jeudi 24 juillet 2008 - par Vinrouge

Lettre ouverte à Monsieur le Premier Ministre sur le temps de travail des cadres

Monsieur le Premier Ministre,

Alors qu’une très modeste mobilisation s’opère contre la loi régissant le temps de travail des cadres et des salariés au forfait, je vous adresse ce court plaidoyer contre un dispositif inutile et injuste qui fait peser un risque majeur au pays.

Cette loi n’apportera aucune amélioration dans le fonctionnement des entreprises. Les cadres et leurs employeurs utilisent les jours de congés comme un «  levier de flexibilité  », les employeurs imposant par exemple des congés en prévision de périodes creuses. Les jours de congés correspondant à l’ARTT étant d’ores et déjà utilisés comme un tampon permettant d’absorber les surcharges de travail, les cadres ne profitent pas de l’ensemble des jours de congés dont ils bénéficient. Mais quand bien même ils en profiteraient, de nombreuses études démontrent que la productivité horaire des cadres français est parmi les meilleures du monde  : il me semble que ceci s’explique par le fait qu’ils consacrent à l’exercice de leur profession une durée supérieure à celle utilisée pour ce calcul, en ayant à l’esprit qu’ils pourront se reposer de cette surcharge lors de leurs nombreux congés. Lors des prochaines négociations sur le temps de travail, les cadres auront beau jeu d’exiger une réduction de leur temps de travail hebdomadaire, réduisant par là même le taux de productivité  ! Une idée pragmatique (et dépourvue de toute idéologie) aurait été d’harmoniser les conditions de rémunération des jours de congés non utilisés en fin d’année et/ou en fin de contrat, avec un éventuel plafond, laissant ainsi la liberté à chacun d’arbitrer entre rémunération et temps de travail.

Il est également illusoire de penser que cette mesure va favoriser significativement le pouvoir d’achat. En effet, pour un cadre travaillant aujourd’hui 217 jours par an – comme c’est par exemple le cas des très nombreux cadres travaillant sous la convention Syntec –, le passage à 235 jours représentera une augmentation de 0,7% seulement (alors que le temps de travail et le chiffre d’affaires rapporté à l’employé de l’entreprise augmentent, eux, de près de 8%, mais je reviendrai aux aspects injustes de cette loi ultérieurement). L’application du passage aux 35 heures s’étant accompagnée d’une modération salariale, une si faible augmentation est bien un symbole de régression par rapport à la situation précédant l’entrée en vigueur de ce dispositif. M. Bertrand a en partie raison quand il dit que personne ne vit avec un pistolet sur la tempe, mais c’est méconnaître la les conditions réelles du dialogue employeur-employé  : il n’a jamais dû entendre de phrases telles que «  ne te plains pas, tu devrais être content d’avoir du travail  », ou le hit du moment : «  tu sais, en Inde, on trouve d’excellents comptables/ingénieurs/informaticiens/etc. qui font le même travail que toi pour 10 fois moins cher  ». Aussi, me semble-t-il certain que l’augmentation salariale contrainte de 0,7% ne viendra pas s’ajouter à une augmentation initialement prévue, mais en remplacera une partie.

Ce dispositif paraît également profondément cynique et injuste (pourquoi sinon la faire adopter au mois de juillet, la nuit, et dans une période précédant  la bien plus médiatisée adoption de la réforme des institutions  ?). Les cadres n’étant pas syndiqués, et n’ayant pas pour habitude de manifester, le gouvernement ne s’expose pas à un risque de mouvements sociaux d’envergure  ! Cette population, et plus généralement les classes moyennes intermédiaires et supérieures, est pourtant celle qui permet à la France de garder la tête hors de l’eau. Elle est suffisamment aisée pour ne pas demander d’aides aujourd’hui attribuées aux catégories les plus défavorisées, et pour pouvoir continuer à consommer, mais ne l’est pas suffisamment pour bénéficier de niches ou de «  boucliers  » fiscaux. Ainsi, cette loi ne s’attaque ni aux «  grands patrons  », qui ont adopté le «  exploiter plus pour gagner plus  », ni aux financiers, qui ont adopté le «  mettre sur la paille plus pour des bonus en plus  », ni aux salariés des services publics, qui en sont eux à «  râler plus pour glander plus  ».

            Enfin, il me semble qu’un tel dispositif fait courir à la Nation un risque stratégique. D’une part, en aliénant à la droite une partie de son électorat, le risque de voir revenir au gouvernement des personnes qui seront au mieux inutiles, est très important. D’autre part, en considérant mon cas personnel, lorsque, tout jeune diplômé, j’avais le choix entre rester en France et partir en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, j’avais préféré rester en France où l’équilibre entre le travail, la rémunération et le temps libre est meilleur. La même réflexion a poussé de nombreuses personnes à rester, voire à revenir en France. Demain, dès que cette loi sera appliquée, l’arbitrage sera très simple (rester en France ou partir ailleurs pour travailler autant mais gagner plus) et poussera les personnes dotées de compétences mondialement recherchées (comme par exemple certains ingénieurs) à quitter le pays.

            Je pourrais évoquer aussi par exemple l’impact sur l’industrie du tourisme, ou sur l’installation sur notre territoire de multinationales étrangères attirées par cet équilibre précédemment mentionné.

            Si vous cherchiez un symbole, vous auriez pu commencer par un autre. Par exemple, faire varier l’IS pour les entreprises cotées avec les dividendes versés aux actionnaires (l’Etat étant bien un actionnaire indirect de toutes les entreprises installées sur son sol par les facilités, les subventions et les infrastructures offertes). 

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de ma très haute considération.



70 réactions


  • tvargentine.com lerma 24 juillet 2008 11:18

    Durant les années de plombs,il était devenu impossible d’arrondir ses fins de mois avec les 35h de Me AUBRY

    Tout le monde n’est pas propriétaire,tout le monde n’est pas riche ou de la classe sociale aisée,alors il était tant de permettre aux travailleurs salariés,employés et cadres de pouvoir aussi travailler plus pour gagner plus afin de pouvoir se payer une voiture,une maison.....bref vivre et consommer normalement sans être en fin de mois dans le rouge

    La "manifestation" de syndicalistes que nous avons pu voir au JT demontre bien que les "permanents" de ses syndicats qui se faisaient passé pour des cadres ,sont bien dépassé par la vie réelle des citoyens cadres et employés du privé

    Merci Monsieur le Président pour votre politique de rupture et Merci Monsieur le 1er Ministre d’avoir mis en application le programme du Président Nicolas Sarkozy


  • Cris Wilkinson Cris Wilkinson 24 juillet 2008 11:45

    Je ne comprend cette loi qui va à l’encontre même de l’électorat UMP.
    Le PS n’aura qu’à dire qu’il abroge cette loi pour récupérer une bonne partie de cette électorat.
    Comment se tirer une balle dans le pied, ou si plus vicieusement les UMP ne chercheraient pas à se débarasser du mari de Carlita, car c’est lors de la prochaine élection présidentiel que va se faire sentir la fronde ces cadres.


  • MagicBuster 24 juillet 2008 12:01

    L’électorat UMP est surtout composé de retraités égoïstes qui ont oublié qu’ils ont été jeunes . . .

    Il est interdit d’interdire, vous vous rappeleé, c’est quand ils étaient jeunes, maintenant qu’ils ont leur pavillon fini de payer, il veulent leur retraite.

    Faut bien que quelqu’un paye tout ça.
    On n’a clairement pas fini d’en baver.


  • Yohan Yohan 24 juillet 2008 12:31

    Etonnant cette obsession à vouloir légiférer en tous sens pour détruire brique après brique les 35 h sans oser l’affronter en face. N’a-t-on pas mieux à faire ? et notamment donner envie aux porteurs de projets d’entreprendre en simplifiant et en allégeant le poids des charges. Small business act, certes. Mais un an après, on n’en voit à peine le bout du nez


    • jondegre jondegre 24 juillet 2008 13:37

      Desole Yohan, mais ce gouvernement n’est pas liberal, en aucun cas il n’a envie de liberer l’entreprenariat en simplifiant, il est la pour enrichir les gros.


  • Yvance77 24 juillet 2008 12:49

    Bon pour les retardataires on reprend le B.A. BA

    1) Président démocratique sur des mensonges fondamentaux. Ceux des lendemains qui chantent et ou ceux qui bossent s’en retrouveront récompenser.
    Je reprends par là même ce que j’avais écrit il y à peu : si de travailler apportait vraiment la fortune, pourquoi les riches nous l’ont ils laissé ?
    A bientôt un an et demi de prési-pipole les résultats sont éblouissants c’est sur.

    2) Ce qui serait une première c’est qu’un président libéral, se soucie de son peuple. A mon avis il est pas encore né celui-ci.

    3) Un président qui reste encore chef d’un clan se fout du tiers comme du quart des concitoyens.

