samedi 2 juillet 2016 - par oscar fortin

Obama : l’homme qui eut pu transformer le monde

OBAMA : L’HOMME QUI EUT PU CHANGER LE MONDE

 

 

MAIS HÉLAS !

Je me souviens du premier discours d’Obama au moment de son assermentation comme président des États-Unis. Ce fut un discours qui ouvrait toutes grandes les fenêtres sur un monde nouveau, sur une ère nouvelle. C’était comme si le « Yes, we can  » (oui, nous pouvons) de la campagne électorale allait s’imposer pour donner suite aux changements fondamentaux exigés par un monde en quête de justice, de vérité, de respect des droits des peuples et des personnes. À ce moment, plusieurs se souviendront du pasteur Jackson qui en avait les larmes aux yeux, tout comme moi d’ailleurs, de mon lit d’hôpital, où je me trouvais au moment de cet événement.

« En ce jour, nous proclamons la fin des rancunes mesquines et des promesses non tenues, des récriminations et des dogmes éculés qui ont trop longtemps étranglé notre politique. »

Nous restons une nation jeune, mais pour citer les Écritures, il est temps de "faire disparaître ce qui était de l'enfant". Il est temps de réaffirmer notre force de caractère ; de choisir une histoire meilleure ; de porter ce cadeau précieux, cette noble idée transmise de génération en génération : la promesse obtenue de Dieu que nous sommes tous égaux, tous libres et méritons tous une chance d'aspirer à la plénitude du bonheur.

De fait, comment ne pas croire en ce jeune avocat brillant, sensibilisé aux problèmes sociaux par son vécu dans cette grande ville qu’est Chicago, là où il a fait carrière ? Comment ne pas être en admiration devant ce jeune noir qui a vaincu les forces raciales de son pays pour devenir le premier président noir des États-Unis ? Pour des millions de personnes, n’est-il pas devenu un véritable don du ciel, brisant les préjugés raciaux, déterminé à mettre fin aux guerres et à l’usage des tortures, à fermer cette prison injustifiable de Guantanamo où des centaines de personnes y sont détenues et torturées, souvent sans accusation et sans aucun droit réel de défense ? En somme, un Président décidé à s’attaquer, prioritairement, aux sérieux problèmes sociaux de son peuple pour lui assurer les soins de santé, l’éducation et les protections sociales nécessaires au mieux-être de tous et de toutes. 

Le potentiel de cet homme, pouvant apporter une ère de paix, était si fort qu’on en a fait, par anticipation, le récipiendaire du prix Nobel de la paix 2009. C’est dire l’aura qu’il était parvenu à dégager et l’espoir qu’il avait suscité chez des millions de gens à l’effet que le monde allait changer.

« Aujourd'hui, je vous dis que les défis qui nous attendent sont réels. Ils sont graves et ils sont nombreux. Ils ne seront pas facilement ni rapidement relevés. Mais sachez-le, ô Amérique : ils seront relevés. »

Qu’en est-il au terme de son second mandat ? De toute évidence, l’homme de janvier 2009 est tout autre de celui que ces huit années de mandat nous en ont révélé. L’aura qui l’avait couronné Président, en janvier 2009, s’est transformée en une véritable désillusion et humiliation pour tous ceux et celles qui avaient cru en lui. L’histoire de ces huit années nous le révèle, à l’égal de ses prédécesseurs, comme une marionnette de plus au service des grands pouvoirs financiers et militaires. Le « Yes we can » que le peuple s’appropriait spontanément, s’est révélé être le « Yes we can » dirigée non pas au peuple, mais à ces grands pouvoirs. Il n’est donc plus surprenant que les guerres se soient multipliées, que Guantanamo soit toujours une prison, que les programmes sociaux et de santé en soient au même point et que les politiques extérieures des États-Unis continuent de se moquer du droit international, intervenant là où ses intérêts les y poussent sans se soucier des morts, des blessés, de la misère et des désastres qu’ils y laissent sur leur passage. L’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie sont toujours des pays en guerre alors qu’on leur promettait la démocratie et la paix. Nous pourrions également y ajouter l’Ukraine, victime d’un coup d’État planifié de longue main par Washington.

