dimanche 17 novembre 2019 - par Martin de Wallon

Le producteur et réalisateur Roman Polanski à nouveau accusé de viol : Il réfute et réfléchit à sa riposte judiciaire

Ce mois de novembre, Valentine Monnier sort de son silence 44 ans après les faits. Relayée par le journal « Le Parisien », la photographe et ex mannequin témoigne sur le viol avec violence commis sur sa personne par Roman Polanski alors qu’elle n’avait que 18 ans à peine. Des accusations que réfutent fermement la défense.

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Une réputation qui condamne

Si la carrière du réalisateur et scénariste Roman Polanski est jalonnée de grands succès, elle aura décidément été ternie par de multiples accusations d’agressions sexuelles, faisant de l’homme de 86 ans, une personnalité peu honorable.

Déjà en mars 1977, après une séance de photographie, Roman Polanski, alors qu’il était âgé de quarante trois ans était inculpé pour viol. L’homme avait agressé sexuellement, sodomisé et drogué Samantha Geimer, une jeune mineure de treize ans. Il avait prétexté la « relation consentante » puis ensuite Plaidé coupable. Condamné à quatre-vingt-dix jours de prison, l’homme s’en était tiré quarante deux jours plus tard, pour conduite exemplaire.

En 1997, après le versement d’indemnités non publiées, la victime dévoile lui avoir pardonné et demande de nombreuses fois, un arrêt des poursuites à son encontre. Elle explique les raisons de ce choix incompris dans son autobiographie publiée en 2013, La Fille : Ma vie dans l'ombre de Roman Polanski.

En 2010, Charlotte Lewis, actrice dans Pirates, film réalisé par M. Polanski l'accuse à nouveau d’agressession sexuelle. Au moment des faits, la britannique déclare qu’elle n’avait que 16 ans.

En 2017, la liste des témoignages accablants s’élargit avec les déclarations d’une pseudo « Robin M. », de Renate Langer, une ancienne actrice allemande et de Marianne Barnard, une artiste américaine. La majorité des affaires ne peuvent être poursuivies, la prescription étant largement dépassée. La dernière victime citée affirme avoir été abusée alors qu'elle n’avait que dix ans, lors d'une séance photo. Un autre choc pour l’opinion publique.

Ayant quitté les Etats-Unis pour échapper à la justice, Roman Polanski est aujourd’hui considéré par Interpol comme un fugitif et est poursuivi en France, en Pologne et en Suisse.

Le scandale Valentine Monnier éclate ce mois de novembre 2019. Dans un texte publié par le Parisien, la photographe française affirme : « En 1975, j’ai été violée par Roman Polanski. Je n’avais aucun lien avec lui, ni personnel ni professionnel, et je le connaissais à peine. (…) Ce fut d’une extrême violence, après une descente de ski, dans son chalet, à Gstaad [Suisse]. Il me frappa, me roua de coups jusqu’à ma reddition puis me viola en me faisant subir toutes les vicissitudes. Je venais d’avoir 18 ans et ma première relation seulement quelques mois auparavant. Je crus mourir. »

Ces dires pourraient être mensongers pour Nadine Trintignant qui soutient Roman Polanski et qui déclare avoir été témoin d’accusations à tort. Selon elle, il y a lieu de douter de Valentine Monnier dans la mesure où ses révélations apparaissent après 44 ans. Les proches de Mme Monnier contactés par le Parisien, eux, confirment ses propos et soutiennent avoir été dans la confidence depuis les décennies précédentes. La jeune victime serait sortie de son silence, encouragée par le témoignage de l’actrice Adèle Haenel publié le 3 novembre, et par la sortie au cinéma du film « J’accuse » de Polanski, portant sur l’erreur judiciaire dans l’affaire Dreyfus. Le film a été récompensé par le Grand Prix du jury. La sélection de Polanski demeure polémiquée.

« Avec la plus grande fermeté »                

La photographe et ex mannequin Valentine Monnier a reçu le soutien d’Adèle Haenel. Celle qui, il y a quelques jours, a également accusé le réalisateur Christophe Ruggia d’attouchements et de harcèlement sexuel quand elle était adolescente, a tenu à exprimer ce samedi 9 novembre, toute sa solidarité à cette autre victime.

De son coté, Roman Polanski a réfuté cette accusation « avec la plus grande fermeté » comme l’indique son avocat, dans un communiqué transmis à l’AFP. « Je veux juste rappeler que cette accusation concerne des faits vieux de quarante-cinq ans. Que jamais cette accusation n’a été portée à la connaissance de M. Polanski et pas davantage à l’institution judiciaire, si ce n’est un courrier au procureur général californien il y a deux ans (…) Nous travaillons aux suites judiciaires à apporter à cette publication  », A souligné le conseil Me Temime.

