jeudi 23 octobre 2014 - par hommelibre

Manuel Valls contre la gauche passéiste, ou la nouvelle révolution socialiste

Le premier ministre français donne de la voix. Dans une interview à « L’Obs » il pose avec force les marques d’une nouvelle gauche. Une gauche qui n’est plus du tout celle de Montebourg ou de Martine Aubry. C’est peut-être le début d’un tournant historique.

L'écroulement d'un totem

En deux phrases il solde le passé et propose une gauche totalement différente des rodomontades d’un Mélenchon. Le marxisme est entré dans les symboles de la gauche comme un épouvantail. Dernière étape d’une révolution culturelle forcément suicidaire :

« Il faut en finir avec la gauche passéiste, celle qui s’attache à un passé révolu et nostalgique, hantée par le surmoi marxiste et par le souvenir des Trente Glorieuses. La seule question qui vaille, c’est comment orienter la modernité pour accélérer l’émancipation des individus. »

Les journalistes lui demandent alors :

« Cette gauche est pragmatique plus qu’idéologique ?

- Oui parce que l’idéologie a conduit à des désastres mais la gauche que je porte garde un idéal : l’émancipation de chacun. Elle est pragmatique, réformiste et républicaine. 

Pas socialiste ?

- Je le répète : pragmatique, réformiste et républicaine. »

Il pense que si la gauche ne se réinvente pas elle peut mourir. Les journalistes lui font remarquer que c’est lui qui est désigné comme l’assassin de la gauche. Il répond : « Quand la gauche se recroqueville sur le passé, sur les totems, elle cesse d’être fidèle à l’idéal du progrès, et donc à elle-même. »

Le totem marxiste est brûlé et s’écroule. Manuel Valls estime que ses adversaires à gauche sont dépassés. Il reproche à Jean-Luc Mélenchon son manque d’imagination et pense que les propositions de Martine Aubry n’auraient d’autre effet que de revenir en arrière. Sur le fait d’avoir un ministre banquier, il enfonce le clou, un clou qui doit ressembler à un pieu pour Arnaud Montebourg :

« C’est une nouvelle génération qui assume ses responsabilités. Le plus grand danger qui guette la gauche, c’est le sectarisme. Parce qu’il a été banquier, Emmanuel Macron ne pourrait pas être de gauche ? Notre impératif, c’est le rassemblement. François Mitterrand, en 1981, a su s’entourer de gens qui venaient d’horizons très divers. En 2012, nous avons commis l’erreur de ne pas tendre la main à François Bayrou. Peut-être l’aurait-il refusée, mais nous aurions dû le faire, alors qu’il avait appelé à voter pour François Hollande. Il n’y a rien de pire que le sectarisme au nom d’une prétendue pureté. »

C’est un discours que l’on attendait depuis longtemps de la part d’un responsable de gauche. Il fallait solder le passé extrémiste, la lutte des classes, le mythe du grand soir, le clivage français. Valls vient de mettre à la porte les vieilles idéologies moisies et exsangues.

 

Réapprendre à vivre

Ce faisant il prend clairement le risque d’une rupture voire d’une scission du parti socialiste. Ceux qui viennent de quitter le gouvernement, qui mettent les pieds au murs et qui font leur commerce d’une critique acerbe du gouvernement, ne l’entendront pas de cette oreille. Les aboyeurs ne lâcheront pas leur os si facilement. Seul l’opportunisme de ces ex-ministres et députés peut calmer leur ardeur et leur faire baisser l’échine.

Il faudra scruter les actes et les prochaines paroles de Manuel Valls. Ce discours d’aujourd’hui pourrait ne servir qu’à retourner l’opinion publique. On aurait alors quelques joutes publiques cachant des arrangements secrets. La gauche mitterrandienne est spécialiste du secret. Et François Hollande ne dirait plus qu’il n’aime pas les riches.

Mais il me vient une question. Quand Valls dit : « la gauche que je porte garde un idéal : l’émancipation de chacun », en quoi est-ce spécifiquement de gauche ? Individualisme, épanouissement, liberté de choix de vie, refus des diktats collectivistes : n’est-ce pas au contraire un thème ancien et récurrent de droite ?

