mercredi 20 septembre 2017 - par Clark Kent

Non, Aung San Suu Kyi n’est pas Mère Teresa ! Et ce n’est pas un scoop !

Depuis que le prix Nobel de la paix lui avait été décerné en 1991, la lauréate était devenue l’objet d’un tel culte de la part des médias occidentaux que l’image véhiculée était celle d’une sainte, canonisée par les journaux après un long martyre. La crise des Rohingyas met à mal ce mythe moderne.

 

Mardi dernier, Mme Aung San Suu Kyi Conseillère spéciale de l'État et porte-parole de la Présidence de la République de l'Union de Birmanie a déclaré au parlement de son pays (appelé aussi Myanmar), à propos du harcèlement subi par la minorité musulmane des Rohingyas : "On a pu entendre des allégations et des contre-allégations ... Nous devons nous assurer que ces allégations sont fondées sur des preuves solides avant de prendre des mesures. "

Cette tentative de rattrapage met fin à un long mutisme, et il est probable qu’il s’agit davantage du résultat de pressions de la part des pays "influents" que du reflet de son inclination personnelle. Elle avait eu la même attitude en janvier en restant silencieuse pendant plusieurs jours après l'assassinat de M. Ko Ni , avocat principal de son propre parti et conseiller constitutionnel d’origine musulmane.

On sait qu’elle se trouve dans une position très difficile de leader de la société civile dans un état toujours contrôlé par les militaires. Mais tous les dirigeants de pays en situation transitoire sont confrontés à une multitude d'intérêts et de factions contradictoires, et leur rôle est justement de tracer la voie qui aide à surmonter les affrontements. Certes, l'armée du Myanmar conserve une grande influence et un certain pouvoir à travers le pays, mais en contre-partie, Aung San Suu Kyi bénéficie d’un grand prestige auprès de la population.

Or, son silence ne porte pas seulement sur la situation actuelle des Rohingyas. Elle n’a pas davantage réagi aux discours de haine ni aux préjugés qui ont mené un nombre croissant de villages au Myanmar à afficher sur des panneaux libellés « pas de musulmans ici » leur position discriminatoire depuis des mois.

Permettre aux discours de haine de se répandre, c’est abandonner toute ambition de d’encadrement moral et laisser se former des tensions dangereuses pour l’équilibre social. Pour ceux qui pourraient soutenir qu' Aung San Suu Kyi a fait de son mieux dans les circonstances de son pays, ils peuvent aussi se demander pour qui ! La majorité Bouddhiste Bamar , ou toute la population ?

Compte tenu de ses liens de longue date avec la Grande-Bretagne, les critiques dans ce pays ont été particulièrement fortes. Le ministre des affaires étrangères, Boris Johnson, l'a exhortée à utiliser le « capital moral » qu'elle a engrangé pour empêcher les persécutions. Seulement voilà, Aung San Suu Kyi n’est ni Nelson Mandela ni la Mère Teresa, et en fait, elle a probablement été tenue sur un piédestal par trop de gens trop longtemps : diplomates, journalistes et célébrités ont fait la queue pour la rencontrer pendant des années.

Le photographe Nic Dunlop a pris la photo noir et blanc qui illustre cet article, un portrait emblématique mais déconcertant : ce regard, ces bras croisés et ce chemisier blanc ont contribué à créer la légende de « la Dame », le « papillon de fer » dont chaque mot était un oracle dans les grands médias occidentaux, au point de lui accorder un crédit moral illimité et de construire une figure de légende dont les boulimiques de « peoples » et « tabloïds » raffolent !

Pourtant, il suffisait de se rappeler qu’elle a toujours été la fille de son père, le général Aung San qui a fondé le Tatmadaw (nom donné à l’organisation militaire birmane) et qui a mis son pays sur la voie de l'indépendance, (il a été assassiné avant le succès du projet qu’il portait). Cet ascendant se manifeste dans son comportement habituel, et en particulier dans sa façon de diriger son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, dans un style très peu « démocratique ».

Depuis 25 ans, le Myanmar a été réduit par les grands médias et les ténors politiques et culturels à un simple dilemme entre « la Dame » et les généraux. A les croire, la libération d’Aung San Suu Kyi suffisait pour mettre l’histoire sur la bonne voie.

Mais en réalité, qui est vraiment cette femme de 70 ans à laquelle le monde entier a rendu hommage pour son courage et sa résistance à une dictature militaire ? Se poser la question, c’est reconnaître que nous ne pouvons pas nous contenter des récits distillés par la "fabrique du consentement". S’en contenter, c’est prendre le risque d’être fort dépourvu quand les réalités surgissent, imparfaites et désordonnées.

Pour comprendre le monde dans lequel nous vivons, et agir le cas échéant, nous avons besoin de beaucoup plus que de symboles.



40 réactions


  • Clocel Clocel 20 septembre 2017 18:37

    Elle n’est que la vitrine médiatique de la junte militaire...

    Mais ne soyez pas si prompt à l’accabler, vous pourriez apprendre bientôt que les proxies US déconfis en Syrie ont trouvé de nouveaux contrats.

    Les mouches ont changé d’âne...


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 20 septembre 2017 18:57

      @Clocel

      Je n’accable pas cette femme courageuse pour laquelle j’ai du respect ; j’« accable » les médias qui ont fabriqué une icône sur une personne qui ne portait pas sur les épaules la charge de l’avenir de son pays tout entier mais avait mené une lutte courageuse à son propre niveau contre une dictature.

