jeudi 3 novembre 2022 - par Hamed

Le Nouvel ordre mondial n’est pas fini, il lui reste à s’affiner ; il ne dépend pas des humains ; la Guerre en Ukraine s’arrêtera bientôt

La guerre qui se poursuit aujourd’hui en Ukraine doit avoir un sens qui dépasse les enjeux qui divisent les grandes puissances. On ne peut regarder les graves événements qui arrivent aujourd’hui en Europe que sous le prisme des stratégies des puissances ; par ces stratégies contradictoires, chaque grande nation ou groupe de nations vise des buts propres ce à quoi ils aspirent, en termes de puissance, d’hégémonie, ou simplement d’ambition stratégiques. Pour avoir une vision à la fois causale et finale, l’histoire évènementielle doit être décryptée non seulement dans tous ses faits historiques mais les questions essentielles que le décrypteur doit poser sont celles-ci : « Quel rôle joue la guerre en Ukraine dans le devenir du monde ? Que gagne réellement l’Occident à soutenir l’Ukraine ? Pourquoi ces événements et enjeux divisent les puissances impactent en souffrances le peuple ukrainien ? Est-ce que cette guerre en Ukraine est intelligible et compatible au déterminisme historique ? Et le déterminisme historique ne s’inscrit-il pas dans le déterminisme du progrès politique, économique et social de l’humanité ? »
 

  1. « Contingences » ou « Nécessités d’un monde qui avance » dans l’avènement des deux guerres mondiales

 

 C’est à toutes ces questions en interrogeant l’histoire dans son essence que l’on pourrait avoir une vision véritablement rationnelle de la guerre en Ukraine et son impact qu’elle aura sur la marche de l’humanité. Pour saisir le véritable impact de cette guerre, il faut revenir à l’histoire récente, c’est-à-dire ce qui est sorti de la fin de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, en 1945. Entrons d’emblée dans la situation historique, à cette époque, du monde.

Le Deuxième Conflit mondial s’est terminé par des millions de morts. Pour la seule Union soviétique, 26 millions de soldats et de civils ont été tués et 25 millions de sans-abri. C’est le pays qui a enregistré le plus de pertes humaines dans le monde ; il a été ravagé par des destructions matérielles estimées à six fois le revenu national de 1940. Pour l’Allemagne, il ne restait plus qu’un amas de ruines du grand Reich, les grandes villes sont en grandes parties détruites. En Europe, des millions d’habitants ont perdu leurs logis, devenus sans abri ; la guerre a provoqué des dommages considérables ; partout, le conflit a apporté ruines et destructions ; toute l’Europe s’est vue ensuite occupée par des forces militaires de libération. La guerre semblait sonner le glas d’une Europe développée, à la pointe d’une économie et d’une culture de portée mondiale.

 Seules deux superpuissances sont sorties de la guerre avec une grande marge de manœuvre. Les deux empires coloniaux européens, la France et la Grande-Bretagne, affaiblis, se sont vues contraints, par les guerres d’indépendance dans les colonies et les pressions internationales, à renoncer progressivement à leurs possessions. Leur suprématie disparaissant au milieu des années 1950. Les conférences de Yalta et de Potsdam – la France y était absente – qui décidèrent du partage du monde devaient dessiner la carte du monde en deux blocs Est et Ouest. Dans l’Europe des Balkans et la zone d’occupation soviétique de l’Allemagne, des régimes communistes ont été mis en place. En Extrême-Orient, le Japon, soumis à l’administration américaine, a perdu les territoires conquis. Sakhaline et les îles Kouriles sont devenues soviétiques. La Corée libérée est séparée en deux zones d’occupation américaine et soviétique. La Chine est reconstituée, mais perd le Formose (Taiwan). L’union entre communistes et nationalistes chinois contre le Japon a vécu. Soutenues par l’URSS, les troupes de Mao Tsé-toung reprennent la conquête du pouvoir. Mais le facteur qui va changer les rapports entre les blocs, c'est la révolution dans la puissance de destruction des armements.

 Dans les siècles précédents et surtout la première moitié du XXe siècle, la puissance d’une nation se mesurait à la puissance de feu de ses armées. Pour peser sur l’échiquier mondial, toutes les nations européennes ont rivalisé d’ingéniosité en matière de pouvoir de destruction des armements, rendant ainsi les guerres inévitables. Grâce à la performance des armes, des guerres étaient extrêmement meurtrières. Les pertes humaines en 1914-1918 et 1939-1945 en témoignent.

 De plus, en plus des armements, les règles de la guerre ont beaucoup évolué. Les haines entretenues par les politiques, les revanches désirées par les nations qui ont perdu des guerres, les disputes entre les puissances pour le partage du monde, ont fait que les nations européennes se préparaient à s’affronter désormais dans des guerres dites « totales », c’est-à-dire une mobilisation totale des moyens humains et matériels pour la guerre. Mais augmenter le pouvoir de destruction dépendait des progrès techniques, et les progrès des armements relevaient des découvertes scientifiques. Ce à quoi s'efforçaient les scientifiques des grandes nations européennes ; paradoxalement dans cet entêtement dans le développement des armements, des découvertes déconcertantes scientifiques, de plus en plus révolutionnaires, s’opéraient. Comme si elles étaient facilitées par la Providence, comme si la Nature apportait sa contribution aux besoins de la guerre, divulguant ainsi ses « secrets » aux scientifiques. Un phénomène de l'Histoire ou une « ruse de l'histoire » selon la philosophie de l’histoire de Hegel se posait sur cette avancée scientifique accélérée qui s’est réalisée en l’espace d’un demi-siècle, 1900-1950.

