Ombres chinoises sur l’investiture de Donald Trump
Le « rêve américain » a désormais des allures de cauchemar. Sur trois ouvriers des années 70, le premier a été remplacé par un robot, le second par un ouvrier chinois, et le troisième redoute de finir comme les deux précédents. La part des USA dans le PIB mondial régresse. En 2025, la Chine pèsera 21%, les USA 16%. En 2050, la Chine pèsera 33% et les USA .. 9%. La roue tourne, inexorablement. Les ombres chinoises obscurcissent l'horizon. Elles planent déjà sur l'investiture du futur président, elles modèlent sa politique étrangère. Pour tenter de conjurer ce déclin annoncé, la nouvelle administration devra probablement engager un bras de fer dont l'issue est incertaine.
Le nouveau président n'aura pas attendu son investiture officielle pour projeter la rivalité sino-américaine sur le devant de la scène planétaire. Certains observateurs attribuent les diatribes anti-chinoises de Donald Trump à son amateurisme supposé, mais c'est une lourde erreur d'analyse. Elles relèvent en réalité d'une stratégie délibérée, que préfiguraient largement les critiques incessantes adressées à la mondialisation et au libre-échange, durant sa campagne, par le candidat républicain.
Habilement, mais en surestimant sans doute la capacité américaine à peser sur Pékin, M.Trump utilise la pomme de discorde taïwanaise pour faire monter les enchères de l'empoignade future sur les relations commerciales. En prenant au téléphone la présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, il a allumé dès le mois de décembre un incendie diplomatique dont il alimente soigneusement le brasier. Pour ceux qui n'auraient pas compris, il a déclaré qu’il n'appartenait pas à Pékin de lui dicter sa conduite, et qu'il ne voyait pas pourquoi il devrait respecter le principe de la « Chine unique ».
Cette mise en cause d'un principe intangible de la diplomatie américaine depuis 1979 n'est pas anodine. La République populaire de Chine avait exigé la reconnaissance de ce principe par tout Etat désireux d'entretenir avec elle des relations diplomatiques. On ne saurait reprocher à la position chinoise son manque de clarté. Elle consiste à dire : vous êtes libres d'avoir ou non des relations avec nous, mais si c'est le cas, vous ne pouvez pas simultanément en avoir avec un Etat que nous ne reconnaissons pas, car cette île appartient à notre nation et y reviendra un jour.
Politiquement séparée du continent depuis 1949, cette « République de Chine » fut fondée par Tchang-Kaï-Chek, en désespoir de cause, suite à la déroute et à l'exil des troupes nationalistes face aux forces communistes. Allié de Washington, l'Etat insulaire a longtemps bénéficié d'un statut exorbitant en faisant partie, jusqu'en 1971, des membres permanents du conseil de sécurité de l'ONU. Puis il fut poliment éconduit lorsque la République populaire de Chine, enfin reconnue à sa juste valeur, l'a remplacé dans les instances internationales, la visite de Richard Nixon à Pékin en 1972 ayant sanctionné cette nouvelle donne géopolitique.
Comme un éléphant républicain dans un magasin de porcelaine chinoise, Donald Trump pulvérise le credo fondateur de la normalisation sino-américaine. Ce n'est pas rien. Les Chinois, manifestement, prennent l'affaire au sérieux. « Qui que ce soit et quels que soient les objectifs recherchés, si quelqu'un tente de violer le principe de la Chine unique, ou a l'illusion de pouvoir s'en servir comme levier commercial, il fera face à l'opposition générale du gouvernement et du peuple chinois », a déclaré, le 16 janvier, le ministère chinois des Affaires étrangères.
Taïwan contre le libre-échange, le détroit de Formose contre les barrières douanières, les grandes manœuvres commencent ! C'est cocasse. Au moment où la surenchère pro-taïwanaise de Donald Trump exaspère Pékin, le président chinois, au sommet de Davos, bat en brèche les imprécations du futur locataire de la Maison-Blanche contre la mondialisation. « Nous devons dire non au protectionnisme, car il est impossible de stopper les échanges de capitaux, de technologies et de produits », a martelé Xi Jinping, visant implicitement le futur président américain et ses menaces de barrières douanières (AFP, 18/01).
