mercredi 9 octobre 2019 - par Marc Dugois

On se trompe de transition énergétique

La transition énergétique est à la mode. Politiques, médias et mouches du coche s’en donnent à cœur joie et laissent croire à un remplacement progressif des énergies fossiles émettrices de COet des énergies nucléaires qui font facilement peur, par des énergies renouvelables.

A contre-courant mais parfaitement logique, Jean Marc Jancovici rappelle dans tout le monde universitaire que vivre sur les énergies renouvelables a toujours été l’apanage de l’humanité avec son chauffage au bois, sa traction animale, sa marine à voile et ses moulins à eau et à vent. Il explique à juste titre que ce n’est que depuis que nous utilisons de l’énergie fossile que nous sommes devenus des supermen à nos propres yeux en multipliant par des milliers notre capacité énergétique grâce aux machines. Il montre aussi, croquis à l’appui, qu’aucune énergie n’en a jamais remplacé une autre et que les nouvelles énergies ne se sont chaque fois que surajoutées aux précédentes que l’homme a continué à consommer de plus en plus, tellement ses machines étaient énergivores. Le charbon n’a pas remplacé le bois que l’humanité a continué à consommer de plus en plus. Le gaz et le pétrole n’ont pas remplacé le charbon que l’humanité a continué à consommer de plus en plus. Le nucléaire n’a pas remplacé le pétrole et le gaz que l’humanité a continué à consommer de plus en plus.

Encore une fois à juste titre, Jancovici insiste sur le fait que l’énergie fossile n’est pas gratuite alors que nous ne payons que le prix de son extraction, de son transport, de sa transformation et les bénéfices de tous les acteurs de son cheminement. Nous ne payons pas la reconstitution en millions d’années de ce que nous consommons quotidiennement de façon croissante. Jancovici souligne que cet aveuglement était déjà celui de Jean-Baptiste Say qui écrivait en 1804 dans son Traité d’économie politique : « Les ressources naturelles sont inépuisables, car sans cela, nous ne les obtiendrions pas gratuitement. Ne pouvant être ni multipliées ni épuisées, elles ne sont pas l’objet des sciences économiques ».

Là où Jancovici fait lui-même exactement l’erreur qu’il reproche à Jean-Baptiste Say d’avoir fait il y a deux siècles, c’est quand il dit négligemment lors de sa très intéressante leçon inaugurale à SciencesPo le 29 août 2019 « Du pognon, il y en a plein » (à 2h13 sur les 2h24 de sa leçon). Il ne réalise pas que la monnaie est une énergie, qu’elle n’est pas plus gratuite que les autres, et qu’une fois de plus cette énergie voudrait remplacer les énergies précédentes et ne fait en fait que se surajouter sans faire baisser les autres.

L’énergie monétaire a en effet complètement changé sa source par un véritable triple saut en un peu plus de 50 ans, de 1944 à 2001. Jusqu’aux accords de Bretton Woods en 1944, toute monnaie avait toujours été liée à ce que le peuple qui l’utilisait voyait comme une richesse préexistante, généralement de l’or. La monnaie était la richesse du passé du peuple. C’est pour cela qu’en échange de la monnaie il donnait de lui-même. Les accords de Bretton Woods n’ont apparemment pas changé grand chose. Sous impulsion américaine ils ont lié les monnaies au dollar et le dollar à l’or. Cela restait cohérent à la condition que la FED n’imprime pas plus de dollars que le Trésor américain ne possédait d’or. Or la FED a imprimé 5 fois plus de dollars qu’il n’y avait d’or et Nixon a été obligé le 15 août 1971 de déconnecter en urgence le dollar de l’or pour endiguer la fuite de l’or américain que beaucoup, comme De Gaulle, venaient chercher contre des dollars. Mais le troisième saut de ce triple saut a été l’introduction de l’euro avec des équivalences avec les monnaies européennes antérieures en oubliant consciencieusement qu’elles n’étaient plus liées à rien par la décision américaine de 1971.

Depuis le 15 août 1971 et officiellement à partir de la création de l’euro, l’énergie monétaire ne provient plus d’une richesse passée reconnue comme cela avait toujours été le cas depuis l’aube des temps. Elle provient d’une richesse future totalement imaginaire et que l’on peut donc faire croître sans limite en l’espérant himalayenne, voire même perçant le ciel. Nous vivons globalement au-dessus de nos moyens grâce aux 200.000 milliards de dollars de dettes que nous avons. Ces dettes sont en réalité la source virtuelle et apparemment gratuite de la nouvelle énergie monétaire qui nous permet partout de faire n’importe quoi et de croire possible le libéral-libertarisme. Nous avons rajouté aux couches d’énergies que Jancovici décrit très bien et que nous continuons à consommer, une nouvelle énergie dont il ne parle pas comme d’une énergie, l’énergie monétaire. Nous consommons avec la monnaie, une énergie sans source connue. Nous la voulons gratuite et illimitée et nous le croyons possible puisque c’est une énergie qui nous vient du futur. Venant du futur nous pouvons l’imaginer à notre guise et c’est cette transition énergétique que nous vivons actuellement et dont nous n’osons pas parler parce qu’au fond de nous, nous n’en sommes pas très fiers.

