mardi 30 avril 2019 - par velosolex

Mythologie de la cabane en marche, et de l’an 01

 

 
 

 L'émergence des cabanes est une nouveauté sociologique du paysage ! Qu'elles soient construites par des gilets jaunes, des zadistes, des amoureux, ou des marginaux, elles apparaissent comme les symboles d'un nouveau mode de relation au monde. Revient en écho les années 70, et les utopies, qu'on avait oubliées. Mais elles mêmes ne s'inspiraient-elles pas de courants plus anciens ?

   " Il n’y a personne, il y a tout le monde. On ne sait pas, ça prend comme une mayonnaise ! " Constate dans « l’an 01 » un conseiller éberlué du président. Un film datant de 1973 mais qui nous parle bien mieux des manifestations actuelles que certains analystes. Cette année là, Gébé, Doillon, Alain Resnais, Jean Rouch, et l’équipe d’Hara Kiri sortent un film étrange, une utopie apparemment absurde et déjà écologiste s’appelant. «  L’an 01  ! » avec un slogan résumant la pensée de l’œuvre : « On arrête tout et on réfléchit  ! »….( Film complet : https://bit.ly/2IMSDLd )

     Le film s’en prend aux valeurs du productivisme, à l’uniformité qui en découle, et à tous les formatages. Il tape très fort dans la provocation, alliant l’humour, l’absurde et la dérision. Les habitants d’une ville balancent les clés de leur maison dans la rue, mettant en question la propriété, l’accumulation, le consumérisme, l’uniformité, et la culture de la méfiance et de la peur... C’est l’époque où il ne fait pas bon d’être notaire, et les productions tous publics d’alors sont eux aussi baignées de ce ton d’irrévérence malicieuse, fait d'esprit libertaire, où « le pas de coté », devient courant. "L'an 01"parle aussi du vertige, voire de la sidération, concomitant à un changement d’époque, quand les paradigmes d’analyse traditionnelles sont dépassées, et que faute de trouver une solution au problème, il faut se mettre la tête à l’envers, et poser le problème d’une autre façon.

 « Alexandre le bienheureux » d’Yves Robert, a été tourné en 67, et « Les valseuses  », de Bertrand Blier en 74. Deux films, qui s’ils ne donnent pas de message politique, s’attaquent aux valeurs « bourgeoises », dont le symbole à cette époque est la DS Citroën. Mais le sens du collectif, de la lutte en sont absents. Cet esprit frondeur disparaîtra peu à peu du paysage, et Michel Polac, animant « droit de réponse », en 1981 en sera une des dernières figures, avant d’être jugé trop impertinent et son émission trop scandaleuse. L’utopie et le social, furent vilipendés, ringardisés, quand on ne désigna pas carrément l’hédonisme, et l’esprit alternatif de 68, comme responsable de la crise. Refrain connu : Déjà en 40, Pétain avait rendu responsable le front populaire de la débâcle... 

     "Dègraissement " fut le mot qui sortit des cuisines pour migrer vers la direction du personnel qui ne tarda pas à s’appeler "direction des ressources humaines". Le pas de coté n’était pas vraiment celui que les utopistes de « l’an 01 » avait imaginé. Mais force est de constater que le libéralisme et la mondialisation, un demi siècle plus tard, ont accéléré un peu plus l'entropie, un mot que seuls quelques initiés connaissaient alors !

   

 

  Les cabanes sont au beau milieu du rond point. Un assemblage astucieux de planches de récupération, et de matériaux de chantier. On se croirait dans une scène de « l’an 01 ! Le même univers enfant et bucolique. Les hommes et femmes de tous âges, un microcosme de la France profonde, ont tenu tout l’hiver, avec bonnets et écharpes, se réchauffant au moins autant de leur présence mutuelle que de feux de palettes, et de grandes tasses de café. Certains sympathisants klaxonnent en passant devant, et les « gilets jaunes » répondent, en levant la main.

      D’autres, blindés dans leur grosse limousine noire, font semblant de ne pas voir, l’air obtus et fâché. . Et pourtant, je suis sûr que l’image arrêté du rond point continue un bon moment à tourner en eux, et que plus d’un a eu envie de descendre, histoire de prendre la température du lieu.

    C’est qu’ils ont reconnu ce vieux rêve libertaire, surgi brutalement de leur enfance. Un après midi, avec une bande de copains du quartier, ils étaient partis dans ce petit carré de forêt qui résistait à l’agrandissement des lotissements. Ils avaient dix ans, cet âge de grande maturité, où l’on est devenu assez malin pour comprendre l’essentiel, et pas encore assez vieux pour se faire avoir par les hormones, vous écrasant l’intelligence et le discernement.   

      Que veulent exactement nos gilets jaunes, mouvement sans structure interne établie ?.. Certains se rassureraient d’un leader, avec sa liste de revendications précises, rassurante. L'émergence de ces fleurs sauvages n'est elle pas liée à une crise de civilisation profonde, et à une volonté de changer radicalement la vie ?

      C’est dingue ce qu’une cabane peut vous dire, et vous donner de leçon de modestie, tout en vous rendant fier du résultat. Elles vous structurent, vous parlent à l'oreile ! Diogène n'était-il pas sous influence, quand il vivait dans son tonneau ?

     A dix ans, on se laisse pas avoir ! Le futur n’existe pas. On n’est pas encore Narcisse perdu dans le miroir de son smartphone. L’éternité à la durée des grandes vacances. Les pieds ne touchent pas par terre quand on s’assoit. On a encore la tête dans les nuages ! Être une sorte de gnome permet de se glisser encore dans tous les trous de souris. Il faudra attendre parfois bien longtemps dans sa vie d’adulte pour retrouver les saveurs de l’enfance, le goût de la cabane et du dépouillement.

    A la fin de sa vie, Georges Simenon quitta sa résidence imposante, à Genève, pour occuper une toute petite maison. Le resserrement des besoins, et des jours, tout autant que la capacité à se mouvoir amène l’homme à un examen de conscience. L’accumulation est elle aussi angoissante que le dénuement total ? Il y a mille façons d’être misérable au monde. Pas seulement celle de Cosette, mais bien plus celle de Carlos Gohn !

    Nous reviennent nos rêves d’enfance, comme un balbutiement, nous rendant amers nos trahisons, et nos renoncements. Quel a été le sens de notre vie ?.. Ne somme nous pas passé à coté de l’essentiel ? Ainsi cette scène finale du chef d’œuvre d’Orson Wells, « Citizen Kane ». Le regret du traîneau perdu et nommé « ROSEBUD » qu’on arracha des mains d’un petit garçon, pour l’envoyer dans une des ces institutions prestigieuses, afin d’en faire un patron d’industrie.

    « Walden ou la vie dans les bois » https://bit.ly/2UL4Bvn est le livre précurseur de la pensée écologique a été écrit il y a deux siècles par un certain Henry David Thoreau, d’ancêtres Français installés aux Etats-Unis.