Que le président chinois se fasse le chantre du libre-échange alors même que son pays multiplie les entraves à l'ouverture de ses propres marchés, évidemment, n'échappe à personne. Libre-échangiste côté cour et protectionniste côté jardin, Pékin joue sur tous les tableaux. Dans le monde impitoyable du capitalisme mondialisé, il faut croire que c'est la recette du succès. Mais les USA et la Chine ne sont pas exactement logés à la même enseigne. Les USA sont le premier importateur mondial, tandis que la Chine est le premier exportateur mondial.
Le « rêve américain » a désormais des allures de cauchemar. Sur trois ouvriers des années 70, le premier a été remplacé par un robot, le second par un ouvrier chinois, et le troisième redoute de finir comme les deux précédents. La part des USA dans le PIB mondial régresse. En 2025, la Chine pèsera 21%, les USA 16%. En 2050, la Chine pèsera 33% et les USA .. 9%. La roue tourne, inexorablement. Les ombres chinoises obscurcissent l'horizon. Elles planent déjà sur l'investiture du futur président, elles modèlent sa politique étrangère. Pour tenter de conjurer ce déclin annoncé, la nouvelle administration devra probablement engager un bras de fer dont l'issue est incertaine.
37 réactions
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Fifi Brind_acier
19 janvier 2017 19:22
Bonsoir, excellent article comme d’habitude !
Trump, à la suite d’Obama, fait ce qu’il peut pour cacher que l’économie américaine est dans les choux. Mais il n’y a pas que la population américaine qui souffre de la mondialisation. Tous les pays occidentaux qui ont délocalisé dans les pays à bas salaires, dans les pays de l’ Est de l’Europe, ou ailleurs dans le monde, sont aussi remontés contre la mondialisation, libre ou faussée.
Le plus souvent faussée, d’ailleurs !
Ce sont « les 4 libertés », inscrites dans le marbre du TFUE. Mais ça, les Mamamouchis qui ont fait campagne pour le OUI au Traité de Maastricht, en 1992, ne l’ont pas expliqué aux Français...
Les Français en particulier, n’aiment pas la mondialisation mise en musique par les Traités européens, et qui met chaque salarié en concurrence avec les autres salariés européens, et ceux du reste du monde.-
baldis30
19 janvier 2017 20:23
@Fifi Brind_acier
bonsoir,« En Europe, tout doit circuler librement : les capitaux, les hommes, les marchandises et les services, dans l’ UE, et hors de l’ UE. »
Et les impôts sur les sociétés doivent être les plus faibles possibles comme l’a réalisé le sieur Juncker au Luxembourg , pays de l’UE, et les bénéfices bien au chaud dans certaines zones de l’UE ( Man, Jersey, Malte, ....)
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Fifi Brind_acier
19 janvier 2017 21:59
@baldis30
Bien sûr, puisque l’UE a été construite pour eux, le dumping social et fiscal sont la base de leur bénéfices.
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Odin
19 janvier 2017 20:24
Bonsoir Bruno Guigue. Merci pour cet excellent article
Pour ma part, je pense que Trump est conscient de cette réalité de la suprématie économique à court terme de la Chine et ne fait que temporiser en diabolisant la chine, alors que Xi Jinping est présent à Davos. Les déclarations de Trump envers la Chine ne sont que de l’esbroufe, comme au poker, et il espère rallier Poutine à sa cause pour conserver l’hégémonie du dollar. Le gros problème est que Poutine est un joueur d’échec et qu’il souhaite un monde multipolaire. Le futur proche pourrait être bénéfique pour l’humanité, dans le cas d’un monde multipolaire, ou au contraire être une fuite en avant des US avec des conséquences catastrophiques.
