lundi 2 janvier 2012 - par Emile Mourey

Le ciel astrologique gaulois et son messie

... Le bruit court sous le manteau qu’il se trouve en Bourgogne des fresques très énigmatiques, que dans l’une d’entre elles, un Jésus d’avant Jésus-Christ du nom de Cléopas présente à Dieu des prépuces et qu’il en existe d’autres qui posent problème http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/notre-culture-est-celle-de-la-106029.

Interrogé par diverses personnes, l'auteur de ces lignes explique qu’il n’y a là que du très normal, qu’à partir du moment où on accepte de placer Bibracte, non plus au mont Beuvray mais à Mont-Saint-Vincent, notre Histoire retrouve tout son sens, que ce ne sont pas les apôtres qui, en prêchant dans le désert, ont arraché les populations gauloises à leurs croyances païennes, mais que cela s’inscrit dans une logique d’évolution qui passe obligatoirement par les capitales du pays, et enfin, que rien ne descend à proprement dit du ciel et que tout s’explique dans un contexte historique (extrait d'un de mes ouvrages que j'ai fini d'écrire en 2005, évidemment refusé par les maisons d'édition).

... que rien ne descend du ciel ? A chacun de se faire son opinion... ciel astrologique ou ciel de l'esprit ?

Pour les Esséniens, le ciel n'était pas vide. Les découvertes de Qumrân nous ont révélé les textes anciens à partir desquels ils développaient leur réflexion, depuis le livre d’Enoch en passant par les visions célestes des prophètes. Et même, l'Apocalypse de Jean que j'attribue à Jean de Gischala, un adversaire de Paul, ne peut se comprendre qu'à condition de le lire en contemplant le ciel. Le gros problème est que ces Juifs ne nous ont pas transmis sur une carte détaillée leur vision astrologique du ciel. Heureusement, le ciel de l'abside de Gourdon nous permet d'en reconstituer avec précision la partie centrale ; l'iconographie dite romane nous permet de dresser le reste de la carte. http://bibracte.com/images/stories/epitre_hebreux/ciel_antique_5.htm

Voici un très étonnant bas-relief exposé au musée des Augustins de Toulouse. On y lit, en haut et à gauche : signus leonis, le signe du lion ; en haut et à droite : signus arietis, le signe du bélier ; et au centre : hoc fuit factum tempore Julii Cesaris, ceci fut fait au temps de Jules César. Le double symbole me paraît évident d'autant plus qu'il s'inscrit dans les constellations du ciel. D'un côté, le lion de la guerre, de l'autre le bélier de la paix. Ce bas-relief d'origine manifestement gauloise est un document qui nous prouve qu'au temps de César, la Gaule projetait ses valeurs et ses principes de bonne gouvernance dans un ciel astrologique. Il en était ainsi en Egypte où le pharaon était représenté avec la crosse du pasteur et le fouet qui châtie.

J'ai émis précédemment l'hypothèse que lors de l'affaire des Gaules que rapporte César, Dumnorix aurait pu être le lion de la guerre et Divitiac le bélier de la paix. Il me semblait en effet que cette dualité de commandement qui apparaît dans les Commentaires, mais que César n'a pas comprise, se retrouvait dans les fresques de Gourdon dans l'évocation de deux messies. Le chevalier qui descend du ciel en armure entre Gabriel et Marie pourrait être le lion de la guerre et le messie qui fait l'offrande des prépuces, le bélier de la paix. Remarquons toutefois qu'il y a dans le mot Cleopas, l'expression "Leo pascis", le lion de la paix, simple nuance peut-être rajoutée plus tard. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-druides-attendaient-ils-un-58775

Quand j'ai pris la photo qui figure ci-joint et dans le lien pré-cité, je ne m'imaginais pas que les restaurateurs allaient effacer le messie en armure qui descendait du ciel. Ma photo n'était pas de très bonne qualité et puis, avec le temps, certains détails se sont estompés. Les inscriptions et les noms des personnages étaient bien indiqués mais n'apparaissent pas sur ma photo. Il est manifeste que le fresquiste a représenté l'ange Gabriel en l'identifiant à la constellation du lion - symbole du courage guerrier honoré dans les chapiteaux du temple de Mont-Saint-Vincent. Il est manifeste qu'il a représenté Marie dans la constellation du bouvier ; une Marie qui représente la population juive qui s'est installée à Gourdon et à Bibracte. Il s'agit d'un nouvel Israël qui était appelé à conduire le monde. La formule "Ave Maria" figure dans le protévangile de Jacques de l'an - 4 mais elle peut très bien être antérieure. Le carquois dont on voit la bandoulière évoque celui d'Apollon mais, à mon sens, dans une version plutôt juive que grecque. A noter que sur une médaille de l'Helvète Orgétorix frappée "pour les Eduens", sa fille, promise à Dumnorix, porte également le carquois d'Apollon.

 Comme je l'ai expliqué pour l'auteur de l'Apocalypse, le fresquiste a fait bouger le ciel - c'est en effet l'art de la prophétie que de montrer dans le ciel ce qui va se passer avant que cela n'arrive sur terre et c'est aussi une façon d'inciter le peuple à regarder le ciel et à être vigilant. Précédé de l'étoile brillante des Lévriers, entrainé dans le mouvement tournant de l'univers, Hercule a commencé son lent mouvement de descente tout en l'accélérant. Son bras droit s'enfonce dans la constellation de l'ange Gabriel tandis que le bras gauche a conservé sa courbure caractéristique, le carquois restant toujours dressé (non représenté sur mon dessin ; je crois me rappeler qu'on en voyait encore la trace sur la fresque). Le message est clair : le messie est en train de descendre du ciel. L'événement est imminent.

Le doute étant le propre de l'homme sage, nous nous reportons maintenant à la médaille frappée au nom de Dubnorex/Dumnorix au dos de laquelle est représenté un chevalier armé de pied en cap. L'attitude du personnage nous invite à le placer dans le ciel.  Il porte casque à paragnathides et épaulières rembourrées. Son bâton de commandement est accroché à sa ceinture. Passant le bras par dessus la constellation du lion qui s’apprête à féconder celle de la Vierge, il tient fermement de la main droite le sanglier qui se trouve dans la Grande Ourse, symbole du courage militaire. De la main gauche, il tient une tête coupée, sa propre tête/âme, pour bien monter qu'il a fait le sacrifice de sa vie. A l'arrière-plan, le carnyx gaulois, voix du chef et voix de Dieu, a la même signification que le tambour qui bat la charge. De toute évidence, ce Dumnorix en armes correspond bien mieux au texte de César que le triste et ridicule mannequin exposé au musée archéologique européen. Voilà bien la preuve éclatante de l'égarement de l'archéologie dite scientifique née sur le mont Beuvray. 