 Pour le premier conflit mondial, on estime le coût des pertes humaines à plus de 9 millions de morts et 10 millions de blessés et des destructions considérables. Pour le deuxième conflit mondial qui a fait sombrer l’Occident dans une folie meurtrière sans précédent, rien qu’en Europe, la guerre a fait, selon les estimations, au moins quarante millions de morts. Dans le monde, on fait état de chiffres effrayants, soixante-dix millions de morts et plus, le nombre de blessés se comptaient par dizaines de millions, et cers guerres étaient presque apocalyptiques vu le nombre et la faible durée, en cinq longues années et demie.

On peut dire de cette hémorragie d’une humanité, puisque ce ne sont plus deux nations qui se font la guerre, ou dans un seul continent, mais sur la Terre entière, l’humanité entière qui est en guerre puisque cette guerre va ensuite amener les peuples colonisés, des peuples qui représentent les deux-tiers de l’humanité, à se soulever à la fin de la guerre pour conquérir leurs indépendances. Alors peut-on se dire sur ces guerres 1939-1945 et les guerres d’indépendance qi ont suivi, relèvent-elles des « contingences » ou des « nécessités d’un monde qui avance » et qui veulent effacer les quelques quatre à cinq siècles passés. La question se pose à notre conscience, à notre intelligibilité des événements qui frappent notre monde, sur ces guerres : « Ont-elles un sens ? »
 

  1. La « Nature » livre le secret des armes apocalyptiques à l'homme

 

 Des armements toujours plus perfectionnés et plus destructeurs, que les gouvernements occidentaux ont fait peser sur leurs peuples et sur les peuples assujettis, vont aller au-delà de toute espérance. Un domaine des sciences va s'ouvrir et apporter à l'homme une nouvelle « folie » qui, pour peu qu’il l’utilise à grande échelle, sera probablement sa « dernière guerre ».

Cette « folie destructrice » - on ne peut l’appeler intrinsèquement appeler « arme », parce qu’une arme s’utilise au besoin, celle-ci ne s’utilise pas, « elle se stocke dans des silos terrestre, aérien, marin et sous-marin. » Et elles se trouvent un peu partout dans le monde. Son pouvoir de destruction est inouï ; il est massif, immédiat et apocalyptique ; en cas de guerre déclenchée, le temps des combats, ou plutôt les temps d’« extinction » ne se comptent pas en années ni en mois, mais en jours, en heures, en minutes mêmes. Des centaines de millions peuvent être effacées de la surface de la terre en quelques minutes, pour peu qu'un conflit nucléaire généralisé se déclenche entre les grandes puissances. Des centaines de millions d'êtres humains disparaîtraient comme s’ils n'avaient jamais existé.

 Une question cependant, comment cette puissance inouïe est parvenue à l’homme ? Il est vrai que la recherche scientifique par les savants n’a pour motivation que la découverte de principes universels qui régissent la Nature, le plus souvent pour apporter à l’homme la compréhension de l'univers à la fois pour prendre conscience de son être ( de lui-même) et de de tirer aussi des bienfaits que ces découvertes peuvent apporter lui dans les domaines les plus variés de la vie humaine mais aussi pour en faire des armes pour se défendre et souvent pour agresser, pour que l’on fusse assez fort, pour dominer son adversaire. Une loi de la nature humaine ?

 Utiliser les forces de la Nature pour faire progresser l'industrie et répondre aux problèmes démographiques en termes de consommation agricole, de produits manufacturés, de produits industriels, découvrir des substances chimiques ou micro-organismes présents dans la « Nature » pour guérir les maladies voire immuniser les populations des fléaux épidémiques graves, tels le choléra, la peste, etc., sont des visées nobles pour l’homme. Les idées des savants ne sont donc pas destructrices, mais quand elles s’appliquent à des fins militaires, la situation change complètement. Justement, la situation dans la première moitié du XXe siècle a été marquée par la haine entre les peuples européens, la haine de l’occupant pour les peuples colonisés. Et une des conséquences de la recherche scientifique qui non seulement fut la plus considérable mais « a marqué à jamais le monde » a été la découverte des réactions en chaînes des matériaux fissiles.

 Des savants de génie, tels Henri Becquerel, Pierre et Marie Curie, Planck, Einstein, Rutherford, Bohr, Heisenberg, Schrödinger, Borne, Dirac, et autres…, ont fait connaître à la physique atomique un essor extraordinaire. Grâce à l’étude des phénomènes observés, aux découvertes de leurs prédécesseurs, à leur capacité d’analyse et surtout à leur extraordinaire intuition, ces savants ont pu trouver des lois qui ont révolutionné la physique du monde. Et le plus surprenant, c’est que les applications physiques des réactions nucléaires n’ont commencé à être comprises qu’à la veille du Deuxième conflit mondial, et le plus extraordinaire, « l’arme nucléaire n’a fait son apparition qu’à la fin de la guerre ? » 

 Coïncidence ou simple concours de circonstances ? Que serait-il arrivé à l'humanité si ces armes fussent découvertes au milieu du Deuxième conflit mondial par les nazis et utilisées à grande échelle durant la guerre ? On n'a même pas besoin de s'étendre sur cette question, l'humanité aurait tout simplement perdu tout repère. L'Angleterre serait un tas de ruines. Des millions d'Européens, d'Américains et de Russes auraient probablement été exterminés. Le Deuxième Conflit mondial aurait été apocalyptique.

