mardi 12 février 2019 - par Alex

Les animalistes et leurs partis…pris

 

Les animalistes et leurs partis…pris

Les animalistes et leurs partis…pris

 

Toute espèce se soucie avant tout de sa propre espèce…Toutes ? Non, il se trouve des humains qui estiment que les autres espèces animales ont des droits, et que la défense de ces droits – édictés par des humains – est une priorité absolue.   

Certains de ces gens, qui peuvent pousser le vice jusqu’à l’anti-spécisme (considérer que toutes les espèces sont au même rang que l’homo sapiens sapiens) ont décidé de créer des partis visant à imposer leurs opinions à une nation – voire à la Planète entière.

Les animalistes se manifestent le plus couramment à travers des organisations. La plupart des associations s’en tiennent au welfarisme et souhaitent des réformes pour les animaux. Ces associations sont cependant largement ouvertes au pessimisme, à la misanthropie et au racisme d’extrême-droite. Leur mode de communication favori sont les images chocs (vidéos des pires abattoirs, souvent à l’autre bout du monde, viande sanguinolente lorsque ce n’est pas eux qui se peinturlurent comme des Sioux pour établir le parallèle entre boucherie animal et génocide humain.

                                         Les animalistes et leurs partis…pris

Un mode de communication et de propagande bien calculé

Leur communication est imprégnée d’anthropomorphisme. L'anthropomorphisme, c'est l'attribution de caractéristiques comportementales ou morphologiques humaines à d'autres entités comme des animaux, des objets, des phénomènes, voire des idées. Ainsi, si chez le citoyen lambda, la vache vêle et donne un petit veau qui plus tard sera abattu, après qu’elle ait été inséminée. Chez les animalistes, la vache est une maman qui accouche de son bébé qui sera assassiné, après qu’elle ait été violée. Et bien entendu, la maman pleure la perte de son petit. Le fait de mener des bêtes à l’abattoir devient un « génocide ». Il paraît que les animaux veulent vivre la durée de vie qui leur est normalement accordée s’ils n’étaient pas en fin de compte abattus pour être mangés. Je n’ai pourtant jamais vu une vache scruter le calendrier et s’exclamer : ah, il me reste théoriquement autant d’années à vivre, et demain, c’est mon anniversaire ! La notion du temps qui passe, et de la mort inexorable, n’en déplaise aux fragiles, est réservée à la seule espèce humaine qui est dotée de conscience. De même lui est réservée la notion du bien et du mal. Comment déontologiquement appliquer ces dogmes typiquement humains aux animaux sans obtenir leur approbation qu’on aura évidemment jamais ?

                                         Les animalistes et leurs partis…pris

D’une manière générale, le mode de communication animaliste est destiné à jouer sur les émotions, au détriment d’une grande partie de la réalité et vise des individus plutôt bourgeois-bohème assez éloignés des réalités de la nature ou des adolescentes fragiles susceptible de facilement s’émouvoir du sort des « gentils zanimos ». Un séjour à la ferme n’en fait pas partie. Le cochon, il est présenté comme héros dans le film Babe ou victime de conditions atroces dans des élevages hors d’âge. Il n’y a pas d’information intermédiaire.

La grande majorité des véganes disent avoir du jour au lendemain adopté leur position suite au visionnage d’un film du style « Cowspiracy » ou de vidéos d’abattoir.

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Dans cette propagande visuelle, l’une des stratégies, dans la droite lignée de l’anthropomorphisme, est aussi de mettre un humain à la place d’un animal, dans une situation bien entendu extrême. Par exemple dessiner un homard en train d’ébouillanter un bébé ou un rhinocéros coupant le nez d’un homme.

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On ressort aussi comme référence toujours les mêmes végéta*iens connus. Al Gore, Bill Clinton, Steve Jobs, Thom Yorke, Carl Lewis, Johnny Depp, Samuel L Jackson, David Duchovny, Kafka, Penelope Cruz, Pink, Djokovic ou Mike Tyson, et on essaie de les faire participer un maximum. On évite par contre les images des personnes comme vous et moi qui, après s’être infligé pareil régime, ont quelque peu l’air malade. Notons que l’omnivore de base, qu’il soit de gauche, de droite ou centriste, ne se croit pas obligé de citer Depardieu ou Jacques Chirac lorsqu’il déguste son steak-frite-salade.

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Le vegan business

Organisé autour du « Paris Vegan Day », on fait clairement du business avec le véganisme en considérant que cela fait avancer la cause.

Plus en amont, on peut creuser un peu pour s’interroger sur à qui profite le crime…et se demander par exemple s’il n’y a pas un minimum d’intérêt pour les producteurs et transformateurs de céréales et soja OGM de proposer à un maximum d’adeptes des ersatz peu coûteux à fabriquer et très rentables à vendre en lieu et place de steaks bien plus longs, coûteux et fastidieux à produire.

Nos « amis » les animaux…ils en pensent quoi ?

Dans le langage courant, les animalistes parlent de « nos amis les animaux ». Sachant que l’amitié relève indubitablement du contrat synallagmatique, il me paraît douteux que les animaux sauvages cultivent la moindre relation d’amitié avec l’humain. Quant aux animaux domestiques – qui sont le cheval de bataille de ces animalistes, lesquels par exemple demeurent étrangement muets sur la disparition de milliers d’espèces d’oiseaux ou d’insectes à cause de la pollution – ils sont par définition domestiqués, donc incapables de se débrouiller seuls dans la nature, et par conséquent, sujets à la bonne volonté humaine quant à leur survie même (nourriture, eau, abri…).

Le règne animal comprend quelque dix millions d'espèces, qui vont des invertébrés aux mammifères. Il est inconcevable de les traiter sur un pied d'égalité comme le souhaitent les antispécistes et autres zoolâtres.

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La défense du droit des animaux…surtout domestiques ou d’élevage

Les bras m’en tombent lorsque je lis certaines campagnes qui circulent abondement sur les réseaux sociaux, parlant par exemple de sauver un certain nombre de poules de l’abattoir. Mais motus concernant plus de 750 espèces animales disparues, 2 700 en voie d'extinction et 12 500 autres menacées…

Ce créneau-là est réservé aux écologistes. Les animalistes se concentrent essentiellement sur les animaux d’élevage, domestiques ou de cirque.

L’une des grandes victoires des animalistes est la stérilisation forcée des chats. Curieusement, on ne voit cette fois aucun parallèle qui soit établi avec l’être humain…

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Animalisme et écologie, deux mondes différents

Les animalistes évoquent la notion d’écologie seulement lorsque cela les arrange, et donc pour argumenter que l’élevage animal monopolise un nombre important de parcelles cultivables qui pourraient servir à nourrir directement l’homme, sans compter l’eau dépensée pour cultiver ces denrées, augmentée de celle destinée à abreuver directement les animaux. Doit-on aussi évoquer le pet des vaches qui semble menacer d’avantage la planète et le climat que les cargos remplis de soja OGM et les usines tournant à plein régime ?

L’animalisme comporte différents degrés jusqu’à atteindre le summum, qui est le véganisme. On commence par le welfarisme, qui consiste à souhaiter que les animaux d’élevage soient traités correctement. Les élevages intensifs sont par exemple réprouvés. Cela tient jusque-là du bon sens.