Le magistrat n’a pas manqué de préciser que le réalisateur, dont la sortie du film sur l’Affaire Dreyfus était effective en France, ne participerait pas au tribunal médiatique.



34 réactions


  • njama njama 17 novembre 2019 21:42

    @Raymond75

    Il montre le climat d’antisémitisme quasi officiel qui régnait à cette époque, et en particulier dans les milieux officiels et dans l’armée.

    Seriez-vous un agent sioniste pour tenter de disculper du revers de la main le par ailleurs talentueux metteur en scène Roman Polanski de ses frasques sexuelles contre des adolescentes qui n’en demandaient pas tant, ni même dans leur candeur ne pouvaient imaginer un seul instant être « des choses » pour satisfaire les appétits libidineux ou impulsifs d’une personne supposée adulte qui avec l’âge aurait pu être leur père ?

    ou Raymond 75 est-il un petit commis de la finance sur AV ? car ce film à « très gros budget » suppose un retour sur investissement... qu’il faudrait ménager, ce qui pourrait expliquer le silence (embarrassé à tous les étages ) sur ce sujet qui confine à l’omerta, ou au « tabou » (?)


  • njama njama 17 novembre 2019 21:51

    @Marin de Wallon

    Nous travaillons aux suites judiciaires à apporter à cette publication », A souligné le conseil Me Temime. Le magistrat n’a pas manqué de préciser...

    Pour info un avocat n’est pas un magistrat


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 10:14

      @njama
      Balkany a longtemps pensé lui aussi à sa réponse judiciaire. 
      De grosses phrases redondantes, pour camoufler, le vide, la trouille quand même. Ce vieillard de 85 ans, parono et pervers narcissique, a tout de même de la mémoire, même si elle est sélective
      Le fond de la réponse judicaire, et ses échos sont les mêmes que l’affaire Balkany, du moins dans l’entreprise de blanc. Balkany s’il a fait dans les aventures des pieds nikelés n’a jamais à ma connaissance, fait dans la pédophilie ni le viol.. 
      Une canaille, mais en relation avec le monde de l’argent. Et puis des ballots ou des gens qui se reconnaissent en lui dans leurs agissements pour le défendre
      Polanski est dans la représentation, comme DSk l’a été l’hyperbole du monde actuel, fait de suffisance, d’intimidation et de dénis absolus quand ils sont accusés.Ils ont été longtemps couverts, et continuent même à l’être. Comme on le voit dans cette affaire. Les répecutations pour les jeunes sont affligeantes. Nous n’avons pas fini de sortir de j’accuse. 


    • njama njama 18 novembre 2019 11:20

      @velosolex
      La liste des vieux matous (pas de gouttière) emportés par le cyclone #MeToo avant qu’ils ne tirent leur révérence s’allonge
      Pierre Joxe (ex ministre de l’intérieur sous François Mitterrand) est en ce moment même sur la sellette, mais l’homme se rebiffe contre son accusatrice et l’attaque pour diffamation...
      https://www.europe1.fr/societe/alexandra-besson-qui-accuse-pierre-joxe-dagression-sexuelle-jugee-pour-diffamation-3931870


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 20:32

      @njama
      Ils travaillent...N’oublions pas qu’étymologiquement, le terme signifie « torture ». On conçoit qu’ils doivent être sur le grille..
      On se bornera à dire que Polanski « Clame son innocence » termes pratiques pour tenter de blanchir n’importe quelle crapule. 


  • njama njama 17 novembre 2019 21:53

    Toute « l’affaire Dreyfus » part de la trahison de l’officier Esterhazy qui fera de l’(ex)alsacien Dreyfus un suspect idéal
    1898 : ESTERHAZY, le traître de l’affaire Dreyfus (1) Publié par La Plume et le Rouleau sur 7 Septembre 2001

    Le 7 septembre 1898, un type peu recommandable prend le bateau et quitte la France pour rejoindre l’Angleterre. Menteur, mythomane, cupide, truqueur, traître, espion...
    Certains auraient préféré qu’il restât en France. Car l’homme en question fuit en effet afin d’éviter d’être démasqué pour un crime (c’est à l’époque la qualification donnée aux faits que je vais évoquer) pour lequel il a fait condamner à sa place un autre homme, au bagne et à vie.
    Le fuyard s’appelle Ferdinand Esterhazy.
    [...] En septembre 1894, il rédige une correspondance adressée au lieutenant-colonel Maximilien Von Schwartzkoppen, attaché militaire de l’ambassade d’Allemagne à Paris, à laquelle est jointe divers renseignements (notamment sur le frein hydraulique du canon de 120 et sur le manuel de tir d’artillerie).
    Pas de chance, la femme de ménage est une alsacienne qui transmet patriotiquement, à la fin du mois de septembre 1894, le document au « Service de la statistique » des armées françaises du colonel Sandherr, autrement dit le contre-espionnage.
    Ce courrier, on ne l’appellera plus que sous le nom de « bordereau ».
    Dès octobre, les soupçons se portent sur le capitaine Alfred Dreyfus...


