jeudi 6 avril 2017 - par chems eddine Chitour

Le drame des Rohingya : Une quasi-purification ethnique tolérée par Aung San Suu Kyi Prix Nobel de la paix

« Le colonialisme n'est pas une machine à penser, n'est pas un corps doué de raison. Il est la violence à l'état de nature et ne peut s'incliner que devant une plus grande violence. »

Frantz Fanon, Les Damnés de la terre (1961)

   Un fait divers, pour l’humanité, des Rohingya souffrent en silence dans le pays qui les a vu, naître mais qui ne leur reconnaît pas la citoyenneté birmane. On aurait cru que l'arrivée au pouvoir il y a juste un an d'Aung San Suu Kyi permettrait enfin de mettre fin au calvaire séculaire de cette ethnie, une parmi les 140 que compterait la Birmanie. Le problème est à la fois ethnique et religieux. Peine perdue, la Dame de Rangoon adulée en Occident qui l'a fabriquée de toutes pièces à l'instar de tous les autres à qui on a offert le hochet du prix Nobel pour de fait, défaire et porter préjudice aux pays de ces lauréats, souvenons-nous de Boris Pasternak, de Soljenitsyne, couronnés par le Nobel ce qui sera le prélude au détricotage de l'empire soviétique.

  Souvenons-nous de tous les autres Nobel qui s'avèrent dans les faits beaucoup moins prestigieux, on a même donné le Nobel à une jeune bloggeuse yéménite et à une Pakistanaise blessée par les talibans, le signal comment détruire les pays en question, voire la religion qui est professée. Bref, le même monde occidental est « déçu » de la Dame de Rangoon, mais ordre est donné aux medias main stream de regarder ailleurs et de ne rien rapporter.

  Génocide à bas bruit en Birmanie : Aung San Suu Kyi préserve sa carrière

Une tragédie récurrente à bas bruit est celle subie par les Birmans de confession musulmane. Cette persécution qui n'intéresse pas les médias occidentaux et même des pays musulmans est tragique à plus d'un titre. Elle repose sur le fait que cette ethnie Rohingya musulmane est mal vue par les autorités militaires qui la briment. La Birmanie regroupe, en sus de la majorité birmane de souche, plus de 130 minorités ethniques avec leurs langues et leurs cultures propres. Sept « races nationales » sont reconnues par le gouvernement : Shans, Môns, Karens, Karenni, Chins, Kachin (Jingpo), Rakhine (Arakan). L'hétérogénéité de cette population est à l'origine des nombreux problèmes intercommunautaires qu'a connus le pays, notamment les attaques des forces de sécurité infligées aux musulmans, les Rohingyas en particulier en 2012 devant un silence international Le bouddhisme en Birmanie est pratiqué par 89% de la population, Le christianisme est pratiqué par 4% de la population. L'islam, principalement sunnite, est pratiqué par 4% de la population Les musulmans sont divisés en Indiens, Indo-Birmans, Persans, Arabes, anthays et Rohingyas. L'hindouisme est principalement pratiqué par les Indiens birmans. Le gouvernement militaire a révoqué la citoyenneté des musulmans Rohingya de Rakhine. De telles persécutions ciblant des civils sont particulièrement notables en Birmanie de l'est, où plus de 3 000 villages ont été détruits ces dix dernières années. L'été 2012 a été marqué par une nouvelle flambée de massacres de musulmans.(1)

  A l'époque alors qu'elle n'était pas encore au pouvoir, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix eut pour le moins une position énigmatique. Décidément, les prix Nobel de la paix ne sont pas synonymes souvent de désir de paix. C'est au plus un mécanisme de la doxa occidentale de pression pour changer l'ordre des choses en donnant une visibilité à une personne pour combattre une autre au nom de l'intérêt supérieur de l'Occident. C'est le cas, le croyons-nous de l'indifférence, voire de l'opportunisme de Aung San Suu Kyi, encensée en Occident qui ne prend pas position dans son pays pour la paix et la protection et une partie du peuple birman ; Mieux, elle abonde dans le sens qui veut que cette ethnie est étrangère (1). »

Elle expliquait les violences par l'émigration ! Décidément, sur ce chapitre rien ne la distingue de Marine Le Pen « N'oubliez pas que les violences ont été commises par les deux camps, c'est pourquoi je préfère ne pas prendre position et je veux aussi travailler à la réconciliation », a déclaré la prix Nobel de la paix, qui a déçu ses partisans à l'étranger avec sa réaction en demi-teinte aux violences ethniques. » (1)

La Birmanie rongée structurellement par l'intolérance religieuse

C'est un fait, à l’instar de la majorité des peuples voire des nations, l’intolérance fait partie de l'ADN birman. On aurait cru que cette Nation qui comprend en son sein des Bouddhistes serait un modèle de tolérance eu égard aux enseignements de Bouddha Il n’en n’est rien. Les Birmans sont aussi intolérants que les autres, notamment vis-à-vis des minorités. On se souvient, en effet, des attaques interreligieuses où des Bouddhistes s'en sont pris à ces épaves dont personne n'en veut, pas même le voisin Bengladesh pourtant pays musulman.

