lundi 18 novembre 2019 - par Sylvain Rakotoarison

Les gilets jaunes, alibi à la violence haineuse ?

« On gagne plus par l’amitié et la modération que par la crainte. La violence peut avoir de l’effet sur les natures serviles, mais non sur les esprits indépendants. » (Ben Jonson, dramaturge anglais, 1598).



Le mouvement des gilets jaunes, l’année d’après : le 17 novembre 2018, les gilets jaunes avaient investi les ronds-points pour protester contre la hausse des taxes sur les carburants. D’un mouvement quasi-poujadiste (anti-impôts) visant à bloquer la circulation sur des ronds-points stratégiques le samedi, le phénomène était devenu violent, au fil des semaines et des samedis, notamment au centre-ville des grandes agglomérations, Bordeaux, Toulouse, etc. et surtout Paris, et les Champs-Élysées.

Ce samedi 16 novembre 2019, il y a très peu de gilets jaunes mobilisés (28 000) pour célébrer le premier anniversaire de ce qui avait déjà disparu au printemps. Encore une fois, la violence haineuse s’est activée en plein centre de Paris, cette fois-ci à la Place d’Italie. Investie par des casseurs, la place fut rapidement prise sous le contrôle de la police grâce à un changement de tactique par le préfet de police Didier Lallement considéré comme un homme à poigne.

Effectivement, la police a assiégé les casseurs en fermant les accès de la place, ce qui lui a permis de faire des contrôles d’identité et éventuellement, des interpellations (124 personnes interpellées à Paris le samedi 16 au soir). Il faut bien rappeler qu’en masquant leurs visages, ces casseurs sont de la même graine que les islamistes qui veulent imposer la burqa à leur épouse. Des casseurs et des pilleurs ont aussi investi, le samedi 16 novembre 2019 en fin d’après-midi, les Halles, quartier très vivant du Paris nocturne.

Évidemment, le politiquement correct vise à bien différencier les gilets jaunes (les "gentils") des "méchants" casseurs… sauf qu’au bout de la énième semaine, s’il reste encore des gilets jaunes à manifester avec les casseurs, si ces gilets jaunes ne se différencient pas vraiment de ces casseurs, si même ils semblent heureux de détruire du mobilier urbain (qui n’aura comme seule conséquence que de la dépense d’argent public supplémentaire, et donc, d’une manière ou d’une autre, des impôts supplémentaires pour ceux-là même qui protestaient initialement contre le trop d’impôts), il faut malheureusement se résoudre à dire qu’au mieux, les gilets jaunes sont les complices tacites de ces casseurs. Casseurs de la République. Cela explique d’ailleurs la faible mobilisation.

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Sur les ronds-points, il n’y a jamais eu plus de 300 000 gilets jaunes mobilisés un même samedi, ce qui, il faut en convenir, ne représente pas beaucoup de personnes pour un pays de 67 millions d’habitants et seulement 0,06% des 47 345 328 électeurs inscrits que comptait la France lors des élections européennes du 26 mai 2019.

Au-delà des personnes blessées de part et d’autres (policiers et manifestants), que tout le monde, sauf les violents et les haineux, regrette vivement, le bilan économique est très élevé. Il a été évalué à 2,5 milliards d’euros de pertes économiques dues aux manifestations des gilets jaunes, entre dégradations et pertes de chiffre d’affaires voire dépôt de bilan de certaines entreprises (commerçants essentiellement). Mais pour l’État, et donc, il faut vraiment insister, pour l’argent des contribuables, il y a eu 17 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, annoncées le 10 décembre 2018 par Emmanuel Macron.

Et il faut le répéter inlassablement : si le Président de la République a lâché du lest le 10 décembre 2018, ce n’était pas sous contrainte pour réagir aux violences du 1er décembre 2018 à l’Arc-de-Triomphe. Non, c’est avant tout parce que ce mouvement était soutenu par l’invisible "opinion publique" selon les nombreux sondages. Au contraire, la violence pendant les manifestations des gilets jaunes ne peuvent faire que le jeu du pouvoir exécutif qui en appelle à l’ordre public.

Pourquoi brûler la voiture d’un simple citoyen qui n’a rien fait à personne, ou même la bicyclette d’un jeune étudiant qui n’aura même pas les moyens de s’en racheter une autre ? Injustice bête et méchante, gratuite et stupide. Bêtise, haine, violence, le trio de ce qui restera, en une année, des gilets jaunes qui méritaient pourtant mieux.

Car les gilets jaunes sont un mouvement nouveau, et sociologiquement et politiquement intéressant voire passionnant à étudier, et on l’étudiera pendant des années encore… Au contraire de mouvements de protestation très éphémères, comme Nuit debout, ou les bonnets rouges (agriculteurs bretons), les gilets jaunes ont réussi à fédérer un malaise presque indicible de l’ensemble de la société française, indicible et jamais vraiment dit car s’il y a bien une chose qui est caractéristique et durable avec ce mouvement, c’est que c’est un mouvement revendicatif sans revendications.

À part la fin des hausses des taxes sur les carburants, aucune mesure concrète n’a été vraiment revendiquée spécialement. Les sondages disent que globalement, les gilets jaunes demandent la démission d’Emmanuel Macron (anticonstitutionnelle), la restauration de l’ISF, des référendums d’initiative dite citoyenne (citoyen n’est pourtant pas un adjectif), etc. mais chaque gilet jaune a sa liste de revendications et elles ne sont pas les mêmes que celles du voisin, d’où une certaine illisibilité politique et même une certaine confusion sociale.

En somme, les gilets jaunes étaient l’étendard des mécontents de tous bords. Mécontents de tout le pays, portez un gilet jaune, en gros, ce serait la devise. Il ne faut pas se leurrer : quand on n’exprime pas clairement ce qu’on veut, on est rarement écouté puisqu’on est inaudible.

L’autre caractéristique flagrante du mouvement des gilets jaunes et qui, comme l’absence de revendications communes, l’a passablement handicapé, c’est l’absence de structuration et l’absence de leadership. Quel que soit le mouvement, s’il veut être écouté, voire entendu, il faut des personnes humaines qui puissent l’incarner, exprimer ce qu’il veut et, dans l’hypothèse haute, négocier avec le pouvoir susceptible de les satisfaire.

Or, les seuls leaders qui ont pu émerger l’ont été grâce aux médias, oui, ces médias tant détestés, et en premier lieu, les chaînes info qui, se nourrissant chaque samedi de cette nouvelle actualité et ravivant leur audience (une aubaine), n’hésitaient pas à complaisamment inviter des gilets jaunes sur leur plateau de télévision. On ne peut pas dire que les médias ont ignoré les gilets jaunes, et l’on pourrait même dire le contraire, alors qu’ils ne représentaient plus grand-chose comme mobilisation (surtout par rapport à d’autres manifestations avec plus de mobilisation, comme sur le climat), il faut reconnaître que parfois, les gilets jaunes ont été surmédiatisés, ce qui d’ailleurs a contribué à leur grande durabilité.