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Fifi Brind_acier
19 janvier 2017 22:07
@Odin
Un qui semble jouer un drôle de jeu, c’est Kissinger..."Que vise donc Kissinger ? Certainement pas un “monde multipolaire” qui respecterait les souverainetés nationales, comme il le clame, de cela nous pouvons être certain. Les visées de Kissinger consistent à éroder subtilement l’axe bilatéral qui se renforce entre la Chine et la Russie, et qui menace l’hégémonie globale américaine."
C’est peut-être ce qui explique la différence de traitement de Trump envers Poutine et la Chine, pour essayer de les diviser...
Diviser pour mieux régner, rien de bien nouveau. -
Rincevent
20 janvier 2017 00:15
@Fifi Brind_acier
…la différence de traitement de Trump envers Poutine et la Chine, pour essayer de les diviser... Alors là, il peut se gratter ! Qui a fait que Poutine s’est tourné vers l’Est, sinon la politique des sanctions contre la Russie ? Politique décidée par les USA et que nous, européens, suivons comme des idiots. Les gros contrats Chine-Russie qui sont passés actuellement vont courir sur des années et, même si Donald fait des risettes à Vladimir, ce n’est pas demain que cette orientation s’infléchira. Et n’oublions pas la coopération militaire qui va avec, elle aussi ne s’infléchira pas. L’Ukraine (en faillite) va coûter encore plus cher que ce qu’on croit…
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Fifi Brind_acier
20 janvier 2017 07:59
@Rincevent
Vous savez à combien se chiffre les pertes européennes après les sanctions envers la Russie ?
21 milliards rien qu’en 2015... -
izarn
20 janvier 2017 13:53
@Fifi Brind_acier
Non Trump ne cherche plus à diviser, ça c’était le truc illusoire d’Obama.
Le but avec la Chine est vraiment commercial.
Quand à la Russie, Tillerson l’ex de Exxon...Ce n’est pas du bizness avec Rosnef ?
Trump veut régulariser les rapports commerciaux avec la Russie, et la Chine.
C’est mon avis, car ça colle mieux au personnage.
Trump ne s’interesse pas à la géopolitique de « l’Empire » basée sur les délires obamesques des néocons.
...Qui mènent à la ruine. -
gogoRat
21 janvier 2017 23:08
C’est bien joli les sentiments ou les idéologies, mais la mécanique des géostratégies mondiales est fondée sur l’inertie de contraintes froides, quasi ’mathématiques’bis repetita ! : http://www.agoravox.fr/auteur/gogorat?debut_bestof=55#pagination_bestof :
....
’Dans ce dernier affrontement économique et politique, Trump et les USA ont besoin d’une Russie forte, surtout en Sibérie : une alliance des 140 millions de russes avec les 500 millions d’européens, dans une Europasie intégrée, faciliterait le « confinement » de la Chine dans un espace raisonnable.’ Reste à poursuivre le raisonnement en évitant de prendre les protagonistes pour des idiots, et en considérant que chacun est capable de se projeter en pensée à la place de chacun des autres !
- La Chine redoutant la crainte des USA (perte d’hégémonie économique et culturelle ... ou pire) agit et s’arme en conséquence ...- La Russie, redoutant cette ’au minimum : réaction’ de son immense et de plus en plus puissant voisin la Chine, ... ne baisse pas la garde, et même bien plus ...
Par ailleurs, une diplomatie bien évidente la lie à son proche voisin, au moins avant tout éventuel bouleversement (séisme ?) des cartes mondiales
... mais, comment ne pas envisager l’après sans avoir, au préalable, réussi à s’adosser à des alliés de poids ? D’où ce besoin, de gré ou de force (préférentiellement propagande) de rejoindre à sa façon ce volet de la stratégie citée plus haut : une ’alliance’ des 140 millions de russes avec les 500 millions d’européens.- l’Europe ? qu’est-ce que c’est ? Qui en décide ? ...
