mercredi 11 mars 2015 - par Philippe VERGNES

« Où est Charlie ? » : le retour du fascisme et du totalitarisme sous le masque de la perversion narcissique

« Je ne dis pas : il y a des fous dangereux au pouvoir – et un seul suffirait –, je dis bien : il n’y a, au pouvoir, que des fous dangereux. Tous jouent au même jeu, et cachent à l’humanité qu’ils aménagent sa mort. Sans hasard. Scientifiquement. »[1]<

Quel peut donc être ce « jeu » dont parle Michel Serres dans l’ouvrage auquel j’ai emprunté cette citation ?

En référence aux célèbres bandes dessinées de Martin Handford où le lecteur doit réussir à retrouver plusieurs personnages à l’intérieur d’une image aux détails riches et complexes, je propose d’appeler ce « jeu » du même nom que celui de cette série de livres-jeux : « Où est Charlie ».

« Où est Charlie », pour ce qui nous concerne ici, consiste donc à trouver les indices avant-coureurs précédant l’arrivée du fascisme ou d’un quelconque totalitarisme dans une communauté. Toute ressemblance avec des faits ayant existé est donc totalement fortuite.

Au-delà de cette allégorie que nous révèle l’analyse de ce « jeu » qui consiste à aménager la mort de l’humanité sous couvert d’une froide rationalité totalement « désincarnée » ?

C’est ce que nous allons tenter de découvrir avec ce texte qui présente des pistes de réflexion parsemées de quelques indications de-ci de-là que notre « imagination » devra ensuite rabouter pour faire sens avec nos perceptions sur la situation actuelle de nos sociétés occidentales dites « modernes ».

Dans la journée du 24 décembre 2014, je recevais les vœux quelque peu prémonitoires de la revue Esprit critique. Je vous les présente ici, tant les événements décrits qui précédent la mise en place d’un pouvoir totalitaire font échos à la situation de crise que nous connaissons actuellement :

« En 1936, dans un article intitulé “Comment le fascisme vient aux nations”, le philosophe Emmanuel Mounier écrivait : “Le régime a épuisé ses déceptions et, avec elles, ses raisons d’espérance. Le désespoir est aujourd’hui le seul fond de mémoire politique d’un nombre toujours croissant de citoyens ; ils s’y retrouvent de la droite à la gauche avec une complaisance prête à tous les détournements… Que les violents s’emparent de tous ces désespérés, les nourrissent de quelque fort mensonge, les irritent de tout ce qu’ils n’ont su servir et le fait psychologique sera accompli, qu’assez de complicités matérielles s’apprêtent à soutenir. C’est le moment de nous rendre familière la préhistoire des fascismes, trop oubliée, et de nous faire une science précise des fautes qui en ont permis le succès, des ruses qui leur ont ouvertes les places apparemment les plus fortes.”

Cet appel à la science précise des faits sociaux, vieux de 80 ans, trouve une actualité singulière dans notre “Village Global”, entre indignados et révoltés, pire encore dans la passivité entretenue des laissés pour compte de notre société technologique si bien réglée, déjà digitalisée et programmée pourtant dite de l’abondance (pour certains).

Il appartient aux sciences sociales de repérer – si ce n’est de dénoncer – à l’aide des instruments de critique que nous donnent nos disciplines cette résurgence des âges sombres. »

Cette résurgence des âges sombres… certains auteurs ou théoriciens l’ont anticipé depuis quelques décennies déjà. Ils ont tenté par divers moyens de nous faire savoir que cette « peste noire » est en train de gangréner notre civilisation, de la conduire au bord du chaos et d’entrainer les survivants dans un état d’avilissement pour lequel les fictions 1984 ou Le Meilleur des mondes passeraient pour des romans à l’eau de rose à côté de ce à quoi nous serons réellement confronter si la situation actuelle continue de se dégrader ainsi… avertissement jusqu’à présent resté vain !

Malgré les signaux d’alerte que de nombreux chercheurs tirent un peu partout dans le monde, force est de constater qu’à l’exception de quelques « initiés » un tant soit peu informés c’est l’apathie quasi généralisée qui reste de mise. Peu de personnes ont véritablement conscience des « forces » à l’œuvre actuellement qui concourent à notre propre destruction, et ce, même si de plus en plus de gens perçoivent désormais le danger qui se profile à l’horizon. De plus, poser des questions qui dérangent, émettre des doutes raisonnables ou exprimer une pensée divergente à celles admises par la « bien-pensance politico-merdiatique » est désormais considéré comme suspect et peut désormais vous conduire en garde à vue quel que soit votre âge[2]… ou pire !

Aller à l’encontre des idées portées par le pouvoir en exercice, vous range d’office dans la catégorie des indésirables « complotistes », « négationnistes », « antisémites » et j’en passe, qu’il faut ostraciser par tous les moyens pervers qu’autorise la communication déviante et paradoxale dont nos élites se sont fait une spécialité[3].

Ces vœux apparaissent donc comme une petite éclaircie dans un ciel très sombre, car enfin des sociologues, anthropologues, psychologues et autres chercheurs en sciences sociales ont l’intention de sérieusement se pencher sur la question du repérage et de la dénonciation de « cette résurgence des âges sombres » qui précède l’avènement du fascisme et des systèmes totalitaires. Ce dont nous pouvons nous réjouir, car si les études pour la plupart comparatives des totalitarismes du XXe siècle sont nombreuses, elles ont essentiellement consisté à décrire ce que fut la vie des « survivants » dans une telle organisation sociale et ont toujours été réalisées a posteriori en procédant à l’analyse des conséquences de tels systèmes gouvernementaux sur les populations. Il n’en existe quasiment pas ayant été réalisé a priori, c’est-à-dire avant l’arrivée au pouvoir de dictateurs imposant leur seule et unique vision du monde. Ce qui fait que nous ne connaissons pas la dynamique à l’œuvre faisant plonger toute une société dans un radicalisme d’État conduisant au fascisme et au totalitarisme. Pas de prévention possible donc, d’où l’utilité d’une telle entreprise d’autant que désormais, l’expérience passée a de quoi nous apporter matière à réflexion.

C’est du moins ce que semblent penser les auteurs de la revue Esprit critique si l’on en croit leurs vœux pour cette nouvelle année. En tel cas, il apparaît utile de faire savoir que cette science précise des faits sociaux existe déjà.

Même si elle reste ouverte à la réflexion et donc à compléter, ses précurseurs ont déjà bien défriché le parcours. Cependant, mal utilisée parce que mal comprise – et donc mal reçue –, elle reste circonscrite à un usage familial, domaine tabou par excellence, tant et si bien que son importance pour l’ensemble de la société n’a jamais été admise. Mais si cette théorie est mal comprise, elle est loin d’être inconnue du grand public puisque certains la dénoncent comme étant un phénomène de mode.

Cette théorie est celle de la perversion narcissique qui revêt aujourd’hui une importance d’autant plus capitale que nous avons laissé les choses empirer sans jamais s’y opposer véritablement ; exception faite de quelques lanceurs d’alertes bien trop esseulés, mis à l’index et ostracisés par l’establishment en faction à la tête de nos « démocraties ».

Cette proximité de la perversion narcissique avec le nazisme et les différentes formes de totalitarisme qu’a connu l’humanité n’a pas échappé à ceux qui l’ont étudiée et conceptualisée. L’un des pionniers de cette théorie, Alberto Eiguer, écrivait en 1983 : « Ce sujet aux contours imprécis, la perversion narcissique, a suscité peu de réactions dans la littérature et ceci malgré l’intérêt croissant pour les relations intrafamiliales, pour les liens transférentiels du psychotique à l’égard du thérapeute et de l’institution traitante, pour la mise au jour du narcissisme avec tous ses développements, pour l’étude de la personnalité autoritaire, et pour l’étude du leadership et du pouvoir. »[4]

Alberto Eiguer, qui est loin d’être le seul à être parvenu aux mêmes conclusions, précise encore qu’« à la question de savoir comment fait le leader autoritaire pour s’attirer la sympathie de foules, voire leur dévotion, nous pouvons répondre que nous trouvons l’explication dans l’étude de la relation entre le p.n. et son complice. […] En fait, les dictateurs ne peuvent subsister aujourd’hui sans l’utilisation de moyens démagogiques (les exemples abondent) ; ils affirment leur pouvoir par une action sur la foule, par des cérémonies et des rituels parfois assez pittoresques. La panoplie des moyens utilisés pour exercer, maintenir et consolider le pouvoir contient, entre autres, des moyens p.n. – toute distance entre le social et l’individuel étant gardée. La pratique de la terreur est un moyen courant pour paralyser les réactions, mais cette terreur est trop voyante pour que certaines personnes ne réagissent pas. Alors les moyens indirects, discrets et manipulateurs, deviennent la règle. Tel est alors le cas de la séduction narcissique : le plus important, c’est de ne rien offrir en faisant semblant de tout offrir et ensuite, de faire croire que le tyran se sacrifie pour la cause du peuple (don imaginaire). »[5]

Puis il conclut : « La formule implicite […] du dictateur, du marchand d’illusion, peut-être : « Croyez en moi, aimez-moi comme moi je vous aime ; moi qui me sacrifie pour vous, sacrifiez-vous à votre tour, je vais tout vous offrir, à condition que vous sachiez vous résignez à ne rien vouloir recevoir.” »[6]

Nous reconnaissons dans cette formule implicite la structure d’une communication paradoxale dont j’ai évoqué les effets dans de précédents articles[7] (cf. infra notes 13 et 14). Ce type de message a pour conséquence de produire un « décervelage » qui inhibe nos capacités d’analyse, notre esprit critique, nos facultés de discernement et aliène notre libre arbitre. Ces techniques sont basées sur le principe fondamental de la torture qui consiste à faire agir les unes contre les autres différentes aires de la personnalité[8]. Elles induisent une traumatisation complexe – ou chronique – et un stress dont l’origine est inconsciente. Il en résulte de très nombreux troubles psychosomatiques incompréhensibles qui peuvent déboucher sur des maladies graves. De par l’impossibilité à en situer la source et à en suivre le cheminement, ces affections traversent les générations par des processus complexes telle la transmission transgénérationnelle des traumatismes et de la souffrance non dite dont l’épigénétique commence tout juste à décrypter le message venant renforcer par là les intuitions géniales du découvreur de la perversion narcissique[9].

C’est ainsi que ce dernier pouvait à juste titre écrire à propos de ces personnalités autoritaires : « Des sujets qui, plutôt que de souffrir des peines ordinaires, font souffrir des tourments extraordinaires au moi des autres ; des travaux qui, d'être expulsés, vont perdre figure humaine ; des secrets violables aptes à tuer toute capacité de secret ; des noyaux pervers gâchant tout alentour les charmes de la libido et les vertus de la vérité ; une pensée s'exerçant à tarir le courant de la pensée : […] rien de plus difficile à comprendre ; et pourtant rien de plus important à connaître dans les rouages interpsychiques des familles, des institutions, des groupes et même des sociétés. »[10]

Il n’est effectivement rien de plus important à connaître, car c’est bien dans les rouages interpsychiques des familles, des institutions, des groupes et même des sociétés que nous allons déloger le Mal qui les gangrène.

Ce Mal est l’apanage des personnalités toxiques marquées par une des pathologies narcissiques perverses telles que décrites par P.-C. Racamier et dont la principale défense intrapsychique qui les caractérise est le déni d’autonomie où ce qui est refusé à l’objet – au sens psychanalytique du terme – c’est son indépendance, sa liberté de choix, son libre arbitre, ses désirs propres, etc. Ce déni d’autonomie va être renforcé par des mécanismes de défenses secondaires qui ensemble vont générer une « organisation de défenses conjointement dressées » à laquelle Racamier donne le nom de défense de survivance ou défense de survie[11] s’articulant autour du double principe d’autoconservation et d’anéantissement et qu’il situe antérieurement au principe lui aussi double et beaucoup plus célèbre de plaisir et de déplaisir. Ce que viennent corroborer les découvertes récentes d’Antonio Damasio dont les travaux ont été présentés dans une précédente série d’articles (cf. « Empathie, conscience morale et psychopathie », partie 1/3 : « Le développement moral », partie 2/3 : « L’intelligence émotionnelle » et partie 3/3 : « Une nouvelle conscience pour un monde en crise »).

Mais ces précisions ne nous renseignent guère sur la véritable origine du Mal, car même si nous pouvons identifier une personne à incriminer, cela ne résout pas le problème du Mal pour autant. En effet, pour qu’une personnalité soit jugée « toxique » il faut bien que d’une manière ou d’une autre elle puisse « contaminer » son entourage qui dans les pathologies narcissiques perverses se « déprécie » en lieu et place du pervers. Il faut donc pour cela qu’elle diffuse un l’élément toxique dans son environnement.

Comprendre la nature de cette « toxine » relève donc d’une question de survie et devrait être l’un de nos principaux objectifs. À moins d’être totalement suicidaire… ce qui entrainerait d’autres suppositions.