Dans ce cas Manuel Valls confirme que la gauche n’a plus rien de particulier à proposer politiquement. Historiquement son temps est fini. Le mariage gay n’était qu’une dernière cartouche. L’anticapitalisme n’est lui-même plus qu’une posture. Le libéralisme philosophique, qui préside à l’émancipation de chacun, prévaut désormais sans concurrence. Au mieux, la gauche servira à atténuer les velléités de toute puissance des grands groupes financiers. 

Mais elle ne pourra renverser ceci, qu’elle a elle-même soutenu : tout ce qui se fait d’opposé au système est inspiré de la liberté de choix, liberté individuelle contre la mainmise des grands groupes financiers, politiques ou religieux. L'opposition au système fait donc intimement partie du système. La révolution politique et institutionnelle n'est plus pour demain. D'ailleurs aucune pensée assez construite et novatrice ne pourrait aujourd'hui l'alimenter. L’individu triomphe, et avec lui le libéralisme et la libre entreprise. Et aussi la responsabilité individuelle.

Toutefois on ne se passera pas du collectif. Les gens besoin de valeurs communes, d’un discours avec des repères compris par tous. Ne serait-ce que pour assurer des règles de vie en communauté. Ce nouveau collectif ne pourra plus s’appuyer sur les classes sociales. Il ne sera donc plus inspiré par une idéologie politique ni par un totalitarisme. Par cette nouvelle révolution culturelle, Manuel Valls achève ce que François Mitterrand avait commencé au congrès d'Epinay et suite à quoi le parti communiste français s'est effondré. Quelques icônes demeurait : Mao, le Che. Aujourd'hui il a quasiment disparu des t-shirts qu'une jeunesse bobo portait pour se sentir vivre. 

 

On va donc, peut-être, réapprendre à vivre. On peut même imaginer que l’avenir sera plus philosophique que politique. On respire !



19 réactions


  • Gieller Gieller 23 octobre 2014 08:26

    C’est le principe même Gauche / Droite qui n’a plus lieu d’exister...

    Il n’y a plus de gauche ni de droite, il y a simplement des machines à faire élire qui portent des projets plus ou moins libéraux se ressemblant tous peu ou prou (pour les plus grosses formations UMP/PS/UDI).
    D’ailleurs Valls devrait prendre conscience que non seulement la gauche de papi n’existe plus, mais que l’économie libérale telle qu’on la pratique de nos jours est tout aussi passéiste, tout comme l’est la 5ème république et l’ensemble de nos institutions...

    En fait c’est la France elle même qui est du passé, et il n’en est qu’un témoin, un symbole qui pense pédaler plus vite pour faire avancer les choses mais qui reste au fond englué dans un pot de beurre. Il s’agite mais ne cela ne sert à rien car il ne propose qu’un mur comme horizon.

    Le changement ne viendra pas des politiques de métiers, car eux même appartiennent au passé, il viendra d’initiatives citoyennes dans la récupération et le contrôle du pouvoir.


    • howahkan Hotah 23 octobre 2014 08:54

      +++++++++++++ smiley
      salutations..


    • hommelibre hommelibre 23 octobre 2014 09:11

      Possible que les initiatives citoyennes devancent les politiques. Ce n’est pas plus mal. Toutefois il faudra encore des délégations, car tout n’est pas gérable au niveau d’un quartier par exemple. Pour ma part j’aimerais assez que les initiatives citoyennes envoient des messages novateurs et pas seulement conservateurs (acquis sociaux, etc). Les politiques n’osent pas trop caresser les électeurs à rebrousse-poil, c’est donc à ceux-ci de montrer qu’ils ont un autre projet pour le pays.


  • Gabriel Gabriel 23 octobre 2014 08:30

    Bonjour hommelibre,

    Vous terminez votre article par cette réflexion : « On peut même imaginer que l’avenir sera plus philosophique que politique. On respire ! » Ne vous leurrer pas, la seule philosophie que ces gens là imposent se résume à commerce et fric et vous étoufferez plus que vous respirerez. Gauche, droite, finalement cela ne veut plus rien dire. Ce qu’il faut c’est un équilibre entre social et libéral, malheureusement, le libéral ne supporte pas le social et ne cherche qu’à le détruire. J’ai bien peur que l’air qu’ils nous donnent à respirer soit vicié, demandez aux grec, aux espagnols, aux portugais, aux italiens etc. Valls & Co sont les fossoyeurs de l’Europe des peuples, et l’Europe qu’ils vous imposent n’est rien d’autre qu’une vaste arnaque commerciale.


