mercredi 23 mars 2022 - par Marcel MONIN

McKinsey : le maillon qui manquait

 

McKinsey : le maillon qui manquait.

 

Dans le sillage des découvertes de journalistes d’investigation (1) , les sénateurs ont mis à jour des informations, (probablement sans en mesurer la portée pour la plupart d’entre eux (2) , qui manquaient à la compréhension et à la description, par les chercheurs en science politique et par les constitutionnalistes, de la nature et du fonctionnement actuel des institutions.

Il est donc établi qu’une ou plusieurs sociétés privées de conseil (McKinsey et autres) étaient associées, depuis un certain temps, mais sans qu’on le sache, aux gens du pouvoir « officiel » (celui qui figure dans la constitution) en vue du gouvernement des citoyens. Cette société de conseil pouvant être demain une organisation du type « forum de Davos ». Signant un banal contrat (3) avec les titulaires des charges publiques, recrutés comme il est rappelé ci-dessous.

 

Ce qui fait qu’on se trouve exactement dans la logique du « gouvernement mondial » appliquée à ce qui est encore le territoire national : les détenteurs du pouvoir économico-financier arrêtent la ligne devant être suivie en étant aidés par des gens efficaces ; de leur côté, les populations sont heureuses et tranquilles. On trouve l’origine de cette philosophie politique dans des déclarations de gens en vue aux USA.

Les détenteurs du pouvoir économique et financier (souvent désignés par le terme « l’oligarchie ») ont déjà réussi à obtenir que les règles qui les intéressent soient mises dans des textes hors de porté des organes décisionnels des Etats. Donc hors de la portée ( indirecte) des citoyens ( … qui n’en sont plus).

C’est ce qui a commencé à être inscrit dans des premiers traités ( « marché commun » …) après que la rédaction ait été faite par des agents américains - dans les années 50 - pour une petite partie l’Europe de l’Ouest. Ce qui a été renforcé et étendu avec le traité de Maastricht -1992- et les traités qui ont été rédigés et acceptés à l’initiative de certains personnages politiques, soit naïfs, soit cyniques.

 

Les collaborateurs ( v. ci-dessus) de cette « oligarchie » sont astucieusement recrutés par voie de l’élection.

Parce que l’élection est un système de désignation qui est lié au concept de « démocratie ». Et parce que, traditionnellement, l’élection confère à l’élu une légitimité de principe. Et donne une autre légitimité, cette fois-ci aux décisions qu’il prend. Légitimité qui rend illégitimes les désaccords et leur expression.

Election, évidemment parce que ce mode de désignation des « collaborateurs » n’est pas « dangereux » pour l’oligarchie et les intérêts de cette dernière. Oligarchie qui sait depuis longtemps, et comme tout le monde, qu’il n’est pas bien difficile d’obtenir que suffisamment de gens (pas besoin de forts pourcentages) votent dans le sens qu’il faut (4). Jadis en jouant sur la carte électorale et le droit de vote. Aujourd’hui en jouant des médias comme instruments de manipulation 24h sur 24 et 7 jours sur 7. (Regarder pendant quelques heures les programmes de certaines chaines de TV dites « d’information » en continu).

 

Les candidats collaborateurs auront alors (exactement comme les candidats aux concours qui se préparent à dire au jury ce qu’il faut, comme il le faut), à séduire les recruteurs (5). Cette préparation vaut le coup d’être faite, puisqu’elle ouvre de belles perspectives de vie. Une fois acceptés ou fabriqués en vue de faire le job, les impétrants reçoivent des moyens financiers, bénéficient de la couverture médiatique de leur candidature ( et plus tard de ce qu’ils font), donc - soit dit autrement - de la manipulation des électeurs. Pour que sorte des urnes le résultat qu’on attendait qu’il en sorte.

 

Un fois en place, le titulaire de la charge publique, qui est le seul visible, utilise les compétences qu’il tient des lois de la République pour décider dans le sens prévu.

Le peuple est certes embarqué dans cette aventure. Mais il n’est plus concerné (depuis belle lurette - 1992 - ) ni par le choix de la destination, ni par celui de l’itinéraire.

En souvenir de la démocratie et de ses débats, quelques spécimens de citoyens (triés) sont invités à participer à des réunions dans lesquelles ils sont, en guise de « débat », autorisés à exposer leurs malheurs ou leurs difficultés. Et dans lesquelles le président de la République leur dit qu’il les comprend, qu’il a déjà beaucoup fait, et qu’il ne manquera pas de faire plus encore. Et l’on s’esbaudit de cette pratique présentée comme la quintessence de la démocratie. 

Lorsque cette « gouvernance » ne rend, contrairement aux prévisions du dogme, ni heureux ni béat, et lorsque des citoyens manifestent leur désespoir ou leur désaccord dans les rues, les « visibles » passent à des médecines moins douces pour l’obtention de la soumission : - la police à qui ils font éborgner (au nom du maintien de l’ordre), - les juges à qui ils donnent à condamner (au nom du peuple français).

Chacun sera donc reconnaissant aux journalistes et aux sénateurs d’avoir fourni les derniers éléments qui ouvrent (en dehors des chercheurs et de spécialistes de ces question comme il a été dit ci-dessus) à ceux des politiques qui s’y intéresseraient, un champ intéressant de réflexion sur le question de savoir s’il faut conserver la démocratie ou s’il faut aider au changement de régime en cours.

 

Marcel-M. MONIN

m. de conf. hon. des Universités

constitutionnaliste

 

 

(1) V. la bibliographie sur internet. Journalistes d’investigation, qui, comme souvent, sont plus efficaces que des centaines de parlementaires et des milliers de fonctionnaires et de juges

(2) analyser leurs conclusions : limitées pour l’essentiel à la question de la passation des marchés publics, à celle d’éventuelles infractions pénales, ou à celle de la compétence des fonctionnaires en poste dans les administrations.