La question que chacun devrait se poser aujourd’hui est de savoir s’il veut se dégager des faux rêves collectifs mondialisés et inatteignables que les médias, l’éducation nationale et les politiques ont mis dans les esprits. Ces rêves se nourrissent de l’énergie monétaire (donnez-nous les moyens). C’est en sortant de ces rêves et en réalisant que « la seule source de l’énergie monétaire est le travail humain et ses réalisations passées » (Bruno Lemaire), que nous pourrons faire en sorte que cette énergie monétaire soit à nouveau au service du peuple puisque c’est sa propre richesse, et qu’elle ne soit pas gaspillée au service d’un système que plus personne de sérieux ne défend vraiment.

L’énergie des chômeurs doit remplacer l’énergie monétaire venant de la dette. Mais cela commence par la compréhension et la maîtrise de l’énergie monétaire, puis par la compréhension que le chômage n’est pas le problèmes des entreprises mais celui des politiques. Sans quoi nous continuerons à faire toutes nos bêtises en douceur grâce à l’énergie monétaire qui fabrique les machines, et tant que les énergies précédentes seront encore disponibles pour les faire fonctionner.



149 réactions


    • joletaxi 11 octobre 2019 09:28

      @JL
      google est votre ami

      un lien pour les débutants niveau CM1

      http://annuaire-digg-des.coursgratuits.net/en-ligne/compta-lire-un-bilan
      comptable.php

      comme vous êtes intelligent, bien que non ancien de HEC, vous verrez que le compte client est bien inscrit à l’actif du bilan

      cette idiotie peut prospérer car en général, les gens n’ont aucune idée de la façon dont est établi un bilan comptable

      J’ai été entrepreneur, et administrateur de diverses sociétés,et bien sur, je confiais la gestion comptable à.. un comptable
      Après avoir perdu grâce à leur gestion « inventive » de la comptabilité des sommes qui feraient saliver un GJ, j’ai décidé d’apprendre à avoir la maîtrise de cette technique,
      quand je lis ici, et à plusieurs reprises que « la somme est inscrite au passif, et est disponible pour les achats de l’emprunteur » je tombe de ma chaise

      mais je sais par expérience qu’il est très difficile d’ébranler des convictions valorisantes pour celui qui s’y accroche


    • joletaxi 11 octobre 2019 09:30

      @Marc Dugois

      je vous ai donné un petit devoir, les écritures....


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 09:56

      @joletaxi
       
      Vous jouez sur les mots. Un compte client d’une banque et une créance sur un client d’une entreprise (en général) sont deux choses totalement différentes, on pourrait dire opposées : le compte client d’une banque est le compte des dettes de la banque envers ce client (au passif donc, même si le compte est débiteur, on dit « au rouge ») cependant que le compte des créances sur les clients d’une entreprise de maçonnerie par exemple, est un compte des effets à recevoir (les factures : un actif donc).


    • joletaxi 11 octobre 2019 10:05

      @JL
      je vous ai donné un lien, mais il y en a des tas d’autres , qui vous permettront d’acquérir quelques rudiments de comptabilité

      quand vous aurez compris ces règles élémentaires, vous reviendrez me donner des leçons


    • Marc Dugois Marc Dugois 11 octobre 2019 10:11

      @joletaxi

      Comme vous êtes visiblement de bonne foi, je vais reprendre mes explications pour la phrase qui vous fait tomber de votre chaise alors que vous avez évidemment raison pour le compte client à l’actif.

      La comptabilité en partie double utilisée depuis le moyen âge veut que toute écriture soit toujours accompagnée d’une autre écriture puisqu’une action dans un sens quelque part est forcément équilibrée par une action inverse dans l’autre sens autre part puisqu’une écriture n’est pas en soi une action.

      Ceci étant compris quand une banque prête de l’argent, c’est qu’elle l’a trouvé. Si elle l’a trouvé c’est qu’il est à son actif. Mais comme rien n’est spontané en comptabilité, s’il est à son actif c’est que l’on va trouver à son passif son origine. Son origine peut être son capital, l’argent d’un client, un emprunt à une autre banque ou une création. Tout est inscrit au passif pour justifier la possession de l’argent à l’actif.