Cet esprit de conquête et de domination qui se reflète dans ces guerres du M.O. se retrouve de plus en plus, également, en Amérique latine, où, ce même Obama cherche à y reconquérir les privilèges perdus lors de la conquête, par des voies démocratiques, de la seconde indépendance de plusieurs de ces pays. Au nombre de ces derniers, il faut mentionner le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur, le Nicaragua, le Salvador. Quant au Brésil, au Paraguay et au Honduras, également sur la voie de la conquête de leur seconde indépendance, ils ont été victimes de l’interventionnisme des États-Unis qui, conjointement avec les oligarchies locales, ont repris du terrain perdu. Ce fut surtout par des coups d’État techniques, à savoir l’usage de procédures parlementaires et sénatoriales. Pour ce qui a trait à l’Argentine, ce fut effectivement par une élection à laquelle le président actuel s’est présenté sous un faux message qu’il a d’ailleurs reconnu lui-même, tout récemment. 

« Si je vous avais dit, il y a une année, ce que j’allais faire et ce qui allait suivre, majoritairement, vous m’auriez enfermé dans une maison de fous. » (Traduction de l’auteur).

Voilà ce qu’est la démocratie pour cet allié de Washington. On se fait élire sous la bannière d’un programme qui est substitué, une fois l’élection acquise, par une autre bannière qu’aurait immanquablement rejeté le peuple. Dans tous ces pays, plus haut mentionnés, les changements de gouvernements se sont effectués en utilisant des millions de dollars pour alimenter la corruption, pour soutenir la désinformation de manière à diaboliser l’ennemi à abattre et à fermer les yeux sur les actions de violence, incluant les assassinats et les actes terroristes affectant directement le peuple.

Le président Obama est au fait de ces réalités et il sait qu’elles sont illégales et qu’elles vont à l’encontre du droit international ainsi que du droit des États concernés. Avec l’argent, on parvient à acheter même les juges, les parlementaires, les sénateurs et le parjure trouve toujours sa réponse dans la satisfaction de ses propres intérêts. 

 

Si l’empire est parvenu à renverser et à infiltrer certains gouvernements, la résistance de certains autres lui rend la vie plus difficile. C’est évidemment le cas du Venezuela, de l’Équateur et de la Bolivie dont les richesses en mines et en pétrole ont de quoi faire l’envie de l’empire. Ce n’est pas pour rien que des millions de dollars, venant des diverses organisations gouvernementales et non gouvernementales étasuniennes, sont investis, année après année, pour appuyer les oligarchies locales dans leurs luttes politiques et pour créer par des actions de violence et des guerres économiques, les conditions de déstabilisation de ces gouvernements de manière à susciter la révolte de leurs peuples et à justifier ainsi des interventions militaires extérieures.

Le cas du Venezuela est particulièrement parlant quant à l’approche de l’empire visant le renversement du gouvernement, la prise de contrôle de l’État ainsi que des ressources énormes de pétrole dont dispose ce pays. Il s’agit d’une réserve des plus importantes au monde. De quoi susciter la cupidité et l’ambition de conquête. C’est ce que vise l’empire et c’est ce que ce jeune président qui devait changer le monde, en respectant les peuples, se propose de réaliser, à l’encontre du droit international et au détriment de la volonté et des intérêts du peuple vénézuélien. Il applique au Venezuela les mêmes principes qui ont donné lieu au blocus économique contre Cuba. Il est important de les rappeler dans le contexte de cette guerre économique dont est victime le peuple vénézuélien. Tiré du rapport du secrétaire d’État de l’époque, Lester Malory :

 « La majorité des Cubains appuient Castro (…) Il n’existe pas une opposition politique effective. (…) L’unique moyen possible pour lui faire perdre l’appui interne est de provoquer la désillusion et le mécontentement en provoquant l’insatisfaction économique (...) et la pénurie. (…) Il faut mettre rapidement en pratique tous les moyens possibles pour affaiblir la vie économique (…) refusant à Cuba argent et biens de toute nature de manière à réduire les salaires et l’emploi, provoquant ainsi la faim, le découragement et la chute du gouvernement. »

Si le président Obama s’est permis de reconnaître que ce blocus économique contre Cuba avait été une erreur, il n’en continu pas moins à imposer à Cuba cette médecine et à en faire autant avec le Venezuela à travers cette guerre économique dont il connaît très bien les avenants et aboutissants.