      Pour ce qui est des guerres par procuration et des faux drapeaux dont les Etats-Unis se sont fait une spécialité, ils n’ont pas attendu la débandade syrienne pour s’intéresser au Myanmar. La junte militaire les gênait autant que tous les autres régimes forts qu’ils ont déstabilisés (Irak, Libye, etc...) pour prendre le contrôle économique du pays et mettre à profit une position géopolitique qu’ils n’avaient pas pu prendre au Vietnam. 

    • V_Parlier V_Parlier 20 septembre 2017 20:42

      @Jeussey de Sourcesûre
      En revanche vous chargez beaucoup Aung San Suu Kyi quand on voit les autres détenteurs récents du Prix Nobel...


    • Christian Labrune Christian Labrune 20 septembre 2017 21:07

      @V_Parlier
      On ne peut quand même pas les mettre tous dans le même panier, et j’ai personnellement la plus grande admiration pour Barack Hussein Obama, prix Nobel de la paix lui aussi. Son soutien indéfectible aux Frères musulmans après son discours au Caire en 2009 aura été tout à fait déterminant dans l’émergence de ces « printemps arabes » qui auront permis, de proche en proche, l’accession des peuples à une parfaite indépendance et à la démocratie, particulièrement en Syrie et en Irak. Enfin, comment pourrait-on oublier que c’est lui qui a imposé la paix avec l’Iran, la plus pacifique des vieilles démocraties de la région, malheureusement en butte, à l’époque, à l’hostilité et aux visées génocidaires de plusieurs pays voisins ?


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 20 septembre 2017 22:32

      @V_Parlier

      On peut en effet s’interroger sur la pertinence des choix qui président à l’attribution des prix Nobel de la paix. La seule explication semble résider dans le fait que les vrais maîtres du jeu fabriquent pour les gogos des images pieuses pour les aider à croire que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.

    • Dom888 Dom888 21 septembre 2017 10:14

      @Jeussey de Sourcesûre
      Et avec les échecs de la famille Shinawatra en Thaïlande le Myanmar n’en est que plus important.

      Bon je recopie mon commentaire d’un autre article :

      Tout le monde aujourd’hui dénigre son père et accuse Aung San Suu Kyi de n’avoir rien fait de spécial pour son pays, mais l’histoire est réécrite et oublie beaucoup de chose.

      Si son père était le traitre pro-japonnais fasciste que l’on nous dépeins aujourd’hui, il ne serait pas resté un héro national pour les birman et sa fille n’aurait eu aucune influence dans le pays.

      Je reprend encore du wiki, mais cela correspond plus avec ce que je connaissais :

       »En 1988, Aung San Suu Kyi retourne vivre en Birmanie afin de s’occuper de sa mère, vieillissante. Cette année-là, le général Ne Win, chef du parti socialiste au pouvoir, perd peu à peu le contrôle du pays. Des manifestations pro-démocratiques éclatent dans tout le pays. Elles sont violemment réprimées par l’armée. Une nouvelle junte militaire, le Conseil d’État pour la restauration de la Loi et de l’Ordre, prend le pouvoir le 18 septembre 1988. Fortement influencée par la philosophie non violente du Mahatma Gandhi, Suu Kyi entre en politique. « 

      Elle s’est engagée en politique face à la dictature et en soutien aux manifestants.

      Ensuite elle a combattu pour la démocratie, a été mis en détention et est restée pendant des années une épine dans le pied de la junte birmane et de ses soutiens financiers comme Total et la France, qu’elle a critiqué à de nombreuse reprises.

      Nombre de ses proches de la NLD ont été torturé et assassiné, mais elle a toujours continué le combat et elle a sacrifié sa vie de famille pour son pays :

       »En juillet 1995, elle est libérée de sa détention surveillée. Cependant, il lui est interdit de quitter Rangoon afin de rendre visite à sa famille, au Royaume-Uni, sous peine de se voir refuser le droit de revenir en Birmanie5. En 1997, son mari, Michael Aris, atteint du cancer de la prostate, se voit refuser le droit de rendre visite à sa femme par le gouvernement5. Aung San Suu Kyi ne revoit jamais son mari avant sa mort, en 1999 ; autorisée par la junte à quitter le pays, l’opposante préfère ne pas se rendre aux obsèques de son époux par peur de ne pouvoir être autorisée à rentrer en Birmanie5. Elle est par ailleurs toujours séparée de ses enfants, qui vivent au Royaume-Uni".

      Il faut reconnaitre son travail, ce qu’elle fait pour son pays et être conscient qu’il y a une vraie campagne des médias occidentaux pour la diaboliser, parce qu’elle dérange encore plus aujourd’hui..


    • Dom888 Dom888 21 septembre 2017 10:17

      "Fortement influencée par la philosophie non violente du Mahatma Gandhi, Suu Kyi entre en politique. "

      C’est étrange d’ailleurs qu’elle soit confrontée comme Gandhi, à un problème religieux qui divise son pays.


    • Oceane 21 septembre 2017 13:41

      @Jeussey de Sourcesûre

      C’est aussi le cas pour Mandela : un héros médiatique pour l’Occident.

      Je propose à Boris de dire à la France qu’elle peut laisser passer tous les migrants qui veulent se rendre chez lui. Calais pourra enfin respirer.