Il y a donc similitude dans nos deux exemples et, comme on dit dans le langage du renseignement militaire, recoupement de l'information. Il s'agit de la même espérance, l'espérance d'un messie et même de deux messies si on ajoute celui qui offre les prépuces. Difficile de ne pas voir dans ces deux messies, ceux que les textes esséniens de Qumrân ont annoncés : le messie sacedotal, celui qui offre les prépuces, et le messie d'Israël, celui qui va rétablir les douze tribus dans leur rôle divin de peuple élu.

Mais voyons la suite.

J'ai expliqué dans mes précédents articles comment les Esséniens de Palestine ont repris la main sur ceux de la diaspora de Bibracte avec leurs quatre évangiles. J'ai expliqué comment la communauté essénienne de Jean dit le Baptiste avait essayé, ainsi que les suivantes, de convertir notre Cléopas éduen au Jésus de Nazareth et comment, finalement, le grand conseil essénien de Gamala l'avait emporté. J'ai également montré comment, en Gaule, la figure de Cléopas avait perduré tout en évoluant dans un messie qui fait l'offrande du pain avant de le distribuer à la foule. J'ai scruté un nombre relativement conséquent de chapiteaux dits romans que la science officielle date du Moyen-âge mais, malgré la meilleure bonne volonté du monde, je n'en peux attribuer la plupart qu'à nos Gaulois.

Dans la cathédrale de Chalon-sur-Saône, je ne vois, au III ème siècle, que de l'Ancien Testament, avec un messie essénien qui n'est pas encore descendu du ciel mais dont on attend toujours la venue. Dans celle d'Autun, c'est Constantin qu'on espère être le Sauveur tandis qu'à Vézelay, l'espérance se porte sur l'empereur Julien. Dans la basilique de Saulieu, le sauveur se fait voir aux femmes dans un geste d'Apollon, confirmant par là les discours du rhéteur Eumène du IV ème siècle qui n'évoquait, en pays éduen, que des temples dédiés à Apollon. Ce n'est qu'au milieu du V ème siècle que s'élève à Lyon la première grande cathédrale qu'on peut dire chrétienne, l'actuelle cathédrale Saint-Jean, toujours debout. Sidoïne Apollinaire a mentionné cet important événement.

En Auvergne, dans les chapiteaux de Notre-Dame du Port, au début, selon moi, du V ème siècle, on voit bien la fameuse annonce à Zacharie, la perplexité de Joseph s'interrogeant sur le grossesse de Marie - tout ce qu'a écrit Jacques dans son protévangile de l'an moins 4 - mais point de naissance de Jésus. C'est toujours une Gergovie qu'on honore, mais sous le nom d'une Marie dont on espère la résurrection http://www.art-roman.net/ndport/ndport2.htm. Contrairement à ce qu'indique le lien, ce n'est pas Jésus qui accueille sa mère dans le ciel mais Dieu en personne. Ces traits d'homme âgé, portant barbe fournie, ne peuvent évidemment pas évoquer un Jésus âgé seulement d'environ 33 ans mais un Dieu père. Et puis, comme nous sommes au paradis, il faut bien que Dieu s'y trouve.

Difficile de ne pas voir dans ce culte marial la prolongation du culte de la vierge-mère, la virgo parutura, la vierge qui devait enfanter, ce qu'illustrent d'une façon ô combien éclatante les magnifiques statues des vierges auvergnates. Aussi incroyable que cela soit, la cité arverne vit encore, au début du Vème siècle, dans la survivance de son druidisme originel tandis qu'en pays éduen, le druidisme a été davantage modifié par le judaïsme comme le prouvent les fresques de Gourdon. Et c'est bien ce que Celse rapporte, bien que critiqué par Origène, à savoir qu'il y avait beaucoup de points communs entre le druidisme et le judaïsme. Il fallait comprendre qu'il s'agissait plutot du druidisme éduen que du druidisme arverne.

Bref, ce n'est qu'à partir du milieu du V ème siècle qu'on peut dire que la Gaule est devenue officiellement chrétienne. La meilleure preuve en est le curriculum vitae de Sidoïne Apollinaire dont les écrits montrent bien son "passage" qui l'a conduit du bon vivant qu'il était à se reconvertir en un saint évêque d'une papauté en plein essor.

J'ai scruté un nombre relativement conséquent de chapiteaux dits romans que la science officielle date du Moyen-âge mais, même là où cela semble le plus incontestable pour les experts en art roman, je ne peux raccorder tout cela qu'à la période gauloise et à son génie poétique. Les représentations très détaillées et très réalistes de la vie de Jésus, les représentations brutales de la crucifixion et autres scènes typiques des évangiles que l'on trouve dans les tableaux, enluminures et autres ouvrages du Moyen-âge, on ne les voit pratiquement pas dans les sculptures de l'art dit roman. On cherche en vain dans ces chapiteaux une inscription au nom de Jésus et on ne trouve en Auvergne, dans Notre-Dame du Port, qu'une phrase au déchiffrement difficile n'évoquant qu'un nouveau David de la descendance de Jessé ; un nouveau David casqué tel qu'il est représenté sur son chapiteau.

Il faut attendre la construction de l'Abbatiale Saint Austremoine d'Issoire pour voir enfin apparaître un christ portant sa croix, des disciples qui s'interrogent, un dernier repas avec Jean couché sur le flanc du Christ, la scène de la flagellation, celle des gardes endormis à côté des femmes attendant la résurrection, et enfin un christ ressuscité qui se fait voir http://www.romanes.com/Issoire/Saint_Austremoine_d_Issoire_0070.html. Tout cela est une illustration de l'évangile de Jean, premier évangile selon moi. Mais ce qui est remarquable, c'est qu'il ne s'y trouve que l'évangile de Jean. La question est de savoir comment les Gaulois interprétaient cet évangile. Y voyaient-il un évènement vécu, une allégorie poétique ou une espérance du genre prophétie ?

