mardi 22 octobre 2013 - par ddacoudre

Le capitalisme est la marque de l’homme préhistorique

Le 12 octobre à la suite de mon article « L’imbécilité est-elle une partie intégrante de l’intelligence humaine » mpag m'écrivait le commentaire suivant que je copie intégralement.

par mpag (---.---.187.29) 12 octobre 12:21

Il ne s’agit pas d’imbécillité mais de la conséquence de notre évolution psychologique

En clair nous ne sommes plus fait pour vivre dans notre monde

Notre cerveau est façonné par son interaction avec notre environnement mais son évolution est très lente pour acquérir des caractères biologiques et évolutive et par conséquent s’avèrent incompatible avec les bouleversement rapides de nos modes de vies

 

En clair notre cerveau actuel est profilé pour résoudre les problème de l’époque préhistorique

gout du risque, aversion pour la perte et inversement, prédisposition à la violence sont les conséquences de notre évolution

la bourse, le capitalisme, et la violence gratuite sont leurs réponses.

 

Mon interlocuteur en l'espèce a vu juste et il n'est pas le seul.

Un homme Théodore Monod, scientifique, explorateur naturaliste et humaniste érudit en a écrit : l'homme avance vers l'hominisation avec une lenteur désespérante, et il disait de notre planète : « La terre est un jardin bordé de nuit. Tels des aveugles nous avançons, mais sûrs de nous, fiers, cruels, consommateurs, assoiffés de profit. Moderne ? Que restera-t-il à nos enfants de cette oasis si humaine ? Seront-ils seulement là pour contempler nos méfaits ? »

Un contemporain tout aussi célèbre Hedgard Morin écrit dans son livre qui date de 1973 « le paradigme perdu : La nature humaine : « Le terminus de l'hominisation est en même temps un commencement. L'homme qui s'accomplit en homo sapiens est une espèce juvénile : son cerveau est débile sans l'appareil culturel : ses aptitudes ont besoin d'être nourri au biberon. Ce sur quoi s'achève l'hominisation. C'est sur l'inachèvement définitif, radical et créateur de l'homme. »

 

Il n'y a donc pas de réponse juste à donner à l'interrogation de mpag, mais elle laisse envisager une évolution future dont nous n'avons que quelques ébauches.

Certaines ont fait l'objet d'un livre de Claude Allègre « La science et le défi du XXI siècle » du 09/2009. Il y aborde ce que l'on peut espérer ou craindre des techniques de manipulation de notre espèce par la génétique et autres procréations ou productions d'organes in vitro.

Ceci viendrait en contradiction avec la déclaration de François Roustang, philosophe et psychanalyste, théoricien et praticien de l'hypnose et Auteur, qui disait : « l'on a jamais vue le culturel envahir le génétique », car il est vrai que la génétique n'est pas le destin.

 

C'est ainsi que ce qui fait la gloire des puissants de notre époque et qui forge les convictions économiques de nos hommes politiques contemporains, la bourse, le capitalisme, la violence gratuite qui se renouvelle sans cesse, ne sont que des comportements d'un cerveau du primate de l'âge préhistorique donc chacun se glorifie d'y soumettre la planète sous le fallacieux prétexte de la mondialisation au point de la rendre détestable, pour développer dans tous les pays une organisation économique capitaliste qu'ils présentent comme le summum de l'intelligence, alors qu'elle n'est en fait que les restes de nos instincts grégaires distordus par un monde où la science va plus vite que la capacité d'absorption des populations, et que les hommes préhistoriques qui nous dirigent, en France comme ailleurs, n'utilisent que pour entretenir leurs archaïsmes.

 

En fait en s'accaparant et en contingentent la créativité du cerveau humain dans une pensée unique comptable pour leur seul bénéfice, ils constituent un frein au développement de leur espèce, car nous prenons pour intelligent des obscurantistes.

Nous sommes donc en plein obscurantisme économiques qui va développer chez les populations l'édification de tous les inquisiteurs possibles et imaginables avec leurs bourreaux et leurs buchers que nous ne reconnaissons même plus.

Comme hier les populations chantaient et dansaient devant les exécutions publiques de tous les mécréants qui osaient verser dans l'éréthisme, religieux à l'époque, économique de nos jours, nous nous chantons les louanges de la fascisation en marche qui ne sera pas au pas de l'oie.

Nous trouvons là, la constante primitive que mentionne mpag, elle n'est pas nouvelle, elle se renouvelle cycliquement à chaque évolution sociétale. Les taoïste disent « le vieil homme » qui nous suit partout en parlant de notre cerveau primitif, nous comprenons bien qu'il ne s'agit pas d'une découverte récente.


Pourtant il y a eu une révolution à partir de 1950.

Encore en 1950 les scientifiques s'opposaient sur l’idée que seulement leur spécialité spécifique était la plus capable d’expliquer le monde. Pourtant c'est la "trasdisciplinarité"qui a fini par prendre le pas en battant en brèche cet égocentrisme scientifique développant l'idée selon laquelle ne peut être prises en compte que les recherches pointues compétitives dans une spécialité donnée. Cette démarche de transdisciplinarité a été qualifiée de « vision sommaire du Tout » par Murray Gell-mann (prix Nobel 1969 pour la théorie des quarks) qui a contribué à la création d’un institut pluridisciplinaire, le Santa Fe Institut1, et Benoît Mandelbrot (polytechnicien qui décrivit la géométrie Fractale en 1975) exprime la même idée en se qualifiant de « pionnier par nécessité ».

Nous voyons là une démarche que les plus intelligents de ce monde ont faite, conscient de ne détenir aucune vérité et conscient que c'est la transdisciplinarité qui est et à été à l'origine de l'essor de l'évolution technologique, même si elle a été accaparé par des esprits primitifs pour faire de la monnaie.

