samedi 27 septembre 2014 - par François Asselineau

Les pouvoirs publics doivent imposer par la loi une certification annuelle du nombre d’adhérents des partis politiques

L’UPR demande aux pouvoirs publics d'imposer par la loi une certification annuelle du nombre d’adhérents des partis politiques français

Invité politique de l’émission «  On n’est pas couché  » du samedi 20 septembre, François Asselineau, Président de l’Union Populaire Républicaine (UPR), a demandé publiquement que les pouvoirs publics fassent réaliser un audit annuel, indépendant et impartial, du nombre d’adhérents des partis politiques français.

L’UPR considère en effet que les citoyens français ont le droit de connaître le poids et la dynamique réels des partis politiques qui se présentent à leurs suffrages.

Cette transparence est d'autant plus nécessaire à assurer que la plupart des partis politiques n’hésitent pas à annoncer des effectifs d'adhérents fantaisistes et grossièrement exagérés. Or, cette information, qui est relayée par les médias curieusement peu regardants sur la véracité des chiffres, peut influencer de manière décisive le choix des électeurs.

À titre de comparaison, imaginerait-on qu’une entreprise privée présente un chiffre d’affaires ou un montant de capital 4 ou 5 fois plus élevés que ce qu'ils sont ? On ne l'imagine justement pas, car la législation prévoit expressément des mécanismes assurant la fiabilité des comptes présentés au public, notamment afin de permettre aux actionnaires de prendre leurs décisions en parfaite connaissance de cause.

En outre, la connaissance fiable de la vraie taille de chaque parti politique permettrait au CSA de disposer d'un élément objectif complémentaire lui permettant d'établir un « droit de passage dans les médias  », plus équitable que les choix complètement opaques qui entourent actuellement la programmation des émissions politiques.

L’UPR compte, au 25 septembre 2014 à 23h00, 5.988 adhérents précisément. Bien sûr, nul n’est censé le croire sur parole. Fidèle à son éthique et soucieuse de redonner un peu de crédit à une scène politique délabrée, l’UPR est prête à transmettre à un organisme neutre agréé par l’État, les informations nécessaires à l’établissement d’un audit général des adhérents des partis politiques.  

L’UPR demande en conséquence aux pouvoirs publics d'imposer par la loi une certification annuelle du nombre d’adhérents des partis politiques français, cette certification étant réalisée par un organisme indépendant agréé.

François Asselineau

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18 réactions


  • chapoutier 27 septembre 2014 09:42

    avec nom et adresse des adhérents ? et quoi encore ? ensuite on fait la même chose pour les syndicats ?

    il reste très peu de libertés formelles et avec une telle proposition, c’est la porte ouverte à tout les abus et dérives .


    • azer 27 septembre 2014 15:55

      Où avez-vous lu dans l’article qu’il était question de donner le nom et l’adresse des adhérents ? 

      Ou alors peut-être que selon vous un parti politique ne pourrait prouver son nombre d’adhérents à l’Etat uniquement en donnant aussi leurs adresses et leurs noms. Ce qui est possible, je n’en sais rien. Il faudrait voir avec quelle méthode cet organisme agréé par l’Etat compterait les adhérents. Or l’article n’en parle pas.

      Une autre objection à votre remarque est de dire qu’ adhérer à un parti peut-être considéré comme une prise de position publique, il n’y a donc pas réellement de logique à ce que l’anonymat soit la règle. C’est un peu comme les pétitions : on signe de son vrai nom et pas d’un pseudo.
      C’est d’ailleurs pour cette raison que le nombre d’adhérents d’un parti est un chiffre important à connaître car il témoigne surtout du nombre de personnes près à prendre le risque d’assumer publiquement leur adhésion à certaines idées. 
      Est-ce que pour vous (ou n’importe qui qui lit ces lignes) l’adhésion à un parti relève du privé ?

      Toutefois vous avez raison de souligner le risque d’abus. Si un gouvernement autoritaire venait à posséder de tels informations sur ces citoyens, cela deviendrait une arme redoutable contre la potentielle résistance à ce gouvernement.
      Mais j’ai quand même envie de savoir ce que représente réellement ces partis politiques, si ils ont vraiment la dynamique qu’ils prétendent avoir. C’est une information que les citoyens méritent de connaître.
      Sans doute la solution serait de trouver une méthode de décompte des adhérents qui puisse faire en sorte que ces derniers restent anonymes. Est-ce possible ?