 Une « humanité-monde » qui se serait transformée irrémédiablement en une « inhumanité-monde ». Et l'arme absolue ne s'est pas fait découvrir dans le théâtre européen, mais dans un théâtre lointain, là où il n'y avait pas la guerre. « Un peu comme si la Nature avait pitié des hommes », leur évitant l’apocalypse. Et les essais nucléaires n'ont été concluants que le 16 juillet 1945, une première bombe atomique (au plutonium) américaine a été essayée avec succès à Alamogordo, dans une région désertique de l'État du Nouveau-Mexique ? Moins d’un mois après les essais concluants, deux bombes ont été larguées par les Américains les 6 et 9 août, respectivement sur les villes japonaises, Hiroshima et Nagasaki ? Après explosion, deux villes, deux peuples, avec leurs maisons et leurs infrastructures se sont pratiquement volatilisés de la surface de la terre. C'est comme si ces peuples n'avaient pas existé. En réalité, les habitants d'Hiroshima et de Nagasaki ont existé, mais ils ont existé pour, à vrai dire, ne pas exister. La raison est simple, ils n'ont laissé aucune trace hormis les grands brûlés et les aveugles, restés vivants (ou des restes de cadavres calcinés) qui témoignaient d’avoir vu l'« enfer sur Terre en nature ».

 Ce qui s’est passé au Japon aurait pu se passer en Europe. Si l’Europe a été épargnée, ce n’est pas seulement parce que la guerre était finie, en avril 1945, mais parce que les recherches nucléaires, en Allemagne nazie, bien qu’avancées, n’avaient pas abouti. Là encore, on pourrait dire qu'il y avait un Esprit (Hegel), une Volonté au-dessus de la volonté des hommes, qui a pour nom « Nature, Nécessité et Contingent ». La volonté des hommes, n'est-elle pas un simple « épiphénomène » de la Nature qui l’a permise et régit entièrement le devenir du monde.

 Les phénomènes nucléaires existent bel et bien dans la Nature, ce qui veut dire qu’ils appartiennent à la Nature et si l’homme les a trouvés puisqu’ils existent déjà organisés dans la Nature, c’est que cette Nature a bien voulu exaucer – et encore partiellement, l’homme ne connaît pas tout de l’atome. Il n’en connaît que ce que la Nature lui a permis de connaître, et encore à l’échelle humaine. L’énergie et la masse ne sont que ce que sont pour l’homme, de même le neutron, le proton, l’électron ou le boson ne sont que ce qu’ils sont pour l’homme, à son échelle, et non à l’échelle absolue qui n’est pas connaissable pour l’homme.

La volonté « des hommes qui cherchaient à comprendre la Nature », et les puissances qui redoublaient toujours plus d’ingéniosité pour augmenter la puissance de feu de leurs armements relèvent d’une Volonté de la Nature. En leur livrant un secret terrible, qui a commencé à être dévoilé bien avant les conflits mondiaux, avant même le début du XXe siècle, la Nature, il faut bien l’admettre, anticipait, connaissant la « nature des hommes et leur soif insatiable de puissance ».

Considérant la philosophie de l’histoire de Hegel, l’Esprit ou la Nature ou la Raison dans l’Histoire, on peut l’appeler comme l’on veut, n’a en fait qu’enchaîner l’homme à sa propre découverte, lui fixant désormais des « lignes rouges » qu’il ne peut plus dépasser sous peine de périr. Il est évident que, laissés totalement libres, les hommes s'autodétruiraient. Cela nous rappelle la phrase de Victor Hugo : « C’est une triste chose de songer que la Nature parle et que le genre humain ne l’écoute pas  ».

Mais, ce que Victor Hugo ne savait pas de son temps et ne pouvait savoir, et l’« arme absolue  » n’existait pas encore, c’est que son avènement n’a été aux hommes que pour que le genre humain vienne à réfléchir à ce qui lui est interdit et, ce faisant, apprendre à écouter la Nature même s’il ne l’écoute pas. La Nature n’a pas besoin que le genre humain l’écoute mais qu’il obéisse à ce qui lui est interdit.

Ainsi tout se tient, tout est ordonné dans le devenir du monde. L’avènement de l'arme atomique a un sens, comme l'irruption de la « Révolution russe » en octobre 1917, a été un « phare » pour les peuples colonisés. L'arme nucléaire, à son tour, a eu, à partir d’août 1945, avec les deux villes rasées du Japon, en quelques secondes, à jouer dans la marche du monde ; les « champignons apocalyptiques », ont eu un rôle central non seulement dans l’équilibre géostratégique monde mais aussi pour la « paix atomique mondiale ». C’est l’arme atomique qui a fait sortir l’Europe et le monde de la barbarie des « guerres entre puissances », freinant leurs velléités belliqueuses ; et le pis-aller ces guerres se sont transformées en guerre froide ; mais vaut mieux une guerre froide qu’une nouvelle guerre mondiale. C’est ainsi qu’un pouvoir terrifiant, silencieux, sage dans ses silos terrestres, marins et aériens produit par les hommes est comme une épée de Damoclès qui pèse sur le genre humain. 

Aucune puissance nucléaire au monde aujourd'hui ne s’aviserait de déclencher un conflit nucléaire sinon à détruire et à s'autodétruire dans l’immédiateté même des quelques minutes qui suivraient l'ordre de tir, et le départ des vecteurs nucléaires. Quelle que soit la doctrine, une guerre nucléaire totale raserait une grande partie des mégapoles, une riposte graduée ne ferait guère mieux. Ce sera plus qu’un dépérissement du monde humain, c’est de la « tristesse nucléo-atomique » qui s’abattrait sur Terre. 
 