«  Je m’en allais dans les bois, parce que je souhaitais vivre délibérément, ne faire face qu’aux frais essentiels de la vie, et voir si je ne pouvais pas apprendre ce qu’elle avait à m’enseigner, et non découvrir, quand je viendrais à mourir, que je n’avais pas vécu. » Ecrivait-il dans son journal https://bit.ly/2GyovzG

    A l’époque où certains se faisaient construire de magnifiques demeures coloniales en Virginie, sur le dos des esclaves noirs travaillant dans les plantations, Thoreau se lance dans un projet plus simple, celle de la construction d’une cabane dans les bois, à proximité du lac Walden.

     A coups de hâche, il abat des sapins et entaille les troncs, cloue des planches, dresse la charpente, assemble un plancher rudimentaire au-dessus du vide sanitaire. Un mois plus tard, sa maison des bois est achevée.

     « Longue de 15 pieds, large de 10, percée de deux fenêtres et d’une porte sans serrure, elle n’est meublée que d’un lit, un bureau, un miroir, et trois chaises : "Une pour la solitude, deux pour l’amitié, et trois pour la société. "

    Pendant deux ans il va vivre une vie conforme à ses aspirations, le plus autonome possible, excluant de s’encombrer de tout ce qu’on nommerait aujourd’hui, des gadgets inutiles. Son livre racontera son projet, sa réalisation, ses apprentissages de défrichement, et ses expériences philosophiques et potagères.

      Beaucoup d’écrivains reconnus, tournèrent le dos à leur belle demeure, pour passer l’essentiel de leur temps à écrire dans une simple cabane. Sans doute y a-t-il là l’intuition qu’il faut resserrer les murs, et faire œuvre d’humilité pour faire germer son génie. Car une cabane est bien plus à l’échelle de l’homme qu’un palais de 100 pièces où il deviendra fou et vaniteux. N'est on pas bien plus en phase avec l’humanité entre des rondins mal dégrossis, qu’entre des lambris luxueux ? ... Jack London, Daphné du Maurier, Roal Dahl, furent quelques uns de ces écrivains qui construisirent dans leur parc cette cabane, ayant fonction de serre intellectuelle... https://bit.ly/2L7faUQ .

     Le grand Leon Tolstoï https://bit.ly/2GO4Htv était un admirateur de Thoreau. Il avait envisagé de se débarrasser de ses biens matériels, et de vivre lui aussi dans une simple cabane. 

    Je plains ceux qui n’ont jamais construit de cabane. Ils sont orphelins d’une partie de l’imaginaire. Des cabanes de notre enfance, nous nous souvenons de leur construction, des solutions qu’il fallait trouver. Le bonheur tenait surtout au projet, à la découverte de ce que nos mains étaient capables de réaliser, et de ce collectif autour. Il est simplement regrettable qu’au lieu et place du palais de l’ Élysée ne fleurissent pas comme sur les ronds points une multitude de cabanes en bois, ou de yourtes. Nos ministres y seraient bien mieux en phase avec la problématique du pays, et perdraient naturellement cette arrogance qui les déssert. Le mieux à faire serait de les délocaliser sur les ronds points, au centre de la circulation du pays, afin d’en prendre au mieux le pouls. 

    L’esprit, de la cabane, c’était d’inventer une île, de se transformer en Robinson, d’échapper à la société de la surveillance. Et comment le ciel, dessiné par une fenêtre de branchages, apparaissait plus haut, dans ces abris où nous nous tenions courbés ! L’abri était symbolique, mais c’était nous qui l’avions fait, échappant à l’autorité des adultes. Rien à voir avec une de ces cabanes de constructeur agréés, faites en bois suédois autoclave, bénéficiant d’une norme de qualité, installée au fond du jardin familial.

     Nos cabanes étaient éphémères, branlantes, menacées par les intempéries, et par les autorités. Exactement comme les cabanes construites au centre des ronds points. La grande différence avec celles des gamins, c’est qu’elles ne se tiennent pas cachées. Bien au contraire elles proclament leur présence, leur visibilité, arborhant des drapeaux de toutes couleurs . 

     Les ronds points sont apparus à la fin des années 80. Le projet était de diminuer la vitesse des voitures, et de fluidifier la circulation, en se substituant aux feux tricolores….. La France est devenue championne du monde du rond point. La nature a horreur du vide. Encore davantage notre conception du paysage à la Française, où tout doit être ordonné, urbanisé, aseptisé.

     Ces îles désertes au centre des ronds points, ont été l’occasion pour des municipalités de faire surenchère de plantations horticoles, et de performances artistiques douteuses, allant du scoubidou géant à la horde de monstres psychédéliques, susceptibles de faire paniquer tout conducteur, et le faisant s'interroger sur sa consommation de toxiques et d’antidépresseurs. Combien de milliards dépensés en pure perte, avant qu’une bande d’ hurluberlus ne pensent à détourner le concept du rond point. Ce fut un coup de génie. De « no man’s land » servant de plaque tournante à la circulation, espace de fluidité, hors de toute vie, le rond point s’est fait par un curieux renversement des choses, le centre de la cité et de la contestation !

    L’agora des grecs n’était pas autre chose : Un lieu de rassemblement, social et politique, où l’on discutait de la vie de la cité. Il faut se souvenir qu’Aristote critiquait les barbares, car ils n’avaient pas d’agora... Porterait-il un gilet jaune, et mangerait il une saucisse frite, en discutant avec quelques citoyens de la révolution à venir, du sort des esclaves et de leur émancipation. ? Sans doute qu’Hippocrate serait là lui aussi ! Il aurait fait le tour de la ville et en aurait été fort affecté. Car il donnait conseil aux médecins de prendre la température des lieux, d’ examiner les conditions de vie des habitants, ce qu’ils cultivaient, ce qu’ils mangeaient, avant d’envisager de les soigner.

     « L’an 01 » fut oublié pour un temps. Avant qu’il ne revienne hanter l’esprit des ronds points. Un film en relation avec « La belle équipe  », de Jean Duvivier,. Tourné en 1936, il raconte lui aussi l’histoire d’un autre collectif , et d’une autre utopie, semblant tout de même plus réaliste.

     « La belle équipe », contient tout cet esprit subversif et libertaire, guère théorisé, mais au cœur des aspirations des ouvriers en grève du front populaire. Cinq ouvriers parisiens, chômeurs sympathiques, gagnent le gros lot de la loterie nationale. Plutôt que de se séparer, ils vont faire l’achat d’une vieille ginguette, en bordure de rivière.

     C’est là encore l’esprit de la cabane et de la camaraderie, qui donne tout à coup au ciel et à l’avenir une hauteur considérable, quand les cinq gars prennent de concert marteaux et clous, et se livrent à de joyeuses libations…. https://bit.ly/2L8MT0a

    C ’est le meilleur moment du film, avant que les ennuis ne s’abattent sur le groupe et le divise, en relation peut être avec les lourds événements de cette époque qui était à la fois faite d’espoir fous et de grande inquiétude. Que ce soit « Quai des brumes », « La bête humaine » « la règle du jeu », « le jour se lève » « la fin du jour », toute la filmographie de cette époque est d’ailleurs baignée d’un grand pessimisme, que les événements qui suivirent ne purent pas tourner en dérision.

      Les artistes sont-ils des voyants ? Nous préviennent-ils à l’avance de l’époque qui va suivre ? L’an 01 était il tellement en avance sur son temps qu’il faut attendre la notre pour mieux comprendre sa folle pertinence, et même son réalisme ? Nous ne pouvons faire un pas que d’un seul coté, maintenant, si nous voulons survivre, car de l’autre nous tomberons immanquablement dans l’eau, tant le niveau monte !

