samedi 11 juillet 2009 - par Albert Ricchi

Mieux qu’un emprunt, c’est d’une vraie réforme fiscale dont la France a besoin…

La crise est loin d’être terminée mais voilà que le gouvernement reprend déjà sa politique de baisse des impôts directs et de réduction des dépenses publiques. C’est ce qu’il ressort du budget prévisionnel pour 2010, présenté par Eric Woerth, fin juin à l’Assemblée nationale.

Les principales orientations du futur projet de loi de finances ne sont guère crédibles, le niveau annoncé de la dette publique semble difficilement supportable et le grand emprunt envisagé profitera d’abord aux personnes les plus aisées…

D’après les prévisions budgétaires du gouvernement, côté dépenses de l’Etat, le montant prévu pour 2010 est inférieur à celui de 2009 : 356 milliards d’euros contre 363. Dans ces 363 milliards de l’année en cours, il y avait 15 milliards d’euros au titre du plan de relance mais pour 2010, le plan de relance n’en prévoit que 3,5 dont 1,4 au titre du plan d’urgence pour l’emploi des jeunes.

Hors plan de relance, la dépense publique « ordinaire » va donc rester à peu près stable (353 milliards, contre 348), soit, compte tenu du taux d’inflation, un montant inchangé en volume.

L’emprunt va-t-il servir à quelque chose ?

Le gouvernement a planché pendant tout un week-end pour fixer les objectifs de l’emprunt que l’Etat souscrira début 2010 auprès des Français sans qu’on connaisse précisément les secteurs économiques qui seront concernés. Nicolas Sarkozy a chargé un duo d’ex-Premiers ministres, l’un de gauche, l’autre de droite, de coprésider la commission qui va réfléchir aux investissements qui seront financés par cet emprunt d’Etat. Michel Rocard, 78 ans, ancien Premier ministre de François Mitterrand et le député-maire UMP de Bordeaux Alain Juppé, 63 ans, qui fut celui de Jacques Chirac, devront lui rendre leurs propositions le 1er novembre prochain. Si l’acceptation d’Alain Juppé ne constitue pas une surprise, Michel Rocard, vieillissant, s’est sans doute précipité pour accepter cette proposition, oubliant un peu vite le contexte général de crise et les modalités de l’emprunt sur fond de réduction des dépenses publiques et de maintien du bouclier fiscal...

Consacré au financement d’investissements, cet emprunt va injecter dans l’économie française un montant qui pourrait tourner aux alentours de 100 milliards d’euros et même plus. Et du coup, financer des investissements massifs par un grand emprunt permettra de mieux fermer les robinets de la dépense publique « habituelle » dont le chef de l’Etat rêve depuis longtemps avec un Etat aussi maigre que possible, une protection sociale limitée et un pilotage de l’économie par l’offre (investissements) plutôt que par la demande.

Et cet emprunt va, sans doute, coûter cher aux contribuables car pour qu’il rencontre un « succès populaire », il faudra envisager soit des avantages fiscaux, soit un taux d’intérêt plus élevé que les taux habituels pouvant être souscrits actuellement par les épargnants.

Tous les précédents sont très instructifs :

Les deux emprunts Pinay de 1952 (430 milliards de francs de l’époque, soit environ 9 milliards d’euros actuels) et de 1958 (325 milliards de francs, soit à peu près 5 milliards d’euros) étaient indexés sur l’or et exonérés de tout impôt sur le revenu ou sur les successions.

L’emprunt Giscard de 1973 (6,5 milliards de nouveaux francs, soit 5 milliards d’euros) était indexé sur l’or (son remboursement en 1988 coûta 80 milliards de francs, soit 18 milliards d’euros !)

L’emprunt Balladur de 1993 (avec Nicolas Sarkozy comme ministre du Budget…), 110 milliards de francs collectés pour quatre ans avec un taux d’intérêt de 6 % et des avantages fiscaux estimés à 4 milliards de francs.

A chaque fois au final, le coût pour le contribuable a été beaucoup plus lourd (coût de la publicité, des commissions de placements des intermédiaires financiers, des avantages fiscaux et autres...) que les classiques obligations du Trésor grâce auxquelles l’Etat finance ses déficits budgétaires.

Autre problème de taille, cet emprunt a toutes les chances d’être souscrit par les plus riches, ceux qui peuvent prêter à l’Etat. Comme au 19ème siècle, la dette publique est devenue une rente pour les classes aisées. Elle a augmenté de 58,8% du PIB en 2002, à 63,8% en 2007, puis à 68,1% en 2008 et au moins 75% en 2009. Elle donne lieu à des intérêts qui doivent être finalement financés par l’impôt des citoyens.

C’est en quelque sorte une redistribution des richesses à l’envers, des plus pauvres vers les plus riches. Ceux qui bénéficient déjà du bouclier fiscal mis en place par Nicolas Sarkozy et qui peuvent ainsi prêter à l’Etat sont aussi ceux qui vont s’enrichir sur les dos des Français les plus modestes !

C’est si vrai qu’interrogé sur BFM, le ministre du Budget, Eric Woerth, a surtout insisté sur la nécessité de "travailler dans le consensus" à la définition des dépenses d’avenir de la France, reléguant au deuxième rang les modalités de l’emprunt qui les financera. "Le débat ne doit pas porter sur l’emprunt, le débat doit porter sur la notion d’investissement pour l’Etat français", a-t-il déclaré. "Ce qui compte, c’est vraiment définir ces dépenses d’avenir."

