jeudi 4 septembre 2014 - par Henri Diacono

Libye, gangrène de l’Europe du Sud ?

 Au lieu de se mêler du bourbier qui étouffe l’Ukraine, histoire peut-être de dégonfler, sur les conseils – ou les ordres - de l’Oncle Sam, les muscles du russe Poutine (« la Russie a un gros potentiel atomique  » aurait dit le tsar, en réponse à une éventuelle intervention armée des occidentaux), au lieu de reluquer avec obstination du côté de la Syrie (n’est ce pas « the frenchie aux cheveux rares » Fabius) ou s’occuper de l’Irak et de l’Afghanistan et fermer les yeux sur les exactions d’Israël, l’Union Européenne (qui n’a de volonté que le mot Union) ferait mieux de faire gaffe, sur son flanc Sud, à la Libye qui pourrait très bien y exporter sa « gangrène ».

 Car là bas, juste en face de Malte, l’Italie, de la France et de la Grèce, à quelques lieues seulement en Mer Méditerranée, le volcan vomi sa bave meurtrière sur le peuple. Exactement depuis qu’il a été soi-disant « libéré » par l’inénarrable duo de l’inconscience, les fumeux Sarkozy et BHL. Avec à la clé, une distribution incohérente et massive d’armements multiples entre toutes les mains. Le terrorisme, presque souvent religieux, s’y est installé en masse et tout récemment encore une quinzaine de soldats d’une armée libyenne famélique ont payé de leur vie des affrontements près d’un aéroport non loin de Benghazi.

 Les « combattants islamistes » de Fajr Libya (Eclatons la Libye) sont les plus actifs et les plus redoutables. Participant à de violents combats dans la région de Benghazi et après avoir conquis l’aéroport de Tripoli ainsi que contrôler la ville, ils ont diffusé le 31 août, une vidéo, occupant symboliquement les locaux de l’ambassade américaine « afin d’éviter tout pillage » ont-ils dit. L’ambassadrice Deborah Jones, refugiée à Malte depuis l’évacuation de son personnel, a confirmé l’authenticité des images qui montrent des hommes armés autour de la piscine du territoire diplomatique US, se baignant, tournant en dérision l’Etat américain.

De son côté, le gouvernement libyen, démissionnaire le 28 août après deux mois d’existence, exilé à Tobrouk, à l’est du pays, à 1600 kilomètres de Tripoli, a annoncé dans un communiqué publié et relayé par les médias tunisiens, dans la nuit du dimanche au lundi 1er septembre 2014, qu’il ne contrôle plus les institutions de l’Etat, désormais sous l’emprise des milices armées de Fajr Libya. « Les sièges des ministères et des services publics à Tripoli ont été occupés par des milices armées. Celles-ci empêchent, sous la menace, les fonctionnaires d’y accéder… En attendant la formation d'un nouveau gouvernement, nous tentons d’assurer la continuité de ces services en gardant le contact avec les responsables des ministères et des services de l’Etat », indique le communiqué.

 Ce chaos libyen n’et pas sans inquiéter la Tunisie toute proche. Ce petit pays a été contraint de dispatcher l’exil de dizaines de milliers de citoyens libyens et étrangers et de lutter militairement (en payant un lourd tribu humain) dans sa bande frontalière avec son voisin mais aussi dans sa propre région montagneuse du sud face à des groupes sanguinaires composés de terroristes locaux ainsi que de libyens infiltrés et algériens. Mais voilà que son rôle de président de l'ensemble de la commission de l'Union africaine des pays du voisinage de la Libye depuis sa création au dernier sommet de Guinée, l’oblige à participer et coordonner le rétablissement de la paix en Libye en compagnie de l’Algérie et de l’Egypte et avec l’aide, bien entendu parallèle et souterraine, du principal intéressé qu’est l’Occident (USA et France, surtout, aide financière et des forces spéciales) mais aussi depuis peu de la…Russie.

  Cette dernière a décidé « d’assister la Tunisie dans la lutte contre le terrorisme en lui fournissant à brève échéance du matériel militaire et sécuritaire (jumelles de vision nocturne, gilets pare-balles), outre l’éventuelle organisation de sessions de formation dans ce domaine, tout en offrant une aide de 500 millions de dollars » En contre partie il a été convenu d’accroître les exportations tunisiennes de denrées agricoles vers la Russie (huile d’olive, poisson, poulet, légumes, fruits, notamment), à la suite de l’embargo russe sur les importations alimentaires en provenance des pays de l’Union européenne..