Un acte d'intolérance fut celui de Ko Ni, conseiller juridique musulman d'Aung San Suu Kyi tué par balle à l'aéroport de Rangoun, « Il était une figure connue et respectée de Birmanie. Dimanche, Ko Ni, célèbre avocat défenseur des droits de l'homme (...) Agé de 63 ans il officiait comme conseiller juridique de la Dame et de son parti, la Ligue nationale pour la démocratie (NLD). Il était aussi très impliqué dans le rapprochement intercommunautaire, à l'heure où le Myanmar, majoritairement bouddhiste, est menacé de balkanisation. Depuis le lancement de la transition démocratique, il y a six ans, après des décennies d'hégémonie militaire, il s'était élevé contre une fracture sectaire grandissante. De fait, le sentiment antimusulman n'a cessé de se développer, alimentant un cycle de violences pernicieux dans l'Etat Rakhine (ouest), où vivent près d'un million de Rohingya, des apatrides privés de tout droit à la citoyenneté. (...) » (2)

 « Win Htein, l'un des porte-parole de la NLD, a déploré ce meurtre qui, selon lui, « porte un coup sévère [au parti] ». « Il sera très difficile pour nous de le remplacer. Nous avons perdu un héros. La situation ici est mauvaise. » (...) De son côté, l'ONG Amnesty International, a vilipendé ce qu'elle considère comme un « acte épouvantable » qui « porte toutes les marques d'un assassinat politique ». Elle a appelé les autorités à ouvrir sans délai une enquête « approfondie, indépendante et impartiale ». Pour la BBC, en voulant défendre les droits de ses compatriotes musulmans, il s'est sans doute attiré de puissants ennemis. » (2)

Les avertissements répétitifs de l'ONU

Quelques mois à peine après son investiture, Aung San Suu Kyi était rattrapée par un nouveau massacre « La Birmanie écrit l'Humanité, pourrait être poursuivie pour « crime contre l'humanité » à l'encontre de la minorité musulmane apatride depuis 1982. À en croire les dernières déclarations de la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi, le racisme d'État devrait perdurer malgré les espoirs suscités par son accession au pouvoir et la mise en avant du thème de la paix et de la réconciliation nationale durant la campagne. Aung San Suu Kyi réagissait au rapport de l'ONU, assimilant le sort réservé au million de Rohingya à « une attaque de grande ampleur ou systématique (...) qui pourrait déboucher sur une possible accusation de crime contre l'humanité devant un tribunal. » (3)

En décembre dernier un autre rapport. On lit sur le journal Le Monde : « Actuellement, 100.000 d'entre eux sont toujours parqués dans des camps de déplacés dans l'État d'Arakan. Depuis les violences intercommunautaires de 2012, les Rohingya sont soumis au travail forcé et aux violences sexuelles, exclus du marché du travail, du système éducatif et de santé. À ce titre, les Nations unies demandent une enquête indépendante sur la situation des minorités en Birmanie et les « violations présumées du droit international, des droits de l'homme et du droit humanitaire, y compris celles commises par des responsables de l'application des lois. »
Depuis le début du mois, des fonctionnaires sillonnent l'Arakan afin d'établir un recensement des apatrides sans promettre de régularisation massive. En novembre 2014, la commission des droits de l'homme de l'Assemblée générale des Nations unies adoptait pourtant une résolution exhortant la Birmanie à accorder la nationalité aux Rohingya. » (4)

La situation actuelle : Un calvaire ordinaire

Toute entière occupée par les élections, Aung San Suu Kyi ne veut pas les perdre : « L'euphorie qui a entouré en 2015 la large victoire électorale de l'icône de la démocratie, s'est dissipée tandis que son gouvernement s'efforce de réaliser les réformes promises. Seuls 19 sièges de députés sont en jeu, et ces élections ne devraient donc pas menacer la prééminence du parti d'Aung San Suu Kyi, la Ligue nationale pour la démocratie (NLD). Mais elles permettront de juger le sentiment du public envers le gouvernement. Le mécontentement est particulièrement fort dans les régions de la Birmanie habitées par des minorités ethniques, où beaucoup considèrent que Aung San Suu Kyi collabore trop étroitement avec les militaires qui ont dirigé le pays pendant 50 ans et contrôlent encore des leviers importants du gouvernement. » (5)

