Merveilleuse Gergovie !... Atlantide de Platon... patrie de Vercingétorix !... C’est notre histoire
A gauche, mon livre "Histoire de Gergovie" de Jean, dépôt légal septembre 1993. cahiers cousus. Classé par la Bibliothèque nationale dans les ouvrages ésotériques, ce qui est un scandale. Un désastre financier. On en trouve encore quelques exemplaires dans les dépôts d'Emmaüs, dans les boutiques des rives de la Seine et sur des sites pirates divers.
Ci-dessous, sous mes coloriages, le dessin qu'a fait le héraut d'armes Guillaume Revel, au XVI ème siècle, de la forteresse auvergnate du Crest que j'identifie à Gergovie, à l'Avitacum de Sidoïne Apollinaire et à la ville de l'Atlantide de Platon. Suivant les informations que rapportaient en Grèce les marchands et les explorateurs de l'époque, Platon a bien évoqué une ville située sur une montagne d'altitude modeste, avec trois enceintes circulaires. Il a toutefois rajouté les enceinte d'eau, exagéré les dimensions et décoré les murs d'enduits colorés pour en imposer davantage. Les murailles sont aujourd'hui écroulées ; lors de mes visites, on pouvait encore voir dans les broussailles l'encadrement de la porte fortifiée du dessin de Revel, une haure tour de l'enceinte supérieure et des grands pans de muraille de la façade sud. Presqu'aussitôt paru, j'ai envoyé un exemplaire de mon ouvrage à la Direcion Régionale des Affaires Culturelles d'Auvergne en lui demandant d'envoyer des archéologues sur le site tout en lui précisant les endroits où rechercher les tuyaux de plomb et le baptisterion qu'indique Sidoïne Apollinaire dans ses écrits, Ces archéologues sont revenus en disant n' avoir trouvé que du médiéval.
I. Histoire de tout un travail de recherches et d'écriture torpillé par une communauté scientifique ignare...
Journal La Montagne de Clermont-Ferrand. 9 dec.1993 : « Un franc-tireur dans la bataille de Gergovie : un lieutenant-colonel de Zouaves à la retraite soutient que c’est au Crest, à l’extrémité de la montagne de la Serre qu’il faut situer l’oppidum gaulois défendu par Vercingétorix. Dans son livre « Histoire de Gergovie », il avance également l’hypothèse que Gergovie serait l’Atlantide terrestre... L’auteur ne se revendique ni historien ni archéologue, mais poète » ... et qui plus est, je suis un ancien militaire !!!... horreur !
France-culture, 11 février 1995, vincent Guichard, archéologue : on ne va pas recommencer pour Gergovie la polémique à laquelle a donné lieu le site d'Alésia.
FR3 Bourgogne, 14 avril 1999. Cette thèse fait légèrement sourire au mont Beuvray, simple agitation, juge-t-on ici, d'un amateur peu averti.
Michel DUFFOUR, secrétaire d’Etat à la Culture, 27 oct 2000 : ... Il ne paraît pas utile que le ministère de la culture et de la communication entretienne une polémique avec une personne, qui comme beaucoup de passionnés de son espèce, se place dans la posture de l’homme seul face au poids de la "science officielle".
Wikipédia 7 juin 2007. Concernant Gergovie, j'ai supprimé les liens renvoyant aux sites mentionnant les écrits de E. Mourey : n'étant publiés qu'à compte d'auteur, ils relèvent du travail inédit (ils sont par ailleurs totalement irrecevables du point de vue scientifique).
Wikipédia 18 sept 2009. On garde encore le paragraphe sur E. Mourey et ses élucubrations, il n'a jamais publié scientifiquement (et pour cause), cela ne mérite même pas une ligne, en l'absence de source sérieuse et d'une argumentation, je couperai ce passage qui propage un TI sans aucune justification.
Matthieu Poux, archéologue, "Corent. Voyage au cœur d'une ville gauloise", mai 2011. "Le site de Gergovie a été "délocalisé" à plusieurs reprises... éminence du Crest (identifiée par certains auteurs à l'Atlantide de Platon !!!!)".
Journal de Saône-et-Loire, 29 sept 2016. Vous comprendrez dans ces conditions que nous ne souhaitons pas nous lancer dans un tel débat incompréhensible pour la majorité de nos lecteurs, d'autant qu'il risque de ne jamais être véritablement tranché (le directeur départemental du journal de Saône-et-Loire).
