samedi 8 avril 2017 - par Hamed

Le sens de la mort, et son apport pour l’homme. Un élément nécessaire et constitutif pour la vie

 Dans son livre, « La mort et son mystère » (1), d’une grande humanité, Camille Flammarion pose le problème de la signifiance de la mort sur l’existence humaine. La mort est l’événement suprême de la vie. On doit comprendre plus que la naissance. Ne pas vouloir l’étudier est une puérilité enfantine. Pour avoir une meilleure vision de sa pensée, écoutons-le. « Atome pensant, emporté sur un atome matériel à travers les immensités de la Voie lactée, l’homme peut se demander s’il est par l’esprit aussi insignifiant que par son corps, si la loi du Progrès ne doit pas l’élever dans une ascension indéfinie, et s’il y a un système du monde moral harmonieusement associé au système du monde physique ».

Il est évident que si ces mots furent énoncés par le très respecté savant, à cette époque – ce livre, rappelons-le a été édité en 1920 – c’est qu’ils étaient ressentis, au plus profond de son être. Et il le dit : « L’Esprit n’est-il pas supérieur à la matière ? Quelle est notre véritable nature ? Quelle est notre destinée future ? Ne sommes-nous que des flammes éphémères un instant pour s’éteindre à jamais ? Ne reverrons-nous plus ceux que nous avons aimés et qui nous ont précédés dans l’Au-delà ? Les séparations sont-elles éternelles ? Tout meurt en nous ? S’il reste quelque chose, que devient cet élément impondérable, invisible, insaisissable, mais conscient, qui constituerait notre personnalité durable ? Survivra-t-il longtemps ? Survivra-t-il toujours ? 

 Être ou n’être pas ? Telles est la grande, l’éternelle question posée par les philosophes, les penseurs, les chercheurs de tous les temps et de toutes les croyances. La mort est-elle une fin ou une transformation ? [...] Ne sommes-nous pas devant les arcanes du monde invisible différent de celui qui tombe sous nos sens et impénétrable à nos moyens d’investigation positive ? Ne peut-on essayer, chercher, si certains faits, correctement et scrupuleusement observés, sont susceptibles d’être analysés scientifiquement et acceptés comme réels par la critique la plus sévère ? Nous ne voulons plus de phrases, plus de métaphysique. Des faits ! Des faits ! Il s’agit de notre sort, de notre destinée, de notre avenir personnel, de notre existence. Ce n’est pas seulement la froide raison qui questionne ; ce n’est pas seulement l’esprit ; c’est aussi le sentiment ; c’est aussi le cœur.  » (1)

Ce flot de questions posées par l’auteur a-t-il une réponse ? Que va-t-elle répondre la raison froide qui questionne et raisonne ? La raison que l’on sait en nous et dont nous ne savons rien de son essence. Comme du reste l’esprit en nous dont on ne sait rien. Et seul le sentiment d’être nous l’indique et nous fait sentir les problèmes du monde et de notre être, parfois allant jusqu’à nous faire sentir l’absurdité de notre existence. Dans le sens que nous existons pour qu’ensuite nous disparaissons comme si nous n’avons jamais existé.

 

  1. La vie et la mort. L’absurdité et le sensé ?

 

 Au sens de l’humain, ces questions n’ont pas de véritables réponses qui peuvent nous dire : « Oui, nous sommes nous ! Et nous précisent sur quel support nous reposons ! Quel est l’essence qui fait notre existence ?  ». Tout au plus l’humain que nous sommes les appréhende par l’esprit en nous, selon la conscience que l’on a de lui, selon du sens qu’il nous donne de la vie, selon la compréhension que l’on se fait du progrès du monde. Et c’est précisément cette conscience, ce sentiment que l’humanité est en perpétuelle ascension, que le progrès qui se manifeste en elle la pousse toujours à aller plus loin dans ses investigations les plus vastes, les plus profondes, quel que soit le domaine considéré qui a trait à la vie. Et Commandées par cet esprit en elle. Ces facultés intuitives et abstraites en nous qui viennent presque du néant, dans le sens de notre vide intérieur rempli et commandé par cet esprit en elles.

Cependant, si le progrès du monde est infini, l’homme dans cette humanité reste toujours l’homme dans cet étant du monde. Qu’il se dise « être ou n’être pas », il est à la fois cet être-là qui vit et cet être qui ne vit pas, parce que l’homme ne vit pas par ses propres moyens. Il est créé, vit par cet Être extérieur à lui, c’est-à-dire l’Esprit du Monde, le Créateur du monde. Dès lors se pose la question du sens de la vie ? Du sens de la mort ? Et l’homme savant dans Camille Flammarion a entièrement raison de poser ces questions qui interpellent l’humanité entière.

L’homme naît, vit, mène une vie constituée de mille événements que le plus souvent il subit à son corps défendant. Il se dit « pourquoi je suis cet être-là ? Qui je suis ?  ». Et, sans réponse, ce flash de questions disparaît, et pris dans les vicissitudes de l’existence, l’homme continue sa route. Et peu importe sa situation, qu’il réussisse ou non sa vie. Il existe, il est simplement jusqu’au crépuscule de sa vie. Là, il disparaît comme il est venu, ou plutôt comme s’il n’est jamais venu. Ne témoignerons de lui que ce qui l’ont connu, et qui, à leur tour, disparaîtront comme s’ils n’étaient eux aussi jamais venus. La vie deviendrait alors vide, une illusion d’avoir existé.

Dès lors, l’existence est-elle absurdité ? En apparence, oui ! Puisque nous rencontrons inéluctablement la mort. Nous existons pour ensuite ne pas exister. La question qui se pose : « L’absurdité signifie-t-elle inintelligence ? ». On peut répondre d’emblée : « Impossible ! l’absurdité ne peut être inintelligence. » L’absurdité en tant que sentiment que nous témoignons est une partie intrinsèque de notre vision humaine de notre être et du monde, et donc fait partie de l’existence. Une Terre qui tourne par on ne sait quelle force peut paraître absurde et sans sens. Même s’il demeure que c’est une Force Infinie qui la fait tourner. Comme nous aussi nous existons et que nous avons été créés. Et l’absurdité qui nous vient tire sa logique de notre impossibilité de nous représenter l’Essence du monde. Et donc tout nous apparaît absurde parce que nous ne comprenons pas notre finalité et la finalité du monde.

De même, lorsque, par exemple, par les beaux matins ensoleillés, on regarde heureux la nature paisible, l’harmonie qui se dégage d’un beau paysage de verdure, ou que l’on soit au bord de la mer, au lever du soleil, ou au coucher du soleil, ou dans une ville qui commence doucement à se réveiller..., et partout où nous rencontrions cette félicité de l’existence, pourrait-on dire que ces beaux paysages sont absurdes ? La beauté, l’harmonie du monde, par essence, ne sont pas absurde. Ils ont un sens. De là, on déduit que l’absurde et le sensé sont en nous. C’est précisément cette opposition de deux sentiments en nous qui donnent le sens de notre existence. De même, il en va de la vie et de la mort, elles sont en nous.

Donc absurdité de l’existence et son opposé, l’existence sensée et raisonnable, sont à relativiser. Il demeure qu’il y a un principe intelligent qui régit le monde. Comme la vie pour l’homme pensant est une partie intrinsèque de son existence, la mort configurée comme opposée à la vie est aussi une partie intrinsèque de son existence.