    • azer 5 octobre 2014 21:26
      A Henri,

      Est-il possible de prouver un transfert d’argent du compte de l’adhérent à la trésorerie d’un parti sans donner le nom de l’adhérent ?
      Vous dites que non. Pouvez-vous me donner les sources qui vous permettent d’affirmer cela s’il vous plaît ? 
      Pour ma part je n’en sais rien.

      Par ailleurs vous ne répondez pas à l’une de mes autres questions. Est-ce que adhérer à un parti relève de la vie privée ? J’ai plutôt tendance à penser que non, avec certaines réserves sur les implications d’une telle affirmation (voir comm précédent, dernier paragraphe).

      « Sans les coordonnées des membres, cela ne sert strictement à rien et Asselineau le sait très bien ».
      J’ai retiré l’insulte qui était inutile. Pour le reste vous sous-entendez quoi exactement ? Que Asselineau sait qu’il va « balancer » ses adhérents ? Je ne vois pas très bien où vous voulez en venir. Pouvez-vous précisez svp ?
      Cordialement.

  • emphyrio 27 septembre 2014 10:18

    Les recettes de cotisation ne reflètent pas forcément le volume d’adhésion sachant que de nombreux partis indexent les cotisations sur le revenu annuel ; on peut arriver à des montants de cotisation de 500 Euros, ce qui doit être assez répandu dans les grands partis. Dans l’absolu il suffirait de 3000 grands cotisants pour déclarer une recette de 1500000 € (le FN ou EELV déclaraient approximativement cette somme en 2012, l’UMP c’était 5.647.000 et le PS 10.196.000).


  • eric 27 septembre 2014 10:22

    C’est une question très sérieuse. De quoi parle-t-on ( définir) et de combien ( compter).


    Partout ou des questions de représentativité sont en jeux, on serait tenté d’en savoir plus. Dès lors que la représentativité affichée ou proclammée donne des droits, de l’argent, on voudrait évidemment qu’elle soit certifiée.

    C’est vrai dans les milieux associatifs, les syndicats, etc….
    C’est vrai pour les phénomènes sociologiques, sociaux et sociétaux.
    Difficile de traiter une question quand on ne sait pas de qui et de quoi on parle.
    Ainsi, les réticence des fonctionnaires à publier les statistiques sur les étrangers pour des raisons d’anti racisme, font qu’’il est difficile de définir des politiques.
    Ainsi, le chiffre de 15 000 Roms est LE chiffre officiel depuisplueisuers année. Il est très certainement sous-estimé. Au moment de choisir des crédit pour s’attaquer à certains demeures problème, cette sous-estimation « généreuse » ( ne pas effrayer le populo« , peut s’avérer contre productive ( budget insuffisant par exemple).

    En même temps, la Bible nous dit quelque chose du genre, de mémoire, »tu ne compteras pas le peuple". Et il y’a de bonne raisons à ce refus. Chapoutier n’a pas entièrement tort.

    Ce sont des sujets très sérieux qui demanderaient des réflexions très sérieuses, et des réponses adaptées en fonction d’enjeux concrets dans chaque cas spécifique.

    Quand des assocs. touchent des subventions au nombre d’adhérents déclaré, ( Cas de l’UNAF par exemple), un peu de transparence s’impose sans doute. Ficher tous le monde et tous azimut, tous le monde comprend qu’il n’en a pas envie.



  • Avlula 27 septembre 2014 10:34

    A court terme, pourquoi pas, mais à plus long terme il faudrait simplement mettre fin à notre régime des partis (qui sont les entreprises de la politique, et ne font que leur business de la professionnalisation de la politique) et envisager de mettre en place un fonctionnement démocratique.


  • Tythan 27 septembre 2014 14:30

    Il est vrai que bon nombre de partis gonflent artificiellement le nombre de leurs adhérents. De même, la pratique selon laquelle une personne ayant cotisée une année à un parti quelconque en devient membre quasiment à vie, sans renouveler sa cotisation, est tout à fait courante.

    Personnellement, j’ai adhéré à Debout La République à une époque où ce mouvement n’était pas un parti à part entière, mais un mouvement associé à l’UMP. Lorsque vous adhériez à DLR, en fait vous adhériez automatiquement à l’UMP, qui reversait ensuite à DLR la cotisation (ou une fraction de cette dernière). Lorsque DLR a coupé les ponts avec l’UMP, je n’ai plus été adhérent. Et bien, pendant plusieurs années, j’ai reçu des informations, des newsletter, été invité à voter à telle ou telle élection dans ma section... Il a vraiment fallu que je me fâche et que je prenne mon téléphone pour qu’enfin on arrête de me harceler et qu’on me retire des listes d’abonnés aux newsletter.

