samedi 8 décembre 2012 - par Michel Tarrier

Nous réussirons à vous priver de corrida, Monsieur Bart’tabasse !

Tout le monde connait Bartabas et son spectacle Zingaro... Tout le monde sait que Clément Marty (alias Bartabas) excelle dans l'art équestre mais on vient d'apprendre que Bart'tabasse est aussi un expert en boucherie chevaline et en tauromachie. Ça choque celui qui pourrait croire que l'exploitation des animaux, que ce soit pour le cirque dit art ou l'alimentation dite gastronomique, passe par les bons sentiments. Ce monde amer et déçu n'a pas encore tordu le coup à la crédulité populaire.

Lors d'un récent dialogue entre le susdit Bartabas, qui se veut culte, et des étudiants de l'Université Diderot, nous avons pu entendre de la bouche de Clément Marty (alias Bartabas), cow-boy de Courbevoie, de stupéfiantes déclarations. Dans son double discours, l'exégète de la cavalerie montre une grande suffisance qui prouve aussi sa gêne à l'heure du grand déballage.



L'écuyer mange donc de la viande de cheval.

Le prétendu ami de la plus noble conquête de l'homme (expression éminemment spéciste !) est aussi un aficionado de première et prétend que les taureaux sont hystériques.

Un cheval serait fait pour être éventré, puis recousu..., déclare-t-il... Le pire de tout, je crois, c'est cette réflexion à propos du cheval éventré : "et qui est-ce qui l'a recousu ?" Cette contrition est sans doute la plus terrifiante. Elle renvoie à l'écoféminisme : l'animal victime de l'homme en appelle à la femme victime de l'homme. Si ce type défendait les outrages faits à la femme, après un viol, pourrait-il dire : "et qui est-ce qui l'a recousue ?". Ou après une infibulation : "et qui est-ce qui l'a décousue ?". On mesure ainsi la démence de la pensée... bartabasienne.

"La violence présente dans la nature ne doit pas servir de justification à celle des hommes. Au contraire , l'homme en tant qu'être moral a un devoir supplémentaire face à cette réalité ." Théodore Monod

"Quelqu’un qui s’est habitué à considérer la vie de n’importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu’une vie humaine ne vaut rien." Albert Schweitzer

Comment peut-on aimer les chevaux et en manger ? La corrida de l'art ?

Désormais considéré comme un bateleur de foire, la notoriété de l'entrepreneur de spectacles en prend un sacré coup. Mais peu lui chaud, sa fortune - colossale - est faite. Faite sur le dos des chevaux, c'est le cas de le dire. Pauvres, pauvres, pauvres chevaux ! Toujours un camion, en avion, sous des chapiteaux de par le monde, jamais d'herbe fraîche, jamais d'étoiles, jamais de liberté... Seulement subir, obéir, obéir, subir...

Il faut espérer que, sous la pression des associations, un proxénète des animaux à la renommée usurpée sera mis au plus vite hors d'état de nuire. Et qu'à défaut d'un vétérinaire, un bon psy saura recoudre l'esprit tordu d'un tortionnaire qui, il faut lui pardonner, semble avoir un pois chiche à la place de son cervelet de dompteur.

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92 réactions


  • frugeky 8 décembre 2012 09:55

    Il y a quelques années, lors d’une grève des intermittents du spectacle, ce monsieur s’était montré sous son vrai jour, en gros, « sans moi, ils n’ont pas de boulot »...un Pagny à cheval...ridicule de suffisance et de grossièreté.


    • roro46 8 décembre 2012 12:20

      Absolument, je m’en souviens, il était à vomir.


    • jpeg06 8 décembre 2012 16:06

      en quoi manger de la viande de cheval est t’il une tare ?
      je ne comprend pas le mouton on peu l’égorger dans sa baignoire mais le cheval il faut pas en manger
      pour la corrida aucun problème c’est de la cruautee gratuite 


    • mayla 8 décembre 2012 19:26

      Et oui ! c’est la réalité...Cet homme fait travailler beaucoup de monde...du panseur à l’électricien en passant par les fournisseurs et gestionnaires de spectacle organisateur de voyage restaurateur etc
      Est-ce votre cas ?


    • roro46 11 décembre 2012 18:18

      oui, c’est mon cas smiley
      Comme celui de l’immense majorité des gens.
      Je n’ai pas attendu après ce parasite qui ponctionne une grosse partie des sub du spectacle pour travailler, faire travailler et partager de la passion avec d’autres artistes. Facile de se passer d’intermittence quand on arrive à « monopoliser » une grosse masse de subventions (dont les autres, forcément, ne « profitent » pas... toujours une répartition « un peu » inégale, n’est-ce pas, de ce point de vue !!!)
      Qu’il fasse ce qui lui plait, ça ne me dérange pas, mais qu’il ne s’arroge pas le rôle de donneur de leçon. Il est mal placé, et personne n’est indispensable.


  • latortue latortue 8 décembre 2012 10:34

    Vous pouvez crachez a la figure de ce type comme vous dites , qui est surement perclus de défauts comme beaucoup de grands artistes ,mais vous n’enlèverez pas qu’il a un sens du cheval extraordinaire (regardez une de ces vidéos et vous verrez )comme peu en ont , les Nuno Oliveira,les Baucher ,Laguérinière ,James Filis et autre grand de l’équitation qui on porté le cheval au summum de la beauté par le dressage ,il en fait partie ,et pour ça il faut aimer le cheval car un cheval soumis n’est pas beau .https://www.youtube.com/watch?v=RKpLLrodpmk
    pour le reste la tauromachie est devenue une vaste farce fabrique de fric pour touristes en mal de sensation , pour voir une vraie corrida il faut aller au fin fond de l’Espagne là ou le publique saute dans l’arène pour jouer au péril de sa vie avec le taureau et là ou il y a encore des taureaux graciés .
    que les antis corridas aillent donc manifester devant les abattoirs ou on égorge les b^tes sans même les avoir étourdie et ou on les laisse se vider en ralant jusqu’a la mort ,je l’ai vue et c’est atroce ,mais là non c’est pas médiatique ça on en parle pas et puis ça donne une image de raciste ou de membre du FN donc on manifeste contre la corrida c’est plus mieux ,allez donc voir une vrais corrida et allez donc voir un animal qu’on égorge vous verrez la différence elle est ENORME .
    la corrida est un art la vrais j’entends et le dressage des chevaux aussi pour faire reproduire aux chevaux des airs de haute école il faut aimer les chevaux ,avoir du calme et de la patience pas être un ou une excité qui ne laisse m^me pas répondre leur contradicteur .Je ne mange pas de cheval je n’en ai jamais mangé j’aurai l’impression de manger du chien ou du chat .mais vous tous qui braillez que nous sommes en pays de liberté laissez donc leur liberté aux autres pas’’ la votre’’la leur leur choix .Tout comme le réclame les féministes ,les gay etc imposer sa façon de voir les choses c’est ça le totalitarisme .que laisserez vous derrière vous rien lui il laisse la beauté et la transmission de l’art équestre .https://www.youtube.com/watch?v=Mh9RzCAzLKg c’est un personnage atypique et qui aime les animaux ,vous prenez des petits bout de mauvaise choses pour noircir le personnage mais il y a plus de bon que de mauvais chez cet homme là .
    https://www.youtube.com/watch?v=38_rcMd1pH4


    • easy easy 8 décembre 2012 12:00

      Accorder aux autres la liberté de faire comme ils préfèrent, ça a du sens.

      Mais en ce cas, on aurait également dû laisser les esclavagistes et les cannibales faire comme ils l’entendaient.

      C’est vraiment un problème difficile que celui du droit d’intervenir en tiers-archange-sauveur. Car si ce droit était carrément indiscutable, chacun irait constamment à intervenir chez les autres pour leur reprocher d’être le bourreau de quelque victime y compris si la victime est une personne morale ou un concept abstrait (par exemple la révolution, la liberté, l’égalité, le progrès, la religion, la science...).

      Je rappelle qu’il a existé des esclaves et des colonisés qui se sont offusqués que des tiers viennent les libérer. Lesquels tiers ont alors inventé le concept de syndrome de Stockholm afin d’invalider les protestations de ces victimes qu’ils entendaient délivrer.
      Le sauveur ne supporte jamais que le prétendu sauvé refuse son sauvetage.

      Il y a vraiment un difficile problème autour de la servitude volontaire et il ne doit pas être éludé car pour l’instant les gens sont quasiment tous asservis aux volontés d’une entreprise dont ils ne sont qu’un des rouages.



