande en échange de financements, de défendre l’ Union européenne. Ils sont devenus des syndicats jaunes, sur lesquels les salariés ne peuvent plus compter. C’est ce qui va changer avec le Brexit !

      *Un seul syndicat britannique a appelé à voter pour le Brexit,
      le principal syndicat des transports.

      Pour votre culture personnelle, voici ce que la CGT disait de la construction européenne en 1957 :

      "- La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des travailleurs. (...)

      - La libre circulation des capitaux, le danger d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie nationale par une monnaie commune. (...)"

      L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté. Ce super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera sous la coupe des konzerns de la Ruhr."






  • Kapimo Kapimo 8 août 2019 16:40

    "De toute évidence, il sera plus difficile pour Johnson de transformer le Brexit en victoire, ce qui signifie que les approvisionnements en pétrole sont en péril et que le prix du baril demeure élevé au grand dam des industriels du monde entier."

    Je n’ai pas bien compris ce que signifiait cette phrase, ni d’ailleurs l’argumentation de la majeure partie de l’article.

    Si je suis bien, il est dit : le Brexit isolera (vrai) la GB, donc l’affaiblira (à voir, il est parfois préférable d’etre en mesure de défendre ses propres intérets plutot que de s’en remettre à une bureaucratie Bruxelloise impotente et soumise aux intérêts de l’OTAN et de l’Allemagne) et lui fera subir de plein fouet les conséquences néfastes de la confrontation US-Chine, donc les ouvriers anglais sont contre le Brexit car ils ont une conscience élevée des risques géopolitiques, donc le Brexit n’aura pas lieu.

    Personnellement, je pense que Johnson et les intérêts derrière lui iront jusqu’au bout, en dépit de tous les chausses-trappes de la classe politique anglaise vendue aux mondialistes. Et qu’inévitablement derrière, des discussions sérieuses s’ouvriront pour un accord commercial GB-UE.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 11:52

      @Kapimo
      Il est peu probable que le Brexit isole la GB. Des pays comme la Norvège, la Suisse ou l’ Islande, qui ne sont ni dans l’ UE, ni dans l’euro, ont signé des accords bi ou multilatéraux qui leur permettent de commercer avec les pays européens, ils s’en portent très bien. De plus, la GB peut signer des accords parmi les 53 pays du Commonwealth, qui regroupe plusieurs milliards d’habitants....

      Les Mamamouchis de l’ UE n’ont qu’une peur, c’est que le Brexit réussisse aux Britanniques et ne fasse tache d’huile. L’ Ambassadeur d’un grand pays européen auprès de l’ ONU vient de déclarer à un journaliste suisse :
      « Le pire qui puisse nous arriver ? Que l’économie britannique finisse par bien se porter après le Brexit. Ce serait une gifle terrible… »



    • Robert Bibeau Robert Bibeau 9 août 2019 14:23

      @Kapimo

      À lire votre commentaire je vois bien que vous comprenez mieux que vous ne le dites. 

      Notre position est simple L’UNION EUROPÉENNE en tant que superstructure politique-juridique-diplomatique-bancaire-monétaire-boursière du capital européen et mondial est l’effet (le symptôme) du problème et non pas la source du problème.

      Les révolutionnaires prolétariens ne doivent pas se lancer pour combattre tous les miroirs aux alouettes que les agents de droite et de gauche du capital agitent devant leurs yeux. 

      Ainsi, le développement capitaliste mondial requiert des capitalistes qu’ils de regroupent en bandes en clans en associations de malfaiteurs (Union européenne Mercosur CETA ALENA Alliance de Shangai etc.) afin de se faire concurrence plus efficacement.

      Ici sur cette page vous avez des go-gauches qui voudraient que les ouvriers donnent leur vie pour la défense des capitalistes autentiquement français et les ouvriers britanniques pour les capitalistes britanniques et d’autres pour les capitalistes américians… Pourquoi ?

      Nous disons : Le capitalisme comme mode de production a terminer sa vie utile dans ou en dehors de l’UE de l’euro du Franc du dollar du yen et du yuan POINT BARRE.

      Les ouvriers ne doivent pas plus se battre POUR ou CONTRE le BREXIT  ou l’UE ou le FREXIT = ils doivent se battre contre le CAPITALISME AGONISANT AFIN DE L’ÉRADIQUER et tous ces problèmes tous ces symptômes disparaitront.