 

 2. Sans la mort, l’éternité de l’existence de l’homme serait en fait inexistence

 

 Pour simplifier le raisonnement, et rendre compréhensible cette approche du sens de la vie et la mort, on peut citer l’expérience de Kastenbaum. « Dans une enquête écrite, en deux parties, il a demandé à 214 étudiants inscrits à un cours traitant de questions liées à la mort d’exprimer de manière concise leurs sentiments au sujet de la vie dans un monde sans vieillissement ni mort. Le travail fut donné avant toute lecture sur le thème du cours. Dans cette première phase, 88% des réponses furent clairement positives. Les commentaires écrits furent de ce type : « Et comment ! Est-ce que ça commence maintenant ? ». Ou « J’aime beaucoup cette idée ! Vous me rendez heureux !  » On donna alors aux étudiants un travail contenant des instructions précises où ils devaient énumérer a) les « effets qu’un monde sans mort pourrait avoir sur les autres et sur la société en général », et b) « les effets d’un monde sans mort sur la manière dont vous-mêmes vous vivez et faites l’expérience de votre propre vie.  »

A la suite de ce travail, la question initiale fut de nouveau posée aux étudiants. Les résultats furent significativement inverses avec 82% de réponses négatives et 18% de positives. » (2)

Il est évident que les premières préoccupations qui ont exprimées par les étudiants à propos des effets de l’absence de mort sur la société portaient d’abord sur le problème de surpeuplement. La Terre ne serait pas aujourd’hui à 7,3 milliards d’êtres humains auraient été peut-être le quadruple si la mort a toujours été absente. Et 100 milliards d’êtres humains dans 100 ans. Où irait le monde quand on sait que déjà la Terre est exigüe pour l’humanité. On tente partout d’ériger des frontières infranchissables contre les migrants qui pourtant les franchissent. Partout en Europe, entre les États-Unis et le Mexique, en Asie, entre la Russie et la Chine, et entre l’Asie et l’Europe. En Afrique du Nord, avec la poussée migratoire des pays du Sahel. Et les flux migratoires ne vont pas cesser tant qu’il y a des pays riches et des pays pauvres.

On comprend dès lors la prise de conscience des étudiants que cette situation de non-mort dans l’humanité perturberait gravement la vie sur terre. Les milliards d’hommes et femmes âgés et de bébés qui naîtront non seulement mettront en faillite le système économique mondiale mais créerons un décalage entre le nombre élevé d’êtres humains âgés qui s’accumulent et ne vieillissent pas et ne meurent pas. Une situation démographique et économique de l’humanité devenant complexe et à terme la Terre ne suffirait pas pour subvenir à leurs besoins.

Sur un plan purement existentialiste, que serait la vie sans la mort ? Il n’y aura plus cette crainte de mourir. L’être humain aura une existence perpétuelle. Il n’y aura plus ce doute sur la vie. Et peu importe que l’homme vivra dans l’exiguïté. Or l’homme sans le doute ne sera plus cet être humain créateur, plus cet homme curieux de la nature, puisque assuré de vivre dans l’éternité. Il ne sera plus l’homme à se protéger de l’autre, de l’envahissement de l’autre. Il est assuré d’exister, et donc d’être pris en charge, quel que soit le moyen pour exister. Dès lors, la vie deviendrait monotonie, l’existence perpétuelle tuerait tout sentiment d’existence, toute joie de vivre dès lors que ses joies auraient été prisées au début de l’existence puis progressivement tombant dans la routine de l’existence. Elle deviendrait sans sens.

D’autre part, des dictateurs vont prendre le pouvoir dans tous les pays du monde. Sans la mort, la démocratie perdra son sens. Des dictateurs entourés de gardes prétoriennes vont gouverner les peuples dans l’éternité. Sans contre-pouvoir, tout au plus des luttes entre dictateurs pour le pouvoir qui ne mourront pas, les plus faibles devenant la plèbe des vainqueurs. Au final, nous aurons trois classes. Le haut sommet constitué de dictateurs et de leurs subalternes directes, la classe prétorienne chargée de maintenir le système, la classe peléenne constitué d’artisans, de ruraux et d’invalides. Mais qui va subir la charge du système, c’est la plèbe devenant un peuple-esclave. Et cela par le seul fait qu’il n’y a pas la mort. Il n’y a pas la crainte que la plèbe se soulève, et change le système. Tout soulèvement est réprimé dans le sang mais sans mort. Les blessés vont augmenter la cohorte d’invalides qui ne meurt pas. Les dictateurs n’auront pas besoin d’armements nucléaires, ceux-ci ne pouvant tuer même s’ils venaient à exister. Il y aura beaucoup de Néron sur terre, les dictateurs, pour tromper l’ennui, incendieront leurs villes.

Que deviendra donc l’existence de l’homme sans la mort ? L’humanité sans la mort  ? La perpétuité, l’éternité de son existence serait en fait inexistence. L’homme serait à l’image de cette Terre qui tourne, sans savoir pourquoi il tourne. Il existe simplement. Le sens de l’humain perdrait son sens. D’humanité, l’humanité deviendrait une humanité stérile, une inhumanité. L’homme aurait-il besoin d’une croyance ? D’un Dieu ? D’une pensée d’un Paradis plus doux que cette existence monotone sur terre ? Il est clair qu’il n’aura plus d’espoir parce qu’il n’y aura plus d’Au-delà, pour espérer d’échapper à son destin d’homme-néant existant à l’infini.

En revenant à l’expérience de Kastenbaum, les réponses de ses étudiants que rapporte l’auteur sont significatives de cette prise de conscience du danger qui se présenterait à l’homme s’l devait ne plus mourir : « Impossible de penser que je pourrais vivre sans fin et que les choses pourraient ne pas finir. Il faudrait que je me demande à quoi sert la vie, et je ne suis pas sûr de pouvoir répondre. » « Je ne peux tout simplement pas m’imaginer à quoi ressemblerait vivre une vie dans un tel contexte. Pour être honnête, je ne sais pas quel sens aurait la vie pour moi si je savais qu’elle continuerait encore et toujours... » (2)

Ces réponses des étudiants confortent la crainte de perdre la mort. L’humain que nous sommes et qui concerne le plus grand nombre des humains, qui ne sont pas aux premières loges de la hiérarchie et doivent lutter pour leur existence, que vivre sans fin leur ferait peur ce qu’ils seront, si déjà le peu de l’existence qu’il vive leur est déjà difficile, ne sachant rien de leur devenir. Que sera leurs existences s’ils vivront sans fin. Un paradis ? Un enfer ?

 

 3. La mort et les guerres, un processus de transition inscrit dans le progrès du monde

 

 Dès lors se pose-t-on la question sur la vie et la mort. A un ami, j’avais écrit ans une lettre de bonne année : « Chaque année qui passe alourdit notre âge, comme tu le dis, et 2017 le fera autant que 2016. Une loi de la nature qui nous a créé, mais que l’on doit accepter parce qu’elle est naturelle. Elle n’est pas de l’homme mais de Dieu, et tous les hommes quel que soit leur rang, leur richesse dans la société, leur lieu d’origine sur cette terre, y passent. J’ai l’impression, Mohammed, que la vie n’est qu’un prêt que Dieu nous a accordé. Et nous ne faisons que le rembourser en existant. Si on le rembourse bien, on aurait atteint ce pourquoi il nous a créé. Si on le rembourse mal, il acceptera ce mal puisque nous provenons de Lui. Évidemment, il y aura la sanction à tout bien ou à tout mal. Par conséquent, accepter d’être et sa vieillesse, et tout ce qui peut arriver et en priant Dieu qu’il nous préserve, ou même si on est frappé par la maladie, qu’il nous la rend supportable, qu’il ne nous enlève pas la sérénité. C’est cette clémence que l’on cherche dans notre intérieur, et je crois c’est le plus important. Comme tu le fais d’ailleurs en espérant que nous passerons l’année avec de bonnes surprises. Moi aussi, je joins mon vœu à ton vœu, et inconsciemment en l’adressant à nous, on l’adresse aussi à Dieu. Voilà, mon ami, mes meilleurs vœux. »

Dans cet écrit, il y a cette quête de Dieu dans ce miracle de la vie et de la mort pour l’homme. L’Une ne va pas sans l’autre, et l’autre ne va pas sans l’une. Il y a aussi cette impression, cette sensation puisque la vie nous est donnée, puis elle doit nous être enlevée, et « enlevée pour qu’elle donne sens à la vie  », parce que, sans la mort, il n’y a pas de vie, de véritable vie. Dès lors, dire que la vie est un prêt du Créateur n’est pas loin de la vérité. Le Créateur reprend ce qu’il nous a donné pour que l’on se sente libre d’exister, d’espérer ici-bas ou dans l’Au-delà. Que l’on croit on non, l’essentiel est d’exister et d’espérer.

Dans l’entre-vie-et-mort, le Créateur aura aussi à nous juger pour ce que nous aurons fait. Mais le Créateur en nous jugeant, il se juge aussi Lui-même puisqu’il nous créé, nous sommes sa Création. Et sans Lui, nous n’aurons pas existé. Dès lors, le prêt qu’il nous octroyé pour venir à la vie doit avoir un sens, et donc une Finalité qu’Il a inscrite dans nos existences, dans l’existence de toute l’humanité. Et dont nous ne savons rien.

