MICKEY... Le symbole du mondialisme
Nous vivons des Temps étranges…
Loin des clichés et des repères habituels, qui permettaient hier encore de repérer qui étaient les éventuels ennemis fauteurs de troubles, de confusion et de mort, se manifeste aujourd’hui une violence au goût de miel tant elle se manifeste dans la béatitude gélifiée d’un peuple atone et atomisé.
Si les guerres sont encore l’apanage des quelques grands pays agressifs et surarmés qui enflamment depuis des décennies la terre et tuent des millions d’enfants, celle qui est livrée insidieusement à l’Europe de l’Ouest depuis quelques décennies relève de la forme la plus perversement raffinée que l’homme puisse employer.
Si les Etats Unis sont nés il y a quelques 239 ans, il n’est pas inutile ici de rappeler qu’ils en sont à 222 années de guerre… ce qui fait 17 petites années de calme. C’est ce « pays » qui entend donner des leçons de démocratie et de paix au monde entier. Mais pour mater ses vassaux (dont la France) elle fait une longue guerre sous-terraine commencée pour nous dès l'après guerre en 46.
Mais les armes varient et la plus redoutable ne fait ni bruit de bottes, ni brûlure de phosphore ni éclat de bombes. Elle a le sourire de l’enfance…
L’erreur fatale de De Gaulle
Le grand homme ne semble pas (?) avoir mesuré l’impact gravissime sur le devenir culturel français suite aux accords Blum-Byrnes en 46. Mieux qu’un résumé, le lien suivant rappelle la stratégie du Pentagone.
Si le cinéma européen dans sa grande majorité (Suède, Italie, Allemagne, Portugal…) n’est plus aujourd’hui qu’un souvenir, l’Espagne parvient bon an mal an à faire tourner ses bobinos mais les réalisateurs qui rayonnent dans le monde sont rares. Le Portugal, qui eut quelques très grands réalisateurs, n'a pas trouver sa relève, pays en crise sans limite comme les autres. Quant à la France, si son festival cannois fait encore recette c’est parce qu’il s’est transformé en grand marché de l’idéologie mondialiste sur pellicule. En cela, ce festival est la chambre d’enregistrement des grandes manœuvres de lessivage des cerveaux au profit des blanchisseurs qui financent depuis toujours la lessive globalisante. Les stars saisonnières ou les derniers dinosaures "bankables" viennent boire du champagne de qualité et figer leur dernier "lifting" sous les clic-clac numériques de journalistes missionnés pour "éduquer" les cerveaux d'ados qui sont, rappelons-le, les gros consommateurs de ce torrent piliculaire fait de fureur, d'effets spéciaux, de violence, de niaiserie et de prise de têtes creuses.
Mais le grand projet de formatage culturello-consumériste a d'autres armes...
FranceAfrique et FrancAmérique
Si la Francafrique a fait couler déjà pas mal d’encre et enrichit à dessein les zélateurs de la culpabilisation généralisée des français, la Francamérique fait autant sinon plus de ravages en douceur. Parmi les organisateurs de la haute trahison, nous retiendrons la discrète Fondation Franco Américaine plus souvent citée comme French American Foundation… soumission linguistique oblige :
https://fr.wikipedia.org/wiki/French-American_Foundation
De cette honorable fondation (qui ne paye donc pas d’impôts puisque soumise au lois américaines qui exonèrent tout statut de fondation équivalente à nos associations 1901) sortent régulièrement, et à point nommé, les « young leaders » français, ceux qui porteront non pas la voix de la France, c’est ringard, mais la voix de l’occupant : c’est-à-dire la défense des intérêts stratégiques américains en pays occupé, soit la France devenue la région France.
Achevé le lessivage…
A la fin de tout chantier, une équipe qui fait bien son boulot nettoie les espaces transformés. C’est ce que font nos zélateurs et leurs cornaqueurs qui les rémunèrent très bien en « marocains » confortables et en participations grasses dans des conseils d’administration choisis... dans le système de préférence.
Après les gros travaux, on refait la déco et souvent, on la change. C’est encore et toujours le boulot qu’assurent les zélés zélotes au service de tonton Sam. Bourrer les jeunes cerveaux de nos enfants avec des dessins animés réécrits en fonction de l’idéologie yankee étant l’une des recettes les plus efficaces pour fabriquer des petits et gros con-sommateurs de machins américains (cf. le paragraphe ci-dessus), mais il fallait en même temps faire en sorte que le pecus vulgum devienne aussi le porte-manteau de l'idéologie du futur, dont...