    4) L’urgence et on le voit depuis des mois est à la liquidation des bijoux de familles, et des lollipops pour Bolloré, et des cadeaux privatisés pour le roi du BTP ... en attendant la grande braderie sur Suez - GDF etc ...

    5) le remise au taf est faite pour le medef pas pour ceux qui sont dans l’ascenseur. On mélange pas dans les lounges les fumeurs de havane avec ceux qui se tapent des cigarillos ou de vulgaire Malboro. Même si tu fumes chicos : "Benson & Hedge" ca va pas le faire.

    etc...

    Le peuple français dans son immense majorité s’est fait enflé ... rien de plus

    A peluche


    • Vinrouge 24 juillet 2008 14:31

      Yvance, je ne suis pas tout à fait d’accord avec toi sur le point 1). Le gouvernement avait commencé par mettre en place un dispositif intéressant et qui était une véritable traduction du "travailler plus pour ganger plus". Il permet à l’employé de revendre à son employeur ses RTT non consommés avec une majoration. Au lieu d’harmoniser le fonctionnement de ce dispositif simple, pragmatique, dans lequel tout le monde trouve son compte, il a préféré en adopter un autre, nettement plus idéologique et, j’en ai peur néfaste.


    • Yvance77 24 juillet 2008 17:22

      @ Vinrouge

      Argument recevable

      A peluche


  • iris 24 juillet 2008 13:05

    les cadres votent -
    beaucoup jusqu’à présent votent comme le patronat et s’assimilent souvent à eux-
    pourtant il ne faut pas confondre cadre patron et cadre collaborateurs-
    les cadres sont pour les patrons de simples salarié qu’ils faut payer souvent trop cher pour eux.
    la prochaine fois qu’ils utilisent bien leur bulletin de vote !!!
     
     


  • MagicBuster 24 juillet 2008 13:50

    @Iris , Bonne remarque, mais je ne pense pas que cette partie de la population (cadre collaborateur) représente une partie importante de la société. . . La majorité est majoritairement composée de vieilles personnes regardant JP Pernaud sur TF1. . .


  • tvargentine.com lerma 24 juillet 2008 13:57

    @ Marsupilami

    Oui,je reste de gauche et socialiste car un socialiste qui a une carte n’a pas le monopole du socialisme ,généralement il est fonctionnaire et défend son près carré (j’ai tres bien connu certaines sections dans les yvelines et c’etait toujours le même cinéma)

    En absence de candidature crédible à gauche et dans la mesure ou une montée d’un mouvement anti-républicain et anti-personnel visant un homme (Nicolas Sarkozy) et son programme (tres réaliste) j’ai fais le choix de rejoindre au dernier moment le cas du candidat Nicolas Sarkozy

    J’étais présent sur la place de la Concorde à son élection et c’est bien une rupture que les français ont choisi

    Rupture venant d’une conception technocratique du PS (des technocrates qui défendent les interets des fonctionnaires)
    Rupture dans la transformation de la société

    Il suffit de regarder les réformes qui s’incrivent dans la durée (MODERNISATION DE L’ECONOMIE,DU TEMPS DE TRAVAIL,DE LA CONSTITUTION,DE LA JUSTICE............. ;) pour comprendre que le pays est en mouvement

    Bien sur le Président n’est pas responsable de l’envolé du barril de pétrole ainsi que le prix des céréales mais soyez certain,au regard des dernières informations économiques que le prix du barril redescend tres vite et que le prix des céréales baisse aussi aves les énormes excedent que l’agriculture française viennent de produire

    Ce gain de pouvoir d’achat accouplé au gain sur la baisse des prix attendue avec la loi sur la modernisation de l’économie sur les hypers marchés ,va booster la croissance

    Permettez moi aussi de dire un chose vrai concernant les soldes de cette année

    Les commerçants pleurent que les français n’ont pas acheté mais si comme moi vous avez vue la merde qu’ils ont soldé,alors comme moi vous n’avez pas acheté et peut etre acheterez vous à l’étranger ou le commerce en terme d’offre est beaucoup plus important qu’en France,sans parler de l’accueil dans les boutiques qui est nul

    De plus,la dictature des marques est terminée et c’est une tres bonne chose



    • Rage Rage 24 juillet 2008 14:40

      Bonjour,

      Je vais pour une fois m’abaisser au triste sort de "Lerma", dont nous savons tous aujourd’hui qu’’il travaille plus pour troller plus : toi qui aime tant le travail, qu’est-ce tu fou à flooder agoravox ?

      Secondo, quels sont les éléments tangibles d’une amélioration du pouvoir d’achat ?
      Je cherche encore, puisque tous mes indicateurs sont dans le rouge : la facture bouffe augmente, la facture essence monte, la facture énergie grimpe, la factutre impôts monte, le logement est au sommet, la facture équipement grimpe (allez donc chez Castorama, le moindre clou vaut 2€), la facture santé/soins s’alourdie, etc etc...

      Le salaire ? Lui, il stagne.
      Pire, en valeur actualisé il baisse même. Seule la progression de carrière compense, mais ne permet en aucun cas de "décoller".
      Les heures sup’ ? Lesquelles ? Celles qu’on ne me paye pas ou celles qu’on payait avant la loi Fillon de 2003 10 à 25% de plus ? Qu’est ce que cela change : il n’est pas nouveau qu’en faisant plus d’heures, quand le patron les paient, qu’il y ait plus de rémunération.
      Le bouclier fiscal ? Cela ne me concerne pas.
      Par contre j’ai bien rodé les changements d’assiette fiscale (tranches) qui font monter mon IR mécaniquement.
      Les aides ponctuelles de SOS type pêcheur ? Pas concerné et pas durable (voire même inapplicable)

      Bref, étant dans le commun des mortels je fais mon bilan :
      Je gagne toujours la même chose voire moins, je dépense plus et je passe plus de temps au travail.

      QU’AI JE GAGNE de cette rupture/foutaise dont vous me parlez ?
      Et n’allez pas dire que Royal aurait fait pire : aujourd’hui on juge sur pièce, et Sarkozy n’a rien changé sur le fond des problèmes structurels, sauf à sauver encore un peu de temps les intérêts des privilégiés.

      En un mot comme en cent : Lerma, t’es useless. Et franchement, des socialos comme toi, je les préfère nettement chez les mafieux de l’UMP : au moins tu te retrouves dans ton bain parmi les médiocres d’esprit.

      Cordialement,



    • Jeune Cadre Dynamite Jeune Cadre Dynamite 24 juillet 2008 15:18

      « En absence de candidature crédible à gauche et dans la mesure ou une montée d’un mouvement anti-républicain et anti-personnel visant un homme (Nicolas Sarkozy) et son programme (tres réaliste) j’ai fais le choix de rejoindre au dernier moment le cas du candidat Nicolas Sarkozy »

      http://www.agoravox.fr/article_tous_commentaires.php3?id_article=23698

      Ah bah effectivement « au dernier moment » pour vous c’est vraiment au dernier moment... Quelqu’un peut me rappeler la date du second tour ? Merci. Et vous vous reveillerez et ouvrirez les yeux quand ? Au dernier moment ?

      "Nicolas Sarkozy ne sera pas président par lerma (IP:xxx.x1.72.24) le 4 mai 2007 à 09H42

      Cet homme qui vient de faire 5 ans de politique marketing comme Ministre de l’intérieur a démontré toute son imcompétences pour luttre contre les voyoux et délinquants dans nos quartiers. Jamais,la France n’aura connu autant d’agression sur des personnes,jamais nous avions connu des émeutes de voyoux qui brulaient les voitures des gens modestes et pillaient des entreprises.

      Jamais nous n’avions vu autant de receleurs ,qui à Paris (entre-autres) ont pignon sur rue en toute illégalité (vendeurs de fruits & légumes,receleurs,vente de cigarettes,vente de polo lacostes....) la liste est impressionnante.

      Il est un secrêt de polichinelle qu’une grosse minorité de fonctionnaires de police pratiquent l’emploi dissimulé et la fraude fiscale en travail comme agent de sécurité dans des boites privées ou bodygard ,pour arrondir leur fin de mois. Seulement,Nicolas Sarkozy à permis à ces personnes corrompus qui n’ont rien à faire dans l’administration républicaine et qui déhonore l’uniforme qu’il porte à justifier de leur présence dans la police avec un carnet à souche à remplir afin de remplir les caisses de l’Etat d’argent sous la forme de PV en tout genre.

      Oui,Nicolas SARKOZY à instrumentalisé la police dans son intérêt personnel et c’est servi de cette minorité pour mieux dissimuler dans les statistiques les crimes & délits en fortes progressions dans nos banlieues.

      Durant 5 ans,Nicolas Sarkozy n’a pas critiqué sur le fond la polique économique,sociale de Jacques Chirac.

