Le retour de Sarkozy : une bonne nouvelle ?
Un retour en fanfare … l'ancien président revient. Pour faire quoi ?
C'est à grands sons de tambours et de trompettes (chez les médias !) que Nicolas Sarkozy vient de faire sa rentrée politique.
L'ancien président qui déclare, curieusement d'ailleurs, ne pas croire à l'homme providentiel, se comporte toutefois comme le "sauveur" de la France, celui que l'on attend avec fébrilité pour un changement radical de la politique de la Nation. Mais qui l'attend ?
En apparence, pas grand monde, sauf certains médias assez bienveillants vis-à-vis de l'ancien chef de l'Etat.
Mais qu'est venu dire réellement Monsieur Sarkozy face aux caméras de France 2 ?
Pendant les 40 mn d'interview, nous n'avons appris grand-chose en dehors de ses états d'âme et de ses projets, bien vagues d'ailleurs, en ce qui concerne l'avenir du Pays. Le seul point qui a retenu notre attention, ce sont ses belles paroles séduisantes et accrocheuses qu'il reprend aujourd'hui et qu'il puise dans le passé, mais au fond, qui restent bien vides, face à l'attente des Français plongés dans le drame politique, économique et social de la Nation.
Après deux années d'absence de la scène politique, Nicolas Sarkozy n'a pas perdu de sa verve, de ses talents d'orateur, ni de sa force de persuasion. En fait, il pratique toujours l'enfumage, une attitude qui lui a parfaitement servi au moment des présidentielles de 2007.
Alors, en vérité, à quoi sert effectivement son retour ? À personne ou presque, si ce n'est à lui-même. Nous avons tous que la majorité des Français n'est pas favorable à son retour aux affaires, ni à sa réélection en 2017. Et pourquoi ? En fait, la confiance populaire n'existe plus. Il faut dire aussi que les citoyens dans leur ensemble, ont bien été déçus par les partis politiques, que ce soit l'UMP ou le PS. Hollande a déçu ; Sarkozy aussi.
Er maintenant, suite à ce dégoût des grandes formations politiques du Pays, certains de nos compatriotes se tourvent vers Marine le Pen. Drôle d'idée de la part de ces électeurs qui votent par dépit pour le Front National, sachant pertinemment que ce parti conduira la France dans un désastre encore plus grand que celui que nous connaissons à l'heure actuelle. Et c'est là, peut-être, que Nicolas Sarkozy connaît une chance de revenir au pouvoir : une chance pour ses amis certes, mais pas pour la France ni pour la démocratie.
À la fin de l'interview de Laurent Delahousse, je ne dirai pas que j'ai été déçu, car à vrai dire, je ne m'attendais pas à mieux. J'ai été plutôt consterné de voir que Monsieur Sarkozy n'avait pas changé du tout, et qu'il conservait clairement ses vieilles méthodes de campagne où domine nettement l'art de prendre les citoyens pour des nigauds ou des imbéciles ; pour ne pas employer d'autres mots beaucoup moins élégants …
Le retour de Nicolas Sarkozy ? Une bonne nouvelle ? Certainement pas pour les Français que nous sommes ; mais sans doute, pour ses amis politiques qui le soutiennent, comme aussi pour les médias qui cherchent à faire de l'audience ou à vendre du papier.
La certitude est que le dimanche 21 septembre 2014 ne sera jamais un jour qui fera date dans l'Histoire de la France. A moins que je me trompe … et j'espère me tromper !
Pierre Reynaud
Essayiste – Historien
Auteur de Révoltez-vous publié chez Edilivre
Réseau Facebook : https://www.facebook.com/pierrealainreynaud75
11 réactions
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César Castique
22 septembre 2014 19:05
« Drôle d’idée de la part de ces électeurs qui votent par dépit pour le Front National, sachant pertinemment que ce parti conduira la France dans un désastre encore plus grand que celui que nous connaissons à l’heure actuelle. »
Vous avez des preuves de ce que vous affirmez, ou vous répétez, façon mainate, des trucs que vous avez entendus à la télé ?Et d’abord, il ne faut pas juger à partir du désastre actuel, mais du désastre auquel auront conduit Bruxelles et l’UMPS - vous savez qu’ils votent comme un seul homme au « parlement » européen - en 2017. Et là, ce sera peut-être pire que le pire, selon vos critères que vous ne développez pas. -
Jean-Pierre Llabrés
22 septembre 2014 19:14
Sarkozy : Hypocrite ou Incompétent ?...