Dans l’un des rares essais associant le totalitarisme au narcissisme, Radu Clit démontre, d’après les analyses des régimes totalitaires de Raymond Aron, Hannah Arendt, George Orwell, etc., que la principale caractéristique du totalitarisme est la terreur. Puis il s’interroge : « Quand la terreur sociale est ouverte et évidente, son équivalent serait l’effroi ; devenue latente, elle serait réductible à l’angoisse de réel. Dans les deux versions, la terreur transmet l’existence d’un danger extérieur. Quelle serait sa nature ? »[12]

Malgré de nombreuses références à P.-C. Racamier, une recension de la littérature spécialisée et une brillante analyse qui mérite une lecture attentive par tous ceux préoccupés par cette problématique, il est assez frappant de constater que Radu Clit ne parvient pas à trouver la réponse à cette question et l’évite tout en y tournant autour[13] alors qu’elle est pourtant bien mise en évidence dans la théorie de la perversion narcissique (cf. la topique intégrative issue de la troisième topique psychanalytique de Racamier telle que succinctement présentée lors de mes deux précédents articles). Ce contournement d’école a de quoi surprendre et laisse véritablement songeur, car mal diagnostiqué, ce Mal ne peut être correctement endigué.

Quoi qu’il en soit, la solution que cherche Radu Clit réside dans le transport du processus de deuil ou de conflits internes, déjà altéré, défiguré et mis en agir, car non faits et refusés par le Moi du sujet : « Ce transport, à long terme, s’effectuera par la voie d’un comportement qui est interagi et manipulatoire. Ce comportement est à type de dilemme ou de paradoxe imposé à un tiers ; tels sont les moyens de transport privilégiés des deuils et dépressions refusés[14]. Les transports d’amalgame dépressif sont à direction unique : toujours vers le dehors, et à propriété unique : toujours empoisonnants. »[15]

Ainsi donc, voilà clairement identifiée et nommée la toxine libérée par ses sujets au narcissisme pathologique qui infectent les familles, les groupes, les institutions et des nations entières. Pour autant que l’on se souvienne des paroles de Racamier citées au point 10 de ce billet et soulignées par mes soins, car cet aspect de la problématique est sous-estimé par nos dirigeants et le grand public.

Dans sa présentation de 1983, Alberto Eiguer précise encore au sujet des dictateurs et des marchands d’illusion que « les leaders finissent par confondre les limites entre domaine du besoin et domaine du désir ». Cette remarque est particulièrement importante pour analyser la situation de notre société actuelle, car la captation du désir d’autrui est justement ce à quoi s’évertue le système capitaliste comme l’a très bien démontré Olivier Labouret dans ouvrage Le nouvel ordre psychiatrique – Guerre économique et guerre psychologique présenté ici même dans l’article intitulé « La mondialisation de la perversion narcissique » attestant du fait que quelques chercheurs ont très bien compris l’origine perverse de cette confusion entre besoin et désir.

Or, la captation du désir d’autrui par la production d’illusions répondant aux attentes des populations est également l’une des deux principales caractéristiques – avec la terreur – communes à tous les systèmes totalitaires que Radu Clit met en exergue dans son étude sur les différents totalitarismes.

Le parcours auquel j’ai convié le lecteur tout au long de mes précédentes publications qui abordent cette problématique de façon pluridisciplinaire avait pour principal objectif de révéler l’importance et la précision d’une théorie qui appliquée à la société tout entière est capable de nous dire ce qu’il adviendra dans un futur proche si nous laissons notre avenir entre les mains des fous qui nous gouvernent. Ce qui répond à l’appel de 1936 du philosophe Emmanuel Mounier et à celui de C. G. Jung dans l’interview de 1945 qu’il a accordé à Eugen Kolb pour le journal Mishmar au cours de laquelle il dénonce l’infection psychopathique de la propagande nazie dont nous connaissons le résultat et les atrocités[16].

À noter toutefois que cela ne clôt pas le sujet pour autant puisqu’il me reste désormais à détailler les modes de transport et les mécanismes par lesquels cette toxine agit sur les psychés individuelles et collectives.

À suivre !

 

Philippe Vergnes

N. B. :

Le lecteur impatient pourra toutefois prendre connaissance de trois précédents articles qui introduisent ce dernier sujet : « Le “pouvoir”, les “crises”, la communication paradoxale et “l’effort pour rendre l’autre fou” » ; « Comprendre l’emprise : la relation “en-pire” » et « La “novlangue” des psychopathes ».


[1] Michel Serres, Hermès III : La Traduction, Paris, Minuit, 1974, p. 74.

[2] Ce qui n’a pas échappé à Amnesty International qui, dans un communiqué de presse, a réprimandé la France pour ses arrestations abusives au prétexte « d’apologie du terrorisme ».

[3] L’occasion nous sera donnée d’approfondir ce sujet dans un avenir proche, mais le lecteur curieux peut déjà assouvir son désir de connaissance en lisant ce billet introductif à ce phénomène indissociable du fascisme et du totalitarisme : « Le “pouvoir”, les “crises”, la communication paradoxale et “l’effort pour rendre l’autre fou” »

[4] Alberto Eiguer, « Le pervers-narcissique et son complice. Etude phénoménologique », in Dialogue n° 81, 1983, pp. 60-61. C’est moi qui souligne.

Cette assertion est toujours d’actualité comme en attestent les références évoquées dans la série d’articles sur la « Pathologie du pouvoir : Psychologie des leaders psychopathes » :

· « Partie 1/3 – Question de narcissisme » ;

· « Partie 2/3 – Narcissismes sain et pathologiques » ;

· « Partie 3/3 – Sommes-nous complices ? »

[5] Ibidem, p. 68.

[6] Ibidem, p. 69. Souligné par Alberto Eiguer.

[9] Cf. la conclusion de l’article « Perversion narcissique et traumatismes psychiques – L’approche biologisante » et le lien vers le n° 1110 de Science et Vie de mars 2010, « Nos états d’âmes modifient notre ADN ».

[10] Paul-Claude Racamier, « Pensée perverse et décervelage », in Gruppo, Revue de Psychanalyse Groupale, n° 8, 1992, p. 137. C’est moi qui souligne.

[12] Radu Clit, Cadre totalitaire et fonctionnement narcissique, Paris, L’Harmattan, 2001, p. 48.

[13] Dans son essai, Radu Clit parvient bien à préciser qu’« il convient d’évoquer une certaine capacité de contagion de la pensée totalitaire » (p. 177) et parle également du « risque du maintien de “l’infection” » (p. 187), mais nulle part il n’indique comment une telle « toxine » se maintient et se propage.

[14] Le dilemme consiste à placer un « dépositaire » devant une alternative à laquelle il ne peut échapper, mais dont aucun des termes n’est satisfaisant, chacun renvoyant nécessairement à l’autre, et tous deux se révélant aussi calamiteux l’un que l’autre. […] La « prise » paradoxale est encore plus complexe : les termes dont elle est nouée ne sont même pas opposables ; bref, on n’en voit pas le bout.

[15] Paul-Claude Racamier, Le génie des origines, Paris, Payot, 1992, pp. 71-72.



271 réactions


    • philouie 18 mars 2015 11:52

      @JL,
      Je voudrais bien : est-ce que vous avez noté que 20 personnes sur 45 ont plussé cet article ?
       
      Oui, c’est étonnant. ou peut-être pas.La bêtise est bien partagée.
      Mais enfin, quand on fait le bilan de tout ça, que reste-t-il ?
      PV lui-même a bien résumé en un seul paragraphe les milliers de ligne qu’il écrit :

      Nous sommes gouvernés par des pervers narcissiques/paranoïaques/psychopathes qui aménagent notre mort à tous, sans hasard et scientifiquement. Ce qui nous conduira fatalement à notre perte, car nous ne sommes pas en mesure de leur faire face pour la simple et bonne raison que nous ignorons comment ces gens raisonnent, prennent leurs décisions et envisagent l’avenir de la race humaine.

      tout est là et c’est un constat d’impuissance.
      Alors qu’en dire ?
      Bof.


    • Philippe VERGNES 18 mars 2015 11:57

      @ JL,


      Petit noyau pervers ??? smiley smiley

    • philouie 18 mars 2015 12:06

      quel coquin , ce Vergnes.
      pour lui, celui qui le critique est toujours fou.


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 12:11

      @ philouie,

      ’’pour lui, celui qui le critique est toujours fou.’’

      Mais c’est ça la folie, justement.

      Mais vous le savez aussi bien que moi.


    • Philippe VERGNES 18 mars 2015 12:17

      @ philouie,


      « Quel coquin, ce Vergnes... »

      Et encore vous n’avez pas tout vu, si vous saviez. smiley !

      « Pour lui celui qui le critique est toujours fou. »

      Ha... ça non !

      Seul ceux qui prétendent porter une critique en se focalisant sur la personne apparaissent « fou » à mes yeux. Et il n’y en a pas tant que cela finalement. La toute-puissance s’est justement affirmer des choses que l’autre ne pense même pas comme de généraliser à outrance en employant des termes tels que TOUJOURS par exemple.

      Une disqualification est une insulte que l’on fait passer pour une critique. Le genre de nuance qui échappe à gens qui justement en font toujours plein de nuisance. smiley smiley smiley !

    • Philippe VERGNES 18 mars 2015 12:21

      @ JL,


      Mais non JL, celui qui est fou c’est celui qui confond tout le temps les registres du réel, du symbolique et de l’imaginaire comme vous nous l’avez parfaitement démontré en nous exposant le cas d’Iris « perverse narcissique » en prétendant connaître ce que vous êtes incapable de reconnaître.

      Sur le coup, Tati Danièle, elle, est une vraie perverse narcissique. smiley !!!


    • philouie 18 mars 2015 12:22

      @JL,
      oui. Mais qu’entend-il par « noyau pervers » ?


    • Philippe VERGNES 18 mars 2015 12:25

      @ philouie,


      Comme JL va encore vous enfumer, je réponds à sa place...

      Les pervers narcissiques se reconnaissent entre eux selon Racamier (et bien d’autres auteurs encore) au contraire de la conclusion qu’il a pu pouvoir établir. smiley !!!

    • Philippe VERGNES 18 mars 2015 12:28

      Je parle de celle-ci de conclusion, JL 17 mars 14:59 : « Pour conclure : j’ai établi ici un fait étonnant : les pervers narcissiques ne se reconnaissent pas entre eux. »


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 12:40

      @ Philippe Vergnes,

      Les pervers narcissiques se reconnaissent bien entre eux en effet, mais pas en tant que pervers narcissiques, et pour cause !

      Cette réflexion que vous venez de faire, PV est encore un effet de votre ignorance crasse (ie. fondée sur la bêtise) de ce qu’est la perversion narcissique.

      Voilà pourquoi, PV, vous êtes rédhibitoirement incapable d’admettre qu’Iris est perverse narcissique, au point de renverser les rôles en m’attribuant éhontément votre définition et adoptant la mienne que vous aviez toujours combattue, soit donc une turpitude de plus pour soutenir votre déni.

      Faudrait-il une meilleure preuve ?


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 12:48

      @PV,

      voilà aussi pourquoi vous voyez des pervers narcissiques partout sauf là où ils sont.

      Et voilà pourquoi vous êtes un danger public.

      Nb. Les Pervers narcissiques se reconnaissent dans le fait qu’ils ne s’agressent jamais entre eux : prudence oblige.

      La vérité, PV, est un travail constant et précis d’étayages, hors de portée du déni, de la dé-liaison, du retournement, des changements d’épaule, du mensonge, de la bêtise.


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 13:29

      @philouie,

      Alberto Eiguer : « La logique paradoxale offre un camouflage parfait à la perversion narcissique [...]. Si par hasard leur véracité est mise en doute par quelqu’un, celui-ci pourrait se voir désigné comme fou.  »

      D’où la dangerosité d‘affronter un PN, et ce qui fait la force de l’énergumène.


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 13:39

      @philouie,

      deux réponses à votre question :

      Ce que PV désigne ici par noyau pervers, c’est tous ensemble, ceux qui sont d’accords entre eux et contre lui.

      Au sujet des noyaux pervers, Racamier s’interroge : ’’Les manœuvres d’un noyau pervers ne seraient-elles en fin de compte que les agissements (socialement habiles) d’un délire à deux ou à trois ?’’.


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 13:57

      @philouie,

      il me faut vite préciser cette phrase, parce que je redoute ce que notre alchimiste qui a le don de transformer l’or en plomb va en faire :

      De fait, il semble que ce qu’il appelle ici noyau pervers, c’est toute interaction tierce - ie. qu’il ne contrôle pas - et dans laquelle il existe au moins une personne qu’il redoute et sait ne pas pouvoir retourner.

      Vous et moi, par exemple, ou Wesson et moi, ou joraclette et moi (PV, 16 mars 10:22).

      Ps. Jolie, sa tirade sur les insultes. Il oublie seulement les siennes ! du déni, encore du déni, toujours du déni !


    • philouie 18 mars 2015 14:01

      @JL
      oui, j’ai compris. nous avons fait inconsciemment alliance et le pauvre chéri est notre tête de turc.


    • Philippe VERGNES 18 mars 2015 14:07

      @ JL,


      Mauvaise pioche, vous n’avez pas regardé où il fallait. smiley

      JL 17 mars 14:59 : « Pour conclure : j’ai établi ici un fait étonnant : les pervers narcissiques ne se reconnaissent pas entre eux. »

      Après mon intervention que JL affabule comme à son habitude, car il est un fait que les pervers narcissiques se reconnaissent bien entre eux (ce que JL a pu vérifier de lui-même depuis qu’il a acquis l’ouvrage Les pervers narcissiques de P.-.C Racamier dont je lui parle depuis 3 ans bientôt).