    • lejules lejules 21 septembre 2017 19:15

      @Dom888
      ce n’est absolument pas un problème religieux mais politique pour empêcher la Chine de s’approvisionner en pétrole en évitant de détroit de Malalca.n’écoutez pas trop la propagande pro atlantiste.


  • gruni gruni 20 septembre 2017 18:52

    Extrait d’un article de Courrier international

    Celle qui est aujourd’hui conseillère spéciale auprès de l’État birman était perçue à l’étranger comme “la personne la plus courageuse et la plus morale de la planète… l’héroïne immaculée qui permet à chacun de nous d’avoir une meilleure opinion de la nature humaine”.

    Mais son inaction dans la crise humanitaire qui touche les Rohingyas, qualifiée de “nettoyage ethnique” par l’ONU, lui a valu de chuter de son piédestal"

    Mère Thérésa était également imparfaite et ce n’est pas un scoop non plus. Les idoles sont fragiles, n’est-ce-pas jeussey ?



    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 20 septembre 2017 19:01

      @gruni

      bonjour Gruni

      Les idoles (ou icônes ?) sont surtout instrumentalisées et n’ont pas toujours demandé à l’être.
      Le pape a la sagesse d’attendre la disparition des intéressés pour les canoniser. Cette prudence élémentaire évite un dérapage intempestif de l’intéressé(e) qui décrédibiliserait s sa réputation d’infaillibilité.

    • JBL1960 JBL1960 20 septembre 2017 22:48

      @Jeussey de Sourcesûre Vous trouvez le pape sage ?...
      Bigre...
      C’est pas John Rambo, dans son dernier opus qui avait prononcé une phrase qui expliquait pourquoi il avait choisi la Birmanie comme point de chute ?
      Alors, sur les hommes en jupe, j’ai un avis un peu différent du vôtre et je pense que cela ne vous étonnera pas...
      =*=

      Par ailleurs, ça fait un petit moment que je voulais vous adresser la position des Natifs sur les derniers évènements et cet article m’en donne l’occasion, je le mets en apparté, car c’est HS.
      L’avis de Mohawk Nation News ; Pouvoir Naturel.
      Et celui de Steven Newcomb, Universitaire, écrivain, juriste Shawnee-Lenape : Pourquoi le mot « Conquête » est-il acceptable et pas le mot « Domination » ?
      Je connais votre intérêt pour les peuples autochtones, et comme cela ne passionne pas les foules et que je relaye sans faille depuis près de 2 ans les peuples originels...
      C’est juste pour info !
      JBL


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 21 septembre 2017 09:12

      @JBL1960

      merci pour les infos

    • Cateaufoncel 21 septembre 2017 13:42

      @gruni

      "“la personne la plus courageuse et la plus morale de la planète… l’héroïne immaculée qui permet à chacun de nous d’avoir une meilleure opinion de la nature humaine”.« 

      Je ne vois là rien qui ne soit incompatible avec un positionnement »Burmese First"
      . D’autant moiins que les Rohingya ont été les collabos des colonisateurs bitanniques jusqu’à l’indépendance, en 1948.


  • JC_Lavau JC_Lavau 20 septembre 2017 22:32

    De quel droit nous français prétendons-nous dicter ce que « doit » être la politique d’un pays si lointain et si complexe, dont nous ne comprenons pas grand chose ?


    • JBL1960 JBL1960 20 septembre 2017 23:06

      @JC_Lavau Depuis que François le Pieu, par exemple, a exprimé ce que beaucoup pensaient tout bas, jusqu’à présent, à savoir que : La France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord et on sait comment ils ont voulu partager hein ?
      Mais surtout depuis le moment où il a été admis qu’il fallait tuer l’indigène pour sauver l’homme blanc et de surcroit chrétien, et ç’a merdé grave non ?
      Alors on n’est pas responsables, ni même coupables, mais ça le devient lorsqu’on sait tout cela et qu’on ne fait rien, comme disait Albert E.
      Alors qu’il suffirait, je pense, qu’on leur retire notre consentement, nous le populo aux zélites mondiales...
      De chacun selon sa force, à chacun selon ses besoins...
      Bon, je vous l’accorde, c’est pas gagné !
       


    • Oceane 21 septembre 2017 13:53

      @JC_Lavau

      Même le jeune Jupiter serait bien incapable de répondre à cette si simple question.


  • Trelawney 21 septembre 2017 08:35

    Aung San Suu Kyi n’est ni Nelson Mandela

    Aung San Suu Kyi dirige un pays qui est sorti de la colonisation pour entrer dans la dictature, et une dictature assez dure puisque dictature militaire. Aung San Suu Kyi a choisit de faire entrer son pays dans la modernité en adoucissant sa politique par l’intégration de forces vives au détrimant des militaires.
    Mais la Birmanie reste la Birmanie et si les birmans veulent préserver le peu de paix qu’ils ont, ils se doivent d’éviter autant que possible que l’appareil d’état militaire soit mis à mal par des actes terroristes. Il ne vous a pas échappé qu’aujourd’hui, le terrorisme est trusté par les islamiques.
    La Birmanie fidèle à ses méthodes répond à ce problème par une épuration ethnique de tout ce qui peut représenter l’islam dans son pays. L’Inde en a fait de même et le Sri lanka en ferra de même avec les Tamouls.Ce n’est pas du tout humaniste, mais c’est ce qui se passe partout où des minorités religieuses co existe. Cf L’Egypte et ses coptes etc.
    Aung San Suu Kyi, pour plaire aux occidents ne va pas se couper de son peuple qui ne veut pas entendre parler de Daesh. Elle a fait son choix et je ne peux que l’en féliciter. C’est un bel exemple de « réal politic »