  1. L'âge atomique a ouvert la voie à un nouvel ordre mondial mais cet ordre n’est pas fini, il lui reste encore à se transformer, à s’affiner

 

 Le largage de deux bombes nucléaires en Asie avait un sens. L’attaque nucléaire sur les villes japonaises et l’apocalypse qui a suivi a servi essentiellement d’avertissement aux puissances du monde. Deux villes japonaises, deux populations ont été sacrifiées (utilisées comme cobayes pour son expérimentation). Il faut se rappeler qu’en 1943, Roosevelt fixait le programme de construction à 120 000 avions et 75 000 chars ; les effets des deux bombes atomiques lancés sur le Japon ont changé totalement les plans d'armements américains et les guerres elles-mêmes. Une grande partie des 60 millions d'Américains affectées à la construction des armements aux États-Unis, en 1943, ont été obligés de se recycler à la fin de la guerre, dans des activités civiles. L’avènement de l’arme nucléaire dans l’histoire de l’humanité a changé le destin du monde. Aucun savant ne pouvait penser, en procédant à des recherches dans le domaine nucléaire, qu’il allait découvrir l’« arme absolue ». Cette arme absolue est venue d’elle-même, à la fin de la guerre.

 L’arme nucléaire termine la stratégie de « La gagnera celui qui en fabriquera le plus ». Si l’effort a été consacré sur les armes nucléaires et les vecteurs pour les lancer (aéronefs, sous-marins, porte-avions, silos, etc.), avec l’impact des essais dans l’atmosphère de la Terre, les puissances ont fini par prendre conscience des dangers des essais nucléaires, y compris des essais souterrains, sur l’écosystème terrestre. En effet, le danger des retombées radioactives, c’est-à-dire des matériaux radioactifs libérés et en suspension dans l’atmosphère mettaient en danger de radiation les populations, et les radiations pouvaient toucher des régions entières, et se diffuser aux autres régions du monde. C’est ainsi que le danger que représentaient ces armes ont amenés les grandes puissances à signer traité sur traité pour interdire les essais nucléaires et procéder à des limitations de leurs arsenaux nucléaires existants (START I, Start II, démantèlement du surplus d’ogives non nécessaire à la puissance de dissuasion).

 Cependant, partant du postulat du bien et du mal dans la nature humaine, la « folie meurtrière » des puissances nucléaires ne changera pas, sauf qu’elle ne dérangera pas outre mesure la Nature puisque les puissances restent « sous surveillance nucléaire ». Quelle différence entre 500 ogives nucléaires lancées sur des villes du monde, en cas de conflit nucléaire mondial, 1000 ogives, 2000 ou 3000 ogives ? Pour tous les cas, il y a sursaturation nucléaire et le retour de l'humanité à l’âge de pierre. L’arme nucléaire n'est, au final, que la partie émergente d'un nouveau processus en cours dans la marche dans l’histoire des peuples. Que les grands stratèges malgré tous leurs centres d'Intelligence stratégique n'ont pas compris.

 Il faut aussi considérer aussi que la course aux armements nucléaires et les « minutes précieuses » auxquelles sont mobilisés ingénieurs, savants et généraux entrent aussi dans les « lois de la Nécessité et du devenir de l’humanité ». Sans cette compétition sur les armes nucléaires, la recherche scientifique n’aurait pas fait le bond considérable que l’on connaît aujourd’hui. Ce qui nous fait dire que les applications de la recherche scientifique ne sont pas destinées uniquement aux armements mais aussi à la « médecine », à l’« aviation civile », à la « marine », aux « centrales nucléaires », à la « conquête spatiale », aux moyens de communications, aux programmes informatiques aux constructions antisismiques et à tant de domaines qui ont révolutionné aujourd’hui la vie moderne.

A voir seulement Internet, un système qui était d'abord militaire au départ, parce que nécessaire pour la mise en réseau de tous les Etats-majors des forces américaines dans le monde (pour la rapidité dans la prise de décision). Aujourd'hui, l'avancée de l'Internet le doit aux applications dans le travail en réseau des forces nucléaires américaines. Appliqué au civil, le progrès est tout simplement inimaginable. Il a mis en réseau selon des chiffres donnés quatre milliards d'êtres humains qui se connectent aujourd’hui quotidiennement. Le Web à travers Internet a permis de véhiculer des milliards d'informations sur la toile mondiale. Les systèmes bancaires du monde entier sont connectés au point que des robots agissent à la place des hommes dans des millions d’opérations bancaires. Et dans toutes les applications civiles, économiques et sociales.

 L'âge atomique a ouvert un nouvel ordre mondial, mais il est n’est pas fini, il lui reste encore à se transformer. Le Conseil de sécurité groupe les cinq puissances nucléaires retenues, à l’époque. Aujourd’hui de nouvelles puissances nucléaires sont apparues déclarées officiellement ou non, ou au seuil.

Depuis la guerre froide, tous les moyens ont été utilisés, de la propagande à l’intimidation, de la subversion aux guerres locales souvent par procuration. Les pouvoirs exécutifs des grandes puissances sont désormais « tricéphales ». D’un côté le pouvoir politique représentatif, de l’autre le pouvoir financier sans lequel il n’y a pas de puissance et le pouvoir militaire qui détient les forces d’anéantissement du monde. Bien qu’indirectement, le pouvoir militaire que la deuxième guerre mondiale lui a fait gagner beaucoup de prestige et d’influence, a à jouer, dans les camps des puissances, un rôle central dans les affaires politiques des États. Et c’est la Raison pour laquelle il jouit du titre prestigieux la « Défense nationale ».  

Jamais situation n’a existé pour les Services de sécurité comme ce qui a prévalu après le deuxième conflit mondial. Il concerne aussi bien les pays développés, les pays en développements que les pays sous-développés. Pour les nouveaux pays, les Services de sécurité se calquent sur leurs homologues occidentaux, ex-soviétiques, russe et chinois et sont pour la plupart noyautés par les « services » des grandes Puissances.