      JL 18 mars 12:40 : « Les pervers narcissiques se reconnaissent bien entre eux en effet, mais pas en tant que pervers narcissiques, et pour cause ! »

       ??? smiley

      Puis à 12:48 : « Les Pervers narcissiques se reconnaissent dans le fait qu’ils ne s’agressent jamais entre eux : prudence oblige. »

       smiley

      Question à trois francs six sous pour les lecteurs ne disposant pas d’une logique booléenne que JL se vante d’avoir (algèbre de Boole : 0 ET/OU 1) : Comment les pervers narcissiques feraient-ils pour ne pas s’agresser s’il ne se reconnaissent pas en en tant que pervers narcissique ???

      S’ils ne se reconnaissent pas en tant que pervers narcissique : ils prennent le risque de s’agresser. Ils sont donc obligé de s’identifier mutuellement comme tel pour satisfaire à la prémisse majeure postulée par JL. Première constatation.

      Mais s’ils se reconnaissent en tant que pervers narcissiques ils contreviennent donc à cette prémisse majeure. Ce faisant comment pourrait-il donc être prudent et ainsi satisfaire à la seconde prémisse postulée par JL ??? Seconde constatation.

      Voilà l’exemple même d’une communication paradoxale caractéristique ESSENTIELLE au diagnostique de perversion narcissique qui n’existe pas chez Iris dans le film Les yeux jaune des crocodiles et dont JL inonde ce forum.

      Vous voyez JL que quand je veux, je peux faire preuve de pédagogie.

      Un article particulièrement important à lire à ce sujet : « Affaire Dieudonné et théorie du genre, etc. : le harcèlement moral s’institutionnalise » ainsi que mes différents articles sur l’emprise et la communication paradoxale).

      En tout cas, celle-là mon cher JL, je la garde. Elle vient s’ajouter à ma liste des injonctions paradoxales que je collectionne en vue de mes prochains articles. Et pour m’assurer de ne pas la perdre (comme il m’est arrivé de le faire en suivant certains de vos échanges avec d’autres contradicteurs, tel que Jason par exemple), je copie/colle immédiatement tous ces échanges dans un fichier. Comme àa, je saurais où le retrouver dès que j’aurais besoin de cet exemple pour mon article complémentaire sur les injonctions paradoxales.

      C’est bien pour cela que je vous aime mon cher JL.

      Mais et vous au fait ??? Vous m’aimez ou vous me détestez ???

      Allons un petit effort quoi, ça fait plus d’un an que vous me faites attendre la réponse.

      Concernant votre citation, merci encore pour elle, car elle est tout à fait dans le vif du sujet. Mais je connais très bien également Alberto Eiguer également que je présente d’ailleurs dans cet article. C’est fou ça, vous qui avait été incapable de me citer un seul nom d’auteur étudiant ces « choses là », alors même que vous ignoriez qui était Alberto Eiguer avant que je n’en parle dans cet article, vous pouvez maintenant le citer. Mimétisme ??? smiley

    • philouie 18 mars 2015 14:15

      @Philippe VERGNES
      Mais et vous au fait ??? Vous m’aimez ou vous me détestez ???

      Le problème avec vous c’est que vous êtes incapable d’un débat d’idée : il faut être soit d’accord avec vous, soit nous ne sommes pas la bonne personne.
      Que vient faire l’amour ou la haine ici ?


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 14:39

      ’’Comment les pervers narcissiques feraient-ils pour ne pas s’agresser s’il ne se reconnaissent pas en en tant que pervers narcissique ???’’

      PV, encore une fois, vous avez lu votre petit Racamier sans rien y comprendre.

      Démonstration : N’importe quelle personne sensée aurait retenu ce passage qui vous aurait évité cette question, puisque la réponse y est, je cite : ’Comme de juste, il n’y a chez le PN aucune véritable conscience du caractère pervers de sa conduite. Pas non plus de censure interne énoncée par un surmoi : le pervers ne saurait qu’être déçu s’il échoue, et ne s’abstient que si le terrain n’est pas propice. ... Il tiendra compte avec précision des opportunités, des ressorts sociaux, des disponibilités : ne faut-il pas tâter le terrain avant que de l’exploiter ?’

      Et Racamier poursuit par cette phrase que j’ai déjà citée (et que vous avez même tenté de réutiliser ci-dessus) et qui répond directement à votre question posée  : ’’Nous verrons toutefois que l’identification n’entre point dans ces évaluations’’

      Pour vous mâcher le travail, PV, cela veut dire que ce n’est pas parce qu’il a reconnu un autre pervers que le PN ne l’attaque pas : c’est parce qu’il n’a pas identifié en lui une proie potentielle. Et pour cause, ledit autre pervers ne s’y laisserait pas prendre. D’une certaine façon, les PN se reconnaissent ’’en creux’’, et à leur insu.


    • philouie 18 mars 2015 15:10

      @JL
      ’Comme de juste, il n’y a chez le PN aucune véritable conscience du caractère pervers de sa conduite. Pas non plus de censure interne énoncée par un surmoi : le pervers ne saurait qu’être déçu s’il échoue, et ne s’abstient que si le terrain n’est pas propice. ... Il tiendra compte avec précision des opportunités, des ressorts sociaux, des disponibilités : ne faut-il pas tâter le terrain avant que de l’exploiter ?’

      le PN remplit un espace vide ?


    • Philippe VERGNES 18 mars 2015 15:13

      @ philouie,


      Si vous me prenez pour votre pauvre chéri, je vais finir par vous aimez également. J’ai déjà demandé la main de JL, mais il ne m’a toujours pas répondu. Pourquoi ne nous rencontrerions-nous pas tous les trois. JL fera la mariée et vous serez le témoin. C’est équitable comme proposition, non ???

      Pas besoin de vous laissez mes coordonnées elles sont sur mon site auquel vous pouvez accéder très facilement par ce forum, comme ça vous pouvez voir de quoi j’ai l’air. JL me connait déjà, il a déjà vu à quoi je ressemblais (moi aussi d’ailleurs, c’est bien pourquoi, je lui ai proposé de faire la femme dans notre couple).

      Quant au débat (? ??), quel est donc cette curieuse expression dans votre « bouche » lorsque l’on peut affirmer tout de go et à plusieurs reprise, je cite : « Je vais vous décevoir : je suis comme JL, je ne lis pas vos articles. Je les parcours un peu, vite fait. Et chaque fois, je me dis : toujours aussi nul. » Puis « En même temps, ces articles sont tellement creux et verbeux qu’ils s’annihilent bien tout seul. »

      Exactement le même genre d’incohérence que notre ami JL. Manifestement, ce n’est pas le principe de constance qui vous étouffe.

      Pourtant, débat il pouvait y avoir puisque vous pensez l’exact contraire de JL en matière de responsabilité du système ou de l’individu (cf. son premier post sous cet article). Cependant, vous êtes d’accord tous les deux dans votre petit jeu pervers. C’est ça, un noyau pervers et une reconnaissance mutuelle, pacte de non agression entre deux pervers. smiley !

      @ JL,

      « Ps. Jolie, sa tirade sur les insultes. Il oublie seulement les siennes ! du déni, encore du déni, toujours du déni ! »

      Effectivement, très, très, très jolie. J’ai une excellente mémoire, ce que j’ai pu maintes fois vous prouver en vous remettant les copier/coller de vos propres déclarations. Et la mémoire est l’un des aspects les plus important de l’empathie (soit dit au passage, car de votre côté vous en manquez grandement).

      Ainsi, votre première intervention sous un de mes articles : JL 10 décembre 2012 10:43 : « Si l’auteur veut parler ici des pervers narcissiques, et seulement de ça, il doit demander à Agoravox de supprimer cette image. Personnellement, ce genre de procédé (la couv de l’Obs et ceux qui la reproduisent) m’écœure. »

      Le ton est déjà donné... et il n’a pas changé depuis.

      ET ENCORE, seconde intervention : JL 11 décembre 2012 12:01 : « Non ! L’hebdomadaire en question s’y connait autant que vous en en matière de manipulation. Il ose, oui, mais les cons ça ose tout, c’est bien connu. »

      Suite à ces incartades, j’ai mis six long moi à vous donner la réplique en vous exposant à votre propre reflet. Autrement dit, en vous mettant le nez dans vos propres excréts. Ce que vous êtes INCAPABLES d’admettre depuis lors, allant même jusqu’à m’accuser, comme vous le faîtes ici encore alors que nous avons cette explication pour la trois ou quatrième fois, que c’est moi qui suis dans le déni.

      Perso, je n’ai jamais dénié mes insultes à votre égard, MAIS... et la nuance est ici de taille, ELLE NE SONT QUE LE PRODUIT DE VOTRE IRRESPECT ET DE VOTRE AGRESSION.

      L’inversion, outre la communication paradoxale est l’une des autres caractéristiques ESSENTIELLES au diagnostic de perversion narcissique (ce qui n’existe toujours pas chez votre exemple Iris du film Les yeux jaune des crocodiles).

      Vous pourriez continuer à vous époumoner pendant des siècles, j’ai un avantage sur vous considérable que vous ne pouvez pas comprendre : la mémoire.

      Concernant le fait que les pervers narcissiques ne reconnaissent pas le véritable caractère pervers de leur conduite, cela ne signifie en rien qu’il ne se reconnaisse pas entre eux. Cela signifie qu’il n’ont aucune conscience morale comme je l’ai déjà exposé dans divers articles. Conscience n’est pas reconnaissance, encore un amalgame de votre part (que votre perversion vous fait toujours voir chez autrui) comme le fait de m’accuser de vos propres turpitudes). De fait, ils se reconnaissent inconsciemment, nous sommes parfaitement d’accord sur ce point là et je n’ai jamais dis le contraire. Mais reconnaissance, consciente ou inconsciente il y a. De fait votre conclusion, comme vous le démontrer encore une fois, est totalement erronée : « J’ai établi un fait étonnant : les pervers narcissiques ne se reconnaissent pas entre eux. »

      Alors, ils se reconnaissent ou ils se reconnaissent pas. smiley smiley smiley

      Y’a des fois, vaut mieux en rire qu’en pleurer, mais votre problème ne vient que d’une seule source : votre novlangue. Seule votre psychorigidité (encore un caractéristique, mais non essentielle du pervers) explique ce genre de pinaillage et de « confusionage » incessant. JE RÉPÈTE PARCE QUE VOUS ETES TRÈS DUR DE LA FEUILLE : INCONSCIENCE N’ÉGALE PAS RECONNAISSANCE.

    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 15:23

      @philouie,

      ’Il remplit un espace vide ?’’

      Je ne saisis pas bien cette question.Vous pourriez préciser ?


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 15:38

      @Philippe VERGNES

      que vous soyez satisfait de votre mémoire, je n’en doute pas : pour ce que vous lui demandez, elle vous suffit amplement, en effet.

      Rappelons que la mémoire est sélective et dotée d’une capacité d’oubli bien utile parfois.

      Vous avez une excellente mémoire, oui, pour un poisson rouge, je trouve aussi !

       smiley


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 15:40

      Bon, allez, j’arrête de vous martyriser, je ne voudrais pas que vous me preniez pour un pervers narcissique !

       smiley  smiley  smiley


    • philouie 18 mars 2015 15:51

      @JL
      et ne s’abstient que si le terrain n’est pas propice.

      Il y a dans cette double négation quelque chose d’intéressant.
      On voit que le PN avance. ce qui le retient c’est l’obstacle.
      Tant qu’il n’y a pas d’obstacle il se répand.
      Je l’imaginais comme un fluide sous pression qui entre là où il ne trouve pas de résistance.


    • Francis, agnotologue JL 18 mars 2015 18:35

      @philouie

      ’’Ce qui le retient c’est l’obstacle’’.

      Oui, c’est une tactique classique de prédateur. A quoi bon prendre des risques quand il n’y a qu’à se saisir de proies fragiles ? Mais pour le PN, éviter l’obstacle est une nécessité absolue : un échec serait synonyme d’incomplétude, et ça il ne le supporterait pas.

      Maintenant, les faims varient et la taille des obstacles aussi. ’’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire’’ (Le Cid).

      Et c’est là toute l’ambivalence du PN ; son problème, car il y va de son rang dans la société.

      Ainsi, Iris, en authentique imposteur qu’elle était (*), prenait-elle un grand risque dans sa fuite en avant, son délire narcissique, en croyant pouvoir tromper tout le monde tout le temps. Et sa chute a été à la hauteur, si l’on peut dire, des sommets de gloire auxquels elle avait grimpé.

      (*) ’’Figurent en vedette parmi les pervers narcissiques les imposteurs, escrocs et mystificateurs’’ (in ln Le Petit Racamier, page 23).


    • philouie 18 mars 2015 21:26

      @JL
      Je me rends compte maintenant que dans Esther, Haman, le pervers narcissique, ne détient pas lui-même le pouvoir, ni n’agit directement. Il n’intervient que comme conseillé du roi, par derrière.
      Un BHL en quelque sorte.


    • Philippe VERGNES 18 mars 2015 22:34

      @ JL,


      Mon très très cher JL, vous me martyriser maintenant ??? smiley

      Quelle drôle d’idée est-ce là encore ??? Une de vos nouvelles lubies ? Ou bien un excès de zèle et l’aveux d’une triste réalité qui vous aurait échappé ?