    Nelson Mandela a choisit l’union par le pardon. Il a presque réussit presque
     

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 21 septembre 2017 08:46

      @Trelawney

      « Il ne vous a pas échappé aujourd’hui, le terrorisme est trusté par les islamiques. »

      Il ne m’a surtout pas échappé que derrière les faux-nez des islami(ques/istes) on trouve des bons gros tarins de yankees, de rosbifs, de souliers à clous franchouillards et du lobby qui n’existe pas. En parallèle à leur propension à créer des dieux vivants et des martyres, les médias globalisés ont aussi cette mission d’intox.

    • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 09:15

      bons gros tarins de yankees, de rosbifs, de souliers à clous franchouillards et du lobby qui n’existe pas.
      ==============================

      @Jeussey de Sourcesûre
      De cette proposition chacun déduira sans peine que notre Jeussey-qui-sait-tout n’est ni américain ni anglais ni français ni français juif ni juif tout court.

      Resterait à savoir qui est Jeussey... et d’où il parle. Peut-être qu’il parle du nez ? Peut-être est-il ventriloque ? Peut-être qu’il parle de Pyongyang ou de Raqqa, voire de Téhéran ? Comment savoir ? J’ose espérer quand même qu’il aura la bonté de nous éclairer quelque peu sur la source profonde qui inspire toutes ses prédications sur AgoraVox.

      Tout le monde, je pense, en conviendra : il s’agit là d’une curiosité des plus légitimes.


    • Trelawney 21 septembre 2017 09:28

      @Jeussey de Sourcesûre
      Si depuis quelques années on découvre en Europe le terrorisme islamiste (depuis Charly pour la France) qui n’est qu’un monstre enfanté par la CIA, il se trouve qu’en Thailande, Indonésie, Philippines et Malaisie, ce terrorisme n’est pas nouveau et autrement plus dévastateur.

      En dehors des pays comme le Vietnam, Laos, Cambodge où l’islam est totalement marginal, deux pays sont épargnés par ce phénomène : Singapour et la Birmanie
      La Birmanie prend les mesures qui s’imposent pour éviter d’être contaminé

      Au départ le terrorisme islamique a été mis en place par l’occident (surtout les USA) pour tordre le bras aux pays sous influence russe (Egypte, Algérie, Syrie, Irak etc) mais trés vite les artisans de ce terrorisme (Arabie Saoudite, Emirats arabes) ont compris que c’était un moyen efficace pour imposer leurs vues politiques et aussi détruire leurs concurrents économiques. L’existence de ce terrorisme actuel est le symbole de l’émancipation des pays de la péninsule arabique vis à vis de leurs anciens alliés. Et c’est tout sauf de l’intox 

    • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 10:24

      Il ne m’a surtout pas échappé que derrière les faux-nez des islami(ques/istes) on trouve des bons gros tarins de yankees,

      @Jeussey de Sourcesûre
      Il est de fait que les islamistes, ultimes rejetons de peuples anciennement colonisés, sont très faciles à manipuler. Habitués dès longtemps à l’obéissance, ils font ce qu’on leur dit de faire et ils sont, entre les mains de l’Occident pervers, de simples marionnettes.

      Un homme libre et bien-né, un occidental donc, dispose d’un libre-arbitre. Je m’explique : si on exigeait de moi, demain, que j’allasse égorger tel ou tel de mes semblables par obéissance à des motifs politiques ou religieux, je refuserais, dussé-je en payer les conséquences.

      Mais les anciens colonisés sont-ils même des hommes ? Ils font ce qu’on leur dit de faire, et si la CIA ou toute autre organisation plus ou moins occulte les induit à égorger des Yézidis ou des chrétiens d’Orient, ils le feront bêtement et sans broncher, obéissant comme ils en ont pris l’habitude, le doigt sur la couture du pantalon. S’ils étaient des hommes, on pourrait dire : ils sont responsables, mais ils ne sont pas des hommes. C’est du moins ainsi que je comprends votre propos.

      Moi qui ai toujours été très hostile au colonialisme et à ses délires racistes, je considère qu’ils sont des hommes, et je les tiens donc pour entièrement responsables de leurs exactions.


  • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 08:58

    La Birmanie actuelle nous fait voir très clairement aujourd’hui ce que c’est que l’islamophobie au sens le plus exact du terme : peur de l’islam. Elle nous fait voir aussi jusqu’où cela peut conduire. Et j’avoue que c’est une attitude que je ne comprends pas du tout, pas plus que le silence complice de Aung San Suu Kyi.

    On est effectivement en plein délire. J’aimerais qu’on m’explique comment une religion qui prêche l’amour du prochain au nom du dieu« clément et miséricordieux », une religion qui, à la différence d’un christianisme obsédé par les missions étrangères, n’a jamais essayé de convertir ni de s’étendre, pourrait constituer une menace pour les bouddhistes du Myanmar. Sans doute beaucoup de musulmans, au fil des siècles, ont-ils fini par s’éloigner du Coran, mais les véritables musulmans, ceux qui sont restés les plus proches du texte de la Révélation, ceux du Califat, ceux de Raqqa et de Mossoul, pourtant salement persécutés par les chrétiens d’Orient, les Yézidis et les Kurdes, ont toujours été, à leurs risques et périls, les apôtres de la plus grande tolérance.