      La crise crée différentes sortes d’abris. Le survivalisme s’est développé énormément aux Etats-unis. Même le milieu de la Sillicon valley investit dans des formes d’abris individuels, qui, quand ils ne sont pas antiatomiques, sont pourvus de nourriture, d’armes et de munitions. https://bit.ly/2ZIyfQv (Pourquoi les millionnaires de la sillicon valley se préparent à la fin du monde)

     On fait des stages pour survivre dans un monde hostile, où l’autre ne sera plus perçu que comme un ennemi potentiel. La cabane est alors cachée, sous les feuillages, au plus profond de la forêt, pour se décliner en bunker. Sans doute qu’une angoisse sourde germe de nos sociétés, et qu’elle se conjugue pour chaque peuple, à une tentative singulière de s’en sortir.

 

   Le cinéma Américain s’est emparé de ces nouveaux mythes. Le très beau « Take shelter  ! » en 2011, raconte l’obsession maladive d’un petit blanc, angoissé par des images d’apocalypse, à la limite de la dissociation, et jetant tous ses efforts dans la construction d’un abri, afin de protéger sa famille, d’une apocalypse qu’il redoute. https://bit.ly/2ULXuh6

 

 

       "Leave no trace " https://bit.ly/2WaOnrR film de 2018, est une perle rare, parlant des déclassés et de ceux qui choisissent la marginalité, refusant les contraintes : C'est l’histoire d’un ancien du Vietnam, entraînant sa fille dans une odyssée névrotique sans but, parcourant les forêts de l’Oregon. Ils rencontreront des gens aidant, et la résilience et l'empathie sont les valeurs qui rytment les rencontres, dans ce road movie initiatique, où la jeune fille prendra peu à peu son indépendance. 

« My absolute darling » a été le grand succès littéraire l’an dernier aux USA.

   Il s’agit là aussi des relations entre une adolescente et son père, un marginal solitaire ; mais cette fois, celui ci est pervers et incestueux, enfermant sa fille dans une culture du survivalisme et de la paranoiä, lui apprenant l’usage des armes à feu, en attendant le jour de l’apocalypse https://bit.ly/2DzMG00

        

   Les problèmes à venir ne peuvent pourtant pas se contenter de solutions individuelles, où seuls les prédateurs survivraient quelques temps. Cela ne serait qu’une extension de la pensée capitalisme, d’où n’émergeraient que quelques vainqueurs, au détriment de l’ensemble.

 

    

     A ce titre, les cabanes des zad et des mouvements sociaux font écho contraire à celles du survivalisme, qui ne serait qu’un nouvel âge des cavernes. A Notre Dame des Landes, architectes et sociologues ont compris, eux, avant l’arrivée des bulldozers et de la pensée totalitaire, le génie de ces cabanes, montrant comment urbanisme et vie sociale sont intimement mêlés. https://bit.ly/2Vubocb

    Mine de rien, l’an 01 était un film terriblement réaliste. La soi disant « raison » basée sur l’exploitation des autres, et de la terre, se conjugue trop souvent avec la soumission. Thoreau, encore lui, raisonne étonnamment de modernité, dans un autre opus célébré : « La désobéissance civile  » C’est en 1849 qu’il imagine ce concept, ayant été jeté en prison, après avoir refusé de payer une taxe destinée au financement d’une guerre contre le Mexique. La désobéissance civile, c’est le refus de se soumettre à une loi jugée injuste, aussi légale soit elle. https://bit.ly/2PyQXp 

    Individuellement, nous ne pouvons rien faire, mais ensemble nous pouvons changer la face du monde. Tous les travaux sociologiques le confirment, le bonheur repose sur des notions d’équilibre, où les questions de sens, de soin, de dignité, d’attention pour chacun, travaillent au bien commun, et sont déterminantes, pour la bonne marche de l’ensemble.

     « Soyons réalistes, demandons l’impossible ! »…

     Et pourquoi pas une cabane en bois, où nous pourrions nous retrouver, comme les musiciens de Brème, avant que le soir ne tombe ?

 



73 réactions


  • tuxuhikewi 30 avril 2019 12:41

    Vive la neurodiversité.

    Lisez ca aussi : 

    https://ufile.io/zvw8l0ga

    La bibliothèque militante :

    https://discord.gg/Vx2CgjX


  • nono le simplet 30 avril 2019 14:18

    le rêve d’une autre vie, d’une autre dimension, d’un autre futur tout entier enfermé dans un rond point d’interrogation, un rond point d’exclamation ... tu as raison, il faut retourner sur ces îles et y refaire une cabane, c’est le seul endroit raisonnable ...


    • velosolex velosolex 30 avril 2019 15:12

      @nono le simplet
      Salut nono
      J’ai juste pris la température de l’air. Il est assez pourri, et faut bien trouver quelques signes d’espoir. Le libéralisme est condamné, c’est sûr .Pas par les dirigeants qui mettent leurs hommes de main pour le défendre mordicus, mais par la nature, qui va nous régler notre compte rapide, même si les cours de la bourse montent.
      J’ai parle de « Take Shelter », « prendre abri », car il me semble refléter l’évolution du paysage. C’est pas un de ces écolos qu’on disait rigolos dans les années passées, qui prend conscience qu’il faut mettre les siens à l’abri, c’est un mec lambda. Pas une réflexion intellectuelle, mais une intuition animale...Les animaux ces êtres soi disant inférieurs, mais qui décampent à toute allure quand un tsunami arrive, alors qu’on reste à récolter des bigorneaux dans la vase. Je crois que le mouvement des gilets jaunes est de même obédience. Les revendications. Elles sont si nombreuses, et tiennent autant à la facture qu’à la qualité de vie, et à quelque chose d’autre, d’impalpable, lié au malaise qu’il faut voir au delà...Tu l’as ou tu l’as pas, ce supplément d’âme, comme disait la chanson. On parle juste du toit de Notre dame, alors que c’est les fondations de notre bazar qui son pourris. A part ça va bien, j’ai recommencé à marcher. Un grand pas pour moi rien du tout pour l’humanité. Parlé hier longuement à un cheval et un chat blanc rencontré près d’un menhir, dans un lieu magique.


    • UnLorrain 30 avril 2019 15:59

      @velosolex

      Qui se soucie plus du bien-être d’autrui que de lui-même se meurt de soif à la fontaine. La Fontaine.

      Octave Mirbeau possède une chaumière. C’est dans Ma chaumière, nouvelle bien entendu intéressante. Octave discutera lors d’une promenade avec un crapaud,c’est dans Le crapaud...sale et répugnant crapaud disent déjà les gens...

      Dans Les Hantises de l’hiver ( je me suis promis de soit la connaître par coeur cette sombre nouvelle ou bien de la recopier entièrement mais a 53 ans mon écriture est horrible ) ce sera une petite araignée, aux longues pattes grêles - Octave vient de la taquiné, par instinct dit-il ) qui lui dira,entre autre « vous n’entendez rien a la vie vous autres hommes qui l’embarrassez d’une morale imbécile ». Juste avant l’araignée lui fait ce rappel « vois-tu dans la vie il faut manger ou être manger moi j’aime mieux manger, et c’est tellement plus amusant »

      Feuille plaisante...a feuilleter, portez-vous bien.