      Toutefois, le choix des mots n’est jamais innocent. Ainsi donc, vous me haïssez, car si l’on se fit au dictionnaire (un outil pratique lorsque l’on a affaire à un stupide dément, selon votre propre définition, dont la seule préoccupation est de pervertir tout ce qu’il touche) , martyriser quelqu’un signifie : faire souffrir quelqu’un, torturer et (ou) faire mourir ; etc.

      J’aurais donc bien raison de vous traiter de pervers puisque inconsciemment vous vous en vantez. smiley

      Un pervers qui de plus est incapable de reconnaître sa propre perversité comme vous le soulignez fort justement et comme vous l’attestez encore dès qu’il s’agit de vous mettre face à face avec vos responsabilités et vos propres excréts concernant la nature et l’origine de notre conflit.

      Personnellement, j’ai une toute autre vision concernant nos échanges. Ainsi, après vous avoir laissé pendant plus de six mois vous taper une branlette narcissique (comprendre jouissance perverse) sous tous mes articles, j’en suis arrivé à vous interrompre dans vos efforts pour vous masturber, du coup, vous avez les bourses pleines et de temps en temps, vous vous lâchez en me gratifiant des splendides injonctions paradoxales. Qui sur le coup, sont de véritables caractéristiques d’une perversion narcissique.

      Vous m’accusez d’utiliser des phrases de Racamier que vous avez vous même citées, diantre... quelle est donc cette énième mystification de votre part, vous qui venez tout juste de découvrir cet auteur grâce à mes écrits. Ainsi, vous seriez le nouveau spécialiste des œuvres de ce chercheur en moins d’un mois et en ayant lu même pas 50 pages (en version originale) de ses œuvres sur les quelques 7 ouvrages et 150 articles qu’il a publié depuis que vous vous êtes précipités chez le libraire pour acheter cet ouvrage afin de prouver que les citations que j’exposais de lui étaient... finalement exactes !?!

      Je vous savais magicien, je vous découvre sorcier... quoi que... à bien y réfléchir, j’oubliais que je m’adressais au Dieu d’Agoravox.

      Voilà donc un bien bel exemple de la façon dont un pervers s’y prend pour combler son vide existentiel et le remplir de l’identité de la « proie » qu’il s’est choisi. Par mimétisme, il spolie sa cible de sa propre personnalité, ce qui correspond à un viol psychique ou, comme je l’ai déjà maintes fois précisé, un meurtre psychique (ces concepts ne sont pas de Racamier, vous les apprendrez dans mes prochains articles). C’est bien en cela que réside son agression et toute sa perversion. Racamier donne une parfaite métaphore de ce genre de prédation en évoquant l’histoire du coucou. Or, comme chacun sait, un coucou vient pondre dans le nid des autres. Ici, je ne vois personnellement qu’un seul coucou. Je vous laisse deviner qui. smiley

      Concernant la mystification des pervers, comme vous n’avez pas l’air de comprendre le sens de ce mot (ce qui est coutumier chez vous comme avec le mot masque, le mot idiosyncrasie, le mot « novlangue », etc., etc.), je vous en donne un exemple. Lorsque l’on peut écrire que Racamier aurait dit, je vous cite : « les pervers narcissiques ne recherchent pas le pouvoir (*) [...] dixit Racamier himself » ; puis, je vous cite encore : « De quel pouvoir voudrait-il puisqu’il a déjà tout, qu’il le dit, et qu’il croit ce qu’il dit (*) Racamier, Les perversions narcissiques, page 30. »

      ALORS QUE LE MOT POUVOIR NE FIGURE PAS UNE SEULE FOIS SUR LA PAGE 30 DE CE LIVRE. Et que Racamier prétend plusieurs fois le contraire comme il l’insinue également sur cette même page 30, car si le pervers narcissique a déjà tout, c’est donc bien qu’il a déjà le pouvoir (question de pure logique). Car au contraire de ce que vous avez maintenu durant tout le début de ces échanges, et comme je le maintiens depuis toujours, le pervers narcissique est en quête de pouvoir et c’est même à ces postes clefs que nous en trouvons le plus. C’est cette quête du pouvoir qui est particulièrement importante à comprendre dans le cadre des pervers narcissiques en tant que gouvernants. Mais cela, vous y passez totalement à côté.

      Voilà ce qu’est une mystification dont nos politiques sont devenues les maîtres incontestés. C’est bien pour cela que je vous ai toujours dit que vous étiez l’un de leur plus fidèle serviteur. Mais bon, il y a tant et plus d’exemples de ce genre dans tous vos commentaire, que j’ai de quoi écrire deux thèses sur le sujet.

      Quant à l’imposture d’Iris, le film montre qu’elle échoue totalement en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et qu’elle n’est finalement que la seule victime de son imposture. Preuve s’il en est qu’elle n’est vraiment pas bien douée en tant que perverse narcissique. Si nos dirigeants en faisaient autant, tout irait bien mieux dans tous les pays du monde. En outre, aucun personnage de ce film n’est sous l’emprise d’Iris, même pas sa sœur à qui elle a pourtant volé le succès. De plus aucune duplicité d’Iris envers sa sœur puisqu’elle lui annonce clairement la couleur d’entrée de jeu. Aller dire ça en tête à tête face à de véritables victimes de véritable pervers narcissiques et vous verrez comment elles réagiront.

      Ainsi, votre exemple de perverse narcissique ne produit pas d’inversion, n’a aucune forme de communication paradoxale avec ses proches, ne tente de mettre personne sous emprise et pour finir accepte sa séparation avec son mari et le départ de son fils sans broncher et sans même manifester la moindre réprobation. Dites, c’est vraiment une sacrée drôle de perverse narcissique l’oiseau que vous nous avez déniché là. Non, une vrai perverse narcissique, c’est une Tati Danielle. Elle, vous la connaissez bien, n’est-ce pas ??? smiley

      Décidemment mon cher JL... un robot programmée selon une logique booléenne ne comprendra jamais ce genre de subtilité : « décrire les sentiments à un psychopathe, c’est comme tenter d’expliquer les couleurs à un daltonien »smiley smiley smiley



    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 08:00

      @philouie

      est-ce que vous pourriez svp, nous faire part de votre nouvelle interprétation de ces choses à la lumière de votre nouvelle compréhension ?


    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 08:25

      Même pas le sens de l’humour. Pfff !

       smiley

      Bon, récapitulons.

      - Iris, Le personnage interprété par Emmanuelle Béart dans le film Les yeux jaunes des crocodiles’, est un imposteur, donc un pervers narcissique selon les avis autorisés.

      - N’importe quel véritable expert es pervers narcissiques aurait reconnu d’emblée l’imposture d’Iris et aurait par conséquent porté un diagnostic de perversion narcissique.

      - Or PV, non seulement n’a pas reconnu l’imposture ni la perversion, mais plus grave : quand on le lui fait remarquer, il nie, et pour nous faire accroire le contraire il donne à voir à nos yeux ébahis, un festival aussi spectaculaire que rageur de logique paradoxale. Tout y passe.

      - Conclusion : PV est un imposteur puisqu’il se présente comme expert es pervers narcissiques, ce que manifestement il n’est pas et ne sera jamais pour cause d’incapacité rédhibitoire.

      Épilogue  :

      PV ne sait pas qu’il est un imposteur, il se croit réellement expert en psychologie des profondeurs.

      Je crois que cette démonstration était nécessaire.


    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 08:39

      Je propose à Philippe Vergnes de demander avec moi, non pas la suppression de mon précédent commentaire, ce que j’accepterais volontiers, je ne lui veux pas de mal, mais la totalité de cet articles et de tous les commentaires qui vont avec.

      De plus je lui conseille de ne plus publier de tels articles sur ce site.


    • philouie 19 mars 2015 09:20

      @JL

      Alinéa nous dit :
      Je ne pense pas, personnellement et fruit de mon expérience, qu’un pervers narcissique puisse acquérir quel pouvoir politique que ce soit ; sa psyché est quasi trouée et il ne cherche qu’à la combler ; ainsi, la chose publique ne l’intéresse pas du tout.
      Il y a un petit garçon qui joue au roi, et, pour se faire, se nourrit de l’énergie, de l’intelligence, de la créativité de l’autre.Mais il doit rester dans sa sphère de sécurité et ne pas rencontrer l’imprévu, le hasard, la controverse. Il n’aurait pas de réponse à cela.

      Vous nous dites que le PN ne brigue pas le pouvoir et en citant Récamier qu’il avance suivant une ligne de moindre résistance.

      Effectivement, ces éléments apportent un progrès dans ma compréhension : il est question de la distinction entre le pouvoir et la toute puissance.
      Posons comme définition que le pervers narcissique est un tout-puissant imaginaire en raison de l’échec de la castration.
      Le défaut de cette toute puissance est qu’elle a pour principal ennemi la réalité. Réalité représentée par l’autre ; deux toute-puissances ne pouvant coexister : pour une seule place dans le bus, s’il y a deux personnes, l’une s’assoie pendant que l’autre reste debout.
      Cette toute-puissance est en réalité une fragilité puisqu’elle sera remise en cause chaque fois qu’elle sera confronté à la réalité de l’autre, à la toute-puissance de l’autre. L’autre est une souffrance pour le tout-puissant puisqu’il signifie que cette toute-puissance n’est jamais qu’imaginaire et en aucun cas réelle. (il n’y a de dieu que Dieu, n’est-ce pas.)
      Dans Esther, Haman, obtient du roi, parce que celui-ci est faible, que tout le monde baisse le genou devant lui. Benoitement, j’avais interprété cela en pensant qu’Haman souhaitait être admiré pour sa grandeur : il avait une haute conception de lui-même et il fallait que les autres s’abaissent pour le glorifier. Ce que je comprends maintenant, c’est que l’acte de plier le genou est un acte de soumission envers la Toute-puissance : il faut que les gens montrent qu’ils renoncent à s’opposer à lui, à lui résister, à faire obstacle.
      Ce que ne fait pas Mardochée et c’est ce qui le met en rage. Le message qu’envoie Mardochée à Haman est simplement de lui dire : non Haman, tu n’es pas tout-puissant, tu n’es qu’un homme, comme moi. et cela lui est intolérable.
      On note qu’Haman ne s’attaque pas à Mardochée directement. Pourquoi ? Parce qu’il sait, au fond de lui, qu’il sera perdant. s’il attaque Mardochée, Mardochée résistera, et la souffrance d’Haman ne fera que s’amplifier.
      Comme il ne peut agir directement, il va agir en manipulant le roi, qu’il sait faible et c’est le roi qui va aller au combat contre Mardochée, c’est le roi qui prendra en retour les coups et Haman restera intact, parce qu’il restera dans l’ombre. Il sauvera son sentiment de Toute-puissance en manipulant le Roi faible pour obtenir ce qu’il désire sans le risque de la perte : il préfère le rôle de conseilleur que celui de payeur. Il est plutôt BHL que Sarkozy


    • Philippe VERGNES 19 mars 2015 09:36

      @ JL,


      « Même pas le sens de l’humour. Pfff ! smiley »

      Je crois que vous me confondez avec vous. Ce qui expliquerait que vous voyez des pervers narcissiques partout : vous m’attribuez en fait vos propres pensées (mais ça ce n’est pas nouveau).

      Vous pouvez récapitulez autant que vous voulez, c’est à croire que soit vous n’avez pas vue le film, ce qui serait fort probable connaissant votre propension à parler de tout et de rien sur à peu près tout et rien. Soit, vous affabulez, ce qui est également fort possible chez vous, puisque c’est la votre exercice favori. smiley

      Une perverse narcissique qui échoue dans sa tentative d’imposture plus vite qu’elle ne l’a mise en place, sans exercer aucune emprise sur ses proches, sans tenir de double langage, qui ne regimbe pas lorsque son mari la quitte avec son fils, et bien d’autres signes encore indissociables de cette pathologie : voilà bien un spécimen rare que je n’ai jamais rencontré... si ce n’est chez un narcissique pur jus.

      Mais pour vous JL : imposture = pervers narcissique.

      Une imposture sans perversité ne relève pas de la perversion narcissique : tout simplement impossible, car il manque la jouissance perverse. Cette équivalence que vous établissez sous couvert d’argument d’autorité (alors que Racamier insiste bien sur cette perversité au cœur de la perversion narcissique) démontre toute l’étendue de la votre... de perversité qui n’a de cesse que de pervertir tout ce qu’il touche en parole. Voilà bien le résultat d’une logique booléenne de robot totalement déshumanisé. Mais peut-on espérer d’un daltonien qu’il comprenne les couleurs ??? smiley

      « De plus je lui conseille de ne plus publier de tels articles sur ce site. »

      Heu... je crois que ce que vous vous n’avez jamais compris, c’est que le site Agoravox ne vous appartient pas, ce me semble. Mais n’en sachant rien, je peux peut-être me tromper.

      Par ailleurs, si de tels articles vous mettent dans tous vos états, pourquoi donc vous évertuez à les polluer ???

      Il suffirait simplement de les ignorer...

      Quant à moi, je puis vous garantir que tout votre travail (et le mien avec) ne sera pas perdu. Je le sauvegarde illico... dés fois que...

      Pensez-vous vraiment que je fasse tout ça pour la simple gloire de « gagner » (je ne sais quoi contre je ne sais qui) et que tout ceci ne se résume qu’à une guerre d’égo ???