...La mode vestimentaire
Pas un seul « sweat », pas un seul « tee-shirt », pas une seule veste, pas un seul sac, ou presque, qui ne soit estampillé d’une phrase, d’une accroche en anglo-américain. Souvent totalement crétines, ces accroches qui polluent tous supports, sont en outre souvent agrémentées de la bannière étoilée. On ose à peine imaginer la réaction de zélotes et des biens pensants qui les élisent, si l’on remplaçait la totalité des fanions ricains par des petits drapeaux français ! Mazette, gageons qu’ils organiseraient une manif anti fachos dès le lendemain ! :o))
Note : Pour tous les mateurs de séries et de ciné américain, il n'aura pas, j'espère, échappé qu'il n'y a pas un seul plan dans ce cinéma-là, qui n'inclut pas systématiquement le drapeau américain quelque part (sur un vêtement, en tatouage, dans l'arrière plan, dans une rue, sur un bâtiment...). La chose est incrustée partout et son omniprésence fait que la plupart des mateurs d'images ne le remarque plus... le cerveau profond, si !
Non content d’avoir uniformiser la tenue vestimentaire de tout européen par le style à l’américaine jusqu’à la ridicule casquette estampillée « NY » ou « Red Bulls », la cerise sur le cake a récemment été posée par la prestigieuse Monnaie de Paris.
Attention ! on ne rit pas, là, c’est du lourd. L'américanisation générale ne s'embarrasse pas raffinement, elle ignore ce que c'est...
Mickey en or et argent
Vous pensiez qu’on ne descendrait pas plus bas dans la soumission pathétique ? Et bien détrompez-vous, nous avons franchi le Rubicon sans comprendre qu’on avait laissé le rubis en chemin pour ramper comme des cons.
Car, tenez-vous bien chers amis, la Monnaie de Paris lance la pièce de collection « prestigieuse » (si si !) Mickey en or et en argent. 1er prix : 200 €. Accessible pour faire un cadeau aux pré-ados nourris depuis leur tendre enfance aux niaiseries de Disney land.
Fut une époque où les authentiques artisans français de gravure sur métal faisaient dans la finesse, le symbolique haute volée et la France était connue pour la qualité de ces artisans. Il faut regarder de près la pièce pour constater que les artisans sont aujourd’hui devenus des techniciens de gravure au l.a.s.e.r. Adieu la finesse et le symbolique, bonjour le grossier et l’infantilisme pour tous. Il faut ce qu’il faut ! on ne peut pas non plus perdre son temps à faire dans la finesse quand on peut refiler du mac do doré et récupérer ses pépettes en faisant banquer le gogo collectionneur de monnaie pokémon !
Mais où est le fond ?
Si vous avez quelques pistes pour répondre à cette question, n’hésitez pas à les mettre dans vos commentaires, je prends tout !
S’il est admis par tous aujourd’hui que nous sommes de grotesques clones américains (cf. Régis Debray dans Civilisation) et que nous rampons encore jusqu’à l’abime pour nous y jeter avec délectation au nom de la market démocracy (subtile et perverse invention sémantique de l’oncle Sam), la chute est en cours et il est légitime de tenter de distinguer le fond, histoire de savoir à peu près quand on va avoir très très mal… ou mourir.
Je rappelle ici le programme dit tittytainment (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tittytainment) lancé en Europe après la réunion discrète organisée par la Fondation Gorbachev (une autre !) suite à laquelle le pas regretté Zbiniev Brzezinski, fidèle successeur de Kissinger posa le programme et son mode d’emploi sur les bureaux des gouverneurs européens, dont celui de nos petits présidents.
Crétinisation globale, jeux pour tous, occupations ludiques à tous les niveaux y compris le travail en « mode fun » (oui, les cons ça osent tout) dans les multinationales, le divertissement prend ici tout son sens :
Étymol. et Hist. 1370-80 « détourner quelqu'un de quelque chose » (Trad. Ovide Remède d'Amour) (…)
Et, Ô surprise... dès les années 2000 (5 ans après la réunion Gorby), arriva en France le 1er téléphone portable !! lequel est devenu aujourd'hui une télé miniature à laquelle s'enchaîne volontairement 90 % des individus du "monde libre". Jouissif pour les planificateurs de l'aliénation globale, non ?
Les Mickey d’or et d’argent seront donc les nouveaux jetons à offrir au Grand Jeu du Cirque Planétaire organisé pour fabriquer un crétin globalisé qui n’aura plus dans son portemonnaie que des jetons Mickey pour pousser son caddy dans les rayons de la mort… comme chantait le grand Léo dans « Avec le temps ».
Encore un effort, français, françaises, et nous serons des zombies errant dans le "grand village global" cher à Attali et consort, occupés à jouer 24h sur 24 pour oublier qu'on est déjà morts.
La chute est si longue que je finis par me demander si ce n’est pas dans un trou noir cosmique dans lequel notre pays s’est jeté…
Djam du monde d’hier