    • hommelibre hommelibre 23 octobre 2014 09:07

      D’accord avec vous, il faut un équilibre social - libéral. Difficile à cause du clivage politique habituel. Pour envisager de trouver cet équilibre il faut déjà abandonner les postures figées ou radicales. Pas facile, mais on peut tenter d’y croire. 


      Dans le paysage politique français Valls a quand-même pris une position nécessaire pour la gauche.

  • Diogène diogène 23 octobre 2014 09:25

    Tout ça n’a plus rien de sérieux !

    Un parti politique au pouvoir qui met Valls au poste de premier ministre et Filoche au bureau politique, ça défie l’analyse !

    C’est du ramasse-miettes, du bricolage, de la cuisine, tout ce qu’on veut, mais pas une stratégie.

    L’auteur peur essayer de décortiquer cette chair à saucisses faisandée pour en extraire du sens, c’est méritoire mais vain.

    Il faudrait seulement arrêter de dire que Mitterrand a tué le PC.
    Le PC s’est sabordé parceque ses dirigeants avaient fait trois erreurs historiquues :
    - le choix du camp soviétique plutôt qu’une ligne politique spécifique
    - le choix du programme commun avec les réformistes, puis l’union de la gauche
    - le choix d’avoir des ministres dans un gouvernement non révolutionnaire
    Ces choix, Mitterrand ne les a pas imposées !
    Par contre, le PC est tellement moribond qu’il continue à rechercher des alliances avec des partenaires qui dénoncent le « surmoi marxiste ».

    Non, tout ça n’a plus rien de sérieux :
    c’est au mieux du théâtre, au pire de la manipulation.

  • Francis, agnotologue JL 23 octobre 2014 09:29

    Chomsky a très lucidement inventé l’expression médias industriels.

    Je pense qu’il est temps de voir que la politique à l’ère libérale (*) est désormais entre les mains de partis politiques que l’on peut qualifier d’industriels : les partis politiques industriels, à l’instar des médias industriels et de toutes les autres grandes entreprises sont organisés comme des mafias.

    ’’Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. Dans son comportement courant, cette classe dirigeante se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême.’’ Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives.

    (*) Caractérisée par le fait que l’équivalence Pouvoir <-> argent n’a jamais été portée aussi loin dans ses implications extrêmes dans l’histoire des hommes.


    • Francis, agnotologue JL 23 octobre 2014 10:49

      Le capitalisme entre dans sa phase sénile (Par Samir Amin, 81 ans, économiste)

      Extraits :
      « La pensée économique néoclassique est une malédiction pour le monde actuel. »

      « Économiser pour réduire la dette ? Des mensonges délibérés »

      «  Régulation du secteur financier ? Des phrases creuses. »

      Et pourtant, c’est à la fois le programme, la feuille de route et le vadémécum de Manuel Valls, alias citzen Valls, dit Valls-street.


  • mario mario 23 octobre 2014 13:59

    libre a Valls d’etre de droite et meme anti-social !
    faudrait quand meme pas oublier que lui et son patron ont ete élus sur un programe de gauche .
    alors s’ils pensent qu’ils on raison....ils doivent démissionner , puis proposés un programe (celui qu’ils appliquent actuellement !) et voir si avec ca ils vont etre élus de nouveau.....
    faut pas oublier celle la :
    Valls ? c’est le meilleur !
    Nicolas Sarkosy


  • Passante Passante 23 octobre 2014 14:48

    manoeuvre grotesque de valse à trois temps -

    donc lui VS lamartine, et hollande derrière.. ?
    mais c’est passionnant ! mais j’en dégouline martine et chocolat...
    et qu’on y croirait ? qu’ils seraient pas complices ?
    que tout ça pas tirer faux débat vers soi à gonfler pourcentages ?
    le tout en surélevant le détritus élyséen...
    proposé « sage dessus de tout ça » ?
    fous rires ! goudrons et tombolas...