( restent deux pions majeurs à manipuler : l’Allemagne, la France ... )- La France ?
contrainte par L’Europe, et en situation économique faible face à l’Allemagne, peut-elle ignorer les intérêts stratégiques Russes à son égard.
Diplomatiquement parlant, bien sûr, un rapprochement est de mise.
Toutefois, lorsqu’on a du mal à tenir tête à une Allemagne de 80 millions de ressortissants, quel poids auront 66 millions de Français face à 140 millions de Russes , sans parler des rapports de forces économiques et militaires ?
De Gaulle ne disait-il pas qu’un pays n’a pas d’amis ?- d’autres protagonistes, sentant se profiler une redistribution fondamentale des cartes, tentent leur va-tout, en utilisant toutes les astuces à leur portée, pour essayer d’influer et tirer leur épingle du jeu, avant qu’il ne devienne trop tard pour eux durant ... des siècles.
Que ça puisse brouiller les cartes d’un enfumage généralisé n’est pas de nature à les contrarier
’
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Raoul-Henri
20 janvier 2017 02:41
Bonjour,
La Chine est le premier détenteur au monde de fonds en USdollars ; et comme cette monnaie ne vaut plus grand chose ; la Chine aurait tout intérêt à diminuer drastiquement ses ventes en dollars. Les deux pays y seraient ’gagnants’.
La courbe de croissance de la production chinoise se tasse depuis deux ou trois ans maintenant et l’indice revient à un niveau plus raisonnable pour l’équilibre mondial.
Si les USA se mettent à produire davantage et importent moins il y a de fortes chances que la Chine produise moins et exporte moins vers les USA.
Il me semble que les chiffres que vous donnez sont une projection à partir de la direction actuelle des courbes. Mais qu’en sera-t-il lorsque les vases seront mieux équilibrés ? N’y aurait-t-il pas une légèreté HECyenne ou SciencePoteuse dans l’énoncé de ces chiffres ?Pour ce qui est de Taïwan qui, bien avant la Chine, a inondé le monde de ses gadgets : je crois que ces postures ’géostratégiques’ relèvent du grand carnaval médiatique. Il s’agit peut-être de jouer sur les peurs en Chine pour faire accepter la diminution de la possibilité de s’enrichir. En tout les cas je vais m’astreindre à cette croyance qui en vaut bien une autre.
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CN46400
20 janvier 2017 08:54
@Raoul-Henri
En1979 Deng a annoncé la réforme économique pour 50 ans, nous sommes à 14 ans du terme. Le taux de croissance baisse, c’est normal, et attendu, les axes de développement bougent tous azimuts. L’essentiel des transferts technologiques que visaient Deng ont été atteints. D’ici 14 ans la quasi totalité du gisement chinois de force de travail sera au top, au niveau du monde occidental.... Reste à voir comment la politique Deng va muter pour affronter les pb d’un pays maintenant développé...
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izarn
20 janvier 2017 13:45
@Raoul-Henri
Taiwan est tout petit face à la Chine. La puissance économique et technologique de la Chine est devenue largement supérieure. La Chine ne gère pas du tout son économie comme Taiwan qui est parfaitement dans les normes occidentales.
La Chine a ralenti, parceque l’occident et le Japon ont stoppé depuis 2008. C’est tout...
Si l’occident ne relocalise pas, il continuera à dégringoler...
Ce que pense Trump. Il n’a pas tord... -
CN46400
21 janvier 2017 09:05
@izarn
En Europe, et en France en particulier, on néglige, consciencieusement, de noter que les importations chinoises aux USA, comme en Europe d’ailleurs, sont le fait de capitalistes US ou UE qui fabriquent où font fabriquer en Chine...
Trump veut-il ruiner les capitalistes US ?
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Ruut
20 janvier 2017 06:18
Réactiver des taxes douanières d’importation minimiserait les délocalisations puisque moins compétitives que les manufactures nationales tant au niveau qualité que financières.
Mais cela nécessite 2 choses.