      Il a rendu visite à G.BUSH,pour lui faire alégeance et « s’excuser » du « comportement de la France » sur le dossier de la guerre en IRAK.

      IL a ,au USA,rencontré des organisations juives et laissé entendre que la France est antisémite !

      Il n’a rien fait pour lutter contre le travail clandestin sur les chantiers ,car si demain,vous souhaitez créer une tres petite entreprise,vous aurez en face de vous des négriers qui travaillent avec des travailleurs non payés au salaire minimum et non déclaré !

      Réfléchissons,que nous à apporté Nicolas SARKOZY à pars des effets de manches dans la presse sur TF1 et la presse people avec sa femme.

      Imaginez vous demain lire dans cette même presse la liaison de Cécilia avec ses amants ?

      Quelles en seraient les conséquences désastreuses pour l’image de la France ?

      Nicolas Sarkozy est un homme publique qui nous à imposé sa famille,alors,que maintenant il ne vient pas dire que nous portons atteinte à sa vie privée quand lui même demande aux RG de faire les poubelles de tous ses opposants politiques (de droite comme de gauche)

      Oui il est dangereux pour notre république et notre démocratie

      Il ne sera pas élu

      http://www.tvargentine.com"

      Concernant le passage sur les receleurs et les PV, ça a l’air d’être un bon support de vos monomanies... http://www.usurpateur.com/metro2.html

      En tous cas bravo pour la clairvoyance à l’époque sur l’avenir du couple Cécilia/Nicolas et ses relations avec la presse !!!


  • dante haguel 24 juillet 2008 15:18

    Je vous trouve un peu dure, parce que ’travailler plus pour gagner plus’ c’est bien la politique du moment, et elle est belle et bien appliquer ... sauf que personne a oser demander l’essentiel, qui consitste a en faire une vraie phrase avec un sujet, ce qui, au final, donne du point de vue medef :

    vous travailler plus, nous gagner plus !!!!

    bilan, c’est tjs les meme qui taff, et les meme qui en profitent, cela dit ces meme ne sont pas les meme, evidement !!!
    bref, rien d’etonnant avec le medef au pouvoir....


  • ASINUS 24 juillet 2008 15:45

    yep nos amis cadres me pardonnerons d etre trivial
    dans la boite ou je bosse les cadres drh et encadrement inclus ont aidés la direction a nous enfumer
    nous les grouillots resultat des courses
    annualisation du temps de travail avec un ptite matinée de recup en semaine attribuée de maniere aleatoire , nos bon cadres eux au motif que leur travail est difficilement quantifiable nous disaient au revoir le vendredi matin alors que grace a leur concour nous on se fade tous les samedis matins , zont votés globalement sarko " lui au moins ils vas remettre les feignasses au boulot"
    vous avouerais je que comme délégué sud j ai un mal fou a convaincre la base d etre solidaire !!!


    • maggie maggie 24 juillet 2008 20:33

      Je crois que vous vous fourvoyerz en partie. Un cadre n’est pas forcément un "tyran" en cravate. Nombre d’informaticiens, appartenant à la classe moyenne, ont le statut de cadre. Cela ne signifie pas pour autant qu’ils ont des gens sous leur botte. Mon homme est cadre, pourtant, il n’a jamais commandé personne ou cassé les pieds de ses cllègues. Au contraire, il passe même parfois pour un agitateur quand il émet un avis défavorable sur une mission qu’on tente de lui imposer. Même si je ne doute pas que certains cadres manquent d’humanité et d’empathie, il y a aussi une classe de cadres qui n’ont rien demandé à personne et qui se retrouvent punis.


  • meuzky 24 juillet 2008 16:20

    Bin moi je vais partir en angleterre ou en allemagne...
    Au moins a jours de congés égaux je serais mieux payé :)
    Sincerement je ne crois pas que ça va changer grand chose, les cadres ne connaisse que peut le chomage et 218 jours au lieu de 235 peut etre un moyen pour les entreprises de les attirer.


  • Cc 24 juillet 2008 16:24

    @Lerma,

    Tout le monde sait très bien que les commercants gonflent enormement leurx prix en prévisions de soldes.
    Comme ça, ils gardent toujous leur marges et ils peuvent même se permettre de faire des promos durant l’année.
    Pas cons les loustics.
    Et c’est pire d’année en année.
    Donc, les gens nont pas acheté cette année parce que c’est moche, mais parce que maintenant, on a plus le choix : le vital : Nourriture, chauffage (surtout ou j’habite), transport (car il faut bien aller à son travail) passe avant d’acheter des habits (qui soit dit en passant son effectivement très moche).


    • Cc 25 juillet 2008 14:33

      Il faut arreter de rentrer dans le jeu de Sarko.
      C’est ce qu’il cherche, que les uns se montent contre les autres
      Que l’on soit cadre ou pas,
      que l’on soit dans le service public ou pas,
      Il faut se soutenir mutuellement car, comme je le disait, on va tous y passer.
      Là, les non-cadres se disent :" Bien fait pour eux, ils n’ont que ce qu’ils meritent"
      Et quand viendra le tour des non-cadres, ben les cadres vont se dire la même chose : "Fallait pas nous chercher,"
      Et Gnagnagna...
      Et c’est ce qu’il faut a tout prix eviter.
      Sinon, le PitiPresident va être fier de son oeuvre : Detruire toute nos avancées sociales en mettant les gens dos à dos.
      Je suis cadre technicien et quand le gouvernement à commencé à s’attaquer aux "privilièges" des Fonctionnaires, je trouvais ça très inquietant pour la suite.
      Du coup, je me suis mis du coté des fonctionnaires et non des "anti-fonctionnaires".
      Pas parce qu’ils avaient seulement raison, mais aussi parce que cela craignait pour la suite.
      Si cela passait, ben c’etait la porte ouverte à toutes fenetres comme disait l’autre.
      Même si je comprends le ras-le-bol de certains de devoir galerer pour aller bosser, je savais bien que ce n’etait que les préliminaires d’un grand coup dans le Cu...
      Et là, ça commence à sentir le brûler.
      Z’aurais mieux fais de mettre un peu de vaseline...

      Toujours est-il que je n’aime pas la tournure que cela prend : Notre PitiPresident gagne trop de batailles à mon goût.
      Enfin faut dire que les resistants se tapent sur la gueule,alors c’est pas très compliquer de les gagner.
      Mais la guerre n’est pas fini mon piti

      Tout ceci n’est biensur qu’une image.


    • Cc 25 juillet 2008 14:35
       

      Je remets mon post là où il aurait du se trouver !!

      Il faut arreter de rentrer dans le jeu de Sarko.
      C’est ce qu’il cherche, que les uns se montent contre les autres
      Que l’on soit cadre ou pas,
      que l’on soit dans le service public ou pas,
      Il faut se soutenir mutuellement car, comme je le disait, on va tous y passer.
      Là, les non-cadres se disent :" Bien fait pour eux, ils n’ont que ce qu’ils meritent"
      Et quand viendra le tour des non-cadres, ben les cadres vont se dire la même chose : "Fallait pas nous chercher,"
      Et Gnagnagna...
      Et c’est ce qu’il faut a tout prix eviter.
      Sinon, le PitiPresident va être fier de son oeuvre : Detruire toute nos avancées sociales en mettant les gens dos à dos.
      Je suis cadre technicien et quand le gouvernement à commencé à s’attaquer aux "privilièges" des Fonctionnaires, je trouvais ça très inquietant pour la suite.
      Du coup, je me suis mis du coté des fonctionnaires et non des "anti-fonctionnaires".
      Pas parce qu’ils avaient seulement raison, mais aussi parce que cela craignait pour la suite.
      Si cela passait, ben c’etait la porte ouverte à toutes fenetres comme disait l’autre.
      Même si je comprends le ras-le-bol de certains de devoir galerer pour aller bosser, je savais bien que ce n’etait que les préliminaires d’un grand coup dans le Cu...
      Et là, ça commence à sentir le brûler.
      Z’aurais mieux fais de mettre un peu de vaseline...

      Toujours est-il que je n’aime pas la tournure que cela prend : Notre PitiPresident gagne trop de batailles à mon goût.
      Enfin faut dire que les resistants se tapent sur la gueule,alors c’est pas très compliquer de les gagner.
      Mais la guerre n’est pas fini mon piti

      Tout ceci n’est biensur qu’une image.

  • tvargentine.com lerma 24 juillet 2008 16:40

    Un nouvel article en attente de parution attend vos votes démocratiques

    C’est un gage de pluralisme même si vous ne partagez pas les mêmes idées

    Cela fait avancer le débat des idées

    Merci et bonne journée


    • maggie maggie 24 juillet 2008 20:27

      J’ai lu votre article "en attente". J’ai voté contre. Tout simplement parce qu’à part vous faire le porte-parole de la politique gouvernementale, je ne vois pas ce qu’il apporte. Et quand une personne cherche à tout prix à mettre son article en avant, mon avis est déjà à priori défavorable. Ce n’est dans ce cas pas une question de pluralisme, mais d’honneteté et de modestie. On dirait que vous écrivez sur agoravox uniquement pour espérer vous faire repérer par un journal inféodé aux autorités politiques.