On monte d’un cran avec l’abolitionnisme qui considère que l’humain adopte actuellement une position d’esclavagiste par rapport aux animaux.

Au nom d’une certaine philosophie rebaptisée « éthique », on en vient rapidement à revendiquer que l’animal a un droit de vie et l’Homme aucun droit de mort sur lui. Cela signifie que l’on ne devrait plus consommer de viande. C’est faire une grosse quenelle à la chaîne alimentaire qui est une suite d'êtres vivants dans laquelle chacun mange et digère celui qui le précède, mais ces prétendus défendeurs du droit animal ne connaissent en général rien à la faune qui peuple notre planète bleue.

Les véganes, djihadistes du mouvement animaliste

A l’extrême, on trouve donc les veganes, qui sont non seulement contre toute consommation animale, mais également s’opposent à toute exploitation de l’animal. Exit donc la laine, même s’il faut tondre les moutons pour leur bien-être. On jette la laine et on met des pulls en synthétique, c’est très bien lorsque tout cela finira dans les mers, les poissons adorent ! Pas de miel, même si les apiculteurs sont peut-être les seuls à pouvoir sauver les abeilles menacées d’extinction.

Ces extrémistes sont à un tel point de délire qu’ils dénient le droit aux autres espèces d’agir selon leur instinct et métabolisme. Ainsi, les plus allumés d’entre-eux dénient le droit aux animaux carnivores de l’être, et nourrissent leurs chats et chiens exclusivement de pâtées végétales. Si on ne les retenait pas, ils limeraient les dents des pauvres lions qu’ils viennent de sortir du cirque.

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L’animalisme pourrait être classé au rang d’Instance Supérieure des Bisounours si ce n’était un écran de fumée visant à dissimuler toutes les manœuvres inhumaines liberticides qui se développent sous couvert de démocratie.

Les partis animalistes

Au sein de plusieurs pays européens, il existe un parti animaliste. La France ne fait pas exception. A partir de 2014, un projet politique autour de la question animale a germé, initiée par le parti néerlandais Partij voor de Dieren (Parti pour les animaux). Pour s’inspirer, les membres fondateurs ont participé aux rencontres internationales se déroulant chaque année et réunissant les différents partis animalistes. Le Parti animaliste français a été officiellement créé en mars 2016 pour être lancé officiellement le 14 novembre 2016.

Sans surprise, le programme de ce type de parti est axé exclusivement sur les animaux. On peut douter qu’un jour ils parviennent au pouvoir, étant donné que ceux qui se rendent aux urnes sont des êtres humains et qu’en toute logique, ces gens soient préoccupés par divers problématiques majeures qui concernent avant tout la société des Hommes.

Ils ont pourtant des électeurs. Ceux-ci sont heureux de trouver un parti qui rejoint leur vision du monde idéal, qu’ils souhaitent imposer à tout un chacun.

Le Parti animaliste français se présente aux Européennes et ne cache pas être un parti monothématique, qui s’engage exclusivement en faveur de la protection animale, estimant que : « D’autres partis traitent parfois cette question mais elle est alors diluée dans d’autres sujets (qui seraient moins importants que la cause animale si on comprend bien…). Nous, nous restons concentrés sur la protection DES animaux, en nous affirmant transpartisans ».

Au moins, ne peut être évoquée ici la convergence des luttes, argument fallacieux fort utilisé par les animalistes lorsqu’on leur signale qu’il y a d’autres priorités, comme le bien-être humain, alors qu’en réalité, les animaux sont leur seule préoccupation et qu’une partie d’entre-eux sont en vérité farouchement misanthropes.

En Belgique , on trouve DierAnimal, un parti animaliste unifié, nationa, bilingue et antispéciste. Leur programme : « Ensemble, nous formons le visage et la voix des animaux, et ensemble nous voulons construire une société plus équitable pour tous, dont l'humain n'est pas le centre d'intérêt unique ». 

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Conclusion

Entendons-nous bien : il n’y a aucun mal à se préoccuper de la condition animale et il y a des barbaries dont on pourrait aisément se passer. Le tout est affaire de priorités, et je dirais que la question animale est tout à fait accessoire tant que la majorité des problèmes humains ne sont pas résolus.

Je trouve parfaitement honteux que l’on s’émeuve autant des chiens abandonnés alors que des mamies sont contraintes de dormir dans une voiture – sinon dans le métro – en plein hiver parce que leur minuscule pension ne leur permet pas de payer un loyer !

Sur son site, le Parti animaliste français dit vouloir promouvoir « une évolution de société qui prend en compte les intérêts des animaux et qui repense la relation entre les animaux et les humains ». Je pense que l’évolution de la société doit déjà passer par la refonte des relations entre interhumaines, et qu’il y a déjà à ce niveau-là un boulot monstre…

Cela-dit, le capitalisme végane risque peu de prendre racine en France, contrairement par exemple à l’Autriche, où l’opinion publique est déjà depuis longtemps sensibilisée à la question animale.

En attendant, on constate que de plus en plus d’humains ont un rapport délirant à l’animal, et parlent plus volontiers à leur chien qu’à leurs enfants.

                                        Les animalistes et leurs partis…pris

Alex Zeketzki v.P

08 02 2019

Pour aller plus loin :

Lire :

Pourquoi selon moi l'anthropomorphisme est pire que de manger de la viande par une Déléguée Régionale de la Fédération Française de Protection Animale, qui a visiblement les pieds sur terre 

La Libre.be DierAnimal, 19e parti animaliste sur la planète, débarque sur l'échiquier politique belge, article du 19 février 2018 

Le site du parti animaliste français : https://parti-animaliste.fr/

Les vegan n'aiment pas plus les animaux que les humains Par Eléonore de Noüel . Article du Figaro.fr Mis à jour le 03/10/2018

Les Cahiers antispécistes sont une revue créée en 1991 dont la vocation fut définie ainsi par ses fondateurs : « remettre en cause le spécisme et explorer les implications scientifiques, culturelles et politiques d’un tel projet ».

L'Idéologie Animaliste, Deux de Max Vincent, octobre 2018 en PDF

Selon la philosophe Corine Pelluchon, la sensibilité des animaux en fait des individus qu’il faut cesser d’exploiter et de considérer comme des objets. Article de Libération du 06 janvier 2017.

Jusqu’où faut-il respecter les animaux de Thierry Guinhut. 24 juin 2018.

Le blog d’une végane avec des illustrations faites maison.

Labavedukrapo : Blog d’un autre végane dessinateur.

La Montagne.fr Un paysan de la Creuse dénonce « l'imposture » des animalistes : « On ne peut plus se faire traiter d’assassins »

Le Figaro.fr , Martin Steffens : « On a un rapport délirant à l'animal » de Alice Develey Publié le 25/08/2018

Bouquiner :

Histoire d’endoctriner les plus jeunes, est paru : Ton premier livre de cuisine végane, de Ruby Roth, aux éditions L’Age d’Homme.

L'Homme et les animaux domestiques de l’anthropologue Jean-Pierre Digard, éditions Fayard

Les Français et leurs animaux, toujours de Jean-Pierre Digard, éditions Hachette

No steak, de Aymeric Caron Fayard, 2013.