 C’est la guerre froide, la paix fragile et le risque d’une déflagration mondiale qui a élevé les services de sécurité en sanctuaires, c’est-à-dire au-dessus des lois. Ces territoires presque inviolables ne sont que la conséquence de la nouvelle situation du monde. L’avènement de l’arme atomique a mis le pouvoir militaire au centre même de la géostratégie mondiale. Il faut se rappeler que les deux guerres mondiales ont été provoquées par des civils. Et surtout qu’aujourd’hui, il existe une menace permanente d’anéantissement mutuel imposée par la présence des armes atomiques dans les arsenaux des puissances. Ce qui rend forcément le pouvoir militaire par la lourde responsabilité qu’il a sur les vecteurs nucléaires en « contrepouvoir » au pouvoir exécutif.

Les pouvoirs militaires des grandes puissances ne sont pas simplement des institutions aux ordres des pouvoirs civils aussi bien en Occident qu’en Asie, mais qu’il partage avec le pouvoir civil toute décision qui touche, non seulement la Défense de la nation, mais la survie même de cette nation, et, ce principe étendu à toutes les puissances nucléaires, se pose en fait à l’humanité toute entière.

 Nikita Khrouchtchev disait : « Qu’après le recours par les belligérants aux armes atomiques, le tas de cendres communistes ne se distinguerait guère du tas de cendres capitalistes. » On comprend pourquoi les structures occidentales (CIA, etc.) ex-soviétiques (transformation du KGB en d’autres structures), chinoise, jouent un rôle capital dans les affaires internationales. Les menaces proférées par le président américain, au plus fort de la guerre contre l’Irak à partir de 2005-2006 de recourir même aux armes nucléaires contre les sites nucléaires iraniens, et l’allusion de « Troisième guerre mondiale » donnent déjà une idée de manœuvre des responsables politiques civils dans le domaine militaire des relations internationales.

Mais ne perdons pas de vue que tout dans l’univers est ordonné, il n’y a pas de chaos sauf dans les affaires humaines. Pense-t-on que les pouvoirs humain se commandent-ils et que l’arme absolue est là pour leurs ambitions de dominer, de l’utiliser pour faire la guerre en vue de satisfaire leurs pulsions grégaires de domination ? Ils se trompent sur toute la ligne. L’arme absolue a été donnée aux humains pour leur tracer un chemin, une voie leur stipulant un nouvel ordre mondial.
 

  1. La guerre en Ukraine a trop tardé, elle doit s’arrêter, elle a perdu son sens

 

 En 1945, il faut le leur rappeler que ce n’est pas le genre humain qui a institué le nouvel ordre mondial qu’a été la « bipolarisation du monde » ; non c’est l’arme atomique qui l’a institué ; l’homme n’a fait que découvrir ce qui était en puissance dans la nature. Et il a découvert que parce qu’il lui a été donné de le découvrir ; les matériaux fissiles qui constituent le centre même de l’arme absolue existent à l’état naturel sur terre. Dès lors, il faut se rendre à l’évidence que les humains sont mortels, ils naissent, grandissent, puis après avoir existé, apporté ce qu’ils doivent apporter en bien ou en mal, vieillissent puis meurent ; les êtres humains sont prédéterminés dans leur existence ; dans l’absolu, ils ne se commandent pas, ils relèvent d’un déterminisme tracé par la Nature qui les a fait naître.

Dès lors, force de constater, force de dire qu’ils ne sont pour rien dans l'âge atomique qui, en vérité, leur a été donné, leur a ouvert la voie pour un nouvel ordre mondial dans le sens que ce ne sont pas les êtres humains qui se sont tracés dans ce nouvel ordre mondial, mais qu’ils y ont été embarqués. Et que cet ordre mondial ne relèvent pas d’eux mais relèvent de la Nature qui a donné, qui a créé le monde et le monde humain. Et il n’est pas fini, il lui reste encore à se transformer et à s’affiner.

Et la guerre en Ukraine va s’arrêter, doit s’arrêter. Pourquoi ? Parce que ni la Russie ni l’Occident ne commande leur destinée, ne commande leur devenir. La guerre en Ukraine a trop tardé ; elle a perdu son sens, le sens du pourquoi elle a été engagé ; la Russie comme l’Occident n’ont été que les rouages nécessaires pour faire fonctionner la marche du monde. Ni l’Occident ni la Russie ne le savent et « ils ne doivent pas le savoir », parce que telle devait être la marche du monde. Aussi peut-on prédire que la fin de la guerre se rapproche à grands pas, certes il y a encore des « choses qui doivent se faire ». Mais ces « choses à faire et à se faire » sont un passage obligé, parce qu’ils arrêteront la guerre, ils ordonneront la guerre.

Les êtres humains sont créés de nature peureux, ils ne sont courageux que lorsqu’il leur a été donné d’être courageux sinon ils ne sont pas courageux ; ils sont plus peureux que courageux et telle est structurée la nature humaine.

Aujourd’hui, on entend les Américains craindre une guerre nucléaire, que Moscou par peur de ne pas gagner la guerre, comme le disent leurs décideurs que si la mère-patrie est en danger, ils n’hésiteraient pas à utiliser l’arme nucléaire. Il faut dire aux Américains que les Russes en aucun cas n’utiliseraient l’arme nucléaire pour la simple raison que la mère-patrie ne sera jamais en danger. L’arme absolue ne leur a pas été donnée pour que la mère-patrie soit en danger.

Quant aux Russes qui n’arrêtent pas d’avancer qu’une guerre nucléaire est possible, bien sûr qu’elle est possible mais possible que dans leurs consciences et non dans la Conscience qui gouverne le monde. De la « rhétorique humaine » pour faire peur à la partie adverse, ce qui est de bonne guerre à l’échelle humaine mais non à l’échelle absolue. Et cette « rhétorique humaine » joue dans la marche de la guerre, mais elle est insuffisante pour arrêter la guerre. Mais la guerre en Ukraine s’arrêtera et probablement bientôt, et on ne pourra pas en dire plus. Il restera à la Nature du monde d’éclairer les hommes. Telle est aujourd’hui la nouvelle marche du monde qui est en train de s’affiner partout où les humains regardent de quelque côté que ce soit le monde, y compris la guerre en Ukraine qui va certainement s’arrêter.

