jeudi 15 juin 2017 - par SEPH

Le petit marquis aura son Assemblée Philipparde

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Le premier tour des élections législatives française s’est déroulé le 11 juin 2017. Seuls 47,62% des électeurs ont exprimé leur choix. En conséquence, le parti des absentionistes est le premier de France.

De facto, la prochaine Assemblée nationale ne pourra donc pas représenter les Français.

 En termes de nombre de sièges de députés obtenu, si la tendance du premier tour se confirme au second, la majorité absolue serait un indéniable succès. Mais en termes de voix, les candidats soutenus par Macron ont fait beaucoup moins que ce dernier. Alors que Macron avait obtenu 8,6 millions de voix au premier tour de la présidentielle et 20,7 millions au second, ses candidats n’ont obtenu que 6,4 millions de voix.

Toutefois, le petit marquis poudré Macron a réalisé un premier hold-up électoral grâce au fric et aux médias, puis s’apprête a réaliser un second hold-up électoral grâce a un système électoral inique.

In fine, la France aura un Président minoritaire et une assemblée avec une majorité ultra-minoritaire ( En Marche : 16% des inscrits au premier tour des législatives 2017) .

La constitution française ne prévoit pas cette situation. Il s’agit de la plus importante crise de légitimité depuis la défaite de Napoléon III à Sedan, l’invasion prussienne et la Commune de Paris, il y a un siècle et demi.

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Cette élection est à vomir. En effet, c’est la grande bourgeoisie ( banquiers, patrons,......) qui a fait un *hold-up" (ou braquage) sur la France.

Le peuple français va avoir : l’état d’urgence permanent ( mauvais temps pour les contestataires), la protection sociale réduite à la mendicité ( Le patron va redevenir le maître tout puissant qui imposera ses contrats, ses licenciements aux salariés qui seront démunis de tout droit), l’obligation de payer pour les riches qui seront de plus en plus riches ( augmentation de la C.S.G. et de taxes diverses),.... Bref, les pauvres seront de plus en plus pauvres.

Il y a une cohorte de lobbyistes entrés chez Macron pour défendre dans l’Etat des intérêts privés qu’ils représentent, ceux de très grandes entreprises. Le sens de l’intérêt général est totalement absent de l’esprit et de la culture de ces individus. Tout ceci peut déboucher sur une très grave crise politique.

L’Assemblée Nationale sera une chambre d’enregistrement dont le seul rôle sera de légitimer les lois scélérates du petit marquis Macron. Nous sommes revenu sous Louis Philippe (1)

 

Le Rastignac de la politique devenu petit marquis est dangereux. Il a déclaré sur TF1 le 27 avril 2017 : "je ne vais pas dire aujourd’hui aux Françaises et aux Français que je vais défendre leurs intérêts face à Berlin " ? Etonnant non ?. Un candidat qui déclare qu’il ne va pas défendre les intérêts des français. Mais il va défendre les intérêts de qui, alors ?

 

Pas difficile de le deviner quand on voit ses sponsors : parmi les dix personnes les plus riches de France, quatre soutiennent officiellement Macron : Bernard Arnault ( 1er fortune de France), François Pinault (4ème), Patrick Drahi (5ème et propriétaire de BFM entre autre), Xavier Niel (9ème).
Seul Serge Dassault (3ème) ne s’est pas prononcé officiellement mais il encense Macron et Le Drian, ministre de la défense. A ceux-là, il faut ajouter, Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Pierre Bergé(Le Monde ), Matthieu Pigasse (Le Monde encore ...), Arnault Lagardère, Jacques Attali qui déclare au sujet des grévistes de Whirlpool à Amiens : "c’est du détail" , Alain Minc chantre de la mondialisation heureuse, et ceux dont on ne connaît pas le nom car Macron ne souhaite pas publier la liste de ses donateurs. On comprend pourquoi.

 

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Pour satisfaire ses sponsors, Macron nous promet :

Selon l'économiste Jacques Sapir (2) , les réformes qui viennent seront des larmes :

"C’est une situation qui est potentiellement grave en raison de la nature des réformes qu’Emmanuel Macron veut faire rapidement adopter, et de cela il ne s’en est pas caché. Pourtant, l’ampleur de l’abstention, l’une des plus importantes depuis une vingtaine d’année, montre bien qu’il n’y a aucune adhésion de masse à la politique voulue par Emmanuel Macron, et dont il a délégué l’exécution à un transfuge des Républicains choisi comme Premier ministre.