Face à cela il faudrait que l'on croit que la pensé unique et la compétition, sur laquelle veillent tous les chiens de gardes populeux du journalisme et des médias, et la pierre philosophale d'un capitalisme salvateur. Il faut vraiment être un homme préhistorique pour croire cela.

 

Je livre ci-dessous deux commentaires d'hommes qui ont marqué leur temps et qui avec d'autres ont contribué au succès de la transdisciplinarité. Il est bien évident que leurs propos démontrent la fracture intellectuelle qui existe aujourd'hui entre le monde des Savoirs et celui qui est dispensé aux masses populaires.

« La diversité de la vie sur Terre représente une information distillée au cours de quatre milliards d’années d’évolution biologique, et sur la relation analogue qu’entretient la diversité culturelle humaine d’Homo sapiens sapiens. Je soutiens que la diversité biologique et la diversité culturelle méritent toutes deux de grands efforts afin d’être préservées »… « Mais il n’est pas réellement possible de considérer ces questions isolément. Le réseau de relation qui lie l’humanité à elle-même comme le reste de la biosphère est aujourd’hui si complexe que tous les aspects s’affectent les uns les autres à un point extraordinaire. C’est une étude du système tout entier qu’il faut réaliser, aussi sommaire doive-t-elle être, parce qu’aucune mise bout à bout d’études partielles d’un système adaptatif complexe non linéaire ne peut donner idée du comportement du tout. Certains efforts débutent pour mener une telle étude sommaire des problèmes mondiaux, intégrant tous les aspects pertinents, qu’ils soient aussi bien environnementaux, démographiques et économiques, que sociaux, politiques, militaire et idéologiques. La vocation de l’étude n’est pas de se réduire à une simple spéculation sur le futur, mais de tenter d’identifier, parmi les multiples sentiers possibles pour l’avenir de l'espèce humaine et le reste de la biosphère, quels sont ceux qui avec une probabilité raisonnable pourraient mener à une plus grande durabilité. Durabilité est ici entendu au sens large pour inclure non seulement l’évitement d’une catastrophe environnementale, mais d’une guerre désastreuse, d’un despotisme généralisé à long terme et d’autres fléaux de cet acabit tout au tant. Le lecteur trouvera dans cet ouvrage un nombre d’allusions au Santa Fe Institue, que j’ai contribué à fonder… ». Murray Gel-Mann. Le quartz et le jaguar.

 

« Convaincu de devoir créer sa propre mythologie, Mandelbrot ajouta cette phrase à son entrée dans le Who’s Who : « La science irait à sa perte si (comme le sport) elle plaçait la compétition au-dessus de tout, et si elle clarifiait les règles de cette compétition en se confinant à l’intérieur de spécialités étroitement définies. Les rares savants qui ont choisi d’être nomades sont essentiels au bien être intellectuel des disciplines établies » ? Ce « nomade volontaire » qui se qualifiait de « pionnier par nécessité », quitta l’institution académique en quittant la France et en acceptant le refuge que lui offrait le Thomas J. Watson Research Center d’IBM. Gleick. La théorie sue le chaos. »

Erreurs dans l’identification de régularités : « Les systèmes adaptatifs complexes identifient des régularités dans des flux de données qu’ils reçoivent et compressent ces régularités en schéma. Dans la mesure où il est aisé de commettre deux types d’erreurs- prendre l’aléatoire pour du régulier et inversement- il est raisonnable de supposer que des systèmes adaptatifs complexes puissent tendre à évoluer vers une situation à peu près en équilibre où l’identification de certaines régularités s’accompagneraient des deux types d’erreurs.

A considérer les structures de la pensée humaine, nous pouvons identifier, grossièrement, la superstition avec un type d’erreur et la dénégation avec l’autre. Les superstitions se caractérisent par la perception de régularités là où il n’y en a de fait aucune, et la dénégation revient à rejeter la preuve de régularités manifestes, même quand elles sautent aux yeux. Un tant soi peu d’introspection et d’observation des autres êtres humains, et chacun de nous pourra déceler qu’il y a une corrélation de ces deux erreurs avec la peur.

Dans le premier cas, les gens sont effrayés par le caractère imprédictible et particulièrement non contrôlable de la plupart de ce que nous voyons autour de nous. Une part de cette imprédictibilité a pour origine ultime les indéterminations de la mécanique quantique ainsi que les limitations supplémentaires qu’impose le chaos aux prédictions. A quoi s’ajoute une quantité considérable d’agraindissement (avec l’imprédictibilité qui s’en suit) provenant de l’étroitesse du spectre couvert par nos sens et nos instruments et de leurs capacités limitées. Enfin nous sommes handicapés par les insuffisances de notre faculté de comprendre et les limites de notre capacité de calcul. Le résultat de tout cela, tant de choses sans rime ni raison, est notre effroi, et nous imposons au monde qui nous entoure, même à des faits aléatoires et à des phénomènes accidentels, un ordre artificiel fondé sur des relations de causes à effets erronées. Ainsi nous nous rassurons avec illusion de prédictibilité, de maîtrise même. Nous nous berçons de pouvoir manipuler le monde en faisant appel aux forces imaginaires que nous avons inventées.

Dans le cas de la dénégation, nous sommes bien capables de déceler de réelles structures mais elles nous effrayent tant, que nous nous voilons les yeux devant leur existence. La certitude de la mort est la régularité la plus menaçante de nos vies. Et le nombre de croyances, dont certaines plus ancrées, ont pour fonction d’apaiser cette inquiétude face à la mort. Un large partage de croyances spécifiques de ce genre au sein d’une culture amplifie d’autant leur impact sur l’individu. Mais ces croyances impliquent l’invention de régularités, de sorte qu’à la dénégation s’ajoute la superstition ». « Si ce type d’analyse se justifie, nous pouvons alors conclure à une tendance probable à l’erreur dans les deux directions pour les systèmes adaptatifs complexes intelligents ».