En dépit de toutes ces misères du Venezuela dont se nourrit la presse officielle, Barack Obama a émi un décret déclarant le Venezuela comme étant une menace à la sécurité nationale des États-Unis. On peut toujours se demander en quoi le Venezuela serait une menace de cette nature pour les États-Unis, mais ce décret répond avant tout à une procédure qui a pour effet d’autoriser le Président à intervenir militairement contre ce pays au moment qu’il jugera le plus pertinent. Il s’agit d’une épée de Damoclès placée sur la tête du Venezuela. C’est la manière pour ce Président de gérer ses relations internationales avec le Venezuela. 

Que conclure  ?

Barack Obama, ce président qui nous arrachait les larmes des yeux par ses discours pleins de promesses et d’avenir, ne peut évoquer l’ignorance de toutes ces manigances qui se jouent pour se défaire de gouvernements qui n’acceptent pas sa soumission à l’empire. Il sait très bien tout ce qui se passe d’illégal et de malhonnête pour renverser ces gouvernements. Loin de les blâmer, il les encourage et leur apporte son soutien. Ceci ne l’empêche pas de parler de démocratie, de non-interventionnisme, du respect des peuples à disposer d’eux-mêmes, etc. Un discours, devenu sans âme et plein de contradictions. C’est pourtant lui qui avait dit, sans sourciller, lors d’une rencontre du G.20, en 2014, que les États-Unis avaient un principe duquel ils ne sauraient déroger, à savoir celui de la non-intervention dans les affaires intérieures d’un autre pays. Je pense que cette déclaration, à la lumière de tout ce qu’on peut reconnaître comme interventionnisme des États-Unis dans le monde, nous dit ce qu’est véritablement Obama : un enchanteur qui ensorcelle pour mieux tromper.

Bien d’autres sujets mériteraient d’être abordés dans le cadre de cet article. Je mentionnerai celui du terrorisme, alimenté et soutenu par Washington. Il s’agit là d’un exemple. Pour ceux et celles qui veulent en savoir plus, les documents ne manquent pas.

Encore une fois, les peuples sont victimes du mensonge, de la manipulation et de la tricherie qui servent si bien la cupidité et les ambitions des grands et puissants de ce monde. Barack Obama n’y échappe pas. Son art de la manipulation en aura fait un allié recherché par ces puissants.

Oscar Fortin

Le 1ier juillet 2016

http://humanisme.blogspot.com



26 réactions


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 2 juillet 2016 09:57

    « YES WE CAN » n’était qu’un slogan publicitaire (de la même nature que : « je suis charlie ») dans lequel chacune peut mettre ce qu’il veut.

    Vous y avez mis ce que vous dîtes, d’autres y ont mis autre chose.
    Obama avait reçu le concours des meilleurs communicants de l’époque, et grâce à leur stratégie marketing, il a pu accéder aux quelques manettes que lui ont laissées le National Riffle Association (RFA), Wall Street et le Pentagone, c’est-à-dire les manettes de la représentation.
    A la fin de son premier mandat, il a convaincu les braves gens qui avaient voté pour lui qu’il n’avait pas eu le temps d’achever son oeuvre (« unfinished job ». Aujourd’hui, il est plus difficile de peindre en rose les images et les vidéos qui circulent sur le net et le smartphones. Le monde est devenu cru et cynique. Holliwood est passé de la guimauve au gore.
    Mais, si le style des communicants a changé et rendu le discours des politiciens démagogues moins lénifiant, les vrais enjeux sont toujours les mêmes et la vraie puissance n’a pas changé de propriétaires : NSA, Wall Street et le Pentagone... et leur homologues partout dans le monde.

  • cathy cathy 2 juillet 2016 11:14

    Pour Obama, les Etats-Unis ne sont plus une nation chrétienne, yes we can.


  • Alpo47 Alpo47 2 juillet 2016 11:31

    Yes we can ... moi président ... la fracture soiale ...travailler plus pour gagner plus ... des mots, rien que des mots . Des slogans ou artifices de communication, comme pour une lessive.
    Il doit être tout à fait évident que personne de « positif » pour les USA -et le reste du monde- ne peut sortir du bipartisme américain. J’aimerais bien rêver que Trump, mais je crois qu’il faut arrêter de rêver. Il faudra voir se système économico-politique s’effondrer pour ensuite envisager autre chose.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 2 juillet 2016 15:14

      @Alpo47


      « Il faudra voir se système économico-politique s’effondrer pour ensuite envisager autre chose » ... Ou que l’effondrement semble si imminent qu’on pose un geste désespéré.. comme recruter Sanders in extremis.