      Si tel est le cas, c’est que vous êtes bien naïf mon pauvre JL... je suis toujours sincère, et je mène bel et bien un travail sur les injonctions paradoxales pour lesquelles je n’ai jamais trouvé de meilleur client que vous. Vous comprendrez donc que dans ces conditions je ne puis accéder à votre demande de suppression. J’en suis bien désolé, mais après tout, vous n’apparaissez ici que sous pseudo, le seul donc qui s’expose en prenant le risque de se ridiculiser, ce n’est que moi, et c’est un risque que j’assume depuis le début compte tenu des retours qu’il m’apporte concernant mon objet d’étude.

      Savez-vous seulement que le dernier ouvrage que Racamier n’a jamais eu le temps de terminer et qui aurait probablement clôturé avec maestro sa carrière concernait justement l’étude des paradoxes et leur impact sur la psyché d’autrui, voire sur celle de son émetteur ??? smiley

      Travail qui manque à l’heure actuelle et qui nous offre une clef de compréhension indispensable à la propagande politicienne et la façon dont elle annihile toute capacité de résistance rendant les opposants apathiques. J’ai fini mon prochain article qui en parle quelque peu. Il devrait fortement vous plaire celui-là aussi. smiley

    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 09:57

      @philouie,

      je suis entièrement d’accord avec cette présentation que vous faites jusqu’à : ’’Dans Esther, ...’’.

      Le PN est avant tout un pragmatique, et pas du tout un idéaliste. Comme toute autre personne, il sait faire la distinction entre les obstacles incontournables et les petits obstacles. Et comme pour toute autre personne, il arrive que des obstacles se dressent sur sa route qu’il n’avait pas prévus ou qu’il avait sous estimés. Mais au lieu de reconnaitre son erreur et en tirer des enseignements quand à ses capacités de jugement, ou ses capacités à vaincre ou à convaincre, comme le font les gens sensés, il le prend comme une offense et le plus souvent réagit par la rage et ce qui va avec. Il n’y a pas de feed-back positif si l’on peut dire : il y a expulsion  ; c’est l’autre qui n’est pas à sa place, ou dans son bon droit, ou dans la raison. Mais tout ça a été dit et redit.

      Et sur l’interprétation du fonctionnement d’Haman, je suis entièrement d’accord avec vous : c’est exactement ça.

      Un bémol : Vous citez BHL, mais je pense que Patrick Buisson serait encore mieux dans le rôle. BH possède une vraie puissance, et s’expose. Enfin, je crois, même si je désapprouve cette puissance et ce qu’il en fait. Mais c’est un autre problème et ce n’est pas à moi d’en juger ici, évidemment.


    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 10:23

      @PV

      bis repetita placent :

      ’’Figurent en vedette parmi les pervers narcissiques les imposteurs, escrocs et mystificateurs (outes gens sur qui l’on connait les excellents travaux psychanalytiques de Phyllis Greenacre et de Janine Chasseguet-Smirgel (1))’’ (in Le Petit Racamier, page 23).

      nb. Sur l’imposture et le fait que vous vous exposiez : cela vous aurait-il échappé que imposture incognito est un oxymore, un non-sens (2) ? Oui, évidemment, puisque vous ignorez de quoi il s’agit.

      *************

      (1) ’’Si les travaux de Mélanie Klein (1968) permettent de comprendre la réactualisation de l’envie archaïque par la créativité, ceux de Chasseguet-Smirgel (1971, 1984, 1986) mettent en évidence le rôle de l’envie dans la phase œdipienne et ses conséquences sur le rapport de l’artiste à la filiation paternelle. L’envie doit encore être distinguée de la jalousie. L’enfant n’est pas seulement jaloux du père qui accapare la mère, il est envieux du développement adulte de son pénis doué de capacités fécondantes. Il est envieux de la puissance créatrice paternelle après l’avoir été de la puissance créatrice maternelle. Si cette envie est trop intense, au lieu de faire de son père un idéal, il idéalisera ses propres pulsions et objets prégénitaux, et dévalorisera proportionnellement les attributs de la paternité. Un pareil sujet peut devenir du point de vue clinique un pervers – il continue à promouvoir sa solution sexuelle à lui – du point de vue social, un imposteur qui passe à l’acte son roman familial, et quand il est artiste un plagiaire condamné à copier ce qu’il n’a pu intégrer, plagiaire qui tient donc, quoique sous une forme atténuée, et du pervers par son incapacité à une réelle sublimation et de l’imposteur, du faussaire, par le vol d’originalité qu’il effectue. L’entrave mise par l’envie à l’intégration des qualités paternelles et maternelles interdit en effet la constitution du cadre nécessaire à l’activité artistique. ’’

      nb. Narcissique + pervers = pervers narcissique.

      (2) Ici, une explication de texte s’impose : il faut comprendre que l’imposture ne se situe pas dans le domaine des idées, de la vérité, mais bien au contraire, dans la vraie vie. Et quel lien entre la vraie vie et Agoravox ? Hé bien, au delà de notre entourage proche qui nous y reconnait, le vrai patronyme est le moyen de se faire valoir auprès d’un large public. Je ne vous imagine pas agissant ici incognito, et allant dire à la cantonade qui est celui qui se cache sous ce pseudo. Vous êtes un pragmatique, PV : agir sous votre vrai nom est beaucoup plus efficace et le seul moyen de servir ici vos buts.


    • Philippe VERGNES 19 mars 2015 11:34

      @ JL,


      JL vos masturbations intellectuelles (et narcissiques) et vos citations trouvées sur Internet à la cantonade n’impressionnent que vous. Elles comblent votre vide. Vous n’êtes même pas capables de citer correctement les auteurs que vous copiez, c’est cela être un plagiaire et un imposteur... très mauvais en plus.

      Que vos techniques d’enfumage fonctionnent sur les gens « impressionnables » du monde agoravoxien dont vous vous prenez pour le Dieu est tout aussi intéressant pour moi que vos incohérences et vos incongruences partout disséminées. Depuis Etienne de La Boétie, nous n’avons toujours pas correctement élucidé cette énigme.

      (In, Le petit Racamier, page 23) smiley smiley smiley

      La première fois, j’avais pris cela pour une erreur, mais à la seconde, ça n’en est plus une : c’est le témoignage du fait que vous commencez peut-être à devenir un peu trop gâteux ...et vous insistez en plus avec ce Le petit Racamier. (Ne serait-ce pas plutôt votre tête qui est aussi petite que celle d’un poisson rouge.)

      Vous n’avez jamais su lire Racamier pour la simple et bonne raison que vous prouvez définitivement ne pas comprendre ce qu’est la perversion narcissique et celui qui la représente : le pervers narcissique.

      JL : « nb. narcissique + pervers = pervers narcissique. » smiley

      Trop fort le JL = Logique booléenne.

      C’est bien là toute votre imposture et le danger d’entretenir des échanges avec de véritables pervers narcissiques.

      Pour Racamier : narcissique + pervers N’A JAMAIS ÉTÉ ÉGAL à pervers narcissique.

      IL N’Y PAS DE PERVERSION NARCISSIQUE SANS PERVERSITÉ. Un imposteur sans perversité telle qu’Iris N’EST PAS PERVERSE NARCISSIQUE. Tout au plus est-elle narcissique.

      Seul de véritables imposteurs peuvent prétendre le contraire. Que dit votre texte qui témoigne une fois encore de votre folie, de vos amalgames (que vous projetez sur autrui), et de votre ignorance (incomplétude = vide) ???

      « Un pareil sujet peut devenir du point de vue clinique un pervers – il continue à promouvoir sa solution sexuelle à lui – du point de vue social, un imposteur qui passe à l’acte son roman familial, et quand il est artiste un plagiaire condamné à copier ce qu’il n’a pu intégrer, plagiaire qui tient donc, quoique sous une forme atténuée, et du pervers par son incapacité à une réelle sublimation et de l’imposteur, du faussaire, par le vol d’originalité qu’il effectue. »

      Janine Chasseguet-Smirgel a étudié les perversions narcissiques et sexuelles. Votre texte parle des secondes pas des premières. Ce texte démontre qu’un imposteur peut n’être QUE narcissique.

      Il est donc ici question de perversion sexuelle et non pas narcissique. Ce que distingue CLAIREMENT Racamier dans tous ses écrits, mais que vous ne pouvez pas comprendre parce qu’un pervers (narcissique) n’a pas conscience de sa perversité. (Cherchez encore, vous finirez peut-être par trouver).

      Ce que vous confondez ALLÈGREMENT sans vergogne et qui laisse un goût de dangereuse étrangeté : d’où votre perversité... qu’il vous est impossible de percevoir. Toujours et encore. C’est en cela que vous êtes un véritable danger public et qu’il convient de connaître cette pathologie relationnelle.

      Quant à vos traductions de textes qui indique aux lecteurs comment ils doivent interpréter des écrits que vous seul savez lire (tel un gourou... JL le nouveau prophète d’Agoravox), si l’on comprend que vous ne distinguez absolument pas perversion sexuelle et perversion narcissique, on comprendra alors qu’elles relèvent toujours de votre délire dans le réel qui peut virer au délire à deux ou trois selon vos interlocuteurs.

      Pour le fait que je sois un pragmatique, compte tenu du fait que vous pervertissez la plupart des mots dont vous faîtes usage (novlangue), quels seraient donc mes buts selon vous ?

    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 12:11

      @Philippe VERGNES

      « L’imposture a besoin de beaucoup de détails » (Anatole France)

      Le moins qu’on puisse dire, PV, c’est que de détails, vous n’en manquez pas.


    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 12:21

      @PV,

      allez, pour le fun :

      Vous dites : ’IL N’Y PAS DE PERVERSION NARCISSIQUE SANS PERVERSITÉ. Un imposteur sans perversité telle qu’Iris N’EST PAS PERVERSE NARCISSIQUE. Tout au plus est-elle narcissique. Seul de véritables imposteurs peuvent prétendre le contraire.’’

      En somme, vous affirmez ici que seuls des imposteurs peuvent dire d’eux-mêmes qu’ils sont des pervers narcissiques ?

      Vous pourriez nous expliquer ça ?


    • Philippe VERGNES 19 mars 2015 12:35

      @ JL,


      Nous avons déjà eu une discussion sur cette citation que vous attribuez injustement à Anatole France alors qu’elle n’est que le fruit de votre imagination (mystification). Vous ne vous souvenez plus ???

      Ma mémoire de poisson rouge et l’utilisation que je pourrais en faire vous rendrait-elle service, sur le coup ???

      Faut-il que je vous remette le lien de ces échanges là également pour que vous puissiez encore poster vos délires ici, sur un site décidément très laxiste avec les pervers dans votre genre (narcissique sur le coup).

      Vous voyez JL, votre réaction face à l’évidence de mon argumentation concernant vos innombrables enfumages s’appellent un déni. Ce déni de votre propre perversité se traduit par une disqualification... toujours... inévitables dans la perversion narcissiques.

      Les mystifications et les disqualifications, si vous aviez mieux lu mes articles que vous souhaiteriez ne pas voir apparaître sur ce forum, sont indissociables de l’étude des injonctions paradoxales témoignant des pathologies narcissiques perverses selon Racamier.

      Ici, des disqualifications, il y en a dans chacun de vos posts, mais vous ne sauriez les voir... nous savons bien pourquoi : c’est un problème de couleur et de daltonien. Quant aux miens de posts, ils sont des disqualifications « réactives » à vos disqualifications « proactives ». De ce fait, je vous châtre dans votre perversité et votre désir de Toute-puissance et cela, c’est l’ultime humiliation que l’on peut faire à un pervers. Vous voyez encore, je peux être très pédagogique quand je veux. smiley

      Mais ne vous privez pas de poursuivre par d’autres exemples et d’autres citations je vous prie. Vous m’instruisez... smiley



    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 12:52

      @PV,

      oui oui, je sais, cette citation vous perturbe terriblement, et c’est pourquoi vous bottez en touche.

      Donnez donc le lien, ça m’évitera de le faire moi-même.

      Nb. Je ne l’ai jamais vérifiée, elle a été prononcée par Philippe Meyer dans l’émission Le Bien Public sur France Culture, un dimanche matin. Aucune des estimables personnes qui discutaient avec lui n’a trouvé à y redire, tellement elle s’impose d’elle même.

      Vous savez, un peu comme ces petites mélodies de Mozart, qu’on adopte instantanément, tant elles sont belles et qu’on voudrait les avoir inventées soi-même.


    • philouie 19 mars 2015 13:25

      @JL
      Vous ne m’avez pas dit en quoi vous n’étiez pas d’accord après « dans Esther... »
      En réalité concernant BHL ou buisson, nous ne savons peu de chose et ’avons pas à les juger. Ils sont pris ici en exemple d’une image qu’ils renvoient.
      Ce que je note sur BHL, c’est son désir de plaire, coiffure et chemise ouverte sur plastron de poils, en attestent. Vous dites de BHL qu’il dispose d’une vraie puissance et qu’il s’expose. mais il ne s’expose qu’à travers des livres, tout en tenant les éventuels critiques dans sa main. Ces actions sur le terrain ne sont à l’évidence que des mises en scène. Rien de plus que sa chemise ouverte. Ce n’est pas réellement un homme d’action, c’est un homme d’image, un mystificateur.
      Enfin je note sa propension a disqualifier les personnes qui le critique au moyen d’anathèmes, du style anti-sémite ou pro-nazi.