D'après Vincent Guichard, archéologue, RMC découvertes, 11 décembre 2020, le peuple gaulois ne savait construire que des maisons en bois. Au Ier siècle avant JC, César arrive en Gaule et pour la première fois, apparaîssent sur le mont Beuvray des édifices construits en pierre, à la romaine, avant de se répandre dans toute la Gaule.
Mon interprétation du texte de Platon, 358 avant J.C. : Avec toutes ces richesses qu’ils tiraient de la terre, les habitants de l'Atlantide (la Gaule de Gergovie) construisirent les temples, les palais des rois, les ports, les chantiers maritimes, et ils embellirent tout le reste du pays dans l’ordre que je vais dire... (extrait du Critias).
Vous avez bien lu : en 358 avant JC., dans mon interprétation, Platon voit, en Gaule de Gergovie, un pays en plein essor, en contradiction formelle avec ce que prétendent les archéologues.
II. Suite à mon article publié "L’Atlantide de Platon ? C’était la Gaule de Gergovie !... et certainement pas celle du mont Beuvray" un débat sans suite.
https://www.agoravox.fr/actualites/article/l-atlantide-de-platon-c-etait-la-230704
Voilà ce que dit, pourtant, Hérodote dans la traduction approximative du site de M. Remacle (en parenthèse : mon interprétation) : Le mont Atlas touche à une colline (côté Afrique)... Il est étroit et rond de tous côtés (côté rocher), mais si haut, qu’il est, dit-on, impossible d’en voir le sommet, à cause des nuages dont il est toujours couvert l’été comme l’hiver. Les habitants du pays disent que c’est une colonne du ciel. Ils ont pris de cette montagne le nom d’Atlantes (côté "Afrique" mais aussi côté rocher "Europe").
Cette chaîne de montagne, l'Atlas, qui va du Maroc aux volcans d'Auvergne du dieu Poséïdon, dieu des profondeurs sous-marines et terrestres (encore un rapprochement) est donc coupée en son milieu par une porte (le détroit) d’où le nom d’Atlantes donné aux habitants, de part et d’autre. Les Amazones sont les populations africaines qui les ont attaqués. Les Gorgones sont les Atlantes de la cité royale de "Gergovie", qui, en Gaule, se sont opposés à cette invasion africaine d'Amazones qui venait de dévaster l’Espagne ... logique militaire incontournable.
A l'époque du récit de Platon, les auteurs grecs ignorent l’Espagne et la Gaule profondes, sauf Gadir pour l’Espagne et la cité des Gorgones...Gergovie... en Gaule, mais seulement par des compte-rendus d’explorateurs et de marchands, d’où les exagérations de Platon.... exagérations qui s’expliquent difficilement dans le cas de Carthage ou d'autres sites proposés.
Je cite Platon : En outre, en deçà du détroit, ils régnaient encore sur la Libye jusqu’à l’Égypte, et sur l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie.
Dans un sens, le commentateur Antenor de mon précédent article a raison de penser qu’à l’époque phénicienne, seule Carthage avait la puissance militaire qui pouvait donner l’impression qu’elle rayonnait sur la Libye (l’Afrique du Nord) jusqu’à l’Égypte, et sur l’Europe jusqu’à la Tyrrhénie (les côtes italiennes de la dite mer)... Mais Carthage est en Afrique du Nord ; elle ne peut avoir envahi l’Europe comme Platon le dit. Carthage est dans la mer intérieure de Platon, la Méditerranée ; or Platon dit clairement que son Atlantide est comme une île au centre de l'Atlantique, la grande mer. Cela ne peut être que la Gaule.
Il faut donc inverser le raisonnement d'Antenor et comprendre que, pour Platon, ce n’est pas Carthage, aidée des mercenaires gaulois, qui a envahi ces régions mais les Gaulois alliés à Carthage, notamment les Gaulois de Gergovie, et donc Gergovie, ce qui, historiquement et militairement,, est tout aussi logique, et même plus.
En toute logique, à supposer que Gergovie rayonnait à cette époque avant que Bibracte ne la supplante en Gaule, il faudrait aussi comprendre que c’est toute la Gaule imaginée comme un île qui serait l’Atlantide de Platon, d’où son plan rectangulaire théorique « idéal » centré sur un port/ville, avant que les cataclysmes n’en bouleversent l’ordre.