 Côté américain, en visite en Tunisie pour la deuxième fois consécutive depuis qu’il a pris le commandement pour les Etats Unis d’Amérique de l’Africom en 2013, le général Rodriguez a estimé dans un long communiqué « que la Tunisie et les USA font face à une menace commune que représentent Al-Qaïda et les organisations qui y sont affiliées, lesquels font usage de la violence et du terrorisme. » Rappelant que les Etats-Unis avaient accordé à la Tunisie « depuis 2011 plus de 100 millions de dollars US sous forme d’assistance à l’armée tunisienne, une rallonge de 60 millions de dollars US supplémentaires seront versés en en 2015. »
 

 Les aides accordées à la Tunisie, a-t-il indiqué, concernent de nouveaux secteurs prioritaires « dont la formation, le matériel de détection et de neutralisation des mines, les embarcations pour la marine destinées à la surveillance côtière, outre des manœuvres conjointes avec les forces de l’armée tunisienne pour la lutte contre le terrorisme.  » Il est bon de rappeler que la première aide s’était soldée par un lot important de matériel militaire lourd « rapatrié » d’Irak.

 Après avoir ainsi bien armé les tunisiens, peuple réputé depuis toujours pour être si peu belliqueux, l’étoilé yankee, au sujet de la Libye a mis l’accent sur « l’impératif de faire prévaloir une solution pacifique …la violence n’est pas une solution » avant de révéler que les « USA sont en concertation avec la communauté internationale pour trouver une solution pacifique, affirmant la volonté de mettre en place une stratégie pour protéger les citoyens libyens. » Il en est vraisemblablement de même avec la France, dont les multiples voyages effectués en Tunisie par le Ministre des Affaires Etrangères (il y était encore « en villégiature » fin aout à Madhia) ont été accompagnés d’un mutisme pourtant loquace question conseils, aides voire même désirs et qui sait injonctions dites « amicales  ».

 En droite ligne de la politique actuelle de l’Empire. Pour notre propre intérêt, on engage les autres à se faire tuer par des ennemis que nous avons-nous-mêmes crées. Comme en Ukraine, Irak, en Afghanistan et, Syrie, Egypte, et même en Israël (pourquoi pas ?)… puis donc en Libye où pourtant USA et France s’étaient opposés au choix du gouvernement le 25 juin dernier, les français préférant un chef au passé islamiste (conseillé par le trublion BHL)...

 Avec des élections législatives et présidentielle proches et menacées par la mouvance islamiste (un député profondément laïc a subi à Kasserine il y a 48 heures une tentative d’assassinat), la « pauvre » Tunisie alliée de l’Occident depuis si longtemps, pièce maîtresse de l’Afrique du Nord francophone et européenne, n’a surtout pas à supporter seule une telle tâche, celle de libérer la Libye de l’obscurantisme comme elle est en passe de le réussir chez elle.



18 réactions


  • Christian Labrune Christian Labrune 4 septembre 2014 23:43

    « fermer les yeux sur les exactions d’Israël »

    Henri Diacono

    Voilà enfin une remarque de bon sens ! Expédier en un peu plus d’un mois 4300 missiles, presque au hasard, sur des populations civiles et après avoir massacré lâchement trois jeunes Palestiniens qui faisaient du stop, c’est effectivement une très sale exaction, et la responsabilité d’Israël ne saurait être discutée. Cela correspond même très exactement à la définiton du crime de guerre tel qu’il est reconnu par toutes les instances internationales.
    Ajoutons que le septième article de la charte d’Israël prévoit, au nom d’Allah, que tous les Palestiniens soient systématiquement exterminés. Ca, c’est ce qu’on peut à bon droit considérer comme une intention génocidaire. Crime contre l’humanité, par conséquent.

    Les Palestiniens lâchement agressés mais sagement gouvernés par le Hamas ont bien répliqué, certes, mais ils ne pouvaient pas faire autrement. Pouvaient-ils consentir, sous prétexte que leur dôme de fer était efficace, à vivre jusqu’à la fin des temps sous une pluie de missiles ? Mais lorsqu’il leur a fallu répondre enfin à l’agresseur, tout le monde aura pu le constater, ils ont fait une chose qui ne s’était encore jamais vue dans l’histoire : pousser la délicatesse humanitaire jusqu’à avertir par des tracts ou des coups de téléphone les populations israéliennes qui risquaient d’être touchées par des projectiles.

    Des deux côtés, ce n’est pas le même niveau de civilisation. Pour mieux dire, on a d’un côté la barbarie : c’est l’armée israélienne qui pousse sur les toits les femmes et les enfants (encore un crime de guerre !) pour qu’ils servent de boucliers humains, alors que cette même armée, Tsahal puisqu’il faut l’appeler par son nom, demeure invisible, cachée à l’arrière durant tout le temps du conflit. Qu’en est-il de l’autre côté ? Les femmes et les enfants palestiniens sont très bien cachés dans des abris à trente pieds sous terre tandis que le Hamas, héroïquement, est aux avant-postes, et même sur les toits des maisons, comme en témoignent tant de photos de presse qui les saisissent dans le feu de l’action. C’est là qu’elle est, la civilisation, du côté du Hamas, organisation démocratique, laïque, généreuse et tolérante.

