jeudi 23 août 2018 - par George L. ZETER

On est jamais trop Prudhommes

« Il y a des conseils de prud’hommes qui jugent les différends en matière d’arts et de métiers, entre les ouvriers et les maîtres. », Pis y’a eu Macron et sa loi « d’amélioration » qui elle, complexifie à souhait (atchoum !) les procédures pour les requérants, et dissuade nombre de salariés de faire valoir leurs droits. C’est si compliqué pour la mise en route du dossier, qu’ainsi et depuis il y a eu 40% de moins d’employés, ouvriers et cadres qui poursuivent en chambre prudhommale.[1] Faire l’ENA et être banquier apprend à savoir comment ça se danse, le bal de la belle société égalitaire...Pour quelques un. En l’occurrence, le Macron savait et sait faire ses games. D’abord, soigner l’emballage par une dénomination ronflante : « loi  pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques  »... Ca a de la goule non ? Ca s’appelle loi Macron, votée en aout 2015 (pendant les vacances) et mise en application en mai 2016 (mois des ponts). Avec cette loi, il ne pouvait pas l’Emanuel s’attaquer directement à ce qui fait les prudhommes, à savoir : que c’est un conseil composé paritairement de représentants des employeurs et des salariés, chargé notamment de régler, par voie de conciliation, les litiges d’ordre professionnel. Il aurait été je suis certain heureux de mettre dehors ces représentants d’employés, qui à ses yeux ne comptent même pas pour du beurre, de la margarine peut être et garder seulement les valeureux représentants patronaux ; Mais ça aurait fait mauvais effet. Alors, comme au billard à trois bandes, il fit concocter par ses sbires, car un macron ne met jamais les mains dans le cambouis, un stratagème qui prend sa source dès la constitution du dossier. Je donne la parole à Monsieur Claude Lévy,[2] défenseur syndical CGT : 

- «  Avant, on pouvait mandater un syndicaliste d’une union locale pour défendre un salarié. Maintenant, il faut être désigné défenseur syndical, sur une liste agréée. Il faut constituer tout le dossier dès la saisine. On n’a pas le droit à l’erreur dans les demandes, il faut produire l’ensemble des pièces dès le début. Si on oublie quelque chose, il faut refaire une procédure  ». En fait cette « réforme » participe à une professionnalisation des prud’hommes. Car ces tâches sont impossibles à réaliser dans le crédit de dix heures mensuelles magnanimement alloué aux défenseurs syndicaux par le décret issu de la loi Macron. «  On a un peu perdu l’esprit des prud’hommes, qui sont censés être une juridiction de proximité, où les salariés peuvent venir s’expliquer devant les juges  », déplore Claude Lévy. Et il y a de quoi « déplorer »... Parce que si par le passé, les dossiers mal préparés ralentissaient le travail des Prudhommes, il était toujours temps de combler les lacunes en cours de procédure. Or, en filtrant les dossiers incomplets, cette loi fait aussi barrage aux salariés non aguerris face aux questions judiciaires.

Avoir recours à un avocat ? Si le recours à un avocat n’était jusqu’alors nécessaire qu’en appel, il semble qu’il soit désormais indispensable pour les salariés les plus fragiles. Un constat partagé à la CFDT, qui appelle à un élargissement de l’accès à l’aide juridictionnelle pour les salariés non syndiqués, ou bien de donner plus de moyens, en temps et en ressources, aux « défenseurs syndicaux »... C’est c’là oui ! J’vais en causer à mon c’hval... Ils risquent d’attendre longtemps cet « élargissement » les défenseurs de la veuve et de l’orphelin, puisque justement cette loi est faite pour « désengorger » on vous dit les cours prudhommales, et il faut avouer que c’est un succès, qui curieusement n’est pas clamé sur tous les toits par Macron le communiquant et toute la Macronista émerveillée.

Pour bien entuber, la fusée à deux étages :

1) – Je viens d’expliquer la problématique qui concerne les affaires complexes et de longue haleine.

2) – Les affaires en référés, c’est-à-dire les affaires urgentes. Ce sont souvent des salariés de PME qui saisissent les prud’hommes seuls, pour obtenir des rappels de salaire ou des attestations Pôle emploi, qui n’ont pas l’argent pour prendre un avocat et qui ne côtoient pas de syndicalistes. Ce sont parfois des personnes qui ne maîtrisent pas bien le français, et qui ne sont pas en capacité de remplir la requête écrite.