Voir :

La vidéo de présentation de Sylvie Rocard (oui, l’épouse de Michel Rocard, ancien Premier ministre et ancien député européen), candidate aux élections européennes :

33 campagnes pour la protection des animaux

Coup de gueule vegan d’un végane contre les extrêmes du mouvement



62 réactions


  • baldis30 12 février 2019 18:46

    vous n’avez jamais dû avoir un chat ou un chien ... ni voir, ni respecter leur comportement ...dans des circonstances pénibles ...

    je ne refuse pas de voir la condition humaine mais je sais combien la condition animale peut soulager ... cela n’est pas votre cas ( verbe être à l’indicatif présent au cas où vous ne comprendriez pas !)


    • Plus robert que Redford 12 février 2019 19:17

      @baldis30

      Je n’ai pas très bien compris le sens de votre commentaire...
      Voire pas du tout en ce qui concerne la dernière phrase.


    • baldis30 13 février 2019 09:24

      @Plus robert que Redford
       l’usage de l’indicatif est une forme qui n’admet pas le doute ... ! avant on apprenait cela CM2


    • Alex Alex 13 février 2019 15:49

      @baldis30 C’est fous comme mes lecteurs semblent me connaître comme leur poche. Bon, dans votre cas, votre affirmation est déguisée derrière une supposition. Pour votre gouverne, j’ai grandi entourée d’animaux (singe, antilope, perroquets, chiens (mon père élevait des dogues allemands), chats et plus récemment, caméléon...J’ai vécu plus particulièrement une belle histoire de 19 ans avec un chat merveilleux. Aucune de ces bêtes n’a été brutalisée, et toutes ont bénéficié des meilleurs soins. Je respecte aussi la nature, mais je ne met pas la carotte au niveau d’un humain. J’ai constaté pour beaucoup  sans généraliser bien sûr  que beaucoup d’animalistes sont constitués de femmes que la vie a peu gâtées en matière de relations inter-humaines et qui recherchent une compensation chez l’animal, qui a cet avantage indubitable de ne pas pouvoir répliquer ni vous larguer comme une vieille chaussette pour une plus jeune. Si j’ai personnellement souffert  et souffre encore  de l’ingratitude humaine, jamais il ne me viendrais à l’idée de compenser ce manque avec un animal. Un chien ne m’apportera jamais ce que pourrais m’apporter un compagnon humain convenable. En outre, les poils, les puces et l’odeur canine dans mon lit, beurk, non merci smiley Blague à part, que l’on programme au sein d’un parti l’abolition des cruautés envers l’animal, pourquoi pas, mais créer un parti ne visant qu’à ça, nonobstant tous le reste (et tous le reste c’est quand même énorme), ça me laisse perplexe... 


  • Gasty Gasty 12 février 2019 19:16

    Ils sont dans une contradiction permanente, une vache sera violé mais pour le chat on se félicite de lui interdire la reproduction en le castrant, visiblement ce n’est pas une maltraitance pour cet animal. On se demande pourquoi ? Peut être parce qu’il est carnivore et par conséquent, n’aurait pas les mêmes droits.


    • Alex Alex 13 février 2019 15:55

      @Gasty La castration du chat serait motivée par le fait que cela évite les naissances incontrôlées et donc les chatons abandonnés. Depuis la nuit des temps, le chat existe et se reproduit. Il ne me semble pas que nous soyons environnés de hordes de chats sauvages abandonnés. Toujours est-il que c’est une mutilation imposée à l’animal pas l’homme, et que comme vous, je ne la trouve pas moins cruelle que l’insémination d’une vache laitière...il est curieux que les animalistes, qui emploient à souhait l’anthropomorphisme pour dénoncer dans leurs campagnes les « exactions » exercées sur l’animal en les remplaçant dans leurs campagnes par l’image d’un humain ne le font pas pour la castration...


    • pingveno 15 février 2019 09:35

      @Alex
      "Depuis la nuit des temps, le chat existe et se reproduit.

      "
      Le chat est originaire d’une région d’Afrique où il avait beaucoup de prédateurs, alors son mode de reproduction est celui d’une proie (même s’il est lui-même prédateur de proies plus petites) : il ne régule pas ses naissances comme le font naturellement les meutes de loups quand la ressource alimentaire se tarit, par contre les femelles coordonnent leurs chaleurs pour que si l’une meurt sa voisine puisse allaiter les petits.
      Ailleurs qu’en Afrique, le chat est une espèce invasive, qui réduit les populations d’oiseaux et fait des ravages en Océanie où les marsupiaux n’ont aucune chance face à un mammifère placentaire. Alors si on peut au moins réduire sa population sans en arriver à appeler les chasseurs à la rescousse, ce n’est pas plus mal.
      Si vous voulez éviter l’anthropomorphisme, évitez de prêter au chat le sentiment de manque sexuel, qui n’existe que pendant les périodes de chaleur. Même le sentiment maternel s’estompe chez la chatte dès le sevrage des petits, le rejet faisant partie intégrante du processus.


    • Leila Békélé Leila Békélé 13 novembre 2019 14:45

      @pingveno
      Ah ben tiens donc ! Les excuses pleuvent maintenant . 
      Pourquoi ne pas simplement laisser le chat dans son environnement naturel en Afrique pour qu’il puisse se reproduire autant qu’il veut comme sa nature lui en a doté ? Si vous êtes tant pour la protection de ces derniers ci serait-ce pas la meilleure chose à faire plutôt que de les castrer et de les empêcher d’être ce qu’ils sont véritablement en nature .

      J’appelle ça défenseurs de pacotille voir hypocrites .


  • Clark Kent François Pignon 12 février 2019 20:40

    « la question animale est tout à fait accessoire tant que la majorité des problèmes humains ne sont pas résolus.  »

    Il ne faut pas opposer l’un à l’autre.

    L’un n’excuse pas l’autre.

    L’humanisme est une chose, l’anthropocentrisme en est une autre, car le mode de vie qui en découle est nuisible à l’environnement et, par là, à la survie de l’espèce humaine elle-même.

    Ce mode de vie a été tellement destructeur qu’il a enclenché une nouvelle ère géologique : l’anthropocène.


    • sls0 sls0 13 février 2019 00:08

      @François Pignon
      Je ne dirai pas que les animaux sont devenus nos égaux.
      Mais par notre conduite vis à vis de la terre on s’est mis en dessous des animaux au moins sur ce thème.


    • baldis30 13 février 2019 09:26

      @sls0

       bonjour,
       et beaucoup ont oublié qu’ils ne sont que des singes habillés...
      Dans bien des cas la qualification de singe habillé est même insultante pour certains primates ...