 

Le point principal est certainement l’abandon des règles nationales, voire des règles de branches dans un certain nombre d’activités, pour donner la priorité aux accords d’entreprises. De fait, cela aboutirait à créer une Code du Travail « à la carte » pour l’employeur.

 

Ces réformes, quelles sont-elles ? Le gouvernement entretient le flou sur cette question et dément, en tout ou partie, les révélations qui ont été publiées dans la presse ces derniers jours. Mais, d’un autre côté, ces mêmes révélations sont tout à fait dans la logique de ce qu’avait déclaré Emmanuel Macron avant son élection.

Le point principal est certainement l’abandon des règles nationales, voire des règles de branche dans un certain nombre d’activités, pour donner la priorité aux accords d’entreprise. Ces accords d’entreprise pourraient décider des motifs de licenciements, du niveau des salaires, du temps de travail (et donc des heures supplémentaires) ou encore laisser le choix à l’entreprise d’user des CDD. De fait, cela aboutirait à créer une Code du Travail « à la carte » pour l’employeur. Par ailleurs, les indemnités accordées par les tribunaux en cas de de licenciement abusif seraient plafonnées. Ces accords pourraient, sans que cela nécessite un accord des syndicats, être soumis directement à l’approbation des salariés de l’entreprise. De même, une grande réforme de l’assurance chômage est prévue, conduisant à une couverture dite « universelle ». Mais, c’est une réforme qui, pour l’Observatoire français des conjonctures économiques, aboutira dans les faits à faire baisser les indemnités chômage. En effet, les allocations de toutes les personnes ayant des trous dans leur parcours, comme par exemple, quelques jours de battement entre 2 CDD, seraient ainsi diminuées. Cette diminution pourrait ainsi potentiellement concerner de 20% à 50% des demandeurs d'emplois, son ampleur dépendant alors des paramètres retenus, paramètres qui ne sont pas encore fixés. Enfin, le gouvernement prévoit de supprimer une partie des cotisations sociales (ce qui augmenterait techniquement les salaires) en recourant à une augmentation importante de la CSG, augmentation qui est évaluée aujourd’hui à environ 21 milliards d’euros, soit 1% du PIB, et qui serait payée par les retraités dont la pension de retraite dépasse 1 200 euros.

 

Ces réformes, on peut le constater à travers les projets qui ont « fuité » depuis ces derniers jours, aggravent considérablement la déjà très néfaste loi « Travail » dite aussi Loi El Khomri

 

Si la procédure des ordonnances est bien utilisée, alors ces réformes pourraient être adoptées dès le mois de septembre 2017. Ces réformes, on peut le constater à travers les projets qui ont « fuité » depuis ces derniers jours, aggravent considérablement la déjà très néfaste loi « Travail » dite aussi Loi El Khomri.

Au-delà du tour de passe-passe sur les cotisations et la CSG, on voit bien que toutes ces mesures tendent d’une part à fragiliser la position des salariés face aux employeurs, et c’est le produit de la logique de la négociation dans l’entreprise et non de la négociation collective, et d’autre part à faire baisser le niveau des salaires. La fragilisation de la position des salariés, provenant de l’émiettement des négociations entreprise par entreprise, aura des implications importantes sur les conditions de travail. Or ces dernières se sont déjà dégradées au cours des dernières années. La possibilité pour les entreprises de déterminer dans les faits la durée légale du travail entraînera une baisse des heures supplémentaires, qui – à son tour – entraînera une perte de salaire pour les employés. La possibilité pour les entreprises de fixer les motifs de licenciement et le plafonnement des indemnités en cas de licenciement abusif vont leur donner la possibilité d’exercer un chantage à la baisse des salaires (compte tenu de l’existence d’un important volant de chômeurs) comme à la dégradation des conditions de travail."

 

Une première constatation s’impose : le « marché unique », qui est l’un des piliers de l’Union européenne, produit une logique de course au « moins disant/moins coûtant » qui se propage dans l’ensemble de l’UE.

 

 

Les conséquences de l’Union européenne ?

