jeudi 12 novembre 2020 - par Michael Gulaputih

Mon enfant se drogue...tout le monde s’en fout (2/3)

Cet article fait suite à celui de publié le 03/11/2020 sur Agoravox où je décris comment j'ai été mis K.O en apprenant que mon fils cadet se droguait régulièrement depuis au moins 2 ans (il en a 18). J'y décrivais les symptômes que je n'avais pas su voir.

Nota : Chaque fois que vous lirez le mot «  erreur  » dans ce texte, c'est qu'avant est illustré une caractéristique du drogué (assuré ou en devenir). Tous les drogués ne les ont pas tous. Mais ils en possèdent un sacré paquet en commun.

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Le soir même (sans doute pour fêter ça) il prend une dose vers 18h. On s'en rend compte vers 23h. C'est bizarre cette habitude de se droguer le soir ! Retour à la case hôpital car je ne sens pas de rester avec quelqu'un sous acide toute la nuit. Il y restera 3 jours.

 

Vous pensez bien que nous oscillons Cicitun et moi entre désespoir profond et désir d'espoir. Heureusement pas en même temps !

On commence une introspection chacun de notre côté. Qu'a t-on raté avec cet enfant ? Que lui a-t-il manqué par rapport aux 2 autres ? Est-ce nous, la société, lui ? Erreur.

Il ne sert à rien de culpabiliser. Le mal est fait. Il ne sert à rien de se livrer à ce genre d'exercice. La seule porte de sortie viendra du drogué quand il aura lui-même décidé de s'en sortir et d'en sortir.

 

De retour de l'hôpital Pietro qui a senti nos doutes, nos divisions, en profite pour tenter de déstabiliser notre couple. Il essaie de nous monter l'un contre l'autre de façon à détourner notre colère de lui tout en gardant toute notre attention. Que l'un prenne son parti contre l'autre lui va comme un gant.

Ne tombez pas dans cette erreur. Un drogué n'a plus de sentiments. Il ne vit plus que pour la drogue. Vous n'existez pas pour lui, seulement comme instrument à utiliser pour avoir sa drogue. Il cherche en plus à être au centre de l'intérêt. Et de fait Pietro prend tellement de place dans notre vie qu'on en oublie ses deux autres frères. En particulier Sebastien qui culpabilise à fond, seul à Hambourg et qui s'étant documenté sur le sujet a peur de voir son petit frère tomber dans une psychose et y rester prisonnier.

 

Je découvre alors à quel point le concept d'innocuité des drogues psychédéliques est entré dans le subconscient des jeunes.

Par la suite combien de fois ai-je entendu cette phrase : « Mais le LSD c'est pas pareil ». Comme si ce type de drogue était hors norme. Une sorte de Graal destiné à quelques marginaux qui savent s'en abstraire à volonté. Au point que Seb m'a proposé de voir pour m'en convaincre ce documentaire sur Netflix « Have a Good Trip » qui en fait littéralement la promotion.

Après visionnage je comprends que le lavage de cerveau est en marche.

De fait quand vous faite une recherche brute sur le LSD avec votre fureteur favori le résultat en est 99 % de commentaires neutres, favorables, flatteurs, élogieux envers le LSD et le 1 % restant fait de la pub pour des cliniques privées de désintoxication spécialisées dans le LSD à 6000 dollars les 40 jours.

 

Certains journalistes arrivent même à décortiquer une vraie fake-news pour absoudre par ricochet l'usage du LSD. Il s'agit de la légende suivante. Extrait :

Comme pour les sels de bains ou le krokodil, le point de départ est factuel et véridique. En 1980, aux États-Unis, une circulaire émise par le Bureau des narcotiques de la police de l’État du New Jersey faisait état d’une saisie de buvards au LSD sur lesquels des trafiquants facétieux avaient placé des images de Mickey en apprenti sorcier, tout droit sorties de Fantasia. De l’idée qu’il existait un conditionnement du LSD ressemblant à des tatouages pour enfants, le bouche-à-oreille a accouché de l’idée de tatouages pour enfants contenant du LSD. Du Nord-Est des États-Unis, la rumeur s’est diffusée sur tout le territoire américain avant de partir vers le Canada en s’affaiblissant.

 

Courant Mai je commence à en avoir plein le dos de ce petit égoïste qui nous fait péter sa crise existentielle de gosse de riche. Oui c'est un gosse de riche et il ne s'en rend pas compte obnubilé qu'il est de sa petite personne, droguée de surcroît.

Ma femme qui est psychologue, suit une jeune fille qui a un parcours type Causette dans « Les misérables » de Victor Hugo (ou encore Rosetta du film de Jean-Pierre et Luc Dardenne). Elle lui donne son soutien et ses conseils depuis 6 ans. Cette fille n'a rien, ne possède rien et pourtant elle est joyeuse et vive (bon elle fume mais nul n'est parfait !). Et réussit une formation d'éducatrice spécialisée. De mon côté avec mes expériences d'accompagnateur scolaire j'ai aussi vu la vraie misère, la récente, l'actuelle qui diffère de celle connue dans ma jeunesse.

 

Pendant ce temps mon fils Pietro a fait son Abitur avec mention (le bac allemand) en partie sous LSD (il nous l'a appris) et décide que tout lui est dû, qu'il a droit à un break et qu'après il daignera accepter qu'on lui paye des études de chimie (histoire de trouver de nouvelles drogues sans doutes). Ses anciens condisciples sont des sales cons, sa cheffe une connasse vicieuse et autoritaire. Ne pas faire l'erreur de le croire. Ce n'est jamais la faute du drogué. Il est une victime perpétuelle, jamais responsable toujours victime.

 

A ce propos je voudrais exprimer ma colère envers le système scolaire allemand ou français, c'est égal. Sans entrer dans la discussion de savoir si l'école doit former des jeunes à devenir des citoyens ou des travailleurs, je suis d'avis qu'elle doit leur faire se poser au minimum la question « que vais-je faire après le bac ? ». Et de façon optimale, façon « Qui suis-je ?... ». Que tout ce que la philosophie qui vous est enseignée en Terminale vous aide à résoudre au moins cette question. Mieux encore, de façon concrète cette fois-ci. Que cette question y soit débattue par écrit et fasse l'objet d'une dissertation notée pour le bac. On ne devrait pas lâcher un jeune bachelier dans la nature comme ça. Je n'ai pas investi 13 ans par mes impôts dans l'Ed. Nat. pour que mes fils me disent après le bac qu'ils ont besoin de faire un break et réfléchir au sens de la vie. Zut à la fin !

 

Saviez-vous que la moitié des terminales du lycée de mon fils ont décidé une fois le bac en poche, de faire une année de service civil ou de travailler chez Lidl ? L'autre moitié fera des études et pour moitié encore se cassera les dents en première année (mais ça c'est une autre histoire).

C'est d'autant plus bizarre, pour moi Français, que seulement 28 % d'une tranche d'âge passe son Abi (Bac) en Allemagne. C'est plutôt élitiste ici par rapport à la France. Et pourtant ...

Certes le service civil c'est louable mais uniquement quand c'est fait par vocation et non pour tuer le temps en attendant la Grande Révélation.

 

J'ai une théorie qui pourrait expliquer ce phénomène. L'école façonne les élèves de sorte que le passage dans la classe supérieure et in fine d'avoir le bac était la juste récompense pour avoir été sagement resté assis toute la journée et avoir restitué un certain type de savoir.

Comme Sebastien et surtout Pietro étaient suffisamment intelligents pour réussir sans avoir à travailler, ils n'ont pas appris à être récompensé pour avoir fourni un travail. Et se sont trouvés tout surpris après le bac à ce que l'on leur demande d'en fournir un. Ils ne comprennent pas qu'on ne leur demande pas ce qu'ils ont toujours fait avec succès : rester assis et restituer.

Gevnar, pour sa part, a eu la chance de faire son Bac en France dans un lycée qui cravachait ferme. Il a appris à travailler ce qui lui a permis de réussir un Master sans écueil. Seb quant à lui a quand même mis un an à comprendre les nouvelles exigences de la Fac mais il a passé le cap.

 

Je disais donc que les vapeurs (hallucinogèniques ou pas) de mon petit égoïste commençaient sérieusement à me chauffer les oreilles. Cicitun, pétrie de bons sentiments et d'amour, en bonne mère me demande de lui laisser 2 semaines pour le remettre sur les rails et lui faire retrouver soit une formation, soit un service civil, soit un petit boulot. Erreur.

Ne jamais s'attendrir sur un drogué. Se tenir à un plan et rester ferme.

Ne jamais faire le travail à sa place.

 

Deux semaines plus tard toujours rien à l'horizon si ce n'est deux vagues brouillons pitoyables où dans ses lettres de motivations Pietro écrit qu'il est « openminded » (sic). Je l'engueule, il m'engueule, on s'engueule (j'arrête là la conjugaison du verbe s'engueuler) et il claque la porte. Erreur. Ne jamais laisser partir un drogué avec de l'argent en poche (ou un mobile car de nos jours tu payes ton dealer avec ton mobile).

 

Deux jours plus tard retour à l'hôpital après une scène houleuse. Je ne sais pas ce que son dealer lui a vendu comme LSD mais cette fois-ci il était agressif et insultant en plus de baver comme un chien enragé. C'étaient des pilules violettes à 180 euros les 20 (cf la vidéo ci-dessus recommandée par le redittor) et d'après ce que j'ai réussi à comprendre, du LSD expérimental.

A force de persuasion on arrive à l'emmener à l'hôpital et là ça se passe moins bien. Il a fallu 3 hommes dans la force de l'âge et une clé au bras pour l'interner. Oui, l'interner car le psy de garde a décidé de l'enfermer chez les violents.

 

Comment lutter contre le fait que partout vous trouvez de la drogue ?

Je découvre au fil de mes recherches (j'ai passé un temps fou sur Internet à chercher à comprendre) que c'est mission impossible en l'état actuel de la législation. En effet en droit pénal on ne peut réprimer un comportement ou un acte en général. Il faut être précis. Ainsi la vente de LSD ou diéthyllysergamide, dans cette formule chimique C20H25N3O est interdite, illégale.