      Laissons donc le très difficile cas de l’homme esclave, exploité, colonisé, asservi de côté et passons à celui des animaux.

      Là, en tant qu’archange, on se retrouve dans une position plus sûre puisqu’aucun animal ne proteste « Bin, arrêtez donc de me libérer ! Je suis très content de mon sort dans ce zoo »
      Bien que l’archangisme pro animal soit plus sûr pour cette seule raison, l’archange doit tout de même s’interroger et se freiner. S’il ne se freine pas dans sa démarche de sauveur, il peut s’enivrer de son rôle et finir par s’imposer donc soumettre des gens à sa volonté. S’il ne se censure pas, s’il se pose en irréfragable, incontestable, le sauveur ne peut que devenir abusif, potentat (Cf les sauveur d’un certain tombeau). Le rôle de sauveur est le plus enivrant qui soit et il n’est quasiment aucune profession qui ne cherche à s’en blasonner (ce ne sont pas les ONG et les Greenwasher qui me contrediront).

      Le sauveur des animaux devrait toujours dire « Je lève la main pour dire que je trouve cruel le sort que vous infligez aux bestioles mais moi-même, je ne suis pas sûr d’être un ange. Il me semble que je suis également nuisible à quelque chose quelque part et que ma présence sur terre s’impose forcément à quelque créature animale ou végétale »
      S’il ne pose pas cette ambivalence, il s’enivre de son droit d’imposer sa volonté. 
      (Hitler avait libéré les Sudètes, il était aussi le sauveur de l’Allemagne comme les EU sont les sauveurs du monde)

      Si les sauveurs en herbe ne savent pas dire qu’ils ont le devoir de se censurer, si la pratique de cette auto censure des sauveurs ne se généralise pas dans le peuple au niveau de sa base, il n’y a aucune raison que les gouvernants de tous ordres ne profitent pas de cet extraordinaire biais pour s’imposer partout et à tout propos puisqu’il y a toujours quelque chose ou quelque cause à sauver.

      L’Eglise n’avait pas su se censurer de son archangisme. Maintenant que par la grâce de la Révolution chaque gueux se croit le devoir de décider de tout, il oublie à son tour qu’il doit se censurer.



    • Romain Desbois 8 décembre 2012 18:18

      Vous remarquerez que ce sont toujours ceux qui se permettent de violer la liberté de vivre d’autrui qui revendiquent la liberté de faire comme bon leur semble ?

      Inversion des valeurs , inversion des causes et des conséquences , inversion des victimes et des bourreaux.

      Orwellien tout ça.


  • Fergus Fergus 8 décembre 2012 11:00

    Bonjour, Mchel.

    Merci de braquer le projecteur sur le triste sire qu’est Bartabas. Amateur de l’ignoble corrida, consommateur de cheval, lui qui se prétend un grand ami des équidés, Bartabas est aussi ce fou furieux qui, pour une question de subvention, est allé voir la ministre Christine Albanel en 2007 et, avec des amis à lui, a dévasté son bureau et les locaux alentours en contraignant les employés effrayés à se réfugier sous les bureaux.

    Un Bartabas dont les spectacles sont d’ailleurs, à l’image de ce qui se fait au Cadre noir de Saumur ou à l’école espagnole de Vienne, des atteintes à la condition animale car ils obligent les chevaux, à force d’un éprouvant dressage, à adopter des allures contre nature. Quiconque aime les bêtes ne peut accepter de les voir réduire ainsi en esclavage pour le seul plaisir d’une minorité ou pour des raisons mercantiles. 


    • mayla 8 décembre 2012 13:51

      Vos appréciations quant aux spectacles et au travail de Bartabas sont totalement erronées et sans beaucoup de rapport.avec la réalité ; ça frise la diffamation.
      Ce sont vraiment des ’appréciations stupides et d’un extrêmisme crade.
      J’en connais d’autres qui il n’y a pas si longtemps tout en pleurant sur la condition animale était omnivore !!!
      Alors avant de jeter l’opprobre sur ce que vous ne connaissez que par médias interposés commencez donc par faire face à votre propre passé


    • mayla 8 décembre 2012 14:06

      J’oubliais ce qui pourtant m’a choquée la première fois que j’ai vu cette vidéo c’est la mise en accusation et le ton hystérique de cette jeune femme, incapable de laisser celui qu’elle interpelle répondre calmement...Des accusations proférérées de cette façon amenaient inéluctablement une réaction, adaptée. mais bien évidemment, le vulgaire ce n’est que l’accusé !
      Alors même que l’accusé avoue ne pas comprendre ses réactions, tout au moins ce qu’il ressent
      combien auraient ce courage ? hormis ceux qui aiment se situer par la provocation..
      L’outrance est toujours appréciée mais reflète bien la faiblesse de ceux qui l’utilisent, incapables de trouver des justificatifs probants à leurs insuffisances caractérielles.
      Ceci je le dis en général..
      Combien parmi ceux qui jugent aussi facilement connaissent la vie des gens du voyage ?
      Ont-t"ils déjà assisté à des répétitions ? nourris, changé et soigné les animaux ?
      Lorsque vous aurez fait un stage d’un an dans les conditions réelles vous aurez le droit d’en parler !


    • Fergus Fergus 8 décembre 2012 16:02

      Bonjour, Mayla.

      Entièrement d’accord avec vous sur la forme des interrogations posées par certains étudiants. La forme, mais pas le fond.

      Pas d’accord en revanche avec les arguments que vous avez utilisés à mon encontre.
       
      Ainsi, vous ne pouvez nier que Bartabas et ses amis se sont comportés comme des voyous dans le bureau d’Albanel.

      De même, vous ne pouvez nier que les chevaux dressés sont amenés à prendre des allures contre nature. Or il se trouve que, depuis ma petite enfance, je suis un adversaire des dressages de cirque, car ils sont aliénants pour les animaux. C’est pourquoi aux chevaux de Zingaro, je préfère, et de loin, les chevaux semi sauvages des grands espaces de Font d’Urle dans le Vercors.

      Quant à la corrida, permettez-moi de réaffirmer ici que je trouve ce spectacle d’une insigne cruauté et, par la barbarie qu’il met en scène, indigne d’une nation prétendument civilisée.


    • mayla 8 décembre 2012 17:10

      Bonsoir Fergus,
      Je ne redirais pas le contraire de ce que j’ai écris en premier :
      Une cause = un effet. 

      Ainsi, vous ne pouvez nier que Bartabas et ses amis se sont comportés comme des voyous dans le bureau d’Albanel.

      Les amis de Bartabas ? j’ai du visionner une vidéo tronquée...

      Vous dîtes préférer les chevaux libres mais moi aussi j’aime le cheval libre mais j’aime aussi travailler avec et le cheval aime ça !
      Peut-être beaucoup de personnes s’imaginent que monter à cheval lui apprendre comme vous dîtes des positions « contre-nature » c’est le réduire en esclavage, la encore il y a différentes possibilités et vous ne faites que dénoncer la plus vile hélas ; mais il y a les autres comme le dis si bien Easy 
      Le cheval dans la nature est un gibier et comme tel si on souhaite obtenir de lui (pour son plaisir n’en doutez pas) le meilleur il est nécessaire de l’apprivoiser de lui donner confiance de s’en faire aimer.
      Pour ce qui concerne Bartabas qui est un homme d’expérience et de terrain tout comme Alexis Gruss (de mes amis) on ne force pas un cheval, c’est inconcevable et si le fouet est utilisé c’est pour le son qu’il émet et n’est jamais destiné à l’animal. 
      Vous parlez d’esclavage mais pensez vous qu’un cheval malheureux ou stressé saurait effectuer seul sur une piste ce que tout le monde peut admirer ?
      Avez vous remarqué le port de ces animaux ? le lustre de leur pelage ? leur morphologie ?
      Tout cela demande outre le travail, plus exactement la collaboration, une autre entente à laquelle tout animal est sensible : les soins qu’on lui prodigue,les paroles qu’on lui adresse, les sentiments qu’on éprouve pour lui...Et lorsqu’il s’agit d’écuries c’est à dire de plusieurs chevaux amenés à travailler ensemble, connaître chacun d’eux en particulier, savoir comment les ajuster entr’eux parce que les chevaux être très sensibles sont également jaloux et dominateurs ent’eux et les coups de sabots ou les morsures ou mordillements seraient vite là s’il n’y avait pas en même temps une main de fer...un dominant en la personne du dresseur.Il y a dresseur et dresseur ; c’est un terme qui est quelque peu péjoratif, je ne l’aime pas, pour les chiens on emploie le terme « éducateur ».