"En apparence, ces réformes ont une justification. Les écarts de salaire minimum au sein de l’Union européenne sont énormes : de 9 à 1 entre la France et la Roumanie et la Bulgarie, de 3,5 à 1 entre la France et la Pologne, la Hongrie, la République Tchèque et la Slovaquie, de 2 à 2,5 pour 1 par rapport à l’Espagne, au Portugal. Le salaire minimum français est supérieur de 10% au niveau de celui du Royaume-Uni et de l’Allemagne mais de plus ces derniers pays ont des dispositions qui permettent aux entreprises, sous certaines conditions, d’embaucher sous le plafond légal. Et ceci ne concerne que les pays qui ont une loi fixant un salaire minimum, ce qui n’est pas le cas de l’Italie et de la Finlande. Bien entendu, le fait que la productivité du travail soit particulièrement élevée en France compense, en partie, ces écarts. Mais en partie seulement.

Avec le « marché unique », mais aussi la liberté de circulation totale des capitaux, les grandes entreprises peuvent développer dans les pays où le coût du travail est très bas des usines dont la productivité se rapproche rapidement de celle des usines en France. Dès lors, une première constatation s’impose : le « marché unique », qui est l’un des piliers de l’Union européenne, produit une logique de course au « moins disant/moins coûtant » qui se propage dans l’ensemble de l’UE. Si les entreprises bénéficient de cette course, les salariés sont bien entendu les premiers perdants.

Cette logique du « marché unique » aurait cependant pu être compensée par des mouvements de taux de change, produisant une réévaluation des pays où les coûts sont bas, et une dépréciation des monnaies des pays où les coûts (corrigés par la productivité) sont hauts. Mais, un tel mécanisme ne peut exister à partir du moment où existe la « monnaie unique », c’est à dire l’euro. L’euro interdit toute modification des taux de changes pour compenser les déséquilibres structurels.

 

Le résultat est là : quand on ne peut pas jouer sur le taux de change pour corriger des déséquilibres importants il ne reste plus qu’à faire baisser les salaires. Telle est la logique, à peine cachée, des réformes que nous proposent tant Emmanuel Macron que son Premier ministre, Edouard Philippe. Ces réformes visent à « adapter » la France aux exigences de l’UE. Elles impliquent que le centre de décision n’est plus à Paris mais à Bruxelles, voire à Berlin."

 

Quand on ne peut pas jouer sur le taux de change pour corriger des déséquilibres importants il ne reste plus qu’à faire baisser les salaires. Telle est la logique des réformes que nous proposent tant Emmanuel Macron que son Premier ministre, Edouard Philippe

 

Ainsi, le petit marquis veux s’attaquer au code du travail. sous entendu pour le démolir et appliquer la politique très réactionnaire du MEDEF. Les militants qui se sont battus, certains y on laissé la vie, pendant plus d’un siècle pour avoir des garanties et être protégés de l’arbitraire et des injustices sociales vont se retourner dans leur tombe.

 

De plus, l’application des directives très réactionnaires de Bruxelles pour satisfaire les banques et les transnationales sont à son programme.

Le petit marquis avec son parti E.M. ce sera un recul social sans précédent, l’application d’une politique contraire aux intérêts du plus grand nombre !!!

 

En résumé :

 

- Augmentation de la CSG pour financer des baisses de « charges » (lisez : baisse des cotisations sociales) pour les plus grandes entreprises.

 

- Baisse : du SMIC, de l’allocation chômage, des remboursements médicaux,........

 

- Mise en concurrence accrue des services publics, y compris la sécurité sociale avec au final la fin du modèle social français.

 

- Démantèlement du code du travail par ordonnances : précarité accrue, facilitation des licenciements.

 

- Industrialisation à outrance de l’agriculture et de la pêche.

 

- Réduction du nombre de fonctionnaires.

 

- Désindustrialisation de la France.

 

- Pertes de souveraineté de l’État Français.

 

- Alignement complet sur la politique agressive des USA.

 

- Etc.......

 

 

Le petit marquis n’est pas au service des français, mais au service de la finance et du mondialisme.

La grande bourgeoisie philipparde va pouvoir s'enrichir encore plus en appliquant les ordres de Bruxelles, tout en étant le plus fidèle servant du sionisme et de l'impérialisme occidental qui violent en permanence le droit international.

 

Macron c’est le déni total du bien public et de l’intérêt général. C’est la certitude de la régression sociale et de la soumission de la France.

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Il ne reste donc aux forces politiques mal représentées au Parlement du fait d’une loi électorale injuste qu'a s’appuyer sur les mobilisations sociales pour empêcher la politique ultralibérale qui se prépare.