      Grève générale sauvage illimitée pour faire saigner le capital voilà notre mot d’ordre 

      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com 


    • Kapimo Kapimo 9 août 2019 15:57

      @Robert Bibeau
      Merci pour ces éclaircissements.
      Votre discours est bien, comme il me semblait, mondialiste. Vous etes un peu comme le NPA ou LO, dans la mouvance internationaliste Trotskyste péremptoire qui nie les Nations et donc les problèmes pour ces Nations découlant de l’existence de superstructures. 
      Bref, vous etes les héritiers de Cohn-Bendit et Goupil (vous vous souvenez, ceux qui ont essayé de faire partir De Gaulle). En fait, vous etes les sous-marins (ou idiots utiles) des superstructures transnationales (OTAN, UE et leurs marionnettistes Bildelberg-Trilatérale-CFR-etc....).


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 août 2019 17:09

      @Kapimo

      Vous aurez noté qu’en aucun cas je ne vous insulte personnellement dans mes propos j’apprécierais la pareille 

      Non je ne suis pas trotskyste et Cohn Bendit fait honte à entendre.

      Je suis internationaliste je ne nie pas les nationalismes, je sais qu’ils existent comme des reliquats du passé. Les superstructures transnationales sont la résultante des nationalismes exacerbés  le fruit non désiré du développement capitaliste mondialisé. 

      Ce ne sont pas ces superstructures qu’il faut détruire mais les fondements même du capitalisme les superstructures multinationales s’écrouleront de surcroit 

      Merci pour votre post

      robert Bibeau http://www.les7duquebec.com


  • yapadekkoaqba yapadekkoaqba 8 août 2019 16:48

    Deux décisions incroyables : BoJo renonce au Brexit et Trump abolit l’ amendement sur les armes ! Et tous les deux vont chez le coiffeur ! Quelle immense popularité ils auraient ces deux fous raisonnables.


  • Traroth Traroth 8 août 2019 17:33

    Je suis d’accord avec l’article, sauf avec sa conclusion. Je pense que le Brexit va avoir lieu et que les conséquences ne vont plaire à personne. Non pas parce qu’un Brexit correctement négocié n’est pas possible techniquement (comme, singulièrement, à la fois Johnson et Merkel essaient de le faire croire), mais faute de volonté d’obtenir une sortie indolore pour tous. Les Européens et May voulaient que le Brexit soit douloureux. Johnson, je ne sais pas trop ce qu’il veut.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 08:55

      @Traroth
      Les Européens et May voulaient que le Brexit soit douloureux. Johnson, je ne sais pas trop ce qu’il veut.

      Thérésa May était pro remain. Ce qu’ils voulaient tous, c’est s’asseoir sur le vote des Britanniques, comme la classe politique française l’avait si bien fait avec le référendum de 2005 : pas de Brexit du tout !

      Johnson n’a pas trop le choix... , à force de tergiverser, le Parti Conservateur a perdu beaucoup d’électeurs et finira comme le PS ou les Républicains, s’il ne respecte pas le vote des électeurs. En plus, Farage est en embuscade.


  • Ouvert 8 août 2019 17:39

    L’auteur de cet article se fout royalement du vote des britanniques en juin 2016 et des récents résultats des législatives qui ont confirmé nettement avec, le score de Nige Farage et les pertes des conservateurs et des travaillistes, que le respect de la démographie était plus fort dans ce pays que chez nous.


  • Réflexions du Miroir AlLusion 8 août 2019 18:24

    Robert Bibeau,

     Sur le fil de la réponse Asselineau, je m’évertue à l’expliquer avec le parallèle du Frexit.

     L’idée du Brexit, je suis depuis son début avec le référendum par Cameron qui a voulu son va-tout pensant qu’il avait les cartes en main.

     On va ouvrir les paris.

     Johnson sera-t-il encore Premier ministre à la fin de l’année ou aura-t-il jeté le gant ?

     Beaucoup d’acteurs se préparent à changer leur propre destin.

     Irlande, Ecosse, pays de Galles... Commonwealth...