    • Alex Alex 13 février 2019 16:07

      @François Pignon ce qui est regrettable c’est que le combat premier des animalistes n’est pas la mise en péril de la biosphère par l’Homme. Ils se concentrent sur l’animal domestique et l’animal d’élevage (pour ce dernier, seul son élevage intensif a un impact sur l’écologie). Motus et bouche cousue sur les abeilles en voie de disparition, les nombreuses espèces d’oiseaux qui ne débattent plus dans notre ciel plombé. La plupart ont une méconnaissance du monde animal confondante, n’ont de vision de l’animal qu’à travers les propagandes diffusées par les animalistes de tout poil, ignorent le monde rural qu’ils ont décrété brut, passent de leur appartement urbain au parc voisin leur petit toutou en laisse et relèvent plus de la psychologie. Si l’on est soucieux de l’avenir de notre planète, sur laquelle tous nous vivons, et de réduire l’impact humain dans sa dégradation, dans ce cas, il conviendrait peut-être mieux de se tourner vers les programmes des partis écolos...Le monde idéal tel que les voient par exemple les végans est un cauchemar écologique et une main-mise humaine sur l’écologie sans précédent. http://biosphere.blog.lemonde.fr/2017/09/28/demain-tous-vegans-ce-serait-une-catastrophe/ 


    • Alex Alex 13 février 2019 16:17

      @baldis30 Les singes habillés sont doté de conscience, contrairement aux autres animaux, ce qui implique notamment qu’ils ont conscience du bien et du mal. Les animaux n’ont pas cet embarras du choix, ils agissent uniquement guidés par leur instinct et la loi de la nature qui est celle du plus fort. Ils savent s’adapter, et si une main les nourrit au quotidien, qu’ils ne doivent plus chasser et crever de faim la plupart du temps, s’il ont un foyer bien chauffé pour se mettre à l’abri des prédateurs, ils s’y font et peuvent même faire quelques câlins pour que cela persiste. On ne dit pas ce qui arriverait si les primates étaient soudainement dotés d’une conscience et d’une intelligence leur permettant d’évoluer, de créer et d’user d’outils sophistiqués. N’asserviraient-ils pas les autres espèces. Pierre Boule donne un aperçu de ce que celà pourrait donner avec sa série des Planète des singes...La responsabilité de l’Homme, en tant que singe sachant et erctus, ne serait-elle pas avant tout de respecter et sauvegarder la planète, et donc les espèces sauvages, plutôt que de se mettre dans tout ses états pour un chien écrasé, représentant d’une race qu’il a domestiqué et dont la disparition et l’impact sur la planète est plus qu’illusoire vu qu’elle est élevée et engraissée par l’Homme.


    • pemile pemile 13 février 2019 16:56

      @Alex "Les animaux n’ont pas cet embarras du choix, ils agissent uniquement guidés par leur instinct et la loi de la nature qui est celle du plus fort« 

      Quand la chimpanzé Washoe, qui maitrise la langue des signes, essaye de l’apprendre à son fils ?

      Quand la gorille Koko, qui maitrise la langue des signes, réussi le test du miroir et pas les autres gorilles, ou déprime lorsque on lui apprend que son chat est mort en disant »mauvais, triste, pas d’accord, pleure" ?

      Ou lorsque le chimpanzé Ayumu met la taule à tout humain pour mémoriser l’ordre de chiffres ?


  • Crêposuc 13 février 2019 07:56

    Que du blabla dans cet article...De la philosophie de bas étages ou de frustré de la vie... De la bêtise pure !


    • Alex Alex 13 février 2019 16:19

      @Crêposuc
      Mais encore...un peu d’argumentaire pour illustrer votre fracassant savoir et votre puissante habilité critique ? Juste histoire de se dire qu’on n’a pas affaire à l’un des nombreux trolls peu gâtés par la nature et frustrés qui sévissent sur la toile ?


  • cevennevive cevennevive 13 février 2019 08:05

    Chère Alex, bonjour,

    Tout est bon dans votre article et je le pense vraiment.

    Pourtant, je ne suis ni une « viandarde », ni une tortionnaire des animaux, j’ai toujours vécu avec des animaux et les chèvres de mes parents m’ont donné leur lait durant des années... Mon matou, mon chien ne sont pas stérilisés, il ne me viendrait pas à l’idée de leur faire ça.

    En effet, comme vous l’écrivez, certains pensent plus à leurs animaux familiers qu’à leurs vieux parents et c’est odieux.

    D’autres occultent vraiment le fait que beaucoup de gens sur la terre ne peuvent pas se payer de la nourriture, et encore moins de la viande ou du poisson.

    Quant à la « secte » des vegans.... C’est une secte, comme une autre. Elle « retombera » certainement comme retombent les sectes. Je ne les condamne pas, je trouve qu’ils sont animés par une passion un peu délétère, pour eux, cette passion agit sur eux comme une drogue en quelque sorte.

    Bonne journée Alex.


    • aimable 13 février 2019 08:59

      @Julien S
      D’ ou l’expression d’une mère disant a ses voisines , je lâche mon coq , ramassez vos poules .


    • cevennevive cevennevive 13 février 2019 08:59

      @Julien S, bonjour,

      Hou là là ! quelle accusation de désinvolture !
      J’ai eu une chienne avant, et je lui ai fait ligaturer les trompes en son temps.

      Mais Julien, l’article d’Alex va bien au-delà de votre véhémente observation, ne pensez-vous pas ? Il va beaucoup plus loin que la stérilisation d’un animal familier.

      La dévotion envers les animaux va si loin que le pigment du plus beau jaune des peintres du moyen âge, fait avec de l’urine de vaches indiennes, est interdit depuis plus d’un siècle !

      Fait-on du mal à la vache en lui prenant son urine ? Fait-on du mal à l’abeille en mettant du miel sur sa tartine le matin ? Fait-on du mal à la chèvre en partageant son lait avec son chevreau ?

      Alors le destin de mon chat, de mon chien dans tout cela ? 


    • Gasty Gasty 13 février 2019 09:08

      @Julien S
      C’est une maltraitance, une mutilation et c’est étonnant lorsque cela vient de gens qui prétendent défendre la cause animale. La stérilisation est un confort pour les propriétaires d’animaux, il n’est jamais plaisant d’avoir à occire une portée de chatons. Alors que l’on puisse avoir recours à la stérilisation plutôt que de pratiquer cette pénible tâche, c’est compréhensible.
      Et les végans feraient mieux de la fermer plutôt que de s’en féliciter.


    • cevennevive cevennevive 13 février 2019 10:24

      @Julien S

       « il serait grand temps que la loi interdise l’anonymat sur l’internet »

      Et vous, avez-vous mis votre nom en entier ?

      Moi je ne l’ai pas mis car nous sommes 3 parfaites homonymes si l’on tape mon nom sur Google, et je ne veux pas être responsable des dires de ces autres dames que je ne connais pas.

      Mais si vous désirez mon nom en entier, c’est Danielle POLGE, et parfois Danielle POLGE-PORTIER, et je ne suis pas sur Facebook. Voilà Julien ! ça vous va comme cela ?

      Je ne profère jamais d’injures, d’anathèmes ni d’idioties sur internet. Donc je n’ai pas à me cacher derrière un pseudo.

      En ce qui concerne les abeilles, j’en ai élevé et je les aime. Même en dégustant leur miel (bio) je leur laisse largement de quoi manger toute l’année...


    • machin 13 février 2019 11:17

      @Julien S

      L’abeille est une ouvrière qui ne survit qu’un mois à son labeur servile, au profit d’une reine qui se gave plusieurs années après avoir, comme dans les palais ottomans de jadis, légalement tué toutes ses rivales. 
      Vous spoliez vous aussi l’ouvrière en confisquant sa plus-value à votre profit, et vous tentez encore de vous justifier.

      Ah, oui, il serait grand temps que la loi interdise l’anonymat sur l’internet ! 