      Si la banque crée l’argent, ce qui est le cas majoritaire, que vous le reconnaissiez ou pas, elle ne met pas à son passif un compte « argent créé » mais un compte M. Dupont au nom de l’emprunteur à qui elle reconnait devoir immédiatement cet argent. Ce compte est équilibré par un compte client à l’actif au nom de M. Dupont qui va payer sur un certain temps.

      Donc ne tombez pas de votre chaise « la somme est inscrite au passif de la banque, et est disponible pour les achats de l’emprunteur » est une phrase juste car c’est une dette immédiate de la banque (donc à son passif) en même temps qu’une créance différée d’un montant un peu supérieur à cause des intérêts (donc à son actif).


    • Marc Dugois Marc Dugois 11 octobre 2019 10:20

      @joletaxi

      Je rajouterai aussi pour @JL que dans une banque les clients sont à la fois à l’actif et au passif puisque c’est justement l’activité de la banque de prêter et d’être remboursée avec intérêts. Le compte client est donc au passif pour ce que la banque accepte de lui prêter et à l’actif pour ce qu’elle veut récupérer sur lui. C’est cela la création monétaire bancaire par double écriture.


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 10:21

      @joletaxi
       
       Bah !je vois que j’ai perdu mon temps à essayer de vous montrer où est votre erreur : c’était le sens de mon ^post d’hier, 14:54.
       
       La bêtise crasse c’est quand on ne veut pas admettre ses erreurs. Par charité je ne dirai rien de ceux qui attribuent leurs erreurs aux autres.
       
       Rappelez moi donc ce mot d’Audiard, au sujet de la perte de temps, svp ?


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 10:29

      @Marc Dugois
       
      Je n’en dirai pas plus sur ce sujet sinon que les mots sont (parfois) confondants.


    • joletaxi 11 octobre 2019 10:41

      @Marc Dugois

      vous feriez également un comptable "imaginatif’

      je vous en prie, allez consulter sur Google

      par exemple

      https://www.marketing-etudiant.fr/cours/b/comptabilite-bilan-comptable.php

      ou encore

      https://sites.google.com/site/comptaecritures/le-bilan-comptable-explique/le-bilan-comptable

      nous voilà avec des comptes client à l’actif et au passif, cela devient rigolo

      je sais, cela démolit votre belle théorie, mais de temps à autre, il faut se confronter aux réalités

      notez pour votre prochain commentaire
      le compte client est un compte d’actif
      notez aussi que tout mouvement financier dans une société passe par le compte des valeurs disponibles, banque, caisse, et autres supports financiers à valeur certaine et liquide, compte qui se trouve toujours à l’actif

      notez enfin qu’au passif ne figure que ce que la société doit

      et comme une belle blonde, la société ne peut donner que ce qu’elle a, à savoir ce qui se trouve à l’actif
      ....


    • joletaxi 11 octobre 2019 10:47

      @JL

      pas la peine de vous énerver, vous voulez avoir raison sur un sujet sur lequel vous êtes d’une indigence crasse

      google est votre ami

      allez vérifier , le compte client est à l’actif du bilan, point barre

      mais ce qui est consternant, c’est de constater, au fil des commentaires, que pratiquement la majorité n’a aucune connaissance sur ce sujet,mais adhère sans comprendre à une « légende urbaine »

      mais c’est vrai pour tellement de sujets


    • joletaxi 11 octobre 2019 10:59

      @Marc Dugois

      ah, on progresse, le compte client est à l’actif, c’est bien

      par contre pour le reste....

      en préambule, au passif, ce que la société doit

      donc, , selon vous, la banque crée un compte d’actif qui acte la dette de l’emprunteur, et un compte de passif où elle acte qu’elle lui doit la dette contractée.
      fort bien , c’est ce que j’écrivais plus haut

      Ceci étant compris quand une banque prête de l’argent, c’est qu’elle l’a trouvé. Si elle l’a trouvé c’est qu’il est à son actif

      on progresse, l’argent est bien à l’actif

      il faut maintenant que l’argent,qui est à l’actif, puisse être transféré à l’emprunteur
      pour éviter toute théorie alambiquée, l’emprunteur se présente au guichet et demande l’argent, en monnaies qu’il a emprunté
      comment va s’écrire l’opération ?


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 11:12

      @joletaxi
       
       je n’ai pas appris la comptabilité dans Google moi, mais au CNAM.
       


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 11:42

      @joletaxi

       
       Quand vous déposez 100€ en espèces à la banque, elle inscrit +100 € dans le compte de caisse et +100 € dans votre compte client, au passif. Quand vous retirez 100 € en espèces à la banque, elle inscrit -100 € dans le compte de caisse et -100 € de moins dans votre compte client

       
       La différence entre les deux comptes, c’est que le premier n’a que faire de votre nom cependant que le second est intitulé à votre nom. Voilà pourquoi on dit que les comptes des clients de la banque sont inscrits au passif : l’argent que la banque vous doit. Quand votre compte est à découvert, ce compte client est négatif ; jamais un compte d’actif n’est négatif, excepté peut-être celui des effets à recevoir. (les avoirs signés par les entreprises non bancaires à leurs clients).


