Macron, l’homme de Bercy, de la Commission, des Marchés financiers et de l’Hyper-structure mondialiste face aux Gilets jaunes
"Il faut qu'ils se re-couchent pour que l'on puisse recommencer à danser"
***
Chaque mobilisation fait reculer ce sentiment funeste d'impuissance.
Rassemblements, blocages... toute action contre ce corps étranger qu’est "le politique au service des dominants" - force et classe occupantes -, devient alors juste, belle et noble parce que juste. Car si "les plus beaux chants sont des chants de revendications", les plus beaux rassemblements sont ceux des dominés lorsqu'ils se lèvent et font entendre leurs voix ; et c'est alors que tous retrouvent, et nous avec eux, leur dignité et un peu de pouvoir sur leur existence. Et ça, c'est beau. Très beau.
La résignation est bien le pire des choix ! Aussi, tous peuvent être fiers de leur action, fiers d'eux-mêmes car nous sommes fiers d'eux démesurément !
Qu'ils sachent qu'on les aime ! Qu'on les aime même et surtout avec leur faiblesse désordonnée.
_________________________
Hausse des carburants ….
Pourquoi Macron refuse-t-il de céder ? Pourquoi Macron choisit-il une ligne dure : le non-report de la hausse dont 90% des recettes seront versées au budget de l’Etat (réduction du déficit et de l’endettement) ?
Que l'on tienne compte ou pas du fait que Macron n’a pas élu pour que les Riches soient un peu moins riches, et les Pauvres un peu moins pauvres, Macron n’a pourtant aucun intérêt à choisir la confrontation étant donné la popularité massive du mouvement Les Gilets jaunes ?
Aussi, pourquoi s’obstine-t-il ?
Plus important encore : pourquoi tous (médias et opposants politiques) se taisent au sujet des causes qui se cachent derrière le caractère inflexible de la ligne politique de Macron ?
La réponse est la suivante : pour ne pas désespérer un corps électoral suffisamment rongé par l'abstention et un choix stérile RN (ex FN) car enfin, tous ont conscience de ceci : Macron c’est l’homme de Bercy et de la commission des finances… Bercy, quant à lui, est sous l’œil scrutateur de la Commission européenne (la super-structure)… la Commission sous le contrôle des Marchés financiers (dictature du remboursement d’un endettement pourtant imposé dans les années 70 : véritable coup d’Etat politique), instruments d’un mondialisme (l'hyper-structure dédiée à la paupérisation de l'Etat providence européen) qui met en concurrence l’ouvrier de Clermont-Ferrand avec l’ouvrier roumain ; l’ouvrier roumain avec l’ouvrier de Shanghai.
Bercy, la Commission, les Marchés financiers puis l’hyper-structure mondialiste… et c’est alors que Macron disparaît minuscule, écrasé puis enseveli. Aussi, ce sont bien des fantômes - trou-noir de la politique - qui nous font face ! Que ce soit à l’Elysée, à Matignon ou bien encore, à l’Assemblée nationale, tous partis confondus ; fantômes du pouvoir qui annoncent l'ère de la post-politique.
Une fois en place, tous ces fantômes ne se battent pas, ils se débattent dans un univers au pouvoir de décision quasi virtuel qui sied pourtant à leur caractère, leur personnalité et leur ambition : occuper la plus haute fonction (à l'Elysée ou ailleurs) et obéir ; les apparats du pouvoir - demeures somptueuses, innombrable domesticité, couverture médiatique mondiale - en échange de cette soumission.
La mauvaise nouvelle est la suivante : on doit tenir l’hyper-structure mondialiste responsable de la bascule de nombre de pays européens en faveur de régimes autoritaires ; difficile de s’en désoler car, c’est bien des hommes d’autorité, des hommes à poigne qui seuls peuvent contrer une logique monétariste, une logique mathématique et froide de type fascisant : le culte du profit maximal en chef !
L’autre mauvaise nouvelle : ce ne sont pas l’intelligence, la responsabilité ni la clairvoyance qui guident les choix de cette hyper-structure mais bien plutôt une idéologie qui ne connait et ne reconnait que les économies d’échelles, la compétitivité et la rentabilité : optimisation de la ressource humaine, sueur, sang et eau… no matter what ! Qu’elles qu’en soient les conséquences !
Ce qui reste néanmoins surprenant, c’est la médiocrité du personnel politique et médiatique dissimulée derrière des ambitions toujours plus hautes (penser ne serait-ce qu’à un Wauquiez président ! Ou bien, à un Philippe Val un temps patron de France Inter). Soyons assurés que cette médiocrité-là qui se vautre dans le mépris (pour s'en convaincre, il suffit d'être le témoin, depuis des années, du regard et du ton méprisant d'une Elkrief sur BFM-TV face aux salariés, aux syndicalistes, aux petites gens qui refusent de se soumettre et de subir en silence !), la lâcheté, l'ignorance et l'opportunisme carriériste, accouchera inévitablement d'une autre impasse.