      ...
      Pour dire de telles sottises, il est préférable, pour vous, de rester anonyme...


    • Alex Alex 13 février 2019 16:24

      @cevennevive Et pendant ce temps, les Masaï crèvent de faim parce qu’on leur prive de leur vie de pasteur nomade. Ces gens vivaient (très bien) depuis des siècles en parfaite symbiose avec leurs vaches, et vivaient exclusivement de leur lait, leur sang (prélevé quotidiennement avec une petite lancette sur l’animal qui demeurait parfaitement en vie après l’opération) et de leur urine...Merci en tout cs pour votre aimable appréciation de ce présent article.


    • Alex Alex 13 février 2019 16:32

      @Julien S
      Ce n’est pas le fait de prélever du miel qui spolie l’ouvrière ni sa reine, mais l’usage intensif des pesticides, dont l’utilisation a été prolongée par nos gouvernements inconscients et engraissés par les industries chimiques, à la grande indifférence générale et celle des véganes (et affiliés) en particulier. A cet usage, la lecture de cet article est peut-être intéressante. https://wildrheality.wordpress.com/2016/01/21/apiculture-stop-aux-idees-recues/ Quant à l’anonymat sur internet pourquoi le supprimer ? Chacun est libre de dévoiler ou non son identité, et c’est curieux que ce n’est pas les plus critiques qui signent de leur nom, n’est ce pas monsieur Juline « S ». Ce serait le début d’une police des idées et la porte ouverte à des exactions commises par des trolls et autres frustrés.


    • alinea alinea 13 février 2019 16:42

      @Alex
      Si je puis me permettre Alex, dans cet article il y a à boire et à manger ; beaucoup de conneries quand même !! smiley


    • Alex Alex 13 février 2019 16:49

      @alinea « beaucoup de conneries quand même  » mais je vous en prie, développez...tout l’intérêt d’une critique est de savoir sur quoi il y a lieu de reconsidérer une position, une affirmation. Avouez que c’est un peu vague et un peu facile de démolir en un sibyllin et grossier beaucoup de connerie tout un article qui a fait l’objet d’un travail d’écriture et de recherche, cela pour votre information, pour donner lieu à un débat constructif, et tout cela gracieusement. Peut-on profiter de vos œuvres ou du moins contributions au delà d’un bougonnement hâtivement jeté, confortablement planqué derrière un pseudo ?


    • alinea alinea 13 février 2019 16:53

      @Alex
      Oui j’ai écrit deux articles sur le sujet !! en tout début de mon passage sur ce site ! faut-il que je cherche les liens ? smiley


    • Xenozoid 13 février 2019 17:24

      @Julien S

      oh sarcastelle,vraiment tu me fais rire heureusement, tu ne t’appelles pas labrune


  • machin 13 février 2019 08:49

    .
    Le véganisme, comme pour toutes les autres sectes ou religions c’est tout simplement une question de crédits pour la psychiatrie...

    ..


    • Alex Alex 13 février 2019 16:38

      @machin et dans le cas du véganisme, un sacré pactole pour ceux qui font cultiver pour rien des céréales OGM arrosées de pesticides à l’autre bout du monde par une population asservie et à qui on dénie de plus le droit à produire ses propres semences (voir contrats Monsanto dans les pays en voie de développement) , transforment ça en quelques tours d’usine en machins censés remplacer la bonne barbaque, à grand renfort d’exhausteurs de goût, d’additifs divers et de colorants et le revendent au prix de la dite barbaque, voire plus cher...mmmmh les bonne knacki veganes : payer, se mal nourrir mais avec la conscience tranquille d’être devenu par la force de son estomac un être éthique...


  • leypanou 13 février 2019 09:23

    Plus en amont, on peut creuser un peu pour s’interroger sur à qui profite le crime… 

     : tout ce qui détourne de la lutte contre l’oligarchie est bon pour elle.

    Mieux, elle a trouvé mieux en se faisant se battre la piétaille car pendant que les gens se battent entre elles, elles laissent l’oligarchie tranquille.

    En tout cas, encore un excellent article d’Alexandra : la visibilité donnée à ces cinglés par les médias est une preuve de leur nuisance pour la lutte contre l’oligarchie.


    • Alex Alex 13 février 2019 16:45

      @leypanou en effet, c’est de l’enfumage et certains seraient très bon reconvertis en apiculteurs...pendat que ces gens se lèvent le matin avec la ferme décision de sauver un toutou ou deux de l’euthanasie, une poule de la rôtissoire, ils ne s’inquiètent pas du tournant que prend la politique humaine, du pourquoi du comment des humains revêtent des gilets jaunes et battent le pavé au risque de perdre un œil et une main. Mieux, ils ne s’émeuvent pas de cette piétaille humaine, préférant demeurer dans le confort de la défense d’êtres qui ne leur ont rien demandé mais qui ne peuvent pas non plus réclamer, même lorsque les stérilise, leur donne de la pâtée végétale ou les promène en laisse. Et surtout, cela ne fâche pas l’oligarchie en marche, bien au contraire...Merci pour votre aimable retour.


  • baldis30 13 février 2019 09:38

    bonjour,

     à lire certains commentaires beaucoup oublient ce qu’ils doivent aux animaux , outre leur viande et œufs ...

    beaucoup d’anthropologues parlent d’une société humaine qui n’existerait pas si quelque loup n’avait un jour approché un feu .... et de génération en génération une symbiose s’est constituée au point qu’on ne se passerait pas de chiens d’avalanche ou de séisme ... et de gardiens de troupeaux sans oublier leur flair que des médecins commencent à ....... exploiter ... quand il ne s’agit pas dans certaines utilisation d’esclavagisme

    La société égyptienne dont tous les méditerranéens descendent, doit également beaucoup au chat chasseur de rats prédateurs et porteurs de peste , mais de façon plus récente ... des temps bien plus courts 5.000 ans en regard des 50.000 ans pour le chien...

    «  La leçon des leçons de l’Histoire c’est qu’on ne tient pas compte des leçons de l’Histoire (in les lois de Murphy) »

    Ah excusez moi ... l’histoire de l’humanité n’est pas une histoire très belle à raconter ...


    • Alex Alex 13 février 2019 16:58

      @baldis30 Du lion qui se nourrit de la gazelle à la truffe qui dépend de son chêne, c’est tout un écosytème qui veut que l’un dépende de l’autre et que l’un mange l’autre. D’un extrême (l’élevage intensif) à l’autre (le véganisme qui décrète la cessation totale pour l’homme de s’alimenter de viandes et sécrétions animales), il doit y avoir le chemin du juste milieu. Chez l’homme, l’exploitation a remplacé en grande partie la prédation et le mouton, au lieu d’être dévoré par le loup encoure le risque d’être tondu par l’homme...qui lui-même est tondu par d’autres hommes au pouvoir. Ce n’est que le juste reflet de la loi de la nature qui est celle du plus fort, et le plus fort, actuellement, c’est l’humain qui a pu se créer des outils suffisamment perfectionnés pour avoir raison sur les autres espèces. Et jamais une autre espèce ne s’est ingéniée à prêter à d’autres espèces des sentiments qui lui sont propres (anthropomorphisme) et à leur imposer des lois qui lui sont propres.


