Ma fille et moi EN DANGER !
Une mère et sa fille de 18 ans contraintes de dormir dans leur voiture
LA FRATERNITE EN PANNE DANS CE PAYS !
Les représentants de l'Etat ne cessent de faire des déclarations, Ils se réclament des principes républicains qu'ils n'appliquent pas !
En Seine et Marne, à Bussy Saint Georges une femme et sa fille dorment dans leur voiture, au froid.
Elles sont à la merci d'un rôdeur, d'une agression.
Elles connaissent le froid et l'insécurité !
Voici un texte poignant écrit par cette mère qui me permet de reproduire cet appel.
Envoyé à la Préfecture, il n'a obtenu aucune réponse
ENCORE UN SCANDALE, UN DE PLUS !
Jean-François Chalot
Ce message s'adresse à Monsieur Le Préfet de Seine et Marne ainsi qu'à toutes les Collectivités territoriales au courant de notre situation.
Monsieur le Préfet,
Oyé, Oyé,
CITOYENS BLEU BLANC ROUGE EN DANGER,
JE RÉPÈTE,
CITOYENS BLEU BLANC ROUGE EN DANGER !!!
ALERTE ROUGE, ALERTE ROUGE !!!!
VOUS M'ENTENDEZ ???
MA VOITURE, MA MAISON EST À L'ARTICLE DE LA MORT !!!! MA FILLE ET MOI N'AURONS PLUS NOTRE MAISON À ROULETTE D'ICI PEU ET SOMMES COINCÉES SUR L'AIRE DE REPOS DE FERRIERES !!!
NOUS NE POUVONS PLUS NOUS DÉPLACER, ALLER NOUS NOURRIR, NOUS LAVER ET HONORER NOS RENDEZ-VOUS !!!!!
NOUS EXIGEONS QUE NOTRE DROIT AU LOGEMENT SOIT ACTIVÉ !!!!! CESSEZ DE VIOLER NOS DROITS !!!!
Après moultes mails, à vous dire, à vous et vos collègues de Mairie et autres que nous sommes sur une aire de repos, en danger, vous ne réagissez toujours pas à nous donner un logement de disponible IMMÉDIATEMENT, vous en avez le pouvoir. C'est une honte absolue !!
Sachez que sur l'aire de repos de Ferrières, des rassemblements sauvages ont lieu le vendredi et le samedi soir, (à la connaissance de la Mairie de Bussy Saint-Georges, confirmé par Monsieur Claès, qui travaille au CCAS de cette même ville et qui sait également que nous vivons, sur cette aire). La Police elle même tourne aussi bien sur l'aire de Ferrières que celle de Bussy-Saint-Georges qui se trouve en face car ces jeunes ne respectent rien.
Ma fille est en danger et cela ne vous interpelle pas... C'est vrai, pardonnez moi, vous n'avez probablement pas d'enfants, donc vous ne connaissez pas l'amour d'un parent qui veut protéger son enfant, oups !
La Mairie de Bussy Saint-Georges est au courant, la Préfecture, la Mairie de Lagny sur Marne, la Commission de médiation, bref... Tout le monde sait que nous sommes dehors à la merci du danger et PERSONNE NE RÉAGIT.
Il y a 2 semaines, un jeune a tenté d'ouvrir mon coffre alors que l'on dormait. Vous ne voyez toujours pas le danger ?
RÉAGISSEZ, BON SANG !!!
Nous ne pouvons plus esquiver ces jeunes et aller dormir ailleurs. Ce vendredi nous serons à la merci d'une horde de sauvageons et ce, à votre connaissance.
Vous ne pouvez plus ignorer vos responsabilités !!!
La Préfecture nous a proposé un logement inhabitable en l'état, (que nous avons d'ailleurs REFUSÉ), en connaissant le caractère URGENT de notre situation, puisque nous sommes PRIORITAIRES.
Dès lors que nous étions à la rue, j'ai entrepris toutes les démarches possibles auprès des administrations "compétentes" mais je n'ai eu quasiment que des bâtons dans les roues, informations erronées ou rétention, tout cela, en sachant ce que nous traversions. L'on nous a abandonné malgré mes différentes relances, nous refusant obstinément l'accès à un logement libre immédiatement alors que celles ci en ont le pouvoir...
Actuellement, nous sommes malades à cause du froid, ma fille est prise de toux et a la voix enrouée, et ce sera bientôt mon tour....
Alors je vous le dis très clairement Monsieur le Préfet :
"Si jamais il nous arrive quelque choses de fâcheux, que ce soit à cause de ces jeunes ou dans l'éventualité où notre état de santé s'aggraverait, je vous garantis Monsieur Le Préfet, et ce, sans bégayer, que non seulement les plaintes vont tomber comme du pain sec sur la Préfecture ainsi que toutes les Collectivités Territoriales au courant mais en plus, je rendrai toute cette expérience inhumaine publique à la vitesse d'une locomotive folle car vous portez atteinte à nos droits, vous ignorez le fait que nous soyons en danger, et ne prenez pas en compte que j'ai une adolescente sans école à mes côtés. Ça, je peux vous dire que je ne laisserai jamais passer cela, tenez le vous pour dit, Monsieur Le Préfet. Une maman ne plaisante jamais lorsqu'il s'agit de ses enfants. Votre statut n'aura aucun effet d'apaisement sur moi, je peux vous le jurer sur ma vie."
Monsieur Jean-Francois CHALOT, Président du Droit au Logement connaît ma situation, ce qui une chance pour nous de pouvoir nous faire entendre et pour lequel je suis reconnaissante d'être attentif à ce que nous vivons.
Je n'épargnerai personne car il n'a pas été faute de TOUS vous prévenir du danger que vous avez VOLONTAIREMENT ignoré jusqu'ici parce qu'aucune solution pérenne n'a été proposée. Vous devrez répondre de votre inaction, je ne lâcherai rien.
Ce n'est pas une menace, Ô que non, c'est une promesse et je vous certifie que non seulement je l'a tiendrai parce que je suis femme tenace et d'une persévérance inépuisable mais en plus je ne ferai absolument aucun COMPROMIS, ZÉRO CONCESSION parce que j'estime que vous jouez avec nos vies comme si elles ne valaient rien et ça, c'est inacceptable.
Ce mail fera office de preuve que vous avez, une fois de plus, été interpellés.
Je m'arrête ici et laisse le soin à la Préfecture et Cie de réfléchir quant à sa position et sa responsabilité sur cette problématique récurrente et sur les répercussions qui pèseraient sur TOUTES LES ADMINISTRATIONS INTERPELLEES si cela venait à être rendue public. Je suis prête à y faire face car ce que nous vivons actuellement est honteux et indigne dans un pays comme la France.
Cordialement,
Madame M L R