 

Medjdoub Hamed

Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective



29 réactions


  • sirocco sirocco 3 novembre 2022 15:50

    "...ni la Russie ni l’Occident ne commande leur destinée, ne commande leur devenir. La guerre en Ukraine a trop tardé ; elle a perdu son sens, le sens du pourquoi elle a été engagé...« 

    Propos d’une stupidité sans bornes.

    Les objectifs fixés par Vladimir Poutine à l’ »opération spéciale" en Ukraine, à savoir libérer les régions russophones de ce pays de l’agression de Kiev, dénazifier et démilitariser l’Ukraine afin qu’elle ne constitue plus une menace directe pour la Russie, demeurent d’actualité et seront poursuivis jusqu’à leur achèvement, quelles que soient les gesticulations de l’Oxydant. Le reste n’est qu’imagination.


    • Hamed 3 novembre 2022 20:00

      @sirocco

      Merci pour la stupidité sans bornes. J’apprends de vous sirocco, décidément vous êtes vraiment un sirocco auquel il ne fait pas bon de s’y frotter Et les siroccos sont généralement chaud.

      Quant à ce que vous dîtes sur l’opération spéciale en Ukraine, rien de nouveau vous qui êtes si intelligent. Et le reste n’est qu’imagination.

      Bien dit « le reste n’est qu’imagination », mais savez-vous ce qu’est l’imagination ? Probablement non. Savez-vous que tous les progrès du monde viennent de l’imagination. Qui a conçu le web ? Internet ? L’ordinateur, etc.

      Ce sont les savants, les ingénieurs, les chercheurs, ils ont imaginé le monde chacun dans son domaine. V. Poutine a lancé l’Opération spéciale en Ukraine« en imaginant la guerre qui va s’ensuivre, et les conséquences. Sans l’imagination du plan, et un plan imaginé précis, ça aurait été une catastrophe pour la Russie.

      Oui, comme vous dîtes »le reste n’est qu’imagination". Et vous imaginez quoi quand vous dîtes ceci sirocco. Et ce pseudo est sorti de votre imagination. C’est bien


    • John John 3 novembre 2022 21:09

      Cyrus,

      « Et j’ oublie souvent que tu n’ est pas fanat d’ arme ... »

      Il fût une époque ou j’étais à plus de deux cent douilles par jour ... Pendant plus de cinq ans sans aucune protection ... J’ai des acouphènes déjà depuis longtemps ... Je m’y suis habitué .... Un phénomène que l’on appelle le processus d’habituation ...  


  • Ecureuil66 3 novembre 2022 18:16

    merci à l’auteur pour cet article qui sort des sentiers battus et analyse la situation actuelle sous un angle ...imprévu !


    • Hamed 3 novembre 2022 20:12

      @Ecureuil66

      Merci aussi à vous Ecureuil66. Pour un pseudo Ecureuil, vraiment bien choisi. Je me rappelle, il y a longtemps, dans un parc non loin de Saint Petersbourg, un écureuil près d’un arbre, il se préparait à monter, me zieutait, il était tout petit avec sa grande queue, je vous raconte ceci parce que le terme écureuil me fait réellement plaisir, et l’écureuil,, je crois qu’il est très fûté.

      Et fûté veut dire aussi intelligence, sauf que 66 je ne le comprends pas, peut-être qqch qui vous symbolise. Vous voyez je sors des sentiers battus même dans des commentaires, et cela s’appelle.... "imprévu mais aussi vivre, comprendre, être, s’élever dans son humanité...



  • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine Toolstoy : Guerre & Réchauffement 3 novembre 2022 18:17

    Faut pas désespérer, déjà d’autres conflits se préparent pour « après l’Ukraine » et avant la Chine Taïwan

    Dans le contexte de relations extrêmement tendues entre l’Azerbaïdjan et l’Iran, on a appris que l’Azerbaïdjan avait commencé des exercices militaires à grande échelle à la frontière avec la République islamique. La situation est aggravée par le fait qu’Israël pourrait être impliqué dans les exercices, ainsi que par le fait que, selon l’Arabie saoudite, il existe une forte probabilité d’un conflit armé entre Riyad et Téhéran.


    que des pays de l’Or Noir, stockez les jerrycans

     smiley smiley

    Les commentateurs ont de « beaux jours » devant eux...


    • sirocco sirocco 3 novembre 2022 21:20

      @Toolstoy : Guerre & Réchauffement
      "La situation est aggravée par le fait qu’Israël pourrait être impliqué dans les exercices..."

      Oui, ça fait déjà quelque temps que les Israéliens ont massé des chars et des troupes en Azerbaïdjan à la frontière avec l’Iran qu’ils rêvent d’attaquer depuis des lustres.

      Mais comme ils ne sont pas très courageux, ils préféreraient que ce soit l’Arabie Saoudite qui s’y colle.

      En d’autres termes, Israël est prêt à se battre contre l’Iran jusqu’au dernier Saoudien, comme les Yankees sont déterminés à se battre contre les Russes jusqu’au dernier Ukrainien...


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine Toolstoy : Guerre & Réchauffement 4 novembre 2022 16:36

      @sirocco

      Je ne sais pas ce que vaut l’armée saoudienne comme on n’a pas de reportage au Yemen ??? Contrairement à l’Ukraine !
      Je mentionne l’Ukraine mais, en fait, on ne saura peut-être jamais les pertes effectives dans les 2 camps, ni les crimes de guerre... un peu comme Jenine etc...