    • Marc Dugois Marc Dugois 11 octobre 2019 11:43

      @joletaxi

      Par pitié de mettez pas dans ma bouche ce que vous avez compris de travers. La raison pour laquelle vous vous obstinez à dire des bêtises en vous enfermant en vous-même, m’est inconnue mais restons-en là. Tout vous a été expliqué en détail. Je pense que vous savez lire. Je ne vous répondrai plus sur ce sujet.


    • joletaxi 11 octobre 2019 12:40

      @JL

      des enclumes

      trouvez_moi un exemple de bilan où le compte client figure au passif

      ce que vous appelez compte client au passif est en fait à ranger dans les dettes, ici à court et moyen terme

      et ce n’est pas pour rien que votre extrait de compte émis par la banque, est en fait une reconnaissance de dettes

      aucun compte dans une comptabilité n’est négatif, jamais.... sauf le compte de pertes et profits, lorsque ’il constate une perte de l’exercice

      et au passage pour le petit problème qui nous occupe, ce compte que vous appelez compte client d’un déposant est créé en regard d’un dépot sur le compte financier ,

      il ne saurait acter la dette que l’emprunteur a contractée par la dette de la société envers cet emprunteur, quand celui-ci a été crédité du montant


    • joletaxi 11 octobre 2019 12:46

      @Marc Dugois

      ben je comprends, car c’est à cet endroit là de la transaction que cela va coincer pour vous

      car il vous faudra passer par le compte financier de la banque, là où est l’argent, comme vous le soulignez
      et là, faudra trouver une écriture magique pour que ce compte s’augmente de la somme empruntée

      nous en resterons donc là, vous avec vos écriture magiques, et moi, les austères règles de comptabilité


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 12:58

      @joletaxi
       
       ’’ce compte que vous appelez compte client d’un déposant est créé en regard d’un dépot sur le compte financier’’
       
      Mais c’est exactement ce que je viens de dire, à ceci près que vous employez d’autres mots : votre expression « compte financier » n’est pas idoine. Passons.
       
      Bis repetita : ce « compte financier » puisque c’est ainsi que vous persistez à dire, ne fait aucune référence à votre identité, au contraire du « compte client », comme son nom l’indique, lui.


    • Aristide Aristide 11 octobre 2019 13:13

      @joletaxi

      la banque pour les nuls, un lien ici 

      « 

      Le passif renseigne sur l’origine des ressources, c’est-à-dire les fonds collectés par la banque.

      L’actif informe sur l’utilisation des fonds collectés. 

      Le cadre comptable ventile le bilan d’une banque en 5 classes.

      Les actifs et les passifs de la classe 1 correspondent aux opérations interbancaires celles que la banque réalise avec d’autres institutions financières, dans le cadre de sa gestion de trésorerie. Quand son exploitation lui permet de dégager des excédents de trésorerie, la banque se trouve en position de prêteur net sur le marché interbancaire. Dans le cas inverse la banque doit avoir recours au marché pour assurer son refinancement. 

      Les actifs et les passifs de la classe 2 correspondent aux opérations avec la clientèle. À l’actif, les crédits accordés, au passif, les dépôts collectés ventilés selon leur degré d’exigibilité, leur forme (compte, bon, certificat) et leur nature au regard de la réglementation bancaire (compte d’épargne à régime spécial, comptes ordinaires).

      Les actifs et les passifs de la classe 3 reprennent les opérations sur titres et les opérations diverses. À l’actif, les placements de la banque sur le marché des capitaux pour son propre compte (portefeuille de titres, classés selon leur durée de conservation). Au passif, les titres de dettes que la banque émet pour se refinancer.

      Le bilan ne retrace pas les opérations sur titres effectuées pour le compte de la clientèle.

      .... etc »


    • joletaxi 11 octobre 2019 13:16

      @JL

      brrrr c’est dur hein

      au passif, il y a un compte fournisseurs, dans lequel tous les fournisseurs à qui la société doit de l’argent sont identifiés par leur nom
      il en est de même pour toutes les dettes de la société,y compris celles résultant du depot sur le compte financier à l’actif par un client de la banque
      ce n’est pas pour autant que cela figurera sur le bilan, sous une rubrique client, qui ne figure qu’à l’actif, mais bien dans les dettes, avec le nom du déposant, client.

      notez au passage que pour que le fournisseur rentre en possession de son du, la banque effectuera un versement à partir de son compte ,valeurs disponibles, qui est bien à l’actif,et qui sera débité du montant, et créditera le compte de passif fournisseur
      damned, ce que vous appelez le compte « client » de l’emprunteur se trouve exactement sous la rubrique fournisseur au passif
      par quel mystère le client entrera en possession de son du, la somme empruntée, sans aussi passer par un compte financier à l’actif ?

      curieux hein ?
      non, c’est l’écriture magique, Mr Dugue va nous la révéler


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 13:23

      @joletaxi
       
       on a bien compris que vous ramez pour vous sortir de ce mauvais pas. Pour finir, vous arriverez à dire vrai et direz que ce sont les autres qui sont ignorants.
       