      Pour ce qui est de la corrida et tout ce qui a trait aux jeux torins je réprouve absolument tout comme la chasse quelque soit le gibier.


    • Richard Schneider Richard Schneider 8 décembre 2012 17:24

      Bonsoir Fergus, 

      Commentaire bien envoyé ! Le sieur Bartabas est un personnage très antipathique.


    • latortue latortue 8 décembre 2012 19:23

      Fergus :
      vous ne savez même pas de ce dont vous parlez ’’des allures contre nature ’’avez vous seulement observé un cheval en liberté qui se met au passage ou qui piaffe d’impatience toute les allures de haute école sont des allures naturelles sublimées , la levade la cabrade la croupade .quand on jacasse de ce qu’on ne connait pas ont dit de grosses bêtises .
      l’école espagnol de Vienne l’avez vous seulement vue un jour comme le cadre noir j’ai vue les deux et je peux vous dire que les chevaux ne sont en aucun cas maltraités .les chevaux travaillent avec plaisir de plus la communication avec leur maitre est extraordinaire, Nuno Oliveira raconte que a la mort de son père ses chevaux l’avaient ressentis .ma propre jument me fait des fêtes quand je vais la voir ,vous aimer les bêtes mais surement chez les autres .croyez vous que les mustangs qui vivent en parfaite liberté au USA et que l’on tuent avec des fusils d’un hélicoptère soient plus heureux que ces chevaux qui vivent comme vous le dites bêtement en esclavage .Une atteinte a la condition animal, la je hurle tellement c’est une connerie de dire des absurdités pareilles.les chiens ,les chats sont en esclavage aussi peut être .visionnez cette vidéo ce sont des chevaux en liberté regardez CROYEZ VOUS QU ILS SONT HEUREUX
      http://www.youtube.com/watch?v=I5_F6lnAoOU&feature=player_embedded


    • mayla 8 décembre 2012 20:10

      Votre video A dada vous signe fort bien Monsieur Tarrier...la vieillesse vous taraude donc à ce point ?


    • latortue latortue 8 décembre 2012 21:09
      Goya, Lorca ,Picasso, Hemingway , Leiris ,Delacroix ,Bataille ,Cocteau,et bien d’autres encore étaient amateurs de corrida ,avez vous craché sur leurs oeuvres pour autant !!!!!!!! non pas que je défende la corrida mais parce qu’un homme aime la corrida cela ne veut pas dire que ce qu’il a fait de bien est mauvais . on obtient plus du cheval par la douceur que par la force ,la haute école est l’art de styliser les mouvements naturels du cheval ,par la douceur la patience et la gentillesse , magnifier ces airs prend des années de douceur de patience pour mettre le cheval en équilibre . Quand a la violence de Bartabas et alors si tout le monde descendait dans la rue pour obtenir ce qu’il veut au lieu de baver a longueur de journée les choses avanceraient plus vite les gens du pouvoir ne comprennent que la force ,a la différence des chevaux qui eux ne comprennent que la douceur personne ne peut résister a un cheval qui se défend les plus grands cavaliers du monde savent ça . Mais rassurez vous ça viendra !!! les gens en ont marre des y a qu’a y faut que ,des conseils des coincés du fion qui n’ont pour la plupart jamais rien fait de leur dix doigts et de leur vie et qui se permettent de donner des conseils aux autres et de les montrer du doigt .et par contre rien sur les animaux égorgés dans les abattoirs là non rien silence .

    • alinea Alinea 8 décembre 2012 23:14

      Les employés effrayés ! Fergus ! Dans quel monde vivez-vous ? Des gens comme Bartabas, j’en côtoie tous les jours !
      Le cheval ne peut rien faire contre nature, ça, vous pouvez me croire !!!
      Qu’il les pousse à être des sportifs de haut-niveau, oui ; je ne le soutiens pas dans ce qu’il fait, non ; mais voyons, ne tombez pas dans cette stigmatisation ; c’est un type unique !
      Unique, aussi bien pour ceux qui l’admirent que pour ceux qui le conspuent !
      On ne se met pas, en nombre, à bras raccourci , sur un type unique, un type seul !!
      je rêve !


    • alinea Alinea 8 décembre 2012 23:17

      latortue vous avez été moinssé : l’ignorance a gagné ! On le savait remarquez, dans tous les domaines, mais là ! c’est le pompom !!!


    • alinea Alinea 8 décembre 2012 23:23

      Votre vidéo est insoutenable latortue ! insoutenable !


    • Romain Desbois 8 décembre 2012 23:45

      On n e peut rien faire à un cheval de contre nature ? Parceque pour vous le monter c’est naturel ? Parce que le mors n’a aucun effet sur ses réactions ? Parceque les cheveux allaient à la guerre, affronter le feu des canons volontairement ? Parce que les chevaux des courses du PMU, ne sont ni drogués , ni dopés ? Parce qu’un cheval meurt de fatigue volontairement ? Parce qu’un cheval va affronter un taureau et se faire éventrer, la paille à la bouche ?

      Vous vous donnez bonne conscience. Arrêtez de lire Lucky Luke.


    • alinea Alinea 8 décembre 2012 23:51

      Vous mélangez tout Romain : vous me fatiguez ; les esclaves aussi, on les épuise et on en tire profit ; tous les gens qui vivent avec les chevaux ne sont pas esclavagistes !
      Ah, il sera sûrement beau le monde de demain, aidé par des gens comme vous, purs, saints, sachant tout et... jugeant tout. L’homme est bon ou mauvais, il est bon et mauvais ; alors arrêtez vos conneries !


    • Romain Desbois 9 décembre 2012 00:16

      alinea « Le cheval ne peut rien faire contre nature, ça, vous pouvez me croire !!! »

      Ho ca va tu commences aussi à me les casser grave, tu ne te souviens même pas des conneries que tu écris.

      Comme d’hab. dès que l’on touche à ton joujou tu es de mauvaise foi.

      De plus , même bien traité un esclave reste un esclave. Balaie aussi devant ta charpente, ca fait une paille que j’ai fait le ménage.


  • easy easy 8 décembre 2012 11:08

    Ce qui est hystérique en l’occurrence c’est, dans cette vidéo, l’attitude des jeunes qui l’interrogent.
    Car ils ne l’interrogent pas, il déversent leur amertume, leur vomi.

    Je comprends très bien ces jeunes et du reste, j’aurais aussi branché Bartabas à peu près comme ils l’ont fait (mais pas en ouverture de la conférence).

    Mais après la réponse qu’il a livrée, je l’aurais remercié et je me serais tu.

    On a ici la chance rare d’avoir un aficionado qui répond franchement sur sa vision du taureau. Il ne donne pas dans le maniérisme, il dit qu’il ne ressent rien envers le taureau qui est hystérique de naissance. Et bien ça m’aurait suffit. Je me serais dit « Il a une empathie sélective, p’tet que moi aussi. Le ban est clos. Il continuera à trouver la corrida chouette et moi je continuerai de la trouver odieuse »

    Je n’aurais vu aucun intérêt ni à continuer de le harceler après sa réponse, ni à expliquer ma vision (parce que le public n’était pas venu là pour découvrir ma vision, sinon je l’aurais fait)

    Continuer à l’accuser comme l’ont fait ces jeunes c’est très proche d’une situation de lynchage où l’on n’a plus qu’une obsession qui consiste à éliminer celui qui nous déplaît en l’ensevelissant sous son vomi (vomi et pierres c’est pareil).

    Ce que ces jeunes ont fait n’est pas du tout une entreprise où l’on essaye de convertir l’autre en lui montrant comment on voit.
    A part exprimer leur dégoût, ces jeunes n’ont montré comment ils voient le taureau et le cheval. Ils n’ont pas fait comme Victor Hugo qui nous avait montré comment il voyait une Cosette -regard inédit à l’époque. Ils n’ont pas fait comme Zola qui nous a montré comme il voyait le mineur -regard inédit à l’époque.

    Ces jeunes ont été non pas convertis à la compassion envers les animaux (qui n’est absolument pas innée de l’homme) mais sont nés dedans.
    Ils sont nés dans un contexte cultivant déjà la compassion envers les animaux (que l’on voit) et qui inclut encore qu’on trouve rigolos les dauphins prisonniers des parcs aquatiques. Ces jeunes ont le tabou inné de la chose et ont la nausée qui leur vient aussi naturellement que devant du cannibalisme (alors qu’ils trouvent la fellation, la sodomie, le piercing, le siliconage, le remodelage des nymphes, tout ça très banal).