    Très influencé semble-t-il, -mais cela vient bien tard !- par une attitude de bienveillance universaliste qui est au principe même de l’islam, le pape, enfin, paraît décidé à tendre la main à nos frères jihadistes persécutés en Syrie et en Irak et qui aspirent à retrouver leur place parmi nous après avoir essayé en vain de dispenser partout leur message de paix et de tolérance. Ils ne seront pas de trop dans notre monde violent, décadent, rongé jusqu’à l’os par un sale totalitarisme made in America, qui n’hésite même plus à s’en prendre, on aura vu ça avant-hier à l’ONU, aux deux seules vraies démocratie qui nous restent dans ce monde pourri, et qui sont la Corée du Nord et l’Iran.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 21 septembre 2017 09:04

      @Christian Labrune

      Si vous continuez à jouer au con, vous allez bientôt gagner : vous avez fait le plus gros !

    • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 09:24

      Si vous continuez à jouer au con, vous allez bientôt gagner : vous avez fait le plus gros !
      --------------------------------------------------
      @Jeussey de Sourcesûre

      Votre perspicacité est sans faille ! Effectivement, je joue au con, et on ne saurait mieux dire. J’ai choisi de revêtir ce matin la parure ordinaire des plus cons et, tel un mannequin sur la piste d’un défilé de mode, de la faire voir sous toutes ses coutures pour qu’on en puisse admirer à loisir l’extraordinaire élégance.


    • sleeping-zombie 21 septembre 2017 11:29

      @Christian Labrune

      La Birmanie actuelle nous fait voir très clairement aujourd’hui ce que c’est que l’islamophobie au sens le plus exact du terme : peur de l’islam.

      Quand on n’a qu’un marteau, on voit des clous partout.
      Quand tu lis « rohingyas », tu choisis de voir « musulman », et tu imagines que les Birmans partagent ta vision.

      A titre perso, je ne serais pas du tout surpris d’apprendre que les rohingyas sont tous simplement pauvres. Et, en tant que tel, malvenus où qu’ils soient.

      Comme nos Roms bien locaux.


    • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 14:25

      A titre perso, je ne serais pas du tout surpris d’apprendre que les rohingyas sont tous simplement pauvres. Et, en tant que tel, malvenus où qu’ils soient.
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      @sleeping-zombie
      Je suis bien obligé de reconnaître que vous avez probablement raison, mais étant un professeur retraité de l’Education nationale, par conséquent richissime, j’ai toujours beaucoup de mal à concevoir l’hypothèse de la pauvreté. Pourtant, de fait, elle existe bel et bien, et je vous sais gré de nous le rappeler.
      Une honnêteté intellectuelle minimale, après que j’ai reconnu mon erreur, ne m’imposerait peut-être pas d’aller jusqu’à justifier votre remontrance, mais je vais le faire quand même le faire.

      Quand l’islam radical est évoqué, associé à la violence terroriste, on pense tout de suite à la destinée archétypale de ce pauvre Ben Laden. Enfant misérable privé d’éducation, condamné toutes ses premières années à garder des chèvres à la limite du désert, se nourrissant de baies sauvages quand il pouvait en trouver, battu et traité en esclave par des maîtres tyranniques, le pauvre pouvait-il ne pas tomber un jour dans le terrorisme ? Mais les Rohingyas sont-ils même terroristes ? Ils se seront bien attaqués naguère à quelques flics à des postes situés à la frontière, comme quelqu’un le rappelle ci-dessous, mais s’ils ne voulaient pas courir cette sorte de risque, ces connards au service de l’état birman, ils n’avaient qu’à faire un autre métier. Par ailleurs, je doute fort que ces flics aient été des musulmans. S’en prendre à un musulman quand on l’est soi-même, et si pauvre qu’on puisse être, c’est haram, mais s’en prendre à des bouddhistes ou à des athées comme, ailleurs, à des juifs ou à des chrétiens, c’est-à-dire à des koufars, c’est parfaitement halal, et quiconque est un peu familier des textes du Coran, des hadiths et, pour parler plus généralement, de la Sunna, en conviendra aisément.


  • Cateaufoncel 21 septembre 2017 10:18

    « Son silence ne porte pas seulement sur la situation actuelle des Rohingyas. Elle n’a pas davantage réagi aux discours de haine ni aux préjugés qui ont mené un nombre croissant de villages au Myanmar à afficher sur des panneaux libellés « pas de musulmans ici » leur position discriminatoire depuis des mois.

     

    Tant qu’on persévérera à refuser de considérer l’homme comme un animal territorial et qu’à ce titre, il réagit, parfois violemment, lorsque des « intrus » se multiplient au point de menacer l’équilibre sociétal et culturel de son territoire, on n’ira nulle part. Que ce soit en Birmanie... Ou en France.

     

    « Permettre aux discours de haine de se répandre, c’est abandonner toute ambition de d’encadrement moral et laisser se former des tensions dangereuses pour l’équilibre social. »

     

    Ramener ce qui est une attitude d’auto-défense à un discours de haine – très à la mode, la haine par les temps qui courent - auquel il faudrait, en suivant cette logique, opposer une « ambition d’encadrement moral » assorti de mesures « adéquates », est dans la ligne bisounoursique du temps, c’est-à-dire déconnectée de toute réalité anthropologique et historique. .

