lundi 9 décembre 2019 - par Roland Gérard

Osons intervenir dans la crise climatique - 2 -

Nous avons 300 000 ans et nous nous appelons « sapiens ». Nous avons été qualifiés de « sage » par le grand Linné. Il avait raison, ce sera la sagesse ou la disparition. Il a eu une étonnante intuition. A nous d’être à la hauteur de notre nom.

La frange la plus créative de l’humanité

L’espèce humaine a aujourd’hui un terrible besoin d’innovation, elle a besoin de créer, d’inventer et pour cela elle a besoin de liberté. Pour les humanistes rien de changé, c’est bien le chemin depuis longtemps tracé. La jeunesse est la frange la plus créative de l’humanité, c’est sur elle qu’il faut miser.

Se mettre dans les territoires autour de la table pour l’éducation

Comme ces cantines bios qui se créent sous nos yeux dans les territoires par la volonté des habitants qui veulent une nourriture saine pour leurs enfants, dans la concertation avec les collectivités, les services de l’État, les associations, les entreprises… occupons nous de l’éducation dans les territoires. C’est l’heure de tout remettre sur la table. C’est un constat avéré nombre de collectivités de par le monde font plus que les États pour le climat. Il n’y aura pas de transition sans changement profond de l’ensemble du corps social. Il n’y aura pas de transition sans éducation. Cette éducation qu’il faut aujourd’hui changer.

Faisons confiance aux enseignants, animateurs, parents…

Spinoza disait : « On ne saurait rester inactifs quand nous sommes menacés de destruction ». Hé bien voilà c’est l’heure d’en finir avec l’anesthésie. Créons des cantines bios. La meilleure façon d’éduquer c’est de montrer l’exemple. Faisons un débat par classe pour le climat. Créons des forest school pour tous les enfants. Misons sur le jeu libre. Verdissons avec enthousiasme les cours d’école. Mettons l’éducation à la transition au bac… ou autre chose … Mais surtout stimulons la créativité des enseignants, des parents, des animateurs, des élus, des élèves. Faisons leur confiance.

Un plan d’action pour l’éducation à la transition

La Haute-Normandie, la Bretagne ont mis sur pieds des plans régionaux d’action pour l’éducation nature. C’est peut-être l’heure pour les territoires maintenant, même à petite échelle, de réfléchir à l’écriture de leur plan d’action pour l’éducation à la transition dans la concertation avec toutes les parties prenantes.

Décider d’une politique et l’appliquer

On était très inquiets pour la couche d’ozone dans les années 80. Avec le protocole de Montréal nous avons réagi, elle se reconstitue. Rappelons aussi qu’il ne restait que 14 espèces de poissons dans la Seine en 1990, il y en a 32 aujourd’hui. Elle redevient un écosystème complexe. Ce n’est pas l’effet des petits gestes mais de notre capacité à faire ensemble, de notre capacité à décider d’une politique et de l’appliquer. Des exemples comme ça il y en a des milliers, il en faut maintenant des millions.

Il y a trois bonnes nouvelles

La première bonne nouvelle c’est que les humains ont enfin quelque chose à faire ensemble et cette fois il ne s’agit pas de faire une grande nation dans l’opposition aux autres, il s’agit de retrouver les grands équilibres écologiques. Dit autrement il s’agit de retrouver la beauté, la paix et l’harmonie. La deuxième c’est que la société civile est puissante qu’elle se bouge et qu’elle est inventive et créative et qu’elle s’organise et va s’organiser toujours plus et agir sur la question du climat et de la biodiversité. La troisième bonne nouvelle c’est que les 15 000 scientifiques de 184 pays qui ont signé l’appel du 13 novembre 2017 disent que parmi les mesures efficaces à prendre, il y a les sorties dans la nature pour créer les liens que nous avons perdu avec la nature. Et ça on peut toutes et tous le faire, qu’on le veuille ou non nous sommes toutes et tous passeurs de nature. En y réfléchissant un peu on peut devenir un bon passeur de nature.