Il suffit à un chimiste expérimenté d'ajouter une branche OH quelque part sur cette molécule pour en créer une nouvelle. Et le tour est joué. Je découvre par ailleurs que Big Pharma fait exactement la même chose avec ses médicaments : on tripote la molécule machin-zepan et on obtient la molécule truc-zepan, révolutionnaire et qui a nécessité pour son élaboration 6 ans de longs travaux ultra pointus (sic).

Bref la nouvelle molécule ne tombe pas sous le coup de la loi et peut être vendue en toute légalité ! C'est d'ailleurs comme ça que Pietro se fournissait. Direct sur Internet, comme ici (et pas sur le Darknet). Je n'ai pas eu la présence d'esprit de lui demander plus d'infos et depuis il s'est braqué sur ce sujet.

 

J'ai erré sur la toile dans ma recherche éperdue pour comprendre mais aussi pour trouver une solution. Car je ne me voyais pas du tout en train d'imaginer mon fils travaillant la semaine et s'envoyant en l'air le w.e chez lui. Cet avenir, Pietro, lui il le sentait super bien !

Voyez comment Netflix traite le sujet.

 

Cette série allemande (que bien sûr tous mes enfants ont regardée) glorifie les jeunes geeks et les jeunes (18-19 ans) en général, versus le monde des adultes si faciles à berner et si ennuyeux, si faux-cul. Les vices sont du côté des Boomers (les parents de ces jeunes) : pornographie, jeux, alcoolisme, addiction au travail, couples volages...Tandis que les jeunes sont purs, s'aiment vraiment...et montent un business de vente de drogue en ligne. Les seuls méchants sont les « Albanais » terme générique qui recouvre les dealers de la vraie vie. Ceux qui t'éliminent pour une livraison pas faite...

 

Et certain passages sont bien réels. Un des dealers en ligne de Pietro est un étudiant. Propre sur lui. En 3ième année de Fac.

 

Dans cette série il a bien fallu pour faire crédible que leurs créateurs abordent le sujet des consommateurs de ces drogues vendues en ligne. Voilà leur solution. Faire une succession hyper rapide de plans qui montrent le consommateur c.a.d un ou une jeune de 25-30 ans qui reçoit son enveloppe-bulle par la poste, prend sa dose et reste à triper chez lui, à faire tout un tas de trucs déjantés durant son w.e sous le regard ahuri de son chien ou de son chat.

Et le lundi réenfiler sa panoplie de travailleur du tertiaire bien propre sur lui.

 

Voilà exactement décrit par les créateurs de cette série l'avenir que je ne veux pas pour mes enfants.

Et que Netflix promeut.

Sachant que les abonnements Netflix ont littéralement explosés depuis le Covid et le confinement, je dis : « Parents, méfiez-vous ! ».



74 réactions


  • devphil30 devphil30 12 novembre 2020 11:06

    Merci pour la suite de votre témoignage émouvant et sans concession envers votre fils


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 11:42

      @devphil30
      Merci en retour d’avoir lu et commenté ces articles.


    • velosolex velosolex 12 novembre 2020 12:55

      @Michael Gulaputih
      Je me demande si « Pedro » n’est pas une création, un cas d’étude typique utile à personnaliser une problématique qui serait beaucoup moins intéressante, si elle était désincarnée, explorée sous l’œil de la généralisation théorique

      Qu’importe. Votre article se lit bien, et est vivant, ce qui n’est pas toujours le cas ici.
      On peut lire « Vernon Subutex » de Virginie Despentes, en prenant de la distance avec ce qu’elle raconte, sachant l’impossibilité de faire la part du roman et de l’expérience vécue, qui est tout de même évidente. 
      J’ai en tête de très nombreux jeunes gens, que j’ai rencontrés à l’hôpital. Souvent très attachants, et intelligents, mais dont l’addiction peu à peu avait modifié le comportement.
      Les stupéfiants dans un premier temps, augmentent souvent la notion de toute puissance, et de contrôle, avant que les effets délétèrent n’entravent les projets, et finalement sa propre image, et que le corps ne se rebiffe.
      C’est là les quarantièmes rugissants, sans boussole, où l’individu se révèle à lui même, et où la vie lui propose une expérience inédite. A une autre époque, on payait cash, bien plus rapidement, tant la société ne faisait pas de vous un adolescent attardé, pouvant transférer ses inconséquences sur ces parents, offrant un cours de philosophie en direct, sans avoir à passer par la classe de rhétorique. Ainsi la rencontre du réel était le juge de paix. Et il ne faut sûrement se plaindre qu’un adolescent veule faire une année blanche ou deux, tant il sent confusément qu’il doit se confronter à la vraie vie, au travail, et à ses limites, ainsi qu’à celles des autres, bref à la loi extérieure, pour évoluer.


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 13:09

      @velosolex
      Pietro, pas Pedro.
      J’aurais dû faire écrivain d’après vous. Comme Virginie Despentes. Amusant d’ailleurs que ce soit mon aîné qui nous a offert la trilogie de Subutex que vous citez. De votre côté qui vous l’a offert ? Vous ne me paraissez pas être de la génération qui lit spontanément ce genre de roman.
      .
      Non. Ce n’est malheureusement pas de l’affabulation. C’est du vécu.
      .
      Cependant vous décrivez bien cette dérive où l’acquisition de la maturité d’un adolescent se fait de plus en plus tardivement et où a contrario sa « majorité » est de plus en plus avancée. Résultat on obtient un Tanguy mais qui au lieu d’obtenir un doctorat de chinois (si ma mémoire est bonne) en obtient un en redditologie sur les drogues psychédéliques (avec mention très bien par ailleurs).


    • velosolex velosolex 12 novembre 2020 16:01

      @Michael Gulaputih
      Les subutex, j’en ai distribué à l’hopital. Un nom qui m’était familier, avant que mon fils ne m’offre le bouquin. Faut jamais tourné le dos à un toxico, si on les laisse entrer dans la pharmacie. Ce sont des pickpockets. Menteurs, manipulateurs, voir violents. L’addiction prend le pas sur la personnalité, la modifie, comme pour ce doc Jykell devenant Hyde. L’alcool le fait tout autant d’ailleurs. Tiens, je pense à un très bond téléfilm anglais ’The virtues« , sur ce dernier sujet visible sur ce lien. https://bit.ly/3luwkJW
      J’ai rarement vu quelque chose de si réussi sur le sujet, hors ici l’aspect du trauma initial accablant qui fait sens. 
      J’essaie de lire toutes sortes de romans. Mais il faut je pense éviter de lire uniquement de la littérature contemporaine, tant les classiques nous offrent une assise critique en rapport avec le présent, propres à nous faire comprendre l’évolution. L’enfant vient de très loin. De »petit démon", en a fait parfois un petit dieu qu’il ne fallait pas traumatiser par la moindre remarque. Entre l’époque où l’on envoyait les gamins sur simple demande des parents, à la prison de la petite Roquette, https://bit.ly/35q9xcF à Paris, maintenant démolie, et les dérapages de l’époque Dolto, il ne s’est pas passé 50 ans. 
      A 19 ans, au début des années 70 je suis parti pour la Grèce en stop et finalement j’ai poussé jusqu’aux indes, le Népal, pendant un an, avant de revenir par les chemins de traverse. J’ai vu à l’époque pas mal de choses, qui m’ont déjà édifié bien mieux que la littérature ne l’aurait fait. Il faut faire l’éloge de l’apprentissage, où l’on paie sur le champ le mauvais maintien du marteau. Moi qui avait quitté l’école à 16 ans, j’ai repris ensuite mes études. Bien d’autres ont eu un itinéraire semblable. La capacité de résilience est au cœur de l’homme


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 16:49

      @velosolex
      Merci pour le lien de la série the Virtues. Je regarderais avec plaisir.
      .
      D’ailleurs j’ai aussi lu celui que vous m’avez conseillé qui est « L’éloge du carburateur » si c’est bien vous qui me l’aviez conseillé. Très bon.
      Votre parcours est intéressant. Il est aussi typique de votre génération, de ce qu’elle permettait de faire. De nos jours les voyages semblent se faire de l’intérieur via Internet.
      .
      A mon tour de vous proposer un super livre (numéro 2 dans mon classement perso).
      De Tristan Egolf « le seigneur des porcheries »


    • velosolex velosolex 12 novembre 2020 18:16

      @Michael Gulaputih
      Merci pour cette référence, que je lirai sans aucun doute avec plaisir.
      La littérature américaine est très riche, outre « l’éloge du carburateur », qui illustre très bien toutefois leur amour des apprentissages de toute sorte, systémiques, et de la rédemption, un thème fréquent chez ce peuple, qui a une qualité vraie, celle du combat et de la conviction en ses propres ressources.
      Ce qui est au fond est tout. .
      « You can if you want it ! »


  • Decouz 12 novembre 2020 11:18

    Les études et la pratique des drogues psychédéliques ont connu des hauts et des bas.

    Maintenant ce qui est à la mode (mais fait aussi l’objet d’études) en Californie, ce sont les micro doses, car à la différence des doses normales, elles ne perturbent pas la pratique professionnelle, elles seraient même une aide selon les adeptes.

    Si votre fils est chimiste, il fait partie de ceux qui connaissent en détail toutes les compositions moléculaires (il y en a sans cesse de nouvelles) et les effets associés.

    Comme vous l’avez remarqué, je suis d’une génération d’avant où la pratique était plus confidentielle (un peu postérieure à la découverte des années hyppies).

    Je reviendrai sur ce qui se passe dans le cerveau et que l’on a pu étudier depuis l’apparition des IRM et qui explique en partie selon moi les expériences de type « mystique » et les associations avec certaines traditions spirituelles (aux USA plusieurs églises chrétiennes ont le droit de consommer des champignons dans le cadre de leurs rituels et je pense qu’il en est de même au Mexique).


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 11:51

      @Decouz
      Nous reprenons le fil de notre discussion et je m’en réjouis car elle m’apporte des points de vue divers des miens et cela est toujours enrichissant.
      Cependant mon fils n’est pas chimiste (il était en apprentissage Réseau). C’est ce qu’il souhaite maintenant.
      Il a 18 ans et ne connait rien de la vie si ce n’est via Internet. Ce ne sont pas 2 ans de pratiques expérimentales tout azimut de substances psychotropes qui vont l’élever « à une conscience approfondie de son Soi » (même s’il fait illusion sur Reddit).
      L’expérience des autres ainsi que la confrontation des idées « en direct » est autrement plus importantes pour la construction de sa propre psyché.