  • njama njama 17 novembre 2019 21:57

    La question de l’antisémitisme supposé qui aurait circulé dans l’État-Major de l’armée française, alors même qu’il n’avait nullement besoin d’être évoqué pour « suspecter » Dreyfus, ni même le condamner, paraît être une construction éloignée des chefs d’accusations.
    L’Histoire de cette grande « erreur et injustice judiciaire » gagnerait peut-être à minimiser le lien entre le procès, et un antisémitisme qui aurait divisé les dreyfusards des anti-dreyfusards, querelles qui ne relevaient que de « l’opinion » populaire et de la presse.
    1898 : ESTERHAZY, le traître de l’affaire Dreyfus (2)
    [...] A cette époque, personne, pourtant, ne croit réellement en l’innocence de Dreyfus, hormis sa famille. Fin 1897, le frère de Dreyfus accuse publiquement Esterhazy d’être le traître véritable.
    Celui-ci se lance alors dans une campagne d’opinion en se prétendant victime d’un complot juif.
    Avec arrogance, il réclame un procès devant le Conseil de Guerre, qui l’acquitte le 11 janvier 1898 ! Il devient un héros pour les anti-dreyfusards (car la France commence à s’empoigner sur le sujet).
    Zola, lui, est furibard. Deux jours plus tard, le 13 janvier 1898, il rédige « J’accuse » dans l’Aurore. Ça barde drôlement !
    La pression s’accentue : sept mois plus tard, le 30 aout 1898, le commandant Henry avoue son « faux » en écriture. Écroué, il se suicide.
    Là, Esterhazy comprend que le vent a vraiment tourné. Il fuit en Angleterre le 7 septembre 1898 avant, quelques jours plus tard d’adresser une lettre au journal « le Matin » en se reconnaissant comme l’auteur réel du « bordereau ». Ultime félonie destinée à brouiller un peu plus les pistes, il accuse son chef de l’époque, le colonel Sandherr de lui en avoir donné l’ordre...


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 20:40

      @njama
      Donc Esterhazy a fuit la justice quand il a senti qu’il allait être rattrapé par les épaulettes, pour gagner l’Angleterre.

      Polanski a fait la même chose, en fuyant la justice américaine. 
      L’histoire fait de drôles de clins d’œil tout de même. 
      Quant à Zola, lui, c’est la grande victime. Il est sans doute mort des suites de l’affaire. IL semble tout à fait avéré qu’il est mort asphyxier par son chauffage, le conduit bouché par un tiers qui voulait lui faire la peau par rapport à cette affaire. Le crime ne paie pas. Le dénoncer encore moins semble t’il

      Roman en fera t’il un film ?


    • njama njama 18 novembre 2019 23:01

      @velosolex
      oui il faisait plutôt frisquet à Paris le 29 septembre 1902
      14 septembre 1902 : Froid. 4° à Paris
      29 septembre 1902 : Max. 11.5° à Paris
      30 septembre 1902 : Max. 10.7° à Paris
      https://www.prevision-meteo.ch/almanach/1902


  • njama njama 17 novembre 2019 22:07

    désolé si je casse un peu la baraque sur une affaire qui n’en mérite pas tant... elle est hélas fort banale dans l’histoire humaine, à ceci près qu’elle se situait dans les hautes sphères de l’État, à l’époque... et dès que un p’tit couac secoue le Landerneau de la bienpensance ça devient épidermique...

    « L’Affaire Dreyfus... est un mythe créé par la Presse »
    Patrice Boussel dans son livre « L’Affaire Dreyfus et la Presse », Paris A. Colin, coll Kiosque 1960

    « Il est indispensable de poser en principe absolu qu’il n’y a plus d’Affaire Dreyfus »
    Henri Giscard D’Estaing, « D’Esterhazy à Dreyfus », Paris, Plon 1960
    https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1961_num_16_6_421697

    Presse et édition dans l’affaire Dreyfus

    Le rôle central joué par la presse et l’édition dans l’affaire Dreyfus, est illustré par le symbole de l’engagement journalistique qu’est J’accuse d ’Émile Zola. L’affaire Dreyfus est en effet le premier événement surmédiatisé en France. Des milliers de publications ont littéralement « fait » l’opinion. Cette presse libre et pléthorique se développe, grâce aux acquis de la République au travers, notamment, de la loi de 1881 sur la presse. Elle profite aussi des progrès technologiques de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle pèse très directement sur le déroulement de l’affaire Dreyfus au travers de campagnes parfois violentes et d’articles souvent sensationnels.