Pour comprendre cette Finalité que Dieu a mise dans sa création, reprenons la lecture du livre du savant Camille Flammarion : « Pendant l’infâme guerre allemande, qui a supprimé dans la fleur de l’âge quinze millions de jeunes hommes ayant droit à la vie, élevés par leurs pères, par leurs mères, souvent au prix d’énormes sacrifices , ce sont des centaines de lettres qui me sont arrivées, accusant l’injustice et la barbarie des institutions humaines, regrettant que la haine de la Guerre qu’un groupe d’amis de l’humanité prêche depuis longtemps n’ait pas été comprise des gouvernants, se révoltant contre Dieu qui permet ces épouvantables destructions, et déclarant leurs existences brisées pour toujours en des deuils irréparables.

Plus que jamais, l’atroce problème des destinées se dresse devant nous.

Hélas ! les religions, qui ont, toutes, pour origine ce besoin de nos cœurs, ce désir de connaître, la douleur de voir devant soi le cadavre muet d’un être aimé, n’ont pas apporté les preuves qu’elles promettaient. Les plus belles dissertations théologiques ne prouvent rien. Ce ne sont pas des phrases que nous voulons, ce sont des faits démonstratifs. La mort est le plus grand sujet qui ait jamais occupé la pensée des hommes, le suprême problème de tous les temps et de tous les peuples. Elle est le terme inévitable auquel nous tendons tous ; elle fait partie de la loi de nos existences, au même titre que la naissance. L’une et l’autre sont deux transitions naturelles dans l’évolution générale, et cependant la mort, qui est aussi naturelle que la naissance, nous paraît contre-nature. »

Le savant n’a pas si bien dit que « la mort qui fait partie de la loi de nos existences » entre dans un processus naturel de transition. Dès lors doit-on admettre que l’infâme guerre allemande, qui a supprimé quinze millions de jeunes hommes ayant droit à la vie, entre dans un processus naturel de l’existence. En d’autres termes, la première guerre mondiale relevait d’un ordre nécessaire faisant partie de la loi de nos existences. Et que cette guerre entre aussi dans un processus de transition – une naissance de la guerre et une fin de la guerre –, se termine néanmoins avec une transformation de l’ordre mondial.

Dès lors, la Deuxième Guerre mondiale qui a suivi la Première entre aussi dans un processus de transition. Une Deuxième Guerre mondiale que Camille Flammarion n’a pas vécue et qui a fauché plus de quatre fois le nombre de jeunes hommes ayant droit à la vie, élevés par leur et leur mère... se révoltant contre Dieu qui permet ces épouvantables destructions.

La question que pose Flammarion prend-t-elle en compte la Raison du monde, en tant que Finalité suprême de la réalisation du monde ? Parce qu’il faut le souligner que l’humanité se réalise via toutes les œuvres des hommes bonnes ou mauvaises. En se réalisant les œuvres des hommes, le plan de l’Intelligence universelle se réalise en même temps. Aussi peut-on dire « n’existe que ce qui est nécessaire pour exister, et ce, au-delà des œuvres des hommes qui sont comprise dans la Nécessité de l’existant. »

Le sens des guerres de ces Deux épouvantables Guerres mondiales qui se sont succédé pratiquement à 20 ans d’intervalle, peuvent être appréhendées par ce qu’elles ont apporté. Et qu’ont-elles apporté ? Des centaines de millions de colonisés ont recouvré leur liberté, leur indépendance. D’abord la destruction de trois empires européens (allemand, austro-hongrois et ottoman) qui a permis l’indépendance de peuples des Balkans sous tutelles impériales, et par conséquent, la création de plusieurs États (Pologne, Yougoslavie, Tchécoslovaquie, Finlande, Croatie-Slovénie, Lituanie, Lettonie...), à la fin du Premier Conflit mondial. La Deuxième Guerre mondiale termina le reste. Deux continents (Afrique et Asie) se sont libérés de l’impérialisme occidental. Le sacrifice de millions d’êtres humains, au regard de l’histoire et de la libération de centaines de millions d’êtres humains, n’aura pas été vain.

Sans ces deux guerres mondiales, sans ce sacrifice de millions d’êtres humains, le monde serait resté ce qu’il était au début des années 1900, c’est-à-dire un monde constitué de métropoles et de colonies, un monde qui n’aurait pas avancé.
 

 4. Conclusion

 

 On comprend, à la lumière de cet exposé, qu’au-delà de la mort, de la crainte qu’elle peut susciter, l’homme a besoin de la mort pour avoir la possibilité de vivre une vie véritable, d’avoir de l’espoir, d’avoir un libre-arbitre. Sinon dès sa naissance, il en sera privé de ce libre-arbitre, et de cette dignité d’être. Sans elle, il deviendra une chose pour l’éternité, à la merci de systèmes contre lesquels il n’aura aucun recours, aucun pouvoir. Vivre une destinée sans destinée, car son sort serait plié pour l’éternité. Donc, au-delà de l’horreur que la mort peut susciter, de la disparition d’êtres chers, ou de notre disparition – nous mourons tous un jour – il demeure cependant qu’elle est nécessaire à la vie. Autant importante sinon plus. Sans la mort, il n’y a pas de vie. On peut même dire que la MORT CONSTITUE UN SOCLE D’ESPOIR POUR L’EXISTENCE HUMAINE. Sauf que l’être humain ne s’en aperçoit pas de ce qu’elle apporte à son existence. Il n’en voit que le néant qu’elle suscite, que sa propre mort qu’il refuse, voulant toujours vivre.

Cependant, l’Intelligence universelle ne l’a pas instituée sans raison. Par son apport pour l’homme, la MORT EST UN ELEMENT NECESSAIRE ET CONSTITUTIF POUR LA VIE. Sans la mort, il n’y a pas de véritable vie. Nous aurons existé éternellement sans réellement exister. Nous aurons perdu notre humanité, devenant une chose de la vie pour l’éternité. Les grands malades, par exemple, qui n’auront plus raison de vivre, demanderont la mort, et elle ne viendrait pas parce que condamnés à vivre. De même, De même, parmi ceux de la plèbe qui souffriront de l’oppression du despotisme des systèmes politiques qui les régissent demanderont la mort, et elle ne viendrait pas. Donc, nous aurions demandé la mort, elle ne le serait pas pour nous. Nous serons condamnés à vivre. Tel sera notre sort sans la mort.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et Chercheur indépendant en Economie mondiale, Relations internationales et Prospective
www.sens-du-monde.com

 

Notes :

1. « La mort et son mystère – Avant la Mort  », par Camille Flammarion. Edition Flammarion. Paris 1920

2. « Sens et valeur de la mort », par Ira Byock, M.D., Professeur de philosophie, Université du Montana. Conférence 18 et 19 novembre 2000
http://irabyock.org/wp-content/uploads/2015/01/Byock-Sens-et-valeur-de-las-mort-MP-2003.pdf

 



33 réactions


  • shiatsulandes40 shiatsulandes40 9 avril 2017 08:24

    En marchant le long de la route poudreuse, Lie Tseu vit un crâne gisant sur le bas-côté. C’était un crâne humain, vieux de plus de cent ans. Il le ramassa, l’épousseta et le contempla un moment. Puis il reposa le crâne, poussa un soupir et dit à son disciple qui se tenait à proximité : « En ce monde, nous sommes les seuls à comprendre la vie et la mort ». Se tournant vers le crâne, il dit : « es-tu infortuné d’être mort et sommes nous fortunés d’être en vie ? Ou peut être est-ce toi qui es fortuné d’être mort et nous infortunés d’être en vie ! ». 
    Puis Lie tseu déclara à son disciple qui se tenait à proximité : « bien des gens transpirent, peinent et sont satisfaits d’avoir accompli une foule de choses. Et pourtant, à la fin, nous ne sommes nullement différents de ce morceau d’os poli. Dans cent ans, tous ceux que nous connaissons ne seront plus qu’un tas d’ossements. Qu’y a t-il à gagner dans la vie et qu’y a t-il à perdre dans la mort ? »
    Les anciens savaient que la vie ne peut pas durer éternellement et que la mort n’est pas la fin de tout. C’est pourquoi ils n’étaient pas émus par l’apparition de la vie ni déprimés par la venue de la mort. Naissance et mort font partie du cycle naturel. Seuls ceux qui savent voir à travers l’illusion de la vie et de la mort peuvent revivre avec le ciel et la terre et vieillir avec le soleil, la lune et les étoiles.