     

     

     


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 08:59

      @AlLusion
      Les Britanniques se fichent de l’avenir de Johnson, ils veulent que leur vote soit respecté.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 12:46

      Pour qui ne savent pas, ou qui ont oublié ce qu’est la démocratie, voici la définition venue de Suisse :

      (...) En Suisse, cependant, la démocratie est encore une réalité vivante. Il y a un Parlement et un Souverain. Les deux doivent être en phase avec l’accord que vous aurez négocié. Tant que cela ne se produira pas, il n’y aura pas d’adhésion. Dans la démocratie suisse, le gouvernement doit mettre en œuvre ce que le peuple et le parlement veulent.

      C’est précisément dans votre incompréhension de la démocratie que les questions suisses se fondent sur cet accord. Comprenez-vous que nous ne voulons pas de compétence constitutionnelle parce que les gens sont toujours le dernier recours ? Comprenez-vous qu’en Suisse, le peuple aura toujours le dernier mot ? En bref : la démocratie, saisissez-vous, Monsieur Hahn ? "


    • Réflexions du Miroir AlLusion 9 août 2019 17:35

      Fifi Brind_acier

       Tout à fait d’accord. Mais ils connaissent toujours le prestige pour ce Commonwealth qui rétrécit...
       Une fois, que UK ne sera plus que Kingdom, cela risque de coincer quelque peu.


  • Pimpin 9 août 2019 10:15

    Boris Johnson comme Trump est très loin d’être un bouffon ! Le Brexit n’a pas encore eu lieu tout simplement parce qu’il était géré par des anti-Brexit qui ont tout fait pour l’empêcher. Moi je parie sur la victoire de Boris le succès du Brexit et de la GB après sa libération de l’UE.

    Quant au chantage des grandes firmes, sans doute sous la pression des politiques, je ne crois pas un seul instant qu’elle vont laisser tomber le marché britannique. Surtout si Boris sait bien comme Trump manier la carotte et le bâton.


  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 9 août 2019 10:23

    Si l’on observe bien les enjeux, ils sont de taille.

     De l’UE, les Anglais s’en sont toujours moquée, à part une petite catégorie d’Européistes dont la mentalité d’affairistes n’est plus à démontrer, et non suivie par la majorité du peuple anglais.

    Les classes moyennes et populaires anglaises souffrent de la mondialisation et l’ont fait savoir avec le vote oui au Brexit.

    Le vote pour le Brexit est pour eux, un choix de vie. C’est dans l’ordre des choses. Alors, originellement, que l’idée du Brexit ait été pilotée au départ, par des groupes politiques ayant vu dans cette solution une autre façon de faire du business n’est pas à exclure, mais grosso-modo, le peuple se joue bien entendu des tiraillements entre politiciens, dont Johnson est un exemple parmi tant d’autres, l’essentiel pour le peuple étant de retrouver sa souveraineté et de maîtriser enfin son destin économique, social, etc.

    S’il y a bien une leçon à retenir, les peuples ne veulent plus de l’Union Européenne. Et chaque peuple a des raisons bien particulières et sa façon à lui de l’exprimer. Ce qui prouve, une fois encore que l’uniformité voulue par l’UE en nivelant les peuples européens pour un faire des clones européistes est une mascarade vouée à l’échec.

    S’il y a des particularités du peuple anglais qui nous échappent et si les Anglais toujours soucieux de ramener à eux les avantages d’une situation économique géo-politique, le fait qu’ils ne soient pas dans la zone Euro, leur facilite bigrement la tache de se débarrasser de l’UE.

    Pour l’instant, nous entendons surtout les anti-Brexit largement relayés par les media mondialistes, qui voient d’un mauvais oeil leur échapper le morceau le de choix des affaires avec les lobbies européistes bruxellois — La City joue un rôle central dans la Finance mondiale. 

    Le Brexit de s’installer de plus en plus chez les Anglais, on avait dit que le Brexit ne passerait pas, il est bien passé, le peuple anglais a compris quel était son intérêt de se démettre de l’UE comme d’une première urgence. C’est ce qu’ils sont en train de faire pour ne plus avoir ce fil à la patte.