Supprimer le bouclier fiscal pour une vraie réforme fiscale

L’impôt sur le revenu est sans aucun doute l’impôt le plus juste car il s’applique selon un taux progressif en fonction des différentes tranches de revenus. Continuer de vouloir réduire encore un peu plus le volume de l’IR (17 % des recettes fiscales) en laissant « filer » les impôts indirects (83% des recettes fiscales) est tout à fait injuste car ces derniers touchent de la même manière les ménages aisés comme les plus pauvres.

Déjà entre 2002 et 2006, les mesures prises par les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin et de Dominique De Villepin pour diminuer l’IR s’étaient traduites par une baisse de près de 8 milliards d’euros. Antérieurement, Laurent Fabius, ministre des finances sous le gouvernement Jospin, baissa lui aussi les impôts sur le revenu, en particulier pour les revenus supérieurs à dix fois le SMIC…

C’est également un non-sens économique car les inégalités sociales, déjà très grandes en France (plus de 5 millions de personnes pauvres au sens des critères retenus par l’union européenne : moins de 8 600 euros par an, soit 720 euros par mois ou 23,50 euros par jour) vont continuer dangereusement à croître. Et encore s’agit-il là que du dernier rapport publié en 2008 sur la situation sociale de l’Union qui porte sur des données recueillies en 2004 !

Dans ce contexte, mieux qu’un emprunt qui va rapporter surtout des intérêts à des couches sociales aisées qui votent majoritairement UMP, c’est d’une vraie réforme fiscale dont le pays a besoin pour plus de justice sociale, notamment en période de crise ; Nicolas Sarkozy parlant constamment à tort de baisse d’impôts mais sans jamais préciser qu’il s’agit uniquement de l’IR et ce avec une certaine complicité des médias qui semblent ignorer l’existence même d’une fiscalité indirecte...

Une réforme fiscale d’ampleur pourrait être articulée autour de quelques mesures significatives :

- Création d’un grand impôt universel et progressif fusionnant l’IRPP et la CSG afin de financer toutes les dépenses publiques et celles de la protection sociale. La fusion des cotisations de Sécurité sociale (pour les branches Maladie et Allocations Familiales) avec l’IRPP s’imposerait car les cotisations actuelles reposent presque exclusivement sur les salaires au lieu et place du revenu fiscal pour les personnes physiques et la valeur ajoutée pour les entreprises. Un tel changement serait à la fois plus juste et plus rémunérateur (un même taux en % assis sur tous les revenus fiscaux tels que déclarés à l’administration fiscale rapportant sensiblement plus qu’un taux appliqué aux seuls salaires). Tous les citoyens sans exception y seraient assujettis, même de façon symbolique pour les revenus les plus modestes, ce qui mettrait fin à la polémique permanente sur les 50% de Français non assujettis à l’impôt...

- Prise en compte du revenu fiscal pour le calcul de certains impôts indirects particulièrement injustes car identiques pour tous, comme les taxes d’habitation ou foncières et leur intégration au nouvel impôt universel et progressif.

- Réduction du nombre de niches fiscales qui pèsent 73 milliards € avec l’institution d’un plafonnement global pour les niches restantes. La situation semble surréaliste quand on sait qu’avec la récupération des 2/3 seulement de ces sommes, on règlerait par exemple une bonne fois pour toute les intérêts de la dette publique qui se monte à 50 milliards €.

- Refonte de la législation sur les réductions ou crédits d’impôt réservées aux entreprises et aux particuliers dont les effets sur l’économie sont parfois discutables ou qui sont souvent réservés aux couches sociales les plus favorisées, comme par exemple les réductions d’impôts en faveur des employeurs de personnel de maison, initiées à l’origine par Martine Aubry puis amplifiés par les gouvernements de droite…

- Réforme de la fiscalité du patrimoine pour la rendre plus progressive et apte à empêcher l’accumulation héréditaire des pouvoirs économique et politique qui en découlent. Depuis que les abattements sur les donations et successions ont été majorées très sensiblement, l’essentiel des droits de succession a disparu de fait. Et sous prétexte de permettre la transmission d’un capital « constitué au cours d’une vie de travail », c’est le patrimoine des plus riches qui est préservé !

- Meilleure organisation et plus de moyens en personnel pour la lutte contre la fraude et l’évasion fiscale qui pèsent lourdement sur les finances publiques. Le Conseil des prélèvements obligatoires (2007) estime la fraude fiscale et sociale entre 29 et 40 milliards d’euros (dont 70 % de fraude fiscale) mais précise qu’il s’agit d’un montant « plancher » qui n’intègre ni les irrégularités ni l’évasion fiscale. Le Syndicat national unifié des impôts (SNUI) l’évalue entre 42 et 51 milliards d’euros. Quel que soit le montant et l’approche de la fraude, le manque à gagner pour les finances publiques est colossal.