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 3 novembre 2022 18:40

    la guerre : elle a perdu son sens 


     smiley


    • Hamed 3 novembre 2022 22:13

      @bouffon(s) du roi

      Oui, la guerre a perdu son sens. Les enjeux initiaux ont changé ; l’Occident et l’OTAN croyait dur comme fer que c’est le bon moment, la Russie tergiverse et on y va. L’Occident a failli réussir mais il a mal calculé ; la Russie s’est prise à temps ; la guerre dès lors a perdu son sens.

      C’est un peu ce qu’on dit « on n’apprend pas à un singe la grimace », et le singe est la Russie et c’est aussi l’Occident. Deux qui grimaces font perdre tout sens à leur conflit. Ce sont deux singes. Le troisième singe, l’Ukraine, elle suit le vent mais le vent peut tourner vers le deuxième singe que le premier qui n’a pas su gérer.
      Voilà, merci bouffon du roi



    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 5 novembre 2022 17:29

      @Hamed

      Vous voyez, ben vous voyez ça en terme de quoi d’ailleurs ??
      En attendant des gens meurent pour les délires des « grands trouducs » de ce monde, en direct, et puis tous ceux qui subissent les politiques de dérèglement, la casse sociale, l’inflation, etc.

      Alors le sens de la guerre, à part tuer, je n’en vois pas d’autre.


  • I.A. 3 novembre 2022 19:25

    « Le Nouvel ordre mondial n’est pas fini, il lui reste à s’affiner ; il ne dépend pas des humains ; la Guerre en Ukraine s’arrêtera bientôt »

    Je ne sais pas si c’est grave, en tout cas ça me paraît sérieux. J’espère seulement que ça ne fait pas mal...


    • Hamed 3 novembre 2022 21:55

      @I.A.

      Cela dépend, probablement un monde nouveau qui ressemble moins à celui-ci.

      Est-ce que nous ressemblons au monde du début du XXe siècle ; non, mais normalement avec le progrès, beaucoup moins mal ; mais le mal y aura toujours.


  • Étirév 4 novembre 2022 07:43

    Les hommes se battent (font la guerre) pour deux motifs : pour conquérir des territoires et pour accaparer l’hégémonie spirituelle du monde.
    L’hégémonie spirituelle du monde a été le prétexte des guerres de religion qui ont ensanglanté la Terre. Sous prétexte d’unification religieuse, l’homme a jeté dans l’humanité un surnaturel absurde : il a semé la terreur, étouffé la vérité et créé le règne du mensonge.
    Nous (qui venons à la fin des temps) avons sous les yeux la multitude innombrable de débris dont l’histoire est jonchée : débris de livres, débris de monuments, de traditions, de langues, de rites et d’institutions. Notre tâche est d’en comprendre la signification morale et d’en extraire la Science des Religions qui n’a pas été faite jusqu’ici.
    Et c’est cela qui remettra la paix dans le monde, car c’est autour du mot Religion que toutes les passions humaines se sont déchaînées. Les discussions, les luttes, les guerres ont, presque toutes, été provoquées par un mot dont, aujourd’hui, on ne comprend plus la signification.
    Ernest Renan avait raison quand il disait : « La prochaine révolution ne sera pas politique, elle sera Religieuse et Morale ».


    • Hamed 4 novembre 2022 08:50

      @Étirév

      Il faut corriger Ernest Renan qui appartient au passé, le XIXe siècle et dire non pas 
      « La prochaine révolution ne sera pas politique, elle sera Religieuse et Morale » mais « toutes les révolutions passées, présentes et à venir ne seront pas mais sont toutes religieuses et Morales ».

      Pourquoi ? Parce que nous ne nous connaissons pas, nous sommes nous simplement nous, un nous qui est en fait un mystère mais qu’il ne nous arrive pas de le voir, de le sentir.

      Notre conscience est plus virtuelle que réelle. Notre pensée aussi. Et c’est là à la fois le mystère de la vie, le sens de la vie, et le sens du sens de la vie. Nous sommes religieux par essence. 

      Merci Étirév

      pour votre pensée


    • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine Toolstoy : Guerre & Réchauffement 4 novembre 2022 16:41

      @Étirév

      La problème de l’Humanité est que :
      pendant que les braves gens ( artisans, agriculteurs... ) bossaient tranquillement,
      les enfoirés pervers cherchaient à leur tondre la laine sur le dos par la force
       
      et ai cours de l’Histoire ça a pris des formes et des habillages subtils ( économie, finance, spéculation des ressources et patati et patata...) pour noyer le poisson


  • aliante 4 novembre 2022 08:15

    Ou plutôt que les Usa ne veulent pas payer le prix de leur ambition,que sacrifier des ukrainiens n’est pas assez pour poursuivre leur règne sur terre A ce jeu il y a forcement un rééquilibrage au bout du chemin j’imagine que c’est ce que Poutine voulait une situation semblable avec le 20 eme siècle une sorte d’équilibre de la terreur 


  • Ecométa Ecométa 4 novembre 2022 09:41

    Il n’y a qu’un seul impérialisme et il est « étasunien » et non russe ; c’est le mondialisme ! C’est le non droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ! Pour les Etats-Unis, il faut détruite les économies des Etats-Nations, et par la même les nation pour imposer le « mondialisme qui n’est rien d’autre que du »nazisme«  !

    Un nazisme qui trouve au début des années 30 du siècle dernier e au Etats-Unis chez henry For qui n’est pas que l’inventeur du »fordisme" mais aussi du Nazisme ! 

    Avec le livre « The International Jew », Henry Ford a été l’inspirateur d’Hitler. Cherchez sur le « net » et vous trouverez des informations incroyables ! 