(3) Ce qui met un terme aux interrogations qui portaient sur le point de savoir comment le régime « démocratique » traditionnel, laisserait la place à la « gouvernance » d’un nouveau genre.

(4) Pour, en raccourci, que l’usage du droit de vote permette de reproduire, sous forme politique, les inégalités économiques et sociales (formule transposée de celle de Bourdieu et Passeron utilisée par eux dans leur étude connue sur l’enseignement) . En 1848 déjà … Tocqueville disait que l’on pouvait donner sans crainte le droit de vote aux pauvres ( suffrage dit universel) au motif que ces derniers « voteront comme on leur dira ».

(5) les études (v. la bibliographie sur internet) qui y sont consacrées, montrent que la trajectoire d’E. Macron est idéale-typique à cet égard.

 

 



65 réactions


  • Clark Kent Kaa 23 mars 2022 08:00

    c’est une confirmation du rôle des « corporates » dans « La Stratégie du Choc » de Naomi Klein.


  • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 08:24

    Gros délire intellectuel. C’est au moins le 3 ou 4ème article sur le sujet : l’arbre qui cache la forêt de tous les cabinets conseils, consultants et bien d’autres qui interviennent dans les services de l’Etat mais aussi des collectivités territoriales essentiellement pour pouvoir se défausser en cas de problèmes, et aussi pour contourner les administrations pas toujours dociles quand on veut leur faire avaler un projet pourri ou qui favorise un lobby.

    Il y a aussi les cabinets téléguidés par des grands groupes qui savent toujours conseiller les élus dans « le bon sens », celui des intérêts du groupe qui les a créé.

    Pas de complots derrière tout cela, juste les affaires et la complaisance et la trouille des politiques qui peinent à prendre des décisions.


    • Clark Kent Kaa 23 mars 2022 08:37

      @Michel DROUET

      ne pas négliger les rôle de « lessiveuses » de fonds qui permet d’arroser dans tous les sens !
      la grande distribution appelle ça les « marges arrières »
      les souteneurs appellent ça le « pied »
      chez les zélus, c’est l’omerta : pas de mot, histoire sans parole, l’argent « circule »


    • eddofr eddofr 23 mars 2022 11:00

      @Michel DROUET

      Deux points importants à ne pas négliger :

      Les consultants sont « formatés » pour délivrer un certain type de discours, une certaine doctrine et surtout une certaine « méthode ».
      Ce discours, cette doctrine, cette méthode font que les consultants ont toujours raison, pas parce qu’ils ont raison sur le fond, mais parce qu’ils sont conformes.

      Comme ils ont toujours raison, les consultants finissent souvent, très souvent à des postes clef de l’organisation cliente. Et comme il sont formatés à l’idée que les consultants sont bien meilleurs et bien plus fiables que les internes ....

      ...
      Anecdote : 
      Le consultant parles : « Vous avez raison, c’est génial ! »
      L’ancien consultant embauché de la veille propose une solution (il est encore en logique « consulting ») : « Vous êtes qui déjà ? Comment vous pourriez savoir ? On va prendre un consultant c’est mieux. »
      L’ancien consultant propose de faire appel à un consultant (il est passé en logique internal managment) : « Je savais qu’on avait raison de l’embaucher celui-là ».


    • sylvain sylvain 23 mars 2022 12:32

      @Michel DROUET
      Pas de complots derrière tout cela

      Vous ne parlez que de complot dans votre message, vous ne vous en rendez pas compte ??


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 15:00

      @sylvain
      Non, je parle de faits et je parle d’expérience : j’ai bien connu ce que je décris


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 15:04

      @Louis
      Pas de complot, mais de la défausse : courage fuyons et faisons prendre la décision par d’autres afin d’éviter les problèmes futurs.


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 15:06

      @eddofr
      En dehors du manque de courage des élus, il y a aussi la défaillance du management dans les organisations publiques.


    • mac 23 mars 2022 17:31

      @Michel DROUET
      Serait-il possible que certaines personnes dont on pourrait ici parfois douter des capacités intellectuelles ou du moins d’un grand discernement, croyant avoir atteint un certain niveau dans l’administration, seraient en fait très très loin de ceux dont il est question dans cet article ?
      On peut, en effet, douter très fort qu’ils aient eu un quelconque accès aux réunions de Davos, du Bilderberg, de la trilatérale ou qu’ils aient été conviés au club du siècle...


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 17:40

      @mac
      Alors que vous tout cela fait partie de votre quotidien. Vous devez être quelqu’un d’important dans votre quartier.
      PS : Ce n’est pas parce que le chat du voisin vient pisser dans vos pots de fleurs qu’il s’agit d’un complot international, mais je sais que par les temps qui courent on peut avoir une perception altérée de la réalité.


    • mac 23 mars 2022 18:04

      @Michel DROUET
      Ce n’est pas parce que le chat du voisin vient pisser dans vos pots de fleurs qu’il s’agit d’un complot international, mais je sais que par les temps qui courent on peut avoir une perception altérée de la réalité.

      C’est une phrase d’autodidacte ?

      Franchement, le mot complot n’a ici aucune importance, parlons de lobby et tout le monde sera content. Cela ne changera rien au fond de ce qui est dit dans l’article, encore une fois et sauf votre respect, vous n’avez probablement même pas atteint le niveau n-2 des personnes dont il est question ici.


    • Yukimuras 24 mars 2022 12:09

      @Michel DROUET
      Pas de complots derrière tout cela, juste les affaires et la complaisance et la trouille des politiques qui peinent à prendre des décisions.