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Source : https://francais.rt.com/opinions/39634-legislatives-2017-vague-en-trompe-oeil

(1) Sous Louis Philippe c'est l'accession de la bourgeoisie aux affaires manufacturières et financières. Cependant, la chute du régime qu’il a fait naître a eu pour principales causes la paupérisation des « classes laborieuses » (paysans et ouvriers).

(2) Jacques Sapir, né le 24 mars 1954 à Puteaux, est un économiste français. Il a enseigné à l'université de Paris-X Nanterre, puis il est devenu directeur d'études à l'EHESS en 1996, après y être entré comme maître de conférences en 1990.

 



29 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 15 juin 2017 12:05

    On appelle ça une cour, pas une assemblée.Même les  États généraux convoqués par Louis XVI étaient plus représentatifs de la population.


  • Lengage Lengage 15 juin 2017 12:14

    Plus que le petit marquis je dirai que la France tient son grand monarque...

    Retrouvez toutes les infos engagées sur le Portail engagé contre le NOM


    • SEPH SEPH 15 juin 2017 14:06

      @Lengage

      Vous écrivez « Plus que le petit marquis je dirai que la France tient son grand monarque. ». Vous lui faites trop d’honneur. Macron a été un piètre ministre des finances.
      C’est un illusionniste, un produit de synthèse fait par les médias et surtout par le fric. Par exemple sa mesure phare « les cars Macron » qui devaient créer 20 000 emplois, ont crée seulement 2000 emplois et de nombreuses sociétés d’autocars sont aujourd’hui en difficulté.


    • amiaplacidus amiaplacidus 15 juin 2017 17:52

      @Lengage

       Moi je trouve que petit marquis c’est bien, mais on trouve aussi dans l’article petit marquis poudré, et là, c’est très très bien.


  • flourens flourens 15 juin 2017 12:32

    aux vues des 1eres réaction je pense qu’il réintroduire le délit de manque de respect envers le Président, je lis ici « petit marquis » et là « grand monarque » blasphème, nous avons Jupiter en personne tonnant et grondant du haut de l’Olympe Élyséenne, alors du respect de la déférence envers notre Mamamouchi phare de la pensée, et comme le disait un écrivain ou un journaliste à propos d’un homme politique particulièrement fayot « cambre toi fier si courbe » paraphrasant par là la phrase de l’évêque Rémy à Clovis au moment de son sacre « courbe toi fier sicambre »


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 15 juin 2017 13:23

      @flourens

      C’est Clémenceau qui a fait cette contrepétrie un jour où Alexandre Ribot (alors Président du <Conseil, c-a-d Premier Ministre, montait à la tribune.

      Clémenceau n’avait pas pour fonction essentielle le journalisme, ni la littérature, mais la politique, et ce nétait pas le pire des élus que la France ai connu.

    • babelouest babelouest 16 juin 2017 02:57

      @flourens
      Qu’il tonne, qu’il tonne. Les tonnes vides font BONG, c’est là leur moindre défaut.

      Tonne, y, truand !


  • SEPH SEPH 15 juin 2017 14:32

    Effet, Macron a été un piètre ministre des finances : Mediapart, en mai 2016, explique que le fisc a réévalué le patrimoine de M. Macron et de son épouse. En clair, la valeur à laquelle ils évaluaient leurs biens a été jugée trop faible par l’administration :

    « Après un an et demi de discussions avec le fisc, ayant porté en particulier sur la valeur de la demeure de son épouse au Touquet, Emmanuel Macron a finalement admis qu’il devait payer l’ISF et déposé une déclaration rectificative pour les années 2013 et 2014. »

    Ainsi réévalué, le patrimoine de M. Macron a dépassé le seuil auquel un foyer fiscal est assujetti à l’ISF, soit 1,3 million d’euros. Le ministre restant dans la première tranche du barème de l’ISF, il devra payer 1 % du montant de son patrimoine supérieur à 1,3million d’euros.

    Au titre d’un redressement fiscal, Emmanuel Macron a acquitté 4174 euros d’ISF (Impôt de solidarité sur la fortune) pour 2013 puis 2264 euros pour 2014.

    Tout ceci fait un peu désordre pour un ancien ministre de Bercy.