      Je m’en vais vomir devant tant de mauvaise foi.


    • Aristide Aristide 11 octobre 2019 13:24

      @joletaxi

      Visiblement même devant les explications les plus simples vous calez. J’ai essayé, JL aussi, ...

      Dernière tentative :
      les dépots des clients sont au passif de la banque, c’est une ressource pour la banque,
      les découverts à l’actif, et oui comme les prêts contactés et autres emplois des ressources de la banque.

      Emploi, ressource cela vous dit quelque chose ? Non, ... C’est facile aussi .... 


    • joletaxi 11 octobre 2019 14:11

      @Aristide

      n’importe nawak

      les dépots des clients sont au passif de la banque, c’est une ressource pour la banque,

      mais bien sur, et les fées...

      au passif figure les dettes de la banque, ce que la banque doit
      si pour vous une dette est une ressource vous êtes un homme heureux

      les découverts à l’actif, et oui comme les prêts contactés et autres emplois des ressources de la banque

      il n’y a pas de « compte découvert », par contre le papier qui acte l’octroi d’un prêt est bien un actif

      et les emplois des ressources... c’est du chinois, du bulgare ?


    • joletaxi 11 octobre 2019 14:18

      @JL
      oui, oui,
      donnez nous votre version des écritures qui permettent de payer l’emprunteir

      car l’emprunteur n’est finalement qu’un fournisseur
      la banque lui a acheté un « papier » qui a la valeur de la somme empruntée,et comme pour le fournisseur qui n’a pas été payé, son nom figure au passif dans les comptes de dettes(il n’ a pas encore son argent )
      il faut maintenant donner à l’emprunteur son du, comme le fournisseur
      le fournisseur est payé à partir d’un compte financier de la banque à l’actif
      comment faites vous pour payer l’emprunteur sans passer par ce compte ?

      bon vous avez 2 heures, je passerai ramasser les copies
      c’est bluffant que vous refusiez ces évidences


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 14:22

      @joletaxi
       
       vous avez assez perdu mon temps. Vos enfantillages ne m’amusent plus.


    • joletaxi 11 octobre 2019 14:26

      @JL

      je suis désolé, car ce fil de discussions est riches en « poilades », vous y contribuez d’ailleurs merci

      prenez votre temps, j’ai piscine tout à l’heure, d’ici là vous aurez trouvé une solution au petit problème que je vous pose ?


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 14:35

      @joletaxi
       
      à la piscine, j’espère pour vous qu’il y a du sable ? N’oubliez pas votre petite pelle et votre petit seau.


    • joletaxi 11 octobre 2019 14:49

      @JL

      et surtout ma bouée canard.

      cela m’ennuie que vous ne puissiez répondre à notre petit problème

      mais c’est compréhensible car la réponse évidente explose en vol la théorie fumeuse de l’argent ex nihilo

      à moins bien sur qu’il y aie une écriture « inventive », mais dont tous les intervenants ici gardent le secret, pourtant je voudrais aussi savoir
      et invalide au passage toutes les fines analyses de Mr . Dugue

      allons , ne nous faites pas languir....


    • BLemaire 11 octobre 2019 14:54

      @joletaxi Une banque n’est pas une entreprise quelconque, c’est bien pour cela qu’elle peut créer de l’argent, sous certaines conditions, ce qu’une entreprise lambda ne peut faire.
      Vous êtes vraiment sûr que vous savez ce qu’est une banque ?


    • Francis, agnotologue JL 11 octobre 2019 14:58

      @joletaxi
       
      vous étiez encore en maternelle quand j’ai démonté ici les fantasmes autour de la théorie dont vous parlez.


    • joletaxi 11 octobre 2019 15:07

      @BLemaire
      ah voilà la théorie d’une comptabilité spéciale pour les banques

      et comme c’est « spécial » il lui est accordé de créer de ll’argent

      simple non ?

      quoique, finalement une banque est une société comme les autres et publie des bilans parfaitement conformes aux règles comptables que suivent toutes les sociétés
       pourtant cela devrait y figurer puisque selon vous les banques en ont l’autorisation ?
      et dans les bilans des banques je n’ai jamais vu le poste,« monnaie créée »

      pourtant cela devrait y figurer, puisque les banques en ont l’autorisation ?

      c’est secret ?