Il est bien évident que ces merveilleuses sculptures gauloises s'accordent mal avec les thèses officielles d'une Gaule inculte née sur le mont Beuvray. C'est probablement pour cette raison qu'on a refusé de prendre en considération mes articles sur ce sujet et que les libraires ont placé mes ouvrages sur les rayons poussiéreux que l'on cache au public. Pour justifier cet héritage que nous avons reçu avant la  Renaissance, on manipule notre Histoire. On nous dit que la fin du X ème siècle a été marqué par des violences, des famines et des épidémies, ce qui est exact, et on ajoute, ce qui est absurde, que c'est dans ce contexte de misère totale que les peuples auraient été inexplicablement saisis par une frénésie eschatologique qui les aurait poussés à construire la plupart de nos cathédrales romanes, une véritable floraison. Comment peut-on encore croire à une telle absudité dans les hauts milieux de la Culture ? Exit les Gaulois dont les archéologues disent encore aujourd'hui qu'ils ne savaient construire qu'en bois. Exit les sculpteurs gaulois, inventeurs d'un bestiaire d'une incomparable diversité que les experts leur retirent pour les attribuer au Moyen-âge, à une époque où ils devraient pourtant savoir que l'Eglise ne tolérait que les images pieuses avant de les interdire. On imagine une abbaye de Cluny fondatrice alors qu'elle n'a fait que recueillir l'héritage de la Bibracte gauloise de Mont-Saint-Vincent. On loue son esprit de pauvreté alors que la principale activité de ses moines était de se rendre au chevet des mourants pour recueillir leur héritage au nom de Dieu.

Inutile de dire que je suis en total désaccord avec cette façon d'attribuer au Moyen-âge ce que nous devons à la Gaule.

Le mont Beuvray a reçu hier l'hommage de François Mitterrand ; Cluny a reçu tout récemment celui de Frédéric. Le Mont-Saint-Vincent attend toujours l'homme politique intelligent qui lui rendra son honneur.



55 réactions


  • gordon71 gordon71 2 janvier 2012 10:25

    Bonjour Mr Mourey est ce que vous connaissez ?




    • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 11:54

      @ gordon71

      Bonjour. Oui, je suis tombé un jour en panne à Cuisery et j’ai dû téléphoner de cette librairie.

    • gordon71 gordon71 2 janvier 2012 12:06

      Il est aussi éditeur me semble t il ?


    • CASS. CASS. 19 juillet 2013 02:39

      ne pas oubliez la particularité des Celtes parmis les Gaulois et à savoir que l’église romaine avait adopté au tout départ le mithraïsme. Les esseniens n’étaient pas jew ce mot ou terme n’existe que depuis 1776 et n’a été ajouté dans une bible version english qu’ensuite puis imprimée par tonnes à grand renfort de financement puis distribuées, ainsi ce nouveau mot ou terme jew - juif fut progressivement adopté.et ainsi de suite.Aussi flavius joseph adepte du pharisaÏsme a rebaptisé le pharisaïsme prosélyte par judaÏsme prosélyte donc issu de Juda.


    • CASS. CASS. 19 juillet 2013 03:57

      pff abraham plagiat de brahma, hester plagiat de Ishtar, moîse plagiat de sargon 1er, ,noé plagiat dela légende mésopotamienne entre autres etc etc .quand à david et goliath d’autres légendes de ce genre ne manquent pas.


    • Tarouilan Tarouilan 2 janvier 2012 13:14

      >Fort intéressant..... un angle nouveau, qui éclaire la " chrétienté des débuts » >>> ce mélange indigeste de pouvoir temporel concentré extrême et de spiritualité hypocrite chez les puissants et foi du charbonnier débile dans le bas peuple... ! Il faut chercher dans ces marais glauques des débuts du christianisme, bravo !


  • dom y loulou dom y loulou 2 janvier 2012 13:10

    bonjour monsieur Mourey


    permettez ces réflexions

    à moins que vous ne placiez ces constellations ensemble sans qu’elles ne le soient dans le ciel vos dessins ne refltent pas le ciel d’aujourd’hui ni celui des éduens, car es constellations se déplacent ensemble, uniformément dans l’espace que traverse notre planète

    Hercules n’est pas à côté ni en-dessous de la vierge, il est plus au nord, en-dessous de la vierge il y a en effet l’hydre qui remonte jusqu’au cancer et entre les deux il y a le corbeau et la coupe et le lion au-dessus... il est à droite de la vierge puis vient le cancer, pas un agneau 

    ensuite il n’y a pas de constellation de l’archange Gabriel dans lequel Hercules avancerait une main

    l’archange n’a pas de constellation et le lion n’est pas particulièrement guerrier, il est aussi le christ pour les chrétiens et représente surtout une ère, celle qui vit l’anunaki Enlil commander la terre, lâge du lion donc ...

    pour comprendre les constellations il faut descendre dans le passé jusqu’à celui qui a dessiné les constellations, Enki, car c’est ainsi dit chez les sumeriens et leurs récits des pères de l’humanité, les anunaki, ceux qui vinrent du ciel sur terre.

    les consteallations de l’écliptique sont réparties pour signifier ce que les sumeriens appelaient « un shar », 3600 ans, à peu près deux ères processionelles du ciel donc

    la vierge représente Ninmah, la future mère de l’humanité, un temps de grâce sur ce monde et les premiers jardins civilisés établis sur notre planète, avant celui-là de shar, celui de la balance, celui qui vit les anunaki arriver sur terre

    après son ère vint le long commandement d’Enlil sous le signe du lion qui devait accélérer les travaux miniers, 

    puis le cancer qui vit bien des troubles liés à la fatigue des héros anunaki de creuser dans des mines et qui réclament que d’autres fassent ces travaux, 

    lui succède l’ère des gémeaux qui vit l’apparition du jumeau des anunaki, l’être humain, la lignée de Adamu, né entre leurs mains et enfanté par Ninmah, 