  • bob 24 juillet 2008 18:20

    Encore un courrier qui va plaindre "les cadres" ( definition regroupant un grand nombre de groupes sociaux, plus basee sur une conception de soi-meme et de sa superiorite vis a vis de la plebe que d’une competence particuliere ).

    Voila des personnes qui souhaitent une augmentation de la productivite, une baisse des couts et une plus grande individualite lorsque cela touche leurs subalternes mais qui exigent l’inverse lorsqu’eux meme sont touches. Il y a plus d’une decennie qu’ils coupent la branche sur laquelle ils sont assis et les voila tout penaud de choir avec le reste de la societe dans laquelle ils se consideraient comme l’elite.

    Il est tout aussi etonnant de les voir conspuer ces "salauds de capitalistes" alors qu’eux meme en sont et/ou qu’ils les servent tres fidelement, doit-on y voir de la jalousie ?

    Quant a la rengaine selon laquelle les cadres vont fuir en masse vers Boboland, le joyeux pays qui va les payer double tout en leur donnant plus de conges sans exiger de travail concret, elle fait rire meme les anarchistes les plus delirants.


    • Cc 24 juillet 2008 19:01

      Le problème, c’est que pour l’instant ce sont les cadres qui font le frais d’une politique de brisage de Coui... mais viendra un moment où tout le monde y passera, a part les gros bonnets.

      C’est pour ça qu’il faut arreter de se taper les uns sur les autres.
      Et essayer d’être un peu plus solidaire.

      Vous allez me dire : encore un dans la douce torpeur de la solidarité
      Et bien oui, encore un !!!

      on peut toujours rever


    • Vinrouge 25 juillet 2008 13:16

      Etre cadre n’a rien d’une "conception de soi-même", c’est, au sens le plus strict, une des catégories socio professionnelles de l’INSEE (soit 3 millions de personnes, en excluant les enseignants, les professions libérales et les chefs d’entreprise). Dans un sens un peu moins strict, ce sont toutes les personnes qui disposent d’un tel contrat de travail.

      Croyez si ça vous chante que ces personnes sont au service de ces "salauds de capitalistes". Par contre, il me semble que vous assimilez un peu cavalièrement les cadres dirigeants avec les cadres non dirigeants : ceux que vous décrivez comme souhaitant l’augmentation de la productivité, etc. se comptent parmi ces derniers ! Les premiers subissent des situations parfois très dures, et ne sont pas réellement défendus.
      Que certains soient des courroies de transmission zélées des dirigeants, je vous l’accorde, mais sont, je pense, beaucoup plus nombreux ceux qui n’ont pas voix au chapitre et qui subissent autant que tous les autres certaines décisions de leur direction !

      Par ailleurs, j’aimerais beaucoup que vous disiez où se trouve Boboland, un tel pays aurait devant lui un grand avenir . Plus sérieusement, certaines catégories de diplômés dont il est dit qu’elles manquent en France (comme les ingénieurs informaticiens par exemple) peuvent facilement aller travailler ailleurs, pour un salaire supérieur, une charge de travail équivalente, un nombre de jours de congés aujourd’hui inférieur mais semblable demain. Ceci me semble être une menace pour le pays : pour maintenir à flots notre système de protection sociale, pour créer des emplois (la France ne pouvant rivaliser dans un modèle Low cost, il nous faut tout faire pour garder et faire venir sur le territoire des gens très qualifiés et faire en sorte de faire partager au plus grand nombre leur qualifications).

      Enfin, je ne vois pas quoi il serait interdit aux cadres de critiquer fort les parachutes dorés, les pratiques scandaleuses des banques d’investissement (telles que celles mises à jour par la crise des subprimes, etc.). Selon ce raisonnement (et en le caricaturant un petit peu), il serait interdit aux être humains de critiquer les habitudes de leurs semblables au prétexte que nous sommes de la même espèce...


  • bob 24 juillet 2008 19:37

    A CC,

    Monsieur,

    Pour avoir collabore avec des syndicats exclusivement compose de cadres, je peux vous dire qu’il s’agit la de la caste la moins solidaire qu’il m’ait ete donne de rencontrer.
    Au dela d’une grande sujetion, ils expriment une trops grande servitude vis a vis de leur superieur hierarchique allant tres souvent amplifier des decisions relativement controversees vis a vis des employes.
    Un jour, lors d’une "demonstration de solidarite de cadre" vis avis des agents de l’entreprise, j’enoncais que ne voulant pas faire corps avec les membres "inferieurs" de cette entreprise, les cadres seront bien desempares lorsque leur tour viendra.

    Ben voila, c’est leur tour.


    • bob 24 juillet 2008 19:39

      Ceci dis, vous avez raison de dire que l’union fait la force.

      Il faut juste faire l’union


  • cabinet-recrutement.org 24 juillet 2008 22:48

    Pour ceux qui comme moi sont mécontent de cette nouvelle loi, vous pouvez signer
    la pétition mise en place par la CGT Cadre :
    www.ugict.cgt.fr/nvsite/site/index.php


  • bivipi 24 juillet 2008 23:41

    J’allucine quend l’auteur de l’article écrit "D’autre part, en considérant mon cas personnel, lorsque, tout jeune diplômé, j’avais le choix entre rester en France et partir en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis, j’avais préféré rester en France où l’équilibre entre le travail, la rémunération et le temps libre est meilleur."


  • visiteur 25 juillet 2008 08:50

    @bob

    J’étais cadre  et maintenant  à la retraite.

    J’approuve totalement ce commentaire.

    Sont concernés les cadres dirigeants et non pas les cadres techniciens.

    Ce qui arrive aux cadres dirigeants est salutaire

    Pour les cadres techniciens pas de changement.


  • JP 25 juillet 2008 10:19

    "salariés des services publics, qui en sont eux à « râler plus pour glander plus »"
    genre de réflexion qui suffit à démontrer ta bêtise primaire et supprimer tout intérêt au texte.
    Pour qui te prends tu pour jeter le discrédit sur une partie de la société, sombre imbécile ?
    C’est grâce à ce genre de mentalités que l’on arrive à une régression généralisée. En tapant sur les seuls cadres (aujourd’hui), le gouvernement connait à l’avance les petits propos de petits insignifiant dans ton genre : les cadres peuvent bien travailler + au regard de ce qu’ils perçoivent !
    En méprisant les salariés de la fonction publique, tu mets ton doigt dans le même engrenage.
    l’arroseur arrosé.
    Cadre informaticien du privé (avec des semaines lourdes) qui respecte -tous- les gens qui travaillent.


    • Vinrouge 25 juillet 2008 18:42

      Je ne vous conteste évidemment pas le droit de ne pas être d’accord avec ce que je reconnais être un propos un petit peu caricatural. En revanche, je vous refuse le droit à l’insulte personnelle qui n’a rien à faire ici et qui n’enrichit en rien le débat (lisez les petites lignes rouges au-dessus de la zone où vous écrivez vos commentaires...).
      Vous auriez pû tout autant vous insurger contre ce que j’ai écrit à propos des patrons ou à propos des financiers
      Pour en revenir au fond, je ne méprise aucune situation personnelle dont je sais parfaitement qu’elles peuvent être très dures (les profs en zone sensibles, les infirmières de nuit, etc.) et dont le dévouement et le professionalisme ne peuvent être discutés ! En revanche, je trouve beaucoup plus contestables certains reflèxes corporatistes et disons-le, égoïstes : chacun sait que la dette de l’Etat grossit à un tel rythme qu’un jour nous ne pourrons plus la supporter. Chacun sait que la démographie est telle que l’on ne pourra pas indéfinimement financer un régime de retraites par répartition. Cela n’empêche en rien des groupes à continuer à revendiquer une retraite avant 55 ans (y compris des cadres qui n’ont en rien exercé un métier si pénible que leur espérance de vie s’en trouve raccourcie), à continuer de pratiquer l’absentéisme dans des proportions injustifiées (voir le rapport annuel de l’Etat http://www.fonction-publique.gouv.fr/IMG/rapport_annuel_fp_2008.pdf, un document très intéressant et instructif qui démonte un certain nombre de préjugés que peuvent avoir autant les "admirateurs" que les "critiques" de la fonction publique).
      Moi aussi je respecte tous les gens qui travaillent, nettement moins ce qui en font le moins possible et se permettent de réclamer des avantages auxquels ils n’ont pas droit, et alors qu’ils devraient laisser leur place à tous ceux sans travail qui aimeraient beaucoup travailler...