    • nono le simplet 30 avril 2019 17:49

      @velosolex
      salut bakerstreet,
      je parle à mes chats aussi, ils ont l’air de mieux comprendre qu’un ministre ... un mâle gris teigneux, Trompette, genre Castaner, tape sur les jeunes mâles pour qu’ils quittent le quartier et quand je lui cause il sait (lui) que c’est pas bien ce qu’il fait par rapport à ma philosophie de la vie en société mais c’est plus fort que lui ... il a des excuses (lui) c’est dans sa nature ...


    • velosolex velosolex 30 avril 2019 18:35

      @nono le simplet
      Une bestiole qui voit la gueule de Castaner se sauve en courant. On a fait des expériences, avec les singes, d’abord, pensant que c’était eux qui étaient le plus susceptibles de reconnaitre l’humeur d’une personne, en regardant ses traits ; Mais les chats, les chevaux et même les corbeaux sont capables de reconnaitre une personne parmi plusieurs centaines. 
      Perso je préfère les chats aux chiens, car on n’a pas encore réussi à faire de chats policiers. 


  • foufouille foufouille 30 avril 2019 15:35

    c’est écolo des tôles rouillées ?


    • UnLorrain 30 avril 2019 16:06

      @foufouille

      Puisque vous parlez de rouille...je suis justement a essayer de retaper une cocotte en fonte très mal entretenue,de la recup" quasiment. ..la malheureuse casserole exsude de la rouille ! Cela me parait après des heures de différents traitement, impossible,irréparable plutôt !


    • nono le simplet 30 avril 2019 17:54

      @UnLorrain
      comme disait Le Forestier, quand il était de gauche « la rouille aurait un charme fou si elle ne s’attaquait qu’aux grilles »


    • foufouille foufouille 30 avril 2019 18:00

      @UnLorrain
      à part fondre du fer dessus, c’est HS.


    • velosolex velosolex 30 avril 2019 18:38

      @Positronique
      « Ah la gogoche çà rend pas malin hein. »

      Sans commentaire. 
      Victime de « la maladie d’amour », de Sardou. Ou de « J’habite en France » ?


    • nono le simplet 30 avril 2019 20:12

      les meilleurs chanteurs n’ont pas toujours le public qu’ils méritent ...


    • UnLorrain 30 avril 2019 22:29

      @foufouille et nono

      Heeee oui nono.

      Merci ça confirme que mes efforts sont vains. Put... quand je vois le prix de cet ustensile ! Mais aussi les nombreux usages en cuisine qu’on a oublier !


    • nono le simplet 1er mai 2019 03:59

      @UnLorrain
      ma grand mère avait une grande poêle en fer qui datait de Mathusalem et quand elle y faisait des œufs au plat ils n’attachaient jamais au fond ... aujourd’hui les poêles magiques en poil de téflon à 30-40 € durent moins de 3-4 ans ... et encore si on les soigne, on les bichonne ... oh ! elles peuvent encore servir mais tout colle au fond ... à vous dégoûter de faire une belle omelette aux champignons, mi baveuse mi grillée ... la technologie ? mes fesses oui ! obligé d’avoir une poêle qui ne sert qu’à faire cuire les choses auxquelles on est attaché ...
      et une cocotte en fonte pour y faire mijoter doucement un bourguignon ou une fricassée d’ailes de poulet avec des tomates (du jardin), des poivrons en lamelles, des gousses d’ail avec la peau, quelques rondelles de courgette ...après avoir fait revenir je mets ma cocotte dans le four à 120-130° avec le couvercle pendant une heure puis j’enlève le couvercle et je finis en fonction grill pour réduire et pour dorer ... un copain a un cooker, un mijoteur où on met tout dedans et on laisse le truc faire ... rien à voir ...


    • foufouille foufouille 1er mai 2019 10:33

      @UnLorrain

      ça se trouve facilement sur un vide grenier pour 10€. surtout un peu rouillé. c’est super lourd et pas facile à nettoyer quand ça colle. une cocotte en fonte neuve est assez cher et avec un bon émail, hors de prix.


    • Fergus Fergus 1er mai 2019 13:00

      Bonjour, nono le simplet

      Il ne faut pas dire de mal de la « rouille » : c’est très bon dans la soupe de poissons !


  • Aristide Aristide 30 avril 2019 19:00

    « L’an 01 » fut oublié pour un temps. Avant qu’il ne revienne hanter l’esprit des ronds points. Un film en relation avec « La belle équipe  », de Jean Duvivier,. Tourné en 1936, il raconte lui aussi l’histoire d’un autre collectif , et d’une autre utopie, semblant tout de même plus réaliste.

      « La belle équipe », contient tout cet esprit subversif et libertaire, guère théorisé, mais au cœur des aspirations des ouvriers en grève du front populaire. Cinq ouvriers parisiens, chômeurs sympathiques, gagnent le gros lot de la loterie nationale. Plutôt que de se séparer, ils vont faire l’achat d’une vieille ginguette, en bordure de rivière.

    Une histoire pas si simple. Duvivier montre les tiraillements, les impossibilités du projet, la difficulté du groupe, ... Et vous oubliez la fin de l’histoire ! La fin initiale d’un pessimisme trop prononcé pour l’époque du front populaire a du etre refaite.

    A tort on parle de fin optimiste et pessimiste, alors que les deux mettent en évidence l’impossibilité d’un tel projet ...


    • velosolex velosolex 30 avril 2019 19:51

      @Aristide
      Sands doute que c’est pas simple et qu’un article que certains trouveront trop long ne permet pas d’être exhaustif. Comme je le dis plus loin, la production des années 30 est souvent très noire. Sans doute qu’une dizaine d’années après la guerre de 14, c’était pas facile d’être d’un grand optimisme. Le front populaire fut une éclaircie très brève, et « la belle équipe » est dans le ton de ces années la. Reste la grande poésie, la gouaille, un ton populaire, donnant un peu de couleur au fatalisme ambiant. Je parle de ce film en rapport avec l’esprit du front populaire, qui en 68 est cité souvent par les anciens. Les acquis de ce mouvement même s’ils furent anéantis en partie les années d’après restèrent en mémoire, et la preuve que le changement était possible, si le mouvement collectif le permettait. Les scènes de blocage d’usine, de parole libérée, sont étonnamment proches parfois de 36 à 68. Et l’on retrouve cet esprit sur les ronds points. Et tout autant dans cet art de la précarité et de l’éphémère, que sont les cabanes


    • nono le simplet 30 avril 2019 20:14

      @velosolex
      je me souviens de quelques bribes chantées par Gabin ... le dimanche au bord de l’eau ... au tremolo des p’tits oiseaux ...