  • Yann Esteveny 12 novembre 2020 11:22

    Message à Monsieur Michael Gulaputih,

    J’ai lu vos deux articles avec intérêt.
    Les difficultés de la jeunesse sont normales dans un monde profondément malade. Ne pas subir ce monde malade exige des parents éduqués. Votre confiance au système scolaire m’inquiète car il n’éduque pas.

    Il est délicat de conseiller et je vous concède que je ne dispose d’aucuns diplômes en la matière. Voici deux interrogations :
    Pourquoi ne pas couper votre enfant du monde internet ?
    Pourquoi ne pas partir loin avec lui durant trois mois afin de le reconnecter au réel ?

    Respectueusement


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 12:08

      @Yann Esteveny
      Monsieur Yann Esteveny
      Merci pour votre commentaire.
      Ne soyez pas si formel : on est sur Agoravox !
      .
      Non je n’ai plus aucune confiance dans le système éducatif. Mais c’est trop tard concernant mes enfants. Et c’est justement ça que je veux transmettre aux autres parents qui peuvent encore redresser la barre.
      .
      Internet : notre enfant est majeur et nous a clairement fait comprendre qu’il nous vomit. Il ne se voit pas du tout comme un « déviant ». Au contraire à ses yeux c’est nous (les parents) qui sommes des pauvres choses soumises au système etc...
      Lui est « openminded » et il pense que c’est lui qui est dans le réel et que c’est nous qui sommes dans une réalité virtuelle (ça me fait penser à Joe Chip d’Ubik de Philip K. Dick).
      .
      Sur le fond il n’a pas tort car nous sommes le produit des entrants (au sens large : nourriture, lecture, vidéos, relations humaines...) dont nous nous nourrissons chaque jour (volontairement ou nous d’ailleurs).
      Bien à vous


    • Yann Esteveny 12 novembre 2020 13:40

      Message à Monsieur Michael Gulaputih,

      Je ne connais qu’un mode d’expression en public et je refuse l’expression relâchée et anonyme du monde parallèle d’Internet. Cela permet d’éviter les troubles dissociatifs d’identité en gardant les pieds dans le réel.

      L’« openminded » que je préfère appeler par respect pour ma culture française « l’ouverture d’esprit » n’est pas une qualité en soi. Toute les expériences ne sont pas bonnes et certaines sont destructives : les drogues en sont un exemple. Les drogues ne libèrent pas mais rendent esclave.

      La priorité est d’abord d’avoir suffisamment confiance en soi car ainsi nous sentons que nous n’avons pas besoin de produits miracles pour vivre.

      L’ouverture d’esprit n’autorise pas à croire ce que l’on veut dans son monde parallèle. L’ouverture d’esprit avec une morale, du travail et une bonne volonté permet d’accéder après bien des efforts à quelques vérités bien réelles. Il est possible alors d’admettre que c’est la Vérité qui rend libre et non le LSD.

      L’actualité confirme plus que jamais le titre de votre article. En ce début de dictature sanitaire le Régime a plus besoin d’esclave terré chez eux dans leur monde parallèle que d’hommes soucieux de leur dignité.

      Respectueusement


    • devphil30 devphil30 12 novembre 2020 14:19

      @Michael Gulaputih

      Vous êtes peut être les produit de vos entrants mais qu’en est il pour lui avec des entrants comme le LSD et le reste de ces produits ?

      Je ne suis pas dans la même problématique que vous avec mes enfants car l’aspect drogue n’est pas présent toutefois l’aspect jeu sur internet est chronophage pour un ado attardé de 25 ans et pour la fille le rejet est patent de ces parents qui n’ont rien fait pour elle.

      En fait ils attendent tout des autres sans vouloir faire aucun effort par eux même alors que les parents attendent qu’ils débutent dans la vie pour les aider.
      Donc dans cette incompréhension réciproque j’en ai tiré mon parti et je ne me prend pas la tête avec cette situation qui n’aurait jamais été comme ça de mon temps avec mes parents.

      L’aspect destructif de la drogue n’est pas présent dans mes relations filiales.

      Comme vous avez d’autres enfants et bien je dirais même si c’est difficile de privilégier « les bonnes graines ».
      Tomber dans les addictions est destructeur pour l’ensemble de l’environnement proche alors autant ne pas perdre ses autres enfants

      Encore une fois je vous tire mon chapeau et je suis admiratif pour votre courage.


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 17:08

      @devphil30

      En fait ils attendent tout des autres sans vouloir faire aucun effort par eux même alors que les parents attendent qu’ils débutent dans la vie pour les aider.


      C’est tellement vrai !

      Comme vous avez d’autres enfants et bien je dirais même si c’est difficile de privilégier « les bonnes graines ».


      Ce terrible constat, nous avons été obligé de le faire et ça a été un véritable déchirement mais on ne peut se concentrer sur un seul qui deviendra sinon un véritable succube émotionnel.

    • Sarah Juste 12 novembre 2020 20:33

      @Michael Gulaputih... comme je vous l’ai écrit en modération, votre article m’a émue. Et interpellée. Je comprends pour le systématique éducatif. Je suis prof des écoles mais je n’ai pas vu beaucoup d’évolution depuis que j’ai été éléve , alors que lorsque je me suis engagée dans cette mission, j’avais adhêré pour changer les choses en lisant les programmes de Lionel Jospin de 1995. Je n’ai pas changé de petit livre bleu dans ma tête et je mets toujours l’enfant au cœur des apprentissages et j’essaie de les motiver par des projets ... je suis toujours très école finlandaise. Et j’essaie d écrire un livre là dessus même si j’ai êlargi mon propos à une vue plus générale quant à notre propre mission de vie à tous. Malheureusement on fait toujours une pédagogie d’hier avec des élèves d’aujourd’hui au lieu de nous adapter à un monde qui a changé et d’essayer de leur donner envie d’apprendre et de participer à ce monde ...ils perdent le goût d’adhérer si on ne s’adresse jamais à leur intelligence, on ne leur demande que de recracher leur cours , les relations avec les profs sont très froides, il n’y a même plus l’humour que nous connaissions parfois car les élèves font plus de bruit donc les profs ont peur...et il y a rarement un rapport d’estime réciproque... ça ne m’étonne pas que les plus sensibles donc les plus intelligents et empathiques aient l’envie ou de se suicider ou de se droguer. On buvait aussi beaucoup trop en classe prépas quand on sortait. J’ai eu de la chance de ne pas me retrouver confrontée à des facilités pour trouver de la drogue. L’alcool êtait facilement accessible. J’ai eu aussi de la chance d’avoir des camarades de prépas non abusifs. 


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 21:21

      @Sarah Juste
      Le seul commentaire que j’ai lu venant de la modération provenait d’un amphibien démonstratif. Serait-ce vous ?
      .
      Vous évoquez un petit livre bleu. Comme je ne suis pas enseignant pouvez-vous expliquer.
      .
      Pour autant que je sache l’école finlandaise, après avoir caracolé en tête du classement PISA, décroche de plus en plus. Ceci dit je n’en sais pas beaucoup plus. Si vous pouvez m’en dire plus ou me renvoyer à des liens/articles.
      .
      En tous les cas merci pour intéressant témoignage.


    • Sarah Juste 14 novembre 2020 21:36

      @Michael Gulaputih
      Il y avait en 1995 des programmes dit de Jospin qui mettait l’enfant au cœur des apprentissages et nous enjoignait à le mener d’un point À vers un point B sans faire de sauts cognitifs et que ce trajet était différent pour tous et qu’il fallait partir d’oû il en était. A cela on ajoute un rapport positif à l’élève qu’on traite en alter ego pour l’impliquer dans son apprentissage. Donc je suis en train d’écrire un essai « penser grand » pour donner un axe tibéto finlandais à façons d’enseigner. J’ai dêmarré ma carrière en pédagogie freinet, on pourrait dire que je suis passée en pédagogie positive. Je ne suis qu’un guide, au sens de maître/dis viole, un guide sur le chemin des dos iplines. Pour être un bon guide, il faut développer avec ses élèves un rapport de réelle confiance et estime réciproque avec ses eleves. J’ai ajouté de l’amour car je suis en maternelle. 


  • cevennevive cevennevive 12 novembre 2020 11:55

    Bonjour Michael,

    Très cruellement « impressionnée » par le récit de votre vie de parents.

    Comme l’écrit Yann :

    « Pourquoi ne pas partir loin avec lui durant trois mois afin de le reconnecter au réel »

    Ce serait peut-être une solution.

    Mais votre présence risque de le rendre encore plus rebelle.

    Je pense qu’il existe des communautés où chacun travaille à faire vivre la communauté et où n’entre aucune drogue. L’on mange ce que l’on produit. et puisque ce jeune homme désire faire un break, ce serait une solution.

    Ou alors une « copine » sérieuse, la tête sur les épaules et le coeur ouvert.

    Je pense à vous. Courage !


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 12:18

      @cevennevive
      Merci pour vos encouragements.
      Effectivement vous avez mis le doigt dessus : surtout ma présence le rend encore plus rebelle.
      Aussi mon épouse l’a persuadé d’aller dans une communauté telle que vous la décrivez. Elle l’y a même emmené cet été (sans moi bien sûr !). Il n’y est resté que 2 jours avant de reprendre la route !
      Au motif que c’était de « l’esclavage moderne ».
      Quant à la copine sérieuse on l’a aussi. Même elle a baissé les bras après 2 mois.
      .
      L’autre vraie copine que nous avons et qui a eu un frère drogué qui s’en est sorti au bout de 15 ans, nous a conseillé un peu tout ce que j’ai mis en gras dans les 2 articles. Ses avis nous ont été extrêmement précieux.
      Bien à vous


  • cevennevive cevennevive 12 novembre 2020 12:40

    Je pense à une jeune fille que je connais bien, qui faisait un peu n’importe quoi de sa vie (elle ne se droguait pas cependant).