  • ZenZoe ZenZoe 13 février 2019 10:41

    on constate que de plus en plus d’humains ont un rapport délirant à l’animal


    Sans doute, mais on peut aussi avoir une lecture inverse : le délire est dans la cruauté et la maltraitance, pas dans l’excès de gentillesse.

    Quoi qu’il en soit, je ne suis pas très fière d’appartenir au même genre humain que ceux qui traitent les autres espèces animales comme des objets inanimés, des moyens de production, voire des parasites ou des défouloirs. Ce que certains font aux bêtes est odieux et indigne.

    Alors, que d’autres humains, sûrement plus éclairés, se mettent en tête de défendre ces pauvres bêtes et de défendre leur droit à vivre librement leur vie sur terre, est une excellente chose.


    • Alex Alex 13 février 2019 17:08

      @ZenZoe Ce que certains font aux bêtes est odieux et indigne. Ce que certains font aux hommes aussi. Cela dépend de chacun, chaque humain à sa propre sensibilité. Certains diront à juste titre qu’on peut se sentir concerné par les deux, mais à ma vive consternation, j’ai remarqué que pour la plupart, les gens concernés par le destin des animaux n’ont plus beaucoup de part de tendresse pour l’humain, qu’ils désignent de façon générale comme un fauteur de trouble et un barbare. Ceux qui s’attaquent de façon gratuite à un animal le font souvent envers des humains. La question est donc de savoir qu’est ce qui ne va pas au sein de notre société pour que des gens se livrent à de telles exactions. Ceux qui exploitent les animaux le font pour vivre, et ce depuis des millénaires, comme auparavant on partait chasser, et ne les maltraitent pas pour autant comme se l’imaginent les urbains qui n’ont jamais souillé leurs souliers vernis à visiter une cour de ferme, se contentant de visionner deux-trois vidéos trash d’abattoirs sans doute prises dans des pays où la barbarie règne en maître pour les hommes comme pour les bêtes, comme en Chine par exemple...La défense des animaux, oui, mais de tous, comme celle e la nature, à mettre dans un programme global. Un parti humain qui ne vise QUE la défense du droit (théorique et décrété par des humains) des animaux, celà me paraît un peu léger pour guider le futur de notre planète et celui de ses habitants...


    • alinea alinea 13 février 2019 19:02

      @Alex
      C’est parce que l’humain est l’égal de l’humain ; à moins que ce ne soit pas votre manière de voir ?


  • tintin 13 février 2019 11:50

    Une analyse construite et référencée, plein de sources et de données vérifiables ... perso, je n’hésiterais pas à qualifier votre article de « petit chef-d’oeuvre ». Mon passage préféré est celui ou vous présentez les « animalistes » comme des gens complètement à l’ouest question priorités, des gens qui ne se soucient ni des personnes agées, ni des animaux sauvages. Merci Alex, moi qui m’étais un peu laissé monter la tête ces derniers temps par les articles/enquêtes d’élevages et abattoirs, là ça m’a déculpabilisé direct. Fuck les animaux et la planète, maintenant j’ai décidé de faire comme vous : ne rien faire et me foutre de la gueule de ceux qui essayent un peu de changer les choses. Enfin comme vous pas vraiement ... parce que vous, je suis sûr que vous vous occupez des personnes agées, des animaux sauvages, des orphelins de guerre, des handicapés, des sdf, des migrants et plein d’autres choses comme ça. Au fait, pourquoi vous ne nous écrivez pas un article sur toutes vos belles actions ? Pour nous montrer un peu à quoi ça ressemble quelqu’un qui a le sens des priorités hein ?


    • Alex Alex 13 février 2019 17:21

      @tintin « pourquoi vous ne nous écrivez pas un article sur toutes vos belles actions ? » vous apprendrez un jour que celui qui fait une belle action ne s’en vente pas nécessairement, sauf si elle envisage d’en faire un business. En outre, le domaine de la médecine holistique et de la nutrition ne sont pas admis sur ce média, comme j’ai pu le lire en commentaire d’un de mes articles qui n’est pas passé. J’imagine qu’écrire, relayer des informations au sujet d’un autre type de bétail humain qui n’est certes pas aussi mignon qu’un chaton et plutôt canari, qui se fait lyncher chaque semaine c’est ne rien faire. Maintenant, si cela vous déplaît que les animaliste  en général , j’ai bien dit -en général, se fichent comme de l’an 40 des personnes âgées et des animaux sauvages, vous pouvez vérifier de visu, notamment au travers de leurs campagnes, leurs sites, leurs forum. En fait, c’est très amusant cette manie de se préoccuper de quel est le facteur pour déterminer la valeur du colis. C’est du même niveau que de n’autoriser qu’à une personne de nationalité française d’émettre son avis sur la politique française ou d’interdire une personne ronde de produire une chronique de mode. Ce article vise clairement à débat, à interagir, mais de façon intelligente . A partir du moment où vous trouvez utile de s’attaquer à la personne plutôt qu’au sujet, avouez qu’il devient difficile de dissimuler plus en avant la faiblesses de votre argumentaire...à moins que ce ne soit la faiblesse de vos émotions qui vous gouvernent...


    • machin 14 février 2019 07:33

      @tintin

      Cela commence toujours par le délire, ensuite cela peut s’aggraver.

      Consulter avant qu’il ne soit trop tard.


    • tintin 15 février 2019 16:33

      @astus,
      Vous confondez le végétarisme/véganisme avec l’anti-spécisme. On peut être écoeuré par la tournure qu’a pris l’élevage de masse (castration des porcelets, broyage des poussins vivants, poules entassées, veaux anémiés, animaux gavés de merdes) sans pour autant se considérer l’égal d’un insecte. Le végétarisme va dans le bon sens, question éthique, planète et même probablement dépenses de santé. Que l’on ne s’en sente pas capable est une chose. Qu’on cherche à les démolir pour compenser ses propres faiblesse et frustrations en est une autre ...


    • tintin 15 février 2019 16:35

      @machin
      « Consultez » pas « Consulter » quand on s’adresse à quelqu’un
      J’ai pris un peu d’avance sur vous, j’ai consulté un prof de français smiley smiley smiley


    • tintin 15 février 2019 16:46

      @Alex
      C’est tellement facile d’écrire un article (sans aucune source, référence) pour démolir les végétariens. Ils font ce que vous n’êtes pas capable de faire (par peur de l’effort, de l’exclusion sociale ou autre). Tout le problème est là Alex. Si vous jugez qu’il y a d’autres combats plus prioritaires, pourquoi pas ; mais alors parlez nous de ces combats là au lieu de vous attaquer à ceux qui font quelque chose qui va dans le bon sens. Ca fait aigri(e) franchement ...


  • alinea alinea 13 février 2019 11:50

    Vous vous égarez complétement Alex, quelle étrange chose...

    Je combats comme vous l’anthropomorphisme, qui est une manière d’aussi mettre l’humain aux premières loges, mais le sort qui est fait aux animaux n’est pas de second ordre parce que tout est lié.

    Jadis les animaux étaient traités comme les humains : durement ; aujourd’hui aussi : on leur passe tout, les gâte, au sens propre, les rend malades, comme avec les enfants ; c’est débile, au sens strict.

    Mais par ailleurs dans leurs camps de concentration, on les traite comme on traite les humains... voyez ,On dit qu’Hitler avait pris modèle sur l’élevage et l’abattage des vaches à Chicago !!