Des partenariats forts sur les matières premières et un président qui n’est pas une lopette.Une lois pourrait aussi mettre fin mécaniquement et rapidement aux délocalisations et a l’esclavage des travailleurs.
Le salaire maximum ne pouvant pas dépasser de 10 fois, primes incluses le salaire le plus faible (sous traitants inclus).-
Fifi Brind_acier
20 janvier 2017 07:52
@Ruut
Une loi contre les délocalisations n’est pas possible en France. Les délocalisations sont la conséquence de l’article 63 du TFUE, qui a supprimé le contrôle des mouvements de capitaux. (Origine : Traité de Maastricht).
Avant Maastricht, Mittal n’aurait pas pu acheter Arcelor.
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ENZOLIGARK
20 janvier 2017 06:42
... TANT QUE PARLE L ’ ECONOMIE ( Music / video en VO by Silmarils ... ) ... . ... АФФ ИСС pe a Corsica * ...
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ENZOLIGARK
20 janvier 2017 06:51
@ENZOLIGARK ... , ... « nous allons developper notre grande armee ... » [ Trump ] >>>> corsematin . com du 20 / 01 / 17 ... Avant son investiture , Trump promet rassemblement ... et rupture . ... LA GUEULE DE LA RUPTURE ... ! . ... AFF ISS pe a Corsica * ...
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ENZOLIGARK
20 janvier 2017 07:17
@ENZOLIGARK ... , ... un avion de ligne ou deux encastres dans la Trump Tower et la rupture sera totale ... . ... АФФ ИСС .
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howahkan 20 janvier 2017 08:20Comme d’habitude j’ai trouvé l’article de Bruno Guigue très bon..et en même temps très superficiel car il ne parle que d’effets superficiels dont les causes profondes ne sont pas mentionnées..ni perçues je pense..on garde le combat entre tout le monde, youpi !! cela signifie donc guerres à venir..car la guerre c’est bon pour le PIB, comme la colonisation et ça calme les masses qui elles non plus ne veulent rien changer du tout à leurs comportement qui est je le rappelle négation du collectif,refus de coopérer et refus de partager..= tout pour ma gueule..une telle vie est le désespoir incarné mais « on » préfère cela à un saut dans le non connu..maman j’ai peur..et oui c’est de ce niveau là...plutôt esclave que de coopérer
en gros on continue le monopoly, on va continuer à exploiter les masses, qui elles veulent s’ auto exploiter entre elles pour avoir plus..plus est le seul credo des humains en ce moment..plus plus plus..on va aussi continuer les guerres, etc etc
Cependant la mentalité chinoise n’est pas la mentalité occidentale, celle des russes non plus...
quelque chose se passe ailleurs que en occident..qui sera en passe de devenir un futur tiers monde, moi je dis juste retours de bâton....car en fait cet occident colonisateur et voleur n’a plus les ressources de son style de vie..
un autre pouvoir émerge...
la paix et la sécurité relative physique pour tout et ++++ est faisable là de suite si on rejette en masse la competition et l’échelle sociale financière...
Cela doit en gros représenter 0.1% des humains qui sont sur cette longueur d’onde..le reste est en fuite impossible de sa mort et de la terreur que cela suscite ..
nous ratons la vie en fait...mais a titre personnel le chemin est potentiellement là pour tout le monde à chaque instant...
Je sais que pour quelqu’un qui à l’angoisse donc la terreur et la souffrance du futur ce qui est le cas de tout le monde quand seule la pensée est encore en fonction dans nos cerveaux et quand nous ne coopérons pas et ne partageons pas, que ce qui est dit ici est du pur jus de boudin...
la maître nous amène là exactement, lui il sait cela...et bien on y va....
aide toi et .......