    Extrait de « l’essence du Tao » écrit par Pamela Ball ...Traduction du texte de Lie Tseu


    • Hamed 9 avril 2017 09:37

      @shiatsulandes40

      Un grand Merci pour le texte que j’utiliserais certainement dans mes analyses. C’est tout à fait ma philosophie de vie. Cependant, bien que je suis loin de la sagesse de Lie Tseu, je vous dirais, je peux vous dire qu’en fait les deux sont fortunés, le premier, le crâne d’avoir vécu et ensuite d’être mort, et Lie Tseu et son disciple qui sont encre vivants. 

      Pourquoi ? Parce que la vie sur terre est un miracle. Les deux sont sortis du néant. 

      Et que le sage dit : « bien des gens transpirent, peinent et sont satisfaits d’avoir accompli une foule de choses. Et pourtant, à la fin, nous ne sommes nullement différents de ce morceau d’os poli. Dans cent ans, tous ceux que nous connaissons ne seront plus qu’un tas d’ossements. Qu’y a t-il à gagner dans la vie et qu’y a t-il à perdre dans la mort  ? » ne change rien au naturel d’avoir existé. Précisément c’est cette peine, cette foule de choses que l’homme a entrepris qui donne sens à l’existence, à l’univers, à la réalité d’être. En d’autres termes à l’existence du tout.

      Non, il n’y a pas illusion, il n’y a que la réalité, sinon on ne serait pas à la juger, à en sortir ce que l’on y a gagné. Ce qu’on a gagné, et ceci est incommensurable, c’st d’avoir été en vie, d’être sorti du néant, que vous me répondiez même, et que je vous réponds à cet instant ou j’écris ces mots pour vous parce que j’existe et vous existez. Vos êtes un miracle d’exister, et moi y compris. La vie est un miracle. Mais sans la mort, la vie n’est plus un miracle. 

      M’écriviez-vous si vous étiez assuré d’exister toujours, de vivre toujours, ou que Lie Tseu aurez une pensée pour ce tas d’ossements ? Il est évident que non. La vie serait une routine, tout au plus, stérile. 

      Mais Li Tseu se rattrape en disant «  Les anciens savaient que la vie ne peut pas durer éternellement et que la mort n’est pas la fin de tout. C’est pourquoi ils n’étaient pas émus par l’apparition de la vie ni déprimés par la venue de la mort. Naissance et mort font partie du cycle naturel. Seuls ceux qui savent voir à travers l’illusion de la vie et de la mort peuvent revivre avec le ciel et la terre et vieillir avec le soleil, la lune et les étoiles.  »

      Il reconnaît le cycle naturel nécessaire contre lequel l’homme n’y peut rien, c’est sa destinée nécessaire et constituante de son humanité. La vie sans la mort ne serait pas la vie, mais un calvaire de ne pas pouvoir mourir. Et c’est dans cette vie-mort constituée que les hommes sont différentiés. Seuls ceux qui comprennent cette illusion qui n’est pas illusion mais réalité qui pourront retrouver une autre réalité qu’ils ne connaissent pas. Aussi se pose-t-on la question : «  Est-ce que dette vie d’ici-bas est une illusion ou cette vie d’un Au-delà que nous ne connaissons pa, et qu’on entend dire est une illusion ?  » 

      Voilà ce que je peux vous répondre. Merci pour la réponse.






  • dejaegere 9 avril 2017 20:07

    Juste une petite histoire a propos de Dieu et de la mort. Il y a quelques annees vivait tant bien que mal le peuple le malheureux sur Terre. Le peuple haitien subit un terrible tremblement de terre qui fit plus de 100 000 morts, mutila des dizaines de milliers d’humains. Des enfants , des bebes eurent parfois le temps de se demander ce qui leur arrivait avant de sombrer dans une mort horrible. Dans les 6 mois qui suivirent les survivants tenterent de recuperer quelques toles tordues pour se reconstruire des taudis encore plus precaires que ce qu’ils avaient avant le seisme. C’est alors que Dieu se demanda s’ils avaient bien compris le cote salvateur de la mort dont l’auteur nous parle avec tant de talent. Dans le doute il leur envoya un cyclone d’une belle allure qui fit encore quelques milliers de morts.

    Les voies du BON Dieu sont impntrables me dira -t-on. Elles le sont tellement que je suis athee jusqu’au bout des doigts de pieds et n’ai pas une once de peur de mourir car je n’ai pas peur de revivre l’existence d’avant ma naissance.

    Par contre je connais pas mal de croyants qui devraient avoir , au vu de leur conduite sur Terre (je ne vise pas l’auteur que je ne connais pas), pas mal d’apprehensions sur leur sort audela au vu de ce qui s’est passe un jour recent a Haiti.


    • Christian Labrune Christian Labrune 9 avril 2017 21:37

      @dejaegere
      Je suis athée aussi, mais l’Immaculée Conception m’apparaît quand même tous les mercredis dans la grotte des Buttes-Chaumont, et ce qui fait que je suis assez au courant de ce qui peut se passer dans l’entourage du Créateur.
      Tout ce que vous évoquez n’arriverait probablement pas si Dieu était en pleine forme, mais il a permis aux hommes d’inventer le whisky, le bourbon et les cigares de la Havane. Depuis, il en a quelque peu abusé et cela explique bien des choses.
      Bref, il est en réanimation, et avec des tuyaux partout. Dès lors, les cyclones et autres calamités, ce n’est plus vraiment son affaire. 
      Je suis extrêmement opposé à l’euthanasie, même à celle de Dieu. Prenons donc notre mal en patience. De toute façon, les choses en étant au point où elles en sont, ça ne pourra plus durer bien longtemps.


    • Hamed 9 avril 2017 23:04

      @dejaegere

      Comme tu dis, tu es sincère et c’est cela qui compte. Je comprends que tu en veux à Dieu. Mais je pense que la vie n’est pas une sinécure. A. de Musset écrit. « L’homme est un apprenti de la douleur, nul ne s’y connaît tant qu’il n’a pas souffert ».

      Donc tu ne confirmes que ce qui est, et la mort est la fin de l’aventure humaine sur terre, et le début d’une autre vie et celle-ci est éternelle. Qu’en est-il ? C’est l’inconnu. Donc cyclone ou pas c’est un passage terrestre obligé.


    • Christian Labrune Christian Labrune 10 avril 2017 00:24

      Donc tu ne confirmes que ce qui est, et la mort est la fin de l’aventure humaine sur terre, et le début d’une autre vie et celle-ci est éternelle.

      @Hamed
      Ah bon ? « Une autre vie », et « éternelle » par dessus le marché  ! Mais d’où tirez-vous ça ?
      J’étais au Père-Lachaise, cet après-midi, comme souvent : j’aime bien les cimetières. Il y a beaucoup de noms gravés sur des pierres, mais sous les pierres, quand l’érosion a éventré les tombeaux, je vous assure qu’il ne reste pas grand chose à voir, et même rien du tout. On a beau prêter l’oreille, on entend les oiseaux, mais jamais un rire, jamais la moindre conversation même chuchotée sortant d’une chapelle funéraire. Les morts sont sourds, muets, pas du tout vivants.
       
      Il vous arrive probablement de dormir. Existez-vous pendant le sommeil ? Oui, évidemment, puisque les cellules de votre cervelle continuent à fonctionner, mais vous n’en avez même pas conscience. Pendant les cinq ou six heures de la nuit, vous êtes parfaitement absent à vous-même. La mort ressemble à ça, en pire.

      Les gens qui meurent pendant leur sommeil - c’est une mort enviable ! - passent sans transition d’un néant provisoire à un néant définitif et ils ne risquent évidemment pas de s’en rendre compte.