    • BLemaire 11 octobre 2019 15:11

      @Marc Dugois
      << @joletaxi

      C’est très simple. Une banque a un bilan toujours équilibré au centime près entre son actif et son passif.>>

      Il fallait lire, évidemment, une banque, comme TOUTE ENTREPRISE, a un bilan toujours équilibré (les règles comptables servent à cela)

      Seuls les « trolls » auraient attaqué Marc pour cette absence de précision


    • BLemaire 11 octobre 2019 16:21

      @joletaxi Ais je dit qu’il y avait une comptabilité spéciale pour les banques ?
      j’ai justement dit le contraire (en rappelant que tout bilan était comptablement équilibré, comme pour toute entreprise)

      Si une banque est « spéciale », c’est par ce qu’elle peut créer de la monnaie (de la monnaie bancaire, pas des billets, évidemment)
      Une banque centrale, elle, est la seule institution à pouvoir créer de la monnaie centrale (M0)

      Raisonnons par l’absurde : si les banques commerciales (ou banques de second rang) ne pouvaient créer de la monnaie bancaire, on se demande bien pourquoi les dépôts à vue seraient de 1100 milliards en France (valeurs juillet 2019) pour une base monétaire (M0) près de 2 fois inférieure. Sans parler des agrégats M2 et M3


    • Aristide Aristide 11 octobre 2019 18:16

      @BLemaire

      Visiblement vous essayez d’expliquer l’usage d’une fourchette à une poule. Bon courage !


    • BLemaire 11 octobre 2019 19:33

      @joletaxi ferait il exprès de ne pas comprendre quand il écrit « ah bon, il y a plusieurs bilans dans le bilan de la banque ? »
      Marc D. écrit explicitement qu’il y a UN bilan pour la banque et UN bilan pour son client ? UN plus UN cela fait DEUX mais deux bilans DIFFERENTS, pas pour la banque
      Cela va, vous suivez ?


    • joletaxi 11 octobre 2019 19:51

      @Aristide

      évitez de participer à une discussion à laquelle vous n’entravez rien, c’est déjà assez confus comme cela

      enfin j’dis ça, mais si c’est pour participer à la poilade, je reconnais que vous avez un certain talent


    • joletaxi 11 octobre 2019 19:55

      @BLemaire

      je pense qu’avec vous le smilblick va bien avancer

      mais vous avez peut-être une réponse à la question posée plus haut(comme vous vous posez en relecteur....) à JL, et aussi à Mr. Dugue, car ils ne me semblent pas très inspirés ?

      donc il faut maintenant que l’emprunteur reçoive son flouze, comment faire ?


    • Aristide Aristide 10 octobre 2019 12:31

      @nono le simplet

      le crédit-débit d’un compte bancaire n’a rien à voir avec le crédit-débit d’un bilan ... absolument rien 

      Gnarffff, .... J’aime bien le type qui parle de bilan et d’inscription et de débit crédit. Le pôvre ...

      dans un bilan comptable l’argent que tu as sur ton compte bancaire est inscrit en débit

      Le spécialiste à la brouette patauge dans la comptabilité, un solde créditeur est inscrit à l’actif, ... actif, passif, bilan, .... cela ne lui dit rien à la brouette ?.. 


    • nono le simplet 10 octobre 2019 14:33

      @Aristide
      un solde créditeur est inscrit à l’actif

      oui, oui je me suis gouré lol ... je voulais parler du résultat et non de la trésorerie


  • sweach 10 octobre 2019 14:17

    *Nous ne payons pas la reconstitution en millions d’années de ce que nous consommons quotidiennement de façon croissante.*

    Question à 100 points :

    Et si le Pétrole était renouvelable ? (à court terme)

    Comment réagirait notre économie et nos perspectives énergétiques, si le Pétrole était une ressource renouvelable et tellement abondante qu’elle serait inépuisable ?

    On l’oublie trop facilement, mais l’origine Fossile du pétrole n’est qu’une théorie, nous ne sommes pas sur un consensus, les scientifiques Russes se contre foute de la théorie d’une origine Fossile, ça fait longtemps qu’ils adhèrent à la théorie d’une origine abiotique (utilisé pour rechercher du pétrole)

    Pour survivre une théorie doit être confronté à l’expérience, hors nous trouvons toujours plus de Pétrole que ce qu’on en exploite, toujours plus profond, avec des puits qui exploite tjr plus de Pétrole que les relevés initiaux.

    Le théorie Fossile ne peut expliquer l’abondance des profondeurs, ni même le renouvellement des réserves observés, ni la position géographique de certain forage, tout est mit sur le dos d’erreurs.