      Ceci dit, je reste avec ma question dejà abordée : y a-t-il une différence de degré ou de nature entre le pervers narcissique et l’homme normal. C’est une question que je me pose d’abord pour moi-même : suis-je également, moi-même, une sorte de Haman, comme la tradition judaïque m’invite à le croire, ou Haman est-il radicalement différent de moi de sorte que sa critique ne me concerne pas.
      A l’évidence, le seul sujet que je puisse expérimenter n’est jamais que moi-même, de sorte que si je cherche à penser l’humain, il me faut d’abord me penser moi-même.
      Ainsi, la question de l’apparition de l’autre comme source de la souffrance est quelque chose dont j’ai l’expérience, de même que la question du narcissisme ne m’est pas étrangère, au point que je le vois plutôt comme une chose dont il faut plutôt me défaire que de le nier. Il y a, dans ces questions, une humanité dont je me sens pleinement participant.
      Sur la question de la manipulation et de l’imposture, je me demande s’il ne faut pas le rattacher à l’archétype que jung appelle la « personna », le masque social : produire une image de soi conforme au désir de l’autre afin d’éviter l’apparition de l’altérité... bon, à creuser


    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 13:37

      @philouie,

      mais si, relisez moi : ’Et sur l’interprétation du fonctionnement d’Haman, je suis entièrement d’accord avec vous : c’est exactement ça..’’

      Sur BHL et Buisson, je suis entièrement d’accord, mais avec un bémol cependant : BHL agit avec sa communauté derrière lui, ce qui n’est pas le cas de Buisson.

      Pour votre question sur la différence de degré ou de nature entre le pervers narcissique et l’homme normal, je vous ai largement exposé mon point de vue, je ne vois pas de raison d’y revenir.

      Enfin, sur la question de l’imposture et de la manipulation, je ne suis pas du tout d’accord avec vous, mais je souhaiterais ne pas entamer un nouveau débat sur ce sujet ici.

      Nous n’avons déjà que trop abusé de l’hospitalité de Philippe Vergnes.

       smiley


    • Philippe VERGNES 19 mars 2015 13:59

      @ JL,


      Puisque vous le demandez, voila le lien. C’est encore sous un de mes articles très fructueux de par vos commentaires.

      Quant à ce que votre citation me perturbe au point que je puisse bottez en touche... smiley je dirais plutôt qu’elle m’amuse profondément, tant vous n’avez pas conscience de ce que peut être un bottage en touche. Encore une incantation chamanique digne de vos plus beaux délires puisque le fait est que :

      Narcissisme + pervers N’EST PAS ÉGAL A pervers narcissique.

      Et que vous ne répondez pas à cela, tout comme vous ne répondez d’ailleurs jamais aux questions que l’on vous pose si ce n’est en faisant des circonvolutions telles qu’à la suite de vos réponses, on a oublié la question que l’on a posée. smiley

      D’ailleurs à ce sujet, je vous avais demandé de mon côté de me communiquer le lien vers cette fameuse citation d’Anatole France. Ce que vous n’avez jamais su et pu faire. Ainsi, considérant votre imagination fertile et votre propension à délirer, à défaut de pouvoir vérifier, nous devons tenir pour erronée cette citation qui vient comme de hasard suite à mon IMPLACABLE démonstration de votre confusion entre perversion sexuelle, perversion narcissique et imposture.

      JL : « ... En somme, vous affirmez ici que seuls des imposteurs peuvent dire d’eux-mêmes qu’ils sont des pervers narcissiques ? »


      Vous êtes mignon... smiley non content de fuir toute précision utile à apporter pour clarifier un débat, vous parvenez à pervertir les propos de vos contradicteurs en les retournant complètement (inversion = perversion) et en leur faisant dire le contraire de ce qu’ils veulent dire.

      Votre citation incluant les propos de J. Chasseguet-Smirgel parle d’imposture au sujet des pervers sexuels. Ce qui atteste donc ce que je maintiens depuis le début également à savoir que imposteur N’EST PAS EGAL à pervers narcissique au contraire de vous comme vous n’avez de cesse de le maintenir jusqu’à présent.

      Maintenant vous noyez le poisson... nouvelle technique d’enfumage... en me faisant tenir des considérations que vous seul défendez depuis un moment.

      Ici, seul celui qui veut faire passer des narcissiques pour des pervers narcissiques est un imposteur, seul celui qui mystifie et cherche à embrouiller son contradicteur est un imposteur. seul celui qui peut prétendre que tous les imposteurs sont des pervers narcissiques est un imposteur, alors même qu’il nous apporte et nous donne lui-même (JL) la preuve de son imposture en citant un long extrait de texte qui désigne les pervers sexuel comme des imposteurs. Trop fort JL, mais si ça marche bien avec la plupart de vos interlocuteurs, ça ne marche toujours pas sur moi. smiley

      Ne vous gênez surtout pas de profiter de mon hospitalité, je me « délecte » du spectacle que vous m’offrez. Je « bois » littéralement vos paroles, elles sont du nectar à mes yeux. (Vous m’êtes TRÈS utile, je ne saurais vous chasser de mes billets, même si vous souhaitez les voir disparaître).

    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 14:27

      @Philippe VERGNES

      ici, seul celui qui veut faire passer des narcissiques pour des pervers narcissiques est un imposteur, seul celui qui mystifie et cherche à embrouiller son contradicteur est un imposteur.’’

      Revoyons ce que je vous disais il y a deux jours et que je redis, puisque vous tournez en rond :

      De fait, S’il y a bien ici quelqu’un qui a toujours amalgamé les narcissiques et les pervers narcissiques au point d’en voir plus que de raison, c’est bien vous, en témoigne entre autres, ceci que vous disiez le 15 mars : ’’vous trompez philouïe sur ce qu’à pu dire Racamier de la perversion narcissique, parce que sur le coup, c’est philouïe qui a raison’’ (par PV le 15 mars 23:36).

      Or que disait philouie ?Je cite  : ’’dans mon esprit, perversion et narcissisme sont une même chose’’. (par philouie ,15 mars, 13:26).

      Et celui qui a toujours soutenu qu’il ne fallait pas faire l’amalgame, c’est moi qui ai toujours fait la différence, en témoigne ceci que je disais à philouie le 15 mars 11:33 : ’’Si nous sommes bien tous des narcissiques à des degrés divers, en revanche, seuls un petit nombre sont des pervers narcissiques’.

      Vous inversez honteusement les rôles, Philippe Vergnes. Vous mentez à chaque ligne que vous écrivez. Vous démontrez que la pensée perverse est une pensée pour ne pas penser, pour rendre l’autre fou, pour lui faire assumer vos contradictions.

      Oui, vous avez une mémoire de poisson rouge, et le QI qui va avec.


    • Philippe VERGNES 19 mars 2015 15:19

      @ JL,


      Heu non... comme d’habitude.

      « Revoyons ce que je vous disais il y a deux jours et que je redis, puisque vous tournez en rond :... »

      Je l’avais bien relevé, et j’ai déjà répondu ici. Preuve s’il en était encore qu’un pervers ne fait que s’écouter sans être capable de répondre correctement à son contradicteur.

      De fait, je n’en vois qu’un qui ici tourne en rond pour la simple et bonne raison qu’il ne répond jamais aux questions qui lui sont posées, bien trop occupé à chercher à enfumer tout son petit monde.

      JL : « ... je disais à philouie le 15 mars 11:33 : ’’Si nous sommes bien tous des narcissiques à des degrés divers, en revanche, seuls un petit nombre sont des pervers narcissiques’. »

      Je réponds catégoriquement NON à votre assertion du point de vue de la définition de la perversion narcissique selon Racamier, car la perversion narcissique et bel et bien une question de degrés et non pas de nature. Réponse claire et sans quiproquo à sa question initiale que vous n’avez pas été capable de lui fournir. Mais bien sûr, rester dans le vague de part votre réponse, vous permettra par la suite de rebondir à ce message. Comme seul les véritables pervers narcissiques savent le faire.

      Et c’est bien la raison pour laquelle je vous ai dis que vous enfumiez tout votre petit monde, philouïe y compris : vous êtes incapable de vous engager dans des réponses claires et non équivoques.

      Chercher bien avec votre nouveau compagnon (Le petit Racamier... arffff !) qui ne vous quitte plus, vous allez trouvé. A force, peut-être que ça finira pas rentrer dans votre petit tête.

      Sur les différences que vous prétendez faire, je vous ai déjà dit également que :
       PRÉTENDRE CONNAITRE ET DIFFÉRENT DE SAVOIR RECONNAÎTRE.

      Ne pas savoir reconnaître un narcissique, d’un imposteur et d’un pervers narcissique, vous en apportez la preuve. Comme en témoigne ce qui précède sur vos confusions entre pervers sexuel, pervers narcissique et imposteur. Vous affirmez des choses péremptoirement comme des vérités vraies... qui se révèlent TOUTES fausses à l’analyse et à l’argumentation. STOP MENSONGE : avec moi, les vôtres ne passent pas la barre. Ploufff... ils échouent et tombent à l’eau !

      C’est cruel n’est-ce pas ??? smiley

      Pour finir sur ma mémoire de poisson rouge et le QI qui va avec, je trouve que cela est finalement bien suffisante pour vous mettre le nez dans vos propres excréts. Pourquoi donc j’en changerais ??? smiley

    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 15:39

      @Philippe VERGNES

      pourriez vous répondre à cette simple question : lequel de nous deux amalgame le plus narcissiques et pervers narcissiques ?

      Celui qui dit que c’est seulement une question de degré du narcissisme, vous en l’occurrence ?

      Ou bien celui qui dit que c’est à la fois une question de degré de narcissisme combiné avec un degré conséquent de perversité, car c’est bien ce que je dis ?

      J’ajoute ceci qui éclairera le débat : il y a narcissisme, et narcissisme : il ne faut pas confondre la rage narcissique avec le narcissisme destructeur. La première est celle du narcissique ordinaire si je puis dire ; la seconde est l’apanage du pervers narcissique.

      Iris n’est pas dans la rage narcissisme, son narcissisme destructeur s’accapare sans vergogne les récompenses dues à sa sœur, et au bout du compte, aurait détruit sa sœur sans l’intervention de l’enfant. Si bien que son narcissisme destructeur finit par la détruire elle-même.

      Les imposteurs détruisent autour d’eux, sans rage. La rage ne se manifeste que quand d’aventure, ils échouent.


    • philouie 19 mars 2015 16:29

      @JL
      bon sur la question de la manipulation, je ne suis guère convaincu par mon propos.
      Sur la question du dosage, j’ai bien lu vos arguments, je ne les fais pas mien pour le moment, la question reste ouverte pour moi. Je souligne simplement que la tradition juive invite, à Pourim, de boire jusqu’à confondre Haman le maudit et Mardochée le béni.
      Mon point ne serait pas de voir des pervers narcissiques partout mais plutôt des pervers narcissiques nulle part. juste des narcissiques. Bon, peut-être un peu spéciaux.
      je voudrais simplement ajouter à propos de BHL et de sa communauté, parce que c’est aussi dans Esther, que la question de l’identité, dans le sens d’identification à la communauté, est essentiel au narcissique. Ceux qui pensent comme lui, qui mangent comme lui, font tout comme lui, ne font part d’aucune altérité lui évitant la souffrance (la rage) provoqué par l’apparition de l’autre.
      Le narcissisme est communautaire par essence et c’est là que s’inaugure le crime de masse : le rejet de l’altérité se constituant dans le groupe.


    • Philippe VERGNES 19 mars 2015 19:52

      @ JL,


      « Celui qui dit que c’est seulement une question de degré du narcissisme, vous en l’occurrence ? »

      Faux... C’est votre propos, ce n’est pas le mien. Donc encore une fois, ce sont bien vos projections qui vous font porter un jugement sur moi à l’origine de vos réponses totalement incohérentes. La preuve en est que j’ai écris un long article sur le narcissisme sain et les narcissismes pathologiques, il y a plus de six mois de ça.

      « Ou bien celui qui dit que c’est à la fois une question de degré de narcissisme combiné avec un degré conséquent de perversité, car c’est bien ce que je dis ? »

      Vous employez ici le mot perversité pour la première fois, donc : où avez-vous employé une autre expression ailleurs, ou une périphrase, qui puisse SIGNIFIER que c’est ce dont vous parliez jusqu’à présent ??? A défaut, je serais obligé de considérer que c’est une nouvelle fois une de vos nombreuses stratégies d’enfumage que vous adoptez là en changeant constamment de version.

      Et ce d’autant mieux que votre assertion : « Si nous sommes bien tous des narcissiques à des degrés divers, en revanche, seuls un petit nombre sont des pervers narcissiques » ne tient compte que du degrés de narcissisme ???

      Un haut degrés de narcissisme sain, ne sera pas pour autant pervers. Pour l’heure, dans l’attente de votre réponse et jusqu’à preuve du contraire, vous venez d’apporter un nouvel élément qui n’existait pas jusqu’alors dans votre discours : celui de la perversité (il n’existait que dans le mien de discours).

       « J’ajoute ceci qui éclairera le débat : il y a narcissisme, et narcissisme : il ne faut pas confondre la rage narcissique avec le narcissisme destructeur. »

      Il y a bien narcissisme et narcissisme, puisqu’il y a le sain et le(s) pathologique(s) comme je l’ai indiqué ci-dessus effectivement. Quant au débat qu’il pourrait y avoir sur cette différence, il aurait été préférable de le tenir opportunément sous l’article qui en parlait, mais bon...