***
Ce qui n’est pas acceptable c’est que l’on mette en danger des millions de foyers modestes à coups d’augmentation du prix de l’énergie fossile ; des foyers pour lesquels aucune alternative s’offre à eux : privés d’autos, faute de pouvoir remplir leur réservoir, c’est toute leur vie qui bascule….
Ce qui n’est pas acceptable non plus c’est que les médias se fassent les porte-parole de ce que l’on pourrait nommer « un mensonge d’Etat » car les raisons de la sur-taxation des carburants est à trouver non pas auprès des différents rapports du GIEC mais bien plutôt auprès de cette usine à gaz, véritable Etat dans l’Etat, à la tête duquel siège une caste totalement dédiée depuis 20 ans à la bonne exécution des directives et des traités signés par des chefs de gouvernement et des chefs d’Etat jean-foutre, d’une Commission européenne qui n’en finit pas de travailler à la destruction de l’U.E : j’ai nommé : Bercy, encore et toujours Bercy ! fange arrogante, autoritaire et anti-démocratique.
Que l’on ne se fasse aucune illusion : il semblerait que la prétendue « conversion écologique » soit d’une part le cache-sexe d’un racket organisé des foyers français et d’autre part, que celle-ci… tout comme la liquidation de notre industrie dans les années 80, se fasse sur le dos des classes populaires et petites classes moyennes, une nouvelle fois, sacrifiées pour le bien-être à venir des chérubins de l’hyper-classe et des classes supérieures et moyennes supérieures de nos centres-villes.
D'autant plus que...
Force est de constater que les foyers qui se situent entre 800 et 1200 euros de revenus mensuels, pour leur malheur, n’intéressent personne : ni les médias d’information continue (ils ne les regardent pas) ni la classe politique : le premier parti de ces foyers sont l’abstention et l’impasse politique que représente l’ex.FN…. mouvement destiné à tuer les seconds tours des Elections présidentielles depuis 20 ans.
Et alors que...
Les yeux rivés sur les sondages quant à la popularité des Gilets jaunes, déjà à l'affût, bientôt la machine étatique et médiatique se mettra en marche ; un seul objectif : discrédités ces hommes et ces femmes au gilet jaune : atteinte à la sécurité de l'Etat, à la bonne marche du commerce et des affaires, poujadisme, populisme, racisme, antisémitisme, fascisme et nazisme, la boucle bouclée … ils seront alors responsables de tous les maux.
Certes, le Système a cru pouvoir miser sur des élections d’élus... élus par défaut ; du député au Président ; dans ce contexte, on ne rappellera jamais assez combien Macron a été mal élu, très mal élu.
Abstention massive chronique et croissante, impasse politique, la rue seule peut alors représenter une solution : on vote avec les pieds ; on déserte les urnes mais on battra le pavé le verbe haut, pour sûr !
Crise politique et sociétale : mobilisation de masse et violence urbaine ?
Les plus lucides et les plus honnêtes savent qu’historiquement seule une situation de crise est capable de rompre définitivement les ponts avec un présent devenu ingérable ; seules les crises permettent le changement en profondeur car l'avènement d'une République annonciatrice d’actes fondateurs d’une légitimité sans précédent en lieu et place d'une société confrontée à un mur jusqu'ici infranchissable – celui de l’argent, de la perte de souveraineté et de toute considération morale parmi les "élites" politiques, économiques, médiatiques et financières -, quand on sait contre quoi cette nouvelle République devra se battre – contre des intérêts privés colossaux - ce passage-là ne se fera pas sans tumulte ; nombreux sont ceux qui lui feront la guerre.
Prétendre le contraire, c'est tromper les électeurs.
Abandonnés par des syndicats du public et du privé lâches et veules, à la tête desquels la bourgeoisie, des carriéristes, des planqués ( comment échapper au travail !), des mous du genoux ont su se positionner au fil des ans, compromis après compromis avec le patronat… un seul espoir à l’horizon dans le cadre d'une réflexion sur le court terme : que les Gilets jaunes n’oublient pas leur colère à toutes les élections qui vont se succéder : que ceux qui n'ont jamais voté, votent ! Que ceux qui ne votaient plus, reviennent vers les urnes !
Car, seule la peur - peur de ne pas être ré-élu et de ne plus pouvoir poursuivre leur carrière loin des contraintes du salariat et de ses affres -, forcera le personnel politique qui soutient Macron, personnel élu dans la foulée de la dernière élection présidentielle (des centaines de mandats en danger sont en jeu : mandats locaux, nationaux et européens), à exercer sur Matignon et l'Elysée, dans les quatre prochaines années, les pressions nécessaires à un recul salutaire sans être pour autant curatif car, une autre majorité, une autre dynamique devront inévitablement porter ce projet de transition écologique : une transition qui ne se fera pas sur le dos des classes populaires.
____________
Pour prolonger cliquez : Macron, le plus mal nommé et le plus mal élu