    • Passante Passante 23 octobre 2014 14:56

      donc elle et consorts, chargés de ronger rogner le cadavre méluche,

      lui sifflotant libéral, ramasser sarkoziens égarés et simili-semi-frontistes,
      au centre, son excellence : l’abîme.
      la grenouille, le boeuf... on connaît la fin.

  • Jelena XCII 23 octobre 2014 14:54

    En clair il est entrain de dire qu’il n’y a plus aucune différence entre PS et UMP... Au moins il fait preuve de franchise, c’est déjà ça.


  • christian pène 23 octobre 2014 16:29

    Valls qui se dit « socialiste » est un menteur : Gustave Le Bonil y a près de 120 ans déclarait :« le socialisme n’existe pas et n’existera jamais ».....

    « socialiste » veut dire entretenir un hold-up permanent sur le Trésor public en mentant au peuple , comme tous les individus faibles .......

    la gauche est revenue au pouvoir via tromperie aggravée , il ne s’agit que de gangs d’ailleurs pas tellement intelligents , quoi que puisse dire ce flagorneur académicien J M Rouart dans paris Match

    cela ne veut pas dire que la « droite » le soit davantage......

    depuis Giscard ,la gestion du pays n’a jamais été qu’une suite d’aggravations , où on a vu défiler Chirac, Barre, et la bande adhésive à Mitterrand épaulé par le PCF ; ensuite les années Chirac, Jospin, Sarkozy et maintenant Hollande.....

    c’est ainsi qu’on est arrivé à infliger au peuple le remboursement de 2000 milliards de dettes en le faisant caution solidaire des errements ; je n’ai pas encore lu depuis DES années qui que ce soit dire que la crise en France était due aux « élites » de la classe politique , sa gestion clientéliste , le regroupement familial Giscard-Chirac, l’incompétence de Barre , les ratés du PS et du PCF aux leviers.....

    car enfin , QUI est fauteur de ce qu’à un moment l’ancien FRANC était à stricte parité avec le FRANC suisse alors que maintenant il faudrait près de 600 anciens francs pour UN franc suisse......ce franc suisse qui ne cesse de se réévaluer parce que la Suisse est dirigée correctement , ce qui en fait un paradis fiscal tandis que la République est un enfer fiscal avec prise d’otages : TOUS les citoyens sont concernés

    simplement le régime ne veut pas dire que Hollande est co-prince d’Andorre paradis fiscal contigu ; que le Luxembourg fait partie de l’UE , que Monaco est contigüe au territoire de la République :
    la république ne veut pas changer de méthodes , Juppé reste niais et arrogant , lui qui a cédé en 1995 avec Chirac....Sarkozy reste cet agité imprévisible qui s’ennuie et voudrait à nouveau se jeter chaque matin sur SES JOUETS : LES FRANçAIS......

    Valls est un menteur , il ne veut pas vraiment toucher à l’essentiel, Hollande reste ce con-et-pleurnichard qui tente d’infléchir Merkel.....il continue à apercevoir la croissance au bout du tunnel :il est bien le seul......mais qui fait encore attention à ce qu’il dit ???????


  • colere48 colere48 23 octobre 2014 17:26

    Vals le « meilleur » des socialistes est digne de son ancêtre le « meilleur » socialiste des années 30
    Tout comme Laval, Vals exécute le grand écart gauche droite avec zèle, aplomb, et cynisme absolu !
    Nous n’allons pas vers du beau !!!


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 23 octobre 2014 18:21

    Valls, comme Hollande, fait ce qu’il peut ! Il essaie, comme Hollande, de de maintenir par le bla bla à défaut de réussir quelque chose sur le terrain social !

    S’attaquer à la Droite, le dossier est épuisé et il y a plus rien à dire, alors les Gauchistes s’attaquent entre eux pour survivre ! Le socialisme ? Mais reste t-il du socialisme sur la surface du Globe ? Et que reste t-il même du capitalisme dans ce monde bâtard de l’argent sale ?

    La démocratie française si elle avait une quelconque réalité aurait déjà demandé à Toto Hollande d’admettre son échec et de reconnaitre qu’il avait fait une fausse promesse en trompant les chômeurs ! Hollande est en train d’échouer comme avait échoué Sarkozy, parce que le « fond » étant le même, l’écume de surface ne peut tromper personne !