      Sur la confusion entre rage narcissique et narcissisme destructeur... un mot que j’emploie de temps en temps avec parcimonie dans mes articles (pour des raisons qui tiennent lieu à une guerre de psys absurde à mon sens), ben justement, votre distinction ne tient pas du tout la route dans le contexte de la théorie de la perversion narcissique. Le seul truc, c’est que ces deux concepts ont été développés par deux auteurs différents et indiquent deux états différents des narcissismes pathologiques.

      La perversion narcissique en tant que théorie dimensionnelle et catégorielle (mais surtout dimensionnelle pour employer les termes du nouveau DSM) recouvrent et chapeaute ces deux concepts en les situant tous les deux du côté du narcissisme pathologique (ou des narcissismes pathologiques selon les hauteurs, encore une fois ; j’ai déjà évoqué ces subtilités dans mes articles que pourtant vous voulez voir disparaître du site Agoravox).

      Maintenant, si vous voulez véritablement éclairé le débat, donner donc une définition précise de ce qu’est pour vous la perversité, puisque vous employez ce terme pour la première fois, et expliquer nous par la même occasion, comment se manifeste le « narcissisme destructeur » (je n’appellerais pas cela ainsi pour ma part, mais puisque c’est un terme que vous souhaitez introduire dans le « débat », ça ne me gène pas du tout que vous l’utilisiez, si ça peut vous faire plaisir).

    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 22:28

      Philippe VERGNES à 15:19 : ’’  la perversion narcissique et bel et bien une question de degrés et non pas de nature. ’’

      JL, à 15:39 : ’’Celui qui dit que c’est seulement une question de degré du narcissisme, vous en l’occurrence ’’

      Philippe VERGNES à 19:52 : ’’   Faux... C’est votre propos, ce n’est pas le mien’’

      Plus pervers, tu meurs. La messe est dite.


    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 22:36

      @philouie

      vous dites : ’’Mon point ne serait pas de voir des pervers narcissiques partout mais plutôt des pervers narcissiques nulle part. juste des narcissiques. Bon, peut-être un peu spéciaux.’’

      Cela, je crois que je l’avais compris. Et au moins ça a le mérite d’être clair. Je pense qu’il est temps de mettre un terme à cette discussion : nous arrivons toujours au même constat à savoir une incompréhension réciproque.

      Je n’ai plus rien à faire sur ce fil, je laisse PV y refaire le match tout seul.


    • bourrak 19 mars 2015 22:38

      @Philippe VERGNES
      De la logique booléenne effectivement, comme dans la réponse du 15 mars 23:20.
      @ JL
      Vous cherchez la facilité en raisonnant comme cela, hors il y a des sujets comme celui-ci qui peuvent nécessiter des heures (voire des jours) de réflexion et d’analyse, quel que soit votre niveau d’intelligence.


    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 22:51

      Epilogue :

      Par JL, 15 mars, 09:43 : << La supposition de base que la vérité se trouve entre le témoignage des deux côtés déplace toujours l’avantage du côté menteur et l’éloigne du côté disant la vérité >> LE PSYCHOPATHE, Le Masque de Santé Mentale, par Laura Knight-Jadczyk


    • Francis, agnotologue JL 19 mars 2015 23:05

      @Bourrak,

      le hasard a fait que j’ai vu votre post.

      Cette phrase que j’ai citée le 15 mars à 23:20 et à laquelle vous faites allusion, n’est qu’un échantillon de tout ce qu’a pu en écrire Racamier. Vous préférez peut-être cette-ci : ’’la pensée perverse exerce autour d’elle un véritable détournement d’intelligence’’. (P ; 43)

      Ou cette-là : ’’De l’esprit faux à la langue de bois, du verbiage à la désinformation, de la déstabilisation dans les familles, les groupes et les institutions de soins, jusqu’à la terreur intellectuelle exercée sur les peuples, la pensée perverse, habile à disjoindre, mais parfaitement équipée pour essaimer, est spécialisée dans la transmission de non penser. ’’ (P. 48).

      Si vous en voulez d’autres, il n’y a qu’à lire le chapitre complet : i y en a 8 pages comme cela.

      Ps. Philippe Vergnes ne jurait que par Racamier avant que je ne lui en fasse l’explication de texte. Maintenant, il n’en parle plus et se sert sur Internet.

       


    • Philippe VERGNES 20 mars 2015 07:30

      @ Bourrak,


      C’est bien, bien pire que de la logique booléenne... n’oubliez pas une chose essentielle : la perversion narcissique est une défense de survie (de survie psychique bien entendu). L’une de ses principales caractéristiques est l’inversion. C’est-à-dire attribuer à autrui la responsabilité de ses propres exactions. Pour ce faire, « vérité ou mensonge, peu importe [au pervers] […] il s’agit seulement, et en toute “innocence” de savoir si les dires sont crédibles, et s’ils vont passer la rampe. Pour le pervers, ce qui est dit est vrai, et ce qui n’est pas dit n’est pas vrai ».

      C’est bel et bien au niveau du langage que la perversité s’exprime (ce sera l’objet de l’un de mes prochains billets). LE GROS problème de JL, c’est qu’avec moi, ces mensonges ne passent JAMAIS la rampe d’où le fait qu’il tourne en boucle et ressasse encore et encore ses habituelles inepties, car ne pas piéger son petit monde, comme il a l’habitude de le faire depuis des années sur ce forum, lui est insupportable : c’est une atteinte à sa toute-puissance du moment qu’il se prend pour le Dieu d’Agoravox.

      Toutefois, le fait qu’il existe des gens qui « aime » ainsi se faire mystifier est tout aussi intéressant à observer que la façon dont un pervers s’y prend pour les mystifier (un interlocuteur, un public, une foule, etc.)

      Pour votre question sur les psychopathes posée à JL et pour laquelle il a cherché à vous mystifier : effectivement, le psychopathe performant (je lui garde quant à moi son appellation nord-américaine de psychopathe « succesfful ») est bel et bien notre « pervers narcissique ».

      C’est ce que j’expliquais dans un précédent article (cf. Le match : Psychopathe Vs pervers narcissique). Mais les deux approches sont totalement différentes et à mon sens elles se complètent l’une l’autre.

      Le premier mensonge de JL sur ce fil de discussion a été de citer Racamier en lui faisant dire l’inverse de ce qu’il a pu écrire concernant le pervers narcissique et le pouvoir. Tout en maintenant coûte que coûte sa position pour ensuite en changer... sans en changer (communication paradoxale = LA caractéristique essentielle de la perversion narcissique). Je cite donc à votre attention, l’extrait d’un article de cet auteur dont JL me fait désormais l’explication de texte : «  Prenez un pervers. Prenez en deux. Prenez en trois. Imbéciles, incultes, ignares autant que vous voudrez : peu importe. Mais, en tout cas, pervers. Laissez-les se rencontrer. L’identification fera d’elle-même leur premier ciment : n’est-ce pas elle qui permet aux semblables de se reconnaître et par conséquent de s’assembler ? Ajoutez une giclée de sexe ; pas du sexe joli : de la vulgaire tringlerie fera l’affaire. Vous voici en présence d’un noyau pervers. Il ne reste plus qu’à le mettre à pied d’œuvre et attendre les dégâts. Le noyau s’installe insidieusement dans l’organisme, dans le groupe, dans l’institution, dans le milieu social, quand ce n’est pas dans une nation tout entière. Il va suffire d’une défaillance, serait-elle passagère, de cet organisme ou de ce pays, pour que le noyau entre en action. […] Tout cela, demandera-t-on, pourquoi ? Même pas forcément pour la gloire. Mais pour le pouvoir... »

      Pour le pouvoir... et bien d’autres choses impensables à imaginer pour un non pervers que seul le pouvoir permet d’obtenir.

      Noter le style argumentatif « performatif » : « le hasard a fait que j’ai vu votre post... » smiley Alors qu’il s’époumone sur ce fil depuis sa parution à me donner la réplique pour me démontrer... que j’ai finalement raison. Chercher l’erreur.

      (A noter que dans cet extrait, Racamier y parle également d’identification des pervers entre eux et JL, qui sait mieux lire que moi Racamier, a pu conclure un fait étonnant, que les pervers narcissiques ne se reconnaissent pas entre eux. (JL 17 mars 14:49).

      Toutefois, je n’en ai pas terminé avec ce sujet (ce qui risque d’agacer fortement mon ami JL), car il me faudra également parler un jour prochain du mensonge et de notre incapacité à le détecter (alors que nous nous croyons bon dans ce domaine, cf. les travaux de Paul Ekman, le chercheur qui a inspiré la série télé Lie To Me).

    • Philippe VERGNES 20 mars 2015 07:51

      @ JL,


      « Plus pervers, tu meurs. La messe est dite. »

      Oui, je sais. Si ce genre de formule magique vous rassure, grand bien vous fasse.

      Mais revoyons la séquence en question, telle que vous la recopiée dans votre message :

      « Philippe VERGNES à 15:19 : »la perversion narcissique et bel et bien une question de degrés et non pas de nature.«  » 

      Le sujet est donc ici LA perversion narcissique. C’est très clair, même pour un inculte.

      « JL, à 15:39 : ’’Celui qui dit que c’est seulement une question de degré du narcissisme, vous en l’occurrence » « 

      Ici, comme de bizarre, le sujet est bel est bien LE narcissisme, ce n’est donc pas LA perversion narcissique. Ce qui est différent ! Différence que vous prétendez faire... sans pouvoir la faire, puisque vous en concluez que ma réponse :  »Philippe VERGNES à 19:52 : ’’   Faux... C’est votre propos, ce n’est pas le mien’’ «  indiquerait selon vous ma perversion, alors que toujours selon vous je n’aurais eu de cesse de nier cette différence (ce qui en vérité exactement l’inverse comme JL le démontre lui-même) :  »vous PV qui n’avez eu de cesse de nier toute différence entre narcissiques et pervers narcissiques." (JL 17 mars 14:59).

       smiley Chercher l’erreur une fois de plus.

    • philouie 20 mars 2015 08:00

      @Philippe VERGNES
      quel comique ce Vergnes.
      Le voila qui fait encore le coq au milieu de ses contradictions.


    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 08:24

      Ah, c’est trop tentant  :

      PV dit ci-dessus : ’’le psychopathe performant est bel et bien notre « pervers narcissique ».’’’

      Syllogisme :
      - Les psychopathes performants sont des pervers narcissiques.
      - Un imposteur est un psychopathe performant.
      - Donc un imposteur est un pervers narcissique.

      Qui ment ici, qui se contredit, sinon PV, celui qui dit que les psychopathes performants sont des pervers narcissiques, et qui dans le même temps, nie que les psychopathes performants soient des pervers narcissiques ?

      Pour le reste : PV joue sur les mots pour cacher ce fait avéré quil est incapable de reconnaitre la nature perverse narcissique du PN qu’on lui met sous les yeux. Il ne reconnait même pas l’imposture d’Iris, imposture qu’il jette subrepticement avec l’eau du bain perversion narcissique. Pourtant le sous titre du film pourrait être : ’’ Aventures et déboires d’une perverse narcissique’’, ou plus prosaïquement : ’’ Aventures et déboires d’une imposture ’’.

      Les pervers narcissiques ne se reconnaissent pas en tant que pervers narcissiques, puisqu’ils ignorent ce qu’est la perversion narcissique. Dans la citation de Racamier ci-dessus (ie : ’’Prenez un pervers, prenez en deux ...’’), PV ne nous dit pas qu’il fait l’amalgame entre pervers et pervers narcissique, lui pourtant si prompt à dénoncer à tort et à travers, ce genre d’amalgame chez les autres quand ça sert sa défense. De fait Racamier parle bien là de pervers qui s’assemblent, mais qu’importe : s’il y a parmi eux un ou plusieurs pervers narcissiques, aucun d’entre eux ne se rendra compte du danger. Comment pourraient-ils le reconnaitre, puisque les pervers narcissiques agissent toujours sous le masque de la normalité. Si d’aventure il s’y trouve deux ou plusieurs PN, gageons que l’association éclatera rapidement : il ne peut y avoir deux crocodiles dans le même marigot : ils s’entretueraient à plus ou moins court terme.

      Comment déjà, disait Racamier : ’’Tuez les ils s’en fichent ; humiliez les ils en meurent’’.

      De fait, si on a pu dire que les PN n’éprouvaient pas de honte, c’est parce qu’ils manquent d’humilité, et c’est un truisme, une définition même. L’humiliation du PN n’est pas banale : elle ne peut résulter que de la mise en échec de sa toute puissance. Et c’est bien ce que nous montre ici à son insu, PV qui préfère mentir et se dédire outrageusement plutôt que de se rendre à la raison. D’ailleurs il en est incapable, vu qu’un pervers narcissique ne sait pas qu’il ment, lui quil se fiche de la vérité comme d’une guigne.


    • Philippe VERGNES 20 mars 2015 08:27

      @ philouie,


      Philouïe le sauveur qui tel un bon disciple apparaît lorsque son maître est en danger.  smiley

      Prestidigitation, incantation chamanique... tour de magie ???

      Quelles contradictions, celle que votre mentor tente de démontrer en PROUVANT de fait qu’il commet les amalgames dont il m’accuse (INVERSION = PERVERSION), ou bien celle que vous produisez vous-même en interprétant à l’envers les propos que tiennent certains intervenants comme chez LLS (ce que vous avez finis toutefois par comprendre, démontrant de ce fait que votre cas est moins grave que celui de votre gourou) ???