Et trois idées

La première idée ce serai de faire de la joie de vivre des enfants qui nous entourent (sans en oublier un seul) l’unique critère de civilisation. La seconde consisterait à miser sur l’intelligence collective, il y a tant d’outils pour cela que c’est à la porté de chacun, les effets en sont surprenants. Et la troisième idée serait de ne rien attendre de personne, ni de nulle part. C’est maintenant, entrons dans l’action. Osons !

 



22 réactions


  • sophie 9 décembre 2019 18:10

    Oui , merci c’est gentil mais aujourd’hui les événements en Australie ( et Californie)

    montrent que l’on ne peut pas grand chose et meme rien du tout


    • sweach 10 décembre 2019 00:59

      @sophie
      Les forets primaires sont rare, pratiquement toutes nos forets sont le résultat de l’hommes, donc si elles brûlent si facilement nous sommes grandement responsable.
      Le choix des essences d’arbres avec une plus grande diversité pourrait éviter beaucoup d’incendie.

      Après c’est notre gestion de l’eau le premier coupable des sécheresses.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 décembre 2019 07:15

      @sweach
      Rassurez-vous, plus il fait chaud, plus il pleut !


    • vesjem vesjem 10 décembre 2019 08:42

      @Fifi Brind_acier

      "Rassurez-vous, plus il fait chaud, plus il pleut !

      "
       Et : Rassurez-vous, plus il fait chaud, plus il fait froid !

      Car l’évaporation de l’eau terrestre (surface > 2/3 du globe) crée du froid (principe du réfrigérateur)


    • files_walQer files_walQer 10 décembre 2019 18:17

      @l’auteur

      Le réchauffement climatique (dû à l’Homme) une escroquerie ?

      https://www.youtube.com/watch?v=r4ZPETbKeNY


    • JC_Lavau JC_Lavau 10 décembre 2019 19:38

      @files_walQer. Ah non ! Merde avec les vidéos !
      Raisonner par écrit.


    • files_walQer files_walQer 10 décembre 2019 21:44

      @JC_Lavau

      « Ah non ! Merde avec les vidéos !
      Raisonnez par écrit. »

      Les scientifiques comme Henrik Svensmark, François Gervais ou d’autres, travaillent par vidéos. L’écrit c’est bien (j’ai un certain âge, je suis donc convaincu de cela), mais une vidéo bien faite c’est très bien aussi et cela a de meilleures chances d’être vu et compris.

      Sinon par écrit ça donne :
      Henrik Svensmark scientifique danois à démontré que le CO2 est un très faible gaz à effet de serre. Ses recherches ont mis en lumière que la densité de la vapeur d’eau, qui est un gaz à effet de serre autrement puissant, est directement « piloté » par les rayons cosmiques donc le soleil.
      Ce réchauffement est donc naturel. Ses recherches (qu’il a du du mal à faire publier dans un magazine scientifique à comité de lecture) ont été validé par Jasper Kirkby du CERN.

      D’autres scientifiques ayant plutôt étudié les données à notre disposition (carottes glaciaires ou autres) ont également démontré que c’est un cycle naturel.

      Moi, je ne suis pas scientifique, je me suis fait mon opinion en écoutant les uns et les autres et je suis pour le moment convaincu que le GIEC applique la méthode politique(*)

      (*)
      méthode scientifique : Voici les faits, quelles conclusions pouvons-nous en tirer ?

      méthode politique : Voici les conclusions, quels faits pouvons-nous trouver pour les supporter ?

      Henrik Svensmark, le secret des nuages :
      https://www.youtube.com/watch?v=6xP4Kwvwoxc

      François Gervais, l’urgence climatique est un leurre :
      https://www.youtube.com/watch?v=iK3G8wqqp_k

      Le réchauffement climatique, une escroquerie ?
      https://www.youtube.com/watch?v=r4ZPETbKeNY


    • files_walQer files_walQer 10 décembre 2019 21:47

      @files_walQer

      Quand je dis que les scientifiques travaillent par vidéos, je voulais dire pour faire connaître leurs recherches au grand public.