    • K K 27 juillet 2008 11:29

      il y a des cadres qui ont un travail pénible et usant. Cela ne semble pas être votre cas. Tant mieux pour vous. Par contre, ne critiquez pas forcément ceux qui réclament la retraite à 55 ans.

      Les conditions de travail n’ont parfois rien à voir avec votre bureau climatisé où vous êtes de 8H à 20H. Certains travaillent la nuit (même des cadres) et pour l’avoir fait pendant 15 ans, je peux vous dire que c’est très fatigant. On croit s’habituer, mais c’est quandon repasse en horaire de jour qu’on se rend compte que 8H de nuit, ça équivaut à 12H de jour (je sais, j’ai fait les deux). Et la fatigue se cumule. Physiquement, mon travail aujourd hui est plus actif mais je suis beaucoup moins fatigué en dépit de journées rallongées par les déplacements quotidiens.
      J’ai pu constater que plusieurs personnes parties en retraite anticipée à 57-58 ans qui travaillaient beaucoup la nuit sont décédées avant d’avoir 65 ans. OK, c’est bon pour les caisses de retraite, mais moins bon pour eux et leur famille.

      Vous êtes encore jeune ... vous ne ressentez pas la fatigue liée au travail pour le moment.

      Sinon, je suis d’accord sur une partie de votre article concernant le scandale de la fin des RTT et même des jours fériés chez les cadres.


    • JPL 27 juillet 2008 22:19

      à l’auteur

      écrire ""salariés des services publics, qui en sont eux à « râler plus pour glander plus »""

      ne relèverait donc pas de l’insulte ?

      J’aurais pourtant bien cru....

      Vous vous moquez de qui ?


  • herve33 25 juillet 2008 10:52

    Le fait de croire que les Français travaillent moins est d’une débilité sans nom
    ( http://contreinfo.info/article.php3?id_article=943 )
    D’après l’indice Eurosat , la France est le pays en Europe où l’on travaille le plus longtemps après la Finlande , 36 Heures en moyenne . Par ailleurs , les US sont à 32 H , mais ce temps de travail est très inégal en raison du recours systématique à l’emploi précaire .

    En s’attaquant de manière idéologique à l’emploi du temps des cadres , le gouvernement va sans doute , encore une fois de plus , sabrer le moral d’une partie de la population et contribuait à une baisse de la consommation des ménages

    Les seuls qui pouvaient profiter de leur RTT sont bien les cadres , qui ont normalement un pouvoir d’achat plus élevé que le reste des travailleurs . Donc moins de RTT , moins de vacances , moins de dépenses pour les loisirs . Et à un autre niveau , c’est encore une fois de plus , réduction des liens sociaux entre les citoyens .



  • saint_sebastien saint_sebastien 25 juillet 2008 11:01

    Que dire à par bien fait pour ceux qui ont votés en masse Sarko... tiend , les défenseurs de l’individualisme et la compétition se plaignent qu’on leur enlève des vacances ? mais se sont ils battus pour garder leur acquis sociaux ? se sont ils battus pour les congés payés la semaine de moins de 60 heure ? non ? ce sont les premiers qui doivent donc être dépossédés de tout ses avantages sociaux.

    Les ouvriers salariés se batteront pour leurs interets désormais , pas pour ceux des cadres. Bienvenue dans l’ère chacun pour soit.


    • Vinrouge 25 juillet 2008 13:37

      Que dire à part, vérifiez toujours ce que vous dîtes : au 2ème tour les cadres ont voté à 54% pour Sarkozy, les employés à 55% et les ouvriers à 52% (étude du CEVIPOF http://www.cevipof.msh-paris.fr/PEF/2007/V2/PEF07V2-SarkozySS.pdf). Les seuls à avoir véritablement voté en masse pour lui sont les agriculteurs et lespetits commerçants (respectivement 78 et 71%).

      Vous parlez d’acquis sociaux qui leurs sont propres : lesquels ? Le seul, il me semble, est bien les quelques jours de congés supplémentaires donnés à des gens qui travaillent plus de 12 heures par jour, et pour certains sur une base officielle de 217 jours par an, sachant qu’ils ne peuvent pas toujours bénéficier de l’ensemble des jours de congés dont ils disposent.

      Quant à votre passage sur celui qui doit être le premier à perdre ses avantages sociaux, je constate que vous ne concevez les rapports sociaux que comme des conflits, c’est votre droit, vous n’êtes pas le premier ("la lutte des classes est le moteur de l’histoire"). Notez que les cadres du privé ne sont pas en position de se battre pour quoi que ce soit, ce "devoir" et ce "plaisir" étant reservé à certaines catégories protégées...


    • vieuxconCGT vieuxconCGT 26 juillet 2008 20:37

      Cher auteur,

      Pour travailler et militer dans un grand groupe d’assurance, je ne reconnais que trop le discours des cadres (managers ou pas).
      Leur grande majorité trouve normal de bénéficier de tous les avantages ’salariaux, sociaux, etc..) au nom de leur sacro-sainte productivité.

      Ces exploités volontaires et veules relais de tous les mauvais coups infligés à leur subordonnés sont effectivement sous-syndiqués et suivent pour la plupart l’idéologie patronale avec la foi du charbonnier.

      Vous avez (votre CSP) assisté sans broncher à toutes les attaques portées sur les employés et ouvriers de vos sociétés. Au jourd’hui la roue tourne et j’ai la pire difficulté à m’apitoyer. C’est d’ailleurs la dessus que compte le nain à rollex et sa clique... A vous (tous) de réagir et pas par une lettre imbécile sans aucune portée mais en vous syndiquant massivement et en défendant vos droits comme les autres salariés qu’hier vous méprisiez !


  • Spookimouk 25 juillet 2008 11:23

    J’ai lu dans Libé une précision supplémentaire concernant cette loi. On sait déjà qu’il n’y a plus d’accord de branche mais des accords d’entreprise. Au delà ce ca, le temps de travail peut etre négocié individuellement, entre le cadre employé et son patron, l’accord individuels prévaut sur l’accord d’entreprise... la porte ouverte à toutes les fenêtres comme on dit.

    Si on regarde loin en arrière, depuis la préhistoire, l’homme n’a eu de cesse de vouloir "travailler moins et gagner plus". C’est ca son vrai but. Quand on regarde sur des sciècles d’évolution, l’homme a plutot bien réussit son coup, on bosse moins qu’il y a 300 ans en gagnant beaucoup plus.

    Alors bien sur, ne pas travailler du tout et être riche, c’est impossible à moins d’hériter d’une grande fortune ou de gagner au loto, mais idéalement, le but de l’homme est de se rapprocher de cette situation. C’est ce que font pas mal de patrons.

    En Suisse, il semble que passer à 28h de travail hebdomadaire est envisageable : http://www.swissinfo.ch/fre/swissinfo.html?siteSect=43&sid=9279130

    La Suisse, un pays pauvre ?


  • mikeul 25 juillet 2008 14:06

    Ainsi, cette loi ne s’attaque ni aux «   grands patrons   », qui ont adopté le «   exploiter plus pour gagner plus   », ni aux financiers, qui ont adopté le «   mettre sur la paille plus pour des bonus en plus   », ni aux salariés des services publics, qui en sont eux à «   râler plus pour glander plus   »

    Et zut.
    Cet article était, jusqu’à la toute fin, factuel, précis et plutôt bien argumenté. il est dommage de voir une nouvelle fois stigmatiser les fonctionnaires, avec ce cliché sur la soi-disant glande qui y sévit.


    • mikeul 25 juillet 2008 14:07

      Oups, faut, il fallait lire "il est dommage de voir une nouvelle fois une stigmatisation de la soi-disant glande des fonctionnaires"


    • meuzky 25 juillet 2008 17:41

      Enfin, pour en cotoyer pas mal, les fonctionnaires sont quand même les premiers a dire qu’ils n’en font pas beaucoup au boulot. :D
      Et de me dire en soirée "Passe un concours, tu auras 10 semaines de congés et même 10 jours de congé maladie / an"
      des CONGES maladie :O on croit rêver...
      Par contre ils ne le disent pas sur la place publique, ça serait beacoup plus difficile de se défendre face aux réformes.
      Mais il faut garder ces fonctionnaires parce que ca pousse les autres à tendre vers ce confort au travail.


    • Vinrouge 25 juillet 2008 18:47

      Je ne stigmatise pas la glande des fonctionnaires qui peut se discuter et doit s’affiner (certains sont des situations terriblement difficiles, avec des horaires de fou, mais d’autres, il faut savoir aussi l’admettre, en font le moins possible...). Je reproche par contre à certains de râler pour plus d’avantages et moins de travail, ça n’est pas tout à fait la même chose selon moi ! (le pire du pire pour moi étant certains des régimes spéciaux dont on ne peut pas dire que leur travail ait pesé sur leur espérance de vie, comme par exemple les cadres des établissements publics)


    • mikeul 26 juillet 2008 11:09

      10 semaines de congés payés ? des faits, des chiffres ! pas d’affirmation gratuite. Je pourrais citer des conventions collectives dans certains secteurs, comme la banque, l’industrie pharmaceutique, certaines entreprises du secteur des médias, etc., qui ont autant de congés et d’avantages, voire même plus (quand d’autres dans le privé doivent "mendier" quelques menus avantages).

