jeudi 21 mars 2019 - par Robert Bibeau

Les Gilets jaunes contre l’« urgence climatique » et la « transition énergétique »

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 Le petit-bourgeois se préoccupe de la « fin du monde », le prolétaire se préoccupe de la « fin du mois ». L’expression, employée par un gilet jaune, a fait florès : comment concilier les exigences du pouvoir d’achat, et les impératifs écologiques et climatiques ?

 

Deux classes sociales – deux visions diaphasiques

 

Le petit-bourgeois se préoccupe de la « fin du monde », le prolétaire se préoccupe de la « fin du mois ». L’expression, employée par un gilet jaune, a fait florès : comment concilier les exigences du pouvoir d’achat, et les impératifs écologiques et climatiques ? La formule a été reprise par Emmanuel Macron dans son discours sur la transition énergétique : « On l’entend, a-t-il expliqué, Ils évoquent la fin du monde, nous on parle de la fin du mois. Nous allons traiter les deux a-t-il promis. » La question étant évidemment comment seront-ils traités, et dans l’intérêt de qui ?

 

L’urgence environnementale, énergétique et climatique

Abordons le problème environnemental par la racine. En tant qu’élément constituant de l’environnement terrestre, la mission d’une société humaine est de se reproduire. Ce qui entraine que l’essentiel de l’existence d’une ou d’un individu est occupé à se reproduire. Ceci étant, la question environnementale – écologique – climatique doit être abordée sous l’angle de cette prémisse qui entraine la question suivante : comment assurer la reproduction sociale élargie dans des conditions environnementales contingentes et évolutives ? Les sociétés humaines y ont répondu en concevant divers modes de production, dont le plus récent : le mode de production capitaliste industriel et ses rapports de production sociaux spécifiques. Soit, un ensemble de procédés et de processus par lequel la société humaine contemporaine parvient à se reproduire en exploitant deux ressources fondamentales : – la nature (minerais, eau potable, énergie, terre arabe, océan, atmosphère, faune et flore, etc.) – l’être humain – spécifiquement, la force de travail et l’intelligence humaine. La seconde ressource métamorphose la première pour la transformer en marchandises commercialisables et consommables. Sous le mode de production capitaliste, tout facteur de production représente un cout (une dépense en capital) qui devra être assumé par les revenus de production dont l’unique source est la force de travail, qui par son activité fait fructifier le capital. Et le cycle de la valorisation-accumulation se poursuit.

Étrange façon direz-vous d’aborder « l’urgence environnementale, énergétique et climatique » ! Pourtant, nous sommes bien au cœur du sujet. Depuis la nuit des temps l’homme, par son travail, puise des ressources dans la nature pour les transformer en produits consommables afin d’assurer la reproduction de l’espèce. L’homme – la société humaine dirons-nous – par ses activités exploite la nature, la transforme, la pollue, il produit des déchets et il modifie l’environnement, laissant une empreinte écologique d’autant plus marquante qu’il se multiplie et qu'il multipli ses besoins sociaux. Qu’y a-t-il de différent en ce XXIe siècle ?

 

La suite est disponible en cinq langues sur le webmagazine  :
http://www.les7duquebec.com/7-au-front/les-gilets-jaunes-contre-lurgence-climatique-et-la-transition-energetique/

 

 

Les vecteurs économiques de la déshérence

L’économie est la science qui étudie les modes de production et leurs évolutions. Deux vecteurs économiques sont aujourd’hui différents de l’ancien temps. Le premier vecteur concerne la quantité de déchets et de résidus à détruire, à enfouir, à neutraliser (gaz à effet de serre), à endiguer (déversements polluants), ou à recycler. Ce problème est à la mesure des immenses capacités de production industrialisée, robotisée, numérisée des sociétés modernes urbanisées dont les moyens médicaux ont prolongé l’espérance de vie, si bien que 8 milliards d’humains travaillent aujourd’hui à se reproduire en puisant dans les ressources encore immenses de la planète. En effet. Nous sommes encore très loin d’avoir épuiser les ressources planétaires et l’intelligence humaine – une partie de la force de travail salarié – imagine chaque jour de nouveaux procédés, méthodes et techniques de dépollution et de recyclage, d’économie d’énergie, de remédiation aux cataclysmes écologiques. Quel est le problème environnemental alors ?