    Elle est partie en Thaïlande dans une île du Sud (Ko Samui je crois) loin de toute civilisation, habitat dans une case, mais avec un entourage amical et attentionné, (façon Hippy).

    Séjour d’un peu plus d’un an très bénéfique, merveilleusement bénéfique !


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 12:55

      @cevennevive
      Je n’ai pas de « connexions » comme celles que vous citez et qui ont si bien réussi à cette jeune fille. Nous commençons à peine de découvrir notre calvaire et ainsi que des solutions que nous trouvons en ligne et qui sont dans nos moyens.
      Et même si beaucoup de connaissances ont subi cela comme nous pour d’autres addictions, encore personne n’a eu l’expérience du LSD qui semble être la pire des drogues.


    • cevennevive cevennevive 12 novembre 2020 15:10

      @Michael Gulaputih,

      Une petite précision (je me suis renseignée, on se sait jamais, si votre fils voulait y aller...) c’est sur l’îlot Kho Phangan que cette jeune fille a séjourné. L’île aux Routards.
      On y vit dans des bungalow.

      Je trouve que vous vous polarisez trop sur ces drogues létales. Ce n’est pas cela qui guérira votre enfant car vous lui communiquez des pensées négatives alors que ce sont des pensées négatives justement qui l’ont amené à cette situation, non ?

      Ne pensez plus à ces drogues de l’enfer, à ce Netflix de malheur, à ces cocktails horribles. C’est un peu comme penser au diable, à l’enfer, pour finir à ne penser qu’à cela, au point d’occulter tout le reste.

      Pardonnez-moi. Vous aurez le droit de me dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas... 


    • velosolex velosolex 12 novembre 2020 16:42

      @Michael Gulaputih
      C’’est l’héroïne qui est pire que tout, mais je ne suis pas sûr que le cristal et le crack aient quelque chose à lui envier. Ensuite cette catégorisation est illusoire, puisque tout dépend de la synthétisation et de la pureté des ces drogues. Tout le travail des trafiquants étant de développer l’addiction des clients, on peut leur faire confiance à ce sujet
      Certains ne sont jamais redescendus, comme Syd Barett, le fondateur des Pink floyd dans les années 60, qui resta un zombi, après une prise funeste. Thimothy Leary, une sorte gourou de la contre culture, eut l’idée dans les années 60 de vouloir mettre des cachets de LSD, dans le système d’eau de San Francisco afin que tous les habitants découvrent les bienfaits de ce « merveilleux »produit.
      La drogue est un élément faustien, dans lequel la victime accepte un pacte : Avoir l’illusion qu’il est supérieur au commun, sans savoir qu’il va vendre son âme au diable. Heureusement, beaucoup ont un réflexe salvateur :. Il n’y a qu’eux, qui peuvent ce choix du sursaut. Vous pouvez amenez des circonstances favorables à l’éveil, mais impossible de vous substituer à cela par des décisions autoritaires, contreproductives. Mais au contraire, je pense qu’il faut vous protéger, et clairement montrer vos limites, et ainsi définir le champ de liberté et d’action de votre fils, qui est lié à sa responsabilité sur sa propre vie. 


    • pemile pemile 12 novembre 2020 16:53

      @velosolex « Vous pouvez amenez des circonstances favorables à l’éveil »

      Qui peuvent tout à fait ignorer le fond de problème et fonctionner de façon subliminale.


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 15:13

      @Decouz
      Veuillez lire je vous prie le CR de l’expérience d’Olds et Milner sur la zone du plaisir dans le cerveau et qui date des années 50.
      La conclusion est sans appel :

      Une fois que le rat a découvert comment s’administrer une sensation de plaisir, il s’auto-stimule sans arrêt, ne prenant même plus le temps de manger. La stimulation directe de ce circuit est donc tellement puissante que l’animal en oublie ses besoins fondamentaux. C’est exactement ce qui se passe avec la prise de drogues.

      La drogue sans risque n’existe pas. Et je ne considère pas que ne pas avoir d’addiction physique soit un argument en faveur des drogues psychédéliques.

      .

      C’est même pire car le preneur de telles drogues ne voit pas d’effets physiques directs. Il n’assiste pas à sa propre déchéance.

      Cette dernière arrivera immanquablement car la perception que le drogué a de lui changera lentement en même temps qu’il s’en foutra de celle que les autres auront de lui. Cela se traduira par un laisser aller vestimentaire, puis corporel, puis sanitaire jusqu’à ce que quelqu’un osera lui dire : « mais tu pues trop ». C’est ce que sa cheffe lui a dit une fois.

      Ca c’est pour le côté physique.

      Sur le plan psychique cela va se traduire par la sensation que c’est lui qui détient la vérité (grâce à la prise de ces drogues qui justement augmentent la perception de tous les sens). Il va accéder au Divin et se croire en prise directe avec la Conscience Cosmique.

      Et là vous ne pouvez plus lutter.


    • pemile pemile 12 novembre 2020 15:19

      @Michael Gulaputih

      Et sa relation aux femmes, camée ou saine, il en est où ?


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 15:40

      @pemile
      Faudra lui demander vous-même...
      Aux dernières nouvelles il aimait le genre féminin de son âge et le fréquentait aussi
      .
      Pourquoi vous pensez à quelque chose de précis ?


    • pemile pemile 12 novembre 2020 16:45

      @Michael Gulaputih « Pourquoi vous pensez à quelque chose de précis ? »

      Juste une porte de sortie, un recadrage vers d’autres expériences ?


    • Decouz 12 novembre 2020 18:26

      @Michael Gulaputih
      Je suis d’accord pour ce qui est du plaisir, mais en ce qui me concerne le LSD n’était pas spécialement une drogue plaisir, mais une drogue d’intériorisation, également d’ouverture au monde (et pour mes copains d’alors qui ont eu une vie sociale normale, il faut se demander si c’est une cause ou une conséquence de l’inadaptation sociale, je pense qu’il y a les deux, certains, pas moi et plutôt du fait du cannabis d’ailleurs, étaient totalement impliqués et sérieux dans leurs études). J’ai trouvé le cannabis bien plus addictif.
      En fait je m’aperçois que je relis et que je relie mes expériences à ce que j’ai étudié et vécu par la suite concernant le coté spirituel, même si nous avions quelques références à l’époque (Jünger, Baudelaire, Michaux, Huxley...).
      En ce qui concerne les effets sur le cerveau lord d’une prise, l’IRM montre un changement dans l’activité neuronale, qui se traduit de deux manières différentes , d’une part une inadaptation aux taches courantes, temps de réaction, concentration etc et d’autre part une ouverture vers la contemplation et vers une expérience holistique (bien plus faible ou absente avec le cannabis).
      Dans le cerveau de l’enfant en bas âge, tous les neurones sont en connexion globale ou presque, puis lors de la croissance cette globalité disparait et les neurones se spécialisent, les connexions se restreignent, ce qui doit être en rapport avec une certaine spécialisation des comportements et des perceptions.
      Or lors d’une prise de LSD ou de produit similaire, on retrouve une globalisation des liaisons neuronales, ce qui explique par exemple les sensations de kinesthésie, mais il semble que l’adulte pour les raisons d’efficacité que j’ai mentionné ait oublié,effacé, ce vécu intérieur de l’enfance précoce.
      « Une équipe de recherche dirigée par des scientifiques de l’Imperial College de Londres a déclaré qu’alors que le cerveau fonctionne normalement sur des réseaux indépendants remplissant des fonctions distinctes telles que la vision, le mouvement et l’audition, sous LSD, la séparation de ces réseaux s’effondre, ce qui conduit à un système plus unifié »
      https://www.reuters.com/article/us-science-psychedelic-idUSKCN0X82B2


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 19:52

      @Decouz
      Ok. J’ai compris que vous êtes un zélé zélote du LSD. smiley
      Merci de m’avoir décrit vos expériences.


    • Decouz 13 novembre 2020 10:17

      @Michael Gulaputih
      Je me suis surtout intéressé aux liens avec certaines traditions, le soma védique par exemple, la liqueur d’immortalité, on ne sait pas ce qui composait cette boisson. Champignon ?
      Et il y a une thèse fameuse ou fumeuse selon les points de vue qui rattache l’anamite tue-mouche aux débuts du christianisme, mais ce qui est certain c’est que des breuvages enivrants ou en rapport avec l’ivresse, faisait partie des initiations antiques et font toujours partie des rituels de certaines communautés.

      "La démarche de John Allegro relève davantage de l’ordre d’un retour du refoulé. Bien que sa thèse centrale ne soit que sornettes et qu’il ait commis moult erreurs dans Le Champignon Sacré et la Croix, Allegro a fait apparaître ce que Wasson s’est évertué à montrer dans tous ses travaux : à savoir que lorsqu’il y a du religieux il est quasi toujours question de drogue(s)(83) , parfois seulement au niveau de restes résiduels dans le langage."

      http://liberterre.fr/entheogenes/recherches-modernes/allegro.html


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 13 novembre 2020 11:09

      @Decouz
      Un point a brusquement réveillé mon intérêt dans le lien que vous proposez (et que j’ai soigneusement parcouru depuis lors) : l’amanite tue-mouche.
      En effet Pietro m’a avoué lors de notre promenade où il m’a tant parlé spontanément, qu’il avait commencé par ce champignon précisément.
      .
      L’analyse par Wattiaux du livre d’Allegro est super savante (pour moi ce ne sont que des arguments d’autorité vu mon faible niveau en histoire des religion) mais est séduisante (d’autant qu’elle rejoint ma vision des religions). Elle est cependant ternie par sa description de l’accueil des ses demandes par les experts « en place ». Ca fait un peu trop conspi.
      .
      Mais une partie de moi refuse (sans que je n’arrive à l’exposer clairement) que l’utilisation d’une substance qui modifie aussi brutalement la perception des sens et aussi longuement soit bénéfique pour la santé tant psychique que physique.
      Et si l’on en prend à dose infinitésimale alors les laboratoires Boiron l’aurait déjà commercialisé en 10 CH.


  • Decouz 12 novembre 2020 14:10

    3 effets des drogues :

    -les dépresseurs qui ralentissent le fonctionnement du système nerveux...opiacés (morphine, héroïne) et aussi l’alcool. 