      J’ai travaillé dans une société privée, héritiant d’une convention collective bancaire, qui donnait droit à 34 jours de congés payés, plus 11 jours de RTT, faîtes le calcul. Tout le monde n’est pas au régime (sec) Syntec par exemple.

      Bref, opposer le privé au public en les présentant comme deux blocs monolithiques (et homogènes) fait montre d’une connaissance très partiale et partielle de la diversité des situations, surtout que je rappelle en passant que toutes les administrations, établissements, entreprises et opérateurs publics ne sont pas tous logés à la même enseigne en matière de contrat ou statut.

      Le droit (au sens juridique) n’est pas le même pour un agent des caisses de sécu, un agent de l’état, d’un agent en collectivité, etc. Mais cela demande d’aller lire les textes, et qui le fait réellement ?

      Il existe des glandeurs dans le secteur public, on en trouve aussi largement dans le privé. Ce n’est pas une question de nature de l’entité (privé ou public) mais de taille ou d’environnement. Allez faire un tour dans les grosses entreprises privés, où les employés sont noyés dans la masse, il est assez facile de trouver des placards, des niches de glande. Mais ça demande de réviser un peu un jugement tout construit sur des clichés largement martelés depuis des années.


    • mikeul 26 juillet 2008 11:21

      Râler pour obtenir des des avantages et moins de travail n’est pas une "revendication" spécifique du secteur public. Simplement, en France, le secteur public a plus de "liberté" pour se faire entendre étant donné son taux de syndicalisation plus important que dans le privé. Et puis nous pourrions discuter de la pertinence d’une telle revendication (débat philosophique de la valeur travail).

      Vu la loi votée sur le temps de travail des cadres, il est aujourd’hui plus confortable de travailler dans le public (malgré la charge de travail aussi importante) que dans le privé, où le rapport de force est nettement plus défavorable pour le salarié (quoique face à une armées de députés souhaitant tout balancer, on se demande). Je plains, par exemple, par avance les salariés sous convention Syntec (que je cite plus haut), qui risquent de déchanter très vite. C’est bien là que je rejoins les conclusions de l’article.

      Tout est dans le rapport de force. Si l’ensemble des secteurs d’activité en Frande disposait d’un taux de syndicalisation se rapprochant des pays nordiques (pour l’exemple), au delà des réflexes ou de la culture de la négociation
      1. nous disposerions certainement de conditions de travail plus avantageuses (je rappelle au passage que les français ne travaillent pas moins que les autres, cf. un article récemment posté ici dont je ne retrouve plus l’adresse)
      2. la revendication bruyante serait probablement nettement moins la norme, puisqu’une rééquilibration du rapport de force tendrait probablement vers un fonctionnement façon "dissuasion nucléaire" (comme IG Metall en Allemagne).

      Par pitié, cela ne sert à rien de repartir sur une opposition stérile privé/public, alors que tout le monde est dans le même bateau.

      Bref, il faut sortir des poncifs et creuser un peu plus le sujet. Ceci étant, sur le commentaire de la loi, je suis très proche de ce que l’article explique !


    • Vinrouge 26 juillet 2008 18:24

      Entièrement d’accord avec vous, on trouve des planqués dans le secteur privé aussi ! Mais il y a tout de même une différence de taille : de façon très schématique et avec des mots "crus", le planqué du privé pénalise les riches, alors que le planqué du public pénalise les pauvres !

      Dans les deux cas, la planque accroît les coûts de fonctionnement. Dans le secteur privé cela entraîne une diminution du bénéfice opérationnel, reversé en partie à des personnes et des institutions détentrices d’un capital, alors que dans le secteur public, elle diminue la richesse de la Nation toute entière, ce qui est d’abord ressenti par les personnes les moins favorisées.

      Je ne cherche donc pas à opposer des situations individuelles, mais j’en appelle à la responsabilité collective de tous, fonctionnaires, cadres, dirigeants d’entreprise, etc. C’est possible même dans un système libéral ! JP Morgan, le fondateur de la banque du même nom, et donc certainement pas un marxiste , avait écrit au début du 20ème siècle, que dans une entreprise libérale saine, la différence de rémunération entre deux niveaux hiérarchiques ne doit pas dépasser 20%, et que le salaire le plus élevé ne doit pas être supérieur à 20 fois le salaire le plus faible (ceci a été ensuite adapté dans les années 60 je crois à un rapport de 1 à 50 !) Dans l’entreprise mondialisée, il faudrait sans doute encore adapter ce rapport (notamment à cause des différences de niveau de vie entre les pays) mais ça doit pouvoir se faire sans trop de difficulté...


    • JPL 27 juillet 2008 22:28

      à meuzky

      10 semaines de congés ??? Ou ça donc ? Personne à part vous n’en a jamais entendu parler...
      en parlant de congé maladie peut-être que vous devriez en prendre un, vous êtes manifestement victimes de troubles dûs au surmenage

      à l’auteur

      à vous lire on pourrait croire que (au choix)

      - le seul endroit où l’on trouve des "privilégiés" qui profitent indûment de la situation et étant "protégés" "râlent" pour "glander plus" serait la fonction publique (ou plus largement le secteur public puisque vous semblez viser des entreprises possédées par le secteur public  la SNCF ou la RATP)

      - ou, voire, il y a essentiellement des gens comme ça dans le secteur public (vieille rengaine rance de la droite la plus con)

      Je vous ferais la grâce de croire que c’est la première hypothèse qu’il faut retenir.
      Ceci dit, en 25 ans à peu près d’activité professionnelle, j’ai plus d’une fois vu des employés du privé qui n’en foutaient pas une rame, voire des cadres du privé qui menaient belle vie (déjeuners qui n’en finissent plus, activité visiblement loin du niveau du surmenage etc.).
      J’ajoute que ces gens là gagnaient bien sûr beaucoup plus que s’ils avaient été dans le public (les seuls à gagner plus dans le public que dans le privé sont les ouvriers ou employés de as de l’échelle, après 20° ans de carrière).
      Vivez vous sur une autre planète ou n’avez vous jamais rencontré de tels gens dans le privé ???


    • JPL 27 juillet 2008 22:31

      Que nenni

      Si des pratiques diverses réduisent la marge d’une entreprise, par les temps qui courent (depuis quelques années déjà) cela se traduira par une pression sur les salaires (pas ceux des dirigeants bien sûr) plsu que par une réduction des dividendes.

      Donc ça retombe aussi sur le dos des "pauvres", du moins des autres salariés de l’entreprise.

      Par ailleurs, comme l’entreprise fait moins de bénéfices et d’activité, cela réduit aussi ce qu’elle reverse à l’état pour les programmes sociaux.

      Vous devriez réfléchir un peu plus


    • meuzky 28 juillet 2008 10:03

      @JPL :


      - Douane : 52 jours de congés, 10 jours d’indisponibilité (ce que j’appelle les congés maladie)

      - Recherche : 52 jours de congés

      - Prof ? je vous laisse faire le compte
      ...

      - Syntec : 25 jours, 10 RTT (et bientot 0 RTT smiley)

      - Filiale d’une assurance : 35 jours de congés
      ...

      Mais évidemment ca n’est que les cas de mon entourage. Et je ne dis pas qu’un fonctionnaire n’est pas efficace au travail, mais juste qu’ils n’ont pas la même pression.
      J’avoue, c’est de la jalousie, j’aimerai être fonctionnaire :D
      Mais je n’aprécie pas ceux d’entre eux qui ont l’impolitesse de ne pas reconnaitre cette situation avantageuse.


    • JPL 28 juillet 2008 20:06

       à meuzky

      Je ne connais pas les douanes, en revanche pour : 

      Recherche : 52 jours de congés 
      Quelle catégorie de chercheurs ?? Je connais pas mal de chercheurs, le cas normal est 6 semaines (= 30 jours) + 8 jours au plus d’ARTT. Ca ne les fait pas : 38 jours. Quels sont les chercheurs que vous dites connaître qui auraient 52 jours ?? jamais vu ça

       Prof ? je vous laisse faire le compte
      N’oubliez pas une chose : lorsque le statut des prof a été défini dans l’après guerre, le salaire a été calculé en prenant pour base un salaire mensuel raisonnable pour chaque niveau de qualification, puis en le multpliant par 10 pour définir le salaire annuel (lequel est ensuite versé en 12 mensualités). Dit autrement les deux mois d’été de congé ne sont pas pris en compte dans le salaire. Le résultat : comparez à niveau de qualification équivalent (bac+4 minimum, pour les gens recrutés actuellement pour les écoles primaires, bac +6 dans le secondaire, bac+8 ou plus dans le supérieur) les salaires annuels de prof avec ceux d’employés du privé... Ils les payent leurs deux mois d’été...