    Ceci étant dit, il est faux de croire que les grands partis n’ont pas d’adhérents : au contraire, ils en ont énormément, tout simplement en raison du très grand nombre d’élus qu’ils ont. Ainsi, au PS ou à l’UMP, il y a des dizaines de milliers de maires, conseillers municipaux, conseillers généraux, cabinet des équipes municipales, des conseils généraux et régionaux (etc.). Le récent Sarkothon a montré qu’un certain nombre étaient indélicats, mais rien qu’avec ces personnes et leur entourage, les grands partis arrivent à des dizaines de milliers d’adhérents.

     S’agissant de l’ex-UDF devenue UDI, c’est encore plus flagrant : avez-vous déjà rencontré un militant de ces partis qui ne soit pas élu ? De cette manière, le Modem n’avait absolument aucune chance : sans élus, il ne restait plus rien.

    Alors certes, l’engagement de ces militants, que je qualifierais d’intéressé, n’a pas la même valeur que celui des adhérents de partis comme l’UPR, le Modem ou bien de DLR, qui n’ont rien à offrir à leurs adhérents !

    De toute façon, je crois que le nombre d’adhérents n’a malheureusement pour François Asselineau pas beaucoup d’importance dans un parti politique.

    En premier lieu parce que tout dépend du prix de la cotisation. Qu’elle soit à 10 euros ou à 100, l’engagement n’a pas tout à fait la même valeur.

    En second lieu, parce que les adhérents ne sont pas équivalents aux militants : un adhérent qui verse 100 € et ne fait rien d’autre est infiniment moins utile qu’un militant qui ne cotiserait pas mais se bougerait de toutes les manières possibles : présence dans la rue, collage d’affiches, distribution de tract, contribution à la vie interne du parti, participation aux universités d’été, rédaction de commentaires ou d’articles dans des journaux...

    Et de ce point de vue, même si l’engagement des militants de l’UPR sur internet est massif, il faut bien reconnaître que dans la vie réélle il est quasi-nul. Je n’ai jamais rencontré un distributeur de tract de l’UPR (sauf une fois quand un imbécile a essayé de pourrir une réunion de DLR... Là on peut parler de militantisme contre-productif), quasiment aucune affiche de collée lors des élections européennes sur les panneaux pourtant dédiés à cet effet...

    Enfin et surtout, il ne faut pas oublier qu’il y a déjà un juge de paix des « performances » des partis politiques. Et ce juge, le seul qui compte vraiment, il s’appelle le peuple, lors des élections.

    Faut-il rappeler que l’UPR y a réalisé le score peu glorieux d’à peine 0,4% (0,2% des inscrits) ?


  • Alexis_Barecq Alexis_Barecq 27 septembre 2014 15:46

    NON !

    Il faut interdire les partis politiques, qui sont la négation même de la démocratie.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 27 septembre 2014 19:58

    Bonjour,
    .
    La politique concerne tout le monde, même ceux qui ne s’intéressant pas à la politique subbisent les décisions prise par les hommes politiques.
    .
    En politique les citoyens doivent exiger une transparence exemplaire !

    .
    Cela est particulièrement nécessaire pour les comptes publiques .... ou des hommes « disposent de l’argent des contribuables » par fois comme bon leur semble !
    .
    D’arrière les cachetteries et le manque de transparence se cache souvent de la corruption, le trafic d’influence, etc....
    .
    Quand j’attends certains personnes dire, comme Laurent Ruquier, que l’UPR est un partie politique « ultra-minoritaire » je me demande comme on appel des parties politique comme le NPA qui compte bien moins d’adhérents comme l’UPR ?
    .
    OUI je suis entièrement d’accord sur la transparence des chiffres des adhérents politiques des parties politiques et celle-ci doit y passer sous la surveillance par le CNIL.
    .
    Je vous invité à visionner les 4 vidéos suivantes (qui figurent sur la page suivante....) par Meta TV
    C’est un excellent décryptage, très détaillé, sur ce passage de F. Asselineau chez Ruquier...
    http://www.agoravox.tv/tribune-libr...


    • Pyrathome Pyrathome 27 septembre 2014 22:47


      Les gens se cognenet de l’honnêté de leurs polilique si ces derniers ont des résultats.
      .
      Franchement, je crois qu’il vaut mieux être sourd que d’entendre pareille CONNERIE....
      Quelle désolation !!!....