Donc, même là on a séparé le bon grain de l’ivraie. La valetaille dehors ! Les plus instruits, ou plus riches, ou plus entêtés reviendrons en deuxième semaine comme à la Nouvelle Star.

Le Price Money

Macron, cet adorateur du travail et de la start up nation ! Y est allé cette fois là par ordonnance, c’est plus simple, plus rapide, y’a pas à discutailler pendant des heures avec des gens qui ne comprendront pas « sa pensée complexe » ; donc, l’ordonnance Macron du 22 septembre 2017 sur (toujours un nom ronflant !) –

La prévisibilité et la sécurisation des relations de travail - prévoit un plafonnement des indemnités pour licenciement sans cause avec un barème « plancher » et un barème « plafond ».

- Un plancher au ras des pâquerettes, car les dommages et intérêts accordés en cas de licenciement abusif passe de 6 à 3 mois.

- Un plafond bas du cul qui fera que ce sera moins - 25% pour une ancienneté de moins de 10 ans et la perte de 1 tiers par mois de salaire par année d’ancienneté de plus de 10 ans.[3]

Pour faire court, tout a été raboté et surtout, il n’y aura plus de rendu de jugement au cas par cas, où parfois le plaignant pouvait recevoir de grosses compensations, ce qui faisait que beaucoup de patrons ne voulaient pas pousser le bouchon trop loin et transigeaient avec la forte tête. Aujourd’hui, youpi ! il y a un barème à appliquer. C’est un peu comme le ticket de parking que vous mettez dans la machine : tant de temps, tant d’argent, point ! La justice parking est « en marche ».

C’est pas fini chers travailleuses/travailleurs : « Les fautes de forme », mais qu’est-ce donc ?

Hier, avant 2015, en cas de vice de forme lors d'un licenciement la sanction pouvait aller jusqu'à la nullité du licenciement, par exemple, en cas d'insuffisance de motivation de la lettre de licenciement. Maintenant, en cas du même vice de forme la sanction ne pourra pas excéder un mois de dommages et intérêts. De fait, jusqu'ici, la lettre de licenciement « fixait » les limites du litige, l'employeur ne pouvait pas arguer devant les prud'hommes de faits non mentionnés dans la lettre de licenciement. De nos jours, les motifs mentionnés dans la lettre pourront être modifiés par l'employeur... C’est t’y pas beau la vie en macronie ?

Et pour finir, car, il faut bien-bien colmater le petit assassinat en catimini avec l’aide de comparses. A été transféré aux prud’hommes la responsabilité de statuer sur les recours contre les avis du médecin du travail, auparavant du ressort de l’inspection du travail. C’est la loi travail dite El Khomri (jaune) qui bouleverse la justice prudhommale car ceux ci ne sont pas censés trancher les litiges dans une procédure qui opposerait salariés ou employeurs et la médecine du travail.[4]

Macron roi des reformes qui complexifies si bien que même « en marche », ça recule. Encore un grand bravo ma crotte l’artautiste !

Georges Zeter/aout 2018

Au cas où vous auriez besoin de conseil à propos de vos indemnités, voici l’adresse d’un avocat Maître Frédéric CHHUM spécialiste du droit du travail qui vous donne 4 conseils pour ne pas se faire entuber.

https://www.juritravail.com/Actualite/loi-macron-2017/Id/272824



23 réactions


  • Passante Passante 23 août 2018 11:16
    on croit relire Le Château...

    la solution à manu ? militari.



  • colibri 23 août 2018 11:23
    Le code du travail octroie trop de droits abusifs aux salariés ,
     il faut bien qu’un patron puisse se débarrasser d’une brebis galeuse non ? 
    pour le moment c’est impossible sans y perdre un bras .
    Les employés qui se mettent en arrêt maladie pour un mal de ventre et qu’on retrouve à se prélasser sur la plage ca existe , d’où le fait que beaucoup d’artisans et professions libérales et même agriculteurs ne veulent plus employer .
    La médecine du travail et l’inspection roulent pour le salarié :ca me rappelle une employée alcoolique qui venait bosser saoule , envoyée vers le médecin du travail celui-appelle l’employeur pour lui dire qu’il ne peut pas mettre la vérité sur le dossier :qu’elle a des problèmes d’alcoolisme , car ca la casserait .
    Alors votre chansonnette sur les pov salariés brimés ca ne me fait pas pleurer ..
    les bons salariés sont gardés par les patrons , pas fous ..

