Mélenchon dans les choux ! Est-il devenu l’enfant gâteux de la république ?

C'est tragique pour le pays, au moment où une échéance importante s’approche qui peut changer son avenir, au moment où on a besoin d'oppositions fortes, Mélenchon discours après discours, s'enfonce dans un isolement tragique. Ses positions et attitudes lui font perdre la confiance de ses électeurs potentiels et historiques.

Trop de dérapages, trop de paroles contestées, trop de prises de position désapprouvées… Jean-Luc Mélenchon pâtit d'une image négative dans l’opinion publique, image qui se dégrade au fil de ses déclarations.

Il avait réuni 7 millions de votants en 2017, marginalisant le PS. 600 000 voix, c’est seulement ce qui manquait à Jean Luc Mélenchon ? pour être au second tour.

Il est passé de près de 20% aux Présidentielles à 6% aux Européennes et aujourd’hui dans les sondages pour 2022 il est autour de 11%

L'homme mûr, blanchi sous le harnais, tribun de qualité, cultivé et homme politique rompu à toutes les batailles, retombe dans les travers trotskistes de sa jeunesse, des positions d'extrême gauche extrémistes et sombre dans un islamo gauchisme qui fait fuir les électeurs.

Est-il en train de devenir l'enfant gâteux de la république ?

Quelles sont les raisons de ce désamour et de la fuite de ses électeurs ?

Ses erreurs et dérapages personnels y ont contribué.

Il sort à peine de son procès après avoir bousculé un préfet lors d'une perquisition, qu'il qualifie les policiers de barbares.

« La France, a-t-il lancé, ne saurait être mise au pas et domestiquée par des barbares en uniformes ».

Un homme d'état ne peut ainsi invectiver le dernier rempart de la république que sont les forces de l'ordre.

Il persiste aussi dans son choix définitif de délaisser l’électorat ouvrier au profit de l'électorat des immigrés.

Sa participation avec d'autres ténors de la F.I. a la manifestation contre l'islamophobie aux côtés d'islamistes et d'organisations aujourd'hui dissoutes l'a fait rejeter par une majorité de Français.

Il a aussi retrouvé son positionnement pour une immigration de masse, position qu'il avait abandonnée en 2017 ce qui l'avait presque envoyé au deuxième tour. Son revirement est politiquement incompréhensible.

On ne peut impunément aller contre la volonté du peuple qui s'exprime en grande majorité et depuis longtemps contre cette immigration incontrôlée.

Sifaoui cible Mélenchon.

Ensuite, les infiltrations dans son parti contre son gré ou avec sa complicité par des mouvements indigénistes, racialistes, décoloniaux et proches de mouvements radicaux musulmans ont accentué son isolement.

La F.I. a accueilli dans son orbite, les VEGANS dont on voit à Lyon le radicalisme, mais à qui Mélenchon fait la cour, et aussi des représentants de l'abolition de l'esclavage. Les mouvements LGBT sont aussi de la fête et leurs positions sont défendues par ce mouvement racoleur. L'écriture inclusive, cette incohérence évidente y trouve même des défenseurs.

Ils ne dédaigne pas non de s'allier avec des islamistes de tous poils, en traitant d'islamophobes tous ceux qui veulent combattre l'islamisme et toute mesure prise à cet effet.

Puis bien sûr, par l'intermédiaire d'Obono il semble proche du PIR et des indigénistes. Obono qui est un véritable boulet pour Mélenchon. 

Stella Kamnga qui s'exprime sur V.A. et sur la revue ''le Front Populaire'' dit de Danièle Obono : « Elle fait partie de la France insoumise, mais on dirait que son but est de mettre la France à genoux. »

Le constat est clair, le meilleur ennemi de Mélenchon c'est lui-même.

S'il veut retrouver sa popularité de 2017, il faut qu'il reprenne ses arguments de campagne et mette de l'ordre dans son parti. Ses pires ennemis sont à l'intérieur.

A quelques mois d’une campagne où le « Tout sauf Macron » risque d’être la règle, il est loin d’adopter une attitude qui le mette en valeur et qui en fasse un arbitre !

Sa position actuelle pose un problème inquiétant pour 2022.

Vers qui vont aller les votes des électeurs qui ont déserté la FI ?

Vers l'abstention ?

S'il y a des reports, vers qui vont-ils aller ?

Macron ne peut que voir conforter ses chances face à un Mélenchon en chute libre, une droite sans prétendant affirmé et un Rassemblement National qui est toujours esseulé au second tour.

Le vote par rejet sera-t-il plus fort que le rôle par défaut ?

La gagnante du vote sera-t-elle l'abstention ? Encore une élection au rabais qui semble se préparer, alors que le pays nécessiterait une mobilisation générale.