Certains leaders étaient d’ailleurs très charismatiques, et sans doute la plus charismatique fut Ingrid Levavasseur, dont la vie (difficile), le talent pour parler, la sincérité et un indéniable …oserais-je dire sans être taxé de sexiste ? un indéniable "charme" (on remarque que des syndicats de policiers ont, eux aussi, des porte-parole "charmantes"), elle avait tout pour pouvoir transformer une incontestable sympathie de "l’opinion publique" pour les gilets jaunes par un engagement électoral, et le hasard faisait bien les choses puisque six mois après le début du mouvement, il y avait des élections européens dont le scrutin proportionnel permettait justement l’éclosion de listes hors du système politique classique. La haine l’a emporté sur l’intérêt politique (et peut-être le machisme l’a-t-il emporté aussi ?). Résultat, parce qu’elle n’avait plus le cuir d’être le centre d’une haine collective qui s’est acharnée sur elle, elle a préféré y renoncer.

Systématiquement, dès qu’une personnalité commençait à se faire connaître, à devenir un référent reconnu des gilets jaunes, elle se faisait descendre par les mêmes gilets jaunes. Avec cette situation, il n’y a eu aucun leader, aucune expression incarnant le mouvement, qui n’est donc jamais resté que muet et diffus, une sorte de fantôme qui hantait tous les samedis.

Les gilets jaunes n’ont jamais que prôné des meilleures conditions de vie, mais leur mouvement était diffus et insaisissable. Les gilets jaunes sont devenus une marque commerciale sans contrôle, et n’importe qui, de lui-même, pouvait se réclamer des gilets jaunes et agir en leur nom, ce qui, à la fin, rendait le mouvement complètement confus et désordonné. Les gilets jaunes sont donc devenus une sorte de boîte universelle de revendications multiples.

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En refusant le système représentatif pour leur propre mouvement, les gilets jaunes ont refusé aussi le jeu de la démocratie lors des élections européennes, et à ce titre, ils ont commis la même erreur que les manifestants de mai 68 qui ont considéré que les élections étaient un piège à c… Évidemment, avec cette considération, il ne faut pas s’étonner que les seules listes qui se réclamaient des gilets jaunes, dont une avec Francis Cabrel, n’aient reçu aucun écho auprès des électeurs. Comme j’ai écrit plus haut, ils avaient pourtant les moyens humains de faire une véritable liste de gilets jaunes, audible, cohérente, structurée, avec un potentiel électoral que les sondages avaient crédité en février 2019 d’environ 10 à 15% d’intentions de vote, ce qui est énorme pour une organisation politique nouvelle.

Et rappelons, qu'on l'apprécie ou pas, que l’élection d’Emmanuel Macron est la preuve même de la puissance démocratique de nos institutions puisqu’il s’est présenté hors de tout parti constitué, et contre tous les candidats du système (y compris la candidate du FN). Cela signifie qu’un nouveau venu sur la scène électorale a toutes ses chances d’être au pouvoir s’il est capable de convaincre les électeurs, il n’y a en tout cas pas d’obstacles institutionnels.

Dans l’analyse du mouvement des gilets jaunes, il faut aussi prendre en compte deux différences de taille, ce qui en a fait justement sa spécificité et même sa nouveauté historique.



D’une part, ce n’est pas un mouvement social "classique" comme le sont les syndicats lorsqu’ils font grève. D’ailleurs, pendant deux ans, beaucoup de leaders syndicaux (notamment celui de la CGT) ont cherché le "grand soir" lors de la réforme du code du travail, lors de la réforme de la SNCF, même lors de la réforme de l’assurance-chômage, et aucune mobilisation probante ne s’est manifestée. La réforme des retraites, parce qu’elle touche tout le monde, semble en revanche un sujet assez mobilisateur et très sensible. Ce serait une erreur de croire qu’en voulant impliquer les gilets jaunes, la journée du jeudi 5 décembre 2019 bénéficierait de plus de mobilisation, car les gilets jaunes ne sont pas des militants syndiqués.

En général, les gilets jaunes rejettent les institutions, et donc autant les syndicats que les partis politiques. Ils font partie de la classe moyenne, celle qui n’est pas assez pauvre pour avoir des aides sociales, mais pas assez riche pour boucler les fins de mois sans stress ou sueurs froides. Ce sont des travailleurs et ils ne veulent pas perdre un jour de travail, c’est pourquoi ils manifestent le samedi, jour de congé pour eux en général. Au contraire des militants syndiqués qui choisissent les jours les plus travaillés, les mardis et les jeudis, pour organiser leur "mouvement" (comprendre : leur non-travail, leur grève). La date du 5 décembre 2019 n’a aucun sens symbolique pour les gilets jaunes pour qui le 17 novembre a une vraie signification. 5 décembre car le 5 décembre 1995, c’était le début du "mouvement" qui a été la dernière grande grève des transports publics jusqu’à Noël qui a paralysé la France et son économie.

D’autre part, et je pense qu’on en reparlera longuement, les gilets jaunes sont des "rebelles" qui n’ont rien à voir avec les protestataires des "banlieues" et des "quartiers dits sensibles". Ce sont deux mondes différents qu’on pourrait caricaturer (trop simplement) par celui du "Français moyen" et celui de "l’écorché" des banlieues. En clair, cela fait plus de trente ans que les "banlieues" sont en état de protestation durable contre toute autorité institutionnelle, et l’un des exemples révolutionnaires les plus marquants fut les émeutes pendant plusieurs semaines en octobre-novembre 2005.

C’est en ce sens que le mouvement des gilets jaunes est nouveau, c’est en quelques sortes un troisième front social de contestation, et cela, les responsables politiques de l’ultragauche ne l’ont pas du tout compris et encore moins admis. Si l’on regarde bien le type de revendications à l’origine, ce mouvement était assez semblable du mouvement poujadiste qui protestait en janvier 1956 contre la vie trop chère et contre le surpoids fiscal. Or, les leaders de l’ultragauche, et en premier lieu, Jean-Luc Mélenchon (qui a scandaleusement confondu "milice" et "police" dans un tweet le 16 novembre 2019, ce qui a de quoi choquer les familles de toutes victimes des miliciens en 1944, à Annecy ou ailleurs), déprimé de n’avoir pas pu, pendant un an et demi, déclencher le "grand soir" contre Emmanuel Macron, a vu dans les gilets jaunes le mouvement providentiel pour enfin avoir raison avec la rue.

Mais c’était peine perdue. Si l’on regarde les rares gilets jaunes qui se sont engagés politiquement, peu l’ont fait du côté de FI. Par exemple, Benjamin Cauchy hésitait entre la liste de Nicolas Dupont-Aignan et celle de François-Xavier Bellamy (Nicolas Dupont-Aignan l’a finalement placé dans une position éligible, mais la liste n’a pas eu de sièges). Jean-Luc Mélenchon a politiquement cassé le mouvement des gilets jaunes en voulant à tout prix le récupérer à son compte. Sa seule "action" est d’avoir pu inoculer le virus du RIC dans les esprits.

C’est en voulant mettre systématiquement des thèmes gauchistes, anticapitalistes, qu’il a écarté de nombreux gilets jaunes d’origine refusant toute compromission avec un leader dépassé et passéiste. Il faut d’ailleurs souligner la grande habileté politique de Marine Le Pen qui, très déconsidérée par son débat du second tour, était sur le point de renoncer au combat politique et les gilets jaunes l’ont remise en bonne position alors qu’elle n’a rien eu à faire. Son habileté, c’était justement de rester plutôt silencieuse, de ne pas essayer d’en profiter, ni d’en abuser, ni de récupérer le mouvement mais plutôt, de l’accompagner, de le soutenir souterrainement. Cela l’a remise en position de chef de l’opposition, notamment aux élections européennes.