Une telle réforme fiscale, jamais entreprise par aucun gouvernement de droite comme de gauche, permettrait de mieux lutter contre la dette vertigineuse et les déficits publics abyssaux, d’aller vers une société un peu plus juste en réduisant la part démesurée prise par les impôts indirects dans le total des recettes fiscales qui fait de la France l’un des pays les plus inégalitaires d’Europe.



36 réactions


  • logan 11 juillet 2009 11:41

    Je ne peux qu’apporter mon total soutien aux mesures que vous préconisez et à l’analyse que vous faites. Bravo !

    Le Parti de gauche organise son congrès programatique fondateur en fin d’année, c’est le genre de contribution qu’il serait intéressant d’apporter.


    • Albert Ricchi Albert Ricchi 19 juillet 2009 00:25

      @ logan

      Merci pour votre soutien et vos encouragements.

      Effectivement, le PG me paraît être un des derniers lieux politiques, sinon le seul...pouvant prendre en compte un certain nombre de propositions nouvelles pour aller vers une fiscalité enfin plus juste et moins indirecte, réforme que la droite ne fera jamais, bien entendu, mais que le PS n’a pas voulu faire pendant toutes les années où il était au pouvoir avec notamment ses deux derniers ministres des finances, DSK aussi bien que Laurent Fabius.

      Salutations socialistes de gauche
      Albert


  • Kétamine 11 juillet 2009 11:56

    Bravo Albert
    Ce serait la voie de la sagesse et de l’équilibre.
    J’ai bien peur que nos gouvernants actuels fassent le contraire et nous conduisent à une situation très dégradée à l’anglo-saxonne en très peu de temps. Le pire c’est que peut-être plus de 90 % de ceux qui les soutiennent par leurs votes auraient intérêt à ce que les réformes soient celles que vous décrivez.
    Cela démontre une fois de plus le bourrage de crâne auquel nous sommes tous soumis et qui marche fort bien sur plus de 50 % de nos concitoyens.


  • tvargentine.com lerma 11 juillet 2009 15:14

    Cet article ne veut rien dire et représente bien le peu de remise en cause d’idées dépassées par « la gauche ».

    Le plus gros de la crise est déjà dernière nous (L’ile de France est plein de chantier)
    qui pénalisent souvent les automobilistes (sans parler de Paris)

    La crise actuelle est celle de la bulle spéculative de l’immobilier qui mettra 10 ans à se resorber et la crise du secteur automobile dont la politique des prix fixés par le MARKETING couplé au prix du pétrole de l’année passé à fait prendre conscience aux gens que les produits étaient trop chere,d’ou l’arrêt de la croissance économique.

    Combien de fois je n’ai entendu de mes collèques qu’il faudrait que tout le monde arrêter d’acheter pendant une semaine pour faire s’écrouler le monde de la spéculation.

    Le déclic est intervenu il y a 1 an avec la baril au plus haut !

    Pour le reste de l’activité en France,la France est protégé dans une certaine mesure mais
    l’administration devrait lutter contre le travail au noir sur les chantiers et les trafics de cigarrettes qui ont pignon dans les rues de Paris

    Cela représente des milliards d’euros en moyen dans les caisses des organismes sociaux et une richesse qui se développent sur de l’argent sale

    Pour le reste,la politique économique du Président Sarkozy est bonne et nous verrons les résultats courant 2010 ,car les cycles économiques sont de 18 mois.

    En ce qui concerne l’emprunt,je crois que c’est une bonne idée qui permettra d’utiliser l’argent sur des projets d’investissements qui créeront les emplois de demain et rempliront les caisses de l’Etat et des organismes sociaux

    Je vais souscrire,c’est un acte civique




    • heliogabale boug14 11 juillet 2009 16:56

      Blabla monumental...

      L’île de France est plein de chantiers qui mettent du temps à finir : j’ai un petit exemple tout con : un jardin dans le 13ème arrondissement près de la BNF et des quais de seine...il aurait dû être fini au mois de février dernier et de ce que je vois, j’estime qu’il sera ouvert au public en septembre...et puis la France ne se limite pas qu’à l’île de France...prenez la région Picardie qui souffre grandement de la crise, elle aura du mal
      Quand des entreprises mettent du temps à finir un chantier aussi simple que celui-là, c’est qu’il y a un problème quelque part (par exemple, on n’embauche que le minimum requis)...on s’enfonce dans une crise qui ne dit pas son nom...personne n’en fait mention...la France est affectée par une apathie généralisée...c’est sûrement parce qu’on a l’impression que la crise dure depuis 35 ans (le pouvoir d’achat n’a pas réellement bougé depuis 30 ans tandis que le PIB a été multiplié par deux...)
      Sarkozy ne fera rien du tout et j’ai l’impression qu’on va se prendre 3 % de récession chaque année d’ici 2012 (Sarkozy aura tenu sa promesse au signe près)
      Enfin, autre problème la dette publique qui atteindra presque 100 % du PIB en 2012...ça ne laisse que très peu de marge de manoeuvre au futur président...
      L’emprunt est une connerie monumentale...tôt ou tard, les gouvernants auront recours à une inflation forte (10 à 15 % sur quelques années) pour juguler la crise et en fin de compte on ne vous rendra que des cacahuètes...