    Comble d’horreur, après le cessez-le feu, Israël qui a perdu les trois quarts d’une dizaine de milliers de ses missiles fabriqués en Iran, au lieu de voir la réalité en face, parle de se réarmer et de recommencer ses « exactions », conformément au septième article de la charte que j’évoquais plus haut et dont je reproduis ci-dessous le dernier paragraphe. Je l’ai déjà si souvent reproduit sur ce site, cet article, que je le connais par coeur. Une petite inexactitude due à un défaut de mémoire ne serait évidemment pas impossible. On voudrait bien m’en excuser et me la signaler.

    FIN DU SEPTIEME ARTICLE DE LA CHARTE D’ISRAEL
    Si les maillons ont été éloignés les uns des autres et les obstacles mis par les valets du sionisme sur la route des combattants, le Mouvement de la Résistance Islamique aspire à la réalisation de la promesse d’Allah, quel que que soit le temps que cela prendra. Le Prophète, qu’Allah le bénisse, a dit : « Le Jour du Jugement dernier ne viendra pas avant que les juifs ne combattent les Palestiniens, quand les Palestiniens se cacheront derrière les rochers et les arbres. Les rochers et les arbres diront, O Juifs O Abdallah, il y a un Palestinien derrière moi, viens le tuer. Seul l’arbre du Gharkad ne le dira pas, parce que c’est un arbre des Palestiniens » (rapporté par Boukhari et Moslem).


  • Henri Diacono 5 septembre 2014 01:29

    Quel long plaidoyer pour Israël Christian Labrune, dans un article concentré sur la Libye.
    A toutes fins utiles je vous signale, en employant votre façon d’utiliser la prose, que ce sont les palestiniens qui au nom d’Adounei ont expulsé par milliers des israéliens qui s’y étaient indument installés depuis des millénaires, que ce sont encore eux qui ont construit un mur de la honte de 720 kilomètres de long, expropriant bon nombre de terres israéliennes rentables, annexé une grande partie de Jérusalem, confisqué des habitations israéliennes, qui ont jeté aux orties les quelques 160 résolutions de l’ONU les condamnant en les sommant d’être plus « humains »etc... etc...
    Mais Christian quand donc d’un côté comme de l’autre COMPRENDRONT-ILS (et vous également) qu’eux aussi sont des valets sanguinaires de l’Empire. Des marionnettes !!!
    Bien à vous.


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 septembre 2014 11:57

      Henri,

      Je prends soin, ci-dessous, de répondre point par point, à toutes les phrases (que je reproduis en gras), de votre message, et en supprimant l’inversion ironique des propositions pour un lecteur qui n’aurait pas lu ce qui précède

      ce sont les Juifs qui au nom d’Adounei ont expulsé par milliers des Palestiniens qui s’y étaient indument installés depuis des millénaires,

      On n’a commencé à parler des Palestiniens qu’après la guerre de 67. Le terme est inventé par les Russes, alliés des Egyptiens. Le peuplement druze, du côté du Golan, est probablement très ancien (je n’ai pas le temps de vérifier) mais les Arabes n’arrivent en Palestine que quelques dizaines d’années après la mort de Mahomet. Le temple d’Hérode détruit en 70 n’a certainement pas été construit par eux ! Le dôme du Rocher date de 691.

      que ce sont encore eux qui ont construit un mur de la honte de 720 kilomètres de long, expropriant bon nombre de terres palestiniennes rentables,

      Ce mur (et il s’en est construit récemment beaucoup dans le monde répondant à une nécessité à peu près comparable), a été été construit pour empêcher les attentats à la bombe, lesquels auront fait plus de morts parmi les civils que le dernier conflit à Gaza. Les ennemis d’Israël oublient évidemment de les comptabiliser. Ils s’en foutent, quand ça ne les réjouit pas.


      annexé une grande partie de Jérusalem, confisqué des habitations
      palestiniennes,

      Je me contenterai de recopier un morceau d’article de Wikipedia « Quartier juif de la vieille ville de Jérusalem »

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Quartier_juif_de_la_vieille_ville_de_J%C3%A9rusalem

      Le Quartier juif est l’un des quatre quartiers traditionnels de la vieille ville de Jérusalem. Il est dans la partie sud-est des murailles de la ville et s’étend depuis la Porte de Sion au sud puis longe le quartier arménien à l’ouest jusqu’au Cardo au nord et jusqu’au mur Occidental et au mont du Temple à l’est.

      Le quartier a eu une histoire riche d’une présence juive continue depuis l’époque romaine. En 1948, sa population de 2 000 Juifs fut assiégée et contrainte au départ en masse. Le quartier est alors resté sous domination transjordanienne jusqu’à sa conquête par les parachutistes israéliens au cours de la Guerre des Six Jours en 1967. Le quartier fut découvert saccagé et d’anciennes synagogues y avaient été détruites. Le quartier fut restauré. Sa population est aujourd’hui de plus de 5 000 personnes et des institutions destinées à l’Éducation s’y sont notamment installées.

      qui ont jeté aux orties les quelques 160 résolutions de l’ONU les condamnant en les sommant d’être plus « humains »etc... etc...

