Le gouvernement a oublié le sel
Le projet de loi sur la transition énergétique fait figure d’amuse gueule, mis à part le projet de réduction du nucléaire, il n’est rien dit sur la mise en place de nouvelle technologie. La plupart des objectifs sont à atteindre d’ici 2030,
Je ne dis pas qu’il ne faut pas le faire, ne serait-ce que pour l’exemple à donner, mais de là à croire que ceci va solutionner la pollution, n’est qu’une douce illusion avec une population mondiale qui atteindra en projection moyenne 8 400 000 000 d’individus énergivores dont les courants marins ou aériens nous feront bénéficier de leur pollution, sans parler des déchets. Bref rien de bien encourageant en perspective, sinon de dire au monde roulez à vélos. Sauf peut-être une réalisation qui nous viendra des états Unis, une énergie nucléaire non polluante à sel fondu. C’est ce à quoi s’entreprennent plusieurs scientifiques du MIT (Massachusetts Institute of technologie) en créant une start-up Transatomic. Il y a 50 ans les états-unis avaient déjà essayé puis abandonné cette option. Les états-unis rejoindront ainsi la Chine qui développe un programme de recherche industriel sur ce thème. C’est plus facile pour eux car elle n’a pas de lobby nucléaire, même si son parc est de 21 centrales et 28 en prévision. Aujourd’hui ces centrale ne fournissent que 2,11% de sa consommation d’énergie électrique c’est dire si les centrales thermiques vont polluer encore longtemps d’ici 2030.
La centrale du Mit sera le premier prototype d’ici 5 ans, s’ils arrivent à le financer, car l’on sait que c’est osé que de vouloir concurrencer l’industrie du nucléaire dont les industriels se « contre foutent de ses risques » et de son impact puisque c’est la meilleure source énergétique actuelle, et il a fallu Fukushima pour inquiéter, mais l’on a l’exemple que ce ne sont pas les industriels du nucléaires qui s’inquiètent.
La France avec ITER a pris un engagement dans la fusion thermonucléaire contrôlée, ce qui ne change rein aux risques de cette industrie. La mise en route d’ITER se fera progressivement de 2018 à 2026, l’on peut donc postuler qu’ITER remplacera la réduction du parc nucléaire de 75% à 50% d’ici 2030 prévue dans le projet de loi. D’ici là l’on saura qui a fait le meilleur choix d’avenir la Chine, le MIT, si les industriels étatsuniens ne coupe pas ses financements, de choisir un nucléaire sans uranium et sans déchet radioactif.
La France possède une réserve de sel de thorium qui lui permettrait de fournir de l’énergie durant 190 ans. Depuis 2012 il y a 1199 centrales à charbon en construction dans le monde, et ces centrales sont la source d’énergie la plus polluante, mais à le coût de production le plus faible, pourtant plus élevé que celui à sel de thorium http://energieduthorium.fr/. Il est tout de même curieux que dans un projet de loi sur la transition énergétique ce sel soit oublié.
Ce projet de loi pousse les citoyens à économiser l’énergie, drôle d’approche si l’on considère que la fonte des pôles va entrainer une modification du Gulf Stream dont la conséquence directe pour l’Europe sera un refroidissement en freinant le développement des rentrées océaniques qui assurent notre climat tempéré. Ceux qui sont croyants ou superstitieux c’est le moment d’allumer des cierges, car ils ne changeront à la situation, pas plus que cette loi, mais comme cette loi ils vous donneront l’impression de faire quelque chose d’utile pour ne pas subir la situation.