    • velosolex velosolex 30 avril 2019 20:27

      @nono le simplet
      Comment ne pas être touché par la joie extraordinaire des premiers congés payés arrivant à la mer, pratiquant le tandem ou le camping, des trucs que je pratique toujours moi aussi….Un jour dans Libé je me souviens d’un article dans les années 90 où un éducateur de banlieue faisait le constat que c’était pas la peine de proposer aux jeunes des banlieues, autre chose qu’une villa avec piscine sur la côte sud…Stupeur...
      J’ai mis un temps à m’apercevoir que j’avais changé d’époque. Je me souviens qu’à l’hôpital j’avais surpris le DRH en lui demandant où était le garage à vélos...Ca, c’était dans les années 80....Pendant une dizaine d’années, je me suis mis en congé du réel….Il arrive parfois comme dans une course de vélo, que les largués, prenant un tour, se retrouvent en tête de la course. La cabane, le vélo, tout ça c’est d’un seul coup tendance. Retour même au pignon fixe ! 


    • velosolex velosolex 30 avril 2019 20:40

      @velosolex
      Car le sport, et la vie au grand sont subversifs. Quand un individu prend conscience des capacités de son corps, de son potentiel d’adaptation, et qu’il commence à bricoler, à être autonome, il se pose des questions sur l’aliénation ordinaire. C’est le propos de Thoreau. Rien de mieux qu’un chantier pour souder les gens, et leur donner confiance, en eux mêmes.
      Le vélo à au moins autant fait que Laclos pour libérer les femmes. Un très bon bouquin, de Wells ; « La burlesque épopée du cycliste… » Un voyage dans le temps, ( 1895) une époque où les employés en Angleterre bénéficient des premiers congés payés https://bit.ly/2J4zzr3


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 30 avril 2019 20:59

      @velosolex

      Sur un chantier rien de mieux pour souder les gens... Le branlerisme de beaucoup de grosses boites qui évacuent les bureaux d’études pour faire des économies est de plus en plus pénible . Alors qu’ils se plantaient parfois sur un plan (suis elec) là on passe de plus en plus de temps à vérifier...et des couilles sur les circuits ça grouille.


    • velosolex velosolex 30 avril 2019 22:32

      @Aita Pea Pea
      Salut
      Y a chantier et chantier. Tu parles de celui de l’impérialisme économique et industriel qui nous envoie dans le mur. Rapport à l’homme et la terre. Si l’âge de la terre couvre 24 heures, l’homme est apparu dans les 5 dernières secondes, et l’anthropocène se situe dans les 2 dernières millièmes de seconde. 
      C’est ce genre d’image renversante qui illustre la catastrophe en cours. 

      Une p’tite cabane sur la tête en attendant la fin du monde ? 
      Ca me rappelle le film « Melancholia », un autre opus sur le compte à rebours.
      J’évite d’accabler les jeunes avec mes visions de fin du monde…


    • velosolex velosolex 1er mai 2019 00:16

      @Aita Pea Pea
      J’ai entre autre un cap d’électricien industriel, une voie tentée après avoir bossé à la Télémécanique, à cablé des relais. Un domaine qui ne pardonne pas une seule erreur, contrairement à la politique. Peut être bien que la formation d’un politicien devrait se faire en partant d’un moteur, montage démontage, ou d’un câblage électrique. « L’éloge du carburateur » a été écrit par un philosophe, Crawford qui voit dans la mécanique, bien plus de concepts et d’hypothèses parfois que dans la philosophie. https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=6&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiGy5HZ6_jhAhUKxoUKHRLJCYIQFjAFegQIBxAB&url=https%3A%2F%2Fjournals.openedition.org%2Flectures%2F1351&usg=AOvVaw3sZxHk9318GvF9809SzL9J


    • velosolex velosolex 1er mai 2019 10:10

      @Positronique
      Une expérience qui remonte aux années 70. Bien des machines étaient équipées d’un contacteur télémécanique bleu, des cuisines collectives aux moteurs des artisans. La télémécanique était une bonne boite, sociale, payant bien ses employés, et qui a été revendu a schneider dans les années 90 je crois. 


    • Fergus Fergus 1er mai 2019 13:06

      Bonjour, Positronique

      A toutes fins utiles, je vous informe que je suis nul dans de très nombreux domaines. C’est notamment vrai en électricité et en mécanique. Ce qui me rend ipso facto nul en électro-mécanique !  smiley


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er mai 2019 13:14

      @Fergus

      C’est simple...en electro-mécanique lorsqu’ un moteur tourne dans le mauvais sens tu inverse deux phases...lol


    • Francis, agnotologue JL 1er mai 2019 14:44

      @velosolex
       
       « Quelques semaines avant son assassinat, Bob Kennedy prononçait, à l’Université du Kansas, le discours suivant : « Notre PIB prend en compte, dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses des ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production du napalm, des armes nucléaires et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise la fabrication du fusil Whitman et du couteau Speck, ainsi que les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants. 
       
      « En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaieté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en considération notre courage, notre sagesse ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue ».
       
      Cinquante ans après, cette critique radicale de l’économie de croissance est toujours d’actualité.


    • Fergus Fergus 1er mai 2019 15:48

      Bonjour, JL

      Superbe, ce propos de Bob Kennedy. Et malheureusement, oui, « cette critique radicale de l’économie de croissance est toujours d’actualité ».


    • velosolex velosolex 1er mai 2019 17:57

      @JL
      Toujours d’actualité, o combien, mais reste que Trump non seulement l’ignore, mais fait dans la surenchère.
      On dirait qu’il est pressé d’arriver à la catastrophe pour en faire une nouvelle affaire économique


    • Francis, agnotologue JL 1er mai 2019 18:11

      @velosolex
      @Fergus,
       
      Peut-être faut-il voir dans ce qui lui est arrivé une des raisons qui font qu’après lui, plus jamais aucun homme politique d’envergure ne s’est aventuré à tenir de tels propos ?
       
      A bon entendeur ...


    • Xenozoid 1er mai 2019 18:26

      @velosolex

      trump c’est une continuation des autres,hureusement il n’est jamais trop tard,pince toi


  • alinea alinea 1er mai 2019 15:43

    L’an 01, il l’a été pour des petites bandes dont je fus, parties à l’assaut de terres arides et abandonnées. On finit par oublier, et la cabane me donne une idée : on m’a refusé l’autorisation d’une roulotte, je pourrai peut-être prendre la liberté d’une cabane ! smiley

    merci bakerstreet !


    • velosolex velosolex 1er mai 2019 18:06

      @alinea
      Salut
      Il y a deux ans, j’ai eu un gros problème avec ma maison, qui n’a pas été pris en compte par les assurances. Des champignons qui bouffaient le bois. Un beau traumatisme et qui te met en face de ton potentiel. Les voisins t’ignorent, tu deviens pestiféré. Les amis se font rares. Tu fais le tri. Je pourrais faire un roman de cette expérience, où j’ai balancé la moitié de mes affaires. Pendant un certain temps, j’ai voulu me défaire des murs, et j’ai envisagé différentes solutions. Une cabane peut être une vraie solution, mais il faut obtenir un permis de construire. Je suis surpris qu’une roulotte demande une autorisation, à partir du moment qu’elle a des roues, il me semblait qu’elle échappait à la législation. Par contre une yourte n’a pas ses inconvénients, puisque c’est un habitat mobile, comme une tente. J’ai une amie qui en a une splendide, d’une trentaine de mètres carrés, avec mezzanine. 