     

    A partir du XIXe siècle, et jusque après la Deuxième Guerre mondiale, les Rohingyas se sont rangés du côté du colonisateur britannique contre les indépendantistes birmans, sans doute dans un espoir de protection. Ce qui revenait à reconnaître leur extranéité, au sein de la civilisation birmane. Etrangers se comportant en étrangers, ils allaient logiquement être traités en étrangers, au point qu’on leur retirera la nationalité birmane, en 1982.

     

    Aung San Suu Kyi, fille de l’un des leaders de l’indépendance birmane, le général Aung San, n’a aucune raison d’être plus protectrice qu’il ne convient, à l’égard d’une population étrangère depuis toujours, adepte d’une religion qui rencontre des problèmes, lorsqu’elle ne les suscite pas, partout où ses fidèles se sont implantés en grand nombre.

    P.S.
    - Qu’elle ait reçu le Prix Nobel de la Paix du fait de son action contre la dictature qui étouffait le peuple birman, ne l’engage à rien à l’égard des autres peuples de la planète.


    • HELIOS HELIOS 21 septembre 2017 11:42

      @Cateaufoncel

      *** Aung San Suu Kyi, .../ /..., n’a aucune raison d’être plus protectrice qu’il ne convient, à l’égard d’une population étrangère depuis toujours, adepte d’une religion qui rencontre des problèmes, lorsqu’elle ne les suscite pas, partout où ses fidèles se sont implantés en grand nombre. ***


      votre propos va, comme il se doit en France, etre pris comme un propos raciste et vous allez etre responsable de toute la misère du monde.
      Pour une fois que ce n’est pas un europeen qui reagit au vu et au su de toute la planete, voila déjà qu’on regrette son prix nobel.

      Comme d’habitude, ces pauvres musulmans qui font 123 policiers morts dans une de leurs exactions dans ce pays, sont toujours victimes des autres, n’est-ce pas ?

    • Cateaufoncel 21 septembre 2017 13:21

      "Comme d’habitude, ces pauvres musulmans qui font 123 policiers morts dans une de leurs exactions dans ce pays, sont toujours victimes des autres, n’est-ce pas ?« 

      Assez curieusement, sous nos latitudes, l’islamophilie, voie l’islamolâtrie, a acquis des dimensions pavloviennes. Tout cela procède d’un ethnomasochisme exacerbé, parce que s’il y a une religion obscurantiste, rétrograde, archaïque et tyrannique, c’est bien l’Islam.

      Je ne sais pas si vous avez déjà entendu parler des »Invocations", qui constituent une pratique proprement hallucinante. En voici trois :

      — invocation en entrant aux toilettes
      — invocation en entrant ou en sortant de la maison
      — invocation en sortant des toilettes
      — Invocation En entendant le chant du coq et le baiment de l’âne
      — Invocation De celui qui se marie ou achète une monture (curieux voisinage)

      ...extraites d’une liste de 209, que vous trouverez ici


    • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 14:39

      ...extraites d’une liste de 209, que vous trouverez ici
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      @Cateaufoncel
      Ah ! voilà ce chien de sunnite(*) qui nous fait sa propagande ! Ne l’écoutez pas, mes amis : la seule vérité en matière de religion, c’est dans le « Petit livre vert » de l’Ayatollah Khomeini qu’on la trouvera, et à cette page :
      http://www.fnb.to/FNB/Article/Khomeyni/Khomeyni.htm

      (*) Je n’ai pas l’habitude d’insulter mes interlocuteurs, et je ne le ferais même pas dans le cas d’un désaccord radical. Mais depuis ce matin, pour parler comme Jeussey, je « joue au con » et je me mets ici dans la peau d’un chiite à qui on proposerait de lire la propagande sunnite. Etant assez régulièrement insulté par les islamistes sur ce site, je suppose que lorsqu’on joue à être chiite, comme c’est ici mon cas, il faut nécessairement insulter.
       M. Cateaufoncel voudra bien m’excuser d’avoir ainsi détourné son intervention pour cette petite bouffonnerie.

      Quand même, le « petit livre vert », ne l’oublions pas, c’est quelque chose !


    • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 16:11

      ADDENDUM
      Quelques exraits du précieux Petit livre vert de l’Ayatollah Khomeini dont chacun, j’en suis sûr, saura faire ses choux gras.

      LES PRINCIPES DU BON GOUVERNEMENT

       C’est là que réside la différence radicale entre un gouvernement islamique et les différents gouvernements monarchiques ou républicains où ce sont les élus, les représentants du peuple ou de l’État qui proposent et votent les lois, alors qu’en Islam la seule Autorité compétente est le Tout-Puissant et sa volonté divine. Le pouvoir législatif est exclusivement détenu par le Saint Prophète de l’Islam et personne hormis Lui ne peut promouvoir une loi ; toute loi qui n’émane pas de Lui est à rejeter. Dans un gouvernement islamique qui se respecte, le pouvoir législatif (Parlement), qui est une des trois composantes de tout système constitutionnel avec l’exécutif et la jurisprudence, est remplacé par un « Conseil religieux de planification » qui transmet à chaque ministère les lois islamiques le concernant, lui indique son programme conformément à la religion et établit à la base de l’ensemble de ces programmes la politique générale de tout le pays.