Dans la nouveauté du phénomène des gilets jaunes, il faut aussi ajouter qu’à son début, il fut soutenu pratiquement par tous les partis de l’opposition (multiple), non seulement les extrêmes à droite ou à gauche, mais aussi chez LR heureux de voir des gens qui protestaient contre le gouvernement et sa politique écolo-fiscale, et aussi au PS. Et cette situation était très nouvelle : en général, seulement un "camp" se reconnaît dans un mouvement de protestation, pas les deux camps opposés. Le problème pour LR et le PS, c’est qu’à l’intérieur de ces partis, il y a eu des lignes de division, car les plus "raisonnables", ceux qui restaient dans l’objectif de gouverner un jour le pays, se sont plutôt rapprocher du pouvoir tandis que les autres, plus populistes, se sont plus rapprochés des extrêmes, ce qui a rendu assez illisible le positionnement de ces deux partis, et singulièrement de LR (d’où l’échec des européennes).

Cela a rendu la réaction du gouvernement très délicate à construire. D’une part, que répondre à des gens qui râlent parce qu’il y a trop d’impôts et en même temps, qui réclament un renforcement des services publics ? Il faut être clair : Emmanuel Macron n’a pas compris immédiatement l’étendue du mouvement pendant les premières semaines et a fait ce qu’un pouvoir sûr de lui fait en général, il ne l’a pas pris en compte dans son action (la pire incompréhension ici). L’adhésion de "l’opinion publique" l’a convaincue de changer de comportement, en lâchant du lest, je l’ai écrit plus haut, pour 17 milliards d’euros. Il a mal lâché le lest puisque, encore aujourd’hui, des gilets jaunes disent qu’ils n’ont pas été entendus. En clair, les concessions qu’il a faites sur le pouvoir d’achat ne lui ont pas été créditées.

L’inconvénient de ne pas être du sérail politique et de ne pas avoir un grand parti structuré et implanté, trop nouveau pour avoir des relais partout dans les forces vives du pays, c’est de ne pas avoir de vecteurs de défense du pouvoir. L’avantage, c’est de pouvoir imaginer des réponses nouvelles. Or, l’idée du grand débat, à laquelle je ne croyais pas, a été géniale. Géniale pour le peuple, car ce grand débat a permis à des millions de personnes de s’exprimer, d’être enfin écoutées (et ce n’était pas qu’un grand déballage), et géniale évidemment pour Emmanuel Macron dont les prestations ont été excellentes. Débattre, confronter les idées, expliquer sa politique, c’est sans doute ce qu’Emmanuel Macron préfère dans son job présidentiel. Et aussi incroyable que cela puisse paraître, sa cote de popularité est remontée par voie de conséquence.

En quelques sortes, le mouvement des gilets jaunes a consolidé le clivage entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, clivage qui s’est réalisé furtivement à l’occasion du second tour de l’élection présidentielle mais qui pouvait rapidement s’effacer au cours du quinquennat. L’habileté des deux anciens candidats au second tour lors de la crise des gilets jaunes leur a apporté, chacun dans son camp, une nouvelle légitimité, confirmée d’ailleurs par les élections européennes.

Ce premier anniversaire des gilets jaunes se déroule aussi exactement, à deux ou trois jours près, à mi-mandat présidentiel. C’est une évidence qu’Emmanuel Macron a beaucoup changé à cause des gilets jaunes et lui-même le reconnaît volontiers, en disant qu’il a appris. C’est dommage de ne pas avoir élu un Président opérationnel immédiatement. À son actif, il est prêt à changer d’idée, si on lui fournit des arguments convaincants, ce n’est pas un idéologue, il est prêt à s’amender, à s’améliorer, c’est très rare pour un chef de l’État.

Prendre le pouvoir, c’est toutefois prendre la responsabilité des décisions, avoir le courage de celles-ci. Dire : "je n’ai pas d’opinion sur tel sujet, quel est votre avis ?" paraît assez inquiétant. Un Président de la République doit, oui, avoir un avis sur tout. Un avis éclairé, avec des bases solides, des collaborateurs compétents, mais un avis. Cet avis est ensuite regardé par rapport à l’idée majoritaire d’une "opinion publique" vouée à changer d’avis assez souvent (voir le nombre d’alternances politiques en quarante ans).

Or, depuis un an, la mécanique Macron est beaucoup plus lente.

D’une part, d’un point de vue institutionnel, il a laissé beaucoup plus de marge d’action à son Premier Ministre Édouard Philippe dont l’influence depuis le printemps a grandi. Il faut notamment remarquer qu’Emmanuel Macron a renoncé à son discours devant le Congrès de Versailles, qu’il voulait prononcer tous les ans, un peu à l’instar du discours de l’état de l’Union du Président américain ou du Président de la Commission Européen (ou du discours du trône de la reine du Royaume-Uni). Et cela au bénéfice d’Édouard Philippe qui a prononcé un nouveau discours de politique générale soumis à un nouveau vote de confiance (là encore, d’un point de vue parlementaire, c’était astucieux).

D’autre part, il y a les réformes. Emmanuel Macron ne veut pas être taxé de roi fainéant ou d’immobilisme, donc, il veut continuer ses réformes, mais il sait aussi qu’il faut un minimum d’adhésion populaire pour les réussir et éviter une paralysie générale du pays comme ce fut le cas en 1995. C’est pourquoi l’élection d’un Alain Juppé aurait été cohérente en 2017 : Alain Juppé a considérablement réfléchi sur son échec de 1995-1996 et a étudié la méthode des réformes plus que le fond des réformes. Pour réussir les réformes, il faut la concertation.

Bien sûr, le sujet qui brûle les lèvres est la réforme des retraites. Rappelons que Michel Rocard avait prédit la chute d’une dizaine de gouvernements sur ce dossier. Beaucoup de Premiers Ministres ont fait des réformes : Édouard Balladur, puis Jean-Pierre Raffarin, puis François Fillon. Sans ces réformes, le système aurait été en faillite. Ce que propose Emmanuel Macron est différent : il assure que sa réforme n’a aucun objectif financier (mais concrètement, on sait bien que c’est inexact), et qu’elle n’est motivée que par plus d’égalité : tout le monde au même régime !

Pourtant, dans une société de plus en plus complexe, est-il judicieux de vouloir un système plus simple, qui soit unique, qui rejette tous les particularismes historiques mais aussi fonctionnels, professionnels ? Je n’en suis pas sûr. Ensuite, quand les premières projections font état qu’une grande proportion des futurs retraités vont y perdre, comment imaginer qu’une telle réforme puisse passer ? Le vrai problème du gouvernement actuel, c’est qu’il fallait un système actuel de financement des retraités équilibré pour pouvoir s’atteler à une réforme structurelle, systémique, afin que l’aspect financier ne pollue pas la philosophie de la réforme (qui reste elle-même discutable).