    ensuite l’age du taureau babylonien qui vit les fous, rebelles aux commandement de traiter les humains en égaux et qui déclarèrent que de s’unir aux humains était une abomination, fait qui pourtant donna aux humains leur code génétique absolument stable et en fit les égaux en tous points des anunaki, le taureau est l’âge de la guerre des dieux qui se termine à la grande catastrophe, l’utilisation des armes de terreur qui dévastèrent les dernières mégapoles qui avaient survécu au déluge... car un shar se termine et commence par des cataclysmes cosmiques apparemment

    suivit l’âge du bélier, la folie régnante des monstres qui sortaient de Babylone, le temps qui vit l’Egypte des pharaons sanguinaires Hyxos, nos chers patriarches bibliques... et le temps des anciens grecs et la faune étrange qui peuple le monde alors, une horreur sans nom romanisée par Homère et les récits des Nephilim, des géants relatés aux quatre coins du globe 

    lui succède l’âge des poissons, celle qui voit le Christ se faire crucifier, l’obscurité régnante de l’empire des Caesars dans laquelle la conscience ne peut que sillonner comme un poisson dans des eaux troubles et mortelles 

    puis vient le verseau dans lequel nous sommes entrés il y a dix ans et ses coupes de vérité déversées sur les consciences

    alors attribuer d’autres significations aux constellations est amusant et sans doute les gens du moyen âge le firent, mais les ères processionelles sont de l’ordre du « ça voir » et non de croyances ou de prophéties

    quand au second témoin, il ne vient pas apporter aux juifs leur domination, mais mettre en lumière le tristement célèbre seigneur des anneaux, l’humanité schématisée en une roue des douze tribus d’Israel qui doivent ASSERVIR le monde avec la promesse pour chacune de ces familles de tenir un fief et toutes les tribus humaines soumises à leur suite

    promesse des déchus envers leur « peuple élu », les tout premiers qu’ils asservirent à Babylone en envahissant la Kazarie et aujourd’hui sur le point d’asservir toute l’humanité, leur but de toujours

    heureusement pour nous la perversité ne peut règner longtemps 

    nous vivons la fin d’un « shar » ... celui des poissons et dix ans déjà que les coupes de vérité du verseau se déversent sur nous

    encore faut-il en tenir compte de ces révélations sinon l’on passe à côté de leurs REMEDES

    bonne journée

    • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 14:35

      dom y loulou

      Bonjour. Les constellations ne se déforment pas aussi rapidement que vous le dites. Notre ciel d’aujourd’hui n’a pas beaucoup changé par rapport à celui d’il y a deux mille ans. Je ne cherche pas une exactitude astronomique dans mes croquis mais à tenter d’expliquer comment les auteurs de la fresque ont projeté sur le ciel et dans les constellations leur vision prophétique. Comme vous le savez, l’identification des constellations suppose quelques procédés mnémotechniques. Mon exemple montre l’intelligence de cette représentation du ciel. Partant de l’étoile polaire facile à identifier, puis la Petite Ourse, puis la mandorle/oppidum. L’entrée supposée de l’oppidum permettait d’en retrouver la clef céleste, Hercule. Inscrits dans la mémoire religieuse des fidèles, la localisation des quatre archanges était ensuite facilement identifiable. Vous ne pouvez pas savoir tous les noms que les Anciens ont donnés à leurs constellations, ni la forme qu’ils leur donnaient. Vous dites qu’il n’a jamais existé de constellation « ange Gabriel ». Qu’en savons-nous ? Mahomet le voyait pourtant dans le ciel.
      Ce n’est que dans la prophétie que le prophète annonce que la constellation Hercule va s’avancer et entrer dans la constellation du lion. Pour cela, il faut bien comprendre qu’il va le placer entre la constellation du bouvier/berger/Marie et celle du lion/ ange Gabriel, comme une prémonition. Je n’ai jamais dit que cela s’était effectivement produit. Quant à la vision de la médaille, c’est un autre point de vue, une autre position de la sphère céleste.


    • dom y loulou dom y loulou 2 janvier 2012 22:05

      oui vous avez raison, d’autres civilisations , asiatiques notamment ont donné d’autres noms aux constellations, frappant toutefois que partout on ait gardé les mêmes ensembles d’étoiles quand on aurait pu dessiner les constellations très différemment


      celle de Gabriel ... serait-ce Ophiuchus peut-être qui est en-dessous ? le « trou d’alignement » vers le centre de la voie lactée que dessine et attend le calendrier maya... entre Ophiuchus et le scorpion en-dessous si je ne m’abuse...

      peut-être y voyez-vous une similitude de prophéties qui en soi pointeraient au même endroit du ciel ?

      enfin, merci d’avoir clarifié la lecture à partir de l’étoile polaire je comprends mieux maintenant votre lecture

      vos travaux sont toujours passionants

    • CASS. CASS. 19 juillet 2013 05:43

      en effet le roi khazar c’est converti au pharisaisme et a fait convertir ses sujets à ce pharisaisme prosélyte à partir du 8éme siecle de notre ére ( c’est flavius joseph qui a rebaptisé ce pharisaîsme en judaîsme prosélyte, Juda = judaÏsme) ne parlons pas du genre de religion que pratiquaient ces khazars avant, de leur rituel défiant certainement les pires films porno en tous genres. sans occulter qu’ils étaient toujours en guerre avec leurs voisins et étaient riches de leurs vols et pillages. avec les huns et cie il sont fait fort les khazars , Bref ces khazars ashkénazes entre autres n’ont jamais fait partie des dites tribus d’un dit jacob baptisé israel.ça les jésuites et cie ont fait fort aussi en inventant un noé un abraham un moise etc etc bref que de plagiats et mensonges pour raisons politiques impérialistes et colonialistes de ses faiseurs de rois, dont l’avidité et le pouvoir par le vol les pillages le fric a toujours été sans bornes.staline lénine par ex étaient des khazars les bauer rothschilds aussi les winsors etcetc


  • Electric Electric Tof 2 janvier 2012 13:30
    Merci à l’auteur pour ce travail de fond et d’historien de terrain pour nous rappeler (et nous informer) à quel point l’histoire de notre continent à partir de César et ses suivants romains a été manipulée.