On apprend que la Prix Nobel avec des explications approximatives a rejeté une demande d'enquête des Nations unies Nous lisons : « La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a rejeté la décision des Nations unies d'envoyer une mission d'enquête sur les récentes exactions contre la minorité musulmane des Rohingyas, imputées à l'armée, lors d'un discours à l'occasion de sa première année au pouvoir. Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU, basé à Genève, a créé vendredi dernier ´´une mission internationale indépendante´´ qu'il veut envoyer au plus vite en Birmanie pour enquêter sur les exactions dont ils sont victimes. Mais jeudi soir, Aung San Suu Kyi a dit ne pas accepter la décision de l'ONU, ´´car elle ne convient pas à la situation de notre pays´´, confirmant ainsi la position du ministère birman des Affaires étrangères. Traités comme des étrangers en Birmanie, un pays à plus de 90% bouddhiste, les Rohingyas sont apatrides même si certains vivent dans le pays depuis des générations. L'armée birmane a lancé le 10 octobre une offensive d'envergure dans l'Etat Rakhine (ouest) où vivent les Rohingyas, après des raids meurtriers de groupes armés contre des postes-frontières. Cette campagne de plusieurs mois a abouti, selon le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme, à un ´´nettoyage ethnique´´ et ´´très probablement´´ à des crimes contre l'humanité. Rapportant des récits de meurtres, de viols en réunion et de tortures commis par les soldats birmans, des dizaines de milliers de Rohingyas se sont réfugiés au Bangladesh. » (5)

Une crise humanitaire en vue

En janvier 2017 Jean Dauffray du journal la Croix, parle d'une crise humanitaire. Nous lisons : « Aux affaires depuis neuf mois, le gouvernement fait face à une grave crise humanitaire dans l'État frontalier de l'Arakan, où il est accusé de bloquer l'aide humanitaire. 65 000 musulmans ont fui la région pour trouver refuge au Bangladesh. Désormais, ils osent la critiquer. Les musulmans de Birmanie, qui représentent moins de 5% de la population, n'ont plus le même respect pour la lauréate du prix Nobel de la paix 1991. « Nous nous demandons pourquoi elle ne fait rien pour nous », s'interroge Mohamed un jeune musulman de l'ethnie rohingya. Comme 100 000 autres, la plupart apatrides, il vit dans un camp de déplacés depuis les violences religieuses de 2012. Le 9 octobre 2016, plusieurs groupes d'assaillants non identifiés ont attaqué trois postes frontières de cette région de l'ouest de la Birmanie, adossée au Bangladesh. (..) Le gouvernement d'Aung San Suu Kyi nie les faits relatés. » (6)

« Nous n'avons pas accès aux régions touchées par les opérations militaires pour évaluer les besoins humanitaires, et y répondre, regrette Pierre Péron, porte-parole de l'Agence pour la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) à Rangoun. Ce gouvernement est pire que le précédent (celui des anciens militaires) en ce qui concerne l'accès des personnels humanitaires. » Dans le nord de l'Arakan, les cliniques mobiles de santé primaire gérées par les organisations non gouvernementales sont fermées. L'ONU n'hésite plus à critiquer le gouvernement d'Aung San Suu Kyi pour sa gestion de la crise arakanaise, qualifiée de « contre-productive » et focalisée sur le « court terme ». Elle a évoqué la possibilité de « crimes contre l'humanité » et demandé à Aung San Suu Kyi de se rendre sur place pour évaluer la situation, ce qu'elle n'a pas fait. Un représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés a parlé de « nettoyage ethnique », confirmant les allégations de « meurtres, massacres, viols et pillages ». (6)

« En Birmanie, seule une partie de la presse et la communauté musulmane se permettent de détrôner l'icône de paix. La majorité bouddhiste (88% de la population) ne s'intéresse guère aux événements qui secouent l'Arakan ni à leurs répercussions politiques. Aung San Suu Kyi ne tient pas sa promesse, accuse Abu Tahay, le dirigeant rohingya du Parti pour le développement national dans l'Union, composé majoritairement de musulmans. Avant les élections de novembre 2015, elle s'était engagée à assurer une protection à tous les habitants du pays en accord avec la loi et les principes des droits de l'homme. Un gouvernement qui n'assure pas la sécurité des minorités n'est pas démocratique. » Il reproche à Aung San Suu Kyi sa trop grande proximité avec les militaires. La loi birmane sur la nationalité de 1982 spécifie que seuls les groupes ethniques pouvant faire la preuve de leur présence sur le territoire avant 1823 peuvent obtenir la nationalité birmane. Aux yeux de la Birmanie, les Rohingyas ne font pas partie des 135 minorités répertoriées. Décrits par l'ONU comme une des minorités les plus persécutées au monde, les Rohingyas, qui sont 1,3 million en Birmanie, sont des musulmans apatrides dont le groupe le plus important vit dans l'ouest du pays, le reste au Bangladesh. » (6)