« En terme plus anthropomorphiques, nous pouvons nous attendre à ce que partout les systèmes adaptatifs complexes soient sujet à un mélange de dénégation et de superstition » Gell-Mann, le quartz et le jaguar. »

 

Il nous reste qu'à leur emboiter le pas à la suite de milliers d'autres qui sont au cœur de nos innovations dont personne ne connait les noms, car ils ne sont pas des stars du système anesthésiant.

Les plus intelligents ont appris tout cela pourquoi pas nous, qui nous l'interdit.

Nous ne trouvons pas dans ces écrits les vociférations d'un FN à l'adresse des ignorants, les lynchages médiatiques ou les buchers allumés par des fagots de mots qui rapportent de la monnaie, en enflamant le cerveau primitif.

Il n'y a pas d'insulte en cela seulement le constat que ceux qui nous expliquent vouloir notre bien nous maintiennent dans l'ignorance de ce qui grandit l'humain pour devenir un être civilisé et présentent leurs erreurs et leurs superstitions comme des vérités.

 

Pourtant, nous restons dans une version généraliste d’un « maximum minimal » du Tout, à cause d’un enseignement général tronqué. Certaines disciplines manquant du fait même de sa limite arbitraire, fixée dans sa durée par nos contraintes économiques, et nos pratiques culturelles.

Une situation dont nous devrons tous sortir, pour entrer dans le maximum possible dans l’intérêt socio-économique de l’espèce, en faisant de l'enseignement pour adulte une source de créativité rémunérée tout au long de l'existence.

Ce besoin existe et se manifeste par l'intermédiaire des portables que chacun consulte pour savoir ce qu'en dit wikipédia, comme hier l'on lisait l'encyclopédie. Aujourd'hui nous pouvons faire mieux puisque nous avons plus besoin de tous travailler, nous pouvons réorganiser notre existence pour devenir au fil des ans, en nourrissant notre cerveau de Savoirs, le commencement du successeur de l'homo sapiens qu'évoquent Monod et Morin.

Cela avant que les hommes au cerveau préhistorique n'utilisent la science comme l'explique Allégre pour façonner un humain à la mesure de leurs avidités, serviles, taisant, productif et mange tout.

Il l'appelleront l'homme parfait, car ajustable à leur comptabilisation.


Et comme rien n’est jamais simple je conclurai avec ce propos de Victor Hugo « l’homme qui ne médite pas vit dans l’aveuglement, l’homme qui médite vit dans l’obscurité. Nous n’avons que le choix du noir ».

Il nous reste donc à l’éclairer.

 



32 réactions


  • antyreac 22 octobre 2013 12:07

    Le capitalisme était et est un moteur économique de toutes les civilisations depuis la nuit des temps (la route de soie, les caravanes arabes etc... ) Et maintenant il fait fonctionner économiquement tous les pays du monde pour leurs plus grand bonheur.


    • ddacoudre ddacoudre 22 octobre 2013 14:02

      bonjour antyréac

      il me semble que si le capitalisme était inné ce que tu développe je ne pourrait même pas en faire la critique car il s’imposerait à moi de fait, comme s’impose à moi le besoin de manger de boire et dormir. En face de chez moi tous les ans deux Goélands viennent nidifier, c’est toujours le même couple et il font deux œufs, et accidentellement trois comme cette année, la première fois depuis presque dix ans, c’est le déterminisme, or il n’y en a pas dans le capitalisme autre que celui d’une transposition de nos instincts grégaires culturalisés.
      La sédentarisation a imposé à l’homme l’organisation de la production dont il avait besoin pour vivre du fait de l’essaimage qui a été le sien.
      Après une activité de pillage propre à l’animal qui va prendre le festin de son voisin si celui-ci est plus faible quand il n’y a pas assez de nourriture pour tous.
      Je ne pense pas que ce soit la marque d’une civilisation de justifier de ce comportement humain niant que la capitalisation n’est que cette appropriation légalisé et autorisant l’exploitation des plus faibles. C’est exactement l’instinct des primates que nous sommes, et de part notre activité cérébrale nous pouvons espérer mieux c’est ce que disent les auteurs que j’ai cité, et c’est ce que je dis quand j’affirme que cela ne peut passer que par une activité culturelle compose de l’apprentissage des Savoirs par un enseignement tout au long de l’existence pour avoir une chance d’évoluer.
      d’une autre manière si nous avions fait cela plus rapidement (on ne le pouvait pas, trop long à expliquer) nous aurions certainement un monde bien meilleur à celui que la solidarité égoïste à permis d’édifier en s’opposant au capitalisme.
      Ainsi le commerce n’existe pas depuis la nuit des temps, il n’est qu’une adaptation de l’humain a sa condition de sédentarisation pour s’échanger les production des un et des autres suivant un certains nombres de règles de sociabilité, toujours transgressé par le vieil home qui nous habite et qui nous conduit compte tenu de la culture développé vers une violence suicidaire pour l’humanité.

      cordialement.ddacoudre.over-blog.com.


    • antyreac 22 octobre 2013 15:32

      Bonne analyse je ne pourrai pas mieux dire.

      Mais j’irai plus loin ,
      je prétends que dans le monde animal on retrouve également ces mêmes schémas dans leurs comportements à l’état primitive bien sûr
      ainsi nombre des mammifères cachent les surplus de nourriture pour les temps difficiles ( l’écureuil ,le loir )
      chez certains insectes on accumule la nourriture ( les abeilles )
      on pourrait continuer ainsi pour les autres animaux en analysant finement leurs comportements et retrouver les schémas proche des comportements <<capitalistes>>

    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 22 octobre 2013 18:30

      À l’auteur :

      « Le capitalisme est la marque de l’homme préhistorique »... mais l’homme du XXI ème siècle (optimisme) ou du III ème millénaire (pessimisme) peut énormément le faire évoluer positivement.

      Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel par l’Épargne.

      Lire, SVP :

      Refondation du Capitalisme & Dividende Universel
      ou/et
      http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/ ... cerite.pdf

      Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

      Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

      Objectif Principal :
      Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
      Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
      Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

      Objectifs Spécifiques :
      I)
      Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable 
      Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
      Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
      II)
      Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un 
      Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
      II.1)
      À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
      II.2)
      a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.

      b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans être accusés d’exploiter qui que ce soit.
      II.3)
      Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel.



    • ddacoudre ddacoudre 22 octobre 2013 21:03

      bonjour antyréac

      chez beaucoup d’animaux il y a des comportement déterministe, le fait de stoker la nourriture, n’est pas une référence du capitalisme. la plus part des animaux vivent dans leur biotope naturel et ils y sont adaptés par des cycles guidés par des neurotransmetteurs, tout comme nous, mais nous les avons distordu par l’utilisation de la lumière, et notre activité bruyante.
      Nous nous ne vivons plus dans notre biotope qui est le territoire des forêts tropicales, là ou subsiste encore quelques tribus, Certain pour justifier de la nature capitaliste de l’humain l’on nommé l’homo-économicus, parce qu’il recherche toujours la meilleure association. à ce titre l’on pourrait dire que le cosmos la mécanique quantique, la chimie sont capitalistes parce que les atomes et les quarks recherchent toujours la meilleure association en fonction de leur propres valeurs.

       Nous serions l’homme qui regarde le monde duquel il est issus et pense qu’il qu’il en dispose. Cela me rappelle un ecclésiastique qui un jour a écrit dans le journal la Croix Dieu à mal fait la femme car il lui a donné la possibilité de mettre des enfants au monde avant d’être adulte.. en l’espèce c’est la créature qui juge son créateur, parce que il ne comprend pas pourquoi la nature ne suis pas l’évolution évanescente des constructions humaines, et pour cause c’est elle qui les « autorise » les permet. Avec ton raisonnement tu fais la même chose, tu oublies que tu n’es pas « dieu »
      cordialement.http://vicno.web4me.fr/orage-de-plumes/ .


    • ddacoudre ddacoudre 23 octobre 2013 03:02

      bonjour lliares

      je connais ton site et j’ai lu, l’idée est effectivement intéressante mais elle doit déboucher sur une activité humaine autre que celle de la croissance par la consommation. c’est pour cela que je suggère souvent de distribuer cet argent dans le cadre d’un enseignement universitaire pour adulte, car c’est dans leur réflexion qu’il trouverons des solutions à leur existence.
      http://vicno.web4me.fr/orage-de-plumes/ cordialement.


    • ddacoudre ddacoudre 22 octobre 2013 14:03

      bonjour durae

      je dois partir je lirais ton lien ce soir bonne journée.


    • ddacoudre ddacoudre 22 octobre 2013 22:12

      bonjour durae

      j’ai lu ton lien a quelques erreurs prêt c’est bon, il est toujours difficile de se comparer aux animaux sans tenir compte du décalage lié aux particularités humaines. les animaux vivent dans leur biotope naturel, nous non, notre biotope naturel est la forêt tropicale, donc les quelques tribus qui y vivent encore en Amazonie et dans l’Indonésie, sous réserve qu’elles n’est pas eu de contacts acculturant avec nos civilisations.
      Dans la nature le dominant alpha ne l’ai pas pour être le chef, cela c’est notre lecture anthropomorphique, mais pour être le meilleur géniteur capable d’assurer la meilleure descendance de son espèce.
      et le luxe, c’est tout ce qui ne sert à rien.
       
      Le luxe est la capacité de séduction pour attirer la femelle au détriment de l’autre, ce n’est qu’un paradigme de notre homme préhistorique.
      Sinon globalement je suis d’accord avec toi, nous sommes dans un monde fini mais l’univers s’ouvre à nous, et j’espère pas pour en faire un univers capitaliste.
      http://vicno.web4me.fr/orage-de-plumes/ .
      cordialement.


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 22 octobre 2013 21:00

    Bonjour,

    Très intéressante tentative.
    Vous avancez, dans l’obscurité, mais vous avancez en suivant joliment les délinéations du champ telles que, pour ma part, je les perçois.

    Il vous manque un concept, unificateur en tant que, comme les fractales, il serait invariant d’échelle.
    Ce concept vous l’avez sous les yeux (vu que vous vous êtes intéressé au chaos), mais rares sont ceux qui s’y sont arrêtés.

    Disons que rares sont ceux qui lui ont accordé un primat ontologique.
    Il y en a, je ne vais pas les énnumérer.
    Vous les retrouverez quand vous comprendrez que je parle du cycle, cette organisation qui, dans sa forme psychologique de cycle perception-action fonctionne en effet comme détecteur de régularité parce que... notez bien, le cycle est « constructeur » de régularité.

    La notion « vulgaire » équivalente est l’habitude.
    Il s’agit d’une organisation qui se reproduit et donc... s’adapte.
    L’invariance avec le niveau biologique est complète.
    Tout ce à quoi vous vous êtes intéressé s’explique immédiatement dans le contexte de l’habitude.

    Pour ma part, à partir de cette hypothèse (car ce n’est qu’une hypothèse, un mode de lecture) j’essaie de construire une psychologie synthétique.
    Cad, une psychologie de tout, la « theory of everything » rêvée par les physiciens.
    Je crois que le potentiel est là.
    Mais il y a du chemin.

