Moi, homme de Cro-magnon manger plastique
L'humain est-il responsable du réchauffement climatique et de la pollution ? Celui qui répond oui c'est comme s'il se rendait responsable de ses défécations et de ses mictions.
L'on ne peut pas être responsable de vivre avec les attributs biologiques qui sont les nôtres.
Tout ce que nous produisons sera absorbé par la planète, à des vitesses d'associations dépendantes de la nature et de la valeur des "déchets'", des restes pour lesquels nous ne trouvons pas d'utilité de réemploi.
Pour que ce que j'écris ci-dessus ait un sens.
Il faut savoir que les archéologues dans leurs fouilles des grottes où nos ancêtres vivaient ont estimé que ceux-ci avaient fait un pas vers la civilisation ou l'homminisation (sortir de l'état animalier en régulant et contrôlant nos instincts), lorsqu'ils ont constaté que nos ancêtres ne déféquaient plus là où ils mangeaient.
Maintenant il est facile d'établir une l'équivalence d'échelle avec nous.
Nous Vivons au Milieu de nos DÉFÉCATIONS industrielles. Nous en sommes toujours au stade d'hommes préhistoriques.
Je sais, ce n'est pas gratifiant à lire. Mais quand Dumont, Arthus, Hulot nous expliquent cela avec scientisme, ça ne rentre pas dans nos portefeuilles. Il faudrait que la monnaie ait une odeur, nous la jetterions immédiatement tant elle sent la souffrance, la sueur, le cadavre, bref la merde.
À nous de trouver où est ce masque qui nous empêche de la sentir.
Allons donc expliquer cela à Macron, à Fillon et d'autres. Ils nous diront : moi un homme de Cro-magnon ! Vous plaisantez, avez-vous déjà vu des hommes préhistoriques avec des vestes à 10 000€ ?
Eh oui, avec leurs vestes ils ne peuvent pas voir qu'ils ont plein de poils dessous. J'aurais préféré dire dans le cerceau, mais ils ne portent pas de casquettes.
Alors comment allons-nous faire pour récupérer nos merdes ?
La plus courante se pratiquait, l'usage de l'utilisation dès dechets de défécations animales. Ce ne sont pas ceux-là qui nous intéressent, ni nos déchets ménagers s'ils restent dans les poubelles.
Ce sont ceux industriels.
Le développement par l'industrialisation a multiplié la production de gaz carbonique venant du bois. Les terrils témoignent de déchets du au développement de l'industrialisation.
La pollution industrielle n'effleurait même pas les esprit des pionniers, comment auraient-ils pu faire le lien entre les puanteurs des déchets organiques et ceux qu'ils allaient génèrer. Ils avaient l'excuse de l'ignorance de ceux qui découvrent.
Nous non !
Or ces maîtres des forges ont pesé sur la vie politique sociale et économique dans les pays où l'industrialisation a assuré ses productions.
Aujourd'hui c'est plus compliqué l'industrie pèse moins sur la politique que le secteur financier où monétaire, mais produit la quasi totalité des déchets et pollutions.
L'entreprise s'en Fout éperdument de dépenser de la monnaie pour détruire des déchets ou peindre la girafe, pourvu qu'elle puisse Revendre le Travail que cela lui a demandé de financer, que ça ne Réduise pas ses Dividendes, et que cela ne Nuise pas à sa Compétitivité. Un exemple étayera cela.
Chacun comprend donc que quand l'on demande ou impose à une entreprise de détruire ou récupérer des déchets, ce sont les 26 millions de salariés qui paieront à l'achat les produits des dites entreprises, comme clients.
A force de le répéter peut être que cela nous entrera dans la tête.
Et nous allons voir que là est le nœud de la lutte contre la pollution.
Or qui va s'acheter une destruction de déchets ?
Il y a ceux que l'on recycle que les collectivités financent par les taxes et tous les prélèvements que nous voudrons, ce sont toujours les 26 mêmes millions d'actifs qui régleront la note.
Encrons-nous bien cela dans la tête.
La nécessité de l'entreprise pour produire n'est pas à mettre en cause comme outil de production, pas plus que l'usage d'une pelle pour faire un trou. Mais elle vend le travail des salariés et tout ce qu'elle a dû rassembler pour l'exécuter, et tout ce dont nous la chargeons en impôts et autres prélèvements et taxes.
Elle n'est qu'un filtre, elle les versera avec le paiement de sa clientèle que sont les 26 millions de vaches à lait. Avec l'exemple ultérieurement cela sera clair.
C'est peut-être pour cela qu'à l'étranger l'on appelle les français des fromages. Je blague
Mais soyons rassurés, eux ne sont peut-être pas des fromages mais ils se font sucer la moelle pareillement. Si ce n'est pas plus. Ce qui nous pose des problèmes de Délocalisation.