      Heu, j’ai l’impression que vous dites quasiment ce qu’évoque l’article. Sauf qu’il décrit que ce phénomène se produit à tous les niveaux, même supranational. Qui est l’une des raisons de notre asservissement. Et qu’il est difficile d’agir contre à notre niveau car nos « dirigeants » n’ont en réalité quasiment plus de pouvoirs dans ce carcan et ne font qu’appliquer les directives de ces instances supra nationales. 

      Par ailleurs, pourquoi nier l’existence de complots ? Içi, il s’agit plus de l’organisation des dominants contre nous qu’un complot en tant que tel. Cependant, des complots, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Sinon, quel est l’intérêt de mettre autant de pognon dans les services de renseignements et d’espionnage ... ?


  • Yann Esteveny 23 mars 2022 08:36

    Message à tous,

    Dans le simulacre de démocratie que nous vivons en France, les journalistes financés par des milliardaires sont payés pour taire l’information.

    Les français qui s’informent sérieusement savent depuis des années que le cabinet Mac Kinsey a reçu des centaines de millions d’euros pour ses « conseils ».

    J’en donne un à tous gratuitement. Cessez d’écouter et de voter pour des crapules !


    • Clark Kent Kaa 23 mars 2022 08:39

      @Yann Esteveny

      comme je l’ai dit dans un autre com, ces « cabinets » ne sont pas que des tiroirs caisses : ils redistribuent 


    • Yann Esteveny 23 mars 2022 08:53

      Message à avatar Kaa,

      Nous sommes d’accord. Sur ce sujet, voici l’interview accordé à OVALmedia par Madame Christine Deviers Joncour qui était au centre des scandales Elf Aquitaine et des rétro commissions des frégates de Taïwan dans les années 90 :
      https://www.youtube.com/watch?v=DTFP9ccTXFg

      Respectueusement


  • Esprit Critique 23 mars 2022 10:00

    L’ENA sert donc depuis quelques années a apprende a nos hauts -Fonctionnaires à lire les rapports McKinsey !

    C’est un peu trop couteux.


    • Samson Samson 23 mars 2022 14:01

      @Esprit Critique
      « L’ENA sert donc depuis quelques années a apprendre a nos hauts -Fonctionnaires à lire les rapports McKinsey ! »
      Pas que !
      En Marche vers Nulle Part, on avance et grâce aux saines vertus du pantouflage, les plus conformes et « méritants » ont des collègues des deux côtés, ce qui leur permet d’évaluer en toute « impartialité » la qualité de leurs collaborations respectives et constitue à n’en pas douter un gage d’excellence managériale en « start-up » France.


  • rogal 23 mars 2022 10:06

    Que reste-t-il au Peuple contre l’oligarchie ploutocratique, sinon le référendum d’initiative citoyenne (sans limitations) ? C’est le seul engagement à attendre des candidats et à faire réaliser par les élus (Présidence et Parlement). En matière de démocratie, tout le reste en découle.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 23 mars 2022 10:59

    Me Virginie de Araujo-Recchia a fait l’objet d’une arrestation ce matin le 22/03/2022

    .

    Mon avis personnel :

    Tout laisse à supposer qu’il s’agit d’un acte de représailles politique, car elle mène plusieurs procès contre certains membres du gouvernement suite à la gestion criminelle du Covid-19 ...

    .

    Voici un exemple parmi plusieurs procès
    .
    Elle travaille en étroite collaboration avec l’avocat Allemand Reiner Fuellmich qui lui collabore avec un réseau d’une cinquantaine d’avocats dans divers pays du monde.

    .

    Francesoir parle également de l’arrestation ... pas les merdias corrompus
    .
    Un court extrait :
    .
    Rappelons que Me de Araujo-Recchia avait déposé plusieurs plaintes contre X visant les directeurs de publication des médias, ou contre les membres de la commission mixte paritaire ayant validé le passe vaccinal, et qu’elle faisait partie du collectif d’avocats du « Grand Jury » mis en place par Reiner Fuellmich.

    .
    En France et à l’étranger, la nouvelle a suscité de l’émotion, de l’indignation parfois, et de nombreuses interrogations.
    fin de citation —

    .

    La séparation des pouvoirs n’existe plus, la corruption si !
    .

    Toutes les crises ont un dénominateur en commun : LA CORRUPTION !!!!!!!!!!!!
    .
    Écoutez ce témoignage éloquent de Valérie Bugault au sujet de l’ampleur de la corruption !!!
    Valérie Bugault :: Ce qui nous attend dans les prochains mois ?

    .
    Évidement la corruption ( par BIG PHARMA ) est l’origine de la Fake pandémie du dit Coronavirus !
    .
    Jean-Dominique Michel : La corruption systémique des systèmes de santé dévoilée !

    .
    J’ai peur que mon avocate subis le même sort que le professeur Fourtillan ....
    .
    O. Véran vient de menacer Martine Wonner publiquement pour l’attaquer par la justice après la fin de son mandat !!!.


  • sylvain sylvain 23 mars 2022 12:34

    une petite partie de l’oligarchie transnationale ...ni plus ni moins


  • eddofr eddofr 23 mars 2022 13:44

    Moi, j’ai été consultant « technique », dans l’informatique.

    J’ai conseillé une solution à un client.

    J’ai dirigé le projet qui a mis en œuvre la solution chez le client.

    Puis j’ai été embauché pour diriger l’équipe qui allait maintenir la solution.

    Après quelques mois à l’intérieur, je me suis aperçu que la solution que j’avais préconisée n’était pas la meilleure. Par la pire, viable, mais un peu coûteuse et pas forcément la plus adaptée aux modes de fonctionnement interne de l’organisation.