    L’étape où je me tiens actuellement est celle de l’invention de l’humain par l’invention du sacrifice et donc du religieux.
    De là, il est possible d’arriver à l’invention de la monnaie car celle-ci n’est pas née du troc ou du marché, mais du sacrifice tant religieux que guerrier, et donc du politique.

    A mon sens la possibilité de penser le capitalisme passera par là et aura constamment maille à partir avec les cycles.

    Je ne prends pas de risque. Mon postulat est qu’ontologiquement parlant, il n’existe que des cycles. Le reste est des illusions que nous construisons par les lectures partielles et partiales que nous faisons de l’incessante dynamique d’accrochage des cycles les uns avec les autres.

    Saviez-vous que le chaos est dense en cycles ? (Bergé 1988)
    Il vous faut partir de ce constat : où que vous vous teniez, il y a des cycles. Il n’y a que des cycles.

    Vous pouvez lire les premières étapes de cet effort de théorisation basé sur le cycle ici même.
    Sur l’hominisation et l’invention du religieux c’est .
    La jonction entre les deux n’est pas forcément très apparente, alors je la précise : c’est l’imitation.
    Les cycles ne font que ça, ils s’imitent.
    les physiciens diraient qu’ils s’accrochent, en fréquence et en phase...
    Bon, je m’en tiens là.
    Merci de pardonner le caractère sybillin à force de concision.
    Je n’ai guère le temps de m’attarder.
    Bonne soirée
    LLS


    • gaijin gaijin 28 octobre 2013 07:50

      luc
      « Saviez-vous que le chaos est dense en cycles ? (Bergé 1988)
      Il vous faut partir de ce constat : où que vous vous teniez, il y a des cycles. Il n’y a que des cycles. »

      vous êtes vous penché sur le yiking ?


  • Gasty Gasty 23 octobre 2013 00:36

    Bonsoir ddacoudre,

    A ceci : Notre cerveau est façonné par son interaction avec notre environnement mais son évolution est très lente pour acquérir des caractères biologiques et évolutive et par conséquent s’avèrent incompatible avec les bouleversement rapides de nos modes de vies.

    Je répondrais ceci : Mais le culturel (acquis) a détrôné le génétique (c’est probablement l’une de nos évolutions). Ce qui pouvait s’étendre sur des dizaines de millénaires s’étend maintenant en siècles et peut véhiculer une manipulations des esprits transmis par des personnes symboliques (parents, instituteurs, institutions, religions...). Présentement, l’imprégnation culturelle se fait encore plus rapidement avec le cinéma, la télé, la presse qui entre les mains de certains sont des outils dangereux de manipulations. Un outil technique communautaire incontournable de la société depuis environ un siècle.


    • ddacoudre ddacoudre 23 octobre 2013 02:57

      bonjour Gasty

       notre cerveau contient une partie fort malléable qui favorise l’adaptation, mais le cerveau reptilien est celui avec lequel chacun de nous jusqu’à présent né et à qui il faut apprendre par une éducation pleine de frustrations qui contraignent le cerveau primitif les comportements dit sociaux qui varie suivant les culture et ce que j’appelle l’environnement géohistorique des uns et des autres pour façonner leurs histoires singulières et collective par communautés et territoires. Effectivement les moyen de communication de masse par les médias permettent une manipulation des esprit et de la pensé plus rapidement que part le passé., Mais elle ne peut à elle toute seule être une source de déterminisme durable, car elle est forcément partielle et seulement une représentation imaginaire, même si la base demeure sous l’influence du contrôle du cerveau reptilien. C’est pour cela que toute ces dernières années nous avons vu apparaitre les affaires émotionnelles et les story steling car elle font appel au reptilien et courcircuite par l’émotion l’analyse plus ou moins rationnelle du cerveau cérébral.Télévision : de l’info sans infos ddacoudre.over-blog.comcordialement.


  • ddacoudre ddacoudre 23 octobre 2013 02:41


    bonjour luc
     sur ce genre d’article il n’y a jamais trop de commentateurs. je te remercie de ton commentaire, et ne t’excuse pas de sa concision, je te suis parfaitement.
    je te souhaite bien du courage pour ta recherche qui doit en plus être passionnante, et je peux t’assurer que quand tu auras abouti, tu ne te seras ouvert que d’autres horizons aussi passionnant, car tu ne peux ignorer que nous trouvons toujours ce que nous postulons, C’est ce qui est assez fabuleux et difficile à comprendre, nous le vivons avec la découverte du boson de Higgs, nous avons eu de cesse de le trouver, avons construit pour cela les outils appropriés. Et maintenant qu’il vient confirmer la théorie standard,sa découverte nous confirme qu’elle n’est qu’une « erreur » qui nous a permis de réaliser des créations fabuleuses tel les scanners IRM etc en entrant dans d’infiniment petit. Ainsi cette découverte n’est en fait qu’une étape qui nous relance vers la compréhension de ce que nous autorise nos sens et de ce que permet la planète qui nous porte.
    Il est assez fabuleux de se rendre compte qu’en nommant les choses sur la base de perceptions émotionnelles nous pouvons créer des concepts et théories imaginaires qui trouvent une réalisation et nous repousse toujours plus loin. souvent je dis que si le mot est créateur il est aussi castrateur car il retient l’attention et focalise sur lui donc nous cache tout ce qui peut se trouver autour ou se décliner à partir de lui, et ne peut contenir la réalité objective du monde qui ne nous est pas permise, car l’on ne peut pas être le produit du tout et pouvoir le surplomber pour comprendre son origine comme si nous étions le dieu créateur ou l’instant précédant le big bang.
    je donne deux analogies, l’on ne peut être à la fois le pendule et le clou qui lui donne sont mouvement, mais nous pourrons toujours pressentir qu’il existe et imaginer ce qu’il est. L’autre c’est regarder notre existence comme un puzzle ou chacun est une pièce qui se juxtapose aux autres pour donner une image du monde que nous ne pouvons saisir dans sa totalité, car le temps que notre perception arrive au cerveau l’image que nous observions c’est transformé.