      Israël est le pays qui a le plus souvent été condamné par des résolutions de l’ONU depuis que le « machin » existe. Pays le plus violent du monde ? Plus violent que celui des el-Assad ou que l’Iran ou la Corée du nord ou le Kampuchea démocratique ou d’autres pays africains ? Non point, mais il y a une majorité de pays arabes à l’ONU, et de pays qui les flattent : voir la politique constante du Quai d’Orsay.

      L’antisionisme dans sa forme actuelle commence avec la conférence de Bandung en avril 55. C’est là que l’ancien mufti dont je parlais dans le message précédent, lequel avait miraculeusement échappé au tribunal de Nüremberg, a su encore très bien encore une fois exercer sa détestable influence. Ci-dessous, extrait de l’article Wikipedia qui lui est consacré :

      Ainsi selon Léon Poliakov, Amin al-Husseini a également joué un rôle pivot dans l’alignement de pays africains et asiatiques sur les positions antisionistes défendues par les pays arabes29. En effet, il a convaincu en avril 1955 la quasi-totalité des vingt-cinq participants à la Conférence de Bandung30 qui n’avaient jusqu’alors pas d’avis arrêté sur ces questions leur apparaissant comme très éloignées de leurs problèmes nationaux immédiats, au sortir de l’époque coloniale. Représentant le Yémen (où il n’avait jamais été) à la Conférence, Amin al-Husseini s’est efforcé de « révéler les véritables visées sionistes », à savoir « la constitution d’un vaste empire s’étendant du Nil à l’Euphrate
      - et incluant notamment la ville sainte islamique de Médine ». Certes, les autres orateurs arabes ont aussi prononcé des discours anti-israéliens à cette Conférence, mais Amin al-Husseini a été le plus éloquent et il a convaincu son auditoire au point que, selon le compte rendu paru dans
      Le Monde du 20 avril 1955, « la résolution anti-israélienne a été le seul point d’accord de la conférence31 ».



  • Christian Labrune Christian Labrune 5 septembre 2014 11:02

    Henri Diacono
    Je ne supporte plus du tout un antisionisme bien pire que l’antisémitisme. Les antisémites des années 30, à la limite, se contentaient de n’aimer pas les Juifs. S’ils avaient pu prévoir la shoah, ils auraient probablement révisé leur point de vue, tel Daniel Cordier qui avoue à sa honte avoir été antisémite avant de devenir le secrétaire de Jean Moulin. L’antisioniste ne peut pas ignorer, lui, les six millions de morts du nazisme. Et pourtant il voudrait, tout comme Khomeini et comme le Hamas, qu’il n’y eût plus un seul Juif entre Eilat et Haïfa, de manière que la Palestine (où des Juifs ont toujours vécu, et bien avant les Arabes qui n’y arrivent qu’au VIIe siècle) puisse enfin devenir « judenrein ». Et où ira-t-il s’installer, ce peuple chassé déjà de la région par les armées de Titus en l’an 70 de notre ère ? A Barbès ? à Sarcelles, peut-être, où les antisionistes du Nouveau Parti Antisémite auraient tôt fait de leur préparer de nouveaux pogroms ? On a vu ça il n’y a pas très longtemps et ça rappelait déjà sinistrement telle nuit de cristal de novembre 38.


    Les Anglais de la Palestine mandataire pensaient avant la guerre que les Juifs d’Europe, très au fait des derniers acquis de la modernité, en s’installant en Palestine, y apporteraient des savoir-faire qui seraient bénéfiques à toutes les communautés qui végétaient là depuis des siècles. Malheureusement, ce qui attendait les Juifs dans cette région, ce n’était ni la curiosité ni le désir d’une coopération qui eût pu être fructueuse, c’était la haine antisémite portée très vite à son maximum de violence par une sinistre crapule, Mohammed Amin al-Husseini, l’oncle de Yasser Arafat, réfugié en Allemagne durant presque toute la guerre, très proche de Heinrich Himmler, artisan de la solution finale, désireux d’obtenir d’Hitler qu’il exportât en Palestine les procédés techniques de la solution finale. C’est ce même personnage qui fit tout en 48 pour que les arabes déclarent la guerre au lendemain même de la création de l’état d’Israël. Cela devait être une guerre d’extermination. Beaucoup de Palestiniens ont préféré quitter leurs terres en attendant que les armées arabes aient fini ce qu’on appellerait aujourd’hui un nettoyage ethnique. Mal leur en a pris. Ces armées étaient aussi mal organisées que le seront en 67 celles de Nasser ; elles ont été immédiatement ratatinées. La guerre des six jours visera tout aussi bien que la précédente une extermination des Juifs. Il suffit pour s’en rendre compte d’aller faire un tour du côté de la propagande des media Egyptiens qui, jusqu’à la veille du dernier jour du conflit faisaient encore croire à une opinion qui fut bernée jusqu’au bout qu’Israël n’existait déjà plus.