Je dérape un peu, mais bon ça ne sert à rien de pleurer sur son sort si l'on ne comprend pas cela, comme les gilets jaunes.
Nous avons tous perçus que le recyclage des déchets augmente le prix de vente.
Il pousse à la Productivité, pour compenser un surcoût, cela dans le cadre d'une économie capitaliste.
Comme ce sont les salariés qui paieront, ils y consomment une part de leur pouvoir d'achat au recyclage qu'ils ont versé directement ou par le filtre de l'entreprise.
Mais si nous abordons cela par l'humain d'abord.
Il est une part naturelle de la production que nous faisons payer à ceux qui la produisent, les salariés seulement, et non à ceux qui bénéficient de l'utilitée de la production soit, 43 millions de citoyens de plus.
Nous comprenons des lors que ce n'est pas en impôtsant des entreprises que les actionnaires ou patrons paierons leurs quotes parts de citoyens ayant participé à la production de déchets non recyclables pour gagner du capital. Éventuellement taxer le marché financier.
Si nos déchets ne sont pas recyclabes pour la revente.
Ce seront toujours les 26 millions d'actifs, qui nourrissent les 43 millions d'autres citoyens produisant les déchets que génèrent leurs modes de consommation en fonction des techonlogies, des savoirs et des matières premières disponibles, qui paieront.
La monnaie ne pollue pas.
C'est le désir des humains qui pollue, leurs blocages psychologiques éducatifs, leurs atavismes que révèle la monnaie au delà de son usage.
Nous voyons des hommes instruits, compétents, construire l'outil de l'auto destruction en faisant de la monnaie une marchandise qui soumet l'Humain
Ce faisant ils la détournentqd'une fonction dont l'usage et d'échanger la réalisation du bien être par la répartition des tâches.
Jean-Marie Albertini disait : dieu fasse que l'homme poursuive la rareté même s'il doit se battre pour cela etc. Nous savons depuis longtemps où elle conduit, alors quand c'est la monnaie qui devient une marchandise rare, croyons-nous que nous allons nous aimer.
Nous avons l'exemple vivant sous les yeux
Regardez où nous conduisent les accords de Maastricht basés sur ce principe, pensons-nous que nous nous aimons à rejeter les immigrés, à vouloir virer des fonctionnaires, de moins payer les chômeurs, les retraités, les soins, les handicapés, les miséreux en clair tous ceux que nous trouvons en trop qui nous coûtent.
Enfin c'est comme cela que certains le voient.
Tout compte fait pour ceux qui réflechissent avec leur porte monnaie, pour 26 millions d'actifs, 43 vivent avec leurs revenus, et ils deviennent pauvres à leurs dépens. Rationnellement, ça fait du monde en trop. Économiquement cela reduit le mariage à être un handicap.
Le ou la célibataire qui se marie doit diviser son salaire par deux. Avec deux enfants par quatre etc.
Cette situation a un impapct direct sur la lutte contre les pollutions car nous voyons par là la limite qu'il y a à faire payer la lutte contre la pollution par le commerce.
Il ne s'agit plus de traitement des eaux de collecte de déchets ménagers, mais de récupérer 70% de notre production à base de pétrochimie dont les utilisations plastiques se dégraderont en microparticules qui polluera l'espace où ils se désagrègent.
Aujourd'hui nous en avons l'exemple.
Celui du Pacifique où des mers de plastiques existent et toujours pas de décisions pour les récupérer parce qu'il faudra régler le coût des hommes qui s'y emploieront puis le leurs revendre sous forme d'impôts ou l'augmentation d'un prix d'achat.
Qu'est ce qui limite le reboisement intensif, la monnaie.
Qu'est ce qui limite la captation du CO2 la monnaie.
Qu'est ce qui limite la récupération des plastiques sauvages, la monnaie.
Qu'est ce qui limite le traitement des métaux lourds, la monnaie.
Qu'est ce qui limite les technologies de remplacement à identité carbone faible, la monnaie.
Je pourrais ainsi pour suivre.
Mais ce que je veux faire toucher du doigt, que mis à part les situations d'ignorances, ce sont les effets pervers de nos productions par des hommes dont nous félicitons les grandes capacités d'entrepreneurs, de gestionnaires d'innovateurs. Qui sont reçus ou honorés par les chefs d'états ont en connaissance de cause pourri et continuent de pourrir l'environnement pour gagner de la monnaie.
Autre difficulté.
Croire que nous allons arrêter le réchauffement climatique est une illusion.
Nous le ralentirons seulement. Les hommes épuiseront les ressources pétrolières avant que nous puissions remplacer ses applications domestiques par des produits biodégradables dans le monde.