    [..........] https://fr.wikipedia.org/wiki/Presse_et_%C3%A9dition_dans_l%27affaire_Dreyfus


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 13:55

      @njama
      Faudrait faire un film sur Zola. Mas pas par Polanski. Ca serait bien que l’histoire au moins donne envie de relire zola. Des romans formidables, très proches de la vérité de cette époque. Zola n’en finit pas de dénoncer, de révéler. Un style très fort, qui doit faire son effet. Faut tout lire, commencer par le début des rougon Macquart, les trois premiers livres qui donne les raisons de leur fortune. Très proche de l’époque actuelle. Les arrivistes, les opportunistes. Le népotisme et la corruption des élus, dans « la curée » La cupidité et l’atavisme dans « la terre », qui lui vaudra au moins autant de problème que son « j’accuse »...La terre est à l’époque une mythologique nationale, qu’on ne peut pas toucher sans jouer avec le feu. C’est d’ailleurs resté. Suffi de voir la FNSEA se mettre en branle à la moindre réflexion sur les pesticides. Le journalisme d’investigation commence avec toutes ces gazettes dont vous parlez. Et puis Albert Londres plus tard. Des gens respectables, que l’histoire retient. Que retiendra t’on de Polanski ?...


  • Yann Esteveny 17 novembre 2019 23:03

    Ayez confiance en Mr Polanski pour trouver maintenant les subsides nécessaires afin de réaliser un film autobiographique. Nulle doute que les spectateurs qui se déplaceront pour voir ce nouveau film croiront à son histoire.


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 10:26

      @Yann Esteveny
      Naine Trintignant taperont dans leurs mains, mais je crois que cela générait Polanski. Frederic Mitterrand a lui aussi donné toute sa sympathie pour Polanski. Il y a des adhésions parfois qui sont gênantes. Pour Nadine Trintignant, qui accuse les monstres à géométrie variable, son cas relève de la psychiatrie à mon avis. Même sa famille a publié un texte dans lequel ses neveux et ses nièces ne se reconnaissaient absolument pas dans les déclarations de blanchiment en gros. On en vient à se demander si certains ne sont pas prêt à dire n’importe quoi pour qu’on parle d’eux, et rester en haut de l’affiche, serait elle scandaleuse. Le grand plaisir du psychopathe est de rester au centre de la toile d’araignée. Et nous voilà à reparler de Roman


  • AmonBra QAmonBra 18 novembre 2019 07:50

    Merci @ l’auteur pour le partage.

    Intéressant, dans ce contexte, ce choix de Polanski d’un film sur l’affaire Dreyfus, surtout lorsqu’on sait que cette injustice faite à cet officier français de confession juive, aurait, parait il, fortement contribué à la détermination idéologique d’un journaliste autrichien couvrant cette affaire judiciaire et nommé Hertzl. . . Le dernier acte de la tragédie $ioniste serait il entrain de se jouer sous nos yeux abusés ? . . .


    • njama njama 18 novembre 2019 12:04

      @QAmonBra
      C’est très juste Herzl est correspondant à Paris de 1891 à 1896 pour un Journal autrichien de droite Die Neue Freie Presse

      mais le lien entre l’Affaire Dreyfus et le sionisme n’apparaît pas évident, l’impact (ou l’amalgame) aurait été à postériori...
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Theodor_Herzl#Vie_professionnelle

      Il se trouve d’ailleurs que Zola surtout connu pour son « J’accuse » (du 13 janvier 1898) dans cette histoire écrivait en mai 1896 un article intitulé « Pour les Juifs » sans rapport avec ce procès :
      Cet article a été publié dans Le Figaro le 16 mai 1896, un an avant que ne commence véritablement l’affaire Dreyfus. En prenant parti publiquement pour les juifs, Zola voulait s’opposer aux campagnes antisémites de La Libre Parole, le quotidien dirigé par Édouard Drumont. Nous reproduisons ici ce texte, tel qu’il a été repris dans le recueil intitulé Nouvelle Campagne (Fasquelle, 1897).
      Pour les Juifs
      Depuis quelques années, je suis la campagne qu’on essaye de faire en France contre les Juifs, avec une surprise et un dégoût croissants. Cela m’a l’air d’une monstruosité, j’entends une chose en dehors de tout bon sens, de toute vérité et de toute justice, une chose sotte et aveugle qui nous ramènerait à des siècles en arrière, une chose enfin qui aboutirait à la pire des abominations, une persécution religieuse, ensanglantant toutes les patries.
      Et je veux le dire.
      D’abord, quel procès dresse-t-on contre les Juifs, que leur reproche-t-on ?
      lire la suite : http://www.cahiers-naturalistes.com/pour_les_juifs.html


    • njama njama 18 novembre 2019 12:48

      Quelques années avant l’Affaire Dreyfus, l’antisémitisme semblait plutôt être le fait de quelques intellectuels activistes politiques.