    Du coup, on a changé le mode de fonctionnement interne.

    Depuis, je suis largement revenu de la « supériorité des consultants ».

    Mais quand je veux être sur qu’une solution soit adoptée, je prends un consultant et je m’arrange pour qu’il préconise la solution que j’ai choisie après avoir consulté mon équipe. Et puis comme ça, en cas d’échec, je suis couvert.

    Je précise que l’échec d’un projet technique n’est que très rarement le résultat d’un mauvais choix. L’échec d’un projet technique résulte, dans 90% des cas, soit d’une manque d’investissement (humain, managérial, politique ou financier) soit d’un changement extérieur au projet lui-même (changement de réglementation, évolution du marché, changement technologique, évolution de l’organisation).

    C’est d’ailleurs pourquoi les projets qui échouent sont très souvent les projets « longs », qu’adorent les consultants (ça fait du business à long termes), parce que le temps qu’on arrive au bout .... Des fois, quand on le finit, il n’y en a plus besoin, simplement.


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 15:01

      @eddofr
      Très belle démonstration !


    • Abolab 23 mars 2022 15:09

      @eddofr

      « Moi, j’ai été consultant « technique », dans l’informatique. »

      N’avez-vous pas peur de la prison à faire de telles déclarations publiques ? smiley

    • eddofr eddofr 23 mars 2022 16:57

      @Abolab

      Ben non, un consultant technique ne joue pas dans « la cours de grands ».

      Globalement, il fait sincèrement le boulot qu’on lui confie.

      C’est juste que, lui aussi, il est formaté pour un certain « mode de pensée ».

      J’ai vraiment cru apporter de meilleures solutions.
      Et j’ai fait le boulot honnêtement, avec compétence.

      Si on me demande de construire une mine, je la construis avec professionnalisme, même si je me rends compte, après, que c’est d’un puit dont les populations auraient eu besoin ...


    • eddofr eddofr 23 mars 2022 16:58

      @eddofr

      Par contre, dans le conseil « stratégique », là, je ne crois pas qu’il puisse y avoir des innocents. S’ils ne voient pas, c’est qu’ils ne veulent pas voir, trop occupés à « faire de la thune ».


  • Samson Samson 23 mars 2022 13:47

    Ce 22 mars 2022, une plainte a été déposée par notamment l’association BonSens.org et le Collectif des Syndicats et Associations Professionnels Européens (CSAPE) devant le Pôle financier du Tribunal judiciaire de Paris pour partialité et manque de probité dans le contrôle de la validité des lois par le Conseil Constitutionnel, ce qui relèverait tout à la fois du délit qualifié de prise illégale d’intérêt et du délit d’atteinte aux intérêts supérieurs de la Nation - soit d’un acte de trahison - par des actes d’intelligences de responsables publics avec une puissance étrangère.

    Même si on ne se fait guère d’illusions sur l’issue de cette plainte, elle a mérite de mettre une fois encore en exergue la mise sous tutelle de la Vème République et de ses institutions par des cabinets de consultance contrôlés depuis l’étranger, et qui n’ont en conséquence nul compte citoyen à rendre sur les mesures liberticides et autres malversations auxquelles ils les soumettent.

    Il est un temps où il devient indispensable de traduire la clique politicienne complice de ces trahisons et du dévoiement des institutions républicaines devant les tribunaux de la nation pour y pleinement répondre de l’ampleur de son indignité et ses compromissions !


  • Eric F Eric F 23 mars 2022 13:58

    Macron gère l’état comme une entreprise privée, il fait appel à des cabinets de consultants quand il pense que ses équipes (ie : l’administration) n’iront pas dans le sens qu’il souhaite.

    Et puis, en politique, il y a la recherche de financement de partis et de campagne électorale, on doit se ménager des ’’amis’’ (en plus, ça servira aussi après le mandat pour un point de chute).


    • Samson Samson 23 mars 2022 14:12

      @Eric F
      « Macron gère l’état comme une entreprise privée ... »
      A la nuance près que si l’état était une entreprise privée, son dépôt de bilan eut été depuis bien longtemps déposé, et ses « managers » condamnés pour détournements de fonds, organisation d’insolvabilité et faillite frauduleuse.
      Sous la bannière de la Sainte Croissance, sa « start-up nation » n’est tout au plus qu’une filiale déficitaire de l’€urocratie, et ses standards de confort et de vie sont tôt ou tard destinés à s’aligner sur ceux déjà appliqués au peuple grec.


  • BA 23 mars 2022 14:10

    Un article incroyable, vraiment ahurissant.


    « La personne responsable au sein de McKinsey de contracter les marchés avec l’administration française est un proche d’Emmanuel Macron. »


    "Si McKinsey est si puissant, c’est parce que Macron est l’idole des consultants."


    Marianne : Pourquoi le cabinet de conseil McKinsey est-il accusé par une commission d’enquête du Sénat de ne pas payer ses impôts en France ?


    Matthieu Aron : Le Sénat a mis au jour un système d’optimisation fiscale mis en place par McKinsey France. Un montage fiscal de frais facturés via la maison mère de McKinsey dans le Delaware, aux États-Unis. Ce mécanisme est légal, mais le problème est que le groupe ne paye pas d’impôts en France, tandis que son chiffre d’affaires a atteint les 330 millions d’euros. « Le cabinet McKinsey est bien assujetti à l’impôt sur les sociétés en France mais ses versements s’établissent à zéro euro depuis au moins 10 ans », dénoncent les sénateurs. C’est pour cette raison qu’ils ont saisi les enquêteurs de Bercy.