    Mais ils ignorent le cheminement de cette compassion envers les animaux dans notre société, son histoire et ignorent le mécanisme de l’installation des tabous.
    Ils ont le tabou en eux mais sont incapables de recréer à leur tour le discours compassionnel. Ils ne savent pas inventer le tabou, ils ne peuvent que le subir donc vomir.

    Le discours de BB, l’air de rien, fallait l’inventer (et s’inspirer alors du discours des Schoelcher). De nos jours ça peut sembler évident aux jeunes mais à son époque BB a dû inventer de toute pièce un discours, une symbolique. Rien n’existait dans le genre avant elle.
     
    C’est bien d’être né avec ce tabou qu’on doit à BB mais encore faut-il savoir on est ainsi fait désormais et comprendre que d’autres, surtout les anciens, puissent ne pas avoir ce tabou en eux de manière aussi racinaire. 

    Pour les jeunes, la tauromachie est un tabou qui les fait vraiment vomir. Ils ne pigent donc pas que tout le monde ne vomisse pas.
    Or Bartabas est de la génération qui a dû se convertir. Donc comprendre d’abord les arguments, puis effectuer le virage ; ce qui est un vrai travail et qui oblige de renoncer d’anciennes visions. Il a déjà sacrifié de ses racines plus dures mais il ne peut pas tout abandonner pour se reconnaître et conserver un sens historique

    Bartabas a beaucoup plus travaillé son regard et son historicité que ces jeunes qui n’ont jusque là fait que vomir, qui n’ont ni travaillé leur regard ni appris comment il s’était construit.

    Bartabas est né dans une époque où l’on était très dur envers les animaux de zoo ou de cirque (et le personnel humain), allant à les remplacer dès leur mort d’épuisement. Mais il a bien compris qu’il devait changer son attitude première afin de ne pas choquer tout le monde et il est un fait que même s’il a conservé des racines dures, il a attendri des millions de jeunes sur la cause des chevaux.

    Mettons qu’au pire il mange en secret du cheval tous les jours.
    Et bien ce sera tout de même lui qui aura très fortement participé à la ruine des boucheries chevalines.
    Bartabas aura ruiné bien plus de boucheries chevalines que ces jeunes qui vomissent sans savoir pourquoi.




    Par ailleurs, depuis Hugo Zola Bardot, les gens ne savent plus avoir comme posture (sur tout sujet) que celle d’archange dans une relation triangulaire à trois pôles. Le bourreau, la victime, et l’archange qu’ils sont évidemment.

    La plupart des papiers sur AVox sont des mises en scènes en triangle de Karpman où l’auteur se place en archange. Il y en a très peu où l’auteur se place en victime (alors que chacun le pourrait) et encore moins où l’auteur se place en bourreau.
    Ils sont rares les papiers où un auteur vient dire que, cycliste, il s’est vautré sur une piste cyclable parce que des inconscients y ont cassé des bouteilles de verre. Les auteurs préfèrent faire comme Chalot, pousser à des indignation en faveur de je ne sais quelle victime de je ne sais quel vilain tout en n’étant que spectateur depuis quelque hauteur, en sorte d’ange observateur.

    Sur les foras ou les conférences, les gens ne viennent pas témoigner d’une relation directe (immédiate) à deux personnages Lui-Moi comme Alinéa vient de le faire. Ils préfèrent largement faire les metteurs en scène en plaçant différents acteurs à qui ils attribuent un rôle pendant qu’ils apparaissent eux-mêmes comme n’ayant aucun rôle dans le drame. Ils racontent un drame mais n’en sont pas.

    A se demander sur quelle planète ils vivent alors.
    Bin sur Media.
    Ils ne sont ni les protagonistes ni les spectateurs, ils sont la caméra, le caméraman, le reporteur, le journaliste, toutes choses prétendument neutres alors qu’elles ne le sont pas, ne serait-ce que parce qu’elles cadrent et focalisent. Le caméraman, quand il est seul à tout faire, est le metteur en scène, même quand il ne fait que sélectionner parmi les scènes qui se produisent sans son intervention. Le seul cadrage fait déjà la mise en scène.

    Bartabas est un puissant metteur en scène-cadreur qui a des racines très dures. Il manie le fouet, les rênes, la longe, les étriers, à longueur de temps. Il ne sait que s’imposer.

    Mais ces jeunes ont également très fortement cadré en se montrant le plus durs possible, ainsi que l’auteur de ce papier.


    Les Bisounours dénient d’où ils proviennent, ils sont nés dans les roses sans épines. 




    • jacques lemiere 8 décembre 2012 11:53

      Intéressante réaction.

      On peut ajouter que les mouvement tant humanistes que animalistes sont peut être réversibles, sils se sont produisent dans un monde qui a connu une augmentation de prospérité.
       
      On sent un égoïsme effrayant chez Tarrier, qu’il dissimule en se plaçant prétendument parmi au rang d’un animal.
       Ca me fait aussi penser aux bourgeois qui ont abandonné leur idées sociales pour les remplacer par un baragouin sur la protection de la nature, cause respectable, mais odieuse quand elle n’est qu’un moyen de de détourner de questions plus ennuyeuses.

    • easy easy 8 décembre 2012 12:14

      Tarrier ?
      Son cas est banal.

      Bien plus rares sont ceux qui, à l’instar de Mauriac, ont opéré un virage (nos visions ont énormément évolué depuis 1800) en reconnaissant tout leur cursus.
      Mauriac, au contraire de Sartre et de tant d’autres ex nihilistes surgis du néant ou de roses sans épines, a dit très explicitement et en substance :
      « Quand j’étais gamin (Il écrivait déjà un roman très critique de sa propre société à 13 ans) j’étais totalement indifférent aux misères qu’on infligeait à Dreyfus parce que ma Famille bordelaise le haïssait. Et ce n’est qu’au fil de mes expériences personnelles (directes, immédiates), que j’ai complètement changé de point de vue en ressentant alors de la honte pour mes visions médiates originelles »


    • mayla 8 décembre 2012 14:12

      Merci Easy pour ce message.que vous avez su écrire posément avec grande lucidité, et certainement calmement, chose que je n’ai pas pu faire étant touchée personnellement.par cet article.. 


    • Croa Croa 8 décembre 2012 15:24

      Merci Easy 

      Source pour les autres : Mauriac et « Le dernier Taureau »


    • Romain Desbois 8 décembre 2012 18:25

      Libre à vous de rester dans la fange dans laquelle vous êtes né.

      Vous faîtes partie de ceux qui pensent que les autres sont et pensent comme eux.

      Souffrez qu’il en fut autrement, et ce depuis que le monde est monde.

      RomainDesbois
      fils de Rahan
      Petit fils de Crao et de Jeanne Calment.


    • foufouille foufouille 8 décembre 2012 19:47

      « Vous faîtes partie de ceux qui pensent que les autres sont et pensent comme eux. »

      ce qui equivaut a vouloir que les autres soient comme soi meme
      esprit de mouton de panurge


    • mayla 8 décembre 2012 20:51

      Vous voulez bien être plus clair Robin Desbois ? 
      Que voulez vous dire au juste avec Mayla Un particulier...


  • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2012 11:58

    à l’auteur

    J’ai plusieurs fois distraitement entendu dans les media des allusions - toujours enthousiastes ! - aux spectacles de ce personnage dont le nom lui-même a déja quelque chose de rebutant (bar-tabac ? barre-à-tabasser ?). A chaque fois, et sans que j’aie jamais pris le temps d’y réfléchir, cela m’a mis mal à l’aise et inspiré une espèce de dégoût et une instinctive hostilité. Celle-ci ne procédait pas des spectacles eux-mêmes - que je n’ai jamais vus même en images -, mais d’une espèce de niaiserie mystifiée de ceux qui en parlaient. Grâce à votre article, on y voit plus clair. Merci.


    • mayla 8 décembre 2012 14:18

      Pour ce qui concerne la niaiserie Christian Labrune vous paraissez doué.
      Vous vous en prenez à un nom de scène sans en connaître la raison et sans avoir vu aucun spectacle de « l’accusé » !!
      Serait-ce parce que vous avez du être mis à mal à cause de votre propre nom ?


    • alinea Alinea 8 décembre 2012 14:20

      Bartabas : en Afrique , c’est le gardien des enfers. J’ai appris cela au Cameroun il y a si longtemps que je n’en ai pas de référence ; à vérifier donc...


    • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2012 16:24

      @Mayla

      Personne n’est responsable de son patronyme, dût-il paraître ridicule. Un nom de scène, en revanche, résulte d’un choix et d’un désir de signifier quelque chose. Le nom en question m’a toujours paru déplaisant, et plus encore l’espèce d’enthousiasme stupide que ces sortes de spectacles paraissait générer.

      Le cheval est un animal magnifique. Il m’a toujours paru qu’il était pitoyable de le voir enfourché, à une époque où on dispose de motocyclettes, par des crétins qui se prennent là-dessus pour des centaures. Vous devriez lire le « Voyage au pays des Houyhnhnm » de Jonathan Swift, vous comprendriez probablement mieux ce que je veux dire.


    • mayla 8 décembre 2012 17:26

      Christian, vous vous attachez à la forme que ce soit un nom de scène ou un nom propre quelle importance, mais aussi pourquoi attaquer une personne parce que son nom vous déplaît ?
      Je suis, ne vous en déplaise éperon d’argent et il y a peu faisait encore de la voltige, j’ai également pratiqué le polo, ainsi vous comprendrez peut-être mieux que je sois très récalcitrante à certains points de vue.mais également imperméable à des considérations qui veulent comparer la monte à cheval avec la monte en moto ; parce que sur les cycles et voitures vous serez d’accord qu’il y a beaucoup plus de cow boys pétaradant leur suffisance que de fusion avec leur monture. 


    • Romain Desbois 8 décembre 2012 18:27
      « mayla Un particulier qui participe à bon nombre d’évènements et qui écrit quelques articles »

      Plutôt un lâche qui prend ce pseudo que pour commenter ce genre d’articles.

      Minablement lâche.


  • eric 8 décembre 2012 13:04

    Tout est dans le titre. Ce n’est pas, on sauvera les chevaux, mais on arrivera a vous emmerder... Dans un contexte ou le réel lui echappe de plus en plus, la gauche, au sens generique panique et ne parvient a calmer ses angoiosses existentielles qu’en se defoulant sur des boucs émissaires. On emmerde les familles, on emmerde l’eglise catholique, on emmerde les amateurs de corrida et la liste n’est pas close. On la comprend, plus on augmente les impot plus cela va mal et un gouffre sans fond semble s’ouvrir sous ses pas dans un sentiment d’impuissance totale. Comme les coupables, « l’élite ultralibérale mondialisée au service du grand capital anglo saxon est inatteignable, alors on se venge sur ce que l’on peut. Ces remontee de religiosite plus ou moins paienne animiste sont rien moins qu’inquiétantes.
    L’irrationnel gagne. Car ce sont les même qui le plus souvent encense la beauté des cultures »premières par rapport a l’occident dévastateur" ceux qui s’excusaient auprès des animaux, mais les mangeaient quand même. A bien des egard, Bartabas est plus proche de ceux ci que ces gens, qui si cela se trouve, ne savent pas traire une vache. Mais leur ignorance de la nature n’est rien par rapport a leur meconnaissance de l’humain. Comment peut on a se point se tromper sur la relation au cheval d’un homme qui vit avec eux au quotidien ?
    Cette sacralisation de la nature n’est pas sans rappeler les heures les plus sombres de notre histoire. On se souvient que les chauffeurs de camions SS se livraient a des manœuvre compliquées pour ne pas avoir a couper l’arbre magnifique mais gênant a l’entrée d’Auschwitz. La vigilance s’impose....


    • mayla 8 décembre 2012 14:21

      Merci Eric.


    • Romain Desbois 8 décembre 2012 18:31

      Ca fait des millénaires que vous nous emmerdez (et encore nous vous brûlerons pas au bûcher ni vous soumettrons à la question), il est temps que nous prenions notre revanche.

      Et quand je lis vos infectes pensées spécistes et esclavagistes , l’idée se conforte en moi que nous sommes encore bien gentils, que la loi du Talion n’a pas que du mauvais.


    • eric 8 décembre 2012 19:14

      Romain, vous êtes quoi dans cette histoire pour vous identifier de la sorte ? Un cheval ? Equus caballus ? Je pencherai sur equus asinus.


  • Zangao Zangao 8 décembre 2012 13:06

    Bartabas le chainon manquant !!!


  • zurawski 8 décembre 2012 13:16

    J’imagine toujours à la place de ces pauvres chevaux, des pauvres chiens ou chats à qui l’on enfourcherait dans leurs bouches délicates des instruments de torture..la réaction des gens et surtout de la protection animale qui ferait un scandale !

    La Guérinière et compagnie ne sont pas ou plus des références,leurs méthodes sont révolues,le rollkur inventé par un disciple à Baucher...laisse à désirer quand même smiley


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 décembre 2012 13:30

    L’empire du Bien avance .Donnez lui un coupable ,il finira bien par trouver une victime ....


  • alinea Alinea 8 décembre 2012 14:14

    Voilà bien longtemps que j’ai dénoncé - dans des cercles privés il est vrai- Bartabas ; j’ai vu deux films de ses spectacles et j’ai pu apprécier le travail incroyable qu’il fait avec ses chevaux ; mais travaillant moi-même avec les chevaux, complétement à son envers - ce qui m’a valu quolibets, dédain, mépris- c’est à dire en restant toujours respectueuse du cheval, ne rien lui demander mais juste induire, et peu de chose : le minimum pour que la vie ensemble puisse être harmonieuse, et dans ma rééducation de chevaux difficiles avec toujours la conviction qu’en lui montrant le bonheur d’être ensemble, je lui sauvais la vie : un cheval qui devient « une bête féroce » part direct à l’abattoir ! Des inconscients qui prennent un cheval sans rien y connaître, il y en a plus qu’on ne croit, et des chevaux « perdus » aussi.
    Cependant il faut bien comprendre qu’un être humain qui vit avec ses bêtes, qui les fait naître ou qui les élève, vit quotidiennement, la naissance, la maladie, la mort. La mort alors ( et pour tout éleveur) n’est jamais une indifférence mais une réalité ; lui-même, en tant qu’individu est dans cette réalité. ;
    C’est pour cela que le citadin contemporain, protégé de la mort ( occultée), de la souffrance, trouve « dure » cette relation ; c’est que le citadin contemporain est devenu très très loin de la vie.
    Aussi je trouve abusif ce procès fait à Bartabas sur ses habitudes alimentaires ( dont je soupçonne que l’annonce est une provocation !.) Parce que, quand on vit avec et pour les animaux, les petites sensibleries des ignorants est tout à fait exaspérante !


    • lulupipistrelle 8 décembre 2012 14:58

      Exactement.

      J’ai visité il y a longtemps le haras de Lipitza, en Slovénie, d’où viennent les chevaux de Vienne... 
      A cette occasion, j’ai découvert que les poulains lipizans étaient noirs, comme les chevaux camargais..et qu’ils ne devenaient blancs qu’au bout de plusieurs années. 
      Autrement dit, les magnifiques lipizans blancs sont des chevaux de plus de 10 ans.. c’est dire que leur élevage et leur dressage ne relève pas de la rentabilité immédiate.
      Les chevaux étaient respectés. Leur dressage en douceur est long et compliqué, mais leur enthousiasme en représentation était évident. 

    • alinea Alinea 8 décembre 2012 18:04

      « les petites sensibleries... sont exaspérantes » ! vous l’aurez compris !!


  • lulupipistrelle 8 décembre 2012 14:48

    Bartabas ne dépareille pas le milieu équestre en général.


    Si mes enfants n’ont pas continué l’équitation, c’est parce que je ne supportais plus la grossièreté des palefreniers et des moniteurs. On aurait pu simplement changer de club, mais renseignements pris, ailleurs c’était pareil. 

  • alinea Alinea 8 décembre 2012 14:55

    Cette vidéo est tout bonnement insupportable, à l’image de notre société : l’ignorance arrogante, absence de curiosité, certitude de sa supériorité ; moi, c’est ça qui me fait vomir !


  • Croa Croa 8 décembre 2012 15:20

    Merci Easy smiley

    Source pour les autres : Mauriac et « Le dernier Taureau »


    • Croa Croa 8 décembre 2012 15:23

      Oups smiley

      Ce message n’a pas été posté au bon endroit, veuillez m’excuser !


  • cevennevive cevennevive 8 décembre 2012 15:39

    Dites, tous, ces petits merdeux de la vidéo ne portent-t-ils pas des chaussures en cuir ?