Tout un chacun sait pertinemment que, s’il revient en politique, c’est exclusivement pour tenter d’être élu président en 2017.
Or, en 40 minutes, il n’a absolument rien dit de son programme présidentiel 2017 - 2022 ! ! !
Lamentable...
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jocelyne
22 septembre 2014 19:45
hum, plus sérieusement, ceci tend à démontrer le duel de marionnettes offert par « un groupe de gens bienveillants » curieuse de savoir si cette fois-ci cela va marcher.
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Bergegoviers
23 septembre 2014 18:13
Le plus consternant sera de constater l’abominable endoctrinement/stupidité de la population française qui va se passionner pour le retour providentiel de celui qu’elle a tant haï lorsqu’elle lui a confié les rennes du pays.
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Papybom
22 septembre 2014 19:25
Bonjour l’auteur,
« Après deux années d’absence de la scène politique ».
Ou étiez-vous en vacance, depuis deux ans ?
Cordialement.
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liebe
22 septembre 2014 19:42
voici de quoi se faire une petite idée sur la réalité du passage de mr Sarkozy :
Bonne soirée-
César Castique
22 septembre 2014 20:10
« ...voici de quoi se faire une petite idée sur la réalité du passage de mr Sarkozy... »
Ça ne sert pas à grand-chose, si on se souvient que trois ans après le début du règne de l’issu de l’immigration magyare, une majorité de gens créditait Chirac le Statique. d’une bonne présidence.
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Luc le Raz
23 septembre 2014 13:50
Soyez certain qu’en ce moment, sarko est branché sur sa page Facebook et qu’il gonfle d’orgueil en voyant son nombre d’ « amis » et de « like » augmenter. Attention, bonhomme ! Tu as a entendu parler de l’histoire de la grenouille et du boeuf ? Mal razé, Facebook, twiter, pour faire d’jeune ? « Comediante » !
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SEPH
23 septembre 2014 14:05
Le site d’Allain Jules taille un costard a Sarko le bonimenteur. Aux propos ci-dessous j’ajouterai les 110 000 civils libyens massacrés sous les bombes par Sarko-Obama-Cameron qui font de ces « responsables » des assassins :
"Diantre. Je suis outré, révolté, assommé. Hélas, bonimenteur a fait son insipide show hier sur France 2, cette chaîne que nous finançons avec nos impôts. Fichtre. Et pour voir quoi ? Paul Bismuth, vous savez, l’ancien président de la République qui a osé se plaindre d’être mis sur écoute, mais qui a pris le soin de ne pas évoquer son odyssée mafieuse, telle un repris de justice, qui, pour se faire oublier par la police, change frauduleusement d’identité pour se prendre une ligne téléphonique.
Le retour pétaradant de Paul Bismuth sur la scène médiatico-politique, cet homme à l’égo surdimensionné, arrogant presque teigneux. Chassez le naturel il revient au galop ! "Au contraire de François Hollande, je n’ai pas menti" affirme-t-il. Lui ? Il a sans doute dit SA vérité qui est un vrai tissu de mensonges. De qui se moque-t-il ? On a frisé la psychiatrie lourde. Quelle amnésie !
Le « j’ai changé » s’est reconverti en « j’ai pas menti ». Qui peut croire à cette daube insupportable ? Néanmoins, grâce à François Hollande et sa soumission à la Finance, ce retour est permis et peut faire de gros dégâts en enfonçant la France de plus bel. Quand on pense au « casse-toi pauvre con », du même tonneau que les « sans-dents » de François Hollande, on se dit que la France est perdue à jamais.
L’homme ne parle que de lui mais surtout de rien. Aucune proposition mais des mots et des maux. il dénonce sans penser à l’alternative. Tout dans l’idéologie aucun pragmatisme…Ah, il n’a pas parlé de l’argent de sa rapine à la Libye et à feu Mouammar Kadhafi. Quel enfumage !"
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Neymare
23 septembre 2014 15:08
Vous avez tort de vous plaindre de notre « sauveur » : dans le theatre de guignol, ça serait dommage qu’il manque guignol lui meme