Que retenir sinon que les musulmans sont persécutés dans toute l'Asie du Sud-Est. En Thaïlande où il ne fait pas bon être musulman. Au Cambodge, Pol Pot avait dit-on quasiment éradiqué l'islam. Une bonne partir des 2 millions de tués étaient musulmans. Cette haine est liée au fait que l'islam s'est imposé en Asie du Sud-Est sans aucune violence, uniquement par la propagation par les commerçants musulmans indiens gujratis. Paradoxalement, aujourd'hui, la plus grande communauté musulmane est asiatique.

Les musulmans birmans sont damnés. Peuple abandonné par tous. Pourtant, toutes les spiritualités parlent de dignité humaine, de l'amour du prochain quelle que soit la religion. Est-ce à dire que l'homme est toujours un loup pour l'homme ? Il est possible que la dimension ethnique soit plus importante que la dimension religieuse. Les Rohingas sont aussi anciens que les autres ethnies, et il est possible qu’ils aient le même génome !

En effet les lointains ancêtres sont l'Homme de Java, disparu, qui appartient à l'espèce Homo erectus. Qui vivait en Indonésie, il y a entre 1 million d'années, et 300 000 ans a laissé place toujours en Indonésie voisine l’'Homme de Florès découvert en 2003 dans la grotte de Liang Bua, qui a pu vivre aussi sur l'île de Java. Pourquoi, alors, les ostraciser ? Parce que les hasards de l’histoire ont fait qu’ils ont embrassé l’islam : Ces hommes, ces femmes ces enfants sont avant tout une humanité en souffrance. Ils veulent être citoyens birmans l’appartenance religieuse ne devrait pas de notre point constituer un frein à leur citoyenneté et au désir d’être ensemble en tant que Birmans. C'est ce droit qui leur est dénié.

On peut comprendre que la Dame de Rangoon n'a pas les coudées franches face à des militaires avec qui elle partage le pouvoir. Mais la dignité humaine et sa responsabilité universelle en tant que Prix Nobel de la paix si tant est que cette distinction a un contenu devrait l'inciter à être plus réactive et prendre la communauté internationale à témoin en autorisant l'enquête des Nations unies. On sait qu'il n'en fut rien. Au Sung Tsuu ky ne démissionnera pas ! Hubris du pouvoir quand tu nous tiens !!!

 

1. http://forumdesdemocrates.over-blog.com/article-genocide-a-bas-bruit-en-birmanie-aung-san-suu-kyi-preserve-sa-carriere-113448490.html

2. http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2017/01/31/la-birmanie-rongee-par-l-intolerance-religieuse_5071973_3216.html#AUYqOIqpoTj7AFdd.99

3. http://www.humanite.fr/alerte-de-lonu-sur-le-sort-des-rohingya-610249 22 juin, 2016

4. http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2016/12/04/aung-san-suu-kyi-accusee-de-passivite-face-au-genocide-des-rohingya-en birmanie_5043057_3216.html

5. http://fr.euronews.com/2017/04/01/birmanie-aung-san-suu-kyi-rejette-l-enquete-de-l-onu-sur-les-rohingyas-sur-fond

6. http://www.la-croix.com/Monde/Asie-et-Oceanie/En-Birmanie-Aung-San-Suu-Kyi-accusee-delaisser-Rohingyas-2017-01-18-1200818045 18/01/2017.

 

Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur _chitour/264059-une-purification-ethnique-dirigee-par-un-prix-nobel-de-la-paix.html

 

Professseur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique Alger



18 réactions


  • Alren Alren 6 avril 2017 17:55

    Toutes les religions sans exception rendent intolérant et donc violent physiquement ou moralement envers ceux qui ne partagent pas La Foi.

    Moins il y a de religion, plus une société est paisible.


    • marceau 6 avril 2017 21:29

      @Alren

      Débile ce genre de phrase comme toujours.

      La guerre serait la faute des religions, des nations, des civilisations, des intérêts économiques, de la pauvreté, de l’inégalité..........


    • Layly Victor Layly Victor 7 avril 2017 14:03

      @Alren

      C’est d’une bêtise hallucinante, mais c’est le dogme de la plus intransigeante des relogions : l’athéisme militant.
      Les régimes athées, principalement le nazisme et le communisme ont fait de très loin le plus grand nombre de victimes en un laps de temps donné : 120 millions de morts en 72 ans ! Mention spéciale aux khmers rouges.
      De nos jours, les acharnés de guerre, ceux qui veulent absolument la guerre, ce sont les média et les journalistes athées.