    Je l’invite à découvrir l’excellent travail des scientifiques du Thunderbolts project, qui promotionne et vulgarise une théorie alternative de l’univers sur la base de l’électricité comme carburant des étoiles :

    http://www.youtube.com/user/ThunderboltsProject

    http://www.youtube.com/playlist?list=PL1CAB005C3DDFD00B&feature=plcp

    Une vision différente, basée sur l’expérimentation en laboratoire, reproductible et qui constate (et non postule) que les étoiles consomment de l’énergie (électrique en l’occurence), au lieu d’en fabriquer.

    L’auteur y trouvera des réponses à certaines questions qui traitent de la religion et des mythologies, en un temps ancien, où les planètes/Dieux se livraient au dessus de nos têtes à des guerres fraticides aux conséquences déluviennes pour nos gaulois et tous les autres peuples de la terre.

    Pour aller plus loin sur le plan scientifique, le Natural Philosophy Alliance aux USA héberge pas moins de 2300 chercheurs, 5000 publications scientifiques pour explorer une vision alternative de notre univers, débarrassé de ses religiosités empreintes « de continuum espace temps », de big bang, d’énergie noire, de matière noire, de trous noirs et autres phantasmes religieux impropres scientifiquement, et qui ont définitivement égaré nos scientifiques :

    http://www.worldnpa.org/main/

    Pour une première approche de cette vision de l’univers qui va à la rencontre de ce que voyaient nos anciens dans le ciel, ces traductions :
     
     
    Quant à Jesus, je suis bien incapable aujourd’hui de dire s’il a réellement existé tel que décrit par les évangiles, où s’il est une recréation d’un Jésus essenien mort bien avant l’an 33.
     
    Ce qui n’elève rien à l’excellent travail de R Steiner et notamment son exégèse ésotérique de l’Evangile de Jean, un chef d’oeuvre.

    • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 14:49

       Electric Tof

      Merci pour vos liens mais déjà que j’ai le plus grand mal à comprendre la relativité et autres théories, je crains que cela ne me dépasse.

    • CASS. CASS. 19 juillet 2013 05:58

      les esseniens n’étaient t ’ils pas des perses plutôt ou des celtes ça semble bien plus plausible.car jew de plus ça n’éxiste que depuis 1776 par des english et ça n’existait pas avant. c’est comme l’amalgame arabes pour parler aussi des non arabes qui ont été arabophonisés.


  • Tarouilan Tarouilan 2 janvier 2012 13:35

    Arrêtons avec l’ésotérisme anti-histoire... revenons à l’archéologie, aux études historiques débarrassées définitivement de tous les affects religieux ... l’histoire ce devait être strictement et profondément laïc et ce, réitéré dans la constitution française... avant qu’il ne soit trop tard avec l’abominable Sarkoff... Bravo de votre original angle de vue sur cette époque, Emile !


    • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 14:41

      Tarouilan

      Ce que vous dites est tellement vrai que j’ai failli intituler mon article « La carte archéologique du ciel ».

    • Tarouilan Tarouilan 2 janvier 2012 14:42

      Il y a des sectes évangélistes dans le coin... la créature à chausses rallongées et compensées aura détruit définitivement ce qui reste de la France... la vraie France, celle des anciens, avant que les sectes levantines viennent corrompre ses vraies racines...d’avant le christianisme.....réveille-toi Gaulle...et chasse ces intrus, ça été fait pour les maures en Espagne en 500 ans....


  • dom y loulou dom y loulou 2 janvier 2012 13:35

    je ne suis pas certain de cette lecture du ciel, c’est ma lecture avec les connaissances que nous livrent la littérature quand on descend jusqu’aux tout premiers textes livrés par le temps, merci d’en tenir compte ... la durée des ères processionelles laisse pantois et peut-être je me trompe, mais cette lecture m’a aidé à comprendre les âges que vécut l’humanité et les placer dans le temps grâce aux dessins choisis pour les constellations signifiantes par celui qui les dessina.


    chacun voit midi à sa porte et c’est pourquoi l’on devrait d’abord lire ce que disent les ancêtres réellement avant de supputer comprendre soi-même mieux qu’eux ce qu’ils vivaient ou pensaient réellement, nous n’avons que leurs récits pour le voir et, comme dans les films Hollywood, de montrer les sumeriens comme des néanderthaliens alors qu’ils bâtissaient des Zigourats et des pyramides comme nous en serions parfaitement incapables aujourd’hui est abscon par exemple et l’archeologie a cessé depuis longtemps de vouloir être une science autre que mystificatrice qui ne servent plus que de viles croyances qui s’opposent toujours aussi farouchement aux quelques données de vérité dont nous disposons. 

    Cette propension à voir midi à sa porte notez s’alourdit jusqu’à nos jours où tant ils sont friands de clamer qu’ils savent mieux qu’un autre ce qu’il est sensé faire ou non. Tyranique à donf qui attire tyranie sans merci tant de conditions meurtrières étant posées à la liberté.

    bonne journée

  • dom y loulou dom y loulou 2 janvier 2012 14:01

    et puis franchement, les gaulois... des celtes qui avaient une toute autre logique et une toute autre attente de la vie que les mystifiés judéo-chrétiens. 


    Les celtes n’entretenaient pas la trilogie sadique de sauveurs, bourreaux et victimes, il n’attendaient donc aucun sauveur qu’eux-mêmes et la quête du Graal fut sans doute supplantée par la quête aux reliques morbides de saints présumés, comme des dents et des poils des papes orgiaques, c’est l’enseignement des druides qu’ils suivaient et non celui des clercs, cette sinistre tripartition de la psyché héritée de Babylone et de leurs maîtres terribles ne s’imposa que plus tard, par gommage des antécédents mémoriels, les celtes acclamaient héros, bardes et druides, porteurs du « ça voir » du Cristos en fait, de la conscience solaire justement, ils avaient comme constellations mentales les arbres,les créatures vivantes et la nécessité que chacun participe aux efforts d’équilibre de l’univers vivant et non des saints outre-tombe ou de « seuls fils de Dieu » qui les sortiraient de leur marasme intellectuel et de tyranies très terrestres et très orchestrées.

    le terme judéo-chrétien en ce sens est une manière de scotcher les chrétiens aux fables de genèse de l’ancien testament quand les récits sumériens sont si limpides et nous montrent que les anunaki des anciens temps avaient une psychologie pas si éloignée de celle des chrétiens, même les termes employés sont les mêmes, le Dieu père de tout, An et sa bonté qui doit siéger en nous si nous voulons être de véritables êtres humains, par exemple.

    avez-vous lu « le pape des escargots » de Henri Vincenot, qui nous décrit si bien cet âge de transition entre la pensée celtique et celle dite chrétienne, monsieur Mourey ? 