      La Ligue antisémitique de France d’abord connue sous le nom de Ligue nationale antisémitique de France (dite aussi Ligue antisémite française) était une ligue antisémite et antimaçonnique française fondée et présidée par le journaliste Édouard Drumont en 1889. Le Marquis de Morès fut également l’un des fondateurs.

      La fondation de la Ligue antisémitique succède au succès de La France juive de Drumont, elle est également issue de la crise boulangiste. Les principaux organes qui soutiendront les activités de la ligue sont : La Libre Parole (Édouard Drumont), L’Antijuif (Jules Guérin), La Cocarde (Maurice Barrès), L’Intransigeant (Henri Rochefort) et le journal catholique La Croix.

      Parallèlement à son activité de propagande, la ligue organise des manifestations antisémites, elle distribue des tracts, pose des affiches en période électorale et provoque quelques émeutes. Elle fut très impliquée dans la campagne boulangiste, la dénonciation du scandale de Panama, le combat antidreyfusard et la lutte contre la franc-maçonnerie dont elle a dénoncé les implications et les complots supposés dans la politique de la Troisième République.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_antis%C3%A9mitique_de_France


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 18 novembre 2019 15:05

      @njama

      Que reproche-t-on aux juifs ?

       

      « le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une NATION qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre s’y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. » (Jésus-Christ dans Mt 21 :43-46)

       

       « Car vous, frères, ... vous aussi, vous avez souffert de la part de vos propres compatriotes les mêmes maux qu’elles ont soufferts de la part des Juifs. Ce sont les Juifs qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés et ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes, nous empêchant de parler aux païens pour qu’ils soient sauvés, en sorte qu’ils ne cessent de mettre le comble à leur péchés. Mais la colère a fini par les atteindre » (Paul dans 1 Thes 2 :15-16)

       

       

      Puis dans l’histoire :

       

      1182 : le roi de France Philippe Auguste, expulse de ses Etats tous les Juifs, sans exception. Il les avait tous arrêtés, un jour de sabbat, dans toutes les villes du Royaume. Etant ainsi détenus dans leurs synagogues, ils n’obtinrent leur liberté qu’en rendant l’or et l’argent qu’ils avaient extorqués par les usures les plus diverses. Le roi anéantit toutes les créances et confisqua tous leurs biens.

      1226-1242 : Saint Louis (politique anti-usuraire, taxation et extorsions royales, imposition de la rouelle, procès et brûlement du Talmud)

      1306 : Philippe le Bel expulse les Juifs de France.

      1751 : le pape Benoît XIV promulgue une bulle, A quo primum, qui lui vaudrait aujourd’hui la prison, et est bien sûr introuvable sur le site du Vatican. Il s’y prend avec force aux « juifs maîtres et tyrans de la Pologne ».

      1806 : Napoléon, le 30 mai « Sur le compte qui nous a été rendu... que certains juifs n’exerçant d’autre profession que celle de l’usure, ont, par l’accumulation des intérêts les plus immodérés, mis beaucoup de cultivateurs dans un état de grande détresse, Nous avons pensé que nous devions venir au secours de ceux de nos sujets qu’une avidité injuste aurait réduits à ces fâcheuses extrémités. »

      1843-1925 Léon Dehon : Le peuple juif « a conquis notre or et nous tient asservis. Il tient la presse et fait l’opinion. Il remplit nos grandes écoles publiques et vise à s’emparer de l’administration et de la magistrature. C’est une conquête entamée et déjà bien avancée »


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 18 novembre 2019 15:07

      @njama

      Et reproches de nos jours :

       

      -Des 99 % de Juifs chez les employés de France-Inter en 2011, donc favoritisme jusqu’à l’horreur.

      -Des nombreuses banques tenues par des Juifs, donc peuvent faire la pluie et le beau temps sur les Français et les punir quand bon leur semble. (Interdit bancaire, refus d’emprunts, etc…)

      -Des nombreux médias tenus par des Juifs pour influencer les Français de France, par exemple une piqûre de rappel sur la shoah tous les soirs sur une des 20 chaînes télé.