      Les religions sont un facteur de paix et de progrès. Ce sont elles qui structurent l’être humain et la société, et ont permis aux peuples de grandir (ce n’est pas le capitalisme libertaire).
      Il y a ou il y a eu des extrémistes dans toutes les religions, ce n’est pas l’apanage de l’Islam. Si l’Islam comporte une branche très violente, il y a des écoles musulmanes éminemment pacifiques, les soufis par exemple. La branche radicale et violente des bouddhistes téravada, dirigée par le Musoilini birman Ashin Virathu est une réalité. Et chez les athées militants, des extrémistes, il y en a beaucoup.

    • marceau 7 avril 2017 15:26

      @Layly Victor

      Non les religions ne sont pas, obligatoirement, un facteur de paix.

      L’islam n’est pas un facteur de paix, bien au contraire, L’islam depuis sa naissance n’a jamais cessé de faire la guerre, d’agresser, de coloniser, de piller, de dévaster, de détruire, de discriminer, de persécuter, d’islamiser de force.

      Cela est en gros l’ordinaire de l’islam depuis son apparition jusqu’à nos jours, ou presque, exception faite d’une courte période qui se situe entre le milieu du XIX et le milieu du XX siècles, période durant laquelle l’islam se trouvait sous contrôle des puissances occidentales. Depuis le milieu du XX siècles le hostilités ont repris comme par le passé .

      Le soufisme n’a que peu avoir avec l’islam, et est ultra minoritaire . Il n’est apparu que tardivement au contact des chrétiens d’orient lorsque ceux ci furent colonisés par les musulmans, le soufisme n’est qu’une application à l’islam de l’hesychasme chrétien !


  • Christian Labrune Christian Labrune 7 avril 2017 00:24

    Que retenir sinon que les musulmans sont persécutés dans toute l’Asie du Sud-Est.
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    Comme c’est bizarre ! En Europe, on ne peut vraiment pas dire que les musulmans soient persécutés. Ils peuvent, s’ils en ont les capacités, occuper des postes importants. Le maire de Londres (qui n’est pas une bourgade !), est un musulman ; en israël, (c’est encore la civilisation européenne), Rasha Atamy, qui est musulmane, vient d’être nommée première secrétaire de l’ambassade en Turquie, et c’est un président de tribunal arabe qui aura envoyé en cabane Moshe Katsav sans que personne y trouve à redire. Le ministre de l’Education nationale français est une Marocaine tout à fait extraordinaire : se maintenir à un tel poste quand on est gravement handicapé (incompétence et cécité), c’est vraiment la preuve d’un certain génie, et le Français n’est pas chien, il admire ce miracle.

    Et pourtant, en Europe, les musulmans multiplient les massacres les plus atroces. Près de deux cent quarante citoyens français, en moins de trois ans, auront été atrocement assassinés, au nom de l’islam, et je ne parle pas des blessés qui se comptent encore par centaines. La situation des Juifs et des asiatiques, dans nos banlieues, et celle des « faces de craie » qui essaient de se maintenir dans leurs « implantations » du 93 est devenue un véritable cauchemar à cause du racisme propagé par les Frères musulmans et les salafistes.

    Il faut de toute façon être lucide : si l’islam a la possibilité de massacrer, il massacre. Quand il n’a pas cette possibilité, il pleurniche. Si le Hamas, l’Iran et son Hezbollah pouvaient trucider les Juifs d’Israël, ils le feraient, conformément à un projet maintes fois formulé, et de la manière la plus publique. Sadam Hussein avait déjà gazé les Kurdes, qui sont des musulmans un peu moins barbares que les autres. C’est la politique d’Ubu roi : « Je tuerai tout le monde et après, je partirai » C’est ce que doit se dire tous les soirs l’actuel boucher de Damas.

    Le régime d’Assad vient, semble-t-il, de gazer au sarin toute la population d’un hôpital, les morts se comptent déjà par dizaines. Cela donne la nausée. Quand les musulmans n’ont pas des kouffar à égorger, il faut qu’ils en viennent à se massacrer entre eux. Ils ont récupéré le cri de guerre des fascistes espagnols :« Viva la muerte ! »

    Où qu’il soit dans le monde, l’islam représente désormais le même danger que le nazisme au siècle dernier. Pour nous apitoyer sur le sort des nazis trucidés dans les combats, il faudrait vraiment se lever de bonne heure, et le moment n’est plus très loin où il se passera la même chose avec les fanatiques d’une religion coupable déjà de trop de crimes contre l’humanité et dont il faudra bien que les honnêtes gens qui s’y trouvent encore englués finissent par se libérer.
     