    On ne leur laisse plus aucune place sur notre planète et pourtant, pas plus que nous ils sont responsables de leur présence sur terre, et pas moins que nous, ils y sont chez eux et y ont droit.

    Alors il faut dépasser l’agacement, je suis antispéciste et je respecte la vie de l’araignée comme la mienne ; je respecte la vie pour tout dire et ça ne me rend pas débile ni nuisible à l’humain !


    • Xenozoid 13 février 2019 12:19

      @alinea

      tu as raison alinea

      et l’arrogance humaine se retourne toujours contre tous,tous

      c’est « ce trou » dans le ventre, celui qui ne semble jamais rasasié 


    • Xenozoid 13 février 2019 17:05

      @tous

      ici au pays bas il y a le parti pour les animaux avec un programme élaboré(et un site tres dansan,et pluriel dans ces idées(pas que pour les limaces),mais bon la hollande(pas le parti des animaux) a cet inconvénient de voir la merde des chiens comme priorité dans les nuisances....c tout

      ps : dsl pour les parethèses...mais le site suck

      viva la devolution (je suis primitiviste)..lol


    • Alex Alex 13 février 2019 17:38

      @alinea Tout dans l’univers est gouverné par une hiérarchie. Vous pouvez constater que c’est le cas dans le règne animal, et des affrontements sanglants ou des mises à banc se font au sein de nombreuses espèces animales. Le buffle dominant qui est devenu trop vieux, a été affaibli par une attaque de fauve, perd le duel avec un mâle plus fort, il est désormais condamné à vivre hors du troupeau, à devenir un solitaire. L’exploitation existe chez, l’animal, demandez aux ouvrières qui triment pour nourrir leur reine. Les fourmis ont une société très hiérarchisée et cultivent des champignons. Certains primates se servent d’un outil, un bâton qu’il plantent au sein des termitières pour se égaler de leurs habitants. La mère chatte écarte les petis de sa portée qui sont les plus faibles, ça s’appelle la loi sélective qui fait qu’une espèce demeure forte en écartant les plus faibles (eugénisme chez l’humain). Le règne animal, ce n’est pas le monde des Bisounours, et ça ne l’a jamais été. L’Homme tue, mais surtout par la pollution. La mort d’un animal domestique ou d’élevage (chien, chat, poussin, vache)  qui est le créneau phare des animalistes je le rappelle  n’a qu’une moindre incidence sur l’environnement. De même que d’écraser un escargot en marchant ou le manger avec du bon beurre à l’ail. Ce qui décimera les gastéropodes, ce sont les pesticides qu’on déverse sur la nature sur laquelle il évolue et dont il se nourrit. Hier encore, j’entend un animaliste dire « il faut arrêter avec les manteaux en fourrure, on fait des choses en synthétique très bien »...dissonance cognitive absolue, non ? Et totalement spéciste de surcroît. Sachant que les océans  et les poissons donc  sont saturés de fibres synthétiques et qu’on essaie tout juste de lutter contre ce phénomène. Le spécisme est partout. Sauf chez certains humains idéalistes. L’antispécisme peut être vu comme une négation des réalités de l’écosystème, au même titre que l’industrialisation forcée. Le véritable enjeu est l’action de l’Homme sur l’écosystme qui nuit autant à une quantité de populations humaines qu’à la faune et flore sauvages. Le combat animaliste m’évoque Don Quichotte qui se bat contre les moulins et j’ai plus tendance à comprendre les écologistes qui souhaitent défendre les intérêts de tous les habitants d’une même planète...


    • Alex Alex 13 février 2019 17:46

      @Xenozoid Notons que les Pays-bas sont sans doute plus cohérents, dans le sens où ils établissent pas mal de réserves naturelles protégées. On peut donc traverser un trottoir sans se prendre de la fiente de Médor mais aussi allez admirer de nombreuses espèces d’oiseaux que l’on ne voit plus ailleurs, dans un écosystème parfaitement protégé, et avant de s’empiffrer de drogues synthétiques lorsqu’on à le nez qui coule, on se fait une tisane aux plantes et on avale quelques granules homéopathiques. On réfléchit à deux fois avant d’abattre de jolies maisons pittoresques pour construire à la place des masses de béton moche. C’est un choix. Il suffit de se promener sur la côte hollandaise et comparer avec celle du nord de la France ou de la Belgique pour que ce soit tout vu...


    • Xenozoid 13 février 2019 17:52

      @Alex

      pour etre franc,l’animale n’a qu’une fonction dans l’anthroposcene,dominé par un mammifere qui dois consommer + et plus.l’animal ne peux alors qu’exister dans la sphere de domestication et management,la question pourquoi n’aimons nous pas le monde ? et nous même au point de savoir ce qui est mieux pour l’autre alors que nous le détruisons ?... nous détruisons le naturel comme dans spontanéité, pour le corrompre et l’ameliorer,,,, si l’animal ne compte pas autrement que par million de tonnes de viandes,de milliards de zero sur un compte en banque,alors c’est un nouvel échec pour le mammifère sapien


    • Alex Alex 13 février 2019 17:58

      @Xenozoid L’élevage intensif comme l’écocyde causé par l’épandage de tonnes de prouits chimiques comme le fait de transformer un animal en petit clown ou bébé humain, voire de le confondre avec un humain en lui imposant des dogmes, des pseudo-émotions, des droits humains visant soi-disant à sa défense, tout cela est une insulte à la planète. La domestication est une forme d’esclavage et est totalement anti-naturelle. Mais si celle-ci devient interdite, quid du devenir de toutes ces races qui ont été transformées pour la domestication et qui n’auront plus lieu d’être, ni au sein d ela collectivité humaine, ni au sein de la nature dont les Lois, très dures, ne leur laisseront que peu de chance de survie ?


    • Xenozoid 13 février 2019 18:02

      @Alex

      les réserves sans prédateur ,ce sont des park mais les 30% des pays bas a été terraformé, et tres bien fait je dois dire,ils ont eu un probleme l’hiver dernier sur oosvardsplaats dans lelysland,il ont perdu 2000 chevaux,cerfs,et autre bovidé semi sauvages il n’a pa de predateur alors il se reproduisent et l’hiver y’a plus d’herbe ,,,scandale les groupes de défences des animaux sont tres remontés...
      Alors cette année au lieu de les laissé mourir de froid et de faim ils en on tué 2,800 ,,,, livré aux restaurant et autres banques alimentaire...

      mais il prennet soint de leurs cotes ouest et leurs iles(waaden)


    • alinea alinea 13 février 2019 19:06

      @Alex
      Oui... c’est gentil de m’apprendre la vie !!

       smiley

      mais je vais vous en apprendre un peu ! l’antispécisme n’a rien de bisounours, c’est juste au contraire connaître les lois naturelles et penser qu’elles s’appliquent à nous également ! et ces lois, je les connais !!


    • foufouille foufouille 14 février 2019 08:07

      @Xenozoid
      ils sont timbrés chez toi. laissé crever de faim 2000 bestioles ......


    • machin 14 février 2019 08:30

      @alinea

      "Alors il faut dépasser l’agacement, je suis antispéciste et je respecte la vie de l’araignée comme la mienne ; je respecte la vie pour tout dire et ça ne me rend pas débile ni nuisible à l’humain !