    -les stimulants qui activent le fonctionnement du système nerveux. Le café et le tabac font partie des stimulants mineurs alors que les majeurs sont les amphétamines, la cocaïne et la MDMA ou ecstasy.

    -les hallucinogènes qui perturbent le fonctionnement du système nerveux et modifient la perception de la réalité. On y range le cannabis, le LSD, la kétamine, les solvants…

    http://www.maad-digital.fr/en-bref/peut-comparer-les-drogues


  • meaculpa99 12 novembre 2020 14:22

    Merci pour votre article. C’est très instructif. Courage ! 


  • infraçon infraçon 12 novembre 2020 14:23

    Bonjour Michael,

    je me permet deux remarques et une (vielle) proposition à votre article.

    Première remarque :
    Comme vous (et sans doute plus que vous) je prends avec des pincettes et je rejette tout ce qui est du genre netflix.
    Et je suis sidéré d’entendre les séries et les bandes dessinées portées au nues sur france-culture, avec des experts sur ... tintin ! (vous et moi, nous sommes trop cons pour comprendre tintin).
    Ce qui me sidère dans les séries, c’est que les gens addicts connaissent la vie de Marcel, de Priscilla ou de Ramon par coeur... Et ils n’ont pas de relations avec leur famille ou leur voisinage ! (j’exagère à peine). Voir ci-dessous à la fin une proposition.

    deuxième remarque :
    « « Qui suis-je ?... ». Que tout ce que la philosophie qui vous est enseignée en Terminale vous aide à résoudre au moins cette question. »
    J’ai eu à faire à un jeune trouduc à peine plus âgé que nous en terminale, alors que, par ailleurs, j’encadrais des jeunes ados (donc j’étais sensé avoir un nouveau de conscience correct), celui-ci nous parlait comme à des enfants étalant sa science du haut de son « perchoir ». J’ai eu plus tard (à l’époque, c’était juste avant 68, on n’avait même pas l’idée de remettre un prof en question) la même révélation que vous : mais pourquoi ces profs de philo ne jettent pas à la figure de leurs lycéens des questions existentielles ! Comment allez vous régler ce problème concret ? et laisser la discussion découvrir l’intérêt de la philosophie, et ses limites... Car je n’ai encore pas vu une société aller sur ses deux jambes grâce à la philo...

    (Et un petit complément à cette seconde remarque)

    Et encore bien plus tard, je me suis dit que c’est en fait dès la maternelle qu’on devrait sensibiliser les enfants à la philo (bien sûr avec un langage à leur niveau) et leur faire jouer des petits jeux de rôles. Qui en plus développerait leur capacité à l’oral. Et je me suis aperçu dernièrement que je n’était pas le seul à penser ainsi. Comme quoi quand quelque chose est dans l’air, ça arrive de partout.

    Par ailleurs, je me permet d’insister sur mon intervention dans votre premier article où je parlais d’une nouvelle façon de voir la « relation de voisinage ». En faisant participer le voisinage, entre autres, au complément d’éducation des enfants. Dans une société fraternelle, ça va sans dire, car il faut une bonne dose de confiance les uns dans les autres. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, vu l’isolement dans lequel les familles « atomiques » vivent et sont maintenues. Et pourtant on voit bien ici dans les commentaires que des personnes veulent vous aider.

    Tout ça ce sont des solutions bien en amont des problèmes auxquels vous êtes confronté. Mais ça pourrait aussi faire réfléchir les parents.
    En attendant votre troisième article.


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 15:31

      @infraçon
      Bonjour,
      Entièrement d’accord avec votre première remarque.
      .
      Pour la deuxième. Je voulais commencer la série d’article par « ceci n’est pas un exutoire à visée thérapeutique mais un avertissement aux parents de jeunes enfants et futurs parents... »
      J’aurais du le faire.
      Votre proposition basée sur le voisinage m’a convaincu la dernière fois. Cependant j’ai essayé (avec pas mal de succès en Bretagne) de la mettre en application (sans savoir que j’étais en phase avec vous !).
      .
      Mais en m’installant en Allemagne dans un plus grande ville je n’ai plus eu trop le contrôle sur grand chose.
      Vous ne pouvez pas lutter avec l’école et son biotope. Votre enfant y passe 8 heures par jours alors qu’il ne vous en accorde qu’1/2h par jour...au moment du dîner. Et quand je dis « accorde », le mot n’est pas trop fort !


    • infraçon infraçon 12 novembre 2020 16:02

      @VY-rus T
      est-ce que tu veux bien me lâcher.
      Non seulement tu ne comprends rien à rien, mais tu veux faire prendre des vessies pour des lanternes.
      Les gens sont assez grands pour comparer ce que je dis et ton salmigondis.
      A se demander si tu n’es pas sous LSD en permanence...


    • infraçon infraçon 12 novembre 2020 16:32

      @Michael Gulaputih

      Je comprends votre difficulté à renouveler l’expérience de voisinage dans une grande ville où le « cloisonnement » dans des appartements ou des maisons individuelles (qui était vu comme une libération de l’insertion de la famille ou du voisinage de village dans le couple à la fin des années 40 avec la « migration » de la paysannerie dans les grandes villes) a cassé le lien de voisinage (à part un ou deux voisins), en dehors des formules de politesse (bonjour, bonsoir).

      C’est pourquoi je préconise l’accueil par les voisins de l’enfant selon son bon vouloir (au lieu de s’ennuyer dans une cour d’école, chez une nourrice peu amène, ou dans sa chambre), lui faisant ainsi découvrir d’autres modes de vie, d’autres façons de discuter, d’autres pédagogies, d’autres apprentissages, d’autres histoires familiales. Et continuer à lui apprendre à respecter tout un chacun.

      Mais ça ne serait valable que dans une société fraternelle, à mon avis.

      C’est pourquoi je place à droite à gauche ma petite chanson qui est malheureusement mal comprise par des individus tel que « VY-ris T » (qui s’appelait il y a peu « LA MANDALE OU RIEN » !) ou par d’autres pour lesquels rien que le mot fraternité donne de l’urticaire...


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 20:00

      @infraçon
      Votre idée de voisinage me fait fortement penser à ce que pratiquent certaines tribus africaines. C’est au frère qu’incombe l’éducation des enfants de la soeur. Ce qui résoud beaucoup de problème d’autorité mal placée, de conflit oedipien et autres...
      A creuser.


    • infraçon infraçon 12 novembre 2020 22:13

      @VY-rus T

      Tu vois tu dérailles tout de suite dès qu’on dit un mot !

      pour toi fraternité = islamiste, rouge (moi je ne les ai jamais entendu parler de fraternité « братство »), franc mac.

      Tu ’as pas de frère ou de soeur ?
      Beaucoup vont la ramener avec « ah ! la famille ! » et en profiter pour dénigrer toutes formes de fraternité...

      Mais puisque tu parles du modèle français, que fais-tu de la devise « liberté, égalité, fraternité » ? C’est pour les chiens ? Il faudrait que tu précises TON modèle français...

      Va donc jeter un coup d’oeil aux vidéos :
      https://www.youtube.com/channel/UCP_8Le-B0z4Ce6h4kEWPFTQ/
      et tu me diras le rapport avec les témoins de jehova ou les mormons...

      Quand à la volonté de convertir, je ne fais qu’inviter les gens qui ont une conception nouvelle de société à proposer d’en discuter avec ceux qui auraient des atomes crochus. Et comme j’en ai une aussi, je les invite à discuter ces propositions (sur torreDerivante.org) EPICETOU. Après chacun fait ce qu’il veut. Et je n’irai sûrement pas les harceler comme tu fais sur AV (enfin sauf avec ce cher Monsieur Bouchard...).

      Et comme tu as été moins agressif, tu vois, je t’ai répondu.


    • infraçon infraçon 13 novembre 2020 00:02

      @VY-rus T

      Juste une dernière intervention pour ne pas trop encombrer ce fil et pour te dire que si les énoncés sont fermés, c’est que posant « sur la table » une conception qui peut être déstabilisante (pas d’argent, pas de hiérarchie) je ne fais que proposer des « institutions » (qui ne sont pas un parlement, un gouvernement, une justice, etc) mais qui permettent au citoyen d’accéder à la formation permanente/l’information, le contrôle du respect de ce qu’il a voté, les offres d’activité, etc.

      Des institutions qui n’existent pas aujourd’hui, donc je ne peux que les présenter « autoritairement » si tu veux, mais une présentation qui a pour but de soulever le débat : qu’est-ce qui cloche, qu’est-ce qui manque comme information, etc.

      Et si en fin de compte, si ça ne tient pas la route, et bien je « remballerai la marchandise » et si ça tient la route alors c’est qu’à un grand nombre on aura bien bossé et fait évoluer la chose...


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 13 novembre 2020 11:17

      @VY-rus T et @infraçon
      Même si le but de ces 3 articles était de faire partager mon expérience à de futur parents ou de parents de jeunes enfants afin de les préparer à affronter certains dangers, je suis content de voir que cela vous a permis d’enterrer la hache de guerre.
      .
      Il souffle comme un air de Woodstock avec ce thème. smiley


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 12 novembre 2020 15:25

    Il existe une solution pour vous sortir de là et c’est Jésus-Christ qui vous la propose :

     

    « Or sans la foi il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11:6)

     

    « Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? » (Romains 8:32)

     

    Le bon conseil est donc de vous tourner vers le Christ en allant voir un chrétien, évangélique de préférence, pour qu’il vous explique comment Dieu nous sauve par Jésus-Christ, et ensuite vous pourrez en parler à votre enfant pour que lui-même soit sauvé y compris de son emprise à la drogue.


    • cevennevive cevennevive 12 novembre 2020 15:29

      @Daniel PIGNARD,

      Ben voyons ! Comment Michael n’y a-t-il pas pensé ?

      La jeune fille dont je parle plus haut s’est tournée, elle, vers Bouddha, enfin, un petit peu...


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 15:36

      @Daniel PIGNARD
      Merci pour votre proposition.
      Mais je crains fort que vous n’essayiez de convertir quelqu’un qui a déjà sa religion (non ce n’est pas l’Islam). Et dans cette dernière je ne sais pas jusqu’où peut aller la punition contre le crime d’apostasie.
      En effet dans mon dernier article à venir j’explique tout cela.