     


    • Layly Victor Layly Victor 7 avril 2017 14:18

      @Christian Labrune

      Incompétence, inculture, ratissage large et mauvaise foi = Macron.

      Dans l’Islam, il y a par exemple les Alaouites, qui sont cousins des Alévis, eux mêmes persécutés en Turquie. Ces Alaouites, dont Bachar est originaire, ont vécu en bonne entente avec les Chrétiens, une autre composante importante du peuple Syrien.
      Ces Alaouites et ces Chrétiens que vos potes hollandais, macroniens, sionistes, et maintenant trumpistes, veulent éradiquer au profit des islamistes radicaux.
      Il fallait voir, ce matin, la joie des journalistes sionistes, alliés des monarchies arabes rétrogrades, après l’attaque de la Syrie. Ils n’ont qu’un seul regret, que Trump n’ait bombardé qu’une base aérienne alors que Hollande voulait bombarder les Chrétiens d’Alep.
      Etre macronien, c’est difficile : incompétence totale, inculture totale, vide total.

    • marceau 7 avril 2017 15:53

      @Layly Victor

      Les alaouites sont une croyance marginale, syncrétiste, très minoritaire, détestée, méprisés par les sunnites qui ne les considèrent pas comme de vrais musulmans. Ils ne sont en rien représentatif de l’islam.

      En Syrie le pouvoir appartient au parti Baas, créé par une chrétien melkite (michel Aflak et un musulman sunnite Salah Bitar.Ce parti se proclame laïc, socialiste et nationaliste, partisan de l’unité arabe.Nombreux sont les alaouites qui y adhérent.Son projet est de dépasser les clivages religieux traditionnelles et d’introduire dans la vie politique des pays arabes des « catégories » politiques occidentales.

      Le coup d’état militaire de 1963 permis au père d’Assad (hafez) , un alaouite, d’accéder au pouvoir (les alaouites marginalisés, discriminés dans la société traditionnelle syrienne s’engageaient nombreux dans l’armée).

      En tant que membre d’un groupe minoritaire, Assad le père noua des liens avec les différentes communautés (druzes, tcherkesses, arméniens, chrétiens melkites , jacobites, kurdes, ismaéliens....) afin d’élargir son assise populaire et politique.

      Déjà dans les années 90, Hafez al Assad du réprimer un soulèvement sunnite , fomenté par les frères musulmans et destiné à le renverser. La répression fut terrible et provoqua la mort de plus de 20 000 insurgés !

      Le fils Bachar al Assad fait face depuis 5 ans à un soulèvement comparable fomenté par les mêmes !


    • popov 8 avril 2017 04:15

      @OMAR


      Génocide ? Les Serbes ont subi la colonisation ottomane pendant des siècles. Ce qui s’est passé à Srébrénica, c’est ce qui s’est passé en Algérie lors de la lutte pour l’indépendance.

      Les islamiques ne sont pas chez eux en Europe et ne le seront jamais, même s’ils y restent pendant des siècles.

    • Christian Labrune Christian Labrune 8 avril 2017 20:34

      Etre macronien, c’est difficile : incompétence totale, inculture totale, vide total.

      @Layly Victor

      Est-ce bien à moi que ces élucubrations s’adressent, à moi qui n’ai jamais évoqué Macron sur ce site que pour le comparer à une baudruche ?

      Il faut « consommer avec modération », cher Monsieur. C’est écrit sur tous les flacons.

      Quant à vos insultes d’antisémite invétéré concernant les « sionistes », elles vous accablent, et les gens qui disposent d’un cerveau n’en ont vraiment rien à foutre.


    • Christian Labrune Christian Labrune 9 avril 2017 01:37

      @OMAR

      OMAR 12 octobre 2016 20:05

      Oh tiens, revoilà @siatom !!!

      Mais bien sûr qu’il n’y a aucune fausse note pour votre retour..

      La brouillasse brune continue de vicier l’air ambiant de notre Agora et distiller de son crachin anti-Islam le peu d’espace sain qui lui reste, en toute impunité, et décomplexion.

      Mieux encore, prouvez que certains commentateurs sont simplement des xénophobes, des racistes et des nazillons, et vous serez automatiquement censuré...

      Bien sûr qu’il faut appelez un chat, un chat, et ces « sauvageons », des terroristes.