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ENZOLIGARK
20 janvier 2017 08:55
@howahkan ... , ... Bonghjornu ... , ... La Chine presente un drone furtif qui peut transporter plus de 2 tonnes de bombes ( sputniknews . com frOnce du 19 / 01 / 17 ... ) . .... La Chine * inventera t elle le drone qui peut aspirer plus de 2 « tonnes » de fumees epaisses a chaques sorties qui recouvrent ses grandes villes ? ! . ... Sustegnu ... . ... АФФ ИСС ...
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howahkan 20 janvier 2017 09:32@ENZOLIGARK
mat ar jeu ..trugarez
me nann gouzout
Kenavo ar wouez all ..
Breton speaking
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ENZOLIGARK
20 janvier 2017 11:40
@howahkan ... , ... KANABEACH : ( le chant du voyage ... en langue bretonne) >>>>> Breton Surf Riding * and flying * ... . ... Aloha * a la famille du « Petit Minou » plage ( BZH ) ... . .... АФФ ИСС ...
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HELIOS
20 janvier 2017 16:41
@howahkan
**** car en fait cet occident colonisateur et voleur n’a plus les ressources de son style de vie. *****
Bof, les ressources ? l’occident s’en fout completement. !Demain l’occident, comme vous dites aura besoin d’une ressource, elle l’achetera, là où elle existe !Pourquoi ce sera possible, c’est tout simplement parce la ressource en question est soit au main de puissant, auquel cas ceux-ci nous la vendent depuis longtemps, soit au mains de pauvres et le prix de leur développement passe par la vente de leurs ressources.Quand les pauvres seront riches, c’est a dire développés, equipés etc... les ressources dont vous parlez seront vendues et achetées par des multinationales.juste une exemple.... la batterie d’un smartphone utilisé par exemple sur les hauts plateaux du Perou (si si, ils en ont et les antennes sont bien là aussi) utilisent bien des terres rares extraites par leur propre mineurs, a mains nus, a 5000 metres d’altitude et a des températures glaciales. Alors, vous pouvez dire qu’ils sont exploités, certes, mais ce n’est pas l’occident qui exploite, ce sont leurs propres régimes qui seront contraint, petit a petit de hausser le niveau de développement.... juste ce qu’attendent ces multinationales fabricantes de batteries ! -
Fifi Brind_acier
20 janvier 2017 20:05
@howahkan
L’État profond américain est très, très peu coopératif, savez-vous ! La question à 1000 euros est de savoir comment Trump arrivera a s’en défaire, à le soumettre ou à se soumettre.
Ce sont ces diverses hypothèses qui sont analysées dans cet article du Saker francophone.
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baldis30
20 janvier 2017 09:33
complément de désinformation :
http://novorossia.today/la-station-cnn-viree-ceremonie-dinvestiture-de-trump/
CNN viré ... qui pleurera ? mais Foxnews présent ....c’est à pleurer de rire
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izarn
20 janvier 2017 13:31
A part le résumé historique, je ne vois pas ou vous voulez en venir.
Il semble que Trump aie cette stratégie : Pour négocier des taxes d’importations avec la Chine, je mets en balance Taiwan...Donnant/donnant.