Le deuxième vecteur qui différencie nos sociétés contemporaines tient au fait que l’économie capitaliste est en crise de surproduction permanente alors que le taux de profit réel moyen est en baisse. Or, pour le capital en crise, les cataclysmes naturels, les déchets commerciaux, les résidus miniers, les émanations industrielles, les déjections agricoles, les déversements dans l’environnement, à enfouir, à détruire, à neutraliser, à endiguer, ou encore les études et les précautions environnementales à assurer, avant et après avoir exploité les ressources, sont autant de couts – de facteurs de production débilitants – qui amenuisent les profits des entreprises.

Sous le mode de production capitaliste, rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme en cout de production (capital constant – matières premières – énergie – machineries – capital variable – charges – salaires) ou en profit. Réduire ou effacer l’empreinte écologique d’une installation de production, de transport ou de commercialisation entraine des couts que l’entreprise ne peut assumer si son taux de profit est en baisse, particulièrement si son concurrent ne se voit pas imposé les mêmes règles environnementales contraignantes, ou encore, si son concurrent reçoit des aides gouvernementales pour dépolluer, enfouir, éradiquer, éliminer, endiguer ou recycler ses déchets, émanations, résidus et contaminants.

 

L’assistance de l’État pour maintenir le taux de profit corporatif

Évidemment, les déficits gouvernementaux à répétition et le surendettement des États ne permettent pas à la fois de hausser les subventions aux entreprises polluantes et d’augmenter les services publics à la population précarisée. Des choix sont requis, et si l’État taxe le pollueur payeur institutionnel, entrepreneurial, ou commercial, il provoquera du chômage et une baisse de ses revenus en taxes et en impôts compliquant encore davantage l’équilibre budgétaire illusoire.

 Si l’État taxe le salariat pour soutenir les entreprises « vertes » (sic) et les programmes écologiques de transition énergétique (sic) il réduit le pouvoir d’achat du prolétariat et donc la consommation, réduisant d'autant les débouchés des entreprises en surcapacité de production, abaissant d’autant leur marge de profit et leur capacité d’investir pour réduire leur empreinte écologique et dépolluer (!) Comme on le constate, le cercle capitaliste est impossible à équarrir.

 

Les jeunes mobilisés pour sauver la planète savent-ils cela ?

Les jeunes qui manifestent dans les rues des pays occidentaux aux cris d’« urgence climatique » se trompent de cible quand ils condamnent tout un chacun – les prolétaires et la populace – pour les saccages environnementaux, les émissions de gaz à effet de serre, les déversements de polluants et autres sévices écologiques. Les pauvres gens n’ont aucun pouvoir de décision sur les facteurs de production, sur les pollueurs non payeurs, sur les entreprises polluantes qui doivent d’abord verser des dividendes à leurs actionnaires et pousser leurs actifs aux enchères boursières avant de dépenser pour l’environnement. Les travailleurs et les pecnots n’ont aucune emprise sur les fonctionnaires gouvernementaux du capital qui ne daignent même pas les écouter quand ils manifestent par centaines de milliers, en gilets jaunes, pour maintenir leur pouvoir d’achat, alors que ces larbins politiciens portent aux nues les étudiants qui proposent de faire payer le salariat, incapable de boucler ses fins de mois, afin que les entreprises milliardaires ne polluent pas. 

 

Le mythe démocratique de « l’opinion publique »

Mobilisons la puissante « opinion publique citoyenne » fredaine le fort en thème. L’opinion publique est un construit, le fruit d’un travail de fabrication de l’opinion. L’opinion publique est le produit de l’activité des médias qui conditionnent les pensées et les mentalités sans s’arrêter, tant et si bien que celui qui veut développer sa compréhension des évènements doit sérieusement sélectionner les sources consultées. Ainsi, de plus en plus de gens ne font plus confiance aux médias mainstream et se tournent vers les médias numériques alternatifs. Les jeunes écologistes qui manifestent prétendent qu’à force de s’agiter ils parviendront à gagner « l’opinion publique » à leur idée et que cette dernière obligera l’État des riches à légiférer pour sauver la planète des riches (sic). Mais c’est justement ce qu’il souhaite l’État des riches qu’on le contraigne (sic) à taxer le prolétariat pour subventionner le patronat. Mais cela ne fonctionnera pas, car tout ce que l’on retire en pouvoir d’achat réduit les revenus du patronat.

