Le retour contagieux des Shadoks
Nous vivons la triste réalité d'un gouvernement à côté de ses pompes, où les couacs à répétition des ministres ne se comptent plus. Cette pagaille fait immanquablement penser au retour des Shadok. Souvenez-vous de la naissance à l'ORTF des Shadoks en avril 1968, un mois avant la "chienlit" selon le grand Charles.
Non, l'histoire ne se répète pas, elle balbutie. Les Gilets jaunes et leur flamboyant "cavalier volant" Shadok, ont bien essayé d'enrayer la machine macronienne, mais le feu de la révolte s'est éteint doucement.
Si vous en doutiez, les Shadok sont partout et pas seulement au gouvernement. Ces drôles d'oiseaux, encore plus bêtes que méchants se retrouvent dans le monde entier dans toutes les couches de la société, ils pullulent sur les réseaux sociaux et sur les médias. Mais par un curieux hasard, surtout en France. En ce moment vous avez même un célèbre ancien président, mais vrai Shadok, qui s'explique au tribunal. Le Sarko-Shadok sur qui pèse le soupçon d'avoir trop pompé les petits pois et d'être mouillé dans une sale affaire shadokienne d'écoutes téléphoniques.
Si au moins les oppositions politiques étaient intelligentes comme des Gibis...
Hélas, nous avons dans ce pays une sacrée bande de Shadoks verts qui commencent sérieusement à nous pomper avec leur écocide, ce crime qui devient un délit. Vous verrez qu'un jour on fouillera vos poubelles pour vérifier si vous faites correctement votre tri sélectif. N'avons-nous pas déjà ce qu'il faut dans nos lois pour sanctionner les pollueurs ? Si on commençait par les appliquer, plutôt que de faire de l'écologie politique.
Vous remarquerez que les Gibis sont roses comme le rose du Parti socialiste. Un Parti qui ne sait plus très bien où il habite depuis son déménagement de Solférino. Contrairement au Shadok américain Donald (pas le canard de Disney) qui lui ne veut pas quitter la Maison Blanche. Voilà que maintenant, le PS veut changer de nom, comme l'UMP pour cause de Bygmalion et le FN pour se dédiaboliser et tuer le père fondateur. Faut dire aussi que le Parti de Jaurès avait avec François Hollande un super Shadok motorisé. Inutile de revenir sur le coup de pompe magistral donner par les Sadoks frondeurs qui ont poussé le PS au fond du trou. Pour oublier le passé, Olivier Faure qui semble avoir pris le melon, estime que "le nom est aujourd'hui mal compris. Il est rattaché à finalement des mesures, à des époques et il ne dit plus ce que nous sommes devenus". Le Premier secrétaire se trompe, les socialos sont devenus des Sadoks ! Heureusement, le PS peut compter sur le retour d'un ancien ministre devenu apiculteur qui veut faire son miel d'une candidature à la présidentielle pour sortir de l'oubli. Mais une guêpe parisienne a bien l'intention elle aussi de devenir la nouvelle reine des Shadoks socialistes.
Le Shadok de l'Intérieur à bien des soucis en ce moment avec quelques Sadoks policiers violents. Une meilleure formation des casqués s'impose. Car, l'initiation de base, le "ga, bu, zo, meu" semble pour le moins insuffisante pour expliquer au juge le tabassage prolongé d'un démasqué. Une étude complémentaire sur le "LBD, le lacrymo et la grenade Hornet's Nest (nid de frelons)" devient indispensable. Un cours sur le code de déontologie également.
Le Sadoks Insoumis est un peu une espèce à part, souvent irascible voire colérique, il possède la faculté très rare d'être présent dans deux endroits en même temps. Malheureusement, les Shadoks de gauche possèdent un talent incontestable pour se diviser. On est en droit de se demander si l'hologramme de l'ego ne serait pas une machine à perdre.
Comment ne pas citer le nid de Shadoks de l'Elysée. Lorsque Macron premier Shadok ouvre la fenêtre de son palais et contemple son peuple de Shadoks en train de pomper du matin au soir, des pensées complexes lui viennent à l'esprit. Par exemple, faut-il virer le Shadok Castex qui pompe dans tous les sens et de travers pour déconfiner et reconfiner à cause d'un virus qui rend fou. Le président de tous les Shadoks imagine dans le secret une machine extraordinaire destinée à pomper la majorité au suffrage universel en 2022. D'ici là, il aura le temps de méditer sur cette phrase de Claude Piéplu qui était adressée au défunt créateur des Shadok, Jacques Rouxel, qui...
« nous a transmis un monde époustouflant qui nous emmenait très loin sur une planète qui était finalement la nôtre, avec des histoires farfelues et des métaphores basées sur une philosophie de la vie et de l'humain ».