    Ça ne change pas le fait que l’exploitation du Pétrole a un coût, ni même qu’il est source de Pollution, mais ça pourrait éviter le fait d’exploiter nos terres rare dans le but futile d’avoir des énergies dite « renouvelable » 


  • perlseb 10 octobre 2019 14:50

    Pour comprendre la monnaie, il faut lutter contre son éducation, sa culture (profondément monétaire) et aussi connaître un peu son historique (le troc, le sel, les pièces etc...).

    Quand on comprend que la seule richesse est le temps de travail (même les ressources, renouvelables ou non, peuvent être converties en temps de travail) alors on comprend très bien que la monnaie permet de faire des échanges complètement déséquilibrés. Je travaille une heure à faire une grosse merde, mais parce que je suis doué en marketing, je la vends comme si elle m’avait coûtait 10h de travail. A l’inverse, bien évidemment, on a la masse des idiots (larbins ?) utiles qui se font duper toute leur vie à accepter que des irresponsables qui se disent plus responsables qu’eux gagnent 1000 fois plus dans le même temps. Disons que gérer sa propre fortune (société) n’est pas un travail utile collectivement.

    Avec la propriété privée, la monnaie permet le vol, elle le légalise. Si tous les procédés de fabrication était connus (et il devrait l’être dans un système d’échange juste et non pas dans un souk généralisé) , la meilleure monnaie possible serait l’heure de travail.

    D’ailleurs, pourquoi la recette du Nutella a évolué, pourquoi les oeufs sont majoritairement des oeufs de poules élevés en cage alors que personne ne l’a demandé ? En clair, pourquoi les « entrepreneurs » peuvent décider de changer un procédé de fabrication sans que les consommateurs aient leur mot à dire (pire, en leur masquant autant que possible les changements effectués). Dans un système juste, ce sont les consommateurs qui sont moteurs et demandeurs des changements et des évolutions, ce sont eux qui les maîtrisent (investissement démocratique, par la demande).

    J’entends bien évidemment tous les larbins criant au scandale : il y a des gens qui valent plus que d’autres et qui méritent bien plus... Sauf que bizarrement, ces gens ont besoin de ce qui est produit par les idiots pour vivre. Ils ne sont pas autonomes, donc ils ne peuvent pas prétendre à avoir plus de gâteau. Ou alors qu’ils fassent leur part des travaux mal payés dont il bénéficie (on verra qu’ils ne sont pas meilleurs que les autres en fait).

    Maintenant, supprimer aux gens la monnaie et la propriété privée alors même qu’on a baigné toute leur enfance de ces 2 paradis, ils n’auront plus aucune motivation dans le travail. Les gens veulent tout acheter, veulent être servis. Ils ne se rendent même pas compte que ce sont eux qui produisent tout. Tant pis pour eux, s’ils sont aveugles et qu’ils aiment les chosent qui les dupent.


    • quid damned quid damned 11 octobre 2019 22:03

      @perlseb
      Bonsoir,

      Je ne sais plus qui avait posté ça ici (sur agovx) mais voilà qui fait écho à votre commentaire :

      Supposons qu’à un moment donné, un certain nombre de gens travaillent à fabriquer des épingles. Ils fabriquent autant d’épingles qu’il en faut dans le monde entier, en travaillant, disons, huit heures par jour.
      Quelqu’un met au point une invention qui permet au même nombre de personnes de faire deux fois plus d’épingles qu’auparavant. Bien, mais le monde n’a pas besoins de deux fois plus d’épingles : les épingles sont déjà si bon marché qu’on n’en achètera guère davantage même si elles coûtent moins cher.

      Dans un monde raisonnable, tous ceux qui sont employés dans cette industrie se mettraient à travailler quatre heures par jour plutôt que huit, et tout irait comme avant.
      Mais dans le monde réel, on craindrait que cela ne démoralise les travailleurs. Les gens continuent donc à travailler huit heures par jour, il y a trop d’épingles, des employeurs font faillite, et la moitié des ouvriers perdent leur emploi.
      Au bout du compte, la somme de loisir est la même dans ce cas-ci que dans l’autre, sauf que la moitié des individus concernés en sont réduits à l’oisiveté totale, tandis que l’autre moitié continue à trop travailler.
      On garantit ainsi que le loisir, par ailleurs inévitable, sera cause de misère pour tout le monde plutôt que d’être une source de bonheur universel.
      Peut-on imaginer plus absurde ?

      Bertrand Russell, « In Praise of idleness »

      (texte original :

      Suppose that, at a given moment, a certain number of people are engaged in the manufacture of pins. They make as many pins as the world needs, working (say) eight hours a day.
      Someone makes an invention by which the same number of men can make twice as many pins : pins are already so cheap that hardly any more will be bought at a lower price.