    • devphil30 devphil30 12 novembre 2020 17:33

      @Daniel PIGNARD

      Faudrait un peu redescendre mon gars on parle de choses sérieuses

      Ton jesus ou peu importe son nom n’est qu’une mascarade pour dompter les âmes.
      Dans le cas évoqué c’est déjà fortement hors sujet et comme si la religion pouvait être un sujet de débat cartésien.

      Le sauveur des âmes tarde à revenir car avec la palette de maléfiques c’est pas gagné mais tu vas me sortir que l’on doit trouver son chemin ou toutes les autres conneries d’évitement de la réalité justifiant ta religion de mensonge.

      La religion est la pire chose sur terre car elle manipulatrice et destructrice
      Combien de morts depuis 2.000 ans pour aller convertir , sauver des âmes , montrer la voie

      Laisse tomber mon gars et retourne à ton bénitier pour attendre la solution à ta vie


  • Adèle Coupechoux 12 novembre 2020 18:02

    @Michael Gulaputih

    Une amie qui prenait tout ce qui lui permettait de se mettre la tête à l’envers, me disait que cela n’avait rien avoir avec sa famille. Elle avait certes de gros moyens financiers, mais surtout, elle aimait cet état. Elle se sentait à chaque fois anesthésiée. Plus de blues, plus de déprime. Parfois, la descente était particulièrement pénible, mais ne l’empêchait nullement de recommencer. Elle pouvait se le permettre, n’étant pas obligée de travailler pour payer son loyer et être interdite bancaire ne la gênait nullement puisqu’elle avait toute la journée pour se rendre à la poste et retirer de liquide.

    Et puis, elle a rencontré son compagnon. Elle n’a certes pas changé du jour au lendemain, mais le jour où elle a accouché d’une crevette souffreteuse au lieu d’un bébé en pleine forme. Là elle a percuté. Aujourd’hui, je peux penser qu’elle s’en est sorite. Elle a tout arrêté.


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 12 novembre 2020 20:20

    J’avais lu « Le pouvoir de la drogue dans la politique mondiale » de Yann Moncomble qui date un peu, mais c’est tjrs d’actualités avec d’autres lieux d’autres acteurs, etc. ; ça en dit long sur cette société et le mal être de beaucoup de monde.

    4e de couverture :

    « En 1990, les profits estimés de la drogue à travers le monde auront dépassés les 300 milliards de dollars - le bugdet de la France n’étant que de 150 milliards de dollars ! Ce montant faramineux explique la puissance des grands patrons de la drogue, qui ne sont pas toujours ceux que la presse aux ordres, montent en épingle. Le pouvoir financier de la drogue est devenu, dans bien des pays, un Etat dans l’Etat. De ce fait, bien des partis politiques, à leur insu ou non, profitèrent ou profitent de cette manne tombée du ciel. Mais non sans retombées politiques.
    L’argent de la drogue ne se coule plus dans les interstices du système, il l’a inondé. Comme l’écrivait si bien Jean-Michel Helvig dans Libération du 28 août 1989 : "A l’instar des pétrodollars, les narcodollars pèsent sur les marchés financiers, et aucune frontière n’a pu leur résister. Nulle banque - si nationalisée soit-elle - n’est assurée qu’elle ne détient aucun argent sale."
    Des manipulations d’argent sale, nous vous en offrons une fIoppée à travers le monde, passant de la "Pizza Connection« à la »Pesetas Connection« , sans oublier la »Libanese Connection« et surtout la »Swiss Connection". Des dizaines et des dizaines de banques et d’individus sont mouillés dans cette affaire.
    Le Chase Manhattan, la Bank of America, l’Irving Trust, la Great American Bank, etc., autant d’institutions financières mises en cause dans le recyclage des fonds des trafiquants. Est-ce un hasard si nombre de dirigeants de ces banques se trouvent être dans le même temps, parmi les membres les plus importants du C.F.R. et de la Trilatérale ?
    Certaines pointes de cet iceberg servent à l’espionnage et au financement de certaines opérations. C.I.A., K.G.B., Mossad, D.G.S.E., rivalisent de zèle dans le maniement de l’épouvante, en passant de la guerre civile, au trafic d’armes et au terrorisme. De la Colombie au Pérou, de Cuba à l’U.R.S.S. en faisant un détour par la Bulgarie, et, de là, atterrissant dans nos pays occidentaux : la France, l’Allemagne, la Hollande, les pays scandinaves. aucun pays n’est épargné dans ce trafic de l’horreur et de la manipulation.
    But avoué de ces gens qui travaillent au service de certaines internationales : affaiblir la résistance morale et physique des élites occidentales par l’intermédiaire de la drogue.
    Vous trouverez dans cette étude, des noms, des faits, des chiffres à faire frémir, tant l’étendue de ce fléau se mêle à la vie de tous les jours, à votre vie.
    Ce dossier n’est pas à proprement parler stupéfiant. Il est explosif !



    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 12 novembre 2020 21:33

      @bouffon(s) du roi
      La page wikipédia consacrée à yann Moncomble est savoureuse.
      Je ne peux donc que lui accorder du crédit !
      .
      Blague mise à part c’est un peu ça que je dénonce dans la troisième partie à venir.


    • mmbbb 13 novembre 2020 10:20

      @bouffon(s) du roi c est un probleme entre l offre et la demande Si la demande croit l offre suit , Le consommateur des pays riche est aussi responsable ; Un paysan marocain ou colombien a plutot intérêt a cultiver soit du H ou planter de la coke, Il vit mieux J avais vu un reportage il y a assez longtemps ( je ne regarde plus la teloche ) , le paysan marocain a pu acceder au « luxe » c est a dire installer un douche des lors qu il delaissa ses legumes a la vente Idem dans nos banlieues , je me repete , j avais ete a la CFDT , c etait l epoque de touche pas a mon pote le debut de l ouverture de nos frontieres , periode bisounours , j avais affirme qu il y a aurait de la violence et des armes , Bon je m en suis pris plein la gueule et maintenant ce sont les profs qui s en prennent la gueule ; 
      Il ne faut pas fermer un oeil pudique de notre propre responsabilté .
      PS quant l Etat sous la pression de Nixon a demantele la french connexion , il l a fait ! 


  • Français du futur Français du futur 12 novembre 2020 23:29

    La drogue, c’est trop cool ! Mais comme pour tout, avec modération.


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 13 novembre 2020 11:37

      @Français du futur
      Je suis très intéressé par ce que vous entendez par modération.
      Dans le cas du LSD que préconisez-vous ou mieux encore quelle est votre expérience ?


    • Français du futur Français du futur 16 novembre 2020 00:45

      @Michael Gulaputih
      En fait, c’est une règle à appliquer partout, tout le temps, quelque soit le sujet, drogue ou pas. C’est une simple hygiène de vie basée sur le bon sens, l’excès n’est jamais bon.

      Ce que je peux préconiser à tous les ados, c’est de regarder le film Trainspotting, ça m’a dégoûté de la drogue dite dure. 


  • [email protected] 13 novembre 2020 01:30

    On est tous drogué d’une certaine manière cad en guète d’autre chose , et comme première étape accessible, le refus de la réalité.

    Alors tout drogué est légitimé, comme toute drogue, donc la seule motivation d’en sortir pour en sortir n’a strictement aucun intérêt.

    Vous n’avez d’autres choix que de le laisser, livré à lui même, et de l’aider non pour arrêter mais faire autre chose . Continuez votre vie sans lui, car c’est sa décision, et la respecter, naturel, bon courage.


  • JMTLG 13 novembre 2020 08:09

    Bonjour,

    Le premier article m’avait semblé intéressant et plutôt réaliste quant aux torts, tout en se montrant relativement humble quant aux sources du problème.

    La lecture de celui-ci m’a foncièrement dérangée.

    Vos propos à l’égard de votre fils me choquent, votre colère contre LUI transpire. Tout du long, j’ai sentis que tout était de SA faute et la faute au monde, aux médias, aux institutions, aux pays.

    A aucun moment dans ce second article (et soyons franc, le premier) vous ne vous attardez plus de quelque mots sur votre responsabilité.

    A vous lire, vous m’evoquez ces pères « a l’ancienne » pour qui l’autorité, la rigueur, la « valeur travail » passent avant tout.

    Vous insistez NON STOP sur le fait qu’il doive trouver un boulot (et un bon), que tout doit passer par son emploi, que celui-ci réglera tout.

    Mais avez-vous déjà parlé avec votre fils ? Savez-vous qui il est ? Ce qu’il aimeen dehors de ces drogues ? Enfant, avez-vous joué avec lui ? Partagé son petit monde d’enfant puis d’adolescent ?

    Et réciproquement, vous connaît-il ?

    A vous lire, vous ne parlez pas une seconde de votre fils, de qui il est, hormis un drogué qui VOUS pose problème.

    Et d’ailleurs, ces deux articles, les lui avez-vous montrés ? De même que vos commentaires ? Et pourquoi ne pas lui proposer de s’exprimer ici, vu qu’il semble assez technophile ?

    Ne voyez pas d’agressivité déplacée, car si vos dire sont vrais, votre fils mérite de l’aide et a tout ma sympathie.

    Cependant, si tout est vrai, allez voir un psy de toute urgence, car vos propos dans ce second article m’ont immédiatement fait sauter aux yeux cette responsabilité, désolé.

    Le fait que votre épouse soit psychologue est d’autant plus troublant.

    Je vais cependant être sincère au risque de vous déplaire : je doute que tout soit vrai, loin s’en faut. Le fait de bas peut-être (drogué, etc), mais le tout me semble trop romancé ou alors écrit maladroitement en occultant (involontairement ou non) une partie.

    Si je me trompé et que tout est vrai vous m’en voyez désolé, je connais la douleur d’être parfois père, mais .aussi la douleur d’être le fils d’un père


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 13 novembre 2020 12:04

      @JMTLG
      L’unique but de ces articles était d’aider des parents à anticiper ce que nous avons vécu. Au vu des nombreux commentaires j’ai raté mon coup !
      J’avais écrit une longue réponse que je viens d’effacer. Car nous avons convenu avec ma femme de ne pas faire de psychanalyse suite à ce problème.
      Je lui fais entièrement confiance.
      Quant à la véracité...Je ne cherche à convaincre personne ni a me dévoiler plus.
      Prenez tout ceci comme un mauvais roman si tel est votre sentiment.
      .
      Pour ce qui est du père autoritaire qui désire que son fils ait un « bon » job, sachez que j’ai fait mien du credo de Christophe Dejours qui déclare que l’humain ne se réalise que dans et à travers deux domaines : le travail et l’amour.