    • Antenor Antenor 2 janvier 2012 15:55

      On connaît peu de choses de la religion gauloise hormis quelques noms de dieux et quelques pratiques rituelles décrites par des observateurs grecs ou romains.

      En dehors du panthéon gréco-latin, le seul panthéon païen d’Europe qu’on connaisse bien est celui des Vikings. Or ces derniers avaient une religion à caractère eschatologique. Ils attendaient leur Apocalypse/Ragnarok. Il ne serait pas étonnant que les Celtes aient également eu ce type de religion. La judaïsme messianique aurait pu s’y greffer facilement et intéresser les Gaulois comme il a intéressé les Galates en Anatolie.

      Par contre, je ne crois pas que les Esséniens auraient beaucoup apprécié qu’on dessine leur Messie. L’entrée des païens dans l’alliance d’Abraham, c’est l’oeuvre de Paul.


    • Antenor Antenor 2 janvier 2012 16:00

      Le message global de Jésus de Nazareth, consiste à dire que le texte de la Genèse prime sur les suivants du Pentateuque (Exode, Lévitique, Nombres, Deutéronome). L’alliance d’Abraham prime sur celle de Moïse. La foi prime sur la loi. Le premier prêtre est Melkisédek plutôt que Aaron.


    • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 16:38

      @ Antenor

      Vous dites : Par contre, je ne crois pas que les Esséniens auraient beaucoup apprécié qu’on dessine leur Messie. 

      Oui.Mais les Juifs de la diaspora de Bibracte ne sont pas ceux de Jérusalem. Hérode qui, pour moi, est plus ou moins lié aux Juifs éduens n’était pas considéré comme un vrai juif . En plus, il voulait accrocher un aigle au fronton du temple.

  • Tarouilan Tarouilan 2 janvier 2012 15:06

    Dom y Lou, ....bien, cette analyse juste et subtile de la situation pathétique « religieuse » de la Gaulle d’après ! ... bon, je vais arracher le houx christique, et le remplacer par le gui de chêne que je vais cueillir dans bois sacré de mes vrais ancêtres !...


    • dom y loulou dom y loulou 2 janvier 2012 22:22

      ni le houx ni le guy n’y peuvent rien de nos délires mystiques ;)


      par contre votre commentaire m’interpelle dans le sens que non, il n’y a pas d’écrit des celtes, leur culture se transmettait oralement par « ça voir » que la conscience s’élargit tous les jours et que itôt écrite elle est déjà dépassée par de nouvelles compréhensions... très sage en effet... tout le contraire des romains pour qui il faut absolument tout retenir par cérit... aujourd’hui on en est au coin de la blonde dans les journaux et des dernières conneries entendues dans le tram... lol...

      ce qu’on peut dire de la culture celte c’est qu’elle n’a jamais disparu vraiment

      elle s’est mise en sourdine sous les flots de barbarie de l’inquisition surtout

      mais par exemple des pratiques telles le WYDA, une forme de Chi Gong, travail sur les forces en mouvements dansés, sans être un art martial mais purement médical, subsistent encore aujourd’hui en irlande par exemple... et la nature est toujours le même sage enseignant en effet qui, lui, survivra à toutes nos folies ;)


    • Tarouilan Tarouilan 3 janvier 2012 14:40

      @ Dom y Loulou

      Effectivement, ces ancêtres sont un peu mystérieux... leur vie quotidienne comme leur culture... et la lourde chape « culturelle » gallo-judéo-chrétienne est venu écraser aussi bien les vicus que le reste..... et nous imposer arbitrairement leurs « racines méditerranéennes », qui ne sont pas les nôtres...


    • CASS. CASS. 19 juillet 2013 03:35

      depuis quand ça existe le dit judéo - chrétien, (un dit jésus étant totalement incompatible avec un juda = judaisme, puisque pour devenir judaiste il faut renier totalement le jesus sa mére et son pére biologique aussi bien que son pére spirituel) vous noterez que c’est relativement récent cette chose. Nous avons plus de racine celte indo européenne issue de l’empire perse d’Iran et des cultures grecques donc, mais vraiment aucune avec des dits hébreux arrivés donc déjà en étrangers colonisateurs semants génocides crimes viols entre autres atrocités vols et pillages au pays de canaan etc qui étaient des provinces égyptiennes d’ailleurs.


  • Antenor Antenor 2 janvier 2012 15:37

    Dans le Tétramorphe, qu’il s’agisse de celui d’Ezechiel ou de celui des Evangélistes, il est facile d’identifier les constellations du taureau, de l’aigle et du lion. C’est moins évident pour la constellation de l’homme. S’agit-il de notre actuelle constellation du Serpentaire ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 16:29

      @ Antenor

      Si vous avez du mal à retrouver la constellation de l’homme, cela veut dire que les anciens Juifs mais aussi les druides, spécialistes en astronomie et en interprétations du ciel, ont eu, eux aussi des difficultés. Peu importe ! Cette position à la droite de Dieu était de première importance. Elle ne pouvait être que réservée à l’homme ou à son Fils. A Gourdon, le fresquiste y a placé un ange avec un encensoir. Le tympan de San Isidoro nous donne la version étonnante d’un homme à la jambe tendue ? C’est cette figure qui devrait vous guider.

  • Ruut Ruut 2 janvier 2012 16:13

    Un texte saint est toujours compris.
    Si un texte est soumis au doute il n’est pas saint.


