mercredi 1er février 2017 - par

Le choeur des vierges effarouchées, Trump et l’Islam

Il se trouvera sans doute des vierges effarouchées afin de prétendre que le petit billet ci-dessous naît surtout de mon « islamophobie » ou de mon racisme suppposés. Cela évite tout questionnement raisonnable ce genre d'attaques personnelles et, ou d'injures. Peu m'importe...

Trump le nouveau président américain a pris un décret bannissant « de facto » les musulmans de nombreux pays du territoire des Etats Unis. Donald Trump est le président élu de ce pays, il a été élu tout à fait légalement ce qu'oublie tous ses détracteurs. Il n'a pas pris le pouvoir, ne le vole pas. Il l'a été car il a su répondre, que l'on soit ou non d'accord avec lui et les solutions qu'ils proposent, aux angoisses des électeurs quant aux multiples coups de canif dans les contrats sociaux des pays occidentaux dont la laïcité. Et il applique son programme.

Une des plus fortes et des plus légitimes également parmi ces angoisses est induite par la question de l'intégration de l'Islam et de ses croyants au sein des sociétés occidentales. Lucidement, quel que soit le camp auquel on appartient, quelles que soient les raisons que l'on invoquera, il est évident que ce n'est pas précisément une réussite brillante.

Les conséquences en sont connues :

la montée du sentiment d'insécurité, de la violence inter-communautaire, de refus de vivre ensemble, l'atomisation des sociétés etc...

Cette décision a provoqué l'ire, l'indignation vertueuse, et la colère du choeur des vierges moralisatrices parmi les médias, les acteurs, les « pipeaules » en général et la plupart des nantis. Tous de monter au créneau évoquant toute l'immigration des siècles passés qui enrichit la culture américaine en particulier et occidentale en général. Comme si les communautarismes et leurs revendications de plus en plus violentes n'existaient pas. Comme si les ethnies et les races se mélangeaient dans le « grand tout » festiviste.

Le choeur des vierges feint d'oublier une autre chose :

L'ancienne immigration même si les choses ne se passèrent pas toujours de manière ydillique, c'est le moins que l'on puiisse dire, était celle d'européens de culture chrétienne, partageant « a minima » les mêmes valeurs. L'intégration à plus ou moins long terme était donc acquise. Cette foi et ces valeurs n'induisaient pas de projet de société tel que celui défini par les hadiths, prescriptions religieuses supérieures pour un croyant à tout le reste voire aux lois du pays dans lequel il vit. Elles n'induisaient pas non plus de communauté de croyants au-dessus des autres nations.

Le choeur des vierges effarouchées est depuis longtemps persuadé des bienfaits de la mondialisation réputée heureuse. Il en profite largement, on s'y proclame le plus souvent citoyens du monde. Ces vierges folles ont une perception de l'histoire des immigrations, de la diversité, qui appuient cette conviction contre toute logique. Et puis les anniversaires ou les mariages des princesses « pétrodollarées » que les vedettes animent pour des espèces sonnantes et trèbuchantes ne sont pas à négliger non plus.

Tout ce qui ressemblerait à leurs yeux à des considérations de simple bon sens, de simple raison est nul et non avenu. Il faut dire aussi que cette vision paradisiaque de la diversité flatte largement leurs vanités déjà bien boursouflées. Il faut dire aussi qu'ils ne subissent pas les conflits communautaires, qu'ils ne subissent pas la violence sociale ou inter-ethniques. Ils se remettront pas en question, les privilèges matériels dont ils disposent leur donnant l'illusion de la légitimité.

C'est plus confortable bien que ne résolvant aucun problème...

Sic Transit Gloria Mundi, Amen

Amaury




Réagir