Les hésitations nombreuses du pouvoir sur sa détermination à mener la réforme des retraites renforcent évidemment la motivation des grévistes du 5 décembre 2019. Le risque pour Emmanuel Macron est qu’il y ait à la fois une grève longue et pénible (et l’on sait ce que cela signifie) et un retrait du projet. Dans tous les cas, il est absolument nécessaire que le gouvernement soit convaincu d’un axiome de base : on ne réforme jamais durablement contre le peuple. Emmanuel Macron, qui avait basé sa campagne présidentielle sur la bienveillance, aurait donc tout intérêt à revenir aux fondamentaux : celui qui écoute le peuple et qui veut son bien en dehors de toutes autres considérations. Ce serait en plus dans son intérêt électoral…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (16 novembre 2019)
http://www.rakotoarison.eu


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56 réactions


  • foufouille foufouille 18 novembre 2019 18:18

    article de facho car si peu de monde manifeste c’est bien à cause de la dictature en marche et du gazage au bout de de 5 minutes.

    macron a augmenté son budget de 2 millions pour 2 personnes.


    • Sirius Sirius 19 novembre 2019 11:31

      @foufouille

      Vous avez pas du connaître beaucoup de dictature... le relativisme n’apporte rien.

      On dirait les antifa qui crie au fascisme de partout tout le temps et sans raison...

      J’ai pas vu des arrestation de nuit, avec torture au petit matin, ni des exécutions massif de gilets jaune...

      à moins qu’on ne vivent pas de le même monde vous et moi.


    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 12:14

      @Sirius

      Qui relativise ? si vous ne reconnaissez pas qu’un « gouvernement » d’un pays démocratique qui tire (pas encore à balle réelle, mais, Luc Ferry ne serait pas gêné) sur une foule qui ne va pas dans son sens, a une démarche fascisante, que vous faut-il. Nous somme donc dans une pseudo démocratie. Dans vos relations quand quelqu’un n’est pas content vous discutez et l’écoutez, vous ne le méprisez pas ni lui tapez dessus.
      Le gouvernement N’EST PAS LE POUVOIR, c’est le peuple qui l’est en démocratie.
      Le gouvernement est à son service et donc à son écoute.
      Ce n’est plus le cas chez nous, si ça l’a été un jour ce que je ne crois pas.


    • foufouille foufouille 19 novembre 2019 12:29

      @Sirius

      Interdiction de manifester sinon gazage au bout de 5 minutes avec blocage de plusieurs rues par les fachos de flics.

      Etc. Donc ?


    • Sirius Sirius 19 novembre 2019 12:52

      @Sparker

      On se croirait revenu a temps de Mai 68 avec le CRS SS, ce qui est du grand n’importe quoi. Tout d’abord je ne relativise pas la répression de l’état, que cela soit dans mon dernier article ou mes différent commentaire.


      Après quand on me parle dictature je pense plus à un régime style Pinochet, la France est elle prise dans une dictature ? la réponse est non.


      Elle est prise dans une répression qui est calibré par la bourgeoisie au pouvoir pour trouver un équilibre entre d’une part ne pas perdre la face et le pouvoir. Et d’autre part une bourgeoisie qui calibre sa justice et sa police, pour être dans une répression dur, sans non plus tomber dans un régime totalitaire etc. la réponse est oui.


      Que des bourgeois style Luc Ferry, y a même Christophe Barbier qui a parlé y a pas tard de la répression des communard. Disant à demi mot qu’il fallait s’y prendre de la même manière. Ce qui est du délire individuel. Il y a des lignes qui ne peuvent être franchie (reprissions totale), la ligne du calibrage de la police et la justice peuvent l’être. La bascule dans un état totalitaire, ce n’est pas pour le moment.


      Ce n’est pas une pseudo-démocratie, mais une démocratie bourgeoise, une démocratie tout de même. L’état n’est pas la pour servir le peuple, mais pour servir la fraction bourgeoise qui l’a mis au pouvoir.


      La démocratie est elle une idée juste ? Oui, dans la mains des bourgeois elle est une idée corrompue.


      Il est tout de même drôle de s’offusquer de la direction prise par les média, la justice, la police etc. comme si ces force était neutre. Un état neutre, une justice neutre, une police neutre cela n’existe pas, car elles sont pétries par les idéologies au pouvoir.


    • Sirius Sirius 19 novembre 2019 12:54

      @foufouille

      Le jour ou le peuple se fera arrêter au petit matin, avec torture systématique, tribunaux spécieux et tout l’orchestre.

      Crois moi, beaucoup regretterons le temps des lacrymogène et des somation.

      ET y aurait plus beaucoup de gens qui aurait le courage de s’exprimer sur agoravox. 


    • Traroth Traroth 19 novembre 2019 18:12

      @Sirius
      En attendant, les manifestations font bien plus de blessés en France qu’à Hong-Kong ! Ca devrait suffire à vous faire réfléchir, mais bizarrement, ce n’est pas le cas......


    • François Vesin François Vesin 20 novembre 2019 17:16

      @ Sirius 
      « 
      la France est elle prise dans une dictature ? la réponse est non.  »

      Vous n’êtes pas sérieux là !
      Quel levier du pouvoir n’est pas dans les mains de Macron ?
      Ses ministres, ses députés, ses sénateurs, ses juges, ses préfets,
      ses policiers, ses gendarmes, ses financiers, son chien, ses journalistes,
      ses blacks blocs, ses militaires...etc

      Quel rempart reste-t-il pour ne plus le subir ?
      Etant acquis qu’il est interchangeable comme ses prédécesseurs
      Sarkozy et Hollande, qui empêchera l’avènement du suivant ?


    • Sirius Sirius 20 novembre 2019 22:47

      @Traroth

      Vous n’y êtes pas du tout, soi je m’exprime mal, soi vous lisez de travers, ou n’avez la le désirs de comprendre.

      Je me cite : "Elle est prise dans une répression qui est calibré par la bourgeoisie au pouvoir pour trouver un équilibre entre d’une part ne pas perdre la face et le pouvoir. Et d’autre part une bourgeoisie qui calibre sa justice et sa police, pour être dans une répression dur, sans non plus tomber dans un régime totalitaire etc. "

      Donc si cela me fait réfléchir mais pas dans le sens que vous désirez.


    • Sirius Sirius 20 novembre 2019 22:53

      @François Vesin

      Si je suis très sérieux, vous ne semblez pas comprendre l’histoire de ce mot, encore moins son éthymologie.

      à moins d’être anarchiste, ou d’ultra-gauche ou d’extrême gauche, le terme n’est pas à employer, quand il n’est pas rattaché à une réalité.

      Répression dur oui, dictature non.

      Le rempart si on est de gauche c’est de se référé à la culture de gauche, son histoire, sa pratique, sa culture.

      Et ne pas faire n’importe quoi, pour moi c’est le communisme, donc je me tiens à cette éthique autant pratique qu’idéologique.


  • SERA SERA 18 novembre 2019 19:25

    « On gagne plus par l’amitié et la modération que par la crainte. La violence peut avoir de l’effet sur les natures serviles, mais non sur les esprits indépendants. » 

    Tout est là : MACRON et sa clique, MACRON et ses « placeurs » (Attali, Niel, Arnaud, Lagardère etc.) ils sont nombreux, sont natures serviles à des idéologies quasi religieuses, néo-ultra-libérales et assimilées. Parfois sans s’en rendre compte ; pathétiquement.