    Au lendemain du dernier cessez-le-feu, Abu Zuhri déclarait : "ce succès ouvre la voie à la libération de Jérusalem et de toute la Palestine".
    Le lendemain, Mechaal affirmait qu’un désarmement du Hamas (voulu désormais par toutes les chancelleries occidentales et même par la plupart des pays de la Ligue arabe) était tout à fait hors de question, que le Hamas reconstituerait ses stocks d’armes et qu’il y aurait d’autres batailles jusqu’à la victoire finale. C’est très explicitement la récitation du projet génocidaire de l’article 7 de la charte du Hamas.


    Israël constitue, dans une région du monde menacée par un islamisme qui vise à régner partout du Sahel à l’Irak et même au-delà si possible, la pointe avancée du monde occidental. C’est un îlot de civilisation dans une région vouée aux formes de barbarie les plus immondes. Prendre délibérément le parti des ennemis d’Israël, c’est vouloir la mort de cette civilisation et c’est donc carrément suicidaire.
    Je conçois qu’on s’émeuve du sort des Gazaouis, ce qu’ils vivent n’a rien de bien drôle, mais ils ne sont pas non plus totalement innocents. Il n’aura fallu qu’un an aux Egyptiens et aux Tunisiens pour comprendre ce qui leur arriverait s’ils laissent la bride sur le cou aux Frères musulmans. Cela fait maintenant sept ans que les Gazaouis sont sous la botte des islamo-nazis du Hamas et ils n’ont toujours pas compris. Quand comprendront-ils ? L’aviation israélienne, en moins d’une journée, pouvait leur faire subir le même sort qu’aux Allemands de Dresde à la fin de la guerre. La ville allemande a été rasée ; combien de morts en comparaison du bilan de la guerre de Gaza ? Le péril que représente le fanatisme islamiste n’est pourtant pas moins grave que le péril nazi ; c’en est même la résurrection. Quand les troupes du Hezbollah saluent leur chef en élevant le bras droit, la main tendue dans son prolongement, la paume vers le bas, faut-il dire que toute ressemblance avec un geste bien connu ne pourrait être que fortuite ?


    • jaja jaja 5 septembre 2014 11:31

      « à Sarcelles, peut-être, où les antisionistes du Nouveau Parti Antisémite auraient tôt fait de leur préparer de nouveaux pogroms  ? »

      Vous avez toujours cette vision rocambolesque de l’histoire de la colonisation de la Palestine. Il faut en construire des légendes pour justifier le vol des terres palestiniennes effectué par la violence et la terreur contre une population dont on niait jusqu’à l’existence : « une terre sans peuple » affirmaient jadis les sionistes....

      Quand à ce que vous appelez le « nouveau parti antisémite » sachez qu’il combat l’antisémitisme comme toute autre forme de racisme, y compris celui dont vous faites preuve en permanence, l’islamophobie. Islamophobie derrière laquelle vous cachez votre haine des arabes au nom de l’amour de l’impérialisme occidental et de « sa pointe avancée » à savoir l’État colonial raciste Israël.

      Sachez aussi qu’au sein du NPA, militants juifs ou arabes et autres soutiennent la Résistance palestinienne dans toutes ses composantes et qu’ils sont plus spécialement proches de la gauche palestinienne dont le FPLP est le principal représentant.... FPLP qui vient de faire une démonstration de force à Gaza et qui, lui aussi s’est bien battu.... (voir lien) :

      http://pflp.ps/english/2014/09/03/pflp-mass-march-and-military-rally-in-gaza-upholds-resistance-salutes-palestinian-steadfastness/


    • jaja jaja 5 septembre 2014 11:43

      Et je vous renvoie à l’excellent site ci-dessous que je recommande systématiquement lorsqu’il est question de l’histoire de la Palestine.... Je vous invite à commencer par le conflit pour les débutants qui vous évitera d’écrire les plus grosses âneries...
      Vous pourrez aussi méditer sur les milliers de photos d’avant la colonisation sioniste représentant chaque recoin de la Palestine, de ses ville et villages avant que les brutes sionistes ne s’en emparent....

      http://www.palestineremembered.com/


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 septembre 2014 12:11

      @Jaja
      Je cite des articles de Wikipedia. Ils ne sont pas sortis d’une seule cervelle isolée qui y exprimerait un point de vue partisan, ils sont le fait d’une rédaction collective où des avis différents s’affrontent ; les discussions avant publication, et même après, sont longues, sans concessions, et l’accord ne se fait jamais que sur l’établissement de faits incontestables. Quand des avis divergent, ils sont séparément exposés

      Les liens que vous proposez renvoient à des sites de propagande pro-palestinienne et antisioniste qui ignorent tout de l’histoire de la région ou bien la reconstruisent selon leurs fantasmes. Les auteurs qu’on trouve sur ces sites, ce ne sont, pour paraphraser votre dernière expression, que des « brutes intellectuelles ».