  • taktak 27 septembre 2014 22:13

    J’hallucine : alors que la guerre menace en europe, que l’OTAN nous engage dans une nouvelle guerre massive au moyen orient, alors que l’UE, le Medef et son gouvernment F Hollande aux ordres font voler en éclat nos droits, qu’il n’y a jamais eu autant de chomeurs et que les profits du patronat explose, la revendication la plus urgente de Fasselineau est de demander un audit du nombre d’adhérents des partis politiques. Audit à taux de cotisation constant j’espère

    La maison brule et certain se regarde le nombril, comme en témoigne la une du site de son mouvement...


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 28 septembre 2014 21:38

      Cher taktak,
      .
      je me demande si vous avez bien compris l’enjeu de cet article ?
      .
      OUI, toutes les points cité par vous nous les partageons également avec vous, cela ne reste plus à prouver ... vous n’avez que à regarder les conférences de F.A. partagé par un très grand nombre des citoyens.
      .
      Quel est le dénominateur qui accompagne toutes ses crises, guerres, événement, ... que vous avez cité ?
      .
      C’est la désinformation des citoyens par les grands médias.
      .
      OUI, à l’UPR nous lutons avant tout contre la désinformation des grands médias.... OUI, je sais très bien que vous le faites aussi, à votre manière (vision gauchiste).
      .
      Les grand médias ne diffusent plus des information « pluralistes » enfin il n’existe plus de pluralité de la vision sur les événements dans les grands médias. 
      Richard Labévière un ancien journaliste de chez RFI dénonce la source de la désinformation médique...
      https://www.youtube.com/watch?v=H7R1Gdf2emA
      .
      Cet article de FA dénonce la désinformation (voire non information) concernant le nombre d’adhérents aux partis politiques.
      .
      Pourquoi Laurent Ruquier présente t-il l’UPR comme un partie « ULTRA-MINORITAIRE » ? Ce terme na jamais été employé pour les autres parties politique comme par exemple l’NPA qui compte moins d’adhérents que l’UPR ? L’UPR compte désormais 6031 adhérents, croissance exponentielle !
      .
      Nous, à l’UPR, nous demandons aussi plus d’accès aux grands médias et sans avoir en permanence avoir en face de nous des nouveaux chiens de garde qui n’abordent pas les sujets que vous avez justement évoque.


  • HELIOS HELIOS 28 septembre 2014 19:40

    a propos du fond de l’article, ce serait une fausse bonne idée de recenser le nombre d’adhérents « formels » d’un parti.


    Vous dire qu’une fois ce chiffre connu, la tendance serait a valoriser le poids d’un elu par rapport a ces électeurs, ce qui est tres mauvais pour la démocratie.. enfin la démocratie représentative telle qu’on la connait.

    pensez donc, si on considère que le FN a 30 000 adhérents et que le PS en a 300 000 (chiffre a mon avis considérablement optimiste) le rapport suivant nb de député FN = 2 poids du député 15 000 !!! pour le PS, nombre de députés, 300 donc poids du député PS = 1000. 

    Voila une anomalie qui renie la démocratie représentative. Personnellement, je préfère qu’on parle de « proportionnalité » dans les mécanismes électoraux, qui favorise l’homme plutôt que le parti, qui favorise les idées et au final qui permet aux moins bien représentés de participer a la vie politique du pays. 
    Actuellement nous survivons a une dictature de la « majorité » c’est a dire que quelques électeurs font basuler dans un camps ou dans l’autre m’ensemble de la politique du pays surtout, surtout, surtout que les élus ne sont plus les représentants de TOUS les français - comme cela est prévu dans la constitution - mais les seuls représentants de leurs électeurs.

     Nous avons donc un mécanisme d’exclusion qui n’était pas prévu dans la constitution, une dérive initiée par les partis justement que le décompte des adhérents renforcerait.

    Plutôt que de compter les adhérents, ne vaudrait il pas mieux de mettre en place une mécanisme de choix du représentant, proportionnel plutôt que majoritaire, ou mieux choisi par scoring par les électeurs. (J’évacue immédiatement le tirage au sort qui n’a d’intérêt que dans une structure de petite dimension, avec une valorisation très faible de l’acte politique).

    Alors l’excuse de la classe politique pour évacuer les mécanismes proportionnels, est minable comme d’habitude dans ce domaine, c’est a dire qu’elle suppose ne pas respecter la volonté des citoyens puisqu’il permet a des législateur de voter des lois contre l’avis ... la modération oserai-je dire de ceux qui ne sont pas du même avis. Avec une assemblée représentative et proportionnelle, les orientations politiques, les décisions « dures » font consensus et donc permettent une stabilité politique et une sérénité citoyenne.



  • emphyrio 28 septembre 2014 20:16

    Mouais bof au moins lui n’en a pas hérité


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