Loup, La F.N.E. grand prédateur du pastoralisme !
La FNE refuse de continuer à siéger au Groupement National Loup
Le discours FNE sur le GNL en Gras et Italique
"Présents et actifs au sein du Groupe National Loup depuis son origine, convaincus de l’importance du rôle de cette instance de dialogue pour avancer et dénouer les blocages sur ce sujet difficile, nous ne nous résignons pas à ce que sa fonction soit méprisée. À tout le moins, nous choisissons pour notre part d’éviter de " faire semblant "."
Alors que seule une association d'éleveurs et bergers est autorisée à siéger au GNL face à la FNE qui représente 3 000 associations, en plus des autres fossoyeurs du pastoralisme Férus et le WWF, ...le lecteur pourra se faire une idée de la représentation démocratique ! Mais bon, il est plus facile pour les associations environnementales de renoncer à siéger quitte à perdre quelques subventions que pour des bergers, qui eux défendent leur mode de vie et leur intégrité !
" Face aux actions et décisions initiées par les ministères de l'Écologie et de l'Agriculture concernant le loup, FNE avait décidé l'année dernière de suspendre sa participation au Groupe National Loup. Notre fédération vient de décider de poursuivre cette suspension."
La FNE pleure pour, je cite : "la non-prise en compte de nos demandes basiques"
La position de la FNE est on ne peut plus claire ;
voici quelques extraits de leur "demandes basiques" dans la communication pour la défense du loup :
Les chiens sont 100 fois plus responsable des attaques : Bon alors pourquoi nous obliger, dés l'arrivée des loups, à prendre des mesures de protections inutiles avant leurs apparitions, puisque les loups font 100 fois moins de dégâts ??
En réalité, la FNE et l'ensemble des associations ont interprétées la seule analyse sur la mortalité ovine disponible, et l'on arrangé à leur sauce idéologique :
L'article d'origine : " ....il est connu que 150 000 à 500 000 moutons sont tués en France pour diverses raisons notamment par des attaques de chiens errants, de brucellose ou d’accidents variés..
Astucieusement interprété par les défenseurs du loup, Devient chez les associations :
"Dans le domaine économique, certains estiment à environ 500 000 par an le nombre de moutons tués tous les ans, en France, par chiens, soit 5% du cheptel environ."
La FNE se démarquant toutefois avec une mesure un peu moins grotesque mais tout aussi mensongère : "Finalement, le chiffre le plus repris et diffusé est celui de France Nature Environnement qui se décline en 150000, 200000,100000 à 200000 victimes par les chiens..." selon à qui s'adresse le message ! Chiens errants, comment fabrique-t-on des chiffres ?
Non, le loup n’a pas été réintroduit en France !
Peut-être, mais on, est en droit de se poser des questions après la lecture de ces quelques lignes :
loup 20 ans apres sa réintroduction ?
Une réinstallation plus lente que nature
Sous entendu "le braconnage réduit sa progression !" Alors que la FNE nous bassine avec la cohabitation exemplaire en Italie ou l'état s'est vu dans l'obligation de créer des brigades canines pour la recherche des boulettes empoisonnées, cette même FNE accuse les éleveurs et bergers Français de braconner sans aucune preuve. Pendant ce temps en Italie ce sont des dizaines de loups retrouvés morts par balle ou empoisonnement !
D'autant que en France, les chiffres officiels sont en dessous de la réalité au vue des nombres d'attaques et de départements concernés !
Le bétail tué par le loup est correctement indemnisé
Aucun des personnages qui ont participé aux recherches n'a été indemnisé
Soit ils sont complètement ignare de la réalité de l'élevage, soit tout cela fait parti du programme de dénigrement et de stigmatisation des acteurs ruraux.
la chercheuse Jocelyne Porcher, qui fut éleveuse, écrit :« Les éleveurs ne peuvent pas laisser la "part du loup", comme le leur demandent les écologistes, car ils ont un devoir de protection envers leurs animaux qui exclut complètement de les abandonner aux prédateurs. Ce serait un déni profond du sens de leur métier. » (un sens qui est aussi de proposer des produits de qualité dans le respect, la durabilité et la traçabilité. ndlr)
En savoir plus dans : "
L'ELEVEUR N'EST PAS CONTENT DE TOUCHER LA PRIME
Le pastoralisme n’est pas forcément synonyme d’entretien du paysage
Étonnante réflexion, d'autant quelle est signée conjointement par un grand partenaire de la FNE, la LPO, qui n'hésite pas dans l'Aude à demander une subvention pour l’acquisition d'un troupeau pour entretenir le paysage ouvert !!!
Ecologiquement, la montagne n’a pas besoin de moutons Les éleveurs ont besoin d’alpages, mais l’inverse n’est pas vrai. L’idée que le bétail serait utile pour " entretenir " la montagne renvoie à une image symbolique de celle-ci, mais ne correspond à aucune réalité biologique ou écologique.
Nous voilà donc à des millions d'année lumière de ce que disent les instances scientifiques mondiales et européennes :
"En France, 84% des surfaces classées en "hautes valeurs naturelles", correspondent à des zones d'élevages en plein air" CNRS
Selon un nouveau rapport publié (9 mars 2015) par le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Union internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), le pastoralisme - la production extensive de bétail dans les pâturages - offre d'énormes avantages à l'humanité et devrait être considéré comme un élément majeur de la transition mondiale vers une économie verte.
BIODIVERSITÉ ? ET SI LA SOLUTION RÉSIDAIT DANS L'ELEVAGE EXTENSIF A L'HERBE ?
Dans les Alpes du sud, la richesse floristique est parfois plus grande sur les pistes de skis que dans les pâturages !
Eh oui puisque les stations de ski, après avoir ensemencées et fertilisées avec de l'engrais les pistes, sont les plus grandes demandeuses de brebis tondeuses, pour les entretenir et éviter les avalanches !
Si nous faisons le choix de ne pas maintenir de pastoralisme dans certains endroits de montagne très reculés et très difficiles, la biodiversité ne s’en portera pas plus mal
Hé bien voilà, la FNE avec ses acolytes, ont trouvé la solution qui va faire le bonheur des financiers grands amateurs de nature sauvage, et se prennent à rêver d’être au pouvoir " SI NOUS DÉCIDONS...".
Inutile d'en dire plus !
La finalité est on ne peut plus claire.
Par contre, savoir que plus de 850 000 adhérents sont complices de cette mascarade dans le seul but d'ensauvager nos terres que nous sommes les seuls à avoirs su conserver intactes, cela fait froid dans le dos.