    Tout cela ma fait écrire en 1999 :

    Je considère donc, que les « Forces ou énergies ou flux » qui composent l’Univers, combinent toutes choses. Toutes choses de ce que nous sommes, et que nous assemblons (et non pas créons qui laisse sous entendre que nous partons de rien), même si nous ne pouvons encore en définir certaines, et peut-être ne jamais accéder à l’indéfinissable.


    En conséquence, en observant les lois que nous connaissons de cet univers, il est plus aisé de comprendre ce que nous sommes et faisons. Cet effort intellectuel consiste à s’observer, comme étant ces forces, étant dans ces forces, et étant le produit de ces forces, et non soumis à ces forces. D’une autre manière, si nous considérons que l’univers est la circulation d’une information depuis son origine, nous sommes cette information dans l’information, et produisant de l’information, et non pas seulement soumis à l’information.

    La nuance est fondamentale car elle modifie l’image, la représentation que nous pouvons avoir de notre « monde cérébral » à partir du « monde sensible ». Parce que, au lieu d’y être soumis, qui peut être interprété comme une condition irréversible, nous serions sous condition de la connaissance de l’organisation de ces forces, de cette information qui concourt à notre évolution. Nous serions un Être « conditionnel », conditionné à ce qu’il est capable d’en comprendre.

    Je considère donc, que les « Forces ou énergies ou flux » qui composent l’Univers, combinent toutes choses. Toutes choses de ce que nous sommes, et que nous assemblons (et non pas créons qui laisse sous entendre que nous partons de rien), même si nous ne pouvons encore en définir certaines, et peut-être ne jamais accéder à l’indéfinissable.


    En conséquence, en observant les lois que nous connaissons de cet univers, il est plus aisé de comprendre ce que nous sommes et faisons. Cet effort intellectuel consiste à s’observer, comme étant ces forces, étant dans ces forces, et étant le produit de ces forces, et non soumis à ces forces. D’une autre manière, si nous considérons que l’univers est la circulation d’une information depuis son origine, nous sommes cette information dans l’information, et produisant de l’information, et non pas seulement soumis à l’information.

    La nuance est fondamentale car elle modifie l’image, la représentation que nous pouvons avoir de notre « monde cérébral » à partir du « monde sensible ». Parce que, au lieu d’y être soumis, qui peut être interprété comme une condition irréversible, nous serions sous condition de la connaissance de l’organisation de ces forces, de cette information qui concourt à notre évolution. Nous serions un Être « conditionnel », conditionné à ce qu’il est capable d’en comprendre....../


    Je crois à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique, par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra réexaminer beaucoup de nos relations ou les « requalifier » sous son auspices, inventer d’autres mots. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles, mais aussi à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement général à destination des adultes tout au long de l’existence...../


    C’est pour cela que je disais, que nous devions nous « harmoniser » avec cet « ordre sous-jacent » qu’il ne peut pas venir de l’idée humaine empirique actuelle que nous nous faisons du paradis ni de ce que nous considérons comme « naturel », mais de la connaissance que nous aurons de ce que nous sommes. Et le développement de l’intelligence y apportera sa contribution.

    Car si l’instinct naturel permet aux Êtres de percevoir la sensation indéfinissable qui les relie à l’univers, le Savoir et la connaissance leur permet d’en cerner plus justement les contours.

    Ainsi, dans le chaos omniprésent, stable et structuré3, nous avons introduit par notre ordre « ignorant », un « désordre » qui se répercutera.

    cordialementddacoudre.over-blog.com.





  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 23 octobre 2013 07:10

    Message reçu.

    Ce qui est clé ici et nous sommes d’accord je crois, c’est la causalité circulaire qui fait que l’individu est pris dans la boucle déterminant «  »«  »«  »« l’information »«  »«  »«  »« qui lui parvient du monde (ce que le modèle du cycle perception-action instancie).

    L’homme est constructeur de sa réalité et n’en est pas disctinct.

    C’est donc une révolution épistémologique que permet la pensée en terme de cycle par rapport au vieux déterminisme à causalité linéaire (qui engendre la »soumission" que, fort justement, vous révoquez.


    • ddacoudre ddacoudre 23 octobre 2013 19:52

      bonjour Luc
      « L’homme est constructeur de sa réalité et n’en est pas disctinct. » c’est tout à fait cela, mais je ne le présente pas sous cette forme qui laisserait entendre que nous disposerions du libre arbitre et que nous créerions les choses a notre convenance. Nous sommes les acteurs qui faisons émerger les sollicitations qui nous atteignent dont nous ne percevons qu’une infime partie par ce que nous appelons la conscience. Si nous les connaissions toutes nous ne nous tromperions jamais et nous serions dans un monde affreusement déterministe, ce qui est peut être le cas,
      Sauf la faiblesse de nos sens et de nos perceptions développent toutes sortes d’erreurs de régularités et nous présente un monde aléatoire. l’invariance d’échelle qu’a remis à sa place les fractales laisse imaginer un possible déterminisme comme l’envisageait Lamarque et tous ceux qui ont mis des dieux au dessus d’eux et arrêté de s’interroger pour en retirer une conclusion de soumission qui est une erreur de plus car nous sommes des acteurs à par entière d’un processus d’existence indéfinissable, comme l’avait compris nous aînés en disant qu’il ne fallait pas faire une représentation de Dieu, ou comme la métaphore de la vison dela connaissance qui nous aveugle car notre cerveau ne peut contenir toutes les informations qui ont édifié l’univers.
       c’est en quoi je suis très séduit par les machines intelligents qui sont capables de traiter plus de données que nous, avec l’inconvénient que ces données ce sont nos mots qui les rentrent, et elles risques de nous rendre un monde imaginaire de plus que certains imposeraient comme un aboutissement. Ce que nous vivons avec l’aliénation comptable.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html.
      cordialement. dommage que je n’ai pas les compétences de faire ce à quoi tu t’attèles.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 28 octobre 2013 03:56

      — « L’homme est constructeur de sa réalité et n’en est pas disctinct. » c’est tout à fait cela, mais je ne le présente pas sous cette forme qui laisserait entendre que nous disposerions du libre arbitre et que nous créerions les choses a notre convenance.