    Donc, avancer que le Brexit ne se fera pas Jonhson ou un autre est une fois de plus, une façon de ne pas voir la réalité de ce qu’il se passe en Europe. Il serait temps que les Européistes se fassent à l’idée d’un renversement de paradigme à terme, avec l’implosion de l’UE, par la volonté des peuples européens qui refusent de se faire spolier plus longtemps .


  • Julot_Fr 9 août 2019 12:49

    BOJO est une marionette de l’etat profond comme l’etait May. Ca n’augure rien de bon pour les brits qui veulent retrouver leur souverainete. Ceci a deja etait prouve par le refus par BOJO de l’aide offerte par le seul brexiter honnete (Farrage) la semaine passee.


    • Kapimo Kapimo 9 août 2019 20:44

      @Julot_Fr
      Le vote du Brexit n’a pu avoir lieu que parce qu’une partie de l’état profond anglais était pour (de meme que Trump a été soutenu à l’époque de son élection par une partie du complexe militaro-industriel US).
      Johnson refuse de faire affaire avec Farage parce qu’il pense qu’il va bientot y avoir des élections, et qu’il protège sa boutique conservatrice. Johnson veut apparaitre comme celui qui aura réalisé le Brexit, et Farage est un rival.


    • Julot_Fr 10 août 2019 08:32

      @Kapimo Non pas du tout.. il y a eu une campagne non stop pour faire peur au anglais avant le brexit. L’etat profond est 100% bremain. Mais les votes sont fait 100% bulletin papier avec un tas de vigiles volontaires pour surveiller les depouillements ce qui limite la triche potentielle de l’ordre de 5%... et les encules l’on eu dans le cul bien profond


    • Kapimo Kapimo 11 août 2019 21:46

      @Julot_Fr
      Le simple fait qu’une partie de la classe politique et de la presse anglaise ait soutenu le Brexit devrait vous mettre la puce à l’oreille. L’état profond est clairement divisé en Angleterre.


  • Emohtaryp Emohtaryp 9 août 2019 14:13

    L’auteur est-il un euro-fasciste pour ne point respecter le vote Anglais ?? et des autres...

    Ça n’a pas l’air de le déranger outre mesure qu’en France la politicaille véreuse se soit assis allègrement sur le vote du TCE en 2005 à plus de 55 % de NON malgré le battage de propagande en faveur du oui qui a précédé.....ce qui constitue, par ailleurs, un « acte de haute trahison » caractérisé par Sarko et les deux autres infâmes bouffons qui lui ont succédé !

    Bibeau, vous êtes juste pas crédible pour un sou...vous empestez la propagande ou le crétinisme !


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 9 août 2019 14:54

      @Emohtaryp

      Ce ne serait pas vous le crétin et le propagandiste ? Je relis votre missive où vous écrivez : « en France la politicaille véreuse se soit assis allègrement sur le vote du TCE en 2005 à plus de 55 % de NON malgré le battage de propagande en faveur du oui qui a précédé » 
      Devant ces faits avérés de la futilité des votes et référendums bourgeois VOUS tapez du pied contre les barreaux de votre prison nationale et réclamez futilement de ces polichinelles pour qu’ils soient différents de ce qu’ils sont = des brigands qui utilisent les référendums selon leur bon vouloir = POURQUOI redemander de la médecine qui vous a valu le paludisme ??

      Euro-fasciste est la dernière arnaque que la go-gauche nous lancent dans les pattes. En 1945 vous étiez supposé avoir écraser le fascisme et accéder sous le capitalisme libéral de la prospérité...et blablabla OU en êtes vous en 2019 ???

      À reprendre le radotage à propos du fascisme et du communisme. LE CAPITALISME MONDIALISÉ ET FINANCIARISÉ EST NOTRE ENNEMI COMMUN DES DEUX CÔTÉS DE L’ATLANTIQUE ET DES DEUX CÔTÉS DE LA MANCHE

      robert bibeau http://www.les7duquebec.com



    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 août 2019 21:58

      @Robert Bibeau
      Le capitalisme mondialisé et financiarisé est notre ennemi commun.

      Bien d’accord avec vous, mais pour s’en protéger et s’en défendre, il faut vivre dans un pays souverain, et pas dans une colonie européenne inventée justement pour le bonheur de ce capitalisme... Chaque fois qu’un peuple s’est trouvé colonisé, sa première revendication, c’est de se libérer de la tutelle, pour prendre les décisions nécessaires.