    « Toutes les procédures sont déjà engagées par la direction générale des Finances publiques, McKinsey paiera », a expliqué à son tour Bruno Le Maire. L’utilisation du futur dans la voix du ministre laisse entendre que Bercy a déjà examiné le dossier mais que sont actés les méfaits jusqu’ici… Plus largement, le rapport du Sénat révèle un doublement de dépenses pour les cabinets de consultants sous le quinquennat d’Emmanuel Macron. Et il ne s’agit pas que d’un pic de dépenses lié au Covid, mais d’une tendance exponentielle…


    Dans quels secteurs de nos politiques publiques est présent McKinsey ?


    On a beaucoup parlé de McKinsey au sujet de la pandémie. Et à juste titre, car rien que pour ce qui est de la crise sanitaire, les contrats engagés ont dépassé les 12 millions d’euros. C’est le cabinet de conseil qui a suivi la logistique de toute la vaccination en France. Les consultants de McKinsey se sont en effet installés au cœur de Santé publique France, et ont décidé comment organiser cette vaccination.

    Mais on retrouve plus globalement ce cabinet de conseil dans de nombreux secteurs : économie, défense, santé, éducation. Un marché qui dépasse les 18 millions d’euros a notamment été passé avec Bercy en 2021 pour identifier des coupes budgétaires de l’État français. Et le même Bercy ne s’est pas rendu compte, à ce moment-là, que McKinsey ne payait pas ses impôts, c’est tout de même extraordinaire… Dans l’éducation, les sénateurs ont mis au jour un contrat de plus de 500 000 euros pour lequel McKinsey était chargé réfléchir au « métier d’enseignant de demain ». Or en quoi un consultant de McKinsey a-t-il plus de compétences qu’un inspecteur d’académie ou un chercheur pour penser « l’enseignement de demain » ?


    En dehors de la question de leur efficacité, ces contrats ne posent-ils pas un problème de nature politique ?


    Nous racontons en effet dans « Les infiltrés, Comment les cabinets de conseil ont pris le contrôle de l’État » (Allary) que la personne responsable au sein de McKinsey de contracter les marchés avec l’administration française est un proche d’Emmanuel Macron. Karim Tadjeddine, de son nom, est directeur associé de McKinsey au bureau de Paris, co-responsable de « l’activité Secteur public », dans le langage associé. C’est lui qui, devant la commission d’enquête du Sénat, était incapable de détailler le contenu de la note de 500 000 euros pour réformer l’éducation, et a dit que McKinsey payait ses impôts en France, ce qui a conduit les sénateurs à saisir le procureur pour savoir si ce dernier s’était rendu coupable d’un faux témoignage.

    Karim Tadjeddine siégeait avec Emmanuel Macron à la Commission Attali. Ils avaient notamment rédigé 316 propositions « non partisanes ». Emmanuel Macron, en 2016, a préfacé un livre qui s’appelle « L’État en mode start-up », dont Karim Tadjeddine était le co-auteur. Un an plus tard, en 2017, Karim Tadjeddine a appartenu au staff de la campagne d’Emmanuel Macron. Il s’était engagé, entre autres, à monter un site Internet. On retrouve le nom de Karim Tadjeddine dans les Macronleaks, et ce dernier a d’ailleurs reconnu que c’était une erreur d’envoyer des mails à l’équipe de campagne du candidat avec son adresse McKinsey…

    Donc, oui, le problème est évidemment politique, et les liens étroits entre la Macronie et Mc Kinsey questionnent. Nous racontons d’ailleurs dans « Les infiltrés » que d’autres cabinets sont concernés, comme le Boston Consulting Group, qui a bénéficié de nombreux marchés avec l’État, Accenture, qui est très présent dans le secteur informatique, ou bien Roland Berger, le cabinet allemand. Nous avons estimé à au moins un milliard et demi d’euros le chiffre annuel des contrats, en prenant les agents de l’État, les opérateurs publics, ainsi que quelques grandes entreprises publiques. La commission sénatoriale arrive quant à elle au chiffre d’un milliard d’euros pour l’ensemble des entreprises de conseil. Dont plus de 324 millions pour quatre grandes entreprises publiques EDF, RATP, La Poste et la SNCF. L’emprise des cabinets de conseil a vraiment explosé sous le quinquennat d’Emmanuel Macron.


    Est-ce parce que sa vision politique penche en faveur de cette « consultocratie » ?


    « Emmanuel Macron ? C’est l’idole des consultants ! Tout simplement parce qu’il est comme eux. Au ministère de l’Économie, il les fait déjà rêver. Il s’habille comme eux, il pense comme eux, il connaît leurs codes, les fondements de leurs métiers… » Alain Minc nous a livré ce diagnostic en octobre 2021, lorsque nous l’avons interrogé sur le rapport singulier du chef de l’État avec les « infiltrés ». Il faut revenir au logiciel d’Emmanuel Macron en 2017 pour comprendre. Il conçoit le monde comme les consultants, avec une approche très pragmatique, qui ne se veut pas idéologique, même si elle l’est aussi. Une manière de concevoir le monde par des « process », une approche stylistique qui ressemble un peu à une approche PowerPoint.

    Le fait de faire passer les travailleurs « en mode agile », pour reprendre le sabir des cabinets de consultants, celui qu’on retrouve peu ou prou chez Emmanuel Macron, surtout en 2017. Cette pensée repose sur la défiance des fonctionnaires et de l’État. La croyance, pour résumer, que ce sera toujours mieux dans le privé. D’autant qu’à force de réduire les coûts, cela crée des failles. Et pour pallier ces failles, on fait appel aux cabinets de conseil. C’est « le paradoxe du serpent » : l’État paie deux fois des consultants privés : pour lui faire faire des économies, puis pour suppléer aux carences de ces mêmes consultants.


    Car l’État pourrait assumer ces missions...