    • JC_Lavau JC_Lavau 13 novembre 2020 12:29

      @Michael Gulaputih. « Verweile doch. Du bist so Schön ! », finit par murmurer Faust quand il accomplit son oeuvre d’agronome.


  • leguminator 13 novembre 2020 13:54

    Bonjour,

    Je lis vos billets concernant votre fils avec attention et vous souhaite tout le courage du monde.

    En effet bien qu’ayant eu un parcours où j’ai croisé la drogue, je me demande si je serai en mesure d’en protéger mes enfants principalement en passant par de l’information. Mais je doute que cela sera suffisant, chacun apprenant plus en réalisant soi-même ses expériences plutôt qu’en se contentant d’écouter sagement les autres.

    Le film Trainspotting, même s’il date un peu, fournit une conclusion plutôt réaliste par rapport au fait que certaines personnes sous influences puissent revenir à une vie plus conventionnelle : à un moment donné ces personnes font le choix de la vie ! Tandis que les autres continuent leurs méandres entre galères, misère, overdose, prison.

    J’ai également connu une personne qui après une prise de LSD, celle de trop, est restée « bloquée », « kéblo » comme on disait en ce temps. Elle était méconnaissable... Sur le coup ça avait calmé pas mal de monde d’autant plus qu’on ne sait qu’après coup que c’est la dose de trop...


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 14 novembre 2020 14:37

      @leguminator
      Merci pour votre témoignage.

      Mais je doute que cela sera suffisant, chacun apprenant plus en réalisant soi-même ses expériences plutôt qu’en se contentant d’écouter sagement les autres.

      Je ne saurais mieux le dire !
      .
      Dans mon dernier article je décris comment je crains fort que mon fils soit resté bloqué dans une psychose. Mais comme il refuse de se faire aider...

  • ZenZoe ZenZoe 13 novembre 2020 14:41

    Bonjour l’auteur,

    Je dois dire que j’ai eu à peu près le même sentiment que JMTLG au-dessus, à savoir que vous me semblez être ce qu’on appelait autrefois un patriarche, c’est-à-dire un père, sans doute sincère et croyant bien faire, qui, plus ou moins consciemment, ne laisse aucune véritable intitiative aux membres de sa famille, veut prendre leur vie en charge et décide de tout pour eux.’’Tu seras docteur mon fis (ou avocat, ou notaire, ou chef d’entreprise...)’’.

    J’ai bien relu vos messages, et quelque chose me saute aux yeux : Pietro est allergique à l’autorité (il parle d’esclavage moderne), aux conseils non sollicités, à toute interférence sur ce qu’il considère être SA vie. Le voyez-vous cela ? Vous parlez beaucoup de ce que VOUS voulez, mais pas de ce qu’il veut LUI. Le savez-vous ce qu’il veut vraiment tout au fond de lui, lui parlez-vous vraiment de ce qui le touche lui, de ce qui le motive ?

    J’ai aussi été frappée, et particulièrement dans ce second article, par votre insistance sur la réussite sociale, et la valeur absolue que vous semblez attribuer à faire ’’une bonne école’’, pour obtenir un Master, trouver une carrière digne de ce nom et le statut qui va avec. J’avais évoqué dans ma première réponse la possibilité que les problèmes de Pietro venaient peut-être de là, du fait qu’il ne se sentait pas à la hauteur de vos propres aspirations, surtout sachant que vous, votre femme et vos autres enfants avez tous ’’réussi’, et je suis maintenant à peu près certaine qu’il y a un peu de ça (bon, c’est vrai, je ne suis pas dans sa tête, mais il y a quand même une petite musique qui m’est familière dans son parcours).

    Je sais bien qu’un parent veut le meilleur pour ses enfants, et qu’il trouve gratifiant que ses enfants réussissent. Il ne faut pas se mentir, la réussite sociale a encore de beaux jours devant elle en terme d’objectif.

    Mais elle ne doit pas se faire au détriment de la personnalité de l’enfant, de ses désirs profonds, des ses envies, ses aspirations, que sais-je. Et si Pietro, comme dans la pub à la télé pour vanter les mérites de l’apprentissage, ne rêvait en secret que d’être pâtissier, ou menuisier, ou encore comédien, ou peintre ?

    Je sais bien que ce n’est pas facile pour vous, que vous avez certainement très peur, mais je réitère le conseil qu’il me semble vous avoir donné la première fois (ou pas, j’ai la mémoire qui flanche) : lâchez-lui la bride avec la drogue et sa carrière ! Renseignez-vous pour votre propre compte si vous le voulez, mais ne lui parlez pas sans arrêt de ça, pas du tout même serait parfait. Votre enfant est adulte. Lui seul peut gérer son avenir, lui seul peut décider de sortir de la drogue, lui seul doit choisir comment. Vous n’êtes là que pour l’écouter s’il le veut, l’écouter vraiment, et l’aimer aussi. Car votre dernière phrase sur l’accomplissement de soi mentionne le travail et l’amour. Or dans vos articles, il est beaucoup question de travail, pas beaucoup d’amour.

    S’il vous plaît, réfléchissez-y ! Ne culpabilisez pas en tout cas, ce qui est fait est fait. Vous avez tout donné sans doute, mais.. L’erreur serait de persister avec les mêmes attitudes mentales, les mêmes exigences, le même calque plaqué sur tous.

    Bonne chance à vous et toute votre famille. Je croise mes doigts pour Pietro, envers qui j’ai beaucoup de sympathie, car après tout, il est quand même le plus affecté dans cette histoire, et c’est lui qui est en grave danger. S’il lit Agoravox (et après tout, pourquoi pas ?), qu’il sache que je lui envoie toutes mes meilleures ondes, et j’espère qu’il les recevra.


    • JC_Lavau JC_Lavau 13 novembre 2020 14:57

      @ZenZoe. Voici ce dont le gang des tueuses conjurées s’est vanté publiquement, avoir fait de mon fils une épave droguée :
      http://info.deonto-famille.org/index.php?topic=253.0

      Je suis coupable de quelque chose ? Oui, de ne pas avoir eu la combativité qu’il faut pour contrer la paranoïaque de combat : elle lui a fait sauter le CE2. De surcroît vers une école à l’autre bout de la ville. Depuis ce temps là mon fils est en échec scolaire, alors qu’il était un surdoué au départ.

      ZenZoe, tu sous-estimes grandement des influenceurs maléfiques, qui ne sont pas les parents. Ou pas tous les parents.


    • infraçon infraçon 13 novembre 2020 15:58

      @ZenZoe

      ZenZoe,

      je ne peux qu’acquiescer à votre attention sur l’amour, ayant moi-même développé la théorie qui nécessite parmi l’un de ses deux préalable « d’élever ses enfants avec amour » (et là l’EN y a son rôle en ne portant pas aux nues QUE le foutu « programme » qu’il faut suivre jusqu’au bout ! Tant pis s’il y a des cadavres en cours de route, « ils n’avaient qu’à mieux travailler » dirait Julie Graziani notre brillante essayiste des médias. Peut-être tout simplement revoir le programme).

      Pour le cas de Michael c’est trop tard (pour la petite enfance), mais rien n’est perdu si on développe l’esprit de fraternité (comment peut-on se respecter sans respecter son frère ? Respecter son frère c’est : le laisser libre, le traiter sur un pied d’égalité, lui transmettre ce qu’on a appris, partager avec lui ce qu’on produit, s’assurer que tout va bien pour lui s’il ne se manifeste pas, lui porter secours s’il est dans la difficulté, ne pas gaspiller les ressources de la terre de ses enfants, et attendre de lui qu’il se respecte.)

      Toujours dans la prévention (enfance, puisqu’on est dans la sensibilisation des parents), je ne suis pas du tout spécialiste de la drogue, mais il me semble que c’est un peu comme le tabac, on en prend : (1) parce que ça va mal, (2) incité par les copains (ou les médias, documentaires sur les chamanes et autres gourous) ou bien (3) pour savoir ce que ça fait (peut-être (4) à notre insu).

      Si on est élevé avec amour (dans des conditions de vie correcte), en principe ça va. Pourquoi les copains, dans ces conditions nous y inciteraient ? Reste la « découverte ». Là il y a peut-être un rôle (pour qui ?) pour présenter à l’enfant ce qu’est vraiment la drogue, les risques (et dans cet article et dans ces commentaires on en apprend !). Si on est dans une société qui ne cherche pas à écraser l’autre, ben on ne chercherait pas non plus à devenir un surhomme. (arrêter aussi avec une certaine forme de sport source de fortune momentanée pour certains et qui amène d’autres à un autre type de drogue, le dopage). Et peut-être aussi des activités sociales, physiques et « du cerveau » qui feraient que la drogue on n’aurait même pas le temps d’y penser ?

      Mais la prévention, je ne sais pas si c’est bien vu dans notre système ? Si on commençait par faire des bonnes études biologiques (combien de millions par rapport aux milliards que va coûter la politique « covid » ?) sur les effets des produits chimiques sur l’humain (pas que la drogue) ?... Mais si effectivement on trouve tous les produits qui posent vraiment problème et qu’on s’en passe, le problème c’est que (peut-être, entre autres) les salles d’attente des médecins libéraux seraient vides... Pas très bon ça pour « l’économie ». Là où il y a l’économie il n’y a pas trop de place pour l’amour. Sauf dans la pub ! Qui ne cesse de se décarcasser pour présenter une image idéale du système pour qu’on soit toujours pleins d’envies, bon appétit !


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 13 novembre 2020 19:09

      @ZenZoe
      Bonjour le commentateur,
      Vous avez des enfants ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 13 novembre 2020 23:48

      @ZenZoe. Non. On n’élève pas les enfants en se contentant de les dorloter. Il faut aussi les confronter à la réalité, les exercer à devenir responsables. 
      Johann Sebastian Bach a eu des soucis similaires avec l’instabilité et l’irresponsabilité de son troisième fils Johann Gottfried Bernhard. Orphelin très jeune et rude travailleur, Johann Sebastian n’était pas fait pour dorloter un instable, infoutu d’assumer ses actes.


