On l’appelle désormais le protocole Ibiza...
On l'appelle désormais le protocole Ibiza... c'est là que Jean-Michel Blanquer a passé une partie de ses vacances de Noël...
Ibiza connue pour ses plages, sa vie nocturne et festive...
On vient également d’apprendre, que le chef de cabinet de Castex était au courant du voyage et lui avait déconseillé d’y aller.
En pleine crise du coronavirus où l'on demande aux Français de restreindre leurs festivités, le ministre se rend à Ibiza.
Et c'est de là que le ministre a dévoilé son protocole, la veille de la rentrée scolaire, un protocole totalement abscons, irréalisable qui a désorganisé l'école, bouleversé la vie des enfants, des parents, des enseignants...
De l'art de compliquer la vie des gens, de l'art de les "emmerder..." Je n'aurais pas utilisé ce terme si le Président de la République ne l'avait pas lui-même employé...
Evidemment, tout cela ne fait pas très sérieux.
Donc, petit mea culpa de Jean-Michel Blanquer : le ministre de l'Education a dit regretter la symbolique du lieu choisi pour ses vacances...
"J'aurais dû choisir un autre lieu", concède le ministre... Est-ce qu'il regrette aussi la complexité de son protocole ?
"Je ne suis pas parfait", avait aussi argumenté le ministre, face aux critiques qu'on lui adressait.
Interrogé sur la grève des enseignants survenue le jeudi 13 janvier, le ministre de l’Éducation avait présenté ses excuses.
"Si vous souhaitez un mea culpa, je n’ai aucune difficulté à le faire", a d’abord déclaré l’homme politique, avant de poursuivre : "Je ne suis pas parfait, je fais des erreurs et je n'ai aucun problème à dire que je suis désolé de certaines choses", a-t-il conclu.
Jean-Michel Blanquer a ensuite tenté de se défendre. Il a rappelé que la gestion de l’épidémie dans les écoles, dont les enseignants se plaignent, n’a pas tenu qu’à lui et que les décisions n’ont pas été uniquement de son ressort. "C’est important aussi de ne pas être dans une logique de cristallisation excessive sur une personne quand on connaît le processus de décision", a insisté le ministre de l’Éducation, qui a plaidé pour une responsabilité collective de la gestion de la crise sanitaire à l’école.
Ce qui veut dire que le protocole en question a été concocté par un collectif, un ensemble de personnes ?
Mais c'est d'autant plus grave : comment ces gens en responsabilité n'ont-ils pas perçu le caractère infaisable de ce protocole ? Ils ont réussi à instaurer le chaos dans les écoles...
Personne dans ce collectif n'a émis de réserves sur cet ensemble de mesures ?
La valse des protocoles sanitaires dans les écoles au cours des dernières semaines a provoqué la colère des enseignants, dont une partie s’est mise en grève le 13 janvier, un mouvement largement suivi. Plusieurs syndicats ont appelé à une nouvelle journée d’action pour ce jeudi 20 janvier, qui pourrait se traduire par une nouvelle grève.
Le blog :
http://rosemar.over-blog.com/2022/01/on-l-appelle-desormais-le-protocole-ibiza.html