    J’écoute Evo Morales dans un article précédent, j’écoute nos puissants, politiques et autres. Ce seul fait m’informe sur : un esprit sain d’un côté, des esprits tortueux, dont les arrières pensées sont innombrables. Quasiment matérielles, visibles.

    Vivement : adieu, vieux monde de carictures humaines.


  • symbiosis symbiosis 18 novembre 2019 19:48

    Manifestement Rako n’a pas vu la vidéo de Baqueux casseurs déguisés en blackblocs Place d’Italie, qui a fait le tour du web et totalisée plus de 350.000 visionnages, certainement beaucoup plus à l’heure où j’écris ce commentaire. Il n’a pas non plus eu vent de confidences de hauts gradés de la police avouant publiquement ces infiltrations et ces déprédations pour diffamer le mouvement des gilets jaunes.

    Rako, plutôt que d’enquiller à la pelle les articles torchons sur ce média serait plus avisé de se renseigner sur ce qui est maintenant admis et connu de tous ou presque. 

    Question de déontologie et de professionnalisme si ce personnage a une quelconque idée de ce que ces mots signifient , a fortiori en nos temps d’apocalypse (grec ancien ἀποκάλυψις, apokálupsis (« action de découvrir »). Provenant du verbe grec καλύπτω, kalúptô (« cacher »), précédé du préfixe de privation ἀπό ápó. Littéralement donc « [chose] dé-cachée », et donc par extension, « [chose] dévoilée aux hommes », « retrait du voile qui cachait la chose », « le voile est levé ». )


  • ETTORE ETTORE 18 novembre 2019 20:21

    En voilà un beau soutien à « la démocratie selon Macron 1èr  ».

    Peut être une promesse de médaille ?

    Oui, mais laquelle ?

    Son nom gravé dans le granit d’un monument grandiose ? sur l’obélisque ?

    Oui, mais en quel style d’écriture....., ? A l’encre sympathique ?


  • Attilax Attilax 18 novembre 2019 23:13

    Encore un article à gerber. Quelle constance !


  • Samson Samson 19 novembre 2019 09:35

    Citoyen in XMLittré
    ...
    3° Adj. Dévoué aux intérêts de son pays. Ministre, soldat citoyen.
    Oh ! si ces vers, vengeurs de la cause publique.... Obtiennent de mon roi quelques regards amis, S’il prête à ma faiblesse un bras qui la soutienne, On verra de nouveau ma muse citoyenne Flétrir ces novateurs...., GILB., Le XVIIIe siècle.
    Supposez que la passion de faire le bien de l’État, passion qui anime le gouvernement actuel sous un roi citoyen..., , Éphémérides, t. II, p. 58, 1766.


  • Sirius Sirius 19 novembre 2019 11:22

    Bonjour,


    J’ai trouvé votre article intéressent, bien que je ne sois pas d’accord sur tout, il a cette vertu de pousser à la réflexion. Il est drôle tout de même sur agoravox, si nous ne sommes pas du côté des gilets jaune nous somme contre le peuple, comme si le peuple, se trouvait du côté des gilets jaunes.


    Comme j’ai pu le souligner dans mon dernier article, les gilets jaunes sont une couche sociale et non une classe sociale : la classe moyens.


    Dans votre articles vous le réaffirmez, je pense la même chose sur le sujet. D’où cette logique d’harcèlement de l’état, de fuite en avant, dans une vision totalement dépolitisé ou apolitique, les gilets jaune ne sont qu’une nuit debout 2,0.


    On prends pas le pouvoir, sans organisation, structure, politisation autant culturelle, que sociale, sans être porteur d’un projet etc.


    Les gilets jaunes leurs projets ? vivre comme avant avec plus.


    Quand à la violence d’état d’une part qui n’est que l’adaptation de la bourgeoisie, qui pour moi veut garder le contrôle. Donc elle adapte sa police et sa justice, d’où le fait que nous sommes en démocratie mais dans une démocratie bourgeoise.


    Et non pas en dictature ou tyrannie comme le laisse penser anarchiste, ultra-gauche, extrém-gauche etc.


    En tout cas votre article pousse à la réflexion, réflexion qui n’est pas le bienvenu dans cette époque de putréfaction autant politique, culturelle, qu’intellectuelle.


    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 12:37

      @Sirius

      Ha la république bourgeoise n’est pas totalitariste, elle est prête à la remise en question, à lâcher du lest dans son pouvoir, à discuter avec ceux qui se rebelle contre ses suffisances... mouais mouais, elle est démocratique... bien bien... Elle ne tire pas « démocratiquement » à balles réelles mais ça ne va pas tarder.

      Les gilets jaunes, «  »comme avant avec plus« , un peu condescendant comme propos... Déjà c’était tout simplement »comme avant« peut-être au départ, »le plus« ajouté est-il condamnable ? Quand vous conditionnez les gens à n’être que des producteurs/consommateurs laissant à la »république bourgeoise« le soin de diriger tout ça, vous étonnez pas des réactions, légitimes ne vous déplaise, de ceux à qui on a dit »laissez nous faire« c’est pour votre bien et qu’à un moment où les milliards volent à qui mieux mieux on dit » a ben non, il n’y en à plus pour vous« .
      A oui ce ne sont pas des gens qui »réfléchissent« mais qui »consomment« , donc qui ne peuvent avoir une vision ouverte et mener un vrai combat, soit.
      Mais si on vous attend, vous qui êtes un sage penseur, ou tentez de l’être, va falloir manger des racines.
      Non les choses bougent quand les gens bougent, ceux qui pensent permettent de bouger peut-être mais ils ne sont pas le mouvement ni l’énergie.
      Vous rêver et vous critiquez les romantiques de la révolution mais vous en êtes un aussi à votre forme.
      De »sages penseurs« il y en à eu une palanquée mais même ça la société bourgeoise l’a rendu stérile, faites attention à ne pas »arranger« cette stérilité pour vous y lover à votre tour tant que ça pousse »à la réflexion« le frigo plein bien sur.

      Que proposez vous ? à part réfléchir

      Je pense que les GJ ont loupé le coche le premier décembre 2018, mais il participe à maintenir le malaise car malaise il y a. Remercions les pour la pression et la présence même s’il elle n’aboutira pas on le sait. Beaucoup se sont mis à »réfléchir" comme vous dites et ça c’est peut-être la meilleure des victoires.

      Quelle pistes à suivre proposez-vous ?


    • Sirius Sirius 19 novembre 2019 13:03

      @Sparker

      Comme j’ai souvent dis, la base est juste mais la direction est mauvaise. Ce que je propose ? le dépassement du capitalisme tout simplement.

      Y a tout une histoire, tout une culture, tout un savoir faire, mais cela appelle à une remise en question et a une rupture déjà personnelle. Et sans cette reprise en mains, cette analyse, cette réflexion, cette organisation qui refuse autant les réactionnaire et rejette cette vision post-moderniste.

      Et qui refuse cette expression « tout ce qui bouge est rouge » et préfère le fond à la forme, car sans fond aucune forme digne de ce nom ne peut émerger.

      Cela à un nom le materialsime-dialéctique avec un unique but, le communisme.