    • nono le simplet 2 mai 2019 03:21

      @Positronique
      une roulotte raccordée à l’égout est immobile ? si elle des roues carrées aussi ?
      un camping car en panne aussi ?
      hors zone protégée un bâtiment de moins de 5 m² et de moins de 12 m de haut n’est soumis à aucune demande administrative ...
      pour le reste tout dépend du PLU ... en principe, moins de 20 m² une simple demande de travaux et un permis au dessus et une législation spéciale pour les bâtiments temporaires de 3 mois à un an, voire plus ...
      l’assainissement est un autre problème ...
      et les impôts encore un autre ...


  • Jean Keim Jean Keim 1er mai 2019 22:05

    Merci pour l’article.

    Pas facile pour un gamin de la ville de construire une cabane, et puis ça commence par une envie... Dans les années 60 c’était encore possible, les terrains vagues et ouverts existaient encore.


    • velosolex velosolex 1er mai 2019 22:42

      @Jean Keim
      Ca le reste encore, selon l’endroit où l’on vit.
      A la fin des années 90, mon fils eut pendant quelques jours cette belle énergie qui vous fait construire des cabanes dans la forêt, et vous préfigure avec l’ivresse des grands projets. Il n’avait pas dix ans.
      Il m’emprunta quelques outils, un marteau des clous, et de la ficelle...Un petit bois à la merci des lotissements….Les bulldozers s’activaient autour…
      .Bien des années plus tard, il m’avoua avoir déplacé quelques balises de délimitation, comme leur bois et ses arbres était en danger….L’esprit de révolte né parfois bien jeune. 
      J’ai déménagé et me retrouve maintenant en centre bretagne au milieu des années 70. La 3 D ne passe pas, et ça me va bien. Je ne sais pas à quel moment on est en retard ou en avance avec l’heure officielle à laquelle on tente de nous arrimer. 


    • nono le simplet 2 mai 2019 03:47

      @velosolex
      dans mon coin de Vendée, qu’on appelle la « plaine » bien qu’étant en surplomb de 40-50 m du marais Poitevin et pas vraiment plate, dans ce coin donc, un arbre est une anomalie de la nature ... seul un grand marronnier à quelques mètres de chez moi que je vois tous les matins de la fenêtre de ma chambre un peu plus loin un hêtre, tous deux en bordure de route ... et en face dans la cour de la ferme in tilleul centenaire ... quelques haies taillées au broyeur, au hachoir, le long de quelques champs ... quelques noyers par ci par là ... seul havre de verdure, la ligne de chemin de fer désaffectée ... un grand trait rectiligne boisé de petits arbres et de taillis ... il faut faire une quinzaine de km pour aller dans la forêt de Mervant (la plus grande de Vendée, 5000 ha) avec ses chênes parfois plus que centenaires ...où je vais chercher les cèpes ... quel bonheur de s’y promener ... ça me rappelle un peu ma Corrèze natale encore très boisée ...


    • Fergus Fergus 2 mai 2019 08:37

      Bonjour, nono le simplet

      Mervent, voilà qui me rappelle « La louve... » de Michel Ragon, un auteur dont j’avais auparavant beaucoup apprécié « Les mouchoirs rouges de Cholet ».

      Cueillir des cèpes en Corrèze est devenu une activité risquée : ce département est l’un de ceux où les habitants sont le plus chatouilleux sur cette question. Il est vrai qu certains arrivent à se faire pas mal de fric avec les champignons (comme avec les myrtilles en été).  smiley


    • nono le simplet 2 mai 2019 08:44

      @Fergus
      Cueillir des cèpes en Corrèze est devenu une activité risquée

      salut,
      je n’y vais jamais avec ma voiture à cause de l’immatriculation ... mais là où je vais, dans une forêt domaniale et en plein au milieu de nulle part, du côté de château Bity de Chirac, je ne risque pas grand chose ... et moi c’est pas pour vendre ...


    • nono le simplet 2 mai 2019 08:47

      @nono le simplet
      15 à 30 kg les bonnes années dans la journée ... et une journée de plus pour mettre en bocaux ...


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 09:20

      @nono le simplet
      D’une commune à l’autre, en Bretagne, le remembrement, cette hérésie, cette catastrophe a estropié les paysages, en a laissé d’autres intacts. Pas loin de chez moi, se situe cette ligne de fracture. Je suis du bon coté. Mais y en a t’il un ?...Les champignons sont très nombreux dans les pâturages. La forêt est parfois impactée par des chasses. Le fait d’être dans un parc régional ne met pas en danger une exploitation de la nature, et l’office des forêts, loue des jours de chasse aux amateurs, ou à des margoulins qui ensuite mettent en ligne, contre contribution. Ainsi des chasseurs venus des quatre coins du pays peuvent venir faire des cartons. Des rumeurs ont circulé sur des sangliers qui viendraient de pologne...Quand on sait la peste porcine à contenir, on est stupéfié. Un document à écouter en podcast sur France culture, et qui parle précisément de cela


       
      Réécouter Tableaux de chasse (2/4) : La harde sauvage : des nuisibles au village
      55 min


  • troletbuse troletbuse 1er mai 2019 22:56

    Etant gosse, avec mes copains (celui avec qui on partage le pain et même des copines, celle avec qui ...), j’en ai construit des cabanes. Il y avait beaucoup de friches dont on ne connaissait même plus les propriétaires. Aujourd’hui, les friches ont totalement disparu. les paysans les ont tous récupéré ainsi que les haies pour augmenter les primes de la PAC. Ainsi plus de lièvres, ni de perdreaux, plus d’oiseaux, etc ;et vous n’avez plus le droit de prendre un bout de bois mort en forêt. Faites une cabane et vous vous retrouverez devant les juges. C’est ça la liberté


    • Fergus Fergus 2 mai 2019 08:39

      Bonjour, troletbuse

      Une fois n’est pas coutume, je suis en parfait accord avec ce commentaire.


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 09:26

      @troletbuse
      L’enfer est pavé de normes de sécurité !


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 09:33

      @Fergus
      Hier soir à la grande librairie, Fred Fargas avait grand mal à parler de son indignation, face à la catastrophe écologique, présente, et encore plus à venir. J’entend en ce moment énormément de cet écho, fait de fatigue, de désespérance et de colère, où l’on arrive même pas à avancer sur le Roundup, ou si peu, que c’en est saisissant...Il y a tout de même quelque chose dans l’air du temps qui inaugure de changements majeurs.
      Faut dire que la nuit arrive. Faudrait pas que la cabane finale ressemble à celle symbolique qui clôt le film « Melancholia », où deux enfans et une adulte s’abrite sous trois branches, comme un totem dressé, alors que la fin du monde approche dans le ciel


    • Fergus Fergus 2 mai 2019 10:29

      Bonjour, velosolex

      « l’on arrive même pas à avancer sur le Roundup, ou si peu, que c’en est saisissant »

      Oui, et c’est significatif de l’énorme travail qui reste à accomplir pour sauvegarder l’environnement. 

      Un petit espoir du côté politique : le parlement britannique vient de voter un texte déclarant « l’urgence écologique et climatique ». Puisse-t-il ouvrir la voie à d’autres initiatives du même genre. Cet enjeu planétaire est devenu urgent !


    • Aristide Aristide 2 mai 2019 10:43

      @velosolex

      la catastrophe écologique

      Vous avez quelques exemples de cette catastrophe annoncée avec conditionnel à la clef.