  • Spartacus Lequidam Spartacus 23 août 2018 11:44

    Les prud’hommes, c’était deux poids deux mesures et des jugements partiaux et irrationnels toujours à charge de l’employeur....

    Ce n’est pas de la justice....

    Certains jugements des prud’hommes entraînent des liquidations totales et complètes et donc des licenciements économiques.

    Quand les prud’homme si pour certain c’est nécessaire, pour d’autres, réellement licenciés pour des raisons réelles et qui méritent d’être licenciés, c’est un casino ou miser c’est gratuit, on tente sa chance contre son ancien employeur avec un ratio ou on a de forte chance de gagner le jackpot injustement.

    De la même manière les employeurs ne manipulent pas le droit social, et se font enterrer et détruire leur entreprise par les jugements souvent farfelus des prud’homme.

    Je mes souvient encore de ce patron d’Intermarché, qui c’est fait voler tous les jours pendant des années, dispose de nombreux témoignages et celui du vigile qui pend sur le fait une caissière avec un dossier en béton pour faute lourde.
    Aux prud’homme, le juge condamne l’entreprise spoliée. 
    L’employeur dit au juge « mais je comprend pas pas ». 
    Le juge, « oui mais cette personne doit payer ses frais d’avocat et jamais un juge des prud’homme ne donne raison à un employeur, voila pourquoi vous êtes condamné »...

    • Ben Schott 23 août 2018 13:12

      @Spartacus

       
      « celui du vigile qui pend sur le fait une caissière »
       
      Il a pas été condamné le vigile ? Je veux dire même symboliquement ? On ne pend pas les gens, tout de même !
       

       

       


    • Buzzcocks 23 août 2018 16:57

      @Spartacus
      Les prud’hommes, ce sont deux juges venant des syndicats salariés et deux venant des syndicats patronaux. Donc votre histoire est de une faribole puisque il n’y a pas « le juge » comme vous semblez le décrire... mais des juges qui ne donnent aucun jugement lors de la séance. Donc quand vous passez au prud’homme et que vous sortez de la salle, vous ne savez absolument pas le sort qui vous est réservé.
      Une fois, toutes les affaires de la demi journée entendues, nos 4 zozos se réunissent en coulisse et c’est seulement à ce moment qu’ils prennent des décisions « collégiales ». Avec souvent des tripatouillages pour qu’aucun des deux camps ne perdent la face. Ainsi sur l’affaire A contre B, un des juge peut faire valoir que B étant syndiqué dans sa boutique, il gagne, et donc dans C contre D, il renvoie l’ascenseur à un juge du camp « adverse » qui lui défend C coute que coute car il connait bien C.

      Bref, vous vous souvenez de grosses conneries qui ne sont jamais arrivées.

      Et donc vous recevez votre jugement par courrier une ou deux semaines après cette parodie de jugement, et vous avez 4-5 jours pour faire appel.

       


    • Le421... Refuznik !! Le421 24 août 2018 13:17

      @Spartacus

      Les prud’hommes, c’était deux poids deux mesures et des jugements partiaux et irrationnels toujours à charge de l’employeur....

      Menteur.

  • flourens flourens 23 août 2018 12:17
    en réponse aux inénarrables colibri et spartacus qui connaissent bien entendu le salarié qui revient des Bahamas pointer en Porche à pole emploi et qui défendent mordicus l’état de droit (du patron bien entendu)
    déjà une observation, le salarié ne peut pas virer son patron voyou (pléonasme)
    ensuite, je suis conseillé de salarié et je peux dire que 90% des salariés que j’accompagne le sont pour faute grave et que 95% de ses fautes graves sont bidon
    ensuite la rupture conventionnelle est une aubaine, combien de fois ai-je entendu, tu signes ou je te vire pour faute grave
    et surtout colibri et sparta qui défendent leurs maitres de droite quand ils sont inculpés, la présomption d’innocence glapissent-ils à tout vent, cette présomption d’innocence n’existe pas dans le droit du travail, en effet le salarié licencié pour faute est reconnu coupable par une personne seule, le patron, qui est déjà, et c’est une autre injustice, juge et partie, il est de suite sanctionné, avant d’être, éventuellement déclaré innocent, et même là la sanction, le licenciement, ne sera pas levé, dans une bonne justice les Prud’hommes devraient se prononcer AVANT la sanction, mais comme le disait Clémenceau à propos de la justice militaire, la musique militaire à ceci de commun avec la justice du travail, ce n’est pas de la musique

