mardi 16 mars 2021 - par Jahanshah Rashidian

Norouz, le nouvel an des Perses

En tant qu'un jour non-islamique, Norouz développe aujourd'hui un nouveau concept pour les Iraniens. Il ne signifie pas seulement une reprise de la culture préislamique, mais que la cérémonie de Norouz est implicitement une résistance non-violente contre l'establishment de l’Etat des Mollahs. Dans cette perspective, le fait est que Norouz devient de plus en plus politisé et est un symbole de la liberté du people iranien du joug des Mollahs.

Parmi les festivités les plus connues de l’Iran, Norouz marque un grand symbole de l’anciens Perse Les Iraniens de l’ancienne Perse croyaient qu’il y a une lutte continue entre le bien qui représentait de la lumière et le mal qui est l’obscurité, ce qui finalement s’aboutit à la victoire du bien sur le mal. Cela a donné au Nouroz une festivité idéale pour accomplir les tâches les plus importantes tout en oubliant le mal. Norouz est maintenue au premier jour du printemps qui commence habituellement le 21 Mars.

Normalement le 20 ou 21 mars est Norouz selon du calendrier persan et alors célébré comme la Nouvelle Année en Iran, Afghanistan, l’Asie centrale, une partie de la Chine, et les autres cultures perses depuis des milliers d’années.

La célébration de Norouz débute avec des bourgeons de fleurs, la beauté de l’environnement et le début de la vitalité de la vie. C’est le moment où le jour et la nuit deviennent égaux et le soleil commence à faire revivre la nature. Le comportement humain commence sa phase florissante et le sens de la vie prend un nouvel élan. Dans l’ensemble, Norouz est un jour heureux pour célébrer.

Norouz est célébré pendant au moins 3000 dernières années par les anciens Perses autour d’un vaste territoire. On pense que l’idée est un rappel de la dernière ère glaciaire, il a environ 18 mille ans quand l’hiver glacial a à son extrémité et le printemps était attendu pour sortir la chaleur et la vie à nouveau.

Parmi les festivités les plus connues de l’Iran, Norouz marque un grand symbole de l’anciens Perse Les Iraniens de l’ancienne Perse croyaient qu’il y a une lutte continue entre le bien qui représentait de la lumière et le mal qui est l’obscurité, ce qui finalement s’aboutit à la victoire du bien sur le mal. Cela a donné au Nouroz une festivité idéale pour accomplir les tâches les plus importantes tout en oubliant le mal.

Les envahisseurs musulmans Du 7ème siècle et leur califat islamique ont tenté d’étouffer les cérémonies persanes « non-islamiques » en faveur des valeurs islamiques imposées. Mais les califes Omeyyades et des Abbassides devraient permettre à nouveau la célébration de Norouz. Alors, Norouz résista aux envahisseurs, mais il a dû accepter des compromis. Dans ce sens, le Coran a été ajouté à la « Haft Sin », une nappe ou table de 7 articles commençant par la lettre persane »S« , bien que le mot « Coran » ne se commence pas par « S » en persan. Un autre article a été ajouté poisson d’or, « Mahi » qui ne se commence non plus par « S » : des millions de ces poissons élevés en aquariums, ceux surtout de petits, meurent après quelques jours de cérémonie. Cette pratique contraire à l’éthique d’anciens Perses nous rappelle la fête musulmane du sacrifice, quand des millions de moutons sont sacrifiés rituellement par les musulmans. Heureusement, cette dernière composante de Norouz est maintenant considérée comme une immoralité et alors rejetée ou peu pratiquée.

Norouz est une bonne occasion pour les enfants qui reçoivent des cadeaux, « Eidi » de leurs familles et membres de la famille et les amis se rendent visite pendant la festivité.

Contrairement aux nombreuses cérémonies de racine islamisée, Norouz ne provient pas de rites religieux ou sacrificiels. C’est l’une des raisons pour lesquelles le régime islamique a tenté en vain de le faire disgrâce. Pas étonnant, quand Norouz se passe dans le mois de deuil chiite de Muharam, les musulmans fanatiques tentent de faire le deuil pendant Norooz. Pour eux, il faut faire le deuil au lieu de célébrer.

Pendant la dynastie Safavide, Nouroz est connecté avec la tradition chiite et avec abondante de la piété et la foi de la secte chiites tel que la cérémonie soit vidée de la joie car la joie n’est pas conforme à l’Islam. Norouz servi alors l’ordre du jour de la dynastie qui a brutalement imposé l’islam chiite comme la religion d’Etat. Depuis sa création, le régime islamique a tenté d’éteindre disgrâce à toutes les valeurs non-islamiques des Perses, y compris le Norouz. L’ayatollah Motahari, un érudit Mollah du régime islamique, a qualifié la fête de « Suri Charshanbeh », le dernier mercredi avant Norouz, devant une foule Iranienne comme « l’héritage de vos idiots ancêtres ! », indiquant les Perses avant de l’invasion de l’islam.