      C’est curieux, cette croyance que les choses puissent continuer après la pourriture du corps et de ses organes. Les atomes qui vous constituent sont vieux de 13.8 milliards d’années, certes, mais pendant ces milliards d’années, vous n’avez pas beaucoup existé ; vous n’avez aucun souvenir d’une époque où la terre et la lune, par exemple, n’existaient pas encore. Eh bien, quand nous serons morts, il y aura encore des milliards d’années pendant lesquelles nous serons dans la même situation d’inexistence qu’avant de naître. Sans cerveau, pas de pensée, pas de conscience, rien : un pur néant.


    • dejaegere 10 avril 2017 07:34

      @Hamed

      Comme disait l’autre (le Grand) : vous avez beau sauter comme un cabri en disant 10 000 fois : « vous confirmez ce que j’ai dit et donc il y a une vie eternelle » ca ne deviendra jamais la verite.

      La seule chose que je reproche a dieu c’est de ne pas exister car je ne pourrai pas lui foutre un coup de pied au cul.


    • hervepasgrave hervepasgrave 10 avril 2017 08:27

      @dejaegere
      Bonjour, pas gâté par la lecture matinale d’agoravox,mais au moins la seule chose qui me convienne c’est ta phrase qui n’est que ce que je dis depuis toujours
      « La seule chose que je reproche a dieu c’est de ne pas exister car je ne pourrai pas lui foutre un coup de pied au cul. »
       eh ! oui ,je ne sais pas si cela me ferait du bien ou simplement serait un défouloir sur ce monde pourri,mais oui ! si Dieu existait ,je crois qu’il passerait un sale quart d’heure ce soit disant Dieu tout puissant de bonté etc. Du sais-je aller aux enfers,mais là pas besoin de Dieu ,l’enfer existe partout sur terre.


    • dejaegere 10 avril 2017 09:12

      @hervepasgrave

      Ca fera deux coups de pieds ( dernier sondage).


    • Hamed 10 avril 2017 09:19

      @Christian Labrune

      Bonjour,

      Tu me dis «  Une autre vie », et « éternelle » par dessus le marché ! Mais d’où tirez-vous ça ? », d’où est-ce que j’ai tiré ça ? Pardi, de mon esprit. Croyez-vus à l’esprit ? Et à votre esprit ? Pourquoi êtes-vous aller au Père-Lachaise, hier et tous les jours passés, et les années passées, vous recueillir auprès d’êtres chers que vous aimez et continuez à aimer, parfois les pleurer parce que vous les aimez, parce que c’est ainsi que vous et qu’ils ont aussi été. Ils vous ont aimé. Pourquoi vous dîtes, j’aime bien les cimetières, parce que c’est le repos des enveloppes des âmes qui ont été et que les âmes parties de ces corps viennent visiter comme vous-même veniez les visiter dans l’espoir de les rencontrer.

      Oui, mon ami, vous aimez les cimetières, et à travers eux, ceux qui vous ont aimé, Pourquoi certains vont et d’autres n’aiment pas parce que cela rappelle la mort, leur mort. Vous, au contraire, vous y allez, et sentez que vous êtes près d’eux malgré qu’ils ne vous répondent pas. Mais je suis certain que vous êtes heureux parce que vous êtes près d’eux. Et c’est votre esprit qui vous le dit sans qu’il vous le dise. Parce que lui aussi est comme les morts, il vous guide vers ce pourquoi vous aimez. Donc, ne demandez pas trop, vous recevez déjà beaucoup. Contrairement à celui qui ne visite pas les morts. Alors que ceux qui les visitent, ils leur sont en vérité vivants dans leurs cœurs. Et ceci est une affaire d’affection d’âmes entre les cœurs. 

      Avez-vous pensé que peut-être ils ne sont pas morts, et ils vous parlent à travers votre esprit et que, sans votre consentement, une force vous mène vers eux pour les visiter dans leurs tombes.

      Et s’ils vous attendaient ? Et savent que vous alliez venir ?

      Pour le sommeil, je vous répondrais plus tard parce que je suis en plein travail.

      Merci



    • Hamed 10 avril 2017 09:30

      @dejaegere

      Je vous comprends. Vous voulez le voir votre Dieu. Vous dîtes : « La seule chose que je reproche à dieu c’est de ne pas exister car je ne pourrai pas lui foutre un coup de pied au cul. »

       

      Précisément vous aimez votre Dieu, vous lui reprochez de ne pas vous parler, mais en vérité vous lui parlez par votre esprit par lequel vous êtes et qu’il vous est tellement proche, parce que cet esprit, vous le recevez de lui. En vérité, il vous écoute et vous laisse parler et sait très bien ce que vous êtes. 

      Vous cherchez la vie éternelle, et vous dîtes « ça ne viendra jamais la vérité. Qu’en savez-vous ? « Et si vous êtes déjà parti pour une vie éternelle, celle que vous cherchez et qui est en adéquation à votre âme ? Qui sait ?  » Et pour y être, c’est en fonction de ce qu’est notre cœur pour cette éternité.


    • dejaegere 10 avril 2017 10:34

      @Hamed

      Au fait savez-vous que quelque soit votre dieu (c’est toujours le meme ) en proposant votre texte vous saviez obligatoirement qu’il appellerait des reponses blasphematoires comme les notres. Vous etes consciemment complice de ces blasphemes voire vous les avez provoques.

      Outre que vous n’aurez pas droit a votre cohorte de vierges je me demande si dieu ne serait pas capable de provoquer un tremblement de terre rien que pour vous. ( voir ci-dessus pour la refere nce ).


    • Hamed 10 avril 2017 11:19

      @dejaegere

      Merci pour cette réponse que j’apprécie.
      Précisément vous avez vu ce que je n’ai pas vu. Vous saviez ce que je ne savais pas. J’apprends avec vous. et merci encore. Je suis heureux que mon texte ait provoqué des réponses blasphématoires comme vous dîtes les vôtres. Je suis même heureux d’être complice de ces blasphèmes que j’ai provoqués sans le vouloir. 

      A mon sens, reconnaître ses blasphèmes envers Dieu est déjà se laver de ses blasphèmes. Et je vous dis encore que vous êtes un heureux homme. Il y a quelque chose de pur en vous. Et je pense que s’il y a un tremblement de terre chez vous rien que pour nous, ce serait un tremblement de terre de vérité et de bonté. Dîtes-le moi si je me trompe. 

    • dejaegere 10 avril 2017 13:14

      @Hamed

      Quand on se laisse aller a ses delires attentatoires a ce que l’on croit on ne peut pas se tromper... sur soi-meme.

      Quant a ne pas se tromper sur les autres il faudrait etre le dieu auquel vous croyez... encore un blaspheme !

      Mais vous avez la solution : blasphemer tout le temps et ensuite se laver. C’est pas bete !


    • hervepasgrave hervepasgrave 10 avril 2017 13:50

      @dejaegere
      eh !eh ! déjà avec deux pieds nous tenons sur terre.


    • dejaegere 10 avril 2017 15:03

      @hervepasgrave

      Surtout que tous les textes sacres de l’ancien testament au coran sont unanimes : la terre est plate.

      Un dieu qui se plante de la sorte a quand meme un gros probleme .


    • Hamed 10 avril 2017 18:20

      @Christian Labrune

      Quand je dors, je ne sais si j’existe.Je fais référence à la religion. Cependant, logiquement je dois exister, je me sens exister, sauf que je dors dans mon inconscience d’ailleurs toute relative, parce que parfois je me réveille ou je fais des rêves. Certains que je me rappelle, d’autres non. 

      Comme vous dîtes, les cinq ou six heures voire plus, je n’en ai pas conscience sauf pour ce que je vous dis, le rêve ou les réveils la nuit... Oui, c’est une mort enviable, il faut dire surtout nécessaire. Une mort nécessaire pour se réveiller en forme, du moins souhaitable.

       

      Donc, dans notre existence, une mort enviable et nécessaire est déjà programmée pour nous, ce qui nous donne déjà un aperçu sur une mort-inconscience se rapprochant de la mort. Dans les textes coraniques, il est dit qu’elle est reprise par son créateur et qu’ensuite, elle nous est rendue à notre réveil. Et si c’est notre âme qui nous réveille, ou mieux encore sur l’ordre de Dieu que l’on est réveillé. C’est une possibilité. D’autant plus que lors de notre sommeil, il arrive souvent que dans nos rêves, on revoit nos êtres chers qui sont vivants ou morts. On communique avec eux, on vit avec eux, un court temps, on les quitte dans le rêve, parfois, on voyage, ensuite on revient à eux, et ceci dans le même rêve. 