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 10:57

      @Aristide
      Il y en a tellement que l’impératif est plus adapté que le conditionnel. A un certain moment on renonce à chercher à convaincre ceux qui ferment les yeux. Un peu comme en 39....Bien plus grave.
      Tant d’occasions manquées, de directions prises mortifères, pour rouler de plus en plus vite vers l’enfer. Il est fort possible que de toute façon il soit trop tard pour changer quoi que ce soit. Il y a 60 ans Rachel Carson écrivait « un présent silencieux », s’en prenant à l’hécatombe naissante des animaux, et du vivant, mettant en cause preuve à l’appui le lobby des pesticides, qui déclenchait alors vers elle une campagne infamante, l’accusant d’être lesbienne, homosexuelle, et hystérique. un excellent reportage sur arte, « L’homme a mangé la terre » https://bit.ly/2V3wTRF que je met en podcast.


    • Aristide Aristide 2 mai 2019 11:02

      @velosolex

      Il y en a tellement que l’impératif est plus adapté que le conditionnel.

      Le conditionnel c’est le GIEC qui l’utilise. Mais peut être n’avez vous aucun exemple pour simplement illustrer cette catastrophe. et donner à réfléchir à ceux qui ferment les yeux.  


    • joletaxi 2 mai 2019 11:02

      @velosolex
      Carson ???
      c’est pas une copine à Seralini ?

      vous devriez consulter, j’ai mis un lien plus bas


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 11:03

      @Aristide
      Patrice Nicolino, parlant de Rachel Carson. https://bit.ly/2Jg1eWl (La pionnière de la lutte contre les pesticides


    • joletaxi 2 mai 2019 11:10

      @velosolex

      Carson, c’était pas le DDT ?
      on lui doit une fière chandelle
      sans son action , même infondée scientifiquement ( une constante chez les zinzins verts), des millions de morts auraient été évités notamment en Afrique.
      Fort heureusement,on continue à proscrire l’usage de ce produit, cela fait moins de nageurs potentiels en Méditerranée


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 11:13

      @Aristide

      La catastrophe est en cours...C’est pas une série TV, avec rappel des épisodes précédents

      Pour ceux qui refusent de penser qu’ils sont dans la vie réelle.
      Les convaincre, c’est perdre son temps. On ne convint pas quelqu’un qui ferme les yeux. c’est faire le jeu des négationnistes, qui visent à vous épuiser. Quand la terre se dissoudra sous eux, ils diront encore que c’est une illusion d’optique.
      Je me fous totalement de ces connards, le pied sur le frein.

      On ne convint pas Trump. On le combat 


    • joletaxi 2 mai 2019 11:29

      @velosolex

      On ne convint pas Trump. On le combat 

      non, on lui dit merci, car grâce à lui, le petit retraité franchouillard pourra ,du moins si les zinzins de votre clique lui en laissent l’opportunité,se chauffer encore cet hiver, car je n’ose imaginer le prix du baril sans l’extraordinaire dynamisme des shale gas
      Trump, GJ même combat

      Allez prier sainte Greta


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 11:50

      @Fergus
      Que l’état anglais décrète l’état d’urgence climatique est en effet une bonne nouvelle. Très étonnante d’ailleurs. Si les actes suivent l’idée, ça sera la révolution, ce pays ayant été à la naissance du libéralisme sauvage, qui a accentué un peu plus les conséquences mortifères de l’industrialisation. 

      En Norvège, les citoyens s’indignent maintenant qu’on prenne l’avion. Bravo. Faut en effet que les gens regardent en face leur propre prédation, et changent radicalement leur mode de vie, avec des actions qui vont avec, ne se contentant pas de désigner les autres, et l’état, qui lui est dans la main des lobbys, incapable plus que jamais de relever les défis, hors le remplacement d’un toit d’une cathédrale. 
      Ce sont les fondations du vivant qui sont atteintes. 


    • nono le simplet 2 mai 2019 12:06

      @joletaxi
      car je n’ose imaginer le prix du baril sans l’extraordinaire dynamisme des shale gas
       encore une analyse de haut niveau, la hausse actuelle du pétrole étant essentiellement due à Trump ... seuls les blogs d’extrême droite américaine que tu fréquentes osent dire le contraire (enfin, j’imagine si tu le dis) ... et en plus c’est tellement logique qu’il le fasse, qu’il le veuille ... un pétrole bon marché c’est la ruine de l’extraction des gaz de schiste qui ne sont plus compétitifs, ce qui c’est dèjà produit d’ailleurs ... voir dans Trump comme le sauveur du pétrole pas cher c’est comme voir Macron comme le sauveur des classes moyennes smiley


    • joletaxi 2 mai 2019 12:24

      @nono le simplet

      je m’appelle simplet ....

      sous Obama, par le biais de l’EPA, où il avait placé ses sbires,tout avait été fait pour tenter d’interdire ces techniques, en vain car ils n’ont pas pu trouver la moindre « externalité négative » comme on dit dans le jargon de la clique.De plus, Obama avait mis un moratoire sur la prospection et l’exploitation sur les domaines fédéraux, y compris marins, ce qui oblige de s’écarter de la côte.
      Trump a levé toutes ces barrières,et les USA sont en passe de devenir auto suffisant et même exportateurs en pétrole et gaz.
      Il faut être simplet pour croire que sans cette extraordinaire succès, le baril serait en dessous de 100 $
      Et même à 35 $, les exploitants des shale gagnent encore de l’argent
      Alors merci Trump
      par contre, il y a encore des gouverneurs « progressistes » aux USA( fort heureusement ils ont aussi leurs zinzins, dans quelle panade on serait sinon ?) qui interdisent encore cette exploitation.
      Nous on a « flèches » en tout genre d’ailleurs, qui n’imaginent même pas que l’on pourrait également donner du pouvoir d’achat au petit peuple en nous y mettant, des simplets quoi


    • joletaxi 2 mai 2019 12:27

      @velosolex

      blablabla... les norvégiens sont les plus gros producteurs d’hydrocarbures de l’ Europe, et ne semblent pas disposés à fermer les vannes,
      tout le reste n’est que gesticulations pour amuser les zinzins verts


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 12:45

      @nono le simplet
      C’est sûr que Joe le taxi diesel est un peu à l’ouest. Le boycott délibéré de l’iran n’a pas d’autre but que de monter la rente viagère des gaz de shistes, qui ne sont pas rentables en terme d’exploitation, quand les cours descendent à moins de 50 dollars. Pour mémoire, les usa sont maintenant le premier producteur de pétrole au monde. Ils entendent le rester, quelles que soit les conséquences. En angleterre les citoyens se mobilisent à fond contre l’exploitation. Je vois pas comment cela peut être d’ailleurs envisageable maintenant avec le fait que l’Angleterre vient de décider de l’urgence environnementale et climatique. 


    • joletaxi 2 mai 2019 13:05

      @velosolex

      blablabla, le break even est dans tous les bassins sous les 40 $,et toutes les compagnies ont dégagé d’importants cashflow même à 48 $ le baril
      comme d’hab, le zinzin vert répète inlassablement les mantras de sa secte.