Cela semble basique, mais pourquoi pas ? -
JMBerniolles
20 janvier 2017 15:27
Le sujet abordé est complexe. Parce que l’on a peu de moyens de voir ce qui se cachent derrière des positions affichées. Celles-ci peuvent être assez éloignées de la stratégie développée dans l’ombre, ou être outrancières pour essayer de prendre l’ascendant dans les débats.Sur ce thème il y a un excellent article de Pepe Escobar dans The Saker.Qui analyse les pensées de deux niveaux de la gouvernance réelle du monde occidental,* le Deep state, en qui on peut voir tous ceux qui ont une influence dans les rouages de l’état fédéral américain : la CIA, le FBI, des haut fonctionnaires de l’administration, des sénateurs et congressistes directement achetés par des lobbies, - AIPAC, lobby militaro industriel, lobby texan du pétrole, ..... c’est de ce milieu que viennent les informations de Wikileaks* Ceux que Pepe nomme les maitres de l’Univers, dont il connaît quelques uns personnellement apparemment, Wall street, des personnes comme Soros, .... et qui possèdent des moyens de pression importants.Il est clair que Trump devra se plier aux volontés d’une partie au moins de cette gouvernance réelle.Dans cette gouvernance finalement à deux étages et qui visiblement n’a pas une vue uniforme de la situation, ni des objectifs communs suffisamment cohérents, il y a une partie accrochée au système néo libéral classique, à la volonté de dominer le monde, soient les neocons et l’école néo libérale. Et puis il y a une autre partie qui constate que le monde est devenu multipolaire, que la puissance militaire des USA est maintenant insuffisante pour continuer à imposer le dollar dans les transactions financières internationales, que continuer à ravager l’Amérique (délocalisations et accords commerciaux transatlantiques) met finalement très sérieusement en cause leur domination et leur pouvoir. Cette dernière influencera la politique de Trump.Ce que l’on oublie souvent dans les délocalisations, y compris dans cet article, c’est que la partie majeure est le transfert de technologies. Dans une première phase ces délocalisations profitent aux capitalistes qui les mettent en œuvre. Et puis les pays qui reçoivent cette délégation de production, assimilent les technologies. Et alors la balance commerciale bascule. C’est ce qui s’est produit entre l’Allemagne et le Chine. La balance commerciale entre ces deux pays est maintenant largement en faveur de la Chine. Le deuxième point important est que les pays qui exportent beaucoup sont obligés de prêter de l’argent à leurs clients, Chine vis à vis des USA, Allemagne vis à vis de ses partenaires européens. On se doute bien que ce système à une fin. A partir du moment où la Chine veut imposer le Yuan au niveau international, ce système de cautionnement est mort de facto.Devant cette situation nouvelle, totalement absente des analyses de nos médias, il y a une logique du replis. Que les capitalistes américains veuillent relancer l’industrie américaine, y compris l’industrie des armes qu’ils veulent plus efficace, s’intègre dans une logique économique qui tient compte des réalités. -
Pere Plexe
20 janvier 2017 18:06
Trump a bien des défauts mais ce n’est pas un abruti.
Son projet politique est, pour faire simple, de préserver le leadership des USA dans un monde unipolaire.La menace principale est le groupe dit BRICS qui ouvertement remet en cause le Dollar,c’est à dire l’arme de la suprématie US.Or ce groupe, fort hétéroclite, a pour leader incontesté la Chine.La Russie est un allié précieux avec sa puissance militaire et sa qualité de membre permanent du conseil de sécurité à l’Onu.Caresser la Russie et tancer la chine c’est essayer de glisser en coin entre les deux blocs essentiels des Brics.Roussef destituée le Brésil rentre dans le rang, l’Inde est trop instable et fragile pour être une menaceL’Afrique du sud du partant Zuma est un zombi.Le seul vrai adversaire est l’entente sino-russe.Entente qui paradoxalement c’est trouvée renforcée par les sanctions contre la Russie.Caresser la Russie et tancer la chine c’est essayer de glisser en coin entre les deux blocs essentiels des BricsOn notera la remarquable absence de l’UE dans ce grand combat géopolitique...-
Olivier Perriet
20 janvier 2017 19:23
@Pere Plexe
l’alliance russo chinoise, c’est une alliance du faible (russie) avec le fort (chine)
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Pere Plexe