    • JC_Lavau JC_Lavau 11 décembre 2019 11:18

      @files_walQer. Svensmark, je connaissais déjà, peut-être par vidéo, du reste.
      Raisonner par écrit et communiquer par écrit fut un progrès énorme dans l’histoire de l’humanité, notable à partir de la Grèce antique : une erreur de calcul ou une erreur de raisonnement peuvent être pointées et corrigées. Y compris par leur auteur dix jours plus tard, y compris trois générations plus tard.
      Alors que si j’objecte qu’à la minute 28’ et 13 secondes... On n’est pas sortis de la boue.


    • Drugar Drugar 11 décembre 2019 15:44

      @vesjem
      « Car l’évaporation de l’eau terrestre (surface > 2/3 du globe) crée du froid (principe du réfrigérateur) »

      Non, ce n’est pas l’évaporation qui crée le froid, c’est la détente du gaz réfrigérant qui fait que ce gaz arrive a son niveau de température le plus bas dans le cycle de réfrigération avant d’être injecté dans le circuit intérieur pour en évacuer la chaleur, en s’évaporant justement. Puis ce gaz réchauffé est compressé (et devient encore plus chaud) et est condensé en libérant sa chaleur vers l’extérieur (l’air de la cuisine typiquement). Principe du réfrigérateur.

      C’est ce principe de détente des gaz qui permet, par exemple de pouvoir mettre sa main sans se brûler dans le jet de vapeur quand on relâche la pression d’une cocotte minute (enfin pas à 2 cm non plus, faites pas les cons !!) : en relâchant la vapeur sous pression dans la cocotte, celle-ci se détend et baisse très rapidement en température.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 9 décembre 2019 20:11

    On peut faire des choses au niveau local, l’Europe aussi fait des choses, sur la qualité de l’eau ou le traitement des eaux usées...

    .

    Pour le reste, les Traités européens sont anti écologiques : exemple la PAC, qui impose l’agriculture industrielle, la pollution et la dégradation des sols, ou la gstion industrielle des forêts etc.

    .

    « Le Frexit écologique » fait le bilan des aspects positifs de l’ UE, et de tous les aspects incompatibles avec une politique écologique conséquente.


  • dr.jambon-beurre dr.jambon-beurre 9 décembre 2019 22:31

    Pendant que la France s’enfonce toujours plus profondément dans la décadence morale et économique, certains essaient de nous mener vers une voie de distraction bien inoffensive pour le grand bénéfice de certains.

    Un petit rappel sur le développement durable si cher à l’auteur : Cette arnaque que vous essayez de nous faire avaler n’est autre que la continuité dans le changement, ou l’inverse.

    Ce terme de novlangue consiste à conserver les structures de productions actuelles, intensives, chimiques, industrielles et cruelles mais en les parant d’une aura bénéfique pour la nature à l’aide d’une étiquette verte « officielle » gage d’une grand qualité intrinsèque et déontologique. Quel beau tour de passe-passe !

    En attendant, rien ne change dans les structures de production, merci les écolos ramollis du bulbe qui se laissent manipuler aussi facilement.


  • sweach 10 décembre 2019 00:18

    *ce sera la sagesse ou la disparition*

    Une menace à peine voilé.

    *L’espèce humaine ...a besoin de liberté*

    NON ! 

    L’excès de liberté donne le droit d’écraser et de détruire les autres.

    Actuellement nous manquons cruellement d’égalité.

    *Faisons un débat par classe pour le climat.*

    Le climat n’est pas un débat, le climat c’est le climat point, si débat il doit y avoir ça serait sur un caractère anormal ou non.

    *éducation à la transition*

    Le terme de « dressage » serait plus juste, sinon vous voulez une transition de quoi vers quoi ? pourquoi ? et en quoi ça serait plus enviable ?

    Le climat engendre de belle phrase, mais quand on regarde les actes que cela provoque, nous allons vers un avenir peut enviable et tout ces beaux préchi précha enlève des moyens et détourne l’attention de notre véritable ennemie qui est la pollution.