      Tout dépend comment on définit le libre arbitre. On peut y « croire » au moins sous le rapport du fait que ce qui arrive dans le monde dépend de nos actes et que, par conséquent, si nous changeons nos actes, nous  changeons ce qui arrive dans le monde et donc le monde lui-même.


      — Nous sommes les acteurs qui faisons émerger les sollicitations qui nous atteignent dont nous ne percevons qu’une infime partie par ce que nous appelons la conscience. Si nous les connaissions toutes nous ne nous tromperions jamais et nous serions dans un monde affreusement déterministe, ce qui est peut être le cas,


      Oui, tout à fait. Dans un état de connaissance limitée, le libre arbitre peut coexister avec un univers déterministe

      — Sauf la faiblesse de nos sens et de nos perceptions développent toutes sortes d’erreurs de régularités et nous présente un monde aléatoire. l’invariance d’échelle qu’a remis à sa place les fractales laisse imaginer un possible déterminisme comme l’envisageait Lamarque et tous ceux qui ont mis des dieux au dessus d’eux et arrêté de s’interroger pour en retirer une conclusion de soumission qui est une erreur de plus car nous sommes des acteurs à par entière d’un processus d’existence indéfinissable, comme l’avait compris nous aînés en disant qu’il ne fallait pas faire une représentation de Dieu, ou comme la métaphore de la vison dela connaissance qui nous aveugle car notre cerveau ne peut contenir toutes les informations qui ont édifié l’univers.
       c’est en quoi je suis très séduit par les machines intelligents qui sont capables de traiter plus de données que nous, avec l’inconvénient que ces données ce sont nos mots qui les rentrent, et elles risques de nous rendre un monde imaginaire de plus que certains imposeraient comme un aboutissement. Ce que nous vivons avec l’aliénation comptable.http://ddacoudre.over-blog.com/page....

      Nous sommes depuis la nuit des temps dans un monde imaginaire car le mensonge en est au principe.
      Toute la tâche consiste à le faire apparaître en tant que tel.

      — dommage que je n’ai pas les compétences de faire ce à quoi tu t’attèles.

      Merci de croire que j’ai les compétences ! ça équilibrera un peu tous ceux qui diront que je ne les ai pas smiley


    • ddacoudre ddacoudre 28 octobre 2013 22:30

      bonjour oven

      agréablement surpris de la qualité de ton commentaire.. Nous ne connaissons que le voyage au centre de notre cerveau. la réalité objective nous est pas permise, mais c’est tout de même fabuleux car par l’empilement des savoirs nous avançons dans le noir, comme dans celui du cosmos ou notre terre ressemble à cette oasis de Monod.

      il y a longtemps j’ai écris ceci :

      Il est devenu commun d’entendre certains hommes dire de leurs prochains, « Ils pètent plus haut que leur cul ». Un tantinet vulgaire certes, mais efficace comme définition.

      En effet, l’homme en découvrant ses facultés s’est installé en maître du monde, comme illustre produit de grands nombres de Dieux. Ces mêmes facultés l’ont poussé et entraîné en levant les yeux à comprendre son monde, et décrypter en partie l’Univers qui l’entourait. Bien que nous n’ayons pas encore Tous admis que nous en étions une totale partie en tant qu’Être d’une espèce.


      Des hommes ont consacré leur temps à comprendre le fonctionnement de cet Univers, et ils nous ont laissé des traces de leur quête par un savoir se précisant sans relâche.

      De telle manière qu’aujourd’hui ces traces nous donnent les ou des clefs pour concevoir y appartenir.

      Ainsi nous avons mis en évidence que notre propre existence est régie par des « Règles », et nous ne pouvons plus les ignorer. Leur validité n’en demeure pas moins toujours conditionnée à la compréhension et aux définitions, que nous en avons donné dans la limite imposée par notre condition humaine. Condition humaine qui nous pousse à élaborer un monde que nous croyons maîtriser ; pourtant nous percevons assez exactement qu’il existe un infini objectif auquel nous n’avons pas accès, du moins c’est comme cela que nous le formulons.

      Chacun dispose d’une vision du monde à partir de ce qu’il a appris, retenu, oublié, mal compris, ignoré, imaginé et vécu.

      Ainsi avec cet acquis individuel et à la fois partagé, de par notre condition humaine singulière et semblable ; il n’en est pas un d’entre-nous qui n’est pas refait le monde dans les soirées entre amis.

      pourtant il suffit que l’on arrête la circulation du savoir sur une génération pour que tout cet édifice s’écroule, comme il suffit d’accélérer la diffusion de ces savoirs pour que tout s’accélère ce que nous vivons un peut depuis le 20 siècle..http://ddacoudre.over-blog.com/pages/remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html.
      cordialement.


    • paco 29 octobre 2013 08:06

       Owen, et si la stèle avait déjà été découverte ?
       Bonne journée.


    • paco 29 octobre 2013 09:24

       Oh, @Owen, juste une intuition.
       Si des va-nu-pieds y’a siècle ont pu découvrir la Pierre de Rosette, des mieux chaussés ont du découvrir et taire bien mieux. On parie ?