      Mais comment a-t-on dénommé ces flics qui sont à l’origine de la mort atroce de ces deux gosses Ziyad et Bouna électrocutés un certain octobre 2005 ?
      Des impunis.....innocents....
      http://www.liberation.fr/societe/2015/05/18/zyed-et-bouna-dix-ans-apres-enfin-le-verdict_1311506

      Alors, je vous conseille, pour votre soirée, de ré-écouter cette chanson de votre idole P. Sébastien « Casser du Noir », car elle sied parfaitement à vos aspirations....
      http://www.liberation.fr/medias/1995/09/26/le-mrap-et-la-licra-vont-poursuivre-patrick-sebastien-osons_143173

      OMAR 24 octobre 2016 18:55

      Mais c’est bien sûr, Victor...

      Tout ce qui est anti-Islam ou anti-musulman est de nos jours permis et .... savoureux..

      Même avec cette brune brume xénophobe et islamophobe dont certains auteurs atteints de cette paranoïa ; se prennent, le temps d’une crise, eux-même, pour des musulmans...
      Pitoyable...

      OMAR 25 octobre 2016 10:38Décidément, cette brume brune qui empeste Agora, ne semble pas se dissiper...

      Et pourtant, à l’UNESCO, l’Humanité a prouvé que la falsification de l’Histoire par la hasbara et le sionisme est une monstruosité qui a été dénoncée et éradiquée...

      Malheureusement, les psychopathes anti-Islam persistent.
      Pitoyable...

      OMAR 15 novembre 2016 17:48

      Et voila nos 2 islamophobes avérés et attitrés Labrune et son comparse Renier qui veulent coute que coute, faire passer J. M. Apathie pour un ayatollah de Daesh....

      En réalité, il leur faut et il leur suffit d’une information, d’un fait divers quelconque mais scabreux, pour qu’ils se lancent dans une logorrhée insane mensongère et ignoble envers l’Islam et ses adeptes.

      Eh oui, pour eux, quand il n’y a rien à médire sur les musulmans, il reste encore à médire.
      Pauvres types....

      OMAR 15 novembre 2016 18:02

      Omar9

      Bonjour @philippe baron-abrioux

      Un effet indésirable que n’ont pas prévu ces laboratoires pharmaceutiques : l’émanation de cette nauséabonde vapeur brune qui empeste les sites d’échanges comme Agora.
      Surtout si vous traitez de l’Islam ; du Coran ou des musulmans.
      .
      Vous pensez qu’un séjour à Ste-Anne leur permettra de guérir un jour ?


  • agent ananas agent ananas 7 avril 2017 09:20

    Pour comprendre l’aveuglement du prix nobel « Daw Suu » à propos du « génocide » contre les rohingyas, il faut savoir que si elle prenait leur défense elle ne resterait pas longtemps au pouvoir. Sa base électorale est en majorité constituée par les « bamars », l’ethnie majoritaire qui est profondément nationaliste.
    Sur un autre post en 2013, j’écrivais  : "Les idéaux démocratiques et les beaux principes des droits de l’homme tant proclamés par Daw Suu et la mouvance de la NLD ne s’appliquent pas aux rohingyas. Ko Ko Gyi, un ancien prisonnier politique pour son rôle de leader du soulèvement de 1988, a déclaré l’an dernier que les rohingyas étaient des "terroristes qui violent notre souveraineté". Nyan Win, porte parole de la NLD a lui déclaré que « les rohingyas ne sont pas nos citoyens ». Ces déclarations sont dénuées de fondement et équivalent à la position du Ku Klux Klan de vouloir renvoyer les afro-américains en Afrique".
    Cette crise peut aussi s’expliquer par le projet de pipeline qui doit acheminer le gaz exploité au large de Sittwe jusqu’à la province du Yunnan en Chine. Sittwe est la capitale de l’Arakan, l’état où vivent la majorité des rohingyas. Il est aussi intéressant de noter que la région où débouche ce pipeline - l’état Kachin - est aussi en proie à une guerre civile qui a repris en 2011. Si on voudrait nuire à l’approvisionnement énergétique de la Chine, on ne s’y prendrait pas autrement, et qu’il y a tout lieu de croire que ces troubles font parti du plan de « containment » de la Chine. Cette situation ressemble à s’y méprendre aux tensions au Balouchistan où la Chine à un projet similaire.
    Bref le « Grand Jeu » cher à Kipling...
    Quant à Ko Ni, le conseiller juridique musulman de la NLD (parti d’Aung San Suu Kyi), il fait peu de doute que son assassinat ait été commandité par l’armée. En effet, il était celui qui connaissait la Constitution de 2011 sur le bouts des doigts et était chargé par la NLD d’établir des propositions pour la réformer. Manifestement les militaires qui ont 25% des sièges au parlement en vertu de « leur » Constitution ne veulent pas perdre de ce qui leur reste de pouvoir ni leurs privilèges ...
    Mon ami, le docteur Myat Htoo (petit fils de U Razak, le seul musulman du cabinet d’Aung San et assassiné à ses côtés en 1947) est pessimiste quant à l’avenir du Myanmar. Peu après les élections de 2015, de nombreuses organisations locales tentaient de le persuader de revenir de son exil aux Etats-Unis pour reconstruire le pays. Aujourd’hui ces mêmes organisations lui conseille de rester à l’écart tant la situation semble désenchantée.