    • foufouille foufouille 19 novembre 2019 13:06

      @covadonga*722

      le resto, pas flunch, c’est 20€ par adulte avec boisson et sans plat haut de gamme.

      c’est tout qui a augmenté sur 10 ans.


    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 14:02

      @Sirius

      « le dépassement du capitalisme tout simplement » comme vous y allez...

      A ça je ne peux que répondre of course mais où, quand, comment ?

      Comment faites vous tomber l’absurde bourgeois qui détient maintenant tous les leviers de la décision et qui possède tous les moyens à son service et avec qui ?

      Comment faites vous pour « restaurer » l’idéal communiste quand celui-ci s’est fourvoyé comme d’autres dans les méandres du social-libéralisme.
      Comment développez vous un « ligne » qui ne soit plus idéologique avec des lendemain qui... car c’est aussi de ça que vient l’imperméabiltié des esprits et le repli sur des considérations de classes ou groupes comme vous voulez.

      Comment favorisez vous la rupture et une remise en question personnelle quand tant de gens ne savent même pas que c’est possible ni même que ça existe comme concept et que bien d’autres n’en ont rien à faire.

      Oui une personne censée va dire il faut réfléchir avant d’agir, mais, seulement si on est dans une démarche de bon sens, quand il y a urgence on agit d’abord et il y a urgence. C’est pas toujours comme on aimerait ou bien senti mais c’est la seule façon.

      Si c’est pour réclamer un bon prince (comme Rakoto) communiste de surcroit, vous ne servez à rien non plus.

      C’est sur que ce peuple ne doit pas être le bon pour vous.


    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 14:58

      @covadonga*722

      Bah t’es bien gentil mais tu fais partie de la clique à laquelle je ne souhaite plus répondre, ça n’a aucun intérêt et ça me pousse à l’insulte alors comme je ne veux pas me rabaisser à ton niveau, je vais faire comme avec d’autres je vais te laisser à tes délires qui visiblement constituent la colonne vertébrale de ton existence forumesque ou peut-être de ton existence tout court.

      Bonne continuation, Cova Akbar...


    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 15:23

      @covadonga*722

      Bon je t’absout car tu as été lobotomisé pendant au moins 60 ans et que la haine recuite colle bien au fond de ton crâne décalcifié.
      Après les excréments, y’a que toi qui vit avec et leur odeur permanente, faut avoir envie... mais quand on à des « convictions » comme toi issues d’une réflexion posée et argumentée on s’accommode du sacrifice, c’est beau...

      Bon, oublie pas que t’es tout seul et que tu sers à rien, mais bon, c’est le forum pour tous chui humanisse, alors je te laisse libre de mener ton « combat » comme tu le souhaites, juste que je vais l’ignorer, pas plus pas moins.
      Bon courage, l’inutile et oublie pas de ventiler...


    • Sirius Sirius 19 novembre 2019 16:46

      @Sparker

      Où ? Ici, Quand ? Maintenant, comment ? avec un travail sur le fond et non la forme.


      Le voilà le véritable problème, les gens préfère la forme, visibilité, média, spectacle de rue comme l’ultra-gauche le fond.


      Avant la forme il y a un travail en amont à faire souvent silencieux et laborieux.


      Comment la faire tomber ? Un travail de fond et surtout ne pas vouloir sauter les étapes, l’urgentisme ne peut apporter que l’échec. Regardez les bonnets rouge il en est sorti quoi ? Rien, Nuit debout ? Rien, les gilets jaunes c’est la fin.


      Il y a eu plusieurs phase dans le communisme l’URSS, puis le virage révisionniste après la mort de Staline qui a donné l’URSS-impérialiste etc. c’est pas moi qui vais vous apprendre ce que vous savez déjà.


      C’est pas un groupe comme je veux, les gens auront pas le choix, il finiront forcément pas s’y intéresser.


      Pris entre réactionnaire et poste-modernisme et si on rajoute le communautarisme, la putréfaction culturelle c’est difficile de s’y retrouver. Pour le moment les perspective sont gelé, il faut travailler à ce dégèle.


      Comment favoriser une rupture ? Le travail de fond, au corps y a pas de miracle. Je vais prendre un exemple pour moi le veganisme. Y a 15 ans le véganisme était en France au point mort. Bien que cette idées à 35 ans en France.


      J’aimerais le fin de l’exploitation des animaux et la généralisation du veganisme. Non dans une optique anti-spécisme qui n’est qu’une branche gauchiste et communautaire. Ni même dans un optique de mode, de tendance. Mais dans une vision populaire et universelle. Le veganisme comme la notion de biosphère seront des questions importante dans l’avenir, qui se greffera dans une vision globale de dépassement du capitalisme.


      C’est aux gens de se saisir de cette question, de voir sa dimension de rupture avec l’ancien, et sont évolution pour des temps meilleurs. A quel point le veganisme peut être porteur d’une vision nouvelle, d’un rapport au animaux et à la nature différent. C’est pas une idéologie crème glacé qui est facile à avaler car elle implique un changement ici et maintenant, une rupture.


      Même si je voudrais en finir ici et maintenant, il n’est pas possible d’aller plus vite que la prise de conscience des gens en générale. Là seul chose que je peux faire accompagner leurs démarches, répondre à leurs interrogation sur le sujet, faire de la propagande etc.


      Qui veut forcer l’histoire est voué à échouer.


      Ne faites pas dans la caricature, avec Rakoto, autant parler de Corée du nord et le débat s’arrête là. Ce n’est pas une question de savoir qui a tord ou raison.


      Ce peuple est le bon y a pas de bon peuple ou de mauvais peuple. Vous ne pouvez pas dire cela quand je parle de base juste, mais de direction fausse.


      Exemple : La France Insoumise la base est juste, l’engagement des militants est honnête, tout comme le votre ou le miens. Mais il porte un programme et un homme qui ne désirent rien de moins qu’une nouvelle république. Et qui en plus traîne avec lui tout ce que la gauche à a de pire : communautarisme, Queer, gauchisme, indigéniste etc.


    • foufouille foufouille 19 novembre 2019 16:55

      @Sirius

      ta végaconnerie fait 1% d’adepte maxi dont pas mal de tarés complets.


    • Traroth Traroth 19 novembre 2019 18:10

      @Sirius
      « comme si le peuple, se trouvait du côté des gilets jaunes »

      Absolument !


    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 18:23

      @Sirius

      Je suis végétalien depuis 34 ans... pour la liberté animale (vite fait...)

      Votre communisme n’est pas républicain ? vous ne voulez pas une république socialiste ? (pas PS bien sur smiley )

      République c’est comme démocratie c’est un principe pas une réalité.
      Que la FI veuille une sixième, oui, mais citoyenne et non plus étatique (encore moins bourgeoise), l’état ne servant que de garde fou pour le bien commun et sa gestion désintéressée (en gros, très gros).
      Si vous pensez à « Mélenchon président à vie », permettez moi de rire à vos dépends, c’est tout fait ridicule.

      A part mettre les règles de jeu à plat et de les redéfinir tous ensemble je vois pas ce que l’on peut faire et ça ferait une occasion de prise de conscience et de travail au corps, comme vous dites.

      Je suis vraiment pas sur que l’ensemble de la population veuille se politiser d’emblée, il faut l’y inviter sinon elle laisse le pouvoir à celui qui veut le prendre avec de belles promesses.