    La Loi de Henry qui rend impossible toutes accumulations du CO2 dans l’air doit nous rendre suspicieux face à ceux qui affirme le contraire.

    Le mot « climat » n’est pas un mot magique qui doit se dispenser de toutes justifications afin de pouvoir imposer n’importe quoi.


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 10 décembre 2019 07:46

    Depuis 600 millions d’années il y a rarement eu si peu de CO2 dans l’atmosphère !

    .

    Les nombreux écologistes de bonne volonté soutiennent à l’insu de leur plein gré, les escrocs du GIEC, et ceux qui se servent des conclusions du GIEC :

    .

    — Les z’écolos Verts comme Yves Cochet qui veut limiter la démographie.
    .
    — Les Etats, et même le FMI, qui vont collecter la taxe carbone plein pot.
    « Le FMI veut une taxe carbone internationale.
    .
    — Le capitalisme repeint en Vert, pour faire payer plus cher les mêmes produits.
    .
    — Et les riches malthusiens de la bande à Gréta dont le slogan est :
     » Sauvons la planète pour les riches !"


    • gnozd gnozd 11 décembre 2019 18:26

      @Fifi Brind_acier

      Je sais que c’est pas bien de le dire, mais faut être honnête : nous sommes trop nombreux et le mode de vie occidental (que soit dit en passant tout le monde veut copier) n’est pas transposable à 7 milliards.

      Si au moins on commençait par faire simple : ne consommer de la protéine animale qu’une fois par semaine. Parce qu’il faut bien voir que toutes les politiques agricoles mondiales sont articulées autour de la filière viande.

      Or, la bidoche, et notamment vaches et cochons, ça se traduit par de la surface agricole. Et de la consommation de flotte. Et comme on veut en plus fabriquer des carburants (bio ?...) à partir de végétaux, à un moment donné l’alternative sera : bouffer ou conduire !!!

      Moi je dis : la planète a peut-être bien les moyens de nourrir 10 milliards de quasi-végétariens, mais à coup sûr pas 7 milliards d’omnivores.
      Quand la Chine et l’Inde vont vouloir bouffer de la barbaque comme nous en consommons en occident depuis 60 ans, faudra 4 planètes.

      Point-barre.


    • sweach 11 décembre 2019 20:28

      @gnozd
      *mais faut être honnête : nous sommes trop nombreux et le mode de vie occidental*
      Encore une phrase qui ne peut se suffire à elle même.

      Pourquoi serions-nous trop nombreux ? Techniquement on a les capacités d’être plus nombreux, actuellement on se paye le luxe d’avoir plus de personne en surpoid que de personne qui souffre de la faim et on réduit nos surfaces agricoles pour en exploiter d’autre plus rentable.

      La démographie est une arme, seul les idiots ne comprennent pas qu’avec l’immigration elle est utilisé pour transformer une population, ça prend juste du temps.

      Effectivement nous avons un problème démographique, mais pas celui que vous pensez, les caucasiens ont un taux de fécondité à 1,6, à ce rythme ils sont voués à être surpassé en nombre par les autres ethnies qui se reproduise d’avantage.

      *Quand la Chine et l’Inde vont vouloir bouffer de la barbaque comme nous en consommons en occident depuis 60 ans, faudra 4 planètes.*
      Non ils vont juste dimensionner leur industrie pour pouvoir répondre à la demande et même dans l’éventualité d’une limite de l’offre comme avec la pèche, le prix régulera la demande.

      Pour la chine qui vient de s’éveiller, ils ont une consommation de viande qui s’accroît de +50% tout les 20 ans et ils répondent à cette demande sans aller sur MARS.

      On peut critiquer les techniques utilisées pour produire de la viande, qui sont source de pollution, mais en aucun cas les productions sont limités pour répondre à la démographie.

      On est plus sur des choix de société que sur des problèmes de limite.

      Encore une fois en tournant votre regard vers la démographie vous faite une erreur de paradigme car le problème se situe au niveau de la pollution.