    • colibri 23 août 2018 13:45

      @flourens

      déjà une observation, le salarié ne peut pas virer son patron voyou (pléonasme)

      ben il peut en changer si pas content , il peut toujours aussi faire comme le patron et devenir son propre patron .Le patron a le droit d’être un voyou et le salarié a le droit de le quitter .

      quand il y a incompatibilité de caractère entre un patron et un employé c’est quand même pas au patron de s’en aller ?
      Les patrons ne sont pas là pour offrir du boulot a des salariés mais avant tout pour faire fonctionner une entreprise et gagner de l’argent .Si le patron n’est pas là , pas d’entreprise (je parle pour les petites ) , les salariés sont interchangeables , pas l’entrepreneur .

      Comment ca se passait au temps du plein emploi ?
       les rapports entre patrons et salariés étaient normaux et pas pourris par le code du travail et la lutte des classe , quand incompatibilité d’humeur l’employé claquait la porte comme il se doit sans emmerder son patron jusqu’au trognon jusqu’à faire couler la boite .
      Du coup maintenant personne n’embauche car un employé c’est une emmerde de plus en perspective si on tombe mal , de quoi pourrir la vie .

      Ce que vous ne supportez pas idéologiquement c’est la condition de salarié , le fait d’être sous les ordres de quelqu’un pour bosser .Si vous êtes si jaloux , il faut créer votre propre entreprise et donnez plein d’avantages à vos salariés ….

    • Spartacus Lequidam Spartacus 23 août 2018 14:02

      @flourens


      « son patron voyou (pléonasme) »
      Le chef d’entreprise, crée une entreprise, embauche, prend des risques et souvent avec tout ses biens et son argent, des responsabilités et gère. 
      Le conseillé de salarié ne crée rien...
      Apparemment il vocifère de bile haineuse contre un employeur qui a offert a des gens un Job.

      Merci de votre démonstration.
      Et vous en faites par vos mots du conseillé du salarié, un profil d’adepte des procès d’intention, insultant gratuitement, méprisant et politisé Marxiste.
      Votre réponse est une assez bonne preuve de l’absence de neutralité des intervenants dans les procès prud’homme.

      Vous avez tout démontré.

    • flourens flourens 23 août 2018 18:08

      @Spartacus

      bizarre, il me semble qu’en Prud’homie, 50% soient salariés et 50% soient employeurs, vous sous entendez donc que les patrons votent pour les salariés, belle démonstration du fait que les licenciements sont si entachés de nullités que même les patrons sont obligés de donner raison aux salariés, merci de le dire
      et pas un mot sur la présomption d’innocence, ben oui, quand on a tort on évite de le crier sur les toits, même pas courageux et même pas téméraire, juste bon à repéter les mantras de ses maitres

    • flourens flourens 23 août 2018 18:14

      @colibri
      dura lex sed lex, la loi est la loi, le patron a tout loisir de se défaire d’un salarié, proprement et dans le cadre de la loi, le problème est qu’il ne le fait pas, sinon il n’y aurait pas de Prud’hommes, il existe tout un panel de motifs réels et sérieux, mais non, le patron est de droit divin, combien de fois ai-je entendu « je suis chez moi, je fais ce que je veux », sauf qu’il y a la loi, normal dans ce cas que les salariés gagnent aux Prud’hommes, d’ailleurs le laquais des riches veille bien à diminuer le droit des salariés, et enfin pour sparta aussi, je constate que vous mettez en cause la justice de votre pays


    • alinea alinea 23 août 2018 18:28

      @flourens
      dieu sait que je ne soutiens pas les patrons, mais ce que vous dîtes est complétement faux ! j’ai idée d’ailleurs qu’il y a patrons et patrons, et que les petits patrons ne peuvent guère se défaire d’un branleur qui passe son temps entre congés maladie et branlette au boulot ! j’en connais plusieurs des artisans, entre six et douze ouvriers qui se trouvent dans cette situation !