      DE LA GUERRE SAINTE

      La guerre sainte signifie la conquête des territoires non musulmans. Il se peut qu’elle soit déclarée après la formation d’un gouvernement islamique digne de ce nom, sous la direction de l’Imam ou sur son ordre. Il sera alors du devoir de tout homme majeur et valide de se porter volontaire dans cette guerre de conquête dont le but final est de faire régner la loi coranique d’un bout à l’autre de la Terre. Mais que le monde entier sache bien que la suprématie universelle de l’Islam diffère considérablement de l’hégémonie des autres conquérants. Il faut donc que le gouvernement islamique soit d’abord créé sous l’autorité de l’Imam afin qu’il puisse entreprendre cette conquête qui se distinguera des autres guerres de conquête injustes et tyranniques faisant abstraction des principes moraux et civilisateurs de l’Islam.


      DE LA FACON D’URINER ET DE DEFEQUER

      1. Il est nécessaire à chacun, au moment d’uriner ou de déféquer, de cacher son sexe à tous ceux qui sont pubères, même à sa sœur ou à sa mère, aussi bien qu’à un faible d’esprit et aux enfants en âge de comprendre. Mais le mari et la femme ne sont pas tenus de le faire.

      2. Il n’est pas indispensable de cacher son sexe avec quelque chose de particulier, il suffit de le faire avec sa main.

      3. Au moment de déféquer ou d’uriner, il faut s’accroupir de façon à ne pas faire face ou à ne pas tourner le dos à La Mecque.

      4. Il ne suffît pas de dévier son sexe, tout en faisant face ou en tournant le dos à La Mecque ; et il ne faut pas avoir le sexe exposé face à La Mecque ou en direction opposée à La Mecque.

      5. Il est interdit d’uriner ou de déféquer dans quatre endroits :

       les impasses, sauf avec l’autorisation des riverains ;

       la propriété de quelqu’un qui n’a pas accordé cette permission ;

       les lieux du culte, comme certaines medersas ;

       les tombes des fidèles, sauf si on veut les offenser.

      6. Dans trois cas, il faut absolument purifier l’anus avec de l’eau :

       quand l’excrément a été évacué avec d’autres impuretés, du sang par exemple ;

       quand une chose impure a effleuré l’anus ;

       quand l’orifice anal a été souillé plus que de coutume.

      En dehors de ces trois cas, on peut ou laver l’anus avec de l’eau ou l’essuyer avec une étoffe ou un caillou.

      7. L’orifice urinaire ne se purifie qu’avec de l’eau, et il suffit de le laver une seule fois après avoir uriné. Mais ceux chez qui l’urine sort par un autre orifice feront mieux de laver deux fois cet orifice. Cela doit être respecté par les femmes aussi.

      8. Il n’est pas nécessaire d’essuyer l’anus avec trois cailloux ou trois morceaux d’étoffe, une seule pierre ou un seul morceau d’étoffe suffit ; mais si on l’essuie au moyen d’un os, ou de choses sacrées, par exemple un papier portant le nom de Dieu, on ne peut pas faire ses prières dans cet état.

      9. Il est préférable pour uriner ou déféquer de s’accroupir dans un endroit isolé ; il est également préférable d’entrer dans ce lieu du pied gauche, et d’en sortir du pied droit ; il est recommandé de se couvrir la tête durant l’évacuation, et de faire supporter le poids du corps par le pied gauche.

      .....................................

      J’abrège : mon objectif était seulement d’informer, et je ne voudrais pas qu’on puisse croire qu’il y ait eu dans mon intention quelque chose qui puisse relever du prosélytisme.


  • xana 21 septembre 2017 16:46

    Christian Labrune, ex-enseignant aigri, tu me pompes l’air. A cause de toi j’use la touche <pgdn> de mon portable pour zapper tes commentaires aux relents de vomissure.
    Je n’ose pas espérer que mon post te fera renoncer à nous emmerder, mais du moins tu ne pourras pas prétendre que tout le monde t’approuve.
    Tu es en retraite ? Bravo, profites-en. Jardine, occupe-toi de ta vigne (moi je vendangerai la semaine prochaine) et bois un canon avec tes voisins. Ah, tu ne leur parles pas ? Dommage.

    Jean Xana


    • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 17:15

      commentaires aux relents de vomissure.
      @xana
      J’appelle ça de l’antilabrunisme primaire et systématique, surtout quand c’est servi comme ça, à froid, sans même un poil d’humour ou d’ironie. C’est plat, haineux et plein d’aigreur. Si vous souffrez de maux d’estomac, il faut prendre un médicament basique pour rétablir le PH, sinon, ça peut s’ulcérer.

      Puisque vous avez trouvé le moyen de boycotter ce que j’écris, de ne plus avoir à vous reconnaître dans le miroir que vous tendait mon ironie, je n’aurai guère de scrupules à persévérer. Vous ne voudriez quand même pas, j’espère, que pour vous complaire j’en vinsse à me suicider ?

      Je vais quand même, par précaution, faire une recherche dans le petit livre vert de l’Ayatollah Khomeini. Il enseigne l’art de pisser et de déféquer, peut-être qu’il s’y trouve aussi de précieuses considérations sur l’art de vomir. Je ne laissera pas d’en tenir compte. Et vous aussi, j’espère, dont une si soudaine et imprévisible régurgitation a bien failli tacher mon pourpoint.