       

      Il nous arrive de faire des rêves prémonitoires qui se réalisent. Donc, en dormant la nuit, ce qui fait environ un tiers de notre vie, on mène alors une double vie. Une vie éveillée pour tout, travailler, manger, lire, apprendre, faire du sport, etc. et une vie pour dormir, végétant dans l’inconscience. N’est-ce pas merveilleux ! une transition quotidienne vie active-néant désirable et provisoire. Nous sommes programmés. Vous dîtes « Les atomes qui nous constituent sont vieux de 13.8 milliards d’années. Non ce chiffre n’est pas vrai, En réalité, nous sommes d’atomes éternels. Nous venons de l’éternité et retournerons à l’éternité. Le chiffre 13,8 milliards d’années est erroné, découvert certes par les savants mais le temps de l’éternité n’est pas le temps humain.

       

      Donc dire que l’on n’a pas existé, ou que l’on n’a pas beaucoup existé, alors que l‘on est constitué d’atomes datant de la nuit des temps, c’est aller vite en discours. A mon sens, nous avons existé par nos atomes même, depuis la nuit des temps. Pour preuve, nos âmes ne vont-ils pas exister pour l’éternité ? Où n’ont-elles pas existé avant notre venue sur terre ?

       

      De toutes les façons, au-delà même de ces atomes, de notre âme, de notre être, l’essentiel est d’être nous ! Que nous participions activement à ce grand corps qu’est l’humanité, tant que l’on vit bien entendu. Telle est notre destinée, je pense.




    • Christian Labrune Christian Labrune 10 avril 2017 18:38

      @Hamed
      Vous délirez complètement ! Je me promène au Père-Lachaise parce que c’est à un à quart d’heure de chez moi, que c’est le plus grand jardin de Paris, qu’on y trouve des sculptures intéressantes, des arbres magnifiques et des monuments particulièrement extravagants. Je dois disposer, à l’heure qu’il est, de près d’une centaine de milliers de photographies que j’ai faites de cet endroit magnifique. Certes, j’ai toujours pensé à la question de la mort, laquelle est un vrai scandale que je ne suis pas près de digérer, mais j’y pense plutôt moins au Père-Lachaise où aucun de mes proches ne se trouve enterré, que devant ma table de travail.

      Vous tirez « de votre esprit » la certitude que la vie est éternelle, mais dès lors qu’on a abdiqué toute rigueur, on peut en tirer n’importe quoi, de son esprit, et même qu’il y a des éléphants qui se baladent entre les cratères de la lune et une multitude de théières en orbite autour de Saturne. Allez faire un tour parmi les pensionnaires de l’Hôpital Sainte-Anne, vous vous rendrez compte rapidement qu’ils ne manquent pas d’imagination.

      Tout ce qu’on peut dire, en métaphysique, c’est qu’il y a quelque chose : il semble qu’on existe et qu’il y ait un monde. Spinoza appelle Dieu l’ensemble de ce qui existe (« Deus, sive natura »), mais n’importe quel autre mot technique emprunté à la théorie mathématique des ensembles ferait aussi bien l’affaire, et c’est ce qui fait qu’on regarde ce philosophe - qui démontre en deux pages l’existence de ce dieu-là - comme le grand penseur de l’athéisme à l’époque classique.

      Le Dieu des religions révélées n’existe pas ; s’il existait, il suffirait de lire la Bible ou le Coran pour se rendre compte qu’il est bien le pire des connards et qu’il n’arrivet pas à la cheville de ce que les spécialistes de l’éthique, d’Aristote à Kant en passant par Spinoza, ont pu produire. Ces trois-là n’étaient certes pas des dieux, seulement des hommes, mais ce qu’ils ont écrit ridiculise à tout jamais la niaiserie des croyances et des superstitions où la moitié de l’humanité patauge encore.


    • Hamed 10 avril 2017 19:51

      @Christian Labrune

      Que vous dire ? Peut-être je délire, mais c’est un délire rationnel basé sur la réalité métaphysique qui pose la question : « Qui sommes-Nous ? » Que vous habitiez près de Père-Lachaise ne change rien. J’ai pensé que vous avez des être chers décédés. C’est tout. 

      Cependant, ce qui est grave est que vous vous dîtes athée alors que vous lisez Spinoza, etc. et donc vous vous pensiez q’il semble qu’il existe un monde. Mais que voulez-vous ? il faut rester ce que vous êtes, et ne plus triturer les croyances. Parce qu’elles ont complexes et comme vous dîtes provoque le délire. Si croire est délirer, alors je délire. 

      Rester dans votre rationnel mathématique qui vient pratiquement de l’irrationnel, c’est-à-dire la pensée, dont vous ne savez rien d’où elle vient, et pourtant vous la pensez ou elle vos pense. On ne sait plus qui pense l’autre. 

      Merci pour les réponses. AmicalementLa-chaise

    • Christian Labrune Christian Labrune 10 avril 2017 23:21

      mais c’est un délire rationnel basé sur la réalité métaphysique qui pose la question : « Qui sommes-Nous ? »

      @Hamed

      Je suis vraiment désolé, mais cette phrase n’a aucun sens. Un délire rationnel, ça n’existe pas. Il y a bien une ratiocination dans le délire paranoïaque ou le délire conspirationniste qui s’étale constamment sur ce site, mais ça ressemble à la rationalité comme le Canada dry ressemble à l’alcool. La rationalité, c’est le contraire même du délire. Il y a des choses dont il n’est pas possible de parler, et la rationalité s’abstient de se prononcer sur les questions qu’on sait sans réponse. Je vous renvoie à la dernière phrase de Tractatus de Wittgenstein : « Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence ».

      Par ailleurs, la « réalité métaphysique », je voudrais bien savoir ce que cela peut être. La métaphysique, la branche la plus estimable de la philosophie, interroge précisément la notion de réalité, et depuis la phénoménologie husserlienne, elle a pris l’habitude de mettre cette notion de réalité entre parenthèses (épochè). On peut parler naïvement de la réalité de beaucoup de choses, dans la vie courante et sans trop s’interroger sur ce que cela veut dire, mais la métaphysique est précisément celle dont il n’est pas possible de parler naïvement.

      Votre réponse, par conséquent, voudrait peut-être dire quelque chose, mais elle est tout à fait inintelligible pour qui connaît le sens des mots et les limites de leur usage.


    • Hamed 11 avril 2017 08:09

      @Christian Labrune

      Bonjour,

       

      Vous dîtes que la phrase « c’est un délire rationnel basé sur la réalité métaphysique qui pose la question : « Qui sommes-Nous ? » n’a aucun sens. Ce sont des mots français qui expriment chacun un sens. Analysons « délire rationnel ». Pourquoi il n’existe pas ? Délirer peut être pris comme divaguer, déraisonner ou exalter (dictionnaire le Robert). Mais je divague, et je déraisonne tout en étant en pleine conscience, c’est-à-dire avec ma raison lucide parce que je suis exalté dans ce délire divin, je me sens très proche de Dieu, et ce dans une métaphysique réelle qui me prend, et m’oriente vers Dieu, et répond à ma question : « qui je suis ? ».

       

      Il y a un amour lucide pour et envers Dieu. Les chrétiens, au temps de l’empire romain, se cachaient dans les catacombes pour échapper à l’oppression. On les crucifiait. Déliraient-ils ? Ils acceptaient leur sort. Ils mouraient pour leur Dieu. Je sais parce que vous êtes athée que vous ne parvenez pas à me comprendre. Vous détournez le problème qui au fond est votre problème, et non le mien, et utiliser des mots comme ratiocination, paranoïa, pour avoir raison, alors que vous savez pertinemment que vous avez tort sinon vous ne seriez pas là à me répondre.

       

      D’autre part que signifie athée ? Ne pas croire en Dieu ? Vous vous dîtes vous l’êtes ! Mais avez-vous pensez pourquoi vous êtes athée alors que d’autres croient ! Si vous êtes juste et compreniez votre posture, répondez-moi, expliquez-moi objectivement pourquoi vous êtes athée. Puisque vous dîtes que je délire.