    • colibri 23 août 2018 18:37
      @flourens
      que 95% de ses fautes graves sont bidon

      ca c’est le point de vue du salarié que vous croyez , vous êtes partial et non crédible. 
      les employeurs de prudhommes ne font pas ce qu’ils veulent pour avoir parlé avec beaucoup d’entre eux ils sont obligés de favoriser le salarié même quand c’est injuste , poussés par les prudhommes salariés .C’est comme certains juges quand ils ont a juger un locataire qui n’a pas payé son loyer et qui disent au propriétaire que lui est riche que l’autre est un démuni et qu’il a du coup son loyer dans l’os :de nombreux propriétaires n’ont pas gain de cause devant un juge même quand ils sont dans leur droit et que le locataire les a abusé et volé .
      Pareil pour les salariés il est très difficile de prouver la faute pour un patron .Je me souviens d’une affaire ou la salariée piquait dans la caisse , le patron avait placé une caméra , mais cela avait été refusé comme preuve du coup le patron, n’avait pas le droit de licencier , la salariée a eu gain de cause alors qu’elle volait depuis 1 an  : les fautes graves bidons dont vous parlez doivent être de cet acabit .
      J’ai eu moi-même affaire avec une employée qui volait , c’était parole contre parole , si ls nient il n’y a rien à faire , même si vous les avez pris en flagrant délit sans autre témoin .




    • flourens flourens 23 août 2018 18:41

      @alinea

      des exemples, tout le monde connait l’homme ka vu l’homme ka vu l’homme ka vu l’ours, il y a une loi en France et désolé de vous contredire, elle est favorable aux patrons, on peut licencier proprement pour un motif réel et sérieux, seulement les petits patrons dont vous parlez ne le voient pas comme ça, je conseille d’aller trouver les récits d’un conseillé du salarié qui s’appelle 100 licenciements, ce sont les CR d’entretiens de licenciement, de toutes façon, allez passer une journée aux Prud’hommes et vous y verrez l’implacable réalité
      il faudrait pour une certaine paix sociale que les petits patrons aient une formation sur ce qu’ils peuvent faire et ne pas faire, les Prud’hommes seraient moins encombrés car voyez vous, comme le disait Shakespeare « celui qui a le pouvoir de faire le mal et ne le fait pas est un seigneur », vous ne trouverez pas beaucoup de seigneur chez les employeurs, et j’ai d’autres citations du même tonneau d’auteurs et penseurs illustres

    • flourens flourens 23 août 2018 18:52

      @colibri

      on croit rêver, vous ne savez plus quoi inventer pour vous justifier, les patrons obligés de voter avec et pour les salariés, les pauvres, c’est une prise d’otage intolérable, je suppose que les méchants salariés ont le fusil sous le bureau, vraiment n’importe quoi, si les patrons votent le licenciement c’est qu’ils ne peuvent juridiquement pas faire autrement tellement les licenciement sont nuls, et ça c’est un fait
      un juge qui donne raison a un locataire est un juge professionnel, ce qui n’est pas le cas aux Prud’hommes, votre exemple est nul
      je pourrais vous dire qu’aux Prud’hommes de Montpellier il est un juge patronal qui ne vote JAMAIS, idéologiquement, en faveur du salarié, même si le salarié a été viré de la pire des façons sans motif, et ce n’est pas le seul
      mais de grace ne vous abaissez pas à faire croire que le pauvre juge patron est pris en otage par le méchant juge salarié, dans vos rêve,pas dans la réalité

    • colibri 23 août 2018 18:58
      @flourens
      « je suis chez moi, je fais ce que je veux », 

      ben oui normal si vous avez une femme de ménage qui vous vole vous êtes chez vous et vous ne voulez plus d’elle non ? c’est pareil dans sa propre entreprise , le patron est chez lui , il n’y a rien de choquant a ca .



      auf qu’il y a la loi, normal dans ce cas que les salariés gagnent aux Prud’hommes, 

      Ils gagnent parce que la loi leur est injustement favorable et qu’il est très dur pour un patron de prouver la faute , 

       par ex quand le salarié se met en maladie alors qu’il se prélasse , 
      il y a ceux aussi qui sont de mauvaise foi ;je pense a ce jardinier payé avec des chèque emploi service pendant quelques mois , ensuite il se met d’accord avec l’employeur pour ne plus travailler .Une année plus tard il demande des arriérés de salaire disant qu’il n’a pas eu son congé dans les règles , donc souvent les salariés se servent de l’ignorance des patrons pour rafler de l’argent en étant de mauvaise foi . 

       je constate que vous mettez en cause la justice de votre pays

      sur qu’il n’y a pas de justice quand les juges gauchistes essayent de favoriser systématiquement les salariés indélicats .