    • logan 12 juillet 2009 16:14

      Vous vous trompez, le plus gros de la crise est devant nous, en 2010 ce n’est pas une reprise que l’on va vivre mais la 2ème étape d’une crise qui n’a absolument pas été réglée ...
      Rien n’a été modifié au niveau des causes qui ont conduit à cette crise, rien n’a été mis en place pour empécher une nouvelle crise, et les mauvaises dettes qui sont à l’origine de tous les problèmes ne font que s’accumuler toujours plus, les plans de refinancement des banques des différents états sont totalement innefficaces car ils ont toujours un train de retard, la récession, machine à mauvaises dettes, agravant le phénomène ...

      C’était quelques centaines de milliards de mauvaise dettes au départ, et aujourd’hui ce sont des dizaines de milliers de milliards de mauvaises dettes qui s’accumulent, des tas de bulles financières sont prètes à exploser, et de nouvelles bulles se reforment sans arrêt.

      Il faut être absolument aveugle pour croire que la crise est derrière nous ... Rien n’est résolu, actuellement nous ne sommes que dans une situation d’acalmie parce que les plans de refinancement repoussent artificiellement les échéances sans rien résoudre ... Le chomage et les crises politiques vont finir d’achever cette situation les gens à un moment ne vont plus vouloir accepter de payer ces plans toujours de plus en plus couteux ...

      La seconde phase de la crise est inéluctable ... Je suis désolé ...


  • lerian 11 juillet 2009 15:41

    Du grand n’importe quoi !
    L’état doit FAIRE DES ECONOMIES et cesser de gaspiller l’argent du contribuable.

    Depuis 30 ans, les impôts ne cessent d’augmenter dans notre pays. Et que fait la dette de la France ? Elle augmente aussi !

    Que croyez vous qu’il va se passer si on augmente encore les impôts ou si on récolte plus d’argent ? On s’endettera encore plus, c’est tout. Et dans le même temps, on va complètement détruire les PME et l’épargne des français, qui, eux, contrairement au patron des fonctionnaires, savent gérer leur budget.

    Ce qu’il faut réformer c’est notre système social, qui nous coûte une fortune et qui n’a plus de social que le nom, puisqu’il est le principal facteur de pauvreté des gens qui travaillent (50% d’un salaire = charges sociales).

    Ce qu’il faut, c’est virer à coups de pompes toute la clique des énarques de gauche et de droite qui vivent encore et toujours la « vie de Château » sur notre compte et qui sont totalement incapables de tenir un budget.

    Le meilleur exemple en date étant l’idée particulièrement stupide du « grand emprunt national » lequel contribuera uniquement à augmenter notre dette.


    • ffi ffi 11 juillet 2009 22:26

      Non point.
      C’est le système financier qu’il faut réformer. En particulier le contrôle du crédit. Il n’y a aucune raison que celui-ci soit le monopole des intérêts privés.
      En finançant des projets qui ne correspondent pas à l’intérêt général, ce monopole privé du crédit, a provoqué la plus grande crise de l’histoire ... Tout cela avec les intérêts que payent les états (donc les contribuables).
      Le problème de la dette est consécutif de la loi 73-7, lorsque Pompidou / Giscard ont « décidé » par décret, véritable coup d’état monétaire, de priver la république de son droit de seigneuriage.
      La dette est due aux taux d’intérêt composés qui sont versés aux prêteurs. Par exemple, l’emprunt Giscard de 6 milliards de francs a conduit à un remboursement de 88 milliars de francs. Toute la dette de l’état est à ce régime. C’est dire. Evidemment ce ne sont pas les classes populaires qui profitent du versement des intérêts. Même cause, mêmes effets, la France glisse peu à peu dans une situation à l’Africaine et, de la même manière se fait imposer sa politique.

      En reprenant son droit de seigneuriage, la France pourra s’emprunter à elle-même, sans intérêt, et conduire le développement du pays, dans le sens de l’intérêt général.


    • lerian 11 juillet 2009 22:42

      Je suis de votre avis concernant l’impérative nécessité de changer les lois de la finance.

      Votre remarque à laquelle j’adhère, ne contredit pas ma position : l’état doit faire de son mieux pour arrêter de dilapider l’argent public.


    • ffi ffi 17 juillet 2009 14:52

      Et quoi de mieux, pour cesser de dilapider l’argent public, que de faire cesser ces paiements d’intérêts sur la dette et surtout de cesser d’emprunter à des opérateurs privés qui ne pense qu’à leur profit. N’y-a-t-il pas mieux à faire ?
      Sans chômage, les caisses des protections sociales seraient équilibrées.
      Qui a les moyens de créer les emplois ? Un rmiste ? Un chomeur ? Avec quelle efficacité, quelle productivité ? Non, ceux qui peuvent créer les emplois sont ceux qui ont du capital ! Les très grosses entreprises et le gouvernement.

      Mais que font les entreprises ? Ont-elles le souci de créer-elle des emplois ? Que nenni, elles n’ont que le soucis de faire un max de profit et elles ont, en conséquence, transférés les infrastructures économiques de production dans les pays sans protection sociales.

      Mais que fait le gouvernement ? Ne pourrait-il pas prendre le relais ? Et bien, non, c’est interdit par les traités de libre-échange européens, l’état ne peut investir lui-même dans des infrastructures économiques.