      "

      .
      Tout le monde s’en fout, certes, mais moi, j’essaie juste de rester humain...
      Avec mes voisins, ma femme et mes chiens, avec les lapins, les poulets et mes enfants...
      Exception faite de ma femme et de mes enfants, je les mangerais bientôt avec gourmandise.

      Parfois, en face d’énergumènes qui prétendent m’imposer leurs vues, leurs croyances, leur idée* leur mode de vie, leur régime, je pourrais devenir aussi con que ces abrutis...

      La prochaine fois que je les rencontrerai, promis juré, je n’interviendrai pas.
      Je les laisserai essayer de circonvenir mes chiens, ou même simplement mes oies, que ce monde est un monde bisous-nounours...

      Dans une société idéalement humaine, ce sont des infirmiers ou des psys qu’ils essaieraient de convertir...

      .

      * leur idée au singulier, car ils n’ en ont que très rarement plusieurs à la fois


  • baldis30 13 février 2019 15:48

    Bonjour,

     entre l’homme et certains animaux il y a eu quelquefois synergie, conduisant à la symbiose : le chien est un exemple, le cheval en est un autre ... Le singe habillé que nous sommes, a vécu en symbiose avec certains, certains lui ont rendu service ( l’éléphant et le cheval en particulier ) et n’ont plus la même utilité laborieuse... Malgré tout ils restent dans notre réalité .. et si leur proximité étroite n’est plus possible elle trouve une compensation psychologique avec le chien, le chat, l’oiseau etc... plus faciles à héberger ... Chasser le naturel, il revient au galop ...


    • pemile pemile 13 février 2019 18:43

      @Alex « les autres espèces animales, et celles-ci sont clairement pas à notre niveau »

      En grande partie grace à notre langage évolué et à notre « mémoire » écrite collective, Vous croyez qu’un bébé humain élevé par des gorilles sera au top niveau.


  • Daniel0 13 février 2019 18:04

    Bonjour,

    Vous avez raison de pointer le doigt sur une poignée d’énergumènes à la sensibilité en pot de fleur, zut, à fleur de peau, qui culpabilisent beaucoup trop. Par exemple, l’Orang Outan d’Indonésie, il a qu’a manger du Nutella pour oublier sa foret plein de fouillis et de bruit. C’est important pour les petits français d’avoir un petit déjeuner pour bien commencer leur journée. En plus, c’est très beau une plantation de palmiers c’est aligné tout propret. Et puis le boeuf brésilien quand il broute son herbe il ne culpabilise pas pour la foret qui était avant avec des singes hurleurs et des insectes tellement nombreux mais qui servaient à rien. Est ce qu’il pense à la mère de famille américaine qui essaie de faire avaler les boulettes de viande à son enfant ? Les tritons, crapauds n’ont pas a regretter d’être disparus après le drainage des marais. C’est la que le maïs pousse le mieux, et puis les émirats arabes sont très contents de manger du poulet élevés en batterie nourri au maïs...Bref la nature c’est pas elle qui va faire la loi..


    • Alex Alex 13 février 2019 18:23

      @Daniel0
      et ce ne sera pas cette poignée d’énergumènes qui feront en sorte que ça change. Pour cela, il y en a d’autres ; qui se battent pour la sauvegarde de la nature et la malbouffe. Pour cela, il faudrait idéalement compter sur la participation active de chacun, en tant que consomm’acteur. Il n’est pas nécessaire de voter pour un parti animaliste pour s’abstenir de se gaver de Nutella, de céréales ou d’utiliser des gobelets en plastique. Dans le même élan, on pourrait réfléchir a arrêter de produire systématiquement des animaux domestiqués qui propulsent leurs petits bombes sur le trottoir et pour lesquels on cultive justement des céréales et récupère des déchets animaux pour les nourrir, et voir si on ne peut pas un peu plus causer à son frère humain (7 milliards, ça fait de la marge) voire de le câliner. Evidemment, quand on sort de grosses conneries, le chien fait wafwaf et bat joyeusement de la queue, l’humain se fiche de votre tête. Et avec l’homme, quand il n’a pas envie de sortir de son canapé parce qu’il y a foot, contrairement à Médor, on ne pourra pas avoir gain de cause. C’est sans doute la raison pour laquelle certains voient tant d’attrait à l’animal  de salon comprenons-nous bien ou à la vache sacralisée, tellement mignonne lorsqu’elle regarde au loin passer les trains et qu’on ne l’a pas dans son salon. Pour beaucoup (trop) d’animalistes, les orang-orangs-outans, c’est nettement plus loin (et puis, le Nutella c’est végane), comme d’ailleurs les poissons, qui se régalent des fibres du manteau en synthétique qu’on a porté pour déculpabiliser de tuer ces pôvres zanimô pour se vêtir.


  • hehah 13 février 2019 18:39

    Bonjour,

    Dans un pays ou on traite mieux les animaux de compagnie que les humains ?J’ai envie de te claquer et de te ficher l’auteur, mais il est juste, ton article...

    C’est une situation cocasse ou mon mécanisme d’exclusion préventive des propagandistes refuse de se désactiver, j’arrive pas a accepter d’exception.

    J’ai tellement fait confiance a des mecs qui entre en dénonçant pour m’enfiler ensuite un compromis dégouttant, que je ne prendrais pas le risque.

    Cause toujours ;)


  • Aristide Aristide 14 février 2019 11:07

    Comment ne pas faire la part des choses entre comportements individuels choisis par des personnes responsables et engagements collectifs sous la bannière d’une philosophie, une idée, une utopie, une religion..

    Des milliards d’humains végétariens, végans, omnivores, ... vivent en communauté en se respectant. Rien de plus courant que des familles ou se côtoient sans aucun problème ses différents modes d’alimentation.

    Après, une ultra-minorité agissante organisée ou pas parmi ces milliards d’individus aura la volonté d’imposer à tous ses choix. Souvent en posant des concepts discutables en postulats incontournables.

    L’antipsécisme est une « philosophie », une conception de la vie, ... que dire aux personnes qui s’en réclame ? Simplement que l’on peut comprendre ce qu’ils disent et qu’ils essaient aussi de faire de même pour les autres. C’est cela le danger, croire que l’on connait la vérité et surtout qu’elle est la seule vérité ...


  • pingveno 15 février 2019 09:49

    Très bon article très utile, parce que j’avais déjà vu ces affiches mais je n’étais pas sûr de qui il s’agissait.

    Ce genre d’entrée en politique est du pain béni pour les médias, même s’ils vont faire semblant d’être « obligés par le CSA » d’accorder du temps de parole. Quoi de mieux en effet, pour décrédibiliser une cause juste à la base, que de donner une seule fois la parole, uniquement à sa branche la plus extrémiste ? Si en plus de ça elle sait atteindre le point Goldwin en moins d’une minute, et se montrer agressive même envers des partisans de la même cause plus modérée, on est certain de voir tout ça finir sur les réseaux sociaux. Regardez ce qui s’est passé récemment chez Ardisson si vous ne le croyez pas.

    Par contre il est clair que les associations qui pour dénoncer les mêmes méfaits auraient des propositions concrètes, n’auront, elles, pas voie au chapitre.


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