      -Des nombreux Juifs dans le showbiz qui se cooptent eux-mêmes,

      -Des nombreux Juifs dans les instances politiques pour influencer les lois françaises pourries (suppression peine de mort pour les coupables, légalisation de l’avortement contre les innocents, mariage gay, négation du genre,) alors qu’il n’y a plus de chrétiens dans ces instances,

      -Des positions juives très fermées aux migrants pour leur pays Israël, mais très ouvertes quand il s’agit de nos pays.

      -Des lois Gayssot et Pleven favorisant outrageusement les paroles hostiles aux Français de France par rapport aux paroles hostiles aux étrangers.

      -De l’influence du CRIF sur les politiques français (Dîner du CRIF),

      -De la minimisation des profanations des lieux chrétiens et de l’amplification des profanations des lieux Juifs,

      -De l’interdiction de demander des comptes sur la Shoah et les chambres à gaz,

      -Du procès pour le détail de Jean-Marie Le Pen qui lui ont fait cracher 1,4 millions de francs en dépit de la liberté des opinions garantie par les articles 10 et 11 des droits de l’homme de 1789.

      -De leur prétention à soutenir qu’une quenelle est un salut nazi inversé, de leur prétention à soutenir qu’une étoile jaune de shérif sur un pull d’enfant est un scandale.

      -De leur Talmud qui est un réquisitoire extrêmement répréhensible pour les Français de France.


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 20:52

      @QAmonBra
      C’est la grande conséquence de cette affaire.
      Un projet qui restera un rêve, avant qu’un certain Hitler crée de façon terrible, les conditions de son élaboration, après la seconde guerre.
      Un immense courant de sympathie porte les juifs à demander légitimement une part du gâteau
      Puis arrive le mensonge initial ; « Une terre sans peuple, pour un peuple sans terre »...
      On en est pas encore sortis.
      La bande de Gaza est devenue une sorte d’ile du diable.
      On peut toujours crier « j’accuse », dans la maison des courants d’air. 

      Une leçon : Un cri peut être légitime, faut il encore qu’il soit entendu. Surtout face à des sourds. Ou pire, à des gens qui se bouchent les oreilles. 


  • ZenZoe ZenZoe 18 novembre 2019 11:47

    Eh ben, encore un article sur le sujet !

    Et on constate tristement que, plus de 50 ans après le grand vent de la soi-disant libération féminine, les femmes ne sont pas libérées du tout du machisme primaire (pléonasme) qui fait rage dans les commentaires depuis quelques jours.

    Pas libérées de crétins qui se lâchent et affirment des énormités, du genre : les femmes sont des allumeuses, c’est bien la preuve que tout est de leur faute, et si elles ne portent pas plainte, c’est forcément qu’elles étaient consentantes, et si elles parlent 40 ans après, c’est sûr que ça doit être faux, ou alors c’est pour se faire mousser.

    Impossible dans leur tête de canari buté d’envisager qu’au moins quelques-unes de ces femmes sinon toutes puissent dire la vérité, et qu’elles se soient tues parce qu’elles avaient honte, ou peur, ou mal. Ou alors ils ne sont pas nets dans leur tête et, qui sait, se reconnaissent-ils un peu dans Polanski ? Allez savoir...

    Allez, continuez comme ça, vous faites honneur à la France et son esprit gaulois !

    PS : J’accuse est un grand film, oui et alors ? Le sujet de l’article est ailleurs.


  • amiaplacidus amiaplacidus 18 novembre 2019 11:51

    Pou Polanski, la riposte judiciaire me paraît évidente : qu’il se présente à la justice US qui l’attend depuis plusieurs décennies.


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 13:58

      @amiaplacidus
      Il voudrait bien rentrer en Amérique.
      Seulement , Trump a construit un mur.
      On peut pas lui demander à son âge, de faire le mur, tout de même. Quant au saut à la perche, n’en parlons pas !


  • docdory docdory 18 novembre 2019 15:00

    Le problème est que, dans un état de droit, les juges ont besoin de preuves tangibles pour étayer une accusation. 

    44 ans après les faits, il n’y a évidemment plus aucune preuve ADN, plus aucune trace d’éventuels coups ni probablement aucun témoignage fiable.

    C’est donc la parole de l’un contre la parole de l’autre.

    C’est bien pour ça qu’il y a quelque chose qui s’appelle la prescription.

    Donc, l’accusatrice aurait été bien inspirée de déposer plainte il y a 44 ans.

    En effet, une accusation non prouvable portée 44 ans après les faits allégués peut éventuellement faire l’objet d’une contre-attaque très efficace qui est la plainte en dénonciation calomnieuse.

     Il est par ailleurs inadmissible que des groupes féministes s’octroient le droit d’empêcher des spectateurs d’entrer dans une salle de cinéma, comme cela s’est produit ces jours-ci. En effet, une quantité importante des œuvres d’art ou des œuvres intellectuelles produites dans l’histoire de l’humanité l’ont été par des gens peu recommandables en dehors de leur talent artistique. On imagine le travail gigantesque d’une éventuelle commission de censure féministe aux ordres de me-too...