III. Voici les similitudes entre l'Atlantide de Platon (IVème siècle av JC), l'Avitacum de Sidoïne Apollinaire (Vème siècle après JC) et le terrain du Crest, qui ne peuvent être fortuites, preuves irréfutables qu'il s'agit du même lieu.
Chez Platon, les deux sources, l’une froide, l’autre chaude, sortent du point haut central dominant la cité, ce qui est un phénomène exceptionnel... comme chez Sidoïne, mais, pour l’eau chaude de Sidoïne, en passant auparavant dans des fours, ce que Platon, bien sûr, ne précise pas.
Les deux courants d'eau, froide et chaude, alimentent les bains froids et les bains chauds chez Platon comme chez Sidoïne. puis se déversent dans un bois aux arbres variés, de Poseïdon pour Platon, de Mercoeur (Mercure) sur la carte du Crest.
Chez Platon, la chasse du taureau, la colonne, le cratère, le sang qu’on répand, est étonnamment proche du rituel druidique. A Gergovie/Le Crest, ce rituel n’a pu avoir lieu que sur le plateau de Corent où les vestiges témoignent.
L’image de deux royaumes que les Grecs pouvaient se faire de la Gaule et de l’Espagne se retrouve dans l'Atlantide de Platon : Poséïdon, dieu/colon fondateur, donne la Gaule dominante de Gergovie à Atlas, l’aîné, l’Espagne de Cadix, plus petite, à son frère jumeau. Les deux provinces sont voisines.
Le périple des navigateurs pouvant remonter la côte ouest de la côte gauloise jusqu’au grand continent nordique imaginé et imaginaire s'accorde parfaitement à ce que décrit Platon :
La montagne portant la cité est de faible hauteur, chez Platon comme sur le terrain du Crest.
Les trois enceintes de la ville/cité chez Platon se retrouvent dans la ville/cité du Crest, dans leur splendeur, mais avec des enceintes d’eau et des distances volontairement surdimensionnées chez Platon pour les besoins de sa prédication.
La plaine fertile de Platon ne peut être que celle de la Limagne. Elle se trouve à 9 km de la ville, ce qui correspond. Les distances entre districts indiquées par Platon concordent égajement avec ce que l'archéologue Vincent Guichard a retrouvé dans les sondages qu'il a faits.
Platon évoque des statues. Des statuettes de Marie sont encore aujourdhui en place dans au moins deux niches. Évoquant le sanctuaire de Vasso (Vasso galate <-Mercure<- Poséidon), Grégoire de Tours confirme, et l’aspect barbare de la muraille et la présence de statues. La construction (factum) et les contreforts (firmamentum) étaient d’un ouvrage remarquable. Il y avait une muraille double, l’intérieur était en petit appareil, l’extérieur en grosses pierres carrées et taillées. Cette muraille avait une épaisseur de trente pieds (dix mètres). Du côté intérieur, elle était décorée de statues en marbre et d’étonnantes mosaïques. Cette description évoque une capitale. Ces ruines sont celles du Crest.
La très grande probabilité de retrouver des vestiges ne peut que confirmer ma thèse (tuyaux de plomb pour amener l’eau chaude aux bains ? type de mortier ?)
Enfin, la seule représentation impressionnante de la forteresse du Crest plaide pour la cité de l'Atlantide.
IV. et j’oubliais
Les chapiteaux aux Atlantes, le vase de Vix qui nous dit tout sur la splendeur de Gergovie, le bouclier aux images/symboles du lion (Bibracte) et de la gorgone (Gergovie) de Monteleone qui s’inscrit, à l’évidence, dans le déferlement atlante qu’évoque Platon sur l'Europe. Des sculptures de gorgones marchant rappelant leur passage en Italie, des vestiges de vases proches de celui de Vix, de chaudrons etc...Il n’y a que l’éléphant dont parte Platon qu’on ne retrouve que dans les sculptures de Perrecy-les-Forges... etc...
des temples, des palais, des ports... évidemment, rien à voir avec la Gaule du mont Beuvray.
V. L'Atlantide, cest la Gaule au temps de Gergovie.
Emile Mourey 1er Mars 2021