    • ZenZoe ZenZoe 14 novembre 2020 11:29

      @Michael Gulaputih
      Bonjour à vous. Je suis une commentatrice.
      Je vous vois venir avec votre question, mais j’ai essayé de vous donner mon ressenti d’être humain avant toute chose, et aussi de me mettre à la place d’un enfant confronté à la toute puissance d’un parent.
      Je vous ai probablement irrité avec mes propos, j’ai probablement été maladroite, et je m’en excuse, mais je maintiens ces propos. Le rôle d’un parent est assurément de défendre son enfant contre les dangers extérieurs, mais il est impossible de défendre quelqu’un contre lui-même et contre son gré, ce que je pense que vous essayez de faire avec Pietro. C’est un crève-coeur de voir son enfant saccager sa vie, mais il faut accepter que c’est à votre fils de prendre sa vie en main, pas à vous. Il faut lui tendre la main, pas le tirer par la main, vous voyez la différence ?
      Il est tout aussi difficile d’imposer à son enfant sa propre vision de la vie, ses valeurs, ses critères, ce que je crois, là aussi, que vous tentez de faire avec les vôtres. C’est en tout cas la nette impression que vos propos m’ont donnée. Souvent, cela marche mais, quelquefois, un enfant rue dans les brancards, et le désastre menace si le conflit persiste en mode souterrain, avec des problèmes de dépression, de perte de sens, voire d’addiction sévère. Votre femme doit bien le savoir
      Je ne suis qu’un oeil extérieur, mais j’imagine que c’est ce que vous vouliez en rédigeant ces articles non, des avis extérieurs ? Ou peut-être pas au fond, ce qui m’amène à vous poser cette question : les avis et expériences des autres ont-ils une quelconque valeur à vos yeux, ou croyez-vous dur comme fer que vous seul savez ce qui est bon ou pas, pour votre fils comme pour tout le reste ? Quel objectif poursuivez-vous vraiment en écrivant, apprendre, ou convaincre ?
      Je suis sans doute un peu dure, j’en suis consciente, mais j’ai vu trop de parents persister dans des erreurs qui crevaient les yeux à tous sauf à eux-mêmes. Certains de mes cousins avec qui je jouais enfant sont devenus des zombies, et ça me fait trop mal pour prendre des pincettes aujourd’hui. Je dis ce que j’ai à dire, c’est tout ce que je peux faire, et j’espère sincèrement que mon témoigagne poura être utile à d’autres.


    • ZenZoe ZenZoe 14 novembre 2020 11:35

      @JC_Lavau
      Je réponds à vos deux commentaires.
      Ma réponse à l’auteur concernait son histoire, pas la vôtre, dont je ne sais rien.
      Je n’ai jamais dit qu’il fallait se contenter de dorloter.
      Voilà, allez, sans rancune smiley


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 14 novembre 2020 14:31

      @ZenZoe
      Merci pour votre longue réponse.

      • Le but premier de ces articles est de transmettre et de mettre en garde des parents ou des futurs parents. Je ne m’appelle pas Françoise Dolto aussi j’ai misé sur le récit de ma propre expérience (car je crois/nous croyons fondamentalement avoir fait notre maximum pour l’éducation de nos 3 enfants) afin de pallier le manque de théorie par une touche personnelle.
      • Le but second est de recevoir des témoignages de personnes ayant vécu peu ou prou la même situation afin de trouver des pistes qui permettront de résoudre la désolation psychique de part et d’autre engendrée par cette situation. Et croyez bien que je suis ouvert à tout ce qui est construit et étayé. Et au moins trois commentateurs m’ont vraiment apporté matière à réflexion.
      • Le dernier but est de confronter avec les lecteurs mon opinion qui est qu’un enfant dans notre société n’est absolument pas majeur à 18 ans. Que comme Christophe Dejours et tant d’autres le martèlent : on ne se construit que par et à travers (dans l’ordre !) le travail et l’amour. Pas de travail, pas d’amour => encore un enfant.

      Cela peut paraître simplissime mais je suis quelqu’un de simple, voire même de basique.

      Bien à vous


    • JMTLG 16 novembre 2020 08:06

      @Michael Gulaputih

      Mon précédent commentaire semble vous avoir offensé, ce n’était pas le propos spécifiquement.

      Vous indiquez chercher des opinions différents, si cela est vrai le mien est assez clair (basé sur vos textes, donc évidemment à prendre avec des pincettes) :

      Remettez-vous profondément en question, bon sang !

      Quant je lis ceci : « on ne se construit que par et à travers (dans l’ordre !) le travail et l’amour. Pas de travail, pas d’amour », je bondis littéralement au plafond !

      Que cette assertion soit vraie ou non n’a aucune importance, mais pouvez-vous imaginer rien qu’une seconde que tout le monde, et surtout vote fils, ne partage pas vos idées ?

      Vous martelez VOS valeurs, vous exposez VOS douleurs, vous parlez de VOS envies, mais ce pauvre gosse vous n’en parlez pas.

      Qui est-il ? Qu’aime t’il ? Que souhaite t’il ?

      Vous le traitez avec dédain dans vos propos, vous martelez que les drogués sont ceci ou cela, qu’ils ne veulent pas être aidés, que ce son des épaves, et j’en passe.

      Si vous avez un vague semblant de courage, faites lire ces écrits à votre fils.

      Il est fort probable que ça le fasse décrocher des stupéfiants, car il est probable qu’il vous haisse à vie.

      Je ne me base que sur des écrits, brefs, sans savoir si ils sont vrais ou non. Je ne vous connais que par ce biais et je ne peux pas connaître SON avis.

      Mais la, ce qui me saute aux yeux, c’est que se droguer c’est pour lui un moyen de hurler : « regarde moi papa, je me détruis car ainsi c’est toi que je détruit », et « en flinguant ma vie, je flingue tes valeurs ».

      Attention, je ne prétends absolument pas que vous soyez la seule raison, loin s’en faut. Et je ne dis pas que vous n’y pouvez rien, vous pouvez encore rattraper le coup et lui aussi.

      Mais tant que vous le mepriserez autant, tnt que vous ne serez pas capable de l’aimer et lui montrer, la meilleure chose à faire est de partir, voire de couper les ponts pour SON bien, afin de les reconstruire plus tard que vous aurez grandis TOUS LES DEUX.

      Et montrez que vous êtes capable de l’aimer, mais surtout de le comprendre.

      Vous aviez parlé d’une fois où il vous a proposé de tester je ne sais plus quelle came. Vous indiquez avoir refusé, comme une évidence.

      Et c’est ce qui montre à quel point vous ne voulez ou pouvez pas le comprendre.
      Il vous testais, bordel, pourquoi ne pas avoir pris cette merdepoiur lui montrer d’une part que vous êtes prêt à vous sacrifier pour lui, d’autre part lui montrer sur un mec clean ?

      Vous dites l’avoir DEPOSE/LAISSE à l’hopital, pourquoi ne pas être resté avec lui ? Même dans le hall, afin qu’il sachez que vous avec passé la nuit ici POUR LUI ?

      Et sans avoir les points de vue des autres concernés, dont sa mère et ses frères, il m’est impossible de ne pas vous mettre en cause, desolé.

      Ne voyez dans mes propos ni haine ni volonté de vous nuire. Je ’e prends jamais de pincettes quant il s’agit du bien d’en enfant, veuillez croire en ma sincérité quant je dis que ce n’est pas pour vous blesser que j’écris ça.



  • JMTLG 16 novembre 2020 10:22

    Je viens de survoler la première partie à nouveau et suis tombé d’emblée sur ceci :

    Je me souviens de ma première clope fumée à 11 ans. C’était une Gitane maïs piquée du paquet paternel. J’avais vomi copieusement et eu un sacré tournis. Cela ne m’avait pas vacciné parce qu’à 14 ans je remettais ça. Pendant 22 ans, jusqu’à la mort de mon père. Là j’ai subitement arrêté parce que j’avais compris pourquoi je fumais.

    Et vous ne faites aucun parallèle ? Aucun lien ? Rien ne vous frappe ?

    Vous dites avoir réussis à faire preuve d’introspection sur ce point (a raison a priori), essayez de continuer.


    • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 16 novembre 2020 18:31

      @JMTLG
      Merci de vos analyses.
      Vous êtes le premier à reparler du pourquoi j’ai arrêté de fumer.
      Mais je ne vois pas le parallèle. Soyez clair et factuel car je ne suis pas devin.
      .

      Mais la, ce qui me saute aux yeux, c’est que se droguer c’est pour lui un moyen de hurler : « regarde moi papa, je me détruis car ainsi c’est toi que je détruit », et « en flinguant ma vie, je flingue tes valeurs ».


      C’aurait pu être ça mais non hélas. C’eut été trop simple. Mon fils ne cherche pas du tout à se détruire, ni sa santé, ni mes valeurs. Il cherche à s’augmenter, à s’améliorer, à améliorer ses capacités. Pour lui le LSD est une fusée sous ses semelles. Il est dans la Vérité.
      .
      Je vous sens personnellement impliquée émotivement dans cette histoire. Non ?
      Je ressemble trop à un schéma qui vous a fait horreur dans votre jeunesse ?
      .
      Je vais résumer mon récit. Pietro a eu une crise d’adolescence particulièrement corsée. Durant cette crise il a croisé la route des drogues psychédéliques. Il est resté bloqué dans une crise mystique qui s’apparente fort à une psychose de laquelle il semble qu’il soit impossible de l’en faire sortir pour qu’au moins il se fasse prendre en charge.
      Ce n’est plus de moi/nous qu’il a besoin mais d’un psychiatre (et non plus d’un psy).
      C’est sur ce danger hyper grave que je désire alerter d’autres parents. Que je sois coupable ou non est un tout autre problème.
      Bien à vous

  • epinarde 22 novembre 2020 21:44

    J’ attends le 3/3 SVP ( non pas que je sois curieuse, mais vivant la même situation, j’ai l’espoir que votre trilogie aura une fin heureuse.)


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