  • freedom2000 freedom2000 4 novembre 2022 11:33
    freedom2000 13 octobre 11:07

    Cela n’a interpelé personne que Matthieu Kassovitz, Sean Penn, Adam Sandler des acteurs soient si concernés par le sort des ukrainiens, en allant rencontrer Zelenski en personne ?

    George Soros et tout récemment notre première ministre Borne prête à aider l’Ukraine jusqu’au bout..

    Zelenski, son premier ministre, ou l’ex boxeur devenu maire de Kiev qui décident du sort de l ’Ukraine...

    Devinez l’origine de tout ce beau monde plein de sollicitudes à l’égard des ukrainiens, qui pendant la seconde guerre mondiale ont pourtant fait beaucoup de mal à leurs grand-parents.


  • Croa Croa 4 novembre 2022 11:38

    L’auteur se trompe. La guerre en Ukraine ne montre que la partie émergée de l’iceberg. Il existe ce que Trump nomme « l’État profond » ou Soral « l’Empire », c’est-à-dire une toute petite mafia dirigeante plus ou moins occulte faiseuse de guerres. Cette mafia a une idéologie mondialiste qui, en réalisant ses rêves, passerait aussi de l’ombre à la lumière. La Russie étant incontrôlable, l’Empire veut sa perte, d’où la guerre en Ukraine. Cependant, ce sont aussi les peuples, tous les peuples de la Terre qui sont difficiles à contrôler, d’où cette plandémie COVID-19 faites pour en éliminer pas mal et soumettre tous les autres, d’autant qu’il y a urgence car les bases de l’Empire sont en Occident et que celui-ci est en train de décliner. Il faut donc absolument que l’occident gagne la guerre en Ukraine sinon l’Empire est fini. Ce dont l’auteur ne se rend pas compte, puisque son analyse est fausse, c’est justement que c’est cela qui peut déclencher l’apocalypse nucléaire !  smiley smiley smiley smiley smiley


  • the clone the clone 4 novembre 2022 13:23

    Pour que la guerre cesse il faudrait que l’Ukraine capitule ainsi la Russie pourrait installer ses batteries de missiles a la frontière Polonaise ou que Poutine rapatrie ses troupes et même dans ce cas il risquerait encore de bombarder les villes ukrainienne a moins que l’Ukraine rentre dans l’Otan, tout cela est peu probable dans un avenir proche, ça va s’enliser un bon bout de temps ..... 


    • Hamed 4 novembre 2022 13:57

      @the clone

      Non l’Ukraine n’a pas à capituler mais doit sauver l’Europe, c’est différent.

      De même les pays d’Europe doivent sauver leurs pays, c’est différent.

      De même les peuples d’Europe vont inévitablement se réveiller et sauver leur pays.

      Les États-Unis seront obligés de suivre le mouvement nonobstant leur volonté de domination qui ne va pas marcher parce qu’ils seront confrontés inéluctablement à une situation extrêmement difficile pour tous qu’ils n’auront pas d’alternative que de mettre fin à la guerre.

      L’Ukraine n’aura pas à capituler, mais sera forcé de négocier et cela sans qu’une guerre nucléaire menacerait son territoire et son peuple. Attaquer par une arme nucléaire tactique, non ce serait idiot pour la Russie, mais ce sera impossible pour la simple raison qu’il ne le feront pas pour d’abord une raison d’éthique pour une superpuissance, elle ne fera que montrer une Russie faible et ne trouve son salut dans le nucléaire.

      D’autre part, rien n’empêche l’Ukraine, par ses soutiens, de disposer d’armes nucléaires et, à son tour, d’attaquer la Russie. Et le risque est que la guerre s’étende, ce que personne ne veut ni la Russie elle-même ni les États-Unis ni les pays d’Europe.

      Mais, malgré tout, il y a une situation spéciale qui pourrait survenir et mettrait fin à la guerre en Ukraine. Et elle pourrait survenir si la Nature l’ordonnerait aux humains, et dans cette région du monde, avec, pour la première fois, des conséquences extrêmement graves pour l’Europe, et même pour le reste du monde.


  • NiNi NiNi 4 novembre 2022 17:21

    Je ne savais pas qu’enfoncer des portes ouvertes pouvait donner mal à la tête…


    • lesage 4 novembre 2022 19:19

      @NiNi

      Pauvre NiNi, vous vous êtes donnée tant de mal à lire, à déchiffrer le message ci-contre ou ci-dessus que vous vous êtes donné mal.

      Non NiNi, vous m’en voyez navré, je ne voulais pas que vous ayez mal. Pardonnez, voulez-vous bien, à cet importun qui vous a agacée. Merci pour votre petit message


    • lesage 4 novembre 2022 19:40

      @NiNi

      J’espère que cela vous a passé. Vous êtes trop adorable pour tout et surtout pour votre sensibilité. Dire des portes ouvertes est une réalité au fait et relève d’un texte qui paraît abscons alors qu’il est d’une simplicité déconcertante. L’auteur dit des choses alors qu’en fait c’est tout au plus une vision qui vaut une autre.


  • the clone the clone 6 novembre 2022 08:37

    La guerre s’arrêta quand tous les militaires Russes seront transformés en hamburgers et que l’OTAN et les ricains auront épuisés leur stocks d’armes .... 


  • alanhorus alanhorus 6 novembre 2022 22:36

    https://odysee.com/@marcel-d:3/marcel-d-zelensky-c’est-le-plus-gros:6

    Marcel D : Zelensky c’est le plus gros clodo que cette terre ait pondu

    https://odysee.com/@La_Chaine_de_G%C3%A9:3/Ukraine,-l’ennemi-c’est-toi-zelensky:2

    EN/FR] Ukraine, l’ennemi c’est toi zelensky


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