Il en est de la bataille de la soi-disant « opinion publique » comme des mascarades électorales. À ce jeu, pour gagner, il faut contrôler les médias et contrôler le message et pour cela disposer de beaucoup de capital – le nerf de la guerre de l’opinion. Les jeunes manifestants servent de chair à manifester afin de duper les ouvriers et leur faire accepter de payer pour des crimes écologiques qu’ils subissent et n’ont pas commis.

 

L’idéologie écologiste

L’État capitaliste en adoptant l’idéologie verte écologiste cherche à faire face au problème social qu’il nourrit par ailleurs. Il vise à transformer le secteur de l’environnement en une source de revenus et d’emplois stables pour la petite bourgeoisie paupérisée et précarisée. Les petits-bourgeois scolarisés sont embauchés à grands frais comme fonctionnaires gouvernementaux et institutionnels, comme chercheurs universitaires, intellectuels ou journalistes, en tant qu’administrateurs d’ONG, de techniciens, de juristes et de gardiens des lois environnementales, ou pour concocter des rapports sur les impacts des investissements, des gros œuvres jusqu’aux emballages en magasins ; projets et dossiers que leurs activités ne font que ralentir sans jamais les interdire et pour cause, ce n’est pas pour cela qu’on les emploie. Et ce qui n’est pas moins important : le manifestant écologiste devient le représentant de la nation enrégimentée – la bourgeoisie d’État menant efficacement l’ensemble du corps social – le tout présentée comme un mouvement mondial grâce auquel le grand capital européen espère faire l’unité des populations derrière l’Union et devant l’euro, face aux concurrents américains et chinois. On le comprend, c’est l’urgence de la concurrence qui motive ces sponsors de l’urgence climatique.

 

Le webmagazine Nuevo Curso va plus loin et subodore que : l’arrière-pensée de ces mobilisations climato-écologistes est encore plus sinistre … La passion avec laquelle la chancelière Merkel promeut l’extension en Allemagne des mobilisations de jeunesses écolo-verts devrait allumer une lumière rouge. Que le journal « Le Monde » demande en éditorial si « nous pouvons sauver le climat en préservant les libertés citoyennes » doit être compris comme un énoncé d’objectifs. Comme nous l’avons déjà vu lors des élections bavaroises, la bourgeoisie européenne a interprété la montée des Verts non seulement comme une issue à la crise allemande, mais également comme la base d’une bataille commune en faveur du grand capital continental afin de canaliser la rébellion de la petite bourgeoisie aigrie. D’où les comparaisons permanentes avec les « gilets jaunes », le contrexemple qui effraie le grand capital européen. Par ailleurs, le dernier rapport du GIEC avait déjà servi à ouvrir ce débat sur la nécessité d’une « dictature climatique mondiale », c’est-à-dire, sur l’opportunité d’un nouveau discours impérialiste universaliste (comme il en fut de l’antifascisme en 1939 et de l’anticommunisme jusqu’en 1990. NDLR). Les changements climatiques deviennent ainsi un drapeau utile pour les impérialistes européens face aux États-Unis et à la Chine. Et quoi de mieux que de le concrétiser par des jeunes ? » (2)

 

NOTES

 

  1. http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/quy-a-t-il-sous-le-mouvement-jeunesse-pour-le-climat/
  2. http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-2-2/quy-a-t-il-sous-le-mouvement-jeunesse-pour-le-climat/

 



23 réactions


  • baldis30 21 mars 2019 10:29

    bonjour,

     rien que pour cette citation l’article est excellentissime , alors le reste emporte l’adhésion :

     « La passion avec laquelle la chancelière Merkel promeut l’extension en Allemagne des mobilisations de jeunesses écolo-verts devrait allumer une lumière rouge. Que le journal « Le Monde » demande en éditorial si « nous pouvons sauver le climat en préservant les libertés citoyennes » doit être compris comme un énoncé d’objectifs.  »

     Une lumière rouge ? c’est l’une des deux remarques que je ferai à l’auteur !

     rouge la lumière  ? ..... plutôt vert-de-gris  !

     ensuite une référence à une feuille de chou ( avec mes excuses aux maraichers de cette crucifère ) .... 

    Le journal « le Monde  » ? .....il est bien dans .... son Temps et il a pris son Temps !