  • popov 7 avril 2017 10:17

    Je compatis au drame des Rohingyas. Ils payent pour le comportement de barbares de leurs frères en « religion ». 


    Dans ce pays bouddhiste, le souvenir du dynamitage des statues de Bâmiyân par les la meute de chiens de la secte à Mahomet est encore vivant.

    La Birmanie est de plus en première loge pour observer ce qu’il se passe dans des pays comme les Philippines et la Thaïlande. Ce que ces pays subissent de la part de leurs minorités islamiques, la Birmanie le subira un jour si elle ne chasse pas ces gens qui se sont établis illégalement sur son sol.

    Ce pays n’a pas d’autre choix. C’est horrible, mais la faute à qui ? La faute à cet islam de merde.

  • hunter hunter 7 avril 2017 10:24

    La Birmanie et les Birmans eux ont compris quelles sont les techniques minimales de prophylaxie à mettre en œuvre, face à cette pathologie incontrôlable, l’islam !

    C’est juste de la prévention, ce que nous aurions du faire aussi, plutôt que de céder tous leurs caprices depuis 35 piges à ces sauvages !

    islam raus !

    Adishatz

    H /


  • popov 7 avril 2017 10:29

    @l’auteur


    Plus près de vous, il y a le drame du Darfour. Là aussi des mahométans sont expulsés de chez eux.

    Mais là, silence radio, car ils sont persécutés par d’autres mahométans, et ces derniers sont arabes. Et un mahométan arabe, c’est mieux qu’un mahométan noir n’est-ce pas ?

    • popov 8 avril 2017 03:36

      @OMAR 


      Le Sud-Soudan avait le droit de faire secession. C’était dans la constitution du Soudan. Cela ne serait probablement pas arrivé si le gouvernement du Soudan n’était pas devenu islamiste. 

      Les guerres civiles dans le sud, ce sont des guerres pour le contrôle du pétrole (compagnies chinoises vs compagnies occidentales) sur fond de rivalités entre différentes ethnies. Avant l’indépendance, ils avaient un ennemi commun : les arabo-islamiques du nord avec leur imbécile charia. Maintenant qu’ils n’ont plus cet ennemi pour les souder entre eux, les anciennes querelles resurgissent. Ils devront trouver le moyen de s’entendre, mais ce ne sera pas facile.

      C’est vrai, car pour toi, un chrétien assassiné par un autre chrétien, ça vaut pas un mégot....Pauvre type...

      Je n’ai jamais rien dit de tel. Comme d’habitude, dès que vous sentez l’islam attaqué, vous hallucinez sur votre interlocuteur et lui prêtez toutes sortes d’intentions.


  • Layly Victor Layly Victor 7 avril 2017 14:33

    Félicitations pour cet article.

    Vous êtes le seul à parler du drame des Rohingyas.
    Il y a un beau reportage dans Géo de ce mois ci sur les Rohingyas et sur le Mussolini Birman, Ashin Virathu.
    Regardez, au premier plan d’une photo, le regard plein de bonté de cette petite fille. J’en ai les larmes aux yeux. Comment peut-on la tenir pour responsable des atrocités commises par les Talibans et par les abrutis islamistes en Malaise, en Thaïlande, aux Philippines, en Indonésie ? C’est un être humain, comme nous.
    D’un autre côté, on ne peut que comprendre le réflexe de survie de ceux qui se sentent menacés dans leurs traditions et leurs culture.
    Que faire ?
    L’injustice de la vie est un crève cœur.

    • Hecetuye howahkan 8 avril 2017 07:31

      @Layly Victor

      Salut, oui bien sur....la vie est ce qu’elle est et pour des raisons que je vois nous refusons la vie pour la remplacer par nos désirs mais ce qui est injuste est simplement humain..à cause précisément de ce que je dis avant..sujet ignoré...qui donne une vie de souffrance même avec le sourire, de peur, etc...certains s’en accommode enfin font semblant mais à quel prix ?? , d"autres se suicident , d’autres deviennent mauvais et dément..qu’avons nous fait de ce miracle de vivre ?? des machines oui mais a part cela ???

      salutations..


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