      Ben en faux peuple, il y a les bourgeois, la notion de peuple est politique aussi. Les bourgeois (et les mentalités affiliées) sont-ils un bon peuple ?

      Je ne caricature pas, je ne crois pas, mais faut-il réfléchir ad vitam alors qu’on à les effets sous les yeux en direct maintenant. On sait que va falloir partager et collaborer même les plus cyniques le savent, juste qu’il cherchent à garder leur prébendes dans ce nouveau courant, ils en invente la finance solidaire, c’est pas beau ça...

      Le véganisme s’il s’impose dans les fait ne sera pas la suite d’une prise de conscience individuelle et par extension collective. C’est la contrainte qui l’imposera et seulement après les gens en verront les bienfaits. Et pourtant je fréquente beaucoup de monde qui ne l’est pas, ça ne change rien pour autant.


    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 18:24

      @covadonga*722

       smiley  smiley  smiley


  • révolté révolQé 19 novembre 2019 12:05

    Faire la pute gratos à ce point là pour une crevure comme mac à rond est à gerber... !!!


  • Sparker Sparker 19 novembre 2019 12:46

    "Emmanuel Macron, qui avait basé sa campagne présidentielle sur la bienveillance, aurait donc tout intérêt à revenir aux fondamentaux : celui qui écoute le peuple et qui veut son bien en dehors de toutes autres considérations. Ce serait en plus dans son intérêt électoral« 

    Et vous l’avez cru ? ok je comprend mieux.

     »Celui qui écoute le peuple et qui veut son bien en dehors de toutes autres considérations« 

    Je n’ai vu ça que dans des contes avec not’bon roi qui nous aiment.

    L’avenir appartiendra à un peuple éduqué et conscient, les monarques ne sont que le fruit de l’orgueil et de la prétention.

    L’évolution de l’humanité c’est les peuples qui l’ont faite, les inventions aussi, les monarques et les »puissants« ne sont que des narcissiques opportunistes qui ont tous utilisés la violence coercitive et les »voies de dieu" pour manipuler un peuples candides et versé au bien commun et prendre possession de la dimension collective à leur profit personnel.

    Il n’y a pas de monarque juste et droit, faut décoincer de saint louis... et des contes pour enfants.


  • Jason Jason 19 novembre 2019 13:14
    Le mouvement des Gilets jaunes est hors-normes et il attire de moins en moins de sympathie. De 400000 l’année dernière il est passé à 40000 un an après. Passera-t-il à 4000 l’année prochaine ? Mouvement sympathique au début, il semble s’essouffler par manque de structuration et absence de revendications plus larges vis à vis de l’économie de marché, à mon avis. Car vouloir plus de pouvoir d’achat est un slogan qui mène à des solutions à court terme (2-3 ans) ; la plus grande solvabilité des ménages conduisant mécaniquement à une hausse des prix.

    Les raisons de cette baisse de fréquentation ? La lassitude de beaucoup et les répressions policières. Il devient dangereux de manifester.

    Pour les violences, elles s’exercent apparemment aveuglément, mais en réalité elles s’exercent contre deux pôles : les « vitrines » du commerce et contre les équipements publics. En prenant du recul, j’émets une hypothèse : paraphrasant Von Clausewitz pour qui la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens, la violence des rues d’ici ne serait-elle que la continuation de la politique par d’autres moyens aussi ?

    Pour les critiques de la violence de rue. Regardons la violence symbolique, la violence économique, la violence douce et continue de la corruption, toutes ces violences qui font partie du décor : 9 millions de pauvres, 8 millions de chômeurs, ça n’est pas violent ça ?

    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 14:52

      @Jason
      Il s’essouffle moui façon de parler, c’est un iceberg maintenant, les gens qui étaient GJ l’année dernière le sont toujours, peut-être pas actif mais il ne sont tout de même pas devenu de nouveau « consentant » satisfait.
      Ce n’est pas par ce qu’il y en à moins dans la rue que les esprits sont apaisés.
      Déjà les 400000 de l’année dernière n’était que la fraction agissante car 70% des français étaient d’accord au début et ils étaient loin d’être tous dans la rue.

      Et comme la violence socio/économique continue de plus belle, comme vous dites, y’a pas de raison que ça disparaisse.


    • Jason Jason 19 novembre 2019 15:17

      @Sparker

      j’espère que le mouvement de protestation ne disparaîtra pas, mais il faut absolument qu’il se cristallise en quelque chose d’autre.

      Les 16 milliards alloués par le gouvernement pour apaiser le mouvement sont en fait payés par le contribuable. Si on tient compte que 60% des revenus de l’Etat proviennent de la TVA, ce mouvement s’auto-finance en grande partie. Il faut absolument que les GJ dépassent leur vision spontanée mais trop étroite. Le feront-ils ?

    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 15:32

      @Jason

      Ils pourrait se dépasser, mais ça n’est pas dans la culture individuelle et dans aucuns groupes, pour le moment.

      Nous entrons dans un no man’s land nimbé de statu quo. L’immobilisme décadent qui nous attend est, pour moi, bien réel.

      Le « quelque chose d’autre » ne peut naître que d’un dépassement d’intérêt personnel et d’une redéfinition des cadres socio/politique dans lesquels nous sommes et qui ne font que rassurer la république bourgeoise.

      C’est assez simple dans le fond mais impossible, actuellement, dans la forme.
      Encore du sang et des larmes en perspective.


    • bebert titi 19 novembre 2019 17:25

      @Jason
      Les lacrymos sont taxés à combien ?


    • Jason Jason 19 novembre 2019 17:55

      @titi

      Il faut demander au fabricant. Mais, elles sont payées par le contribuable.


    • Traroth Traroth 19 novembre 2019 18:08

      @Jason
      Ce n’est que le résultat du terrorisme d’état. La plupart des gens n’ont pas envie d’être mutilés, allez comprendre...


    • Traroth Traroth 19 novembre 2019 18:09

      @Jason
      « il faut absolument qu’il se cristallise en quelque chose d’autre »

      Pourquoi ?


    • Jason Jason 19 novembre 2019 18:37

      @Traroth

      Pourquoi pas ?


    • Traroth Traroth 20 novembre 2019 11:28

      @Jason
      Parce que le mouvement des Gilets Jaunes existe, lui. Vouloir « qu’il se cristallise en quelque chose d’autre », c’est vouloir qu’il s’arrête, objectivement, pour lui substituer un autre truc hypothétique qui pour l’instant n’existe pas.

      En attendant, vous ne répondez pas à la question : POURQUOI faudrait-il absolument que le mouvement de protestation se cristallise en quelque chose d’autre ? Pourquoi le mouvement des Gilets Jaunes n’est-il pas assez bien pour vous ? Qu’est-ce qui vous permet de croire que cet autre mouvement hypothétique ne se ferait pas basher de la même manière par les médias ?


    • Jason Jason 20 novembre 2019 18:03

      @Traroth

      « POURQUOI faudrait-il absolument que le mouvement de protestation se cristallise en quelque chose d’autre ? »

      PARCE QUE si vous regardez le passé récent et encore plus loin dans l’histoire, aucun mouvement populaire n’a connu de résultat s’il n’était pas organisé. Montrez-moi un seul exemple.