    • pemile pemile 18 novembre 2019 15:07

      @docdory « Donc, l’accusatrice aurait été bien inspirée de déposer plainte il y a 44 ans. »

      Elle l’a fait, la plainte de la victime a donné lieu à un accord financier en 1988.


    • njama njama 18 novembre 2019 17:38

      @docdory
      Et quand les spectacles de Dieudonné sont annulés (Paris, Amiens, Montreuil, Marseille, Grenoble, Tours, Montréal, ...) ça dérange moins le Landerneau de la bienpensance artistique ?


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 21:29

      @docdory
      J’espère pas que vous travaillez dans un commissariat, au bureau des plaintes. 
      -C’est moins grave si vous travaillez comme journaliste dans un torchon, à la rubrique « y a rien à voir ! »
      -C’est encore moins grave si vous travaillez comme curé dans un confessionnal, cet instance de l’oubli et des propos vains, où l’on finit pas bénir, après s’être endormi.


    • velosolex velosolex 18 novembre 2019 21:32

      @pemile
      Malgré cela la justice américaine l’a rappelé, se rappelant tout à coup qu’elle avait oublié un truc : Le condamner à la prison ferme 
      L’oiseau a été très rapide et s’est envolé vers l’Europe, pour échapper à la condamnation. 
      On notera que DSK, est ce à cause de son poids, a été moins rapide, et qu’il a du descendre de l’avion. 


  • Baron de Risitas Игорь Негода 18 novembre 2019 15:06

    Je crois que cet homme est atteint par le syndrome du petit homme , complexé par sa petite taille et sachant qu’il ne peut séduire les femmes , il les violent  smiley


  • njama njama 18 novembre 2019 15:13

    En attendant un projet de censure de la liberté d’expression avance à grands pas sous les bottes de LREM !

    La sortie du film de Polanski « L’affaire Dreyfus » tombe-t-elle opportunément à propos dans cet agenda pour manipuler « l’opinion » ?

    Entrave à la liberté d’expression et à l’universalité du combat antiraciste : 39 ONG demandent aux députés français le retrait de la résolution Maillard

    30 Octobre 2019
    [...] « Cette « définition de l’IHRA » [l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste] qu’elle entend faire adopter est particulièrement dangereuse car elle introduit des « exemples » formulés de manière à faire peser le soupçon d’antisémitisme sur toute critique de l’État d’Israël et de sa politique. Ainsi, cette proposition de résolution empêchera nos organisations de critiquer et dénoncer les nombreuses violations du droit et exactions commises par l’État d’Israël à l’encontre du peuple palestinien, ce qui représente une menace sans précédent à la liberté d’expression. »
    [...]

    http://www.france-palestine.org/Entrave-a-la-liberte-d-expression-et-a-l-universalite-du-combat-antiraciste-39


    • njama njama 18 novembre 2019 15:46

      Ce Proposition de Résolution N°2403 du 8 novembre visant à lutter contre l’antisémitisme présentée par le député Sylvain Maillard n’est jamais que la version 2.0 de la N° 1952 qui lui ressemble comme deux goutes d’eau à quelques substantifs cosmétiques près, laquelle avait été repoussée en mai dernier aux calendes grecques tant elle menaçait de cliver les français, malgré que le texte n’a pas de valeur contraignante.

      Cette Proposition viserait-elle à entériner le fait du prince locataire de l’Élysée, au risque de créer le « délit d’opinion » ?  

      « Avant de se rendre au « Dîner du Crif » pour y prononcer un discours, le 20 février dernier, le président de la République a en effet passé un coup de fil au premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou. Selon les informations d’i24News, confirmées à l’époque par l’Élysée, il lui a alors fait part de son intention d’endosser la définition de l’IHRA. »

      https://www.lefigaro.fr/politique/l-assemblee-se-prononcera-debut-octobre-sur-le-lien-entre-l-antisionisme-et-l-antisemitisme-20190626


    • njama njama 18 novembre 2019 17:50

      A l’inverse de l’époque de Dreyfus les cercles du pouvoirs aujourd’hui ont viré leur cuti et sont devenus philosémites...