    • CASS. CASS. 19 juillet 2013 04:43

      @ Mr Mourey « ancien jew ça n’existe pas !!! » nous pouvons dire par ex que des perses furent parmis les meilleurs érudits au monde en matiére d’astronomie entre autres mathématiques algébres etc etc, nos druides aussi étaient bon en matiére d’astronomie chez les celtes et les gaulois je ne vais pas dire le contraire.vous savez quoi les usurpateurs dits jew ou arabes me gonflent profondément


  • Antenor Antenor 2 janvier 2012 16:20

    Le Christ est assis en tailleur comme le dieu gaulois Cernunnos. Cela pourrait indiquer que le dieu cornu était à la tête du panthéon gaulois et que c’est lui que les druides faisaient sièger sur le trône du ciel (Petite Ourse) avant que le Christ ne le remplace.

    http://pierreduchesne.blogspot.com/2011/11/la-vieille-veillee-sacree_575.html

     

     


  • gordon71 gordon71 2 janvier 2012 17:08

    taroulian, 


    la vraie Fance existe, demeure vivante, à vous d’en défendre les aspects qui vous semblent le plus précieux. 
    Pour ma part, je trouve que le christianisme entres autres, a apporté sa part de civilisation à notre patrimoine et je ne me lasse pas de la vision iconoclaste et poétique de cette histoire exprimée par Emile 


  • cathy30 cathy30 2 janvier 2012 21:20

    Bonsoir M. Mourrey
    un document qui devrait vous intéresser :
    http://initial.bipedalism.pagesperso-orange.fr/25ma.htm#int


  • gordon71 gordon71 2 janvier 2012 21:52

    Monsieur Mourey 

    est ce que vous prenez au sérieux les écrits et la « thèse » de Vincenot comme quoi le christianisme, dans son architecture à tout le moins, n’a pas uniquement éradiqué les pratiques mythes et croyances des peuples celtes et gaulois mais les a repris à son compte par exemple dans l’implantation des temples, leur orientation, l’utilisation et le recours au tellurisme
    y a t il des éléments tangibles de cette transmission ou n’est ce qu’une vision romantique et fabulée ?

    • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 22:15

      @ gordon71

      Je n’ai pas lu Vincenot mais j’ai pas mal écrit sur ce sujet pour montrer comment le christianisme a christianisé des croyances dites païennes, ou plutôt comment les croyances druidiques ont évolué jusqu’à devenir le christianisme. Si vous observez les fresques de Gourdon, vous verrez même que les druides qui y sont représentés ressemblent fort à des évêques. Et si vous réfléchissez bien, vous en arriverez à la conclusion que le Jésus représenté avec son nimbe est beaucoup plus le Cléopas éduen oublié que Jésus de Nazareth qui n’a jamais été représenté, ni décrit, et pour cause. 

    • dom y loulou dom y loulou 2 janvier 2012 22:43

      si, une fois, dans les catacombes romaines par les tout premiers chrétiens romains qui s’y cachaient pour prier... en plus des poissons qu’ils ciselaient dans la roche, ils y ont représenté le Christ sous les traits d’un jeune homme imberbe 


      et puis à gordon71

      oui, il vous suffit de bien observer les cathédrales pour y retrouver des iconographies qui n’ont rien à voir avec la chrétienté en soi

      la plus épurée que je connaisse est celle de Genève où manifestement l’évèque fut très sévère avec les ici-bas tisseurs ;) 

      pas une gargouille qui s’y trémousse... pas une fioriture extérieure ou à peine... oui, une signature, celle du druide, un homme rigolant tenant un bâton à la main, de loin vous voyez des moutons paitre à ses côtés... mais de plus près pas de doute possible, ce sont des cochons... un des emblèmes majeurs des celtes, Eburos, le sanglier, qui trouve les truffes cachées comme le druide trouve le savoir caché dans la nature ;)

      de plus au-dessus de l’entrée il est écrit pour qui sait le lire... la bâtisse ayant en effet été construite sur un ancien lieu de culte celte... une belle branche de chêne, finement cisaillée, au-dessus de la grande porte d’entrée ;) « ceci est un lieu saint celte » pour qui sait que le Chêne était l’arbre sacré par excellence, étnt sans doute celui qui manifeste le mieux leur vision de l’arbre cosmique, Yggdrasil... 

      à l’intérieur de la cathédrale Calvin aura dû s’en arracher des cheveux, lui qui a bouché la grande rosace de l’entrée pour y coller un portique romain aux colonnes atroces... lol... des chimères sculptées sur les chapiteaux qui tiennent la toiture !! quel humour !!! magnifique

      si on y touche la toiture s’effondre ;)

      prophétique peut-être aussi cela...

    • Antoine Diederick 8 janvier 2012 00:44

      c’est clair Monsieur qu’en Belgique certains lieux de culte chrétien on été construit autour des chênes antiques....ce n’est pas un secret.

      et il y a encore des arbres a clous ds nos contrées belges qui sont un reliquat des croyances germaniques et celtiques.....

      d’ailleurs j’en ai vu qui sont encore cloutés de rubans dans les campagnes belge pour quelques dévotions séculaires.

      Mais bon.....

      L’arbre représente l’essence et le père du JC est charpentier, celui qui travaille le bois.

      Le pain et le vin sont le fruit du travail des hommes ds les société agraires, le ferment, le levain participent de la transformation, comme ds la combustion chimique et des adjuvants à celle - ci.

      Signé :

      Mélusine


  • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 22:02

    @ cathy30

    Bonsoir,

    Oui, j’ai entendu parler de cette thèse. Je ne peux pas la suivre parce que j’ai établi la chronologie de l’occupation des sites de Mont-Saint-Vincent/Bibracte et de la forteresse de Taisey/Chalon depuis l’époque gauloise. Occupants, dates, documents à l’appui et je puis vous certifier qu’il n’existe aucun trou.

    Merci de m’avoir indiqué ce texte.

  • moebius 2 janvier 2012 22:10

    « Nos » ancétres les gaulois...les ancétres des gaulois étaient assurément africains donc les ancétres de Mourrey sont africains notamment sa belle soeur qui a épousé en seconde noce le fils de l’archiviste de Breugon les Bruyére et qui frisote un peu des cheveux


  • moebius 2 janvier 2012 22:11

    Vous etes fou monsieur...


  • moebius 2 janvier 2012 22:12

    ...faute d’etre historien


  • gordon71 gordon71 2 janvier 2012 22:18

    quand est ce que vous organisez une visite commentée de l’église de Gourdon ? avec pique nique sur le site de Bibracte ?