       

      Et je vous dis encore, et excusez-moi pour votre âge, vous n’êtes pas bien dans votre peau. Et ce n’est pas pour vous offenser, mais plutôt pour vous éclairer. Et si vous êtes quelque peu sensé, vous me diriez MERCI en grand. J’espère que cette fois-ci ma réponse est intelligible, et donne le sens des mots qui ont utilisés, et je le répète encore par ma pensée, par mon esprit. 

      Et si vous n’êtes pas juste, sachez que ce n’est pas avec moi, mais c’est avec vous-même, Dans ce cas, je vous dirais ceci : Rester dans votre raison lucide et moi, dans ma raison délirante.

       

       

      Merci pour le message


    • hervepasgrave hervepasgrave 11 avril 2017 13:56

      @dejaegere
      Bonjour,
      je suis un lecteur assidu de l’histoire,’j’adore en plus les livres « roman historique » il y en a beaucoup de très bon.Mais je ne suis pas crédule. S’il y a une chose qui est soumise a beaucoup de contestations,mises au banc .C’est bien le révisionniste.Mais sans écouter qui que cela soit d’officielle ou pas !,et regarder avec ses yeux ce qui nous reste d’ancien. Il ne faut même pas être lettré pour y voir des discordances . Je ne suis pas savant en rien ,mais tout repose sur la stratification/transformation des matériaux. Mais peut-être que c’est mon côté pratique et matériel qui dis cela. Alors ne t’inquiète pas sur ces gens là ,il faut les titiller simplement pour les gens de passages sur le site. Ici ,mais ailleurs sur le net ce n’est que des sources de renseignements sur ce que pense le peuple ,pour pouvoir par avance réagir.Manque de bol « la société ne pense plus ! » c’est affligeant ? non ! c’est un mal pour un bien. Au bout du compte quand ils auront réduit monsieur tout le monde et les idées humaines et charitables ils l’auront dans le cul.Mais cestapsgrave !


    • Hamed 11 avril 2017 15:04

      @hervepasgrave

      En effet, c’est affligeant, on perd de plus en plus notre humanité. Comme vous dîtes, on devient tout le monde. Un troupeau d’humains. 

      Merci pour le message. 

  • Christian Labrune Christian Labrune 9 avril 2017 21:23

    à l’auteur,
    C’est bien écrit, il y a quelques envolées lyriques, mais j’avoue que je n’ai pas pu aller jusqu’au bout. Je ne suis pas loin des soixante-dix ans, je n’ai toujours pas commencé à apprendre le chinois. Etiemble dit bien qu’après vingt ans, ce n’est plus envisageable, mais si j’avais l’éternité devant moi, je m’y mettrais, et au piano, aux mathématiques, et à quantité d’autres choses auxquelles je n’ai jamais eu le temps de m’adonner. L’éternité fait peur à des individus qui s’ennuient par ce qu’ils n’ont rien entre les oreilles.

    C’est une bien mauvaise idée de commencer par Camille Flammarion. Sans doute, il était curieux des sciences, passionné d’astronomie, mais il vivait à une époque où on faisait tourner les tables. Dans son exil à Jersey, le père Hugo s’était adonné lui aussi à ces expériences ridicules. Le spiritisme était à la mode. On interrogeait des médiums, de parfaits mystificateurs exhibaient les photos des esprits qui apparaissaient dans la pénombre des salons. Bref, c’était une autre époque, et si on veut s’interroger sur la mort, il faudrait trouver des penseurs un peu plus puissants. Il y a l’admirable bouquin de Jankélévitch (« La mort ») : quelques centaines de pages pour dire qu’on n’en peut rien dire. La performance ironique est remarquable, mais nulle part il ne viendrait au philosophe l’idée saugrenue de trouver des charmes à l’instant fatal.

    Dans la dernière phrase du « Cantique des créatures », François d’Assise remercie « notre soeur la Mort ». C’est d’un goût masochiste vraiment exécrable ! « Viva la muerte ! » gueulaient les fascistes espagnols, et les néo-nazis du jihad, avec leurs ceintures explosives, nous chantent actuellement la même chanson obscène. Si on faisait lire votre article à ces Coptes d’Egypte dont les proches viennent de laisser il y a quelques heures leur peau un dans attentat immonde, je crains qu’ils ne l’apprécient guère.

    L’espèce humaine touche à la fin de son évolution. L’avenir de l’intelligence n’est pas dans la boîte crânienne rudimentaire d’homo sapiens, il est dans les machines pensantes qui prendront la relève et qui ne seront pas mortelles. Cette idée d’une fatalité de la mort, et plus encore sa justification, nous vient des religions les plus archaïques. Il y a déjà longtemps qu’elles agonisent et qu’elles n’ont plus d’avenir. S’il y une mort qu’il faut souhaiter, et de toute urgence, c’est celle de l’obscurantisme.


    • Hamed 9 avril 2017 23:44

      @Christian Labrune

      @Christian Labrune

      Merci pour la réponse. Cependant, ce que vous dîtes sur l’espèce humaine n’est pas juste.Elle ne touche pas la fin de son évolution, elle commence sa vraie, sa véritable évolution. Avec une nouvelle histoire, un nouveau monde est en marche. Le progrès de la science a fait un bond prodigieux. C’est cela qu’il faut comprendre. Et l’obscurantisme est en chute libre, il est en agonie par précisément cette poussée de la science dans le monde.

      Le monde de demain va complètement changer. Nous passerons vers une nouvelle humanité.

      Je ne sais si je me fais comprendre. Une fin de l’histoire appelle une nouvelle histoire.
      Evidemment, vous ne serez pas là, ni moi, ni la génération d’aujourd’hui.



  • Vipère Vipère 9 avril 2017 22:36

    « Cependant, l’Intelligence universelle ne l’a pas instituée sans raison. Par son apport pour l’homme, la MORT EST UN ELEMENT NECESSAIRE ET CONSTITUTIF POUR LA VIE. Sans la mort, il n’y a pas de véritable vie. Nous aurons existé éternellement sans réellement exister »



    La mort est considérée comme l’une des pire tragédie humaine par la plupart des pays occidentaux, pourtant nul ne peut comprendre véritablement la mort s’il ne peut définir ce qu’est la vie, son essence véritable ... 

     Pour la légèreté du propos, il me vient à l’esprit que le papillon ne saurait exister si la chenille ne mourrait pas, pour faire place à une autre forme de vie, des vies qui semblent très différentes, l’une rampante et l’autre tellement aérienne et légère.

    Sommes-nous capables de questionner la vie, pour comprendre ce qu’est la mort et son utilité ? ... /...

    • Hamed 9 avril 2017 23:28

      @Vipère

      Bien sûr vous pouvez questionner la vie. Je suis certain qu’elle vous comprendra. Tout dépend des questions que vous lui poserez. Vous lui demanderez, par exemple, si la vie est belle ? Elle vous répondra : Oui ! la vie est belle. Vous lui demanderez si la vie est laide ? Elle vous répondra : Oui ! la vie est laide. 

      En fait, la vie est votre miroir, ou si vous préférez, elle est le miroir de votre âme. Et le problème est qu’il y a des millions ou plutôt des milliards d’âmes dans le monde. Et toutes ces âmes cherchent à exister, à vivre. Donc papillon ou chenille, un processus naturel qui appelle à s’adapter. s’applique aussi à l’homme. Il doit se faire une place dans la vie pour que plus tard il mute comme la chenille, il deviendra un papillon dans une nouvelle sphère de vie.

      Donc nous sommes comme tout être sur la terre, sauf que nous sommes pensant et mortel. Et c’est tant mieux que nous sommes ainsi puisque c’est ainsi.

  • 4 ou 15 ♂♪♫ 10 avril 2017 00:26

    C’est pourtant simple...
    Avant d’être vivants, nous n’étions pas vivants : donc morts... ou comme morts.
    Le seul but de la vie, comme pour toute chose vivante, c’est de nous reproduire
    La mort est l’économie de ce qui ne sert plus à rien, du moment que nous nous somme reproduit
    L’intelligence n’est qu’un outil parmi d’autres, pour nous aider à survivre ; elle n’a pas de vertu transcendantale, la culture non plus.
    Une fois morts, nous retournons à ce que nous ressentions avant d’être vivants.
    Notre matérialisation est nécessaire à notre reproduction ; elle nous permet de découvrir l’autre
    car une conscience ne perçois rien d’autre qu’elle-même.