    • JPL 28 juillet 2008 20:08

      J’ai oublié de préciser une chose : en recherche niveau minimum de recrutement = doctorat
      salaire de début 1700 euros par mois... 


    • Vinrouge 29 juillet 2008 11:47

      "Par ailleurs, comme l’entreprise fait moins de bénéfices et d’activité, cela réduit aussi ce qu’elle reverse à l’état pour les programmes sociaux."

      Tout d’abord, les entreprises ne reversent rien à l’Etat pour des programmes sociaux : les entreprises payent des impôts comme vous et moi, sans destination particulière.
      Sur le fond, vous me conseillez de réfléchir davantage, soit. Je vous conseillerai quant à moi de raisonner sur la base de chiffres (qui permettent au moins de dialoguer sur une base saine et évitent peut être de s’enflammer et d’envoyer des anathèmes qui n’ont rien à faire ici... ) :

      En 2007, l’Etat a versé 420 Mds € de prestations sociales, a dépensé 330 Mds € au titre des frais de fonctionnement de la fonction publique, et a perçu 46 Mds € au titre des impôts sur les sociétés (dont 13 Mds € versés par le seul Total dont les bénéfices ne sont pas près de baisser)... Ainsi les impacts d’une baisse de productivité dans la fonction publique et dans le secteur privé ne sont PAS DU TOUT LES MÊMES !!! CQFD...


    • JPL 10 août 2008 19:17

      à vinrouge

      Tout d’abord, les entreprises ne reversent rien à l’Etat pour des programmes sociaux : les entreprises payent des impôts comme vous et moi, sans destination particulière
      ll y a un ensemble de cotisations sociales et de charges sociales dont la destniation est très clairement déterminée, les taxes perçues ne se limitent pas à l’impôt sur les bénéfices

      Par ailleurs malgré votre "CQFD" je ne vois pas ce que vuos avez démontré. Je disais très spécifiquement qu’une baisse de la marge d’une entreprise se répercute d’abord sur les salariés, de sorte que le planqué du privé pénalise d’abord les autres salariés de base bien avant que de pénaliser des riches.
      Rien dans ce que vous avez écrit n’infirme ce que j’ai écrit et que je maintiens (jetez dnoc un oeil sur les dividendes reversés ou sur les salaires des patrons d’entreprises et comparez leurs évolutions à celle des marges : vous verrez qu’ils ne sont certes pas les premiers à payer pour des baisses de rentabilité...).


  • Cc 25 juillet 2008 14:36

    Bon c’est quoi ce truc qui me met mon post n’importe où !!

    par Cc (IP:xxx.x9.40.86) le 25 juillet 2008 à 14H33

     
    Il faut arreter de rentrer dans le jeu de Sarko.
    C’est ce qu’il cherche, que les uns se montent contre les autres
    Que l’on soit cadre ou pas,
    que l’on soit dans le service public ou pas,
    Il faut se soutenir mutuellement car, comme je le disait, on va tous y passer.
    Là, les non-cadres se disent :" Bien fait pour eux, ils n’ont que ce qu’ils meritent"
    Et quand viendra le tour des non-cadres, ben les cadres vont se dire la même chose : "Fallait pas nous chercher,"
    Et Gnagnagna...
    Et c’est ce qu’il faut a tout prix eviter.
    Sinon, le PitiPresident va être fier de son oeuvre : Detruire toute nos avancées sociales en mettant les gens dos à dos.
    Je suis cadre technicien et quand le gouvernement à commencé à s’attaquer aux "privilièges" des Fonctionnaires, je trouvais ça très inquietant pour la suite.
    Du coup, je me suis mis du coté des fonctionnaires et non des "anti-fonctionnaires".
    Pas parce qu’ils avaient seulement raison, mais aussi parce que cela craignait pour la suite.
    Si cela passait, ben c’etait la porte ouverte à toutes fenetres comme disait l’autre.
    Même si je comprends le ras-le-bol de certains de devoir galerer pour aller bosser, je savais bien que ce n’etait que les préliminaires d’un grand coup dans le Cu...
    Et là, ça commence à sentir le brûler.
    Z’aurais mieux fais de mettre un peu de vaseline...

    Toujours est-il que je n’aime pas la tournure que cela prend : Notre PitiPresident gagne trop de batailles à mon goût.
    Enfin faut dire que les resistants se tapent sur la gueule,alors c’est pas très compliquer de les gagner.
    Mais la guerre n’est pas fini mon piti

    Tout ceci n’est biensur qu’une image.


  • bob 25 juillet 2008 18:53

    A vinrouge,

    monsieur, Je suis bien desole de vous contredire sur le fait que le statut de cadre repose davantage sur une conception de soi meme que sur une fiche de paye. Ce propos n’engage que le statut de cadre francais, les autres pays ayant leurs propres coutumes.
    Lorsque je voit des directeurs de banque payes le meme salaire que certains employes non-cadres, on peut legitimement se demander sur quelle distinction se fonde alors ce statut.
    Par ailleurs, pour avoir vu un grand nombre de cadres particulierement oisifs et oser toucher un salaire que je me refuse a transposer dans ces lignes pour ne pas heurter les sensibilites, je reitere haut et fort mon interrogation quant a leur utilite dans l’entreprise. J’ajoute que les voir manifester tels des CGTistes apres les avoir durablement combattu est des plus comiques.

    Vous effectuez une distinction bien artificielle entre cadre dirigeants et non-dirigeants. Cela sous-tend que tout individu qui precipite et amplifie des decisions negatives a l’egard des autres salaries n’est pas responsable de ses actes. Vous comprendrez la vacuite de ce raisonnement. C’est d’ailleurs la raison de ce manque de soutien de la population vis a vis des cadres. Un cadre qui respecte ses subalternes sera defendu tout autant voire meme davantage qu’un simple employe.

    Il semblerait que je n’ai pas ete clair au sujet de Boboland. Il s’agit d’un pays imaginaire cumulant tous les avantages que desireraient l’ensenble des cadres. Il se distingue de la realite par son aspect utopique. Le monde, plus pragmatique, au contraire va rechercher dans l’ingenieur soit la plus-value, soit le moins cher. Pour ce faire, je ne pense pas qu’un olibrius revendicatif, attache a ses conges et quemandant un salaire mirobolant soit bien approprie aux differents postes requis. Tout cela pour dire que la tres grosses majorite des cadres en France n’ont d’autre choix que de rester malgre la degradation de leurs conditions de travail : Ils auraient trops a perdre en travaillant dans un autre pays.
    Vous prenez les ingenieurs informatique en exemple, cela peut vous facher mais j’ai eu l’occasion de contempler les carrieres d’un certain nombre d’entre eux. La plupart des diplomes ne peuvent rivaliser avec leurs homologues chinois ou indiens bien moins chers et bien plus productifs, quant aux autres, pseudo-techniciens possedant les pretentions d’un etalon mais les capacites d’un ane, personne n’en veux.

    Enfin, je n’interdit pas la critique d’abus de quelque sorte que ce soit, bien au contraire, mais je trouve paradoxal de critiquer un systeme qui vous engraisse. Un profil bas et de l’action seront plus efficace que de vains propos dans lesquels personne ne saurait croire. Quant aux extrapolations que vous pouvez faire de mes ecrits, ils temoignent davantage d’une mauvaise comprehension de nos arguments respectifs que d’une reponse adaptes aux miens.
     


    • Vinrouge 25 juillet 2008 21:28

      Monsieur Bob, (Tahiti Bob ? votre style est en tout cas ressemblant )

      je pense que nous ne parviendrons pas à nous accorder sur ce qui définit un cadre. Je vous rejoins toutefois lorsque vous dîtes que le cadre ne se définit pas par sa fiche de paye (ce que je n’ai d’ailleurs jamais prétendu...). Je vais quand même essayer de trouver une définition moins polémique et plus rigoureuse que la votre : depuis l’application de la loi sur les 35h, schématiquement, est non-cadre celui qui a un contrat de travail avec une base horaire de 35h par semaine, et est cadre celui qui a un contrat de travail annualisé en jours.

      En ce qui concerne la distinction entre cadres dirigeants et cadres non dirigeants, je ne faisais que réagir à ce que vous aviez écrit :en substance, vous aviez employé le verbe "souhaiter" devant "gains de productivité" et "baisse de coûts". Selon moi justement, la distinction entre le dirigeant et le non dirigeant est dans le souhait, pas dans la responsabilité, qui est bel est bien partagée !