    Oui, et cela nous a conduits à la situation totalement absurde de confier à des cabinets de consultants des missions qui pourrait parfaitement être assumées par des hauts fonctionnaires. Certains inspecteurs des finances nous ont parfois raconté avoir été désavoués dans des missions doubles  : on demandait la même mission au haut fonctionnaire et à un consultant, puis choisissait les préconisations rendues par le consultant. Si les autorités politiques confient à des consultants la politique qu’ils souhaitent mettre en place, c’est aussi pour éviter de se heurter à des réticences de l’administration  : passer par le privé pour imposer les biais de ce même secteur privé. C’est devenu un réflexe, on ne s’interroge même plus de savoir si on a les moyens.

    Pourtant, on ne compte plus échecs dont les consultants sont responsables, qui se chiffrent en centaines de millions d’euros. D’ailleurs, à chaque fois que la Cour des comptes s’est penchée sur le travail de ces consultants, elle s’est montrée très sévère…


    https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/si-mckinsey-est-si-puissant-cest-parce-que-macron-est-lidole-des-consultants



  • Abolab 23 mars 2022 15:04

    Comme Zelensky en Ukraine, l’américano-nazisme en France a un candidat : Macron, créé de toute pièce par le cabinet McKinsey.


    • Eric F Eric F 23 mars 2022 16:35

      @Abolab
      ’’’l’américano-nazisme en France a un candidat : Macron...’’
      Mettre le terme ’’nazisme’’ à toutes les sauces relève d’une forme de négationnisme, Macron est un arriviste libéral mondialiste, c’est déjà beaucoup !


    • Abolab 23 mars 2022 16:43

      @Eric F
      Un vrai mondialiste ne cherche pas à diviser le monde, comme le fait Macron. Macron est le représentant d’un impérialisme idéologique colonisateur, comme on a pu le voir en Ukraine, colonie des intérêts américains en plein coeur de l’Europe.


    • Abolab 23 mars 2022 16:48

      @Eric F
      Les négationnistes sont ceux qui sont le déni du fait que le régime de Kiev bombarde sa population depuis maintenant huit ans... Cela ne leur fait rien puisque ça sert les intérêts occidentaux mus par une idéologie anti-russe... Même au sein de l’Ukraine, une bonne partie de la population était totalement indifférente à la situation dans le Donbass... Comment expliquer ce manque cruel d’humanité ? Si cela arrivait en France, cela serait manifestement pareil, tant la société moderne est en grande partie composée d’individus totalement auto-centrés et égoïstes qui votent soit par intérêt personnel soit par peur de ceux qui n’ont pas la même couleur de peau ou religion.


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 17:44

      @Eric F
      En ce moment, il y en a qui sont incapables de faire une phrase sans les mots nazis à toutes les sauces ou collabo, comme au bon vieux temps du Covid et de la vaccination.


    • mac 23 mars 2022 18:35

      @Michel DROUET
      Le mot antisémite est également beaucoup utilisé.
      Le problème c’est que ces mots sont aussi souvent utilisés par le pouvoir et ses sbires de la presse lorsqu’ils sont remis en cause : gilets jaunes, convois de la liberté, antipass...
      Un régime dont le pouvoir éprouve le besoin de liguer une partie la population contre une autre est un régime à l’agonie...


    • Eric F Eric F 24 mars 2022 19:46

      @Abolab
      Le terme ’’bombarde sa population’’ avait aussi été employé contre Assad lors de la guerre civile syrienne, et contre Khadafi pour justifier l’intervention de l’OTAN en vue de l’écraser.
      Les réalités d’une guerre interne de sécession ou une guerre civile sont complexes, il y a des milices qui combattent les armées du pays généralement avec des soutiens de pays rivaux, les combattants sont imbriqué aux populations. La plupart des décès de la guerre intra-ukrainienne au Donbass ont été provoqués lors de la phase active de 2014/2015, et ensuite il y a eu des tirs sporadiques des deux camps, provoquant sur la durée destructions et victimes. Aucune des deux parties n’a respecté les accord de Minsk, les uns voulant réintégrer de force les territoires séparatistes, les autres voulant se détacher de l’Ukraine. La solution d’autonomie au sein d’une Ukraine fédérale ou confédérale aurait été pourtant préférable, c’était la position russe à l’origine, et effectivement elle aurait du être soutenue au niveau international (par exemple médiation de l’ONU).
      L’occident a en final poussé le pion trop loin et donc joué contre son propre intérêt, contre l’intérêt de l’Ukraine en cherchant à l’intégrer, et contre l’intérêt de la stabilité dans le monde. La Russie a saisi l’opportunité pour refaire son pré carré. Retour à la guerre froide.


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 24 mars 2022 20:07

      @Eric F
       
       ’’Le terme ’’bombarde sa population’’ avait aussi été employé contre Assad lors de la guerre civile syrienne, et contre Khadafi pour justifier l’intervention de l’OTAN en vue de l’écraser.’’
       
       Je me souviens que sur les radios on traitait Assad de monstre froid et on entendait l’expression « le boucher de Hamas » 20 fois par jour au moins sur les radios. C’est ce qu’on appelle ad nauseam.
       Je ne peux plus écouter ces gens, ils me font gerber.


    • Eric F Eric F 25 mars 2022 10:33

      @Francis, agnotologue
      Sur ce point, je suis d’accord, le ’’parti-pris’’ de nos média est stupéfiant, on aurait pensé que la multiplication des chaines notamment celles dédiées à l’info allait instaurer un certain pluralisme, or ce sont pour la plupart des clones, relayant les positions gouvernementales et atlantistes (quoique cnews se différencie un peu).