    Si effectivement ils ne portent que des chaussures en plastique ou en tissus, ce n’est pas étonnant qu’ils soient si mal dans leur peau...

    Tout cela pour dire que nous mesurons très mal l’impact de nos dégoûts, de notre intransigeance et de nos colères. La réflexion, l’empathie, le questionnement sur les causes de nos dégoûts sont indispensables pour comprendre et admettre certaines pratiques qui semblent nous révulser.

    Mais Easy (que je salue chaleurement) l’a dit bien mieux que moi.


    • cevennevive cevennevive 8 décembre 2012 16:00

      J’oubliais (car je suis très en colère tout de même) :

      Ces jeunes (et Michel Tarrier également) s’émeuvent-ils autant lorsqu’il voient des SDF crevant de froid dans un carton, ou ces petites vieilles faisant les poubelles pour se nourrir, là, chez nous, devant nos portes de nantis ?


    • Michel Tarrier Michel Tarrier 8 décembre 2012 16:13

      Je croyais avoir cité des penseurs hors pointure, hyper humanistes et non dompteurs pour clouer le bec à la démagogie ordinaire :

      « La violence présente dans la nature ne doit pas servir de justification à celle des hommes. Au contraire , l’homme en tant qu’être moral a un devoir supplémentaire face à cette réalité . » Théodore Monod

      « Quelqu’un qui s’est habitué à considérer la vie de n’importe quelle créature vivante comme sans valeur, finit par penser qu’une vie humaine ne vaut rien. » Albert Schweitzer

      Question retournée : l’écuyer hippophage laisse-t-il entrer gratos dans son chapiteau chauffé les SDF et les petites vieilles ? Reverse-t-il un % de ces faramineuses recettes aux restos du coeur, ou fournit-il ces mêmes restos en viande de cheval ou de taureau ? Que de bénèfs, après tout, puisque les chevaux ne sont NI SYNDIQUÉS, NI PAYÉS, d’où l’intérêt incommensurable de l’esclavage animal et d’exploiter des espèces corvéables à merci...


    • cevennevive cevennevive 8 décembre 2012 16:38

      Bonne réponse Michel Tarrier, vos arguments sont de nature à calmer mon courroux, d’autant plus que Théodore Monod est un peu mon maître à penser.

      Dans mon propos, je « déviais » un peu l’argument de votre article, je le reconnais.

      C’est surtout l’attitude des jeunes de la vidéo qui m’a agacée.

      La souffrance, qu’elle soit humaine ou animale, est cruelle. Elle est parfois infligée par la vie tout simplement. Mais là où elle est la plus insupportable, c’est lorsqu’elle est infligée par l’humain, je suis bien d’accord avec vous sur ce point.

      Cordialement.


    • cevennevive cevennevive 8 décembre 2012 16:48

      Tiens, pour ajouter à vos propos, un petit souvenir personnel :

      Mon père, qui était mineur de fond lorsqu’il y avait encore des chevaux dans les puits de mine, me racontait que ces pauvres bêtes, une fois descendues au fond des galeries, ne voyaient plus le jour.... On ne les remontait même pas une fois mortes. leur cadavre était enterré dans une galerie abandonnée... La compassion de mon père pour ces chevaux galériens était immense. Il leur apportait des carottes de son jardin, et du pain, c’est tout ce qu’il pouvait faire pour eux.

      Inutile de vous dire que je n’aurais jamais pu manger une seule bouchée de viande de cheval, et mes parents et grands parents non plus.

      Notre mule blanche, nos chèvres, nos poules, mouraient de vieillesse chez nous.


    • easy easy 8 décembre 2012 17:15

       @ Michel,

      Vous auriez pu vous suffire de Schweitzer qui, par jaïnisme avait carrément commencé par soigner des animaux avant de soigner les Gabonais.

      Ce même sublime docteur ne pouvant soigner qu’avec des médocs, avait besoin de l’argent que lui envoyaient ceux des Européens qui en avaient et qui pratiquaient, surtout en Alsace, la tradition de la charité héritée des premiers principes de l’Eglise « Pauvres, supportez votre pauvreté et vous serez les bienheureux auprès de Dieu, ne vivez que de la charité » (Principe progressivement abandonné au profit d’une théologie en émancipez-vous)

      Et quand il manquait d’argent, le bon docteur partait faire une tournée de sensibilisation en Europe.

      Or les médocs, les vaccins, sont faits avec des bestioles.


      Mais je vous vois évoquer la fortune de Bartabas la bave aux lèvres.
       
      Sauf quelques Terriens vivant à la manière de Pierre Rhabi qui produisent directement ce qu’ils mangent, tous les autres, nous passons par le biais de l’argent qui fausse complètement notre rapport à ce besoin essentiel qui est de manger. Si bien que tous les argenteurs que nous sommes, vous compris, perdent l’impression de lutter pour manger tant ils ont l’impression de lutter pour trouver de l’argent (qui a l’avantage sur la bouffe directe de pouvoir se conserver et s’accumuler de façon vertigineuse, d’où la naissance de l’hybris)

      Sauf donc à vous lancer maintenant dans une guerre contre le principe même de la monnaie pour nous ramener à la production directe de notre nourriture, tout ce que vous dites sur les biais mêmes que l’argentisme provoque, passera pour incongru ou puéril.

      Le biais argentiste nous déconnecte gravement de la réalité fondamentale de nos besoins alimentaires et nous font faire mille choses qui semblent dingues aux yeux d’un Papou (D’autant que si nous lui expliquons nos soucis de métro, nous oublions de lui préciser que nous prenons le métro pour aller au boulot pour ramener un salaire pour acheter du surimi et que le surimi c’est du poisson et de la farine qui a la goût de crabe)

      Mais, à ces besoins alimentaires élémentaires, s’ajoute tout de même la problématique du logement donc, plus sûrement, de la propriété de quelque chose de lourdingue, de durable (contrairement à la bouffe) et de léguable.

      Du coup, en rapport à cette seconde problématique qu’est l’habitat, l’argent ne ressort pas si bizarre qu’il peut l’être par rapport à la bouffe seule. Un type peut planter ses carottes tout seul mais il ne peut pas se construire un appartement de A à Z dans Paris tout seul, il doit commercer et l’argent est alors indispensable.

      Quand on ajoute le problème du logement à la bouffe, l’argent ressort bonne idée.
      Seul problème alors, il peut s’accumuler de manière folle.
      M’enfin, entre nous ici, je ne vois pas qui en est à nager dans une piscine de pièces d’or. Ici je ne vois que des gueux.


      Posons que Bartabas, dur avec les bestioles, ait une baignoire d’or.
      Il n’est pas le seul à vivre peu ou prou de cette manière avec les bestioles et les autres sont très nombreux à ne pas avoir de baignoire en or.

      Alors, si vous voulez baver sur Bartabas, ne l’attaquez pas sur l’angle de ses rapports aux bestioles tant il y a de miséreux qui sont au moins aussi durs avec elles. Attaquez-le seulement sur sa baignoire en or.
       


      Mais plus profondément, allez plutôt voir un psy ainsi que je le fais moi-même.


    • Romain Desbois 8 décembre 2012 18:39

      cevenevive "Si effectivement ils ne portent que des chaussures en plastique ou en tissus, ce n’est pas étonnant qu’ils soient si mal dans leur peau...« 

       ?????

      Perso ce qui me fout la gerbe, c’est la hiérarchisation que font les spécistes. Avez vous un coeur si petit pour ne pas avoir de compassion pour les SDF et pour les animaux ?

      D’autant que pour les animaux, c’est tellement facile, il suffit de les laisser tranquille !!! Ca ne demande rien de plus !!!

      Demanderez vous à Bartabasseur (qui ne vit que des subventions de l’Etat) ce qu’il fait pour les SDF ?

      J’en ai marre de cet argument de merde qui vous donne conscience, si ce sont les SDF qui vous touchent le plus, allez vous en occuper et laissez les animaux tranquille .

       »Le spécisme est à l’espèce ce que le racisme est à la race" RomainLutèce


    • cevennevive cevennevive 8 décembre 2012 18:59

      Romain le tsunami,

      Quelle véhémence ! Où avez-vous vu que je ne m’occupais pas des SDF et que j’embêtais les animaux ? Allons, un peu de mesure... Vous me connaissez un peu depuis le temps que nous nous lisons réciproquement les commentaires, non ?

      Si vous traitez tout le monde ainsi, même ceux qui ne vous attaquent pas, vous allez bientôt ressembler à Morice....