    • V_Parlier V_Parlier 21 mars 2019 19:29

      @baldis30
      Cette citaion est pas mal, mais l’article dans son ensemble me parait plus inventer des catégories bien classifiées (le bourgeois comme-ci, le bourgeois comme-ça, le prolétaire comme-ci comme-ça) alors que j’ai constaté dans mon entourage que l’instinct de responsabilité envers l’environnement (que je préfère au terme galvaudé « écologie ») se retrouve (ou pas) dans toutes les classes sociales et dans toutes les tendances politiques confondues (gauche à droite sur tout le spectre, européiste à souverainiste, républicain à royaliste, tout ce qu’on veut). Un peu la manie des marxistes de classifier les humains comme des papillons selon leur classe.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 mars 2019 21:06

      @V_Parlier

      Je ne suis pas surpris de ce que vous avez constaté. Le grand capital propriétaire des médias à la solde travaillent très fort via sa racaille journalistique pour diffuser infuser ses idées dans toute la société toutes les classes sociales et il y parvient bien entendu le grand capital est la classe dominante même intellectuellement ie les intellos sont à sa botte. 

      Mais notre tâche dans les médias alternatifs oubliez l’IM-MONDE  est d’expliquer les intérêts qui sont derrière les paravents 

      C’est ce que fait cet article 

      Merci pour votre post 


  • zygzornifle zygzornifle 21 mars 2019 10:49

    Il faut interdire le cassoulet ainsi que le haricot Mexicain qui mettent en danger la planète ....


  • Clark Kent Arthur S 21 mars 2019 11:17

    Bibeau et Grangil disent à peu près la même chose avec des styles différents.

    C’est amusant quand on creuse un peu la’historique de leurs articles ici.

    Une « convergence des luttes » ?


    • leypanou 21 mars 2019 13:31

      @Arthur S
      c’est si comme vous écrivez que JLM et MLP disent à peu près la même chose avec des styles différents.


    • Clark Kent Arthur S 21 mars 2019 14:02

      @leypanou

      j’en ai bien conscience, c’est pour ça que je l’ai écrit !


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 mars 2019 14:07

      @Arthur S

      Scusez de ne pas me sentir insulté mais je ne connais pas Grangil … qui est-ce ??? et devrais-je me froissé de cette comparaison ??

      Merci de toujours lire attentivement mes contributions

      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com


    • leypanou 21 mars 2019 14:15

      @Robert Bibeau
      et devrais-je me froissé de cette comparaison ?? 

       : ne vous en faites pas, je ne crois pas qu’il ait envie de passer sur PressTV comme vous.


    • Clark Kent Arthur S 21 mars 2019 14:20

      @Robert Bibeau

      non, non, c’est un compliment, continuez comme ça, tout va bien.


    • Clark Kent Arthur S 21 mars 2019 14:23

      @Robert Bibeau

      pour votre information : 

      Les trois France irréconciliables

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 mars 2019 17:04

      @Arthur S

      J’ai lu le texte = banalité sans intérêt = du remâché sans méchanceté  Vous manquiez d’imagination pour cette comparaison 

      Vous ne lisez pas assez attentivement un mot suffit à déterminer votre jugement.

      Sans intérêt sorry 

      Robert 


    • mmbbb 21 mars 2019 20:22

      @Robert Bibeau un auteur de ce media tres imbu de sa personne et qui m a censure . Qu il se rassure je m en tape de ne plus lire ses articles . Mais dans ce média , beaucoup d auteurs ont un gros melon tel cet auteur Dugue lui il a une tres tres grosse tete . Quant a votre expression citée « les prolos s occupent de la fin du mois , les bourgeois de la fin du monde » , cette assertion est exacte. L egirie des lycens qui marchent pour le climat Greta Thubnberg ,est issue de la bourgeoise . En revanche , elle n a pas eu de mots pour les millions de creve la faim en europe pour laquelle la décroissance s applique de facto . Aucune allusion sur la Chine dont le preisdent Xi Jinping veut avoir la premier puissance economique par la croissance Aucune remarque sur le continent afriain qui verra sa population doubler . Lancer des anathèmes c ’est tres facile , cela sent la manipulation . 


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 mars 2019 20:41

      @mmbbb

      1. je n’ai pas souvenance de vous avoir censuré et les propos très modéré que vous avez aujourd’hui ne m’incite pas à le faire
      2. Vos remarques sur ces petites vedettes que les médias nous donnent à paitre je suis d’accord avec vous
      3. J’ai mentionné la Chine  relisez mon texte en disant que l’UE sous Merkel tente de concurrencer la Chine impérialiste Mais je ne puis traiter de tous les sujets en 3 pages
      4. L’Afrique que je fréquente semestriellement mérite un article complet c’est devenu le foyer des rivalités inter-impérialistes depuis que le Moyen-Orient a été concédé aux Russes et à l’Iran 

      Merci pour votre post 

      Robert Bibeau 


    • Et hop ! Et hop ! 21 mars 2019 23:38

      @leypanou

      C’est souvent vrai, le PS et l’UMP avaient beaucoup d’élément de programe commun : le financial-libéralisme, le FN et la FI aussi.