      Tout conspire donc contre les systèmes sociaux. L’absence de volonté des opérateurs privés à résoudre le problème du chômage à cause de la pratique du profit maximum et de la poursuite du stricte intérêt personnel. Les traités internationaux qui interdisent à l’Etat de prendre le relais.
      A se demander si la volonté des uns n’a pas créé les interdits pour les autres.

      De là deux solution.
      - Soit suppression totale des système sociaux (puisque qu’ils sont autonomes du gouvernement, ce n’est pas facile - système paritaire).
      - Soit changement de logique. Le gouvernement investit directement dans l’économie productive, sans emprunter à la finance privée, pour créer les emplois et reconstruire les infrastructures de production détruites par la loi du profit maximum.

      La première solution mène au génocide : moins de protection sociale, plus de famine, plus de famine, plus de maladie, moins de soin - plus de mort. Un pays exangue. Fin du progrès.

      La seconde est plus durable. Organisation de l’économie dans le sens des intérêts mutuels, gestion à long terme, plein-emploi, protections sociales efficaces, services publics.

      C’est indécent de proposer le suicide collectif de tous pour servir les intérêts personnels de quelques uns.


  • Kétamine 11 juillet 2009 16:40

    Qui peut nier l’efficacité du New Deal de Roosevelt où les impositions les plus fortes atteignaient 80 %. Le pays (USA) ne s’est pas révolté et est devenu la première puissance mondiale, donc l’imposition des très riches a été bénéfique pour tout le monde à cette époque. Depuis les années 80, le néo libéralisme prône le moins d’Etat et le moins d’impôt, on a vu les résultats avec la crise des subprimes et la violence de la crise économique dans les pays anglo-saxons. Le pouvoir Français a reconnu que le système Français avait protégé les classes sociales moyennes et basses de connaître le sort des Américains du même niveau social. Qui redemande du libéralisme maintenant ? Qui souhaite perdre toute sa retraite à 70 ans et devoir travailler à nouveau pour ne pas crever ?


    • Yaka Yaka 11 juillet 2009 19:32

      Allez aux USA, vous verrez que les américains sont plus touchés, mais en même temps ils se plaignent beaucoup moins que nous.


    • lerian 11 juillet 2009 22:37

      Ridicule.
      Notre système ne nous protège en rien.

      Notre dette augmente de façon exponentielle, d’un milliard par jour à présent.

      L’état est paralysé, il est totalement dépendant de sa capacité à emprunter.

      Dans peu de temps, on devra faire des coupes franches dans tous les secteurs de la fonction publique. On ne sait déjà plus payer les fonctionnaires et les retraite, la sécu est morte.

      Obligatoirement, les impôts vont augmenter fortement, ou bien ce sera de l’inflation, ce qui revient à plumer les français économes.

      Et il est tout à fait possible que la France fasse faillite.

      Lorsque tous les pays libéraux seront redressés, nous autres français, on sera obligé de mettre nos enfants aux travaux forcés pour payer nos retraites à 55 ans. Belle conception du social !

      Alors, allez raconter que le système social français nous protège, laissez moi rigoler ...

      .


    • lerian 11 juillet 2009 22:37

      Ridicule.
      Notre système ne nous protège en rien.

      Notre dette augmente de façon exponentielle, d’un milliard par jour à présent.

      L’état est paralysé, il est totalement dépendant de sa capacité à emprunter, capacité qui risque de s’épuiser dans ce contexte de crise, la confiance des créanciers ayant une limite.

      Dans peu de temps, on devra faire des coupes franches dans tous les secteurs de la fonction publique. On ne sait déjà plus payer les fonctionnaires et les retraite, la sécu est morte. Lorsque ça arrivera, l’état fera faillite.

      Obligatoirement, les impôts vont augmenter fortement, ou bien ce sera de l’inflation, ce qui reviendrait à plumer les français économes.

      Dans 10 ou 15 ans, lorsque tous les pays libéraux se seront redressés, nous autres français, on sera obligés de mettre nos enfants aux travaux forcés pour payer nos retraites à 55 ans et rembourser la dette. Belle conception du social !

      Alors, aller raconter que le système social français nous protège, laissez moi rigoler ...

      .


  • heliogabale boug14 11 juillet 2009 17:03

    Pour résorber la dette, à une époque assez lointaine, les rois avait recours à la spoliation...ainsi s’il devait une dette à X, le meilleur moyen était d’emprisonner ce dernier et de lui prendre toute sa fortune...c’est peut-être à cette extrémité que l’état devra se résoudre...se rapproprier tous ses actifs qu’il avait privatisé par des nationalisations forcées d’entreprise viables et la liquidation des entreprises en faillite...Nationaliser les gains en temps de crise n’est pas une idée si mauvaise


    • Yaka Yaka 11 juillet 2009 19:29

      Dangereux monarchiste.

      Vous avez raison, la violence est la meilleure solution ;)


  • Yaka Yaka 11 juillet 2009 19:28

    @BobGratton

    Je rajouterais une vidéo tout aussi intéréssante :

    http://www.zeitgeistmovie.com/add_french.htm


  • Yaka Yaka 11 juillet 2009 19:36

    Bouclier fiscal, ISF, grand emprunt ...
    Ce ne sont que des mesures compliquées alors que le meilleur système est simple :
    Un impôt progressif avec des tranches supérieures à 70 80 %.
    Ca décourage les très gros revenus, les entreprises ont donc plus d’argent pour les autres salaires et l’investissement.