  • Gabriel Gabriel 15 juin 2017 16:02

    Je pense que malheureusement il faut en passer par là. Après un Sarkozy détesté, un Hollande indigeste, nous allons avoir un Macron qui est une synthèse politique de ses deux prédécesseurs et qui va faire la même politique en pire. Après 15 années de pillage, d’augmentation du chômage et d’une misère galopante peut-être que les citoyens réagirons et feront fonctionner leurs neurones avant d’élire n’importe qui.


  • SEPH SEPH 15 juin 2017 18:29

    Ce petit marquis est aussi un fichu pêcheur !
    Commandité pour satisfaire le CAC 40, l’Europe de Merkel et les forces de l’Empire, il a réussi à mettre dans son chalut les voix d’un électorat sans autre conviction que les unes de Match et son absence de programme.

    Sinon comment expliquer l’abstention record et l’indigence des propos de ses électeurs de base.
    S’affirmant ni de gauche, ni de droite, de gauche et de droite, il est partout et nulle part.
    Il ne court aucun risque de clivage puisque tout ce qu’il dira durant la fin des législatives sera compatible avec le néant conceptuel de sa position politique.

    En revanche, on peut s’attendre à des lendemains qui déchantent : cet homme est un rapace pressé.
    Nous allons vite changer de régime pour nous soumettre au CAC 40, à l’Europe de Merkel et aux ordres de l’Empire. Ce régime, si bien décrit par Jacques Sapir dans l’article cité plus haut que connaît déjà le peuple grec mais aussi les retraités allemands et les pays de l’est de l’Europe.

    Mais demain, il sera trop tard !


  •  C BARRATIER C BARRATIER 15 juin 2017 19:00

    Le gouvernement de la France repose sur la majorité des suffrages exprimés. Le vote n’est pas obligatoire, heureusement, que diraient les évangélistes et autres religions qui sont contre le vote. Et qui ne votent pas, pour ne pas contrarier leur dieu. ...
    Personne n’est obligé de s’intéresser au gouvernement de la France. C’est plus reposant de faire confiance à ceux qui votent et c’est un, petit gain de temps, car on n’ose pas voter si on ne s’est pas imposé d’écouter les médias, les déclarations, de prospectus électoraux. Et on a raison : ou bien on le fait à fond, ou on laisse les bosseurs le faire. Et puis, pas mal de gens sont conscients de leurs limites intellectuelles pour réfléchir assez. Les abstentionnistes ne sont donc pas malhonnêtes.

    Je pense que macron fera ce qu’il a dit qu’il ferait, ses équipiers En Marche vont continuer à marcher...et à avancer

    Ce que je constate c’est que nous pensons de plus en plus collectivement, du fait des infos ou rumeurs qui circulent, Ceux qui captent en synthèse ce qui est le moins mauvais pour les citoyens prennent naturellement le pouvoir disponible.

    Je dirais donc que tout va tres bien madame la marquise...

    Bonne nuit aux absentionnistes heureux


  • anaphore anaphore 15 juin 2017 22:53

    J’aime votre titre, je plusse...

    Quel petit con, je lui donne six mois pour être à 13,4 % dans les sondages.... puis à 4 %.... il aura de la chance s’il finit son quinquennat ! Il est même pas exclu qu’il se réfugie à Baden-Baden ....


    • babelouest babelouest 16 juin 2017 03:01

      @anaphore
      Mais oui, il sera nécessaire qu’il se cache à l’eau... que vont dire ses dauphins ?

      « L’amer est agitééééééé ! »


  • Elisa 16 juin 2017 10:17

    r @ fred

    Vous avez raison, il a été élu par 1/5ième des inscrits au premier tour des Présidentielles. C’est un minuscule Jupiter qui va imposer les pires mesures anti-sociales à la faveur de son escroquerie électorale.


  • charly10 16 juin 2017 16:10

    A ce jour l’assemblée n’est pas définie. Si LRM est en passe d’avoir la majorité, il reste un tour pour que les abstentionnistes, qui sont bien souvent les premiers à critiquer, se manifestent .La messe n’est pas dite. Quant au futur programme « macronesque », là encore les français avaient toutes informations pour savoir  qu’il serait d’obédience néo libérale. Le choix a été fait de manière démocratique, nous allons donc subir. Maintenant rien ne dit que des nouveaux élus, arrivant du secteur privé , soient habitués à être « aux ordres ».Il se peut que la discipline systématique de vote des lois, ne soit pas aussi évidente à obtenir. Bref « wait and see ». Pour le moment il faut surtout voter pour modérer ou confirmer l’action future.