Industriellement le MIT et la Chine se penchent sur des centrales au thorium moins polluantes que le nucléaire. La perspective de la production électrique va exploser d'ici 2100, des études sont en cours pour équiper les maisons individuelles de panneaux solaires pour disposer de sources d'énergies. La limite du tout électrique va se poser avec la production de batterie.
L'état dans ce domaine, c'est à dire nous tous, comptons sur des entreprises pour nous apporter des solutions.
C'est à dire sur ceux qui pour faire du pognon, avec notre participation silencieuse, ont pourri l'environnement, et qui comme les USA, disent l'on s'en fout l'on continue, que le niveau des mers montent, ou que la planète se rechauffe c'est un phénomène naturel. Ce en quoi ils ont raison tant que cela n'atteint pas notre conscience, et celle de la chaîne de vie qui participe à la nôtre.
L' exemple et j'en arriverai à la question qui tue.
L'élévation du niveau des mers aura lieu, ils est en cours. Nous connaissons les surfaces qui vont passer sous les eaux. Nous ne pouvons plus dire que nous en sommes ignorants. Ainsi donc conscient du fait que nous allons ingérer du plastique et autres produits chimiques, conscient que "La mer monte" nous réunissons de grands rassemblement internationaux dont pas grand chose ne sort surtout pas la pierre d'à chauffement.
Extrapolons : toutes les zones du littoral français qui seront inondées sont connues. Quand un particulier achette dans ces zones il lui est indiqué qu'elles sont inondables. Histoire de lui faire accepter qu'ultérieurement quand il perdra son bien, il en sera entièrement responsable. Sur le pourtour méditerranéen qui sera le plus touché dans sa zone languedocienne, des promoteurs construisent en toute connaissance de cause et aggrave le conflit qui naîtra dans un proche avenir quand il faudra délocaliser tous les habitants est les structures publiques.
Les particuliers, les collectivités locales, les députés de ces circonscriptions, le gouvernement savent cela. Tous ces hommes politiques qui nous bassinent avec la prise de responsabilité, se débarrassent du problème sur le dos des citoyens, et tant que les capitalistes peuvent faire du pognon sur leurs dos ils ne s'en privent pas.
Ce sont ces hommes, tant entrepreneurs que politiques qui nous demandent de leur faire confiance pour l'avenir. J'espère vous faire toucher du doigt à aussi pourquoi ces élites nous ont conduits où nous en sommes. Ce n'est pas l'Humain qui les motive, c'est le pognon.
J'y viens. Essayer d'imaginer le travail que cela demanderait de délocaliser toutes les habitations inondables à l'intérieur des terres (qui sont disponibles) la Grande Motte, Marseille, il y a tellement de travail qu'il n'est pas certain que ces villes soient sous l'eau avant d'être délocalisées. Là est seulement la difficulté.
Quel est le choix du capital.
Nous les avons prévenu, ils perdent leurs biens tant pis pour eux. Mais s'ils veulent se reloger nous leurs prêterons les capitaux contre remboursement et intérêt. Ainsi ils gagnent sur les deux tableaux profitant des blocages psychologiques des citoyens qui ne réagiront q'une fois les pieds dans l'eau. Ils leurs vendent des maisons inondables, et cumulent des capitaux pour les leur prêter quand ils devront se reloger. C'est pas beau la vie.
Nous voyons bien là la responsabilité politiques se dégager sur la responsabilité individuelles, tandis que les acteurs économiques n'en avoir rien à foutre tant que ça leur rapportent.
Voilà le monde d'adultes dans lequel nous vivons.
La monnaie avons-nous de la monnaie pour entreprendre un tel chantier ?
Oui, puisque la monnaie est imaginaire, nulle part il y a une mine ou une culture de monnaie, nous pouvons la créer en fonction des besoins humains. Parce que si nous comptons sur le capital privé pour solutionner les causes d'une problématique universelle, ils nous feront payer le double de ce que cela nous coûterait. Les acteurs économiques sont responsables de cet état de fait parce qu'ils savent que nous pouvions récupérer et stocker cette pollution, 60 à 80 % d'augmentation de l'énergie ( Futura).
Ce sont des acteurs hypocrites qui nous disent être des hommes responsables qui n'ont pas besoin que l'état se mêle de leurs affaires, et qu'il serait même souhaitable que l'état se gère comme ils font.
C'est exactement ce que fait le pouvoir actuel qui est partisan de ce discours au nom du libéralisme et de la loi du marché.
Je ne veux condamner personne, seulement ouvrir la réflexion sur un sujet dont je n'ai aucune idée des conséquences qui elles sont certaines.