    • Emile Mourey Emile Mourey 2 janvier 2012 22:51

      @ Lubeck

      Je ne vois pas ce que vous voulez dire. Bernard de Clairvaux que je connais mieux que Suger a exclu de ses bâtiments l’ancien bestiaire dont je dis qu’il est gaulois et je pense que Suger était dans la même ligne, à savoir purger la religion de tout ce qui pouvait venir de l’héritage païen. Quant aux enluminures dont vous parlez, scènes de chevalerie et autres, je n’ai jamais dit que l’Eglise les interdisait. En revanche, quand je dis « avant de les interdire » cela se rapporte bien évidemment au culte et à la querelle des images, un temps toléré par l’Eglise, un temps interdit.


  • moebius 2 janvier 2012 22:27

    Pourquoi donc voulez vous donc cher autre timbré historisant que l’église romaine reprennent a son compte des pratiques celtes. Elle n’a pas que cela a foutre. Elle a une synthése un peu plus large a faire et c’est pas en plaçant dans un champ de betterave une croix celte avec cloué dessus un christos gaulois et de vieux tessons de poterie qu’elle va tourner autour en se grattant les couilles


  • moebius 2 janvier 2012 22:38

     a s’interroger sans fin sur ce grall comme un chevalier à la connerie circulaire qui n’a pas encore percuté que le tombeau du christos dont il est question un peu plus haut dans le champ de betterave désolé est absolument vide et que cette absence est tout ce qu’il y’a de plus salutaire pour nous guerir de la parano des origines qui est comme une rambarde a laquelle le fou se cramponne quand il a le vertige de l’histoire et du temps qui passe entre les étoiles


  • dom y loulou dom y loulou 2 janvier 2012 23:02

    ya qu’à dire comme ça I))


  • Antoine Diederick 8 janvier 2012 00:14

    le messie gaulois se nomme Ogmium, cela fait partie du panthéon gaulois....

    C’est le jeune héros.....comme Cuchulain chez les Irlandais....c’est un être mythique qui porte ceinture d’’or...le héros. Seulement, il y a un problème Cuchulain aura la tête coupée....

    Méditez , Colonel.


  • Antoine Diederick 8 janvier 2012 00:19

    faut savoir....David tue Goliath....

    Un temps David est Roi un temps....il ne l’est plus !

    en revanche....

    Celui qui hume l’odeur de la Corne et Celui qui a tendu le cordeau.....est Roi sans bruit.


  • Antoine Diederick 8 janvier 2012 00:23

    et aussi :

    tu n’ajouteras des cornes de puissance à ton casque que si cela t’es permis !


  • Antoine Diederick 8 janvier 2012 00:28

    et comme on dit ds mon pays ....a menton long Mars , pourvu qu’il se domestique.


  • Antoine Diederick 8 janvier 2012 00:51

    la Coloniale cela vous fourgue un officier supérieur qui pète un plomb !


  • CASS. CASS. 19 juillet 2013 02:56

    Ce qui me semble aberrant, est de vouloir absolument occulté tout ce qui est issu du PREMIER empire à vocation universelle donc de l’empire perse et d’Iran = aryen, la naissance de la philosophie et l’union des civilisations les plus raffinées d’Inde d’Asie chine perse. (voir la particularité des celtes parmis les gaulois)Pour remplacer celà par de multiples plagiats,mensonges et usurpations.


    • Emile Mourey Emile Mourey 19 juillet 2013 11:51

      @ Cass

      Mon terme « anciens Juifs » est, en effet, maladroit. Je voulais dire avant les Juifs. Sauf erreur ou inattention de ma part, j’essaie de bien faire la différence entre les Hébreux et les Juifs qui ont suivi. Flavius Josèphe qui a écrit la guerre des Juifs atteste que c’est le terme qui existait de son temps et comme il parle des Esséniens, il me semble qu’il les considérait comme des Juifs. 

      Concernant l’origine perse, Abraham était originaire de Ur en Chaldée. Je pense que c’était une colonie originaire des rives de Jourdain installée en pays de Sumer.Il me semble que l’interrogation portée sur le ciel est présente quand il invoque le dieu EL.

      Des émissions récentes sur Arte montrent qu’en Chine, cette interrogation sur le ciel existait également mais, apparemment, sans qu’il y ait un lien entre la vision du ciel qui deviendra celle des Esséniens puis des Juifs. L’empereur de Chine du IIème siècle avant J.C. a voulu construire sa cité interdite à l’image de ce qui voyait dans les groupes d’étoiles qui pivotaient autour de l’étoile polaire.

      De même, en Egypte, le dieu Thot dit : « l’Egypte est l’image du ciel ; elle est la projection ici-bas de toute l’ordonnance des choses célestes ».
      Je veux dire par là que cette interrogation sur le ciel me semble avoir existée depuis que l’homme s’est interrogé sur l’univers et qu’elle peut avoir une origine diverse. Mais je suis bien d’accord de placer en Chaldée l’origine du questionnement d’ordre scientifique et astronomique.

    • Emile Mourey Emile Mourey 19 juillet 2013 12:10

      @ Cass

      En revanche, je ne vous suis pas quand vous dites qu’Abraham est un plagiat de Brahma. je penserais plutôt le contraire. Comme je suis un homme de textes, je me fais mon opinion sur les textes et je ne vois concernant le Brahma que des textes relativement récents. Par contre, et contrairement aux thèses actuelles, je crois à l’ancienneté du Pentateuque, y compris à l’histoire d’Abraham, même si Moïse l’a corrigée sur certains points. Je vois également dans l’histoire de Noé une signification et une authenticité qui la démarque du texte sumérien.

      Pour en revenir aux termes que j’utilise parfois pour mieux me faire comprendre, je suis d’accord que celui de judéo-chrétien n’existe pas et qu’il vaudrait mieux que je ne l’utilise pas. 

    • Antenor Antenor 28 juillet 2013 16:33

      @ Emile

      Pour évoquer les descendants du Royaume de Judas à la fin de l’Antiquité, je vous recommande d’employer le terme de « Judéens ». Cela évite de partir dans des discussions stériles et sans intérêts sur le bien-fondé de l’emploi du mot « juif » avant le Moyen-âge.

      « Je vois également dans l’histoire de Noé une signification et une authenticité qui la démarque du texte sumérien. »

      J’ai plutôt le sentiment inverse. Le texte biblique semble juste avoir remplacé les différents dieux (An, Enlil, Enki) par un dieu unique.


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