      Et encore une fois, sans cette révolution aux USA, ce ne serait pas Trump qui dicterait le prix du pétrole, mais un enturbanné ou ce bon Vlad, l’écolo de l’Est
      Pour ce qui est de l’angleterre, bien fait pour leur g...

      https://notalotofpeopleknowthat.wordpress.com/2019/04/28/britains-fracking-tsar-resigns-accuses-govt-of-caving-in-to-green-zealots/

      ils ont eu quelques années de répit, en pompant tout ce qui était possible en mer du Nord, vers la pauvreté heureuse, mais là, ils y vont avec allégresse

      https://wattsupwiththat.com/2019/05/02/less-food-higher-bills-colder-houses-less-travel-uk-governments-prescription-for-climate-action/

      The people who produced this report have absolutely no idea how ordinary people live. The 37% of families with children who are living in poverty don’t have any spare cash to pay higher consumer bills.

      Ils ont fort heureusement pas mal de ronds points....


  • joletaxi 2 mai 2019 10:56

    pas besoin d’exemples, à quoi bon les faits

    https://fee.org/articles/the-diagnosis-and-treatment-of-ideological-possession/

    une société qui fait d’une petite malheureuse handicapée mentale un modèle adulée et reçue telle une sainte par les chefs d’état y compris le pape mérite de sombrer

    l’ennui ,c’est que nous sombrerons avec eux


  • nono le simplet 2 mai 2019 13:55

    tiens, je viens d’apprendre, en fin de matinée, que des gilets jaunes avaient tenté de faire un massacre au service réa de la Salpêtrière ... les « courageux » policiers ont réussi à empêcher ce massacre grâce à leur courage légendaire ...

    du peu qu’on en sait il semblerait plutôt qu’en voulant fuir une charge sauvage policière, certains manifestants se sont réfugiés dans le bâtiment, ne sachant même pas que c’était l’arrière d’un hôpital ... 

    le premier sinistre, en déplacement, a fait un communiqué plein de subtilité, en parlant d’effraction un peu idiote ... j’ai l’impression que Philippe a plus de mal à mentir que Castaner

    ...


    • joletaxi 2 mai 2019 14:11

      @nono le simplet

      les « courageux » policiers ont réussi à empêcher ce massacre grâce à leur courage légendaire .

      il y a quelques jours, un reportage tv sur l’usage des caméras à Nice,entrevu distraitement, et une intervention, courageuse,citoyenne,pleine de retenue et de subtilité sur l’équipe de policiers qui m’a éberlué
      et on s’étonne que certains les encourage au suicide... car comme tout le monde le sait,le suicide n’existe que par des causes externes

      décidément... un autre reportage, sans doute sur les terribles souffrances des policiers, qui se « reconstruisent » dans un superbe chateau, avec des équipes d’écoute, et des cours de macramé
      comment qui disait l’alcolo, j’embrasse un flic....


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 14:25

      @nono le simplet
      Dés hier soir, je lisais des avis bien plus mesurés sur cette affaire. Ce matin, j’écoutais France inter, où un journaliste maison reprenait la théorie gouvernementale, à gros pataugas, faisant même dans la surenchères en désignant les intrusifs, comme de dangereux cretins. 
      Changé aussitôt. Sur France culture, ils étaient très mesurés, mettant en doute la version policière, et sur le fait de témoignages d’autres journalistes présents sur les lieux, disaient que les manifestants s’étaient simplement réfugiés. Ce qui est très compréhensible, vu la stratégie d’épouvante policière, créant estropiés et borgne ; il est très surprenant qu’on s’étonne qu’un type qui va recevoir des coups, ne cherche pas à se protéger. Même sans avoir fait psycho, ça se conçoit
      Le check news de liberation, lui révèle que France info a illustré son article à charge, en utilisant la photo d’un type violant s’en prenant à un commissariat. Il y a là une volonté de manipulation flagrante, digne des pays les plus totalitaires


    • nono le simplet 2 mai 2019 14:29

      @joletaxi
      je ne comprends même pas de quoi tu parles ...


    • nono le simplet 2 mai 2019 14:45

      @velosolex
      sur LCI, Kierzek, chroniqueur et médecin urgentiste, a mis plus que fortement en doute la version de Castaner par le témoignage qu’il a eu avec une infirmière du service ...
      agnés Buzyn s’est précipitée ce matin à l’hôpital en faisant enlever au préalable les banderoles des grévistes, en grève depuis des mois ... ça faisait désordre ... elle déclare que l’hôpital était barricadé à cause des manifestations ??????
      ah bon, on barricade les hôpitaux en cas de manif maintenant ???
      bon , elle évite de parler d’attaque ...


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 14:47

      @nono le simplet
      Certains tiennent à leur particules.
      Joe le taxi est une de ces figures humoristique involontaire, comme foufouille, dont le taux de conneries et de particules au pot d’échappement est hallucinant.
      D’un autre coté, par effet de contraste, il rend service à ceux qu’on la parole plus inspirée.
      Déjà, les grandes dames d’Espagne, aimaient s’entourer de guenons, afin de faire ressortir leur beauté


    • nono le simplet 2 mai 2019 14:54

      @nono le simplet
      un témoignage de soignant


    • velosolex velosolex 2 mai 2019 14:56

      @nono le simplet
      J’ai accueilli à l’hôpital des migrants en masse,. Au début, ils ne biffaient pas mot, en disaient le moins possible, ayant peur d’être mouchardé. On avait beau les rassurer, il fallait du temps pour qu’lls prennent confiance.
      Le secret médical c’est dans l’adn du soignant ; Une chose inimaginable s’est passée, quand les hôpitaux de paris ont transmis des fiches aux autorités, rompant avec le sacré, et renouant avec les mœurs de Vichy
      . Le nom hospitalier vient d’un ordre de chevalerie, du même nom, qui ont les premiers, en tant que moines soldats, secouru les blessés pendant les croisades.
      L’hôpital, l’hospitalité, ça marche de concert ; On peut difficilement s’étonner que des gens qui ont l’épouvante et les gaz au cul ne cherchent pas refuge, que ce soit une église, ou un hôpital, des lieux ou normalement sont des gens bienveillants. Que celle ci est été inattendu est une chose, mais la présenter comme une attaque est à le fois un mensonge, une manipulation, et un lapsus. Car toute la stratégie policière est faire sur la répression. Comment s’étonner alors des conséquences ?


    • nono le simplet 2 mai 2019 15:07

      @velosolex
      Castaner aurait même laissé entendre qu’ils venaient chercher le flic blessé hospitalisé dans le même hôpital ...
      par ses mensonges éhontés et son déni, Castaner va être le fossoyeur du gouvernement qu’il tente de défendre ... c’est fort possible que Philippe ou Macron ne soient pas totalement dupes mais, si c’est le cas, ils sont enfermés dans cette spirale sans fin de la surenchère ... gilets jaunes = casseurs = CGT = black blocks = extrême gauche = ...


    • foufouille foufouille 2 mai 2019 15:24

      @joletaxi
      c’est certain que tous les policiers ne supportent pas de tabasser, insulter les sans dents, regarder le bourgeois sniffer sa coke, faire des heures sup non payées, etc.
      par contre comme ils sont opposés à toute manif, ls devraient avoir les mêmes droits qu’en 1800 ......


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