    • Henri Diacono 5 septembre 2014 15:58

      Mais justement et hélas, Christian,dans vos longues explications et évocation de périodes vieilles de plusieurs millénaires et donc invérifiables, vous revenez sans cesse sur l’idée malfaisante du « peuple juif errant » victime d’une malédiction divine et qui, partout sur cette planète a subi les pires sévices. Terriblement,malheureusement, exact ! Mais, justement le comportement d’Israël depuis 1948 ranime cet état de peuple « rejeté victime de tous les péchés de l’Histoire » jusqu’à nous faire croire idiots manipulés que nous avons été que Jésus (qui était pourtant juif) avait été trahi par Judas qu’on a vite fait de transformer en Judaïsme.
      La Shoah ? Parlons en. Il est douteux que le chiffre de 6 millions ait été d’une exactitude pointue. Mais on ne parle jamais de 1 million 500 mille tziganes ni des millions de pédérastes ou proxénètes et de noirs ou bronzés. Vous devez savoir également qu’à l’époque les alliés Churchill, Roosevelt et même les riches familles de confession juive (aucune d’entre elles n’a connue l’horreur de la chambre à gaz) ont refusé à l’époque de croire à ce massacre organisé dont ils avaient été avisés dés la construction du premier camp. Il faudrait voyez-vous qu’Israël et tous les israélites du monde cessent de s’en servir comme alibi à défaut de bouclier.
      Enfin Christian, et ne le prenez pas mal, italo-maltais d’origine, mâtiné de berbère comme beaucoup d’autres, catholique puis musulman les deux fois par défaut et donc non pratiquant, alors que je suis agnostique, il ne m’est jamais venu l’idée de revendiquer la terre natale de tout mon arbre généalogique pour l’unique raison que tous mes ancêtres ont été martyrisés bien avant Jésus Christ.
      Et si on dissertait un peu de la Libye et de l’Afrique du Nord où depuis la nuit des temps israélites séfarades (et non pas allemands ou hongrois et russes et américains) et musulmans ont toujours vécu dans la plus parfaite harmonie et où en Tunisie, bien protégée et vénérée, existe encore l’une des plus vieilles synagogues de l’Histoire ?


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 septembre 2014 23:06

      Henri,

      Je ne parlerais pas de l’histoire passée du peuple juif si je n’entendais pas sur ce site réciter quotidiennement les histoires à dormir debout de la propagande palestinomaniaque. Et celle-ci en particulier : les Juifs auraient spolié les « Palestiniens » d’une terre sur laquelle ils n’auraient eu aucun droit. A ce compte-là, s’il faut se rallier à la logique du premier occupant, qui n’est pas la mienne, les Juifs étaient là avant tout le monde et il y a eu constamment, depuis l’antiquité, une présence des Juifs dans la région, surtout en Galilée.

      Cela dit, et c’est une constante dans l’histoire, quand il y a des guerres, les frontières changent, et les peuples sont bien forcés de se réorganiser autrement. C’est ce qui va arriver prochainement en Irak où vont probablement éclater les frontières dessinées en 1923 au traité de Lausanne. Les Arabes palestiniens avaient refusé l’intégration des Juifs dans la Palestine mandataire, ils sont allés plus loin, ils ont prétendu leur faire la guerre et les exterminer. Mauvais calcul : leurs armées ont été très vite ratatinées et je ne vois rien de choquant dans le fait qu’un peuple agressé, menacé d’extermination et finalement victorieux prenne toutes dispositions, y compris des annexions de territoires, pour n’avoir plus à faire face à la même menace.

      Je ne comprends rien à vos considérations sur Jésus et la trahison de Judas. Le judaïsme est la religion de la tribu de Juda, l’une des douze tribus de l’Israël biblique, la seule qui ait à peu près survécu après l’exil à Babylone, au sixième siècle avant notre ère, et le mot judaïsme ne dérive évidemment pas du nom de Judas l’Iscariote dans les évangiles, mais de celui de cette tribu.

      La shoah n’a jamais exercé sur moi cette espèce de fascination malsaine qu’analyse très bien un Jacques Tarnero et qui aura suscité tant de récits, de films et de fictions que je préfère ignorer. J’en peux suffisamment concevoir l’horreur, je ne vais pas m’y complaire. Il faudrait pouvoir l’oublier si c’était possible puisqu’on ne peut plus rien pour les morts. Mais le problème, c’est que cette horreur-là est toujours à l’ordre du jour dans le programme explicite des iraniens comme dans celui des nazis du Hamas. Sans l’intervention de la police, à Sarcelles, on aurait eu aussi un pogrom. J’entendais dire ce matin sur France culture que cinq mille Français Juifs, cette année, avaient préféré partir s’installer en Israël. C’est extrêmement inquiétant.