      PS : les chaussures en cuir sont bien plus confortables que les chaussures en plastique (enfin, c’est mon avis).

      Bon, baissez vos armes, ne m’attaquez pas sur ce que vous ne connaissez pas de moi, vous tomberiez « à côté » de la vérité.

      Cordialement tout de même.


  • Clouz0 Clouz0 8 décembre 2012 17:24
    Je ne sais pas si c’est volontaire ou non :
    Cet article, et la video associée, prouvent l’exact inverse de ce qu’ils souhaiteraient démontrer.

    L’intransigeance, la condamnation sans appel et sans écoute de l’autre sont ici représentés d’une façon assez détestable par ces « anti-corridas » !
    Ou quand le militantisme actif fait perdre tout sens commun.
    Avec de tels détracteurs la corrida n’a même pas besoin de défenseurs.


    • Romain Desbois 8 décembre 2012 18:44

      Vous auriez fait un très bon avocat à Nuremberg !!!!

      Transiger avec les assassins, les tortionnaires, les esclavagistes, mais bien sûr. Vous voulez aussi qu’on vienne les applaudir alors que déjà ce sont des parasites dela société, vivant sque des subventions publiques ?

      DANS TES REVES !!!

      Quand on est merdeux sur le fond, on critique la forme. Vous n’avez pas remarqué ? C’est bien votre image dans le miroir , Dorian Gray c’est de la fiction.


    • Clouz0 Clouz0 8 décembre 2012 19:39

       ??? Nuremberg ???

      Rien que ça !
      Mais dites, ça va pas la tête ?

      Merci en tous cas d’apporter, par votre haine, idiote, exprimée contre tout ce qui ne pense pas comme vous, une parfaite confirmation à mon propos.

      Ici, ce sont finalement certains anti-corridas (je ne voudrais pas généraliser sur quelques hystériques) qui me font le plus peur. 
      Bel exploit !

  • Gasty Gasty 8 décembre 2012 18:45

    D’après lui les taureaux sont hystérique et cela suffit à leur mise à mort.

    J’espère qu’il n’est pas raciste avec des idées préconçues...je craindrais le pire !


  • zurawski 8 décembre 2012 19:24

    Et en plus quand Bartabas n’a pas de subvention il fait un caca nerveux le colérique !


  • alinea Alinea 8 décembre 2012 19:28

    Mr. Tarrier : si je vous ai bien compris, vous conchiez Mr. Marty parce que vous aimez plus et mieux les chevaux que lui.
    Sans doute aimez-vous mieux les femmes ou les enfants que ceux qui participent à ce fil.
    Sûrement vous aimez mieux la ronce, le chiendent, la hièble ou le dactyle que quiconque.
    Il est certain que vous aimez plus et mieux l’araignée, le scorpion, le crapaud ou l’écrevisse que tout être vivant sur cette terre.
    Cela a un nom...
    Et dieu sait que je vous suis dans vos combats ; mais là, non, je ne peux plus !


  • zurawski 8 décembre 2012 20:31

    Tu va te détendre toi abruti !!


  • latortue latortue 8 décembre 2012 21:12

    Tarier vous étiez ou quand la France est allez balancer des tonnes de bombes sur la tronche des Lybien femmes et enfants confondus.Perclus de bonne intention mais a géométrie variable bon Dimanche a toutes et tous .


  • wesson wesson 8 décembre 2012 23:02

    Bonjour l’auteur, 


    franchement, je ne peut souscrire à votre article caricatural. 

    Bartabas, ce n’est pas ma tasse de thé, et pour tout dire, je ne connais pas vraiment. Mais l’accuser d’un « délit de boucherie », ça me parait un peu excessif.

    Pour ceux qui connaissent un peu l’histoire du cheval en France vous expliqueront que si certaines races de chevaux ne se sont pas purement et simplement éteintes (comme les chevaux de trait), c’est parce que il existait de la boucherie chevaline qui a continué à les exploiter. 

    Comme j’ai eu l’occasion de le dire sous un autre article concernant la tauromachie, l’homme ne sait qu’agir dans son intérêt immédiat et qu’avec la plus extrême cruauté envers les animaux. C’est comme ça, c’est dans nos gènes. A ce titre là, vouloir reprocher cela plus à l’un que aux autres me parait être de mauvaise foi.

    • Croa Croa 8 décembre 2012 23:56

      Une ’’race’’ ce n’est pas une espèce !

      De plus c’est l’homme qui fabrique les races de ses animaux domestique (par sélections et bientôt grâce au génie génétique !) Les espèces sauvages sont très majoritairement d’un seul type, avez-vous remarqué ? Ce, contrairement aux chevaux, aux chiens, aux poules, etc... ! Qu’une race disparaisse n’est pas un problème (enfin pas un problème écologique) contrairement aux espèces.


    • Romain Desbois 9 décembre 2012 00:31

      Wesson
      vous pourriez tout aussi bien tenir le même discours pour le viol, le vol, la cupidité etc...

      Donc ????? condamner les violeurs, les voleurs, les cupides seraient de la mauvaise foi ?


    • amipb amipb 9 décembre 2012 07:24

      @Wesson : vous vous trompez sur :

      • L’intérêt immédiat de l’homme : quel intérêt immédiat tire-t-il de la culture, de l’écriture, de la science, de la spiritualité, de l’effort ? Quel intérêt immédiat ont eu les égyptiens ou les Mayas de construire des pyramides ?
      • Le rapport homme / animal : nombre de cultures de par le monde vivent en symbiose avec les animaux. Savez-vous que les amérindiens, lorsqu’ils chassaient les animaux pour se nourrir, offraient ensuite leurs prières à l’animal tué ? Savez-vous que les jaïns ou les bouddhistes mettent l’animal ou l’insecte au même plan que les humains, en tant qu’êtres vivants ?

      Sinon, comme certains ici, je déplore autant l’extrémisme des étudiants que celui de Mr Bartabas. Cette vidéo est pitoyable pour tout le monde.

    • foufouille foufouille 9 décembre 2012 11:38

      en cas de probleme naturel, il vaut mieux y avoir plusieurs races, sinon l’espece disparait


    • wesson wesson 9 décembre 2012 11:38

      Bonjour Croa,


      « De plus c’est l’homme qui fabrique les races de ses animaux domestique (par sélections et bientôt grâce au génie génétique !) »

      Ce qui démontre à mon sens l’exactitude de mon raisonnement. 

    • wesson wesson 9 décembre 2012 12:14

      Bonjour Romain,


      « vous pourriez tout aussi bien tenir le même discours pour le viol, le vol, la cupidité etc... »

      C’est vrai ... à la différence que l’homme est doté de la parole, et peut donc exprimer ce qui est acceptable ou pas. Depuis que l’homme est homme, il essaie de fonder une société harmonieuse afin justement de ne pas céder à ses penchants naturels, ou au contraire de le rendre acceptable (car l’esclavage, les colonies, ce n’était rien d’autre que cela - ravaler certaines catégories d’hommes au rang d’animaux afin de rendre acceptable que l’on puisse se comporter avec eux comme avec les bêtes). 

      C’est d’ailleurs une grande question philosophique ça car effectivement au gré des époques, des endroits ou des principes fondamentaux, ça fonctionne plus ou moins bien. Ce n’est que depuis finalement un passé très récent que l’on adopte une norme globalement universelle ...


      Par contre, en ce qui concerne les animaux, il est bien difficile de leur demander ce qu’ils en pensent, et d’ailleurs on le fait pas. Bon nombre d’espèces qui se sont quasi éteintes l’ont fait juste parce que l’homme a réduit l’espace de leur biotope naturel et qu’ils n’ont pas pu s’adapter. Prenons par exemple l’Ours dans les Pyrénées. Ce qui l’as fait disparaître réellement, c’est tout simplement les constructions, maisons par ci, fermes, bergerie ou gîtes par là. Autant d’endroit où l’ours ne va plus car l’homme y est. 

      Et là encore, je pense qu’il est faux-cul de dire que l’on va revenir en arrière. Pour que ça marche, il faudrait tout simplement expulser des centaines de propriétaires afin de recréer un espace naturel viable. Bien entendu que on ne peut pas faire ça, alors tout le monde joue au faux-cul dans cette histoire, y compris les éleveurs de la région qui dès qu’ils se font bouffer une bête par un chien errant (ce qui est l’immense majorité des cas), déclarent que c’est un loup ou l’ours qui est venu leur bouffer, car au niveau de l’indemnisation, c’est bien plus intéressant. 