      Venons-en maintenant à votre passage sur Boboland : le smiley que j’avais ajouté ne s’est pas affiché... j’avais bien saisi la nature ironique de votre propos. Vous avez peut être contemplé des carrières d’ingénieurs informaticiens français, mais je ne pense pas, vu ce que vous en dîtes que vous ayiez vu beaucoup d’informaticiens indiens. Pour ma part, je travaille tous les jours avec eux... Ils sont excellents quand tout ce qu’ils ont à faire est parfaitement spécifié et décrit. Ils ne sont pas particulièrement productifs. En revanche pour l’innovation et les initiatives, ils sont très mauvais. Les projets informatiques se déroulant comme un projet de construction, avec un donneur d’ordre non spécialiste technique (la maîtrise d’ouvrage - MOA) et un constructeur (la maîtrise d’oeuvre -MOE), la MOE se doit de conseiller la MOA et donc de prendre des initiatives. Ceci impose donc à celui qui travaille avec des indiens de doubler certaines fonctions de la MOE ici et là-bas. Je pourrais vous parler de ce sujet qui m’occupe énormément ces mois-ci, mais je m’en abstiendrai ici... Comme je pense que vous ne me croirez pas, je vous invite à lire des interviews qui pullulent sur le Net, par ex. celle de Daniel Marovitz, un des patrons de l’informatique de la Deutsche Bank, http://www.silicon.com/research/specialreports/insideindia/0,3800013641,391 66363,00.htm). Chacun, indien et français a ses forces, ses mérites et ses faiblesses ! De toute façon, "informaticiens" ne veut pas dire grnad chose, car il recouvre un nombre très considérables de spécilités radicalement différentes (entre celui qui prend les appelstéléphoniques en cas de problème et doit être capable de trouver une solution, et celui qui supervise le bon fonctionnement des salles machines il y a tout un monde !!). Votre définition de l’informaticien correspond je pense au développeur, dont il est vrai qu’on en trouve des très bons en Inde, mais là encore, pas pour toutes les spécialités... (si vous êtes familier avec ces choses là, vous en trouvez de très bon pour le Java, le C++, le PHP, etc. par contre il n’y en a que très peu pour l’ABAP - langage de SAP, solution de gestion très répendue).

      Ce que vous dîtes sur l’ingénieur est vrai mais incomplet : certes, on cherche soit celui qui apporte de la plus-value, soit celui qui coûte le moins cher, on cherche aussi celui qui existe ! Et d’autre part, n’oubliez pas que la plus-value pour une entreprise peut aussi être représentée par l’accessibilité au marché : une entreprise vendant peu dans un pays peut être tentée de s’y installer pour se faire connaître et apprécier (c’est par exemple un des moteurs qui a poussé Toyota à s’installer à Valenciennes...).
      Une des raisons qui font que les délocalisations ont du succès, c’est aussi l’accessibilité de certaines spécialités insuffisamment représentées dans le pays d’origine.
      Pour vous convaincre que les délocalisations ne sont pas dues au coût seulement, lisez ceci : http://www.management-issues.com/2007/5/11/research/offshoring-not-a-cost-costing-panacea.asp puis naviguez là, il y a plein de choses intéressantes http://www.mckinsey.com/mgi/publications/emerginggloballabormarket/Part1/In dex.asp

      Je vous souhaite une excellente soirée acommpagnée peut être d’un petit peu de vin rouge !


  • plykite 25 juillet 2008 20:33

    L’article est intéressant jusqu’au dérapage suivant : "... aux salariés des services publics, qui en sont eux à « râler plus pour glander plus »." Que viens faire cette banalité de comptoir ... On le sait tous, les membres de la fonction public sont des gros feignants !!! A cause de cette phrase, l’auteur de cet article perd, à mon sens, toute sa crédibilité. Dommage. Ps : je ne suis pas fonctionnaire.


    • Vinrouge 25 juillet 2008 21:30

      Lisez mes réponses précédantes face au même type de commentaire, je ne suis pas aussi "bête et méchant" que vous le croyez je l’espère.


  • muriel1 25 juillet 2008 20:34

    Mes pauvres Bertrand et Sarkozy, vous ne vivez pas dans votre monde : figurerez-vous que pour élever, éduquer et soigner des enfants il faut UN TOUT PEU DE TEMPS, sinon, on "fait", soit :
    .des racailles,
    ou
    . des oisifs
    ou quelquefois, les 2

    Donc, ces jours d’ARTT, c’était du "bain béni" pour les cadres : enfin le temps d’enmener les enfants chez le docteur, chez l’ortophoniste, chez l’ortodondiste, chez le dentiste, voir les instits, les enmener chez le coiffeur (eh, oui, les enfants aussi on leur coupe les cheveux de tps en tps), parceque, vous ne le savez peut-être pas mais les toubibs, les profs, les coiffeurs, à 20h, le soir, ils s’occupent de leurs propores enfants !! (et ils ont bien raison).

    Notre seul espoir, après avoir voté pour vous, c’est qu’il ne reste que 4 ans : ...J - ....





  • bob 26 juillet 2008 14:41

    A Vinrouge

    Monsieur,

    Puisque vous m’avez livre votre cas en exemple, permettez-moi de vous montrer le mien.
     
    Dans mon entreprise, le cadre est celui qui donne de loin les ordres. Pour les faire executer, il utilise une plethore d’intermediaires qu’il va baptiser cadre sans leur donner les avantages inherents a cette fonction. Ceux-ci, fiers de leur ascension prodigieuse, vont alors s’activer pour "stimuler" leurs subalternes avant de se rendre compte qu’ils se sont fait "roule", ils seront alors remplaces par d’autres munis des memes aspirations et possedant un meme destin.

    Le cadre moyen dans mon entreprise nous parle frequement de reduction de couts (quel qu’ils soient) alors qu’il part pour un symposium a new york et qu’il se vante de le quitter au bout de trois jours pour visiter la ville. Il va sans dire que c’est l’entreprise qui paye toutes les extravagances qu’il peut imaginer. La meme entreprise qui demande aux employes de travailler davantage tout en leur expliquant pourquoi leurs heures supplementaires ne pourront etre payes tout de suite mais le mois prochain peut-etre... tout en diminuant leurs moyens ( materiel, effectif...)

    Lorsque le cadre ne peut partir a l’etranger ( ce mois-ci etant New-York, le prochain est en Afrique, je crois), il se retrouve a errer dans les couloirs pour dire bonjour et discuter avec tout un chacun. Il va sans dire que le simple employe est tres content de savoir que le cadre le met en retard dans son activite professionnelle pour se vanter d’avoir depense des sommes pharaoniques. Les heures supplementaires seront a charge de cet employe manifestement oisif puisque incapable de finir dans les temps et d’apprecier la superiorite manifeste de sa hierarchie.

    Le cadre apprecie beaucoups les visites du site par des etrangers a l’entreprise mais ne comprend pas pourquoi la concurrence se met au diapason apres leur visite guidee de l’entreprise. Les gens sont vraiment ingrats.

    Le cadre va demander a d’autres cadres de venir le rejoindre dans son entreprise. Ceux-ci se verront taille sur mesure un poste en or avec une remuneration qui vous ferait mourir d’apoplexie alors que que les memes nous parlent de reduction d’effectifs. Les resultats de ce detachement se font encore attendre mais vous savez, un employe cela ne comprend rien de toute maniere.

    Enfin et j’arreterai la un embryon de description de mon encadrement dans une entreprise relativement connue, certains cadres ont trouve l’arnaque ultime. Moyennant un changement de nom de leur poste, ils ont la possibilite de ne travailler que 10 heures par semaines tout en touchant un salaire relativement cossu.

    Muni de ces informations, pouvez-vous honnetement demander a quiconque de defendre ce type d’individu ?

    Enfin, bien que cela n’ait rien a voir avec le sujet, en quoi ressemble-je a Tahiti Bob (des simpsons, je suppose) ?


    • K K 27 juillet 2008 11:49

      je doute que ce que vous décrivez réflètes la réalité. C’est plutot votre vision de la situation. J’ai entendu bien des fois que les cadres ne faisaient rien car le travail d’organisation et de création semblent peu actif pour les ouvriers. Il en va de même pour les informaticiens aussi (difficile de créer un programme sans avoir fait une analyse correcte des besoins or c’est une phase peu "active" pendant laquelle le projet ne semble pas avancer beaucoup). Mais si ces taches d’organisation ne sont pas faites, c’est vite une pagaille qui sera critiquée...

      Bref la perception du travail des autres et de son utilité est souvent biaisée par les apparences.


  • bob 27 juillet 2008 11:57

    Propos d’un cadre ?

    Par ailleurs, les informaticiens ne sont pas tous des cadres.
    Et tous les cadres ne sont pas informaticiens.

    L’experience de la vie active est bien utile pour parler d’un sujet tel que celui-ci.


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