      PJCA
       

    • Alpo47 Alpo47 2 juillet 2016 17:01

      @Pierre JC Allard

      Bonjour PJCA,
      Pourquoi pas,Sanders a déjà fait sa « Melanchonite » en retournant sa veste pour appeler à voter pour la « folle hystérique » . Un homme du système qui opère masqué ? Encore un...
      Sinon, oui , hélas, la guerre a souvent d’abord servi à détourner l’attention et à faire tourner les usines. Et la campagne médiatique anti-russe pourrait bien être le signe avant coureur.
      La première phase doit être de diaboliser l’adversaire. Nous y sommes.
      La deuxième verrait disparaitre l’europe sous le feu de la guerre.
      La troisième ... non, il n ’y aura pas de troisième.

      Ainsi va le monde aux mains des psychopathes, les 0,0001%.


    • oscar fortin oscar fortin 2 juillet 2016 21:54

      @Pierre JC Allard : D’abord bonjour et merci pour nous rappeler ces réflexions qui anticipaient ce qui allait se révéler au cours des années.


      Bonne fin de journée et au plaisir de vous relire.

  • César Castique César Castique 2 juillet 2016 12:00

    « ...eut pu... »



    Pourquoi ? Parce qu’’l est noir ?

    « Barack Obama, ce président qui nous arrachait les larmes des yeux par ses discours pleins de promesses et d’avenir... »

    A votre avis, les mêmes prononcés par un Blanc aurait eu les même effets lacrymogènes ?

    • César Castique César Castique 2 juillet 2016 18:20

      @Michel Maugis


      Dans la mesure où Obama a suscité un engouement planétaire lié à la couleur de sa peau, il me paraît intéressant de chercher à mieux cerner les ressorts psychologiques de ses admirateurs « racialisants ». 



      Votre réaction montre bien que mes questions vous ont mis mal à l’aise... Surtout la seconde, j’imagine, qui vous a fait comprendre que tenus, disons par Joe Biden, les mêmes propos vous auraient paru insignifiants.

    • izarn izarn 2 juillet 2016 19:12

      @César Castique
      Si on considère le look de Trump, il semble que les zuniens ont compris l’arnaque !


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 2 juillet 2016 22:18

      @César Castique

      Avec un communicateur de talent et des ressources pour la diffusion on peut faire n’importe quoi en démocratie. Si Villepin était devenu Président au lieu de de Hollande, on n’en serait pas là en France...

      PJCA 




    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 2 juillet 2016 22:36

      @Pierre JC Allard

      J"ajoute que l’inverse est vrai, hélas. Si Poutine était victime d’un de ces cancers foudroyants qui frappent souvent les critiques des USA - comme Chavez - il ne serait pas facilement remplacé. C’est une possibilité qui me terrifie, car elle pourrait detruire l’entente USA-Russie que je prévois si Hillary n’est pas élue


      PJCA
       

    • César Castique César Castique 3 juillet 2016 20:45

      @Pierre JC Allard

      «  Si Villepin était devenu Président au lieu de de Hollande, on n’en serait pas là en France... »



      Cela va de soi, mais qui peut dire « où on en serait » ? 


      Je ne sais pas si le dernier en date des livres de Malika Soler-Sutter* est parvenu dans vos contrées. Si c’est le cas, vous pourriez y découvrir que Galuzeau n’avait pas, mais alors pas du tout, l’envergure de la fonction.


      Il ne suffit pas de faire un discours ampoulé à l’ONU pour être un grand homme. 


      Et pour vous dire le fond de ma pensée, je me demanderai jusqu’à la fin de mes jours, si Saddam ne s’était pas cru protégé par deux membres permanents du Conseil de Sécurité - la Russie et la France -, il n’aurait pas pris ses cliques, ses claques, sa smalah et ses containers de biffetons, pour aller finir ses jours sous d’accueillants cocotiers plutôt qu’au bout d’une corde, les cervicales brisées.


      * « Décomposition française - Comment en est-on arrivé là ? » (Fayard, 2015)

  • JC_Lavau JC_Lavau 2 juillet 2016 13:03

    Yes we can rien du tout.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 2 juillet 2016 13:23

    Moi je n’avais pas cru un seul instant... 