20 janvier 2017 19:41
@Olivier Perriet
La faible Russie vient cependant d’infliger un sévère camouflet à « l’occident »,non ? -
Fifi Brind_acier
20 janvier 2017 20:09
@Olivier Perriet
"La Chine est maintenant enfermée dans une alliance stratégique avec la Russie, unique dans l’Histoire mondiale. Contrairement aux alliances passées, qui pouvaient être rompues ou dont on pouvait se retirer, ce que Poutine et Xi ont fait est de transformer leurs pays en symbiotes : la Russie dépend fondamentalement de la Chine pour de nombreux biens et services, tandis que la Chine dépend de la Russie pour l’énergie, l’industrie aérospatiale et la haute technologie (pour ceux qui sont intéressés, je recommande la lecture de l’excellent livre blanc que Larchmonter445 a écrit pour le blog du Saker à ce sujet : The Russia-China Double Helix). Résultat, la Russie et la Chine sont aujourd’hui comme des « sœurs siamoises », dont les têtes sont séparées (indépendance politique et gouvernements propres), mais qui partagent un certain nombre d’organes vitaux pour les deux têtes. Cela signifie que même si l’entité Russie/Chine voulait « se débarrasser de Chine/Russie » en échange d’un rapprochement avec les États-Unis, elle ne pourrait pas le faire. À ma connaissance, rien de pareil n’était arrivé auparavant. Jamais deux (ex-)empires ont décidé de rester séparés mais pleinement intégrés l’un à l’autre." -
Fifi Brind_acier
20 janvier 2017 20:11
@Pere Plexe
L’Europe est dans un état de chaos total. Comme je l’ai écrit souvent, au lieu que l’Ukraine devienne comme l’Europe, c’est l’Europe qui est devenue semblable à l’Ukraine : tout simplement non viable et vouée à l’échec. La crise européenne est massive et multiple. C’est bien sûr une crise économique, mais aggravée par une crise politique, qui elle-même est amplifiée par une crise sociale profonde et, résultat, l’ensemble du système de l’Union européenne et des élites qui la gouvernaient font aujourd’hui face à une crise de légitimité fondamentale. Quant aux politiciens européens, ils sont beaucoup plus occupés à nier l’existence de la crise qu’à l’affronter. Les États-Unis, qui depuis des décennies ont soigneusement encouragé et entretenu toute une génération de « dirigeants » européens sans épine dorsale, étroits d’esprit, stériles et infiniment soumis, affrontent aujourd’hui le résultat déplaisant que ces politiciens européens sont des chiots aussi perdus qu’aveugles et qu’ils n’ont tout simplement ni politique, ni vision, quant à ce qu’il faut faire ensuite : ils sont tous enfermés dans un mode de survie à court terme, caractérisé par une étroitesse de vue qui les rend inconscients de l’environnement dans lequel ils agissent. Un continent qui a produit des gens comme Thatcher, de Gaulle ou Schmidt produit aujourd’hui des non-êtres vides comme Hollande ou Cameron. Trump héritera par conséquent d’une colonie de facto, totalement incapable de se gérer. Et rien que pour aggraver les choses, tandis que les élites « compradores » de cette colonie n’ont aucune vision et aucune politique, elles sont en même temps profondément hostiles à Donald Trump et soutiennent totalement ses ennemis néocons. Encore une fois, c’est une situation à laquelle jamais aucun président américain n’a été confronté. -
Olivier Perriet
21 janvier 2017 15:38
@Pere Plexe
Je ne sais qui pratique le plus l’onanisme, de moi ou de vous tous :
que vous proclamiez qu’Alep Est soit un symbole fantastique pour l’équilibre cosmique n’en fait pas un point réellement important pour l’équilibre cosmique.
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Wilemo
20 janvier 2017 21:55
Eh bien je ne sais pas si cela a un nom, je suppose que oui, quoiqu’il en soit, j’aime beaucoup ce procédé qui consiste à reprendre le début d’un propos pour conclure.
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smilodon
21 janvier 2017 21:11
@ l’auteur : Ca me fait marrer tout ce foin autour de « Trump » !....
..... Il n’a même pas commencé à pondre un seul nouveau « truc », que déjà on l’enterre !....
......On est dans le genre CV avec nom et prénom !....INTERDIT en France !....
...... BEN BELLA Mohamed !..... Tu peux pas avoir le poste !.....
...... TRUMP Donald ! .... Tu peux pas avoir le poste !....
.......Y’a une « différence » entre ces 2 « affirmations » !.... Ben non !... Y’en a aucune !... C’est du RACISME !.....Adishatz.