  • SEPH SEPH 16 juin 2017 17:58

    @ charly10
     

    Macron a obtenu 8,6 millions de voix au premier tour de la présidentielle , ses candidats n’ont obtenu que 6,4 millions de voix au premier tour des législatives : une chute spectaculaire

    Par ailleurs, les 24,4 millions de citoyens qui se sont abstenus (51,29%, record historique), n’ont jamais souhaité soutenir Macron. Celui-ci, probablement ultra-majoritaire à l’Assemblée nationale, sera très minoritaire dans la société. Cette assemblée manquera de légitimité.

    Ainsi, les nouveaux députés LREM, traîtres à leurs partis, individus sans la moindre conscience politique, lobbyistes... vont devoir faire face aux mobilisations sociales visant à entraver la politique ultralibérale.


    • charly10 16 juin 2017 18:30

      @SEPH


      Je suis bien conscient, du problème ; c’est pourquoi je dis que rien n’est fait .Il faut pousser les abstentionnistes pour qu’il existe une opposition suffisante. Mais j’ai l’impression que les médias font un tel tabac sur la future assemblée, que certains n’ont plus la foi.




  • SEPH SEPH 16 juin 2017 19:09

    charly10

    Vous avez raison, les médias ( détenus par 8 milliardaires en France), véritable machine à laver les cerveaux, continue de promouvoir du Macron et son parti LREM

    Mais si on regarde d’un peu plus près, LREM est composé d’une cohorte de lobbyistes entrés chez Macron pour défendre dans l’État des intérêts privés qu’ils représentent ou ceux de très grandes entreprises.
     Le sens de l’intérêt général est totalement absent de l’esprit et de la culture de ces individus

    Tout ceci est dangereux pour la France et les français, car le mélange des choses est très malsain et générateur de détournements contre l’intérêt général.

    L’abstention laisserait la voie libre à de nouvelles dérives et à des lois scélérates. .


  • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 18 juin 2017 11:08

    On peut dire tout le mal qu’on veut de Macron mais reconnaître qu’il fut bon tacticien et qu’il a su surfer sur la connerie,le scepticisme ou l’indifférence des Français pour prendre les rênes du pouvoir. Cela dit, le présenter comme un crypto socialiste, c’est ignorer ce que socialiste veut dire (ou voulait dire...). Le règne de Macron ressemblera fort à ce qu’aurait été le règne de l’actuel maire de Bordeaux.


  • SEPH SEPH 18 juin 2017 14:13

     @ Jean J. MOUROT

    Macron
    n’est pas sot, il en effet un bon tacticien. Mais, il a eu beaucoup de chance :
      
    - Le choix de Fillon à la primaire de LR
     - Le choix d’Hamon
    à la primaire du PS
      - L’affaire Pénélope Fillon
      - Être en face de M. Lepen au second tour de la Présidentielle
      - La très mauvaise prestation de M. Lepen,
    lors du débat télévisé

    Il faut dire que la chance a été aidée par les médias et surtout par le fric de ses amis fortunés : il avait un trésor de guerre très volumineux.
     
     Que de chances. Je suis persuadé que si Macron avait eu un autre adversaire il ne serait pas Président. Son programme est rejeté par une majorité de français. Il est illégitime aux yeux de beaucoup de Français. 


  • troletbuse troletbuse 18 juin 2017 14:45

    En plus, le jour du 18 juin, le jour de l’appel du général, jour où d’une hypocrisie abjecte, le Macaron va commémorer cet appel, avec naturellement la présence de nombreux élèves qu’on a amené là sans qu’ils y comprennent quoi que ce soit.


  • SEPH SEPH 18 juin 2017 14:58

    @ troletbuse

    Au sujet de la jeunesse :
     :

    63 % des jeunes de 18 à 24 ans se sont abstenus lors de ce premier tour des élections Législatives. Et il ose encore parler d’avenir… Macron ce n’est que le passé qui revient avec un « relooking » de « start-up » qui sent la naphtaline et le « vert de gris »."