    «  » ....LA SAGESSE VOUDRAIT D’ABORD QUE LES USA RECONNAISSENT AUJOURD’HUI AVOIR INJUSTEMENT DÉTRUIT DES PAYS ET ACCEPTENT DE PRÉSENTER LES
    RESPONSABLES AMÉRICAINS ET EUROPÉENS DEVANT LA JUSTICE INTERNATIONALE ! IL FAUT ARRÊTER LE MACABRE SCÉNARIO QUI CONSISTE A « JE VAIS, JE TIRE ET JE REVIENS » DANS UNE TOTALE IMPUNITÉ ! «  »

    • izarn izarn 2 juillet 2016 19:17

      @Mohammed MADJOUR
      Moi non plus quand Obama élu, BHL l’a glorifié, j’ai trouvé ça louche !
      Bingo !


  • Algérien (---.---.232.217) 2 juillet 2016 13:54

    OBAMA ? Cette marionnette, ce blanc à peau noire : il a trompé tout son monde. Quelle honte !


  • Allexandre 2 juillet 2016 14:13

    Où avez-vous trouvé cette hypothèse ? Bien sûr que non, Obama n’aurait jamais pu changer le monde. Tout d’abord il n’est pas Dieu, et ensuite il a toujours eu pieds et poings liés. Le président des Etats-Unis est une marionnette entre les mains des différents lobbies, en particulier le complexe industrialo-militaire, et la finance. Je ne parle pas du lobby judéo-sioniste qui est partout, jusque dans l’entourage direct du président. S’il a été élu, c’est justement parce que tous ces lobbies lui en ont donné la possibilité... Rappelez-vous du Discours de Le Caire (2009) et ce qu’il promettait aux Palestiniens. Il a immédiatement été rappelé à l’ordre par l’AIPAC, Tel-Aviv et le Capitole pro-sioniste s’il en est. Donc il est assez naïf de penser qu’un homme, parce qu’il a la peau colorée, peut changer le monde. L’élection d’un Noir à la Maison-Blanche est juste l’arbre qui cache la forêt. Il n’est que de voir le racisme aux Etats-Unis pour s’en convaincre (et pas qu’aux States d’ailleurs) !!


    • oscar fortin oscar fortin 2 juillet 2016 14:32

      @Allexandre : Merci pour votre intervention. J’ajouterai tout simplement que celui qui s’est présenté comme ayant les mains libres avec ce slogan Yes we can, qu’aurait-il pu faire dans un tel cas ? Un peu comme le nouveau président d’Argentine, il s’est présenté sous une bannière alléchante pour accumuler les votes et une fois élu, il est passé sous une autre bannière, celle de ses fournisseurs de fonds. C’est le genre de démocratie qui mine la croyance des gens dans leurs élus et qui génère l’abstention toujours plus grande lors d’élection. Macri a le mérite de le dire clairement. C’est triste, mais c’est comme ça.


    • izarn izarn 2 juillet 2016 19:24

      @Allexandre
      Ho, Dieudonné connaissait déja le prochain président :
      https://www.youtube.com/watch?v=lco9l1MBLcY

      « Faudra mettre un noir comme président un jour, on pourra continuer à enculer le monde tout en souplesse »


  • franck milo franck milo 2 juillet 2016 21:10

    « Je me souviens du premier discours d’Obama »
     on se souviendra tous d’un premier discours
    d’une mauvaise soirée, et d’une gueule de bois qui dure depuis bcp trop longtemps
    sinon à gauche (qui tienne la route) à part JL Mélenchon qui y a t il ??
    faudrait peut etre se mobiliser sérieusement et arreter de palabrer !


  • devphil devphil 3 juillet 2016 09:54

    Obama l’homme qui n’a pas voulu que Michèle soit veuve et que ses filles perdent leur père dans l’exercice de ses fonctions.


    Même si le symbole est fort , l’assassinat d’un président est toujours le meurtre d’un homme.

    Les USA sont très expéditifs avec les présidents qui veulent changer le système bancaire , pétrolier , armement ou militaire.

    Un président aux USA est la potiche des castes militaro financière et bancaires, son espérance de vie est liée à son asservissement à ceux qui l’on mis au pouvoir.

    Philippe

     

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