      Je crains fort que ce que vous écrivez d’une coexistence pacifique des trois religions en Afrique du nord ne soit un peu optimiste. On évoque toujours aussi l’Espagne sous le Califat des Omeyyades, à Cordoue. Mais quand on lit des historiens sérieux, on voit bien que c’était très loin d’être édénique, et il règne en Tunisie actuellement un antisémitisme absolument écoeurant que le printemps arabe n’aura pas même atténué. J’ai vu naguère un reportage sur un groupe de pèlerins israéliens qui s’étaient rendus dans l’une de ces très vieilles synagogues. L’organisation avait posé de grosses difficultés du côté des autorités, et l’appareil policier, sur les images, paraissait énorme. Au reste, combien reste-t-il de Juifs en Tunisie ? Sûrement pas beaucoup plus que dans les autres pays arabes qui les ont chassés systématiquement. Il y a deux millions d’Arabes en Israël, mais dans l’hypothèse d’une solution à deux états, l’Autorité palestinienne, excluait tout à fait la possibilité pour des Juifs de vivre sur les territoires qui lui reviendraient. Palestine « judenrein », comme on dirait outre-Rhin. C’était du moins la position d’Abou Mazen il y a encore un an ; après les discussions avec Kerry, je ne sais pas. J’espère que ça évoluera, mais je ne suis guère optimiste.



    • Baasiste 2 8 septembre 2014 21:24

      les immigrationnistes sont incohérents dans leur défense des nationalistes palestiniens car ils crachent sur les nationalistes français dénonçant la colonisation mondialiste qui va rendre les blancs minoritaires en france et europehttp://la-dissidence.org/2014/05/24/infographie-le-grand-remplacement/ colonisation au profit d’une élite, qu’ils soutiennent, mondialisme/sionisme=même combat.


    • Baasiste 2 8 septembre 2014 21:24

      en plus le npa est contre tous les ennemis d’israël : kadhafi avant et syrie actuellement.


  • Christian Labrune Christian Labrune 5 septembre 2014 12:21

    " Islamophobie derrière laquelle vous cachez votre haine des arabes au nom de l’amour de l’impérialisme occidental et de « sa pointe avancée » à savoir l’État colonial raciste Israël.« 

    @Jaja

    Je déteste l’islam, c’est un fait ; du moins l’islam radical ; j’ai naguère publié ici un article sur une déclaration »pour le vivre« ensemble du CFCM que j’approuve tout à fait. Quand les religions cessent de prôner la mort d’autrui, elle ne me dérangent pas, et je ne fais pas de différence entre les hommes, leurs couleurs ou leurs origines. Je distingue seulement entre ce que Jules Romains appelait »les hommes de bonne volonté" et les autres, fanatisés à l’extrême par les idéologies fascisantes et mortifères. Je ne fais pas de différence entre les fanatiques de l’Islam, ceux du NPA ou ces nostalgiques du communisme qui viennent encore ici nous faire l’éloge de la Corée du nord et des régimes totalitaires. Ils sont vraiment les ennemis de la liberté et du genre humain. Il importe de les combattre.


  • Henri Diacono 5 septembre 2014 21:21

    Mais Christian il n’y a pas que ceux que vous citez qui sont mis en scène avec brio... par nos propres hommes de soi disant bonne volonté et qui ne sont que de misérable tartuffes plus dangereux encore que ceux qu’ils montrent du doigt.


    • Christian Labrune Christian Labrune 5 septembre 2014 23:23

      Henri,
      Je tiens Obama pour un crétin, Poutine pour un tyran oriental ; je n’ai pas beaucoup de sympathie pour Hollande (mais par les temps qui courent, et par respect pour la République, mieux vaut ne pas l’accabler). Je veux bien que vous considériez tous ces gens-là comme des Tartuffe.

      Il reste que si vous étiez aux mains des petits camarades d’Abou Bakr al-Baghdadi, vous comprendriez probablement très vite que c’est beaucoup plus insupportable et même plus dangereux que d’entendre des diplomates occidentaux débiter des fadaises dans le cadre d’une garden-party à l’Elysée ou à la Maison Blanche.
      Roosevelt et Hitler, ce n’était pas exactement la même chose, et De Gaulle valait quand même mieux que le Maréchal.