      Pour moi, ce mouvement, pour aussi sympathique qu’il soit, ne récoltera que des bricoles malgré les 16 milliards que l’Etat à lâchés.

      Il n’y aura pas d’alternatives. Vous pouvez rêver, mais c’est comme ça.

  • jymb 19 novembre 2019 13:26

    Les GJ ont démontré de maniére éclatante que le cramage des infects radars hérités de la Chiraquie ne modifiait pas la courbe des accidents / décés sur la route et que leur utilité n’était que pognoneuse 

    A l’inverse, si vous vous connectez au site officiel des impôts, dés le portail (https://www.impots.gouv.fr/portail/ ) vous trouverez le logo pour payer l’impôt-radar

    Même plus d’hypocrisie ou de cynisme, c’est l’état qui l’affiche : ce sont des impôts !! 


    • foufouille foufouille 19 novembre 2019 15:48

      @covadonga*722

      certaines taxes ne servent pas à payer tes « fonctionnaires » mais les producteurs d’électricité verte, par exemple, mais pour les grosses entreprises ce sont des bonnes grosses exonérations.

      macron a la majorité des votes et fait revoter les lois qui ne sont pas passées ............


    • Konyl Konyl 19 novembre 2019 16:40

      @jymb
      Impôt facultatif oui, il suffit de savoir lire pour ne pas le payer.
      Je remercie chaleureusement ceux qui mettent la main à la poche.


    • jymb 19 novembre 2019 16:54

      @Konyl
      Vous ne devez pas beaucoup rouler pour ne pas être exaspéré par les obligations de lenteur absurdes, intenables, les pseudo entrées d’agglomération en rase campagne, les voitures planquées quelques mètres aprés un panneau pour mieux se goinfrer, la valse des chiffres réducteurs lorsque telle machine n’est pas assez rentable au yeux de celui qui pompe le pognon, les boites à fric en pleine descente ou juste aprés cette derniére sur un segment large et libre...bref la synthèse de tout ce que des quidams qui ne méritent que l’indignité nationale font subir à leurs prochain 


    • Armelle Armelle 19 novembre 2019 17:01

      @foufouille
      « macron a la majorité des votes et fait revoter les lois qui ne sont pas passées »
      ça te manquait...
      Je ne vois pas ce qu’il y a de particulier la dedans et qui mérite de le formuler. Macron, d’accord ou pas avec lui, agit avec les opportunités qui se présentent à lui !!! Tu vois un type toi au pouvoir, qui serait couillon au point de ne pas faire la même chose ?
      Mais ça va pô bien hein !!! t’as franchement un problème !!!
      Bon en fait t’as pas grand chose à dire, comme d’habitude...que des banalités... 


    • foufouille foufouille 19 novembre 2019 17:25

      @Armelle

      c’est dans le cas où peu de députés sont présent ce qui est refusé évidement dans le cas inverse : peu de fachos macronistes.

      De Gaulle a démissionné car lui était honnête et un mec honorable, truc trop compliquer pour une fraudeuse fiscale qui a profité de la société avant.


    • Armelle Armelle 19 novembre 2019 17:30

      @jymb
      Totalement d’accord et pour me détendre, j’ai toujours gardé celle-ci en magasin...
      https://www.youtube.com/watch?v=pEss6uttxbA


    • bebert titi 19 novembre 2019 17:39

      @jymb

      statistiques de la sécurité routière du mois de décembre 2018 qui ont été publiées le lundi 28 janvier 2019. Ce qui va suivre concerne uniquement la France métropolitaine (et ce sont, pour 2018, des données provisoires puisque les statistiques définitives comprennent les victimes décédées jusqu’à 30 jours après l’accident).

      Il est tout à fait légitime de discuter de ce sujet, mais qu’il serait fou de baisser le niveau d’ambition. Et ce serait d’autant plus déraisonnable que les résultats que nous sommes en mesure de produire pour l’année 2018 sont sans aucune ambiguïté. Ce sont des résultats historiques. (…) Il n’y a jamais eu aussi peu, depuis qu’on mesure l’accidentologie routière, aussi peu de morts sur les routes françaises. C’est l’année 2018 où l’on aura compté le moins de morts sur les routes françaises. (…) Je n’ai pas peur de le dire, c’est un chiffre exceptionnel. Donc oui, nous sommes capables collectivement de réduire la mortalité, de réduire le nombre d’accidents, de réduire la gravité de chaque accident sur les routes françaises. ».

      S. Roko


  • bernard29 bernard29 19 novembre 2019 17:55

    Juste pour vous signaler que je partage beaucoup de vos sentiments exprimés dans cet article.


  • Traroth Traroth 19 novembre 2019 18:06

    La description que fait l’auteur de ce qui s’est passé place d’Italie ne correspond pas à la réalité. La manifestation a été autorisée, puis interdite au dernier moment alors que les manifestants étaient déjà arrivés. Ils ont alors été nassés par les nervis du ministère de l’intérieur. Pendant 2 heures, ils ont alors été gazés et chargés par lesdits milichiens. BFMTV et CNews ont ensuite pu filmer la « violence » des manifestants qui cherchaient à se dégager de l’étau des barbares.

    Si les manifestants n’étaient pas plus nombreux, c’est surtout parce que les miliciens ont verrouillé la moitié de Paris, fermant une bonne partie des stations de métro, et interceptant et plaçant en détention (sans base légale, désormais classique) toute personne soupçonnée de vouloir manifester.


    • Sparker Sparker 19 novembre 2019 18:32

      @Traroth

      C’est de la mise en scène pour les médias, comme à la pitié ou autre, on bloque, on nasse on fait flipper et on filme quand ça veut se dégager.
      Simple et efficace, enfin pas pour Rakoto qui y voit, comme bien d’autres, une fidélité dans la retranscription des événements. Bah c’est plus facile pour faire des articles, y’ qu’a se laisser porter....


    • Traroth Traroth 20 novembre 2019 11:30

      @exol
      Je vous pisse au cul et je vous chie à la gueule. Votre avis ne m’intéresse pas, et je n’ai pas l’impression qu’il intéresse grand monde à part vous. Vous êtes négligeable sans aucun inconvénient.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 19 novembre 2019 19:51

    « Encore une fois, la violence haineuse s’est activée en plein centre de Paris, cette fois-ci à la Place d’Italie. »

    fin de citation —

    .

    5 minutes avant le début de la manifestation de GJ à Paris pour l’acte 53 le préfet à fait marche arrière en annulant la manifestation.

    .

    Un véritable piège a été tendu au GJ ce jour la car ils avait laissé plein de matériel de chantier dans les rues ...

    .

    Voici un premier témoignage de Didier Maïsto le Président de Sud Radio :

    https://www.youtube.com/watch?v=I893cI7Hing&feature=emb_logo

    .

    Témoignages de GJ Acte 53 Paris

    https://www.youtube.com/watch?v=vrMtbH7nbgk&feature=emb_logo&has_verified=1

    .

    Gilets jaunes, un an après : Maître Sophia Albert Salmeron (Avocate Gilets Jaunes)

    https://www.youtube.com/watch?v=oVisj9bINjs

    .
    Justice pour toutes les victimes GJ des violences policières

    https://www.justice-victimes-gilets-jaunes.fr/


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