      Tout ce que je dit, c’est que concernant le bien être des animaux, tout le monde qui en parle (et je m’y inclus bien volontiers) est un faux-cul, et que les associations censés défendre leur cause, ce ne sont pas les derniers de la bande.

    • Romain Desbois 9 décembre 2012 13:08

      Slt Wesson

      Je ne suis pas de ceux qui militent pour la réintroduction d’animaux.
      Par contre les éleveurs n’ont pas la priorité sur la faune sauvage.

      Mais rien que cette phrase en dit beaucoup :
      "ravaler certaines catégories d’hommes au rang d’animaux afin de rendre acceptable que l’on puisse se comporter avec eux comme avec les bêtes). "

      Ca a mon avis là que tout commence, car on devrait se comporter avec les autres espèces animales comme on devrait le faire pour les humains (et pas l’inverse comme aiment si bien le faire croire ceux qui s’opposent à l’anti-spécisme)


    • foufouille foufouille 9 décembre 2012 13:29

      « Je ne suis pas de ceux qui militent pour la réintroduction d’animaux. »

      dans ce cas les herbivores detruiront tout
      surtout les chevres sauvages, un bouc suffit largement
      sans compter les rongeurs


  • moebius 8 décembre 2012 23:09

    peu importe le toro, bouc, le cochon, l’agneau, l’habit de lumiere, la paillase, les choeurs et les pleureuses, la tragedie, l’art tauromachique, la pailette, le christos , les epines, les clous, la muletta dans la chair et tout ce genre de truc qui pisse du sang noir dans la poussiere sous le soleil au centre de l’arene cosmique. Peu importe tout le machin personellement j’ai pas le sentiment que tout ça puisse encore nous calmer et soit encore en mesure de nous appaiser un tant soit peu donc autant se faire a l’iddée que tout ça n’a plus aucun avenir


  • Christian Labrune Christian Labrune 8 décembre 2012 23:34

    Pour ceux que cela intéresse et qui habitent Paris :

    En me promenant au début de la semaine, je suis passé devant la première boucherie anthropophagique ouverte à Paris. La façade est très discrete, évidemment, et il n’y a guère que les initiés qui sachent repérer l’endroit. C’est rue de Solférino, au n°10. Il y en a une autre, un peu plus récente, dans le 10e arrondissement, au 6 de la rue Chaudron (la bien-nommée !), mais je ne la recommande pas : la bonne viande est toujours rose, et rue Chaudron je l’ai quelquefois trouvée un peu verdâtre, et très fade. Pour pallier ça, on peut évidemment forcer un peu sur les épices, comme au moyen-âge.


  • zurawski 8 décembre 2012 23:53

    Bartabas fait « du galop en marche arrière » avec un de ses chevaux !

    Il ne remplit même pas le programme de la « haute- école » mais par contre celui de la maltraitance !!Faire faire à un être ce que physiquement il ne peut faire...


    • alinea Alinea 9 décembre 2012 00:09

      Peut-on faire ce qu’on ne peut pas faire ?
      Voilà un bon sujet de philo pour le bac !


  • COVADONGA722 COVADONGA722 9 décembre 2012 08:51

    yep en regardant bien la photo de l’auteur et celle de celui à l’origine de son ire .On peut manquer d’y déceler une similutude obtuse confite de certitudes .Les deux faces d’une meme piece, juste un air de gouape méchante pour l’un et un profil un rien Mussolinien pour notre sectaire biosain.Nous avons affaire la à l’espece la plus dangeureuse d’homme ceux qui imposent et dictent .In fine on ne peu que les soupconner d’assouvir leurs plus bas instincts l’un contraignant betes et hommes , l’autre jetant les bases du dogme biosain qui vous pouvez le parier, verra ses zelotes futurs agir comme tous les sectaires tentant d’eradiquer le « mal ».

    Asinus : ne varietur


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 9 décembre 2012 11:38

      Ia Orana Cova ,je m’étais fait la meme réflexion ......


    • Croa Croa 9 décembre 2012 11:55

      Juste un cassandre...

      ça gêne, forcément !


    • COVADONGA722 COVADONGA722 9 décembre 2012 12:10

      yep Croa , le discour peu etre audible et parfois légitime reste quece genre de « cassandre » est du bois dont on fait les savonarole voir les torquemadas le siecle de l’occident est confrontée à deux sectes une provenant des sables et restée au moyenage et une autre en gestation mais dont les allumés promettent perso j’ai commencé à courir


      Asinus : ne varietur


  • Agafia Agafia 9 décembre 2012 09:44

    Bartabas a un caractère bien trempé, et répond toujours à la provocation par la provocation.
    Rien d’étonnant quand on le connait un peu.
    Parce que je connais fort bien les chevaux, le milieu équestre, et notamment celui de la basse et haute-école, et que j’ai fréquenté le théatre Zingaro, je peux vous assurer que l’on obtient pas ce que Bartabas et ses cavaliers obtiennent de leurs chevaux, par la peur et la soumission. C’est un travail quotidien dans la confiance, et le respect.... Un vrai Homme de cheval connait le prix du temps passé auprès des chevaux, et l’amour que l’on doit donner pour mériter la confiance en retour. Un vrai Homme de cheval se fout de la rentabilité. Si mes impôts subventionnent son théatre, alors c’est tant mieux... Si tous les chevaux pouvaient être soignés et aimés comme ceux du théatre Zingaro, j’en serais ravie . Ses chevaux ne travaillent pas dans la souffrance, bien moins que ses cavalier(e)s smiley Le confort de ses chevaux passent bien avant celui de ceux qui s’en occupent.... Ce qui est une tradition chez les véritables Hommes de chevaux. Je le sais par expérience.
    J’ai suivi Bartabas depuis ses tout débuts, après l’avoir découvert au festival off d’Avignon quand, masqué, il descendait les rues avec son étalon andalou au pas d’école. C’était il y a bien longtemps, bien avant Zingaro. Il avait déjà le goût de la provocation, et les premiers spectacles du théatre Zingaro n’épargnaient pas les spectateurs smiley
    Avec les années, il s’est assagi...
    Plus tard, je me souviens encore de sa douleur quand Zingaro est mort à New-York.
    La disparition de son frison ayant donné le nom au théatre, ce gros poulain dont il avait fait son compagnon de route, devenu un étalon exceptionnel de malice et d’intelligence. Comme la danse, l’Equitation, la vraie, est un Art et non un sport. Lui en a saisi toutes les finesses et a su le mêler avec son amour des cultures du Monde, de la musique, des traditions.
     Et grâce à lui, les grandes écuries de Versailles résonnent à nouveau du pas des chevaux. Il a su rendre aux lieux toute son âme. 
    Même s’il peut paraitre brut de décoffrage, Bartabas est un homme profondément humain, et un vrai créateur, mille fois copié mais jamais imité.
    Qu’il plaise ou non, lui même s’en fout, et il restera dans la lignée des grands Ecuyers français.
    Tout sauf un hypocrite adepte du prêt à penser unique et de sa dictature.


    • Romain Desbois 9 décembre 2012 10:05

      mais bien sur , les abattoirs en sont pleins de ce trop plein d’amour pour les animaux.


    • alinea Alinea 9 décembre 2012 18:21

      Agafia : vous pouvez bien chanter Carmen ( comme on dit chez moi), les butés ne vous écoutant pas, trouveront toujours à redire ! C’est une vraie plaie dans l’humanité que l’ignorance et la stupidité crasses soient toujours vainqueurs !


    • Romain Desbois 9 décembre 2012 19:12

      Alinea êtes vous bipolaire ?

      Vous dites rêvez de voir les animaux libres autant que faire se peut et vous ne cessez de défendre l’exploitation animale !!!!

      Est-ce parce que vous n’êtes pas claire ou cohérente entre votre « pratique » de l’animal et vos idées ?

      Vous parlez de stupidités et d’ignorance crasses, vous qui croyez à l’astrologie !!!!

      C’est le mors qui se fout du fouet !!!!


  • tf1Goupie 10 décembre 2012 20:00

    Moi j’aime les moutons, les canards, les chèvres, et pourtant j’en mange.

    J’aime également beaucoup les humains, mais j’aurais préféré que les parents de Tarrier aient opté pour la limitation des naissance.

    Ce genre de sectaire qui n’aime pas sa propre espèce et s’attache aux animaux uniquement en fonction de la part d’humanité qu’il leur attribue me fout le bouron.

    De la race du bobo qui pour assouvir sa vision manichéenne du monde laisserait des gens crever de faim.


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