      Antisémitisme : ne votez pas la résolution de Sylvain Maillard 18.06.2019
      [...] Ainsi le député LREM Sylvain Maillard. Président du groupe d’études de l’Assemblée nationale sur l’antisémitisme, il est aussi vice-président du groupe d’amitié France- Israël. Et, chez lui, cette amitié va surtout aux colons juifs de Cisjordanie : il vient de participer, le 28 mai, en compagnie des députés Meyer Habib et Claude Goasguen, à une réunion avec le président du Conseil régional de « Samarie ». Faut-il rappeler que tous les gouvernements français depuis 1967, conformément au droit international, condamnent la colonisation des territoires occupés et exigent qu’Israël s’en retire afin que puisse y voir le jour un État palestinien ?

      Voilà qui éclaire les tentatives répétées de Sylvain Maillard. Le 18 février dernier, il annonce qu’il va faire voter une loi pour interdire l’antisionisme, au risque de créer ainsi un délit d’opinion dans la loi française. Dès le lendemain, le président de la République le désavoue : « Je ne pense pas que pénaliser l’antisionisme soit une bonne solution. » Et le président de l’Assemblée nationale explique : « Prendre une loi qui pourrait laisser entendre que critiquer la politique d’Israël pourrait être assimilé à un délit va poser des problèmes, (créer une) discussion interminable qui, à la fin, pourrait nuire à la juste cause qu’est la lutte contre l’antisémitisme. »

      Le surlendemain, au dîner du CRIF, Emmanuel Macron annonce que la France va « appliquer » la définition de l’antisémitisme adoptée par l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste comme « une certaine perception des Juifs, qui peut s’exprimer comme de la haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques d’antisémitisme visent des individus juifs ou non juifs ou/et leurs biens, des institutions et des lieux de culte juifs ».
      [...]
      https://www.ldh-france.org/antisemitisme-ne-votez-pas-la-resolution-de-sylvain-maillard/


  • njama njama 18 novembre 2019 16:02

    S’il y a quelque chose de vraiment nouveau et de peu connu dans cette Affaire Dreyfu vieille de 120 ans, c’est qu’il y a aussi des histoires de culs en coulisses, d’homosexualité pour être plus précis, ce qui, au sein de l’armée et des cercles de pouvoirs de l’État homophobes, aurait fait scandale à l’époque. C’était donc plus commode de taper sur le p’tit juif Dreyfus et de glisser les ardeurs érotiques des amants militaires sous la carpette.

    Une relecture du « dossier secret » : homosexualité et antisémitisme dans l’Affaire Dreyfus Pierre Gervais, Romain Huret et Pauline Peretz, Dans Revue d’histoire moderne & contemporaine 2008/1 (n° 55-1)

    L’Affaire Dreyfus n’est pas née du seul « bordereau » qui fit couler tant d’encre [2]. Elle est aussi la conséquence de la communication aux juges du premier Conseil de Guerre de 1894, à l’insu de la défense, d’un « dossier secret » commandé par le général Mercier, ministre de la Guerre. Ce dossier joua un rôle décisif dans la condamnation du capitaine, et c’est aussi son existence qui permit la cassation en 1899 [3].À partir de 1898, les quelques pièces qu’il contenait furent noyées dans une masse de documents supplémentaires, sans qu’il soit gardé trace de ce qui avait été utilisé en 1894 [4]. Mais il est certain qu’une partie des pièces d’origine étaient tirées d’une correspondance homosexuelle à caractère érotique, adressée à l’attaché militaire allemand à Paris, le lieutenant colonel Maximilien von Schwartzkoppen, par l’attaché militaire italien, le major Alessandro Panizzardi, et dérobées à l’Ambassade d’Allemagne par le service de contre-espionnage français, baptisé Section de statistiques[5].  
    [...]
    Le contenu du dossier secret aide donc à comprendre la construction de l’accusation à l’origine de l’Affaire. Un contexte politique et culturel particulier, caractérisé par une multiplicité de parallèles formels entre homophobie et antisémitisme, contribua à amalgamer ces deux idéologies d’exclusion dans le dossier. Certes, Dreyfus était juif et non homosexuel, alors que ses complices supposés étaient homosexuels et non juifs, et les attaques antisémites furent ouvertes et innombrables, tandis que la dénonciation de l’homosexualité fut implicite et rarissime. L’antisémitisme fut donc bien le ressort essentiel de l’Affaire. Mais l’homophobie y joua également un rôle non négligeable, particulièrement à son point de départ ; c’est ce qui ressort de la reconstitution que nous en proposerons ici.
    [......]

    https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2008-1-page-125.htm


  • Kapimo Kapimo 18 novembre 2019 17:08

    Sur un plan judiciaire, Polanski peut toujours faire valoir certaines vérités révélées pour bénéficier si besoin de circonstances atténuantes, telles que :

    Abodah Zarah 36b « Les filles de Gentils sont souillées depuis la naissance. »

    ou

    Sanhédrin, 55b : " Une petite fille de trois ans et un jour peut être acquise en mariage par coït..."


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