Toutefois, dans les dernières années, certaines factions opportunistes au sein du régime islamique ont tactiquement retiré leur disgrâce à Norouz. Ils ont répandu l’idée que le Prophète Muhammad dans ce jour de Norouz a nommé Imam Ali, le premier Imam des chiites, comme son héritier ou le Calife des musulmans - ce qui n’est pas approuvé par la plupart des musulmans (90% de secte sunnite). Grâce à cet événement allégué, Norouz pourraient être sauvegardés en tant qu’un jour « saint. » Ainsi, d’après un érudit de l’islam politique, Ali Shriati, un propagandiste du nouveau despotisme islamique d’« Ummat sur l’Imamat », Norouz "fortifie l’amour des Iraniens pour Islam (chiite. Quelles que soient les tactiques de diversion du régime et de ses théoriciens, Norouz reste une épine dans les yeux des Mollahs, car elle ne correspond pas aux rites et à leurs normes religieuses.

En tant qu’un jour non-islamique, Norouz développe aujourd’hui un nouveau concept pour les Iraniens. Il ne signifie pas seulement une reprise de la culture préislamique, mais que la cérémonie de Norouz est implicitement une résistance non-violente contre l’establishment de l’Etat des Mollahs. Dans cette perspective, le fait est que Norouz devient de plus en plus politisé et est un symbole de la liberté du people iranien du joug des Mollahs.

Norouz résisté à l’Islamisme, malgré tous les hauts et les bas historiques, Norouz conserve ses véritables valeurs de non-islamiques et reste dans les cœurs et les esprits de la plupart des Iraniens comme une fête joyeuse et le patrimoine culturel de l’Iran préislamique.

Par jahanshah Rashidian



8 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 mars 2021 14:53

    25ème degré de l’arche (zodiaque classique) : 

    Mots-clés : Lune, projet, signe, destin, oracle, homme, lancer, pierreépée, suspension, couronne, prince, fronde, glaive, conviction, force, danger, union, crépuscule.

    Un mince croissant de Lune au crépuscule indiquant que le moment est venu.

    A côté d’un homme qui lance des pierres, une épée à laquelle est suspendue une couronne princière.

    Un homme lance des pierres avec sa fronde.

    Une couronne et un glaive.

    Apprécier justement les répliques que nous adressons aux défis de l’existence. Il nous faut comprendre notre erreur totalitaire. Les autres ne doivent pas réagir forcément comme nous. Degré de victoire. Dignité par la force et par la conviction. Nature forte et sensuelle avec une tendance à la licence. Danger dans l’union.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 16 mars 2021 14:57

    Voici pour l’horoscope arabe : https://www.astrorient.com/francais. 


  • Bendidon ... bienvenue au big CIRCUS Bendidon 16 mars 2021 15:05

    Merci pour cet article. Dommage pour l’iran d’avoir adopté le CORAN alors qu’ils avaient déjà tout avec ZOROASTRE et MANI !

    les Iraniens doivent être un peu cons (comme les français)

     smiley


  • Jean Keim Jean Keim 16 mars 2021 17:27

    Le bien ne fait pas la guerre, là où est le mal le bien est absent car le mal ne peut pas retenir le bien.

    Le bien est inné, le mal s’apprend.


  • JPCiron JPCiron 16 mars 2021 18:41

    Le génie des Anciens Perses, de la Bactriane à l’Elam, n’ont pas disparu. Il a été largement assimilé tant pas les Anciens Israélite que par les premiers Chrétiens. Qui se les sont appropriés (mythe de la révélation oblige).

    Dans le temps long, les Valeurs et Principes Perses originaux de l’Ancien Iran referont sûrement surface.


  • xana 17 mars 2021 09:44

    Un article contenant l’expression « le régime des mollahs » est un article de propagande anti-iranienne.

    Le gouvernement iranien n’est certainement pas meilleur ni pire que le nôtre. Mais je suppose qu’il n’y a pas de propagande anti-francaise sur les sites iraniens.

    Propagande anti-iranienne qui ne vient pas de France, d’ailleurs, mais d’Israël et des pays anglophones.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 17 mars 2021 17:46

    J’espère que cela ne serait pas pour reconstruire la grande Babylone (transhumanisme en co)...Etre égal ou supérieur à Dieu...


  • Lambert 18 mars 2021 12:10

    C’est sympa de nous donner des nouvelles d’Iran vues autrement que par la lorgnette des mollahs (j’ai lu quelque part que c’était une erreur de mettre un H à molla) ou par celle, qui ne vaut pas mieux, des médias occidentaux.


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