    • phan 21 septembre 2017 17:53
      @xana
      Lisez les déjections du même intervenant, plus haut, me concernant, et vous serez édifié sur les procédés ordinaires d’un personnage auquel il serait tout à fait préférable de ne jamais répondre.
      ATTENTION : Puisqu’il me fasse tellement chier, j’ai envie de déféquer et de pisser sur sa raie de professeur complétement vérolé.
      Histoire drôle côté Territoires Occupés : « Moi qui ai toujours été très hostile au colonialisme et à ses délires racistes, je considère qu’ils sont des hommes, et je les tiens donc pour entièrement responsables de leurs exactions »

    • Cateaufoncel 21 septembre 2017 18:41

      @Christian Labrune

      « Il enseigne l’art de pisser et de déféquer, peut-être qu’il s’y trouve aussi de précieuses considérations sur l’art de vomir »

      A cause de ces passages, je me suis toujours demandé s’il ne s’agissait d’un apocryphe fabriqué par Jean-Edern Hallier, ou l’un de ses proches. Et je me le demande toujours


    • Christian Labrune Christian Labrune 21 septembre 2017 21:48

      A cause de ces passages, je me suis toujours demandé s’il ne s’agissait d’un apocryphe fabriqué par Jean-Edern Hallier, ou l’un de ses proches

      @Cateaufoncel

      L’incrédulité est effectivement la première réaction qu’on pourrait avoir, mais quelqu’un qui lirait le Coran pourrait ressentir exactement la même impression. Or, on ne peut quand même pas imaginer que Jean-Edern Hallier ait pu être le prophète de l’islam au VIIe siècle.

      Après tout, me direz- vous, Dieu aurait bien pu accorder à son prophète la grâce exceptionnelle de vivre plus d’un millénaire : les vies de Mathusalem et de quelques autres premiers descendants d’Adam et Eve, dans la bible, ne se comptent-elles pas en siècles ?

      J’accepte donc votre hypothèse, mais Hallier qui était à moitié aveugle est mort en tombant de sa bicyclette, et faire mourir ainsi le prophète d’une grande religion, ce serait vraiment lui donner le coup de Grâce.

      Il faudra donc nécessairement conclure que, contrairement aux apparences, Jean-Edern Hallier n’était pas le prophète de l’islam. C.Q.F.D.


  • agent ananas agent ananas 21 septembre 2017 18:36

    Pour moi ce n’est pas un scoop depuis l’après midi du 19 juillet 1995 où j’ai eu droit à ses foudres, lors de la tea party organisée dans les jardins de sa résidence en commémoration du « jour des martyrs » et aussi de sa liberté fraîchement retrouvée après sa première assignation à résidence.
    Elle était furieuse que j’enregistre ses conversations privées alors que je prenais quelques ambiances.
    L’ironie veut que ma maison à Bangkok entre 1995 et 1998 était le lieu de passage obligé des messages de la Lady sortis clandestinement de Birmanie sur des cassettes vidéo 8mm. Je faisais cela parce que je croyais en sa lutte et non pour les greenbacks de Soros dont je n’ai jamais vu la couleur.


    • phan 22 septembre 2017 10:53

      @agent ananas
      Alors le « Mujahid Party » d’Arakan exigea le 9 juin 1948, par la voix de son chef militaire Jaffar Kawal, que l’Arakan soit reconnu comme « le foyer national des musulmans de Birmanie », en ces termes :
      « The area between the west bank of Kaladan River and the east bank of Naaf River must be recognized as the National Home of the Muslims in Burma ». (L’aire comprise entre la rive occidentale du Kaladan et la rive orientale du Naaf doit être reconnue comme foyer national des musulmans de Birmanie.)
      Le foyer national des : Un air déjà connu ?


  • lejules lejules 21 septembre 2017 18:55

    dans les roman policier, il faut se poser la question : a qui profite le crime ? bref résumer : guerre froide : les USA ont installé une junte militaire en Birmanie ; puis changement de politique ils délaissent les militaires et font élire aung san su kui prix nobel de la paix pour qu’elle assume une soit disante transition démocratique .la dessus Total découvre du pétrole le long des cotes birmaine. re-changement politique les français re-subventionne les militaires. Alain Juppé se rend sur place et autorise aug san su kui a se présenter a la présidence.elle est élue.
    les chinois ont investis des sommes considérables pour construire des infra structure qui leur auraient permis de traverser toute la Birmanie et de faire rentrer le pétrole Birmain en chine.
    coup de sang du roi dollar. devant ce crime de lèse monnaie. le pétrole aurait pu être payé en yuan ou en monnaie locale.assassinat du PDG de Total a Moscou. reprise en main du parrain ricain G ;Sorros intervient : manipulation des média, création de toute pièce d’une guerre civil, rapatriement de Daech en Birmanie et au Pakistan, organisation de génocide par ONG interposées (Human rights watch, et autre ligue des droits de l’homme) Diabolisation du prix Nobel coupable de soi disant génocide. intervention auprès de l’ONU pour intervenir au nom des droits de l’homme / refus de la chine et de la Russie. les américains font alors intervenir Daech en force ainsi que l’OTAN voila ce que les merdias nous concoctent... bref une nouvelle Syrie, une nouvelle Ukraine ou un nouvel Afghanistan. la Birmanie c’est le triangle d’or et le 2eme producteur d’opium du monde. de quoi réjouir l’armée US et ses dealers de la CIA.  


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