    La science actuelle nous dit que nous sommes fait d’atomes.
    Un atome ramené à notre échelle, c’est une bille de 2 millimètres dont un électron, trop petit pour être vu, gravite à cent mètres du noyau. L’entre ; c’est du vide... Un prochain noyau est situé à deux cent mètres etc...
    Nous ne sommes fait que de vide et de quelques grains... mais...

    les quanticiens nous disent, les électrons protons etc... sont aussi des ondes...
    Nous ne sommes donc qu’un brouillard d’ondes.

    On peut considérer alors que nous ne sommes que l’idée, le schéma, l’algorithme d’une construction d’atome que nous empruntons le temps d’une vie à l’univers pour les rendre la mort venus.

    mais ?
    Et dieu dans tout ça ?


  • microf 10 avril 2017 14:30

    Formidable article surtout en ce moment de Carême, en ce moment oú nous entrons dans la Semaine Sainte, bravo á l´auteur, et c´est dommage que face á un sujet si important, il n´y ait que quelques commentaires, saurait éte sur la banlieu qui brûle, il y aurait déja des centaines.

    En France pays de la fille ainée de l´Église Catholique, je pense qu´il n´y a pas que des Athées, qu´il doit avoir encore des chrétiens et en tant que chrétien, j´apporte ma contribution á cet article par cette reflexion donc l´auteur est le Père André Lecoq, que je souhaite partager avec l´auteur et avec tous ceux qui croient, pour ceux qui ne croient pas, soit l´ignorer , soit la lire et éviter les insultes et autres reflexions indécentes qui n´ont pas de place ici face un sujet si important en cette Semaine Sainte.

    Seule la Foi est en mesure de répondre á l´interrogation angoissée de l´homme sur son propre avenir déclare le Vatican II ( Gaudium et Spes.No. 18 ).

    Les hommes aujourd´hui savent aller sur la lune, ont bouleversés le visage de la terre, ont réalisé des prouesses scientifiques dans tous les domaines y compris sur l´être humain, mais ils ne savent pas comment faire pour ne pas mourir.
    Alors, ils se lancent dans la consommation éffrénée ou dans tous les divertissements possibles pour s´apercevoir que c´est encore une manière d´avouer leur hantise de la mort.
    On a beau essayer de l´oublier, de la camoufler, de la banaliser, elle rôde, elle nous atteint dans nos proches, tous les jours elle fait son oeuvre jusque dans nos membres.
    N´est ce pas pourtant le propre de l´homme que de ce savoir mortel ?. Toute société qui s´évertue á cacher la mort se déshumanise et perd un peu son âme( n´en sommes nous pas lá aujourd´hui dans le monde) .
    Le dicton populaire repète volontiers que « nul n´en est revenu » est une reflexion paienne.
    Pour les chrétiens, quelqu´un en est revenu, quelqu´un a vraiment quelque chose á dire.
    C´est celui qui a roulé la pierre de son tombeau, secoué les bandelettes qui le retenaient ; c´est de lui que l´Église tient la réponse á l´interrogation humaine, depuis qu´un certain matin de Pâques, Il est réapparu vivante á ses disciples.
    En terme vigoureux, Il avait maintes fois affirmé son pouvoir sur la mort : Je suis la Résurrection et la Vie ( Jn 11, 25 ), mais la Résurrection apportait une signature indispensable á son discours:oui Dieu était avec lui.
    Le christianisme n´est pas la religion de la mort : si la mort y parait au premier plan ( á travers la Croix ) c´est justement parcequ´elle n´est ni le fond, ni la fin des choses.
    Pour le monde, elle apparait comme l´obstacle absolu. Dans la Foi, le croyant vit un cheminement qui passe par la la mort mais qui ne s´arrête pas lá ; il sait qu´il porte en lui les gages d´une vie qui ne s´éteint pas ; d´une vie, récue au baptême, capable de lui faire traverser la mort comme le passage obligé vers une transformation définitive.
    L´Espérance de cette autre vie, fondée sur ce qui est arrivé á Jésus, transfigure sa propre vie et sa mort.
    La grande lecon de la mort du Christ, c´est que toute vie retourne vers sa source, mieux encore vers un visage auquel Il a donné le nom de Père : « mon Père et votre Père » ( Jn. 20,17 ).
    La mort du Christ dans le droit fil de toute sa vie, a été par dessus tout un acte d´amour et d´offrande. Loin d´être le glissement vers une fatalité aveugle, elle a été le retour á la maison du Père.
    Nulle part Jésus n´est aussi libre et aussi maître de lui que dans sa Passion. Il donne sa vie de lui même, dans une totale confiance ( Jn. 10,18). Pourtant rien ne lui est épargné. Il connait le trouble, le tremblement, la solitude. Son épreuve est bien la nôtre. Le ciel n´ est pas intervenu pour lui éviter cette fin ignomineuse. Il subit la haine, le dehaînement des passions, les violences injustes, La logique de l´Incarnation, c´est d´aller jusqu´au bout de la condition humaine.
    A cette heure, ce qui compte, ce n´est pas d´expliquer le pourquoi de la souffrance, c´est d´ouvrir les bras et de les étendre sur la Croix. Le Christ est affronté á sa mort comme tout homme est affronté á la sienne.
    Mais jamais homme n´a souffert comme cet homme, jamais homme n´atteint ce sommet d´acceptation, jamais homme n´a fait de sa mort un acte aussi sublime de consentement. Ainsi, avec Jésus, la mort a pris un nouveau visage. Si elle n´a rien perdue de son aspect tragique au plan huimain, elle a cessé d´être une impasse ou l´échec radical. Cette mort a été surtout une marche lucide au devant de la Resurrection ( Lc 9,22). Des légions de Martyrs y trouveront leur propre inspiration.
    Dans l´Église primitive, il est clair que la mort avait, pour une part, cessée de faire peur. Les premiers chrétiens sont restés sous le coup de l´évènement de Pâques et de l´expérience bouleversante de leur rencontre avec le Ressuscité. Une sorte de déflagration sans précédent les a touchés : « Il est arrivé quelqu chose á la mort elle même » ; si l´effet ne fut pas instantané, il fut très profond et de longue durée. Dès lors, on voit alors des chrétiens qui vont á la mort, comme Jésus, sans révolte et dans la paix comme á une rencontre : Étienne et Jacques á Jérusalem, Paul et Pierre á Rome ; puis tous les autres Apôtres. Bientôt ce sera le tour des Martyrs de tous âges et de toute condition. La mort a cessé de faire peur ; certains y vont mêmes en chantant.

    Il y aura une suite.


  • Christian Labrune Christian Labrune 10 avril 2017 23:32

    Sans ces deux guerres mondiales, sans ce sacrifice de millions d’êtres humains, le monde serait resté ce qu’il était au début des années 1900, c’est-à-dire un monde constitué de métropoles et de colonies, un monde qui n’aurait pas avancé.
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    Je n’avais pas lu ça, j’avais renoncé à aller jusqu’au bout. C’est carrément grotesque comme vision de l’histoire du monde. Il faudra probablement remercier Adolf Hitler d’avoir exterminé tant de monde pour le bonheur des peuples colonisés, et d’avoir donc si efficacement assuré en Egypte la promotion des Frères musulmans dans les année 30, pour qu’ils puissent continuer le travail même après la disparition du Reich  ! Ils s’y emploient actuellement de la manière la plus obstinée.
    Il n’est même pas nécessaire d’extrapoler beaucoup pour en arriver à la conclusion que les actuels assassins de l’Etat coranique, du côté de Raqqa, font un excellent travail d’extermination. Viva la muerte ! Allah akbar !

     Tout cela est à vomir.


    • Hamed 11 avril 2017 08:16

      @Christian Labrune

      Ce n’est pas à nous de remercier Adolphe Hitler d’avoir exterminer tant de monde, mais à la RAISON de L’HISTOIRE de l’avoir laissé faire. Viva la muerte ! Allah akbar ! La mort d’abord rentre dans notre processus biologique, sinon il y aura des Adolphe Hitler qui ne vont pas mourir et leur permettre de faire mourir les petits peuples à petits feux sans mourir. Donc un enfer éternel sur terre, avec SANS LA MORT.

      Raqqa et autre, vous avez raison, c’est à vomir


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