    • plancherDesVaches 12 juillet 2009 20:24

      Yaka...
      Votre deuxième prénom doit être hètrecon.

      Les riches se tirent, dans ces cas-là, dans les paradis fiscaux.
      (note, qu’ils se tirent, ça nous fera du bien et on pourra toujours aller les chercher pour crime contre l’humanité)


    • Yaka Yaka 13 juillet 2009 00:41

      Les riches se barrent déjà bougre d’âne
      De plus, supprimer l’ISF serait une bonne contrepartie.
      Et puis beaucoup ne partirai pas simplement parce qu’ils sont attachés à leur pays.

      Ah, autre point important : prendre à la source.


  • finael finael 12 juillet 2009 11:11

    Malheureusement, ou heureusement, tout dépend du point de vue où l’on se place, une réforme fiscale seule n’a aucune chance d’aboutir.

    Pour « faire passer » toutes les mesures proposées, il est clair, à mon humble avis, que c’est une révolution sociale - totale - qui est indispensable.

    Le pouvoir, le vrai, est actuellement aux mains des oligarques, et ils ne le lâcheront pas comme ça !

    ... et l’Histoire nous apprend ce qu’il advient quand un changement radical devient inévitable.


  • Lucrezia 12 juillet 2009 12:03

    Bravo !

    Toutes les solutions que vous préconisez ont toutes été abolies par les gouvernements Sociaux Démocrates : ISF avec prise en charge de l’habitation principale, bouclier fiscal etc ...

    Vous prenez le problème à l’envers ...le problème pour la France et les Français n’est pas de trouver toujours trouver plus de recettes, mais de dépenser mieux et surtout dans le budget alloué ... !!!


  • jjwaDal marcoB12 12 juillet 2009 13:43

    Vos idées me semblent bonnes mais irréalistes. Il en est de même pour la réforme du droit de création monétaire. Clairement une banque centrale devrait octroyer des prêts à taux zéro à tout Etat souhaitant investir dans des infrastructures diminuant ses dépenses (par ex).
    Ce qui semble réaliste : nous sommes énergétiquement dépendants des importations à hauteur de 140 MTep environ soit près de 100 G$ (à 50$/baril), soit 70 G€/an (à la parité actuelle).
    Or via un grand programme d’efficacité énergétique (une Tep économisée coûte 2 à 3 fois moins qu’une Tep produite, aux coûts actuels de l’énergie, ne parlons pas de « peak oil »...), de développement des renouvelables et de conversion de nos transports (transports en commun électrique, automobiles électriques, etc) on pourrait réduire fortement (puis complètement sur 20/30 ans) nos achats énergétiques.
    Nos excédents d’électricité alliés aux économies réalistes sur la consommation permettrait de remplacer plusieurs millions de véhicules thermiques par des versions électriques , l’essor des renouvelables faisant l’appoint.
    Par ailleurs les créations d’emplois locaux seraient importants en exploitant toutes les filières de renouvelables disponibles (biogaz à partir des déchets, biomasse, éolien, solaire,) et ceux de l’efficacité énergétique.
    La mise de fond pour cette reconversion pourrait s’effectuer via une taxe spéciale sur l’énergie avec un plan de hausse connu de tous à l’avance (10%/an sur 10 ans par ex) donnant la contrainte et les moyens à l’Etat pour rétrocéder une partie de ce prélèvement à ceux réduisant leur facture énergétique via des économies. A l’équilibre, l’Etat prélèverait autant de taxes qu’en 2009, les particuliers débourseraient autant pour leur consommation énergétique, mais on aurait gagné un fort degré d’indépendance énergétique et des emplois peu délocalisables.
    Ceci dit, même un projet de ce type n’a aucune chance...
    Dans le monde réel, le bon sens n’a aucune prise...


  • Le péripate Le péripate 12 juillet 2009 17:21

    L’imagination fiscale est sans limite. Pour apprécier pleinement le sens des propositions ici faites, je propose une petite citation d’un certain Pareto.

    Les mouvements sociaux suivent généralement la ligne de moindre résistance. Alors que la production directe de biens économiques est souvent très difficile, s’emparer de ces biens produits par d’autres est très facile. Cette possibilité a considérablement augmenté à partir du moment où cette soustraction est devenue possible au moyen de la loi et non pas contre elle. [gras de Pareto lui-même] Pour épargner, un homme doit disposer d’un certain contrôle de lui-même. Travailler un champ pour produire du blé est un dur labeur. Attendre au coin d’un bois pour voler un passant est dangereux.
    En revanche, aller voter est beaucoup plus facile, et si cela signifie que tous ceux qui sont inadaptés, incapables et oisifs pourront par ce moyen s’assurer le gîte et le couvert, ils s’empresseront de le faire.


    • jaja jaja 12 juillet 2009 18:22

      Vous qui attribuez souvent aux autres le qualificatif de totalitaires devriez mieux choisir vos mentors comme l’égérie des fascistes que fut Pareto même s’il est mort trop tôt pour être allé jusqu’au bout de l’abject....