    NI GAUCHE, NI DROITE, NI PENDULE GAUCHE-DROITE, je vous offre une meilleure alternative  : Rendre la France aux Français en ayant le courage de regarder en face l’histoire !

    Demandez-vous pourquoi la France est tombé si bas et soyez honnête avec nous-même : Vous comprendrez alors que ni Hollande, ni Valls ni un quelconque binôme de Droite ne pourront redonner l’espoir aux Français qui ne « savent » peut-être pas mais SENTENT que la France est sur le seuil de la décadence !

    Si ce n’est pas trop pénible pour vous : VOTEZ POUR MOI !

    http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/moi-president-de-droite-de-gauche-157600


  • Samson Samson 23 octobre 2014 20:45

    La meilleure « idée » de Valls, c’est d’enfin renommer un parti qui ne tient plus de « socialiste » que le label.
    Je suggère « parti du N.O.M. (Nouvel Ordre Mondial) - section Cocorico ». L’UMP sera certes jalouse de ne pas y avoir pensé la première, mais rien, sinon de stériles querelles d’ego, ne l’empêcherait d’envisager une future fusion.
    Hors questions de moeurs (il faut bien marquer sa différence, surtout quand il n’y en a pas !) tout le monde a déjà pu constater que leurs programmes et leurs agendas - dictés par la finance internationale - sont les mêmes.


  • Scual 23 octobre 2014 20:50

    Les homme de droite qui ont infiltré et pris possession du PS admettent être des traitres... ce que tout le monde sait depuis longtemps. ça ne risque pas de changer quoi que ce soit à la gauche puisqu’ils n’en font pas partie.

    Parler de nouvelle « gauche » pour décrire une des droites les plus dures qui soient est à mourir de rire.

    On sait désormais que le PS est de droite et uniquement de droite, et pas de gauche nouvelle ou ancienne ou peu importe le mot qu’on y colle.

    Bref désormais enfin tout le monde sait que le PS ne vaut pas mieux que l’UMP ou le FN, ça va nous faire de l’air... à moins que le PCF s’allient à ces traitres d’ici la présidentielle ce qui signifierait la victoire du FN et la guerre civile qui va avec.


  • Hervé Hum Hervé Hum 23 octobre 2014 21:21

    Voilà un article qui me fait bien sourire !

    EN tout les cas, merci de donner un compte rendu d’une interview que je n’aurai pas pris la peine de lire.

    J’aime bien quand Manuel Vals dit "l’idéologie a conduit à des désastres mais la gauche que je porte garde un idéal : l’émancipation de chacun. Elle est pragmatique, réformiste et républicaine. « 

    C’est sans doute pour cela qu’il usa d’autoritarisme et d’arbitraire pour faire interdire le spectacle de Dieudonné !!! Mais bon, avec le temps on devraient être habitués, après tout, n’est ce pas aussi F Hollande qui disait être l’ennemi de la finance ! Et ainsi de suite pour tous les politiciens aux pouvoirs depuis, euh, depuis toujours !

    Ensuite, j’aime bien votre dernier paragraphe où vous écrivez, sans rire il me semble, »
    Toutefois on ne se passera pas du collectif. Les gens besoin de valeurs communes, d’un discours avec des repères compris par tous. Ne serait-ce que pour assurer des règles de vie en communauté. "

    Vous êtes un comique hors pair vous !!! smiley smiley

    Excusez, c’est plus fort que moi smiley smiley

    Non parce que, vous écrivez juste avant que le collectif, c’est de la merde, pour finir par dire, smiley, qu’on ne peut pas se passer de merde. Bah, vous avez raison, après tout, l’être humain qui se prend pour un être supérieur aux animaux reste quand même obligé d’aller chier et pisser comme eux. Même s’il le fait en tout bien tout honneur

    Quel comique vous faites. Merci pour ce moment hilarant !!!


    • Hervé Hum Hervé Hum 23 octobre 2014 21:31

      Pour dire les choses crument, avec vulgarité parce que vous le valez bien hommelibre.

      votre article consiste à dire,

      « il y a des gens qui aiment enculer les autres, c’est leur liberté et ceux qui sont enculés sont priés d’aimer être enculé en pesant au collectif ».

       smiley quel comique vous faites vous alors !!!


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