  • Old Dan 10 décembre 2019 08:08

    Tenez bon les verts !

    .

    [ La maison qui m’abritait à 80 km de Sydney est cramée. Je vais probablement migrer... ]


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 décembre 2019 10:20

    Penser l’actuel par amour du futur (psychanalyse et climat). En conséquence, nous pourrions dire que nous sommes les objets potentiellement transformationnels, ou potentiellement obstructifs, de la génération à venir. La crise environnementale nous met en demeure de penser, autant que faire se peut, trois choses : les données scientifiques qui attestent du réchauffement climatique ; la réalité du désastre que subit actuellement notre environnement ; les angoisses à la limite du pensable que le réchauffement climatique et le désastre environnemental suscitent en nous. Les données scientifiques du réchauffement climatique sont nouvelles pour nous. Elles nous dévoilent le réchauffement climatique comme l’accident de la révolution industrielle, comme son corollaire négatif. Notre génération découvre ces données un peu à la manière dont il nous faut quotidiennement faire face, ou pas, à l’inconnu de la vie émotionnelle qui nous constitue. Ces données nous sont aussi étrangères que celles qui émanent de notre zone protomentale d’expériences émotionnelles et sensorielles indifférenciées. Comment demeurer transformationnels, ne pas devenir obstructifs, face à des données qui éveillent en nous nos angoisses les plus fondamentales ? Comment affronter de manière ouverte une crise environnementale qui aujourd’hui n’est qu’un accident catastrophique susceptible d’être limité, circonscrit, partiellement réparé, de sorte à éviter que cet accident ne devienne le désastre impensé des générations à venir ? Cela me fait penser à une phrase du Dr. Rieux, dans La Peste de Camus (1972) : « Oui, il y a un élément d’abstraction et d’irréalité dans la malchance. Mais lorsqu’une abstraction commence de vous tuer, il vous faut y travailler. » Je pense que le Dr. Rieux parvient à demeurer ouvert à cette donnée nouvelle dans sa vie qu’est la peste en se mettant à l’unisson de ce désastre.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 décembre 2019 10:21

    Suite (extrait de la Société belge de psychanalyse). 

    Notre dilemme pourrait être le suivant : si nous n’intégrons pas la nouvelle donne du réchauffement climatique et du désastre environnemental, si nous n’adaptons pas notre mode de vie à cette nouvelle donne, nous serons les objets obstructifs des générations à venir. Nous serons engagés dans un effort pour les rendre folles en les enfermant dans l’impasse d’une terreur sans nom, dans un effort infanticide. Être un tant soit peu « transformationnels » (Bollas, 1989) signifie donc, je pense, affronter tant les désastres personnels qui nous hantent que la réalité du désastre environnemental. Il nous faut « devenir le désastre », à la manière dont Bion nous incitait à « devenir nos patients » (Bion, 1965, p. 143, 1970, pp. 61-82) en nous mettant hallucinatoirement à l’unisson de leurs zones de désastre. Les désastres impensés de notre enfance font retour dans le désastre environnemental. Ils nous touchent dans notre tâche la plus aveugle de nous-mêmes. Donc, devenir le désastre, nous ouvrir à lui, pour avoir une chance de transformer le désastre en le voyant pour ce qu’il est, un accident.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 10 décembre 2019 15:27

    Soit on est dans le déni, ce qui est dramatique pour l’avenir, soit on sombre dans la dépression et l’anxiété résultat de notre sentiment d’impuissance. L’écologie heureuse me laisse sceptique


  • Albert123 10 décembre 2019 17:31

    « C’est maintenant, entrons dans l’action. Osons ! »

    ne soyez pas contradictoire avec votre injonction puisque comme vous le dites :

    « la troisième idée serait de ne rien attendre de personne, ni de nulle part »

    je n’attends rien d’autre que la fusion nucléaire opérationnelle pleinement vers 2035 pour faire en sorte que tous les prédicateurs d’apocalypse soient enfin massivement reconnus pour ce qu’ils sont vraiment : des clowns.

     

     


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