      Les « libéraux », tout comme Pareto, savent apprécier un État fort « garantissant les libertés » sans préciser que celles qu’ils défendent sont sont celles de la minorité exploiteuse. Qu’il s’en prenne au droit de vote des « incapables et oisifs » dans votre citation n’a rien d’étonnant...

      Ce sont d’ailleurs les « libéraux » qui instituèrent le vote censitaire dans notre pays en ne permettant qu’aux seules classes aisées de voter...

      Et dire qu’ils se disent partisans de la liberté....


    • finael finael 12 juillet 2009 20:24

      Effectivement monsieur le « péripate », il est infiniment plus facile de voler en costume 3 pièces et en toute légalité grâce à des « montages » financiers aboutissant dans des paradis fiscaux que de braquer une banque.

      Bien entendu cela n’est pas votre avis puisque vous exprimez clairement que pour vous, le vote est du vol !

      J’imagine que vous auriez toute votre place dans quelque dictature, de préférence débarassée des inadaptés, des incapables et des oisifs ... tiens ! ça me rappelle quelque chose ! un certain Adolph.


    • Le péripate Le péripate 12 juillet 2009 21:44

      Bon, ne pas répondre à Jaja qui affirme contre toute évidence que Pareto est un fasciste.
      Mais répondre à Finaël qui, assez habile, tord l’extrait cité : il n’est pas dit que le vote est un vol, mais que le vote est possiblement le moyen d’un détournement.

      C’est très difficile de discuter avec un alter-comprenant : comme son nom l’indique, il comprend toujours autre chose.


    • finael finael 12 juillet 2009 23:21

      « En revanche, aller voter est beaucoup plus facile, et si cela signifie que tous ceux qui sont inadaptés, incapables et oisifs pourront par ce moyen s’assurer le gîte et le couvert, ils s’empresseront de le faire »

      Ce sont bien là vos mots !

      S’il s’agit là « d’alter-comprenance », il faudrait expliquer au « bon peuple », qui travaille en majorité, qui vote ... pas forcément pour le FN, ce qu’il faudrait comprendre.

      Au passage, les jeunes, les chômeurs sont les catégories qui votent le moins mais que problablement vous classez dans vos « inadaptés, incapables et oisifs ».

      N’y aurait-il pas là comme l’ombre d’une contradiction ?


    • Le péripate Le péripate 13 juillet 2009 08:20

      Une citation, pas mes mots.

      Le FN ? Que vient-il faire là dedans... Probablement une accusation voilée... Pas très franc du collier tout ça. Et, hum, je ne crois pas que ce soit le rmiste le grand gagnant.
      Donc, vous niez que des groupes bien organisés électoralement puissent obtenir pour eux des avantages. Je ne crois pas qu’il soit la peine de discuter ce point là, les faits crèvent les yeux.


  • Rage Rage 12 juillet 2009 18:32

    Bonjour,

    Je partage pleinement votre préoccupation.
    Malheureusement, et ce n’est plus une crainte, nous allons dans le sens totalement inverse dans la réduction des déficits et des dispositions rationnelles.

    Je pourrais en écrire des pages, mais en terme d’action n°1 de l’Etat, là où il est le seul à agir, c’est bien en termes de fiscalité.

    Que dire ? On pourra bien évidemment dire que le bouclier fiscal est injuste et innefficace, que les niches fiscales sont pour les 9/10ème à remettre à plat dont les plus intenables sont celles de l’immobilier (cf de Robien et Scellier (la plus inégalitaires par essence)).

    Il y a donc ce volet des recettes « données » mais aussi le volet des recettes non perçues, comme le cadeau TVA 5,5% à la restauration, les cadeaux pour les investisseurs en PME, les exonérations sélectives pour l’ISF, les relèvements de plafonds pour les successions et j’en passe... et des pires.

    Mais ce n’est pas tout.

    Il y a aussi les « absences » comme les autoroutes bradées à prix d’or, les prets aux banques dont on ne connait pas le bilan économique (quid des taux ?), les « perfusions » de segments comme le cadeau de 700M€ aux pharmaceutiques ou bien les aides aux médecins (25 ans que ça dure).

    Ce n’est toujours pas tout.
    Il y a les cadeaux « services à la personne - domestiques », les dépenses qui n’ont pas lieu d’etre ou les effets trésorerie comme le plan de relance et autres « dons » aux majors de l’automobile.

    On pourra toujours dégager du fonctionnaire si parallèlement on se fait un petit Dassault à 50M€ unité, un vol France-Canada (Estrosi) à 150K€ pièce etc... etc... etc... (liste à profusion).
    On continuera aussi à rémunérer des élus pour un tas d’échelons territoriaux (500 000 élus en France, un record mondial) , meme choses pour des doublons d’agents (eux memes mal payés), on fera des cadeaux aux banques, aux assurances, aux Cac40 etc...

    Bref, si l’on prend le temps d’analyser on se rendra compte avec effroi que les ressources nationales sont dilapidées pour l’intéret d’une extreme minorité, une sorte de pyramide inversée « féodale » où la majorité cotise pour les privilègent de la minorité, le tout en toute impunité et discrétion.