    Nous sommes victime d’une escroquerie que les plus démunis payeront très cher, les autres aussi ( à part les nantis du CAC40 et de la finance)


  • troletbuse troletbuse 19 juin 2017 00:27

    On sait maintenant combien il y a d"imbéciles en France. Environ 8 millions dont 2 sont des arrivistes et profiteurs. A cette heure, 97% des votes dépouillés sauf Paris, LREM a 285 dé putes. Ils doivent trafiquer les résultats de Paris afin qu’il ait la majorité absolue.
    A voir sur Dreuz, quelques imbéciles choisis par Macaron, le chef des imbéciles, qui montrent leur crétinisme sur les petites vidéos.
    http://www.dreuz.info/2017/06/17/les-francais-sur-le-point-de-voter-pour-quun-parti-unique-dirige-la-france/



    • berry 19 juin 2017 06:24

      @troletbuse
      Anissa Khedher a été élue, Richard Ferrand aussi.
      L’idiocratie française a fonctionné à plein.


    • jaja jaja 19 juin 2017 10:08

      @SEPH

      Ils n’attendront même pas demain car dès ce soir le Front social appelle à manifester devant l’Assemblée nationale contre la casse du Code du Travail et de nos droits sociaux...
      Des manifestations sont prévues dans toute la France et ce n’est qu’un début....

      https://www.facebook.com/FrontSocialUni/


    • SEPH SEPH 19 juin 2017 10:16

      @jaja

      « Des manifestations sont prévues dans toute la France et ce n’est qu’un début.... » ; C’est très bien.

      Je vous soumet l’article pertinent de Nicolas Bonnal :

      Abstention ou soumission française ?

      "On s’achemine vers un événement pas très rassurant. Le système est devenu tyrannique et voudrait coffrer les gens qui ne lisent pas Le Monde. Le trio satanique OTAN-BCE-Bruxelles veut imposer son Macron comme hier son Juppé. Candidat du triangle magique Rothschild-Drahi-Soros, le vendeur d’Alstom est l’enclume rêvée où le marteau du capital mondialisé aplatira ce qui reste de France libre.

      La nouvelle caste cruelle qui se met en place sous le label d’européen ou de libéral-libertaire n’a plus peur des obstacles.

      Guy Debord :

      « Il faut conclure qu’une relève est imminente et inéluctable dans la caste cooptée qui gère la domination, et notamment dirige la protection de cette domination. En une telle matière, la nouveauté, bien sûr, ne sera jamais exposée sur la scène du spectacle. Elle apparaît seulement comme la foudre, qu’on ne reconnaît qu’à ses coups. Cette relève, qui va décisivement parachever l’œuvre des temps spectaculaires, s’opère discrètement, et quoique concernant des gens déjà installés tous dans la sphère même du pouvoir, conspirativement. Elle sélectionnera ceux qui y prendront part sur cette exigence principale : qu’ils sachent clairement de quels obstacles ils sont délivrés, et de quoi ils sont capables.  »

      Les obstacles dont on est délivrés, ce sont clairement les élections. »

      C’est aussi le futur qui m’intéresse ici. Le pouvoir en place a pour mission de saborder ce qui reste de libertés au nom de la lutte contre la terreur qu’il a lui-même créée en collaborant à toutes les guerres impérialistes du Moyen-Orient ; le pouvoir actuel a pour mission de vendre ce qui reste de patrimoine national, d’industries et de bijoux de famille (on n’est pas le Venezuela, comme a dit Manu) ; le pouvoir actuel a pour mission de satisfaire les ogres et les fous de Bruxelles en remboursant la dette immonde que leur euro a créée et a fait gonfler pour le profit des banquiers de Goldman Sachs (où pantouflent Issing, Rasmussen, Barroso et consorts) ; le pouvoir actuel doit liquider les droits sociaux et le droit du travail, et ce qu’il en reste.

      Nous ne savons pas encore si cette abstention est un gage de soumission ou de rébellion froide et silencieuse.

      On saura donc bientôt si la France actuelle se soumettra ou se relèvera contre la rage des élites devenues folles. Nietzsche disait que chez le petit peuple l’appétit vient en mangeant ; mais chez les riches aussi, surtout depuis les années 80 de Mitterrand-Fabius. Et les plénipotentiaires du capital mondialisé qui nous dirigent ont de plus en plus faim.

      La suite est simple : le peuple se soulèvera ou on le dissoudra."

      Nicolas Bonnal


      Source : http://reseauinternational.net/abstention-ou-soumission-francaise/


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