      En Italie l’extrême droite et l’extrême-gauche gouvernent ensemble.

      La FI doit combattre le pouvoir, pas les autres partis d’opposition.


    • mmbbb 22 mars 2019 18:36

      @Robert Bibeau je ne parle pas de vous mais des autres censeurs 


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 23 mars 2019 16:45

      @Et hop !

      J’endosse votre proposition L’opposition doit frapper le pouvoir bourgeois si elle n’est pas elle-même bourgeoise 


  • alinea alinea 21 mars 2019 19:03

    Je serais curieuse d’avoir votre avis sur ça :

    https://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=213690

    vous qui êtes, envers et contre tout défenseur du prolétaire. ;

    sinon, merci pour cet article auquel j’adhère.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 21 mars 2019 20:57

      @alinea

      J’ai voté en faveur du texte même si je ne suis pas d’accord avec les idées que ce texte colporte = tout le monde a le droit de parole. 

      À mon avis les prolétaires ne sont pas contre le nucléaire ni contre aucune autre forme d’énergie car les prolétaires boss dans des shops qui fermeraient demain les jetant à la rue si elles manquaient d’énergie.

      Je vous explique = le petit-bourgeois adorent les causes sentimentale et grandiloquente comme il parasite la classe ouvrière il se préoccupe de son emploi et de ses revenus et l’industrie écologique fut une mine d’or pour lui… mais plus maintenant. La crise le jette sur le pavé vert ou brun ou rouge 

      La question des énergies doit être traitée de la façon que je l’explique dans mon texte. L’énergie quel qu’en soit la source c’est un coüt et sous le capitalisme le capital tend à réduire les coûts pour accroître les bénéfices 

      C’est cela qu’il faut changer. Il faut donc créer un nouveau mode de production qui ne soit pas basé sur le profit et donc permette exige que l’on prenne toutes les précautions requises tous le temps requis tous les couts nécessaires pour exploiter NON PAS LE SALARIÉ qui aura disparu mais exploité la ressource de façon optimale = sans gaspillage = archi sécuritaire = bien maitrisé et si ce n’est pas pleinement maitrisé on poursuit les recherches avant d’utiliser.

      Merci

      Robert Bibeau 


    • alinea alinea 22 mars 2019 09:12

      @Robert Bibeau
      Absolument d’accord ; je pensais aux communistes français, à la CGT, qui sont pro nuc parce que si on fermait les vieilles centrales, on mettrait les employés dehors !
      Moi je pense qu’il y a du boulot pour tout le monde s’il ne s’agit plus d’enrichir quelques-uns ; c’est pas demain que l’ennui nous submergera !!!
      Vous n’avez pas dit quelles idées ne vous convenaient pas dans ce texte...


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 22 mars 2019 14:02

      @alinea

      Le problème fondamental avec toutes les positions anti-technologies (que ce soit le nucléaire les NTIC les robots en usine etc.) c’est quelle s’adresse = elle dénonce = l’objet = l’outil de production au lieu de percevoir que ce sont les rapports sociaux de production qui sont en cause. 

      Ce n’est pas la technologie nucléaire qui est meurtrière c’est l’usage que la classe dominante fait de cette merveilleuse technologie dont l’humanité ne doit pas se passer MAIS CONDITION SINE QUA NON nous devons d’abord retirer le pouvoir = le bouton rouge = des mains du tueur 

      Sans l’impératif des profits l’homme peut prenant tous son temps développer une technologie énergétique (on a rien à foutre des bombes que l’on doit impérativement détruire et au plus christ) nucléaire sécuritaire en y mettant le prix et l’effort social 

      Qui maitrise la société maitrise ses ressources et ses moyens de production. Quand les soviets prolétariens (pas le parti = les soviets) maitriseront le pouvoir ils maitriseront les technologies.
       

      Robert Bibeau http://www.les7duquebec.com


  • Désintox Désintox 21 mars 2019 20:15

    Le titre est véridique. C’est déjà ça.


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