    • alinea alinea 23 août 2018 19:17

      @flourens
      je ne me mêle pas de leurs histoires, honnêtement ; mais le fait est que ce patron se traîne cet emplâtre qu’il paye à rien foutre, et, outre que je ne trouve pas ça loyal, c’est outrageant pour les autres salariés !


    • flourens flourens 23 août 2018 19:31

      @alinea

      bref c’est toujours la faute du salarié
      une dernière chose en passant, la totalité, ou peu s’en faut, des jugements Prud’homaux sont frappés d’appel et la il n’est plus question de juges frappés d’idéologie et ayant tendance à favoriser leur camps mais de JUGES PROFESSIONNELS, qui n’ont que l’aspect juridique comme ultime horizon, ils jugent en fonction de la loi donc si le salarié gagne c’est que l’employeur a enfreint la loi, c’est clair net et précis, et quand un citoyen vole une mob, vous l’appelez comment ? Un délinquant ; et bien quand un patron viole la loi, c’est un délinquant point barre, à moins que dans vos délires vous ne considériez qu’une justice qui condamne un patron est une justice de classe bolchévique, pour certains c’est évident

    • flourens flourens 23 août 2018 19:34

      @colibri
      je suis chez moi je fais ce que je veux et vous trouvez cela normal, je n’aimerais pas être votre voisin, car même si vous êtes chez vous il y a la loi, vous battez votre femme, mais comme c’est chez vous c’est normal, faites un test, mettez la musique à fond en semaine à 4h du mat, on verra si vos voisins considèrent que vous êtes chez vous, bref, la loi et vous cela fait deux


    • alinea alinea 23 août 2018 19:40

      @flourens

      Je ne sais même pas ( je ne crois pas) qu’ils sont allés aux prud’hommes !
      enfin, comme je ne suis pas raciste en aucune fibre de mon corps mon esprit et mon âme, je ne crois pas une seconde que, parce qu’on est salarié, on a reçu le bon dieu sans confession, et que, parce qu’on est patron, on est, foncièrement et indélébilement un salaud d’exploiteur.

    • titi titi 23 août 2018 21:09
      @flourens

      Moi j’ai réglé le problème… j’ai délocalisé dans un pays où les indemnités sont plafonnées : je sais d’avance ce que je risque.
      J’ai pas de temps à perdre avec des conneries.




    • colibri 24 août 2018 09:09
      @flourens

      je suis chez moi je fais ce que je veux et vous trouvez cela normal, je n’aimerais pas être votre voisin, car même si vous êtes chez vous il y a la loi, vous battez votre femme, mais comme c’est chez vous c’est normal, faites un test, mettez la musique à fond en semaine à 4h du mat, on verra si vos voisins considèrent que vous êtes chez vous, bref, la loi et vous cela fait deux


      vous êtes de mauvaise foi , cela n’a rien à voir avec le fait de déranger les autres mais vous êtes maitre de ceux qui peuvent pénétrer ou pas dans votre maison : votre maison n’est pas un lieu public ouvert à tout , si vos enfants se ramènent avec une bande de jeunes qui ne vous plait pas vous allez les virer ,pareil pour une femme de ménage indélicate qui vous pourri la vie , 

      c’est pareil dans une entreprise :c’est comme une maison , 


      certains salariés sont trop bien payés pour le travail qu’ls font , quand vous additionnez les vacances , les ponts , les arrêts maladie pour un rhume ou un mot pris de travers , les indemnités pour ci et pour ca , ils sont surpayés et chouchoutés en France par rapport aux autres pays , alors en plus le code du travail et les prudhommes c’est le pompon qui fait que plus personne ne veut embaucher donc entreprendre pour créer des richesses :quel beau pays !

      en face le patron n’est jamais malade ou quand il l’est il va quand même bosser , il a tout les soucis , et si il se plante c’est pour sa pomme : le pouvoir est du coté des salariés puisque tout patron tremble à l’idée d’avoir un conflit et de tout perdre , 

      alors votre couplet sur les salariés victime du méchant patron ,digne des pires époques du bolchevisme , est indécent au vue de la situation .catastrophique , vous aurez un pays ou plus personne n’embauchera sauf l’Etat et encore ….


    • Le421... Refuznik !! Le421 24 août 2018 13:19

      @Spartacus

      Le chef d’entreprise, crée une entreprise, embauche, prend des risques et souvent avec tout ses biens et son argent, des responsabilités et gère.

      Dire que certains parlent de poncifs...

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