      Concernant la Syrie, il y avait eu d’emblée une prise de position en faveur de la rébellion anti-Assad présentée initialement comme ’’démocratiques’’, mais très rapidement phagocytée par les pires jihadistes, qui étaient, eux, les véritables bouchers. Les russes sont intervenus au côté des autorités locales, et tardivement l’occident a fait du funambulisme pour lutter contre Daesh tout en continuant à s’opposer au gouvernement syrien. Un fiasco désastreux.


    • troletbuse troletbuse 27 mars 2022 13:23

      @Eric F
      Mettre le terme ’’nazisme’’ à toutes les sauces relève d’une forme de négationnisme


      Il y en a qui mettent « chemtrails, Linky »
      Tu vois de qui je parle, guignol ?


  • I.A. 23 mars 2022 15:54

    Quelques-uns sur Agoravox ont déjà évoqué ce problème des cabinets de conseil, et plus particulièrement de McKinsey...

    Aucun cependant n’en avait tiré toutes les conclusions qui s’imposent, n’avaient fait les liens ni les analyses afférentes.

    Le tout formulé aussi clairement, ça nous met face à une réalité toute crue...

    Ce texte devrait être diffusé le plus largement possible, parce que « si cela va sans le dire, cela ira encore mieux (façon de parler) en le disant » : difficile de fermer les yeux, et inutile de regarder ailleurs, le problème étant international.

    Merci pour ce travail.


  • Bertrand Loubard 23 mars 2022 16:06

    A chacun ses oligarques et le flouse sera bien géré. Oligarques du monde entier unissez-vous ! Mais s’ils sont partout et sont tous égaux certains le sont plus que d’autres. S’il y a beaucoup de fils de p...e, parmi eux, les nôtres d’oligarques, sont au moins nos fils de p...e ! Pas vrai Manu ! A ton avis ?


  • eddofr eddofr 23 mars 2022 17:04

    On ne doit surtout pas gérer l’état comme on gère une entreprise.

    Par nature, dans une entreprise, tout, absolument tout, est sacrifiable pour atteindre l’objectif premier (unique même), à savoir le profit.

    Si vous gérez un état comme une entreprise (si vous le gérez bien j’entends, pas comme les Enarques et Macron qui gèrent l’état comme de liquidateurs judiciaires), vous vous trouvez devant une contradiction fondamentale : les clients, les employés, les actionnaires, les fournisseurs, les créanciers et les débiteurs sont tous les mêmes personnes, les citoyens. Quel que soit celui que vous exploitez, vous flouez tous les autres en même temps.


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 17:47

      @eddofr
      Pour l’Etat et les collectivités, ce sont les dépenses qui comptent, surtout celles qui flattent l’électeur et assurent la réélection et si ça coûte cher, c’est de la faute des fonctionnaires (enfin, pas la police, ni le personnel des hôpitaux, ni les enseignants, ni.....)


    • mac 23 mars 2022 18:36

      @Michel DROUET
      ni les retraités boomers de l’état...


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 20:29

      @mac
      Oui, par exemple ceux qui ont commencé à bosser avant 15 ans pour finir à un peu plus de 60 ans (45 ans d’activité...) à 45 heures au début et plus après en fonction des responsabilités.
      Comme disait le regretté Pierre Dac : « Quand on est parti de rien pour arriver à pas grand chose, on n’a de merci à dire à personne »


    • mac 23 mars 2022 22:00

      @Michel DROUET
      Oui, par exemple ceux qui ont commencé à bosser avant 15 ans pour finir à un peu plus de 60 ans (45 ans d’activité...) à 45 heures au début et plus après en fonction des responsabilités.


      Vous parlez de vous, bien probablement ?
      45 ans d’activité, c’est ce que je ferai aussi avec les nouvelles réformes, en plus de mes années d’études qui elles ne comptent pas, car comme chacun le sait, en maths sup-maths spé, on fait les 35 heures et on ne sacrifie jamais en rien le temps de sa jeunesse, on s’amuse, on va en boîte (pardon au bal...) tous les samedis.
      La différence c’est que maintenant on ne bosse plus à 15 ans mais parfois même plus à 30 ans non plus. Il n’y a plus d’industrie ou presque et de moins moins de boulot.
      Enlevez les fonctionnaires, les activités de santé remboursées par la sécu, les travaux publics et les activités de l’économie « verte » subventionnées, il ne reste plus grand chose et surtout pas de quoi donner du boulot à tout le monde...
      Nous allons probablement connaître l’inflation comme dans les années 70, mais la différence c’est que nos salaires ne seront pas indexés, aucune chance de faire la culbute sur un achat immobilier à crédit comme à l’époque. Peut-être même qu’on connaîtra de nouveau les restrictions ou même la guerre...quelle belle époque !


    • Michel DROUET Michel DROUET 23 mars 2022 22:31

      @mac
      Oui, la mondialisation et le néo libéralisme sont passé par là...


    • eddofr eddofr 24 mars 2022 10:51

      @mac

      Pour vos années d’études, je vous livre un secret qui n’en est pas un.

      Vous pouvez racheter jusqu’à 12 trimestres d’études si elles ont conduit à un diplôme d’études supérieures, au moins bac+2 (ou d’années de cotisations incomplètes).

      Généralement, les gens les rachètent après 55 ans, quand ils se rendent compte qu’il va leur manquer des trimestres.

      Mais plus vous les rachetez tôt, moins ils vous coûtes cher, ces trimestres.

      A 55 ans vous allez payer plusieurs milliers d’Euro pour un trimestre racheté, alors qu’à 25, 35 ans (en réalité, moins de 10 ans après l’obtention du diplôme) il ne vous en coûtera qu’un peu moins d’un millier d’Euro par trimestre.

