samedi 12 janvier 2013 - par DAUDON

Le partage et notre survie. PREUVE PAR 9

Les textes sur www.depute-daudon-2012.com ont été appréciés par plusieurs associations militant pour l'avenir de nous tous.

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Quel que soit le tyran, rien ne peut CONTRER un peuple informé ! Union, français !

Notre sursis est à ce prix. Nous n'excluons aucune règle qui le garantisse, équilibre démographique compris, amplification de l'information si vous appréciez l'article. 

Exposé lors des législatives dernières par un candidat dégagé de toute servitude politicienne.

A l'adresse des bien portants, assurément bien pensants.

 

Richesses mondiales naturelles (dividende)

Population mondiale (diviseur)

 

Part décente de chacun (quotient)

Observation première

Ne pas perdre de vue cette simple mais énorme division : elle est comparable, quant à l'équilibre au niveau du dividende, à un radeau. Le diviseur supposera le nombre de naufragés, au quotient deux seuls résultats possibles la flottaison ou le chavirement du radeau.

Survie ou naufrage – Richesses réparties ou conflits généralisés majeurs !

Le bien-être durable, en fonction des richesses de chaque pays, ne peut se concevoir que dans une restructuration drastique des relations économiques mondiales. En voici les deux priorités :

  1. Equilibre de l'utilisation humaine de l'environnement en fonction des capacités régénératrices de l'écosystème.
  2. Affectation, par priorité, du capital naturel disponible de manière à garantir que toutes les populations aient la possibilité de satisfaire leurs besoins physiques et leur développement social, culturel, intellectuel et spirituel.

Dans un monde qui a atteint ses propres limites, consommation, population et équité sont indissociablement liées. Trois études empruntées à David K. Korten[a] illustrent notre raisonnement.

A - William Rees[b], urbaniste de l'université de Colombie Britannique estime qu'il faut 4 à 6 hectares pour assurer la consommation d'une personne habitant dans un pays à niveau élevé, y compris les terres nécessaires pour maintenir les niveaux actuels de consommation d'énergie en recourant à des ressources renouvelables. En 1990, la superficie totale des terres écologiquement productives disponibles dans le monde était estimée être seulement de 1,7 hectares par personne. La population hollandaise, par exemple, a une consommation correspondant à environ 14 fois la surface de terres productives disponibles au sein de ses frontières. Les déficits des pays industrialisés sont en partie couverts en tirant sur leurs propres réserves naturelles et en partie grâce au commerce international qui leur permet de s'approprier les ressources des pays à revenus moins élevés.

B- Les Amis de la Terre des Pays-Bas reconnaissent que le Hollandais moyen a un niveau de consommation très au-dessus de ses moyens, privant donc les personnes des pays moins riches de la capacité de satisfaire leurs besoins de base[c].

C – Si l'on veut infléchir le réchauffement de la planète, les Amis de la Terre, USA, concluent après études que chaque individu en serait réduit à consommer 1 litre de combustible. Ce combustible fossile quotidien est censé couvrir les voyages personnels mais aussi les combustibles utilisés pour produire, vendre et transporter les articles que nous consommons.

D – Le professeur David Pimentel et ses collègues de l'Université de Cornell mettent en relief le fait que nous cultivons toujours plus de nouvelles terres. 10 millions d'hectares de terres arables productives sont abandonnées chaque année en raison de sévères dégradations. 5 millions d'hectares supplémentaires doivent être mis en exploitation si l'on veut pouvoir nourrir la population mondiale en tenant compte de sa croissance nette annuelle, et ce, avant de pouvoir améliorer un tant soit peu la malnutrition existante. La plupart de ces nouvelles terres agricoles proviennent du déboisement des forêts, poumons de la terre.

Notes à nos concitoyens gouvernementaux y compris le ministre du budget

Chaque citoyen au regard de ce texte est en mesure de démontrer l'anachronisme des politiques financières, sans compter les innombrables cachotteries faites ! Croissance impossible pour des raisons écologiques certes ! Mais croissance impossible économiquement parlant, pourquoi ?

Parce que les révolutions technologiques mettent à l'écart une masse grandissante de citoyens qui bien moins payés [chômage d'origines diverses] ruineront ceux qui veulent vendre. Parce que le budget santé (par exemple) est en déficit par une population mal nourrie, très mal soignée (voir le handicap en France) avec soins hors de prix alors que l'on peut faire plus efficace avec 10 fois mois de frais ! Parce que ... arrêtez, Messieurs les Ministres parlons sérieusement des autres causes et revoyez vos copies avec des hommes intègres et de bon sens, avant de voir lequel d'entre-vous ou (nous) sera appelé par les citoyens à une fonction représentative suprême.

Jacques Daudon - Agrobiologiste et ancien enseignant. Merci d'avoir pris le temps de lire l'écrit d'un citoyen dans la normalité et le bon sens.



[a] David C. Korten "Quand les multinationales gouvernent le Monde" Edts : Yves.Michel

[b] Rees and Wackernagel « Ecological Footsprints »

[c] Manus Van Brekel et Maria Buitemkamp,Sustainable, Netherlands : A perspective for genging Northern Lifestyles. 1992.

 



1 réactions


  • Hervé Hum Hervé Hum 12 janvier 2013 23:29

    Une utilisation intelligente de l’espace, des moyens humains et de la consommation montrerait très certainement que la surface arable est largement supérieure aux besoins de la populaiton mondiale actuelle.

    Et puis, la meilleure manière de baisser la consommation énergétique et immédiatement, consiste tout simplement à aller moins vite dans tous les domaines. Car ce qui consomme le plus d’énergie c’est l’accélération de la vitesse. Non pas de sa voiture, mais de sa consommation et de son travail. Bref, reprendre le temps devrait permettre une économie d’énergie d’au moins 30 % très rapidement, presque instantanément. Mais cela suppose l’abandon de la sacro sainte concurrence qui est le 1er facteur d’accélération et donc de vitesse, pour aller vers le partage.

    Maintenant, il faut faire la preuve que ce ralentissement ne veut pas dire récession économique, mais une modification comportementale où la croissance quantitative matérielle est transféré vers une croissance qualitative relationnelle. Avec comme bénéfice principal, la sécurité des personnes et des biens.


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