      In a sensible world, everybody concerned in the manufacturing of pins would take to working four hours instead of eight, and everything else would go on as before.

      But in the actual world this would be thought demoralizing. The men still work eight hours, there are too many pins, some employers go bankrupt, and half the men previously concerned in making pins are thrown out of work.
      There is, in the end, just as much leisure as on the other plan, but half the men are totally idle while half are still overworked.
      In this way, it is insured that the unavoidable leisure shall cause misery all round instead of being a universal source of happiness.

      Can anything more insane be imagined ?
      Bertrand Russell, « In Praise of idleness »)


    • perlseb 12 octobre 2019 14:12

      @quid damned
      Oui je connais ce texte.
      Mais dans le monde réel, on craindrait que cela ne démoralise les travailleurs.
      Cette phrase est quand même un peu rapide. Dans le monde réel, la productivité profite 2 fois aux industriels : la première fois en virant une partie des salariés (baisse des coûts directe) pour fabriquer la même chose, la deuxième fois parce qu’en augmentant le chômage (pris en charge par la collectivité ... ou non), cela permet de tirer les salaires vers le bas (baisse des coûts sur le long terme).
      Et les salariés n’ont aucun pouvoir sur la durée légale du travail indiquée sur leur contrat de travail. Ils doivent « espérer » une baisse imposée par le gouvernement qui reçoit (sûrement) beaucoup de pépètes sur des comptes off-shore. Alors le salarié peut espérer longtemps.


  • Désintox Désintox 11 octobre 2019 18:01

    « Il ne réalise pas que la monnaie est une énergie »

    En effet, et il a raison, puisque c’est une affirmation qui n’a aucun sens.


    • Marc Dugois Marc Dugois 11 octobre 2019 18:17

      @Désintox

      Ça ne s’appellerait pas de l’intox, cette phrase assénée comme une évidence ?


    • Désintox Désintox 12 octobre 2019 00:23

      @Marc Dugois
      Revoyez vos cours de physique


    • Marc Dugois Marc Dugois 12 octobre 2019 06:21

      @Désintox

      Aidez-moi en me disant à quel chapitre je trouve pourquoi l’argent loge, nourrit, chauffe, éclaire, fait voyager et distrait.

      Que l’un quelconque de mes détracteurs m’explique d’où vient cette fantastique puissance et comment une puissance n’a rien à voir avec l’énergie.


    • Marc Dugois Marc Dugois 12 octobre 2019 07:54

      @Désintox

      Qui nie la puissance de l’argent ?

      Et qui nie la définition physique de la puissance :

      En physique, la puissance reflète la vitesse à laquelle un travail est fourni. C’est la quantité d’énergie par unité de temps fournie par un système à un autre. C’est donc une grandeur scalaire.

      L’énergie monétaire est chiffrée par la monnaie


  • Johnny-Matteus 28 octobre 2019 22:39

    Je crée un compte dans le seul but de venir jouer le justicier parmi vous. smiley

    On pratique la métaphore depuis au moins 2500 ans en Europe... et une bande d’ignares tombent, au XXIe siècle, sur le coin de la figure d’un type qui pense, et qui en pensant à produit une métaphore discutable. Tant de mouvements d’humeur pour une figure de style, c’est à pleurer ! Que de bêtise ! J’en ai les larmes aux yeux. (Au moins, la poésie fait toujours vibrer les masses... s’écharper ainsi pour un trope Pourtant, je n’approuve pas non plus le choix de l’énergie pour désigner d’éventuelles forces de l’argent... mais est-il nécessaire d’apprécier l’image pour se saisir d’une idée ?

    Quel est la fonction de ce site ? Servir de repaire pour névrosés-philosophes-génies-ignorés-à-demi-ratés ?


  • Johnny-Matteus 28 octobre 2019 22:40

    Je crée un compte dans le seul but de venir jouer le justicier parmi vous. smiley

    On pratique la métaphore depuis au moins 2500 ans en Europe... et une bande d’ignares tombent, au XXIe siècle, sur le coin de la figure d’un type qui pense, et qui en pensant à produit une métaphore discutable. Tant de mouvements d’humeur pour une figure de style, c’est à pleurer ! Que de bêtise ! J’en ai les larmes aux yeux. (Au moins, la poésie fait toujours vibrer les masses... s’écharper ainsi pour un trope Pourtant, je n’approuve pas non plus le choix de l’énergie pour désigner d’éventuelles forces de l’argent... mais est-il nécessaire d’apprécier l’image pour se saisir d’une idée ?

    Quel est la fonction de ce site ? Servir de repaire pour névrosés-philosophes-génies-ignorés-à-demi-ratés ?


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