      Si vous le pouvez rachetez vos trimestres le plus tôt possible, s’ils ne réduisent pas votre âge de départ, ils amélioreront le montant de votre retraite.

      On peut aussi racheter des trimestres pour compléter une année de cotisation, mais toujours dans la limite de 12.

      La première année de chômage « non indemnisé » peut être prise en compte dans le calcul des trimestres, sous certaines conditions ... mais ils faut avoir gardé, pendant 40ans la preuve de vos « actualisation » (à mon époque c’est des « cartes de pointage »).


  • Les délires pestilentiels du monsieur Brouette à bras


  • Marcel MONIN Marcel MONIN 24 mars 2022 15:14

    Complément :

     

    Le contenu des remarques que les lecteurs ont bien voulu écrire à la suite de notre article, appelle quelques observations.


    Il est clair que si l’on aborde la question dont il a été traité avec un regard de pénaliste, on est conduit, sous cette approche, à déduire des faits ( pantouflages, rétro-pantouflages, coups de mains, renvois d’ascenseurs, - avec par ailleurs quelques juges qui, dans certaines affaires intéressant les gens au pouvoir, sont rapides, lents, ou aveugles selon les cas et le contexte), qu’on est en présence de la mise en oeuvre de techniques qui font irrésistiblement penser à celles pratiquées dans certaines régions italiennes. Auquel cas il faudrait qualifier le régime de … « maffieux ».

    Ce qui choquerait beaucoup les âmes sensibles ou les personnes habituées à ne rien voir. Et ce qui ferait hurler des gens, occupant d’honorables fonctions, distingués et calmes … . Au moins tant qu’on les laisse en paix. Et tant qu’il y a des journalistes compatissants pour paraphraser leur indignation.


    Il serait « amusant » de voir le résultat des travaux d’une commission (un peu inspirée du « tribunal Russel ») composée de juristes indépendants ( par ex. des universitaires, des magistrats en retraite) et de spécialistes des techniques de corruption, de l’évasion fiscale, des transferts illicites de fonds … Commission qui - n’ayant pas à se détourner des dossiers des individus jouissant de protections ( immunités, privilèges de juridiction, …) ou bénéficiant de l’amitié de puissants, et dont les membres ne risqueraient rien (au moins pour leur carrière / on ne dira rien sur leur pronostic vital ) - , serait à même, un peu comme un tribunal, de rédiger des conclusions pour chaque affaire.

    Lesquelles fourniraient aux citoyens une information dont ces derniers sont privés. Conclusions dans lesquelles le dirigeants de demain pourraient trouver quelques mesures d’hygiène à prendre. Sans que ceux-là aient besoin, pour avoir des idées, … de passer par Mc Kinsey ou autres.

     

    Marcel-M. MONIN


    • eddofr eddofr 24 mars 2022 16:06

      @Marcel MONIN

      Plus qu’à une mafia italienne, ce régime me fait penser à la mafia des « liquidateurs judiciaires ».
      Un autre « non scandale ».


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 24 mars 2022 17:11

    ALERTE : Fraude électorale 2022 à venir ... et comment manipuler les gens avec des sondages faussées
    .

    Le logiciel Dominion choisi sans appel d’offre par Darmanin pour centraliser les votes !!!
    ON NE CHANGE PAS UN LOGICIEL PERMETTANT DE FRAUDER !

    .

    Pour rappel :

    Çà été l’angle d’attaque du précédent président américain, Donald Trump, et de son camp, qui avait accusé les démocrates d’avoir « volé » l’élection présidentielle du 3 novembre au profit de Joe Biden. Le républicain a montré du doigt le logiciel électoral Dominion qui aurait, selon lui, effacé ou réattribué à son rival des millions de votes.

    .

    J’avais trouvé cet article :
    Présidentielle : Twitter promet de réduire la visibilité des messages s’opposant au résultat du scrutin
    .
    Je déduit dont qu’il vas y avoir fraude pour maintenir Macron au pouvoir !


    • Eric F Eric F 24 mars 2022 17:50

      @eau-du-robinet
      Aux USA, le problème était surtout la très forte proportion de votes par correspondance, qui n’ont pas la même ’’traçabilité’’ que les votes directs en bureau. En France il y a peu de vote par correspondance, et pour avoir suivi un dépouillement, tout est transparent et recompté par rapport aux émargements, la possibilité de fraude est infime, et comme les résultats sont affichés, il est possible aux observateurs de vérifier les résultats de chaque bureau et la consolidation au niveau national.
      Je ne dis pas qu’il y ait zéro fraude, mais certainement pas de quoi inverser un résultat de scrutin. Du reste, Asselineau n’avait pas contesté le résultat en 2017 ni celui des européennes où le parti était représenté. Contester le système de parrainage est par contre justifié, mais en attendant la politique du pire (contester le vote par avance) est stérile sauf pour ceux qui préparent une chimérique insurrection, et mieux vaudrait soutenir le candidat ’’le plus proche’’ pour participer à la campagne et faire connaitre ses positions.


  • Berthe 27 mars 2022 19:03

    Merci l’auteur, il n’y a qu« à revoir la campagne cette année, si quelqu’un parvient à la voir quelque part, je prends. Auparavant, ils parvenaient à se planquer derrière des programmes bidon mais comme les citoyens n’y croient plus, ils ont changé de stratégie par l’absence de programme, que de la tectonique télévisuelle, réseaux sociaux etc... Tout s’est passé entre les »faux candidats"... honnêtement, Roussel jadot, Pécresse zemmour etc... qui tiennent le même discours pour faire revenir macron en somme ? C’est tout surréaliste ! Il n’y a pas de campagne à proprement parler mais un fait accompli du parti unique représenté par un gourou !


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