      Comparaison entre l’Argentine et la Grèce.
      En 2002, l’ Argentine : « Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques ».
      Seul un pays souverain peut en faire autant.

      La Grèce aurait pu en faire autant, si elle n’avait été ligotée par les traités européens et l’euro. Quand le Gouvernement grec a commencé à ruer dans les brancards, la BCE a fermé le robinet financier aux banques.

      L’Islande, pays souverain a fait tout ce que le capitalisme financier interdit, elle a mis ses banquiers en prison et refusé de payer pour les banques en faillite. Vous voyez, pas besoin de révolution, ni de communisme pour combattre la finance !


    • mmbbb 11 août 2019 15:37

      @Fifi Brind_acier La Grece a triche Elle n a jamais voulu adopter les normes comptables europeennes alors que l Europe avait deploye des inspecteurs et fourni des ordinateurs. Exemple absence de releve cadastral quant au recouvrement de l impot TVA , ce n est pas la peine d evoquer le probleme Alors tout mettre sur le dos de l Europe est un exercice un peu facile  Asselineau pourra en discourir lui qui traina dans les couloirs du ministere des finances 
      Entre l autre Sami Levrai, l enflure et toi qui racontes n importe quoi , l UPR est un parti d avenir 


  • julius 1ER 9 août 2019 18:36

    excellent Robert Bibeau .. les chiffres que vous donnez parlent d’eux -mêmes et 2 rafiots en perdition ne feront rien de bien concret tout cela est pathétique ...

    il n’y a que l’éternel FIFI pour croire encore au père-Noël !!!!


  • Yanpi 10 août 2019 19:37

    Bonjour à tous,

    @L’auteur,

    merci pour votre temps dédié à l’écriture de cet article. J’aurai préféré passer mon temps à lire un article avec des arguments étayés de façon factuelle et sourcés.

    Vous parlez de « bouffon », que le Larousse le définit comme suit :

    • Acteur dont l’emploi est de faire rire, parfois par des procédés grossiers.

    Source : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/bouffon/10461

    A vous lire, j’ai beaucoup rit.

    Etant donné votre article à charge sur la personne de Boris Johnson : je vous recommande fortement de voir ou revoir, la vidéo du 1er discours à la chambre des représentants de Johnson en temps que PM, et qui à de quoi faire pâlir nos représentants français nationaux et leur esprit d’abandon  un certain côté loufoque certes, mais un leader.

    https://www.youtube.com/watch?v=llB2gcAdkHs

    1h48 et 50 secondes

    En espérant vous relire tout de même.

    Bien à vous


  • gerard JOURDAIN 11 août 2019 11:16

    bon reprenons ;

    au début de la réalisation européenne, les politiques de toutes nations, envoyaient les incompétents, ne sachant qu’en faire....sur leur territoire...

    ensuite, après avoir étudié la taille des toilettes, les peuples se sont dits ; ça coûte cher pour ce type d’organisation, pour ce type de décision.

    enfin, les politiques se sont rendu compte que l’Europe n’agissait pas dans l’intérêt exclusif de l’ Europe.

    le politique "national’ ayant aussi ses problèmes, fit porter le chapeau a cette institution.

    résultats ;

    la démocratie en berne ; la construction européenne à genou....

    CONCLUSION. 

    Ne tapons pas que sur une ambulance....

    le mal est plus profond....


  • titi titi 11 août 2019 11:18

    Si Johnson respecte le résultat du vote du référendum sur le Brexit …

    alors il bafoue les résultats du vote du référendum sur les accords du Vendredi Saint.

    Ce qui s’appelle avoir le cul entre deux chaises…

    Et si lui et les parlementaires s’accrochent à trouver un compromis où l’Irlande du Nord serait hors de l’Europe (Brexit oblige), mais en libre échange avec l’Irlande elle même dans l’Europe (Accord du Vendredi Saint) cela prouve :

    1. Qu’il prend les électeurs du Brexit pour des cons
    2. Qu’il a vraiment les chocottes. Car l’accord du Vendredi Saint prévoit à terme l’autodétermination de l’Irlande du Nord. Le Brexit pourrait hâter les choses.

    Bref...c’est très drôle :)


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