    • paco 29 octobre 2013 21:38

       Ca me laisse souviendre quand gosse,j’étais persuadé que les fleuves et rivières partaient de la mer pour irriguer chaque terre. C’est logique à 5 ans.
       J’en avais plein des idées comme ça.
       Grandir et apprendre est perdre cette fantaisie d’imaginer.
       Le seul et vrai sanctuaire découvert à ce jour est Lascaux, et ses milliers de tonnes de questions. Je n’ai pas eu la chance de fouler le vrai site, une de mes proches, oui, plein de fois, y’a un bail. Et elle répète toujours « c’est incroyable... »
       Combien d’autres dorment enfouis ?
       Jamais ne me lasserais de cette scène de Kubrick ou un singe devient homme en apprenant à tuer avec un os. Tout est dit.
       Basta y hasta pronto.


    • ddacoudre ddacoudre 29 octobre 2013 22:02

      bonjour paco
      sur l’image de kubrich, elle signifie que c’est l’homme culturel qui est meurtrier en ayant fourni à sa capacité d’agressivité nécessaire la démultiplication par l’usage d’un instrument, c’est la même chose avec les armes. Donc la culture n’est pas sans risques.
      cordialement


    • paco 29 octobre 2013 22:52

      Bonsoir @l’auteur.
       Tout à fait. Ce passage du film est d’une violence effrayante, des premiers tatonnements à l’hystérie finale. Comme quoi sans mots, on peut résumer en musique la folie de la saga de l’Homme.
       A bientot vous relire.


  • Hervé Hum Hervé Hum 23 octobre 2013 09:36

    Le capitalisme est né de la colonisation de la Terre. Or, l’histoire de l’humanité est une histoire de colonisation, commencé sur les autres espèces et terminé sur elle même.

    Mais si on inscrit tout cela dans le principe de l’évolution, alors, le capitalisme répondait à la condition de l’évolution humaine. Cette condition était l’aspect inconnu et indéfini de l’environnement dans lequel l’humain évoluait, à savoir, les limites physiques, matérielles de son espaces vital. Or le fait nouveau est que nous touchons aux limites de cet espaces vital, modifiant la condition d’évolution de l’humanité.

    En d’autres termes, le capitalisme à besoin pour fonctionner efficacement et positivement d’un espace à conquérir, c’est un système expansionniste par nature. Mais dans un système limité, donc en gestion de ses ressources, le capitalisme devient cancérigène car face à la raréfaction et la disparition de nouvel espace à conquérir il se retourne contre lui même et se détruit donc de l’intérieur.

    Notre monde est confronté au choix d’évoluer vers une société sociale et universaliste ou bien de provoquer la 3ème guerre mondiale avec l’élimination des 3/4 de l’humanité pour espérer conserver le système capitaliste en lui redonnant un espace à conquérir...

    En fait, sauf à considérer un telle dévastation, l’avenir du capitalisme se situe dans l’espace, mais sa fin sur Terre est déjà consommé.


    • ddacoudre ddacoudre 23 octobre 2013 20:02

      bonjour hervé

       le capitalisme n’est qu’une construction culturelle, une adaptabilité à un environnement hostile à notre espèce dont les plus puissant ont un jour dominer les autres, mais aujourd’hui nous suivons aveuglément des dominants systémiques fondateurs d’une organisation comptable du monde qui c’est édifié lentement et est une transposition déformé, distordu par l’accumulation de culture d’erreurs inévitables qui transposent seulement nos instincts soumis à la frustration de celles-ci, et qui constituent la base d’ l’éducation de toute société qui se réforment par la transgression, car le vieil homme préhistorique est toujours., nous sommes des dominant Bêta des dominants du deuxième rang, le dominant Alfa est celui systémique qui coopte les hommes qui le représenterons. pour comprendre mon propos il faut lire le lien suivant.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/du-rat-a-moi-7607770.html. cordialement.


  • christophe nicolas christophe nicolas 23 octobre 2013 10:08

    Pas du tout, ce sont tout simplement des brebis qui se prennent pour des prédateurs et qui bêleront comme des agneaux pour appeler le berger si on les écarte du troupeau.


  • gaijin gaijin 28 octobre 2013 07:47

    non pour le titre
    le capitalisme est le mode de fonctionnement du néolithique. les société de chasseurs cueilleurs sont plus proche du communisme .....
    le capitalisme commence avec la capacité de stocker la nourriture. en même temps commence la guerre et la notion de religion organisée
    histoire de tordre le cou a quelques mythes : le néolithique est une période de régression ! la taille des individus décroit, ils meurent plus jeunes, on plus de maladies ........

    oui pour le reste ...
    l’hominisation des singes sapiens est lente terriblement lente ......


  • ddacoudre ddacoudre 29 octobre 2013 01:10

    bonjour gaijin

    merci pour ton commentaire, le titre ne se voulait pas une référence paléontologique mais une référence psychique. je ne pense pas que l’on puisse définir l’existence passé de capitalisme seulement avec la capacité à stocker la nourriture, même si ce fut un pas de géant dans la lutte contre les famines, je crois qu’il est plus d’ordre psychique où les uns exploitent les autres par l’asservissement sous de multiples formes jusqu’à celle d’aujourd’hui sous la forme du salariat.

    cordialement.ddacoudre.over-blog.com.


    • gaijin gaijin 29 octobre 2013 10:28

      dd
      j’avais bien compris mais j’en ai profité parce que ça fait partie des idées reçues auxquelles j’ essaie de tordre le cou
      oui la capacité a stocker la nourriture ne suffit pas a expliquer la pensée capitaliste mais elle est un préalable indispensable ...


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