  • Christian Labrune Christian Labrune 6 septembre 2014 09:21

    J’entendais ce matin la deuxième partie de l’émission « Le secret des sources » sur France culture. Une sociologue rappelle quelques statistiques très intéressantes :
    Les Français, après la création de l’état d’Israël, lui sont, dans leur très grande majorité, extrêmement favorables, au moins jusqu’à la guerre de 67. La proportion se réduirait aujourd’hui à 14% (j’en suis !). Mais la France resterait en Europe le pays le plus favorable à Israël.
    Il reste que durant l’actuel conflit, 70% des Français se refusent à prendre parti pour un camp plutôt que pour l’autre.
    Un pour cent seulement des Français seraient encore hostiles à l’existence de l’état d’Israël et rejoindraient donc les positions de l’Iran ou du Hamas. C’est dans cette infime minorité que se retrouvent donc l’extrême droite, le NPA et les jeunes de l’immigration directement soumis à la propagande des Frères musulmans sur des sites furieusement antisémites tels celui de l’UOIF ou plus encore oumma.com.

    A la fin du débat, Arnauld Klarsfeld fait remarquer, puisqu’il s’agissait dans cette émission, de critiquer la manière dont la presse venait de couvrir le dernier conflit, qu’il n’a pour ainsi dire jamais été fait mention du septième article de la charte du Hamas prônant l’extermination des Juifs et sans lequel on ne peut rien comprendre à la nature à l’état des choses.
    J’ai dû, ces dernières semaines, reproduire le dernier paragraphe de cet article une bonne dizaine de fois sur AgoraVox. Je suis bien le seul.
    Réponse ridicule et embarrassée d’un journaliste. En substance : certes, mais personne n’a dissimulé cela, cet aspect n’a jamais été vraiment censuré.
    Mais quand la presse se tait sur certains faits, on se demande bien comment un public médiocrement informé, entièrement dépendant du journal qu’il achète ou des journaux télévisés pourrait parvenir à les connaître ! Ce qui ne parvient pas à sa connaissance, au fond, n’existe pas.

    Cette émission, dont je n’ai entendu que la deuxième partie, doit être déjà disponible en écoute différée.


    • Christian Labrune Christian Labrune 6 septembre 2014 09:27

      ERRATUM
      On ne peut rien comprendre à [la nature] à l’état des choses"

      [à la nature] est en trop. Quand on remplace une expression par une autre, il ne faut pas oublier d’effacer celle à laquelle on renonce ! Trop souvent, hélas, il m’arrive d’oublier !


    • Christian Labrune Christian Labrune 6 septembre 2014 09:48

      Je constate, en considérant les votes favorables ou défavorables associés à chacune des interventions sur cette page, qu’une majorité de lecteurs ne supportent pas qu’on rétablisse un certain nombre de faits qu’il n’est pourtant pas bien difficile de vérifier.
      Cette majorité de lecteurs ne donne évidemment pas une idée bien fidèle de ce que peut être en France actuellement l’état de l’opinion.
      Si 1% seulement des Français sont hostiles à l’existence de l’état d’Israël, il est facile de comprendre que la très grande majorité des utilisateurs du site AgoraVox appartient à cette infime minorité. On n’est pas du tout sur un site de discussion qui serait soucieux de favoriser le débat démocratique dans sa diversité. Au reste, plus de trente articles ont été publiés à la gloire du Hamas, et aucun de mes articles n’aura pu passer la barrière de la « modération ». AgoraVox est un site délibérément antisémite, voire jihadiste. Il vaut mieux le savoir. Qui ne partage pas ces idéologies mortifères ne peut intervenir qu’à la suite d’articles voués à la distillation de la doxa maison. Encore faut-il garder une copie de ses intervention afin de pouvoir les rétablir lorsqu’elles sont effacées, ce qui n’est pas rare.


  • Henri Diacono 6 septembre 2014 10:50

    Christian, état gosse on m’avait dit que Judas était un traitre et qui avait donné son nom au judaïsme. Vous m’avez mal lu,car depuis je n’ai jamais - dès l’adolescence - gobé telle niaiserie.
    En ce qui concerne la Tunisie,il vos faut savoir que les israélites (j’ai horreur du mot juif qui depuis des années a pris un sens de rejet) sont au nombre d’environ 600 la majorité vivant en paix à Djerba. C’est en1962 lors de l’affrontement sanglant de Bizerte (paras français contre peuple tunisien) que la majorité de cette communauté avec notamment celles des maltais et des italiens, toutes trois encore très importantes ont quitté le territoire.
    En Andalousie la cohabitation était encore plus qu’acceptable, du moins je le crois, encore qu’il fallait à la communauté de Meimoun (une statue de lui demeure à Cordoue) et celle de chrétiens avaient à s’acquitter d’un impôt spécial.
    C’et en France qu’il y a le plus d’israélites européens.(pas loin de 600.000).
    Quant à moi natif de Tunisie et ayant vécu toute ma jeunesse au contact de bien des communautés, je reste persuadé que les séfarades (sauvés notamment en Tunisie lors de l’occupation allemande du pays) étaient à l’époque les plus indiqués pour créer Israël.


Réagir