    Le contribuable devra inévitablement payer les dérapages, d’une façon ou d’une autre.
    Pendant ce temps la minorité se protégera et obtiendra meme des chèques de Bercy, assurant de fait sa domination financière pour des générations... le tout avec un système scolaire élitiste taillé sur mesure : aucune chance d’en changer les méthodes sans une profonde remise en question.

    J’avoue que la situation est désepérée : mais tout le monde s’en fou, replié dans son individualisme et son « petit moi ». Pendant ce temps, là haut, ils ont bien compris qu’une masse divisée est une masse asservie.

    En 2007 j’ai vu des troupeaux de crétin voter pour un non choix, et pour le pire des candidats. Alors 2012...

    La France déteste les privilèges mais adore les avantages... faut-il encore en connaitre le cout in fine. A mon sens ce cout, c’est le sacrifice du niveau de vie des jeunes et des générations à venir sur l’autel de l’égoisme instantanée...

    Est-ce vraiment cela que nous voulons ?

    Moi pas.


    • plancherDesVaches 12 juillet 2009 20:18

      Plus que d’accord avec vous.

      Et le pire est qu’en jouant sur la soit-disant perte d’avantages et la peur (il faut karchériser ceux qui nous « menacent », on remporte une élection)

      Le Français n’est plus moyen : il mérite qu’on le qualifie de « france d’en bas ».


    • Le péripate Le péripate 12 juillet 2009 21:51

      Pffff.. « bradées à prix d’or ». Soit c’est bradé, soit c’est vendu à prix d’or...

      Le propre des discours démagogiques, c’est de se permettre de dire n’importe quoi y compris des ânérismes énormes...


  • Alciaquois 12 juillet 2009 23:21

    euphorique cet emprunt « MADOFF » !!! quelles perspectives enthousiasmantes, des emplois, des ressources... mon oeil. Certes, il rapportera aux uns les roupettes en or, à d’autres, la citoyenneté pour devoir, (avec une rosette, peut-être)... mais avec la certitude de paupériser l’avenir de ses enfants. Débauche de réformes, sans queues ni têtes...en tous cas je n’ai encore rien perçu du bien-fondé de ces « heureuses stratégies sarkosystes », au contraire, j’en pâtis. J’aimerai pouvoir me dire satisfait des actions de ce gouvernement, ce serait du masochisme.


  • Christoff_M Christoff_M 13 juillet 2009 01:16

    il est bien plus simple d’emprunter, d’endetter la France, d’augmenter les tarifs, le train, les timbres, EDF, les taxes sur l’essence, l’alcool, le tabac... j’en passe et des meilleures !!

    Ce gouvernement se vantant de réformer, fait exactement la meme chose que les gouvernements précédents, n’allant surtout pas réformer un système qui lui permet de la collecte sans efforts, de ponctionner un peu plus tous les jours les français tout en allégeant les taxes sur les grosses sociétés, qui n’ont jamais aussi bien vécu que sous Lagarde et Parisot, cumulant les aides et les allègements tout en virant sans compter du personnel pour satisfaire aux actionnaires dont l’état Fillon, Sarkozy, le plus hypocrite de tous les temps !! a part des logos et des frais en millions de com pour annoncer des changements hypotétiques, les chiffres du chomage sont la pour prouver le mensonge de ce gouvernement au service des grands groupes internationaux, les taxes de Total et EADS nous échappant puisque les sièges ne sont plus en France, plus de nouvelles de Clearsteam, la machine à blanchir doit marcher à fond depuis l’arret des enquetes qui n’étaient que des leurres promptes à rassurer la masse en cas de crise !!

    emprunter c’est la solution feignasse, le surendettement assuré, un zéro pointé dans la relance de l’emploi, et encore une fois un moyen d’engraisser les « amis » et les favoris dans les administrations, on n’assure meme plus sous Sarkozy la maintenance des voies de transport et des trains, ne nous étonnons pas de voir les incidents se multiplier !!


  • Marti 13 juillet 2009 05:15

    Proposer une grande réforme fiscale sans évoquer explicitement une seule fois l’ISF... chapeau.


  • ploutopia ploutopia 13 juillet 2009 10:48

    Décidément je suis abasourdi par les réactions à cet article. Il semble bien qu’une majorité soit effectivement et irrémédiablement « brainwashed » par les slogans du libéralisme débridé : « moins d’Etat », « Trop d’impôts », « Place à la libre entreprise ». La libre entreprise c’est nous, pas le grand capital ! Ouvrez les yeux ! Vous vous trompez de cible ! Ce genre de discours est celui des loups qui ont plongés le monde dans la crise que nous connaissons. La bête à abattre c’est la finance et un État complice qui ne fait absolument rien pour le peuple, tout pour l’argent.

    Et donc oui pour une réforme fiscale, judiciaire et monétaire ! Non aux passes droits fiscaux, aux évasions fiscales, aux emprunts d’États illégitime et inégalitaire. C’est à l’État, représentant du peuple, et à lui seul, de produire la monnaie dont il a besoin pour faire tourner l’économie. Pourquoi l’État doit-il tendre la main et faire allégeance aux banques ? Depuis quand les enfants terribles font-ils la loi. D’autant plus que quand ils font une connerie, ils sont les premiers à venir pleurer dans les jupes de maman l’État.

    http://ploutopia.over-blog.com/categorie-10668800.html


Réagir