      Allons, une intelligence supérieure telle que la votre doit bien pouvoir être capable de me montrer où est-ce que je me contredis, car il ne suffit pas d’affirmer péremptoirement un fait, pour que ce fait soit le reflet de la vérité. Le pédophile pris sur le fait dira toujours à ses juges : « C’est l’enfant qui m’a séduit ». C’est exactement ce vous et votre comparse faîte ici en étant INCAPABLE de démontrer le contraire.

      Appeler du renfort, peut-être qu’à plusieurs vous allez parvenir à vous en sortir. smiley

      Au fait alors, la faute à qui : au système ou aux individus sujet à la perversion (ou... une troisième voie peut-être ???) ?

    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 08:43

      magnifique morceau d’anthologie de logique paradoxale à 07:51.

      Comprenne qui pourra !

       smiley


    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 08:53

      @JL

      erratum au post de 08:24 :
       Lire :

      Syllogisme :
      1 - Les psychopathes performants sont des pervers narcissiques. (dixit PV)
      2 - Un imposteur est un psychopathe performant. (Vrai ou faux ?)
      3 - Donc si 2 est vrai, un imposteur est un pervers narcissique. (dixit la logique)

      Qui ment ici, qui contredit la logique, sinon PV, celui qui dit que les psychopathes performants sont des pervers narcissiques, et qui dans le même temps, nie que les imposteurs soient des pervers narcissiques ?


    • philouie 20 mars 2015 09:03

      @PV
      « 
      JL, à 15:39 : ’’Celui qui dit que c’est seulement une question de degré du narcissisme, vous en l’occurrence » « 

      dans la proposition de JL ci-dessus vous omettez de voir que le « c’ » de « c’est » , renvoie à la perversion narcissique. Le sens évident de cette phrase, que vous faites semblant de ne pas comprendre en détournant son sens, est donc :
      « JL, à 15:39 : ’’Celui qui dit que [la perversion narcissique] est seulement une question de degré du narcissisme, vous en l’occurrence »
      si le sujet de cette phrase était « LE narcissisme » comme vous le prétendez, nous voyons qu’elle n’a plus de sens. Voyez : ’’Celui qui dit que [le narcissisme] est seulement une question de degré du narcissisme, vous l’occurrence »
      Donc les propos de JL, que vous qualifiez de faux, ne font que reprendre votre propos, là :
      « Philippe VERGNES à 15:19 : »la perversion narcissique et bel et bien une question de degrés et non pas de nature.« »

      A force d’en faire des tonnes, vous savez plus ce que vous dites et ça vous tombe dessus . Pathétique.


    • Philippe VERGNES 20 mars 2015 09:04

      @ JL,


      Syllogisme d’une logique booléenne :

      Prémisse majeure : Le psychopathe performant est bel et bien notre « pervers narcissique » (assertion étayée et fondée sur un raisonnement en cohérence avec l’état de nos connaissances actuelles, cf. Le match : psychopathe Vs pervers narcissique et les nombreux lien se référant aux études scientifiques).

      Prémisse secondaire : Un imposteur est un psychopathe performant (ce qui est vrai, cependant le GROS problème... c’est que si tous les psychopathes performant, comme les pervers narcissiques, sont des imposteurs, tous les imposteurs ne sont pas psychopathes performant ou pervers narcissique. Ce que JL démontre parfaitement bien sans en avoir conscience en exposant un cas d’imposteur pervers sexuel (JL 19 mars 10:23). Ici, il y a ici une erreur de généralisation, car le critère imposteur dont ce sert JL pour diagnostiquer une perverse narcissique (Iris dans les yeux jaunes des crocodiles) EST NON-PERTINENT.

      La conclusion : Donc un imposteur est un pervers narcissique est par conséquent un sophisme.

      Tout le reste de votre tirade relève toujours du même procédé : imputation à autrui d’amalgames que l’on produit soit-même (INVERSION = PERVERSION), de mystifications et autres techniques d’enfumage chères à tous nos dirigeants dont vous êtes le bras armé sur ce forum. Vous avez pensé à vous faire payer par l’Union Européenne comme troll du Système ???

      PS. : Racamier que vous m’apprenez désormais à lire depuis un mois que je vous l’ai fait connaître alors que j’en parle moi-même depuis plus de dix ans, ne parle QUE des pervers narcissiques dans ces écrits. Il ne faisait pas lui l’amalgame entre pervers sexuel, pervers narcissique, imposteur, psychopathe, etc., etc. Ainsi, ce qu’il appelle pervers par commodité, ne sont que des pervers narcissiques (surtout dans un texte où la perversion narcissique est le principal sujet).

      Vous éclairez ce cite de votre ignorance crasse, mon cher JL. C’est en cela que vous êtes un véritable danger public pour tous ceux qui cherchent à réellement s’informer.

      Or, où est le mal ???

      Selon le Dalaï Lama, « le mal est ignorance ».

    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 09:42

      @Philippe VERGNES

      vous mélangez tout, comme d’hab !

      Ce n’est pas parce que j’aurais qualifié à tort Iris d’imposteur que ça transformerait par magie (un miracle salvateur pour vous ) mon syllogisme en sophisme. J’avais bien raison de dire qu’un PN transforme l’or en plomb.

      Par ailleurs, vous dites : ’’le critère imposteur dont ce sert JL pour diagnostiquer une perverse narcissique (Iris dans les yeux jaunes des crocodiles) EST NON-PERTINENT.’’

      Ah ? Iris n’est pas une imposteur ? Je suppose que vous avez zappé le fait qu’Iris a fait croire à tout le monde médiatique qu’elle était l’auteur des travaux réalisés par sa sœur  ?

      Vous avez bien en effet et comme vous disiez, une excellente mémoire !

       smiley

      « J’ai une excellente mémoire : j’oublie tout ! » (Ingrid Bergman)

      Qu’est-ce qu’on s’amuse.


    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 09:59

      @philouie

      de fait, la question ici pour PV, n’est pas de savoir qui a raison, qui a tort, de cela il s’en fiche : l’enjeu pour lui est qu’il ne faut surtout pas que ce que je dis de la perversion narcissique soit reconnu pertinent, parce que ce que j’en dis est terriblement destructeur, et pour ses écrits, et pour lui.

      cf. mon post précédent entre autres : De fait, si on a pu dire que les PN n’éprouvaient pas de honte, c’est parce qu’ils manquent d’humilité, et c’est un truisme, une définition même. L’humiliation du PN n’est pas banale : elle ne saurait résulter que d’une situation d’échec de sa toute puissance. Et c’est bien cela que nous montre ici à son insu, PV qui préfère mentir et se contredire outrageusement plutôt que de se rendre à la raison. D’ailleurs il est incapable de raison, vu qu’un pervers narcissique ne sait pas qu’il ment, lui qui se fiche de la vérité comme d’une guigne.

      Pour lui, le mensonge comme la vérité sont des illusions : seule compte l’efficacité.

      A ce sujet, je citerai Napoléon : «  En politique, une absurdité n’est pas un obstacle. »


    • Philippe VERGNES 20 mars 2015 10:10

      @ philouie,


      Heu non... encore une fois. Ce qui est pathétique, c’est de ne pas comprendre une discussion que l’on croit suivre... sans suivre.

      Je rejoue la séquence de JL que vous reprenez sans rien n’y comprendre :

      JL demande 19 mars 15:39 : « Pourriez vous répondre à cette simple question : lequel de nous deux amalgame le plus narcissiques et pervers narcissiques ? Celui qui dit que c’est seulement une question de degré du narcissisme, vous en l’occurrence ? »

      JL m’accuse donc de prétendre que la perversion narcissique n’est qu’un degrés de narcissisme, ce qui est faux, et le sujet de la phrase est bel et bien la perversion narcissique. Où ai-je dis cela autre part, car à défaut de me le démontrer, perversion narcissique = narcissisme n’existe que dans sa tête à lui.

      Toujours à défaut de me le démontrer, comme je le lui demande dans mon message de réponse : cette assertion est le fruit de son imagination que vous prenez pour vrai. Tout en ne comprenant pas la distinction qu’il y a faire entre le degré de narcissisme et le degré de perversion narcissique, car si la perversion narcissique est bel et bien une question de degré, elle n’est pas une question de degré de narcissisme.

      J’insiste donc pour savoir ce qui peut lui faire affirmer que de tels propos viennent de moi, car je ne confonds pas d’ordinaire narcissisme et perversion narcissique. C’est cela que je qualifie de faux et pas autre chose. Cela n’a rien à voir avec une explication sur le sens à donner à cette phrase. C’est clair ou pas pour vous ???

      Puis JL rajoute : « Ou bien celui qui dit que c’est à la fois une question de degré de narcissisme combiné avec un degré conséquent de perversité, car c’est bien ce que je dis ? »

      Où est-ce qu’il a dit cela autre part que dans le message dont il est question ???

      D’où le fait que je lui réponde poliment (mais il n’en a que faire, il n’est pas là pour débattre) : 
      « Vous employez ici le mot perversité pour la première fois, donc : où avez-vous employé une autre expression ailleurs, ou une périphrase, qui puisse SIGNIFIER que c’est ce dont vous parliez jusqu’à présent ??? A défaut, je serais obligé de considérer que c’est une nouvelle fois une de vos nombreuses stratégies d’enfumage que vous adoptez là en changeant constamment de version. Et ce d’autant mieux que votre assertion : « Si nous sommes bien tous des narcissiques à des degrés divers, en revanche, seuls un petit nombre sont des pervers narcissiques » ne tient compte que du degrés de narcissisme ??? »

      Je résume donc : JL m’impute une assertion qui est fausse puisque, à défaut de me le démontrer, il vient de l’inventer pour les besoins de sa cause (ce que je ne peux que conclure, puisqu’il ne répond pas à ma question ci-dessus). JL me sort une nouvelle définition de la perversion narcissique en utilisant pour la première fois dans tous nos nombreux et fructueux échanges le terme de perversité en s’attribuant le beau rôle sur la compréhension qu’il y a à faire de la perversion narcissique lui qui ne fait jusqu’à présent qu’embrouiller tout son petit monde. JL prétend avoir tenu des propos qu’il n’a jamais tenu et emprunte des mots et des définitions que je lui fournis au fur et à mesure de nos échanges (ce dont j’ai parfaitement conscience soit-dit en passant) et ce afin d’affiner des concepts dont il témoigne dans le même temps - subtilement cependant - ne rien y connaître, tout en prétendant être le seul à détenir la vérité. Et ça marche sur certains !

      Trop fort le JL. smiley

      Un tel exemple de ce genre de communication paradoxale et technique d’enfumage qui sèment a confusion dans les têtes de ses interlocuteurs nous est encore donné dans le dernier message de JL sur son sophisme de ce matin que je démonte dans la foulée. Il en a encore une interprétation typiquement perverse en trouvant à pervertir mes propos. c’est du grand, grand art. Il berne beaucoup de monde ainsi et c’est pourquoi, c’est très intéressant pour moi, parce que c’est exactement les mêmes procédés que nos gouvernants « baisent » le peuple entier.

      C’est ce pouvoir là que les pervers ne veulent SURTOUT pas perdre. Ils tueraient père et mère pour ne pas en arriver là. D’où le danger que posent de telles personnalités au pouvoir.

    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 10:30

      @l e post de PV, du 20 mars, 10:10 :

      L’imposture a besoin de beaucoup de détails.


    • Philippe VERGNES 20 mars 2015 10:50

      @JL

      « vous mélangez tout, comme d’hab ! »


      Heu... NON !!!

      Trouvez-vous d’autres formules magiques, depuis le temps que celle-là ne fonctionne plus sur moi, vous devriez le savoir... à moins que... voyons, voyons... ça y est, j’ai compris... ce n’est pas à moi que vous vous adressez... m.... alors, je viens de comprendre. Bon, je fais pareil alors. Comprenne qui pourra. smiley

      JL me citant : « Par ailleurs, vous dites : ’’le critère imposteur dont se sert JL pour diagnostiquer une perverse narcissique (Iris dans les yeux jaunes des crocodiles) EST NON-PERTINENT.’’ »

      Puis JL rajoute : « Ah ? Iris n’est pas une imposteur ? Je suppose que vous avez zappé le fait qu’Iris a fait croire à tout le monde médiatique qu’elle était l’auteur des travaux réalisés par sa sœur ? »

      Voilà bien un nouvel exemple de pensée pervers apte à la déliaison. Cette phrase est extraite de l’explication du sophisme de JL qui lui permet de prétendre que tout les imposteurs sont des pervers narcissique (JL 20 mars 8:24) :
      « Syllogisme :
      - Les psychopathes performants sont des pervers narcissiques.
      - Un imposteur est un psychopathe performant.
      - Donc un imposteur est un pervers narcissique. »

      Dans ce syllogisme, la seconde prémisse (la mineure), est NON-PERTINENTE (un imposteur est un psychopathe performant) puisque JL démontre également qu’un imposteur peut-être pervers sexuel, c’est là une erreur de généralisation qui conduit à une conclusion erronée = SOPHISME.

      Ici, cette prémisse et non-pertinente pour la simple et bonne raison qu’un imposteur peut-être également pervers sexuel, pervers narcissique, narcissique, psychotique, borderline, paranoïaque, etc. et même « normal » (qui n’a jamais commis d’imposture, ne serait-ce qu’une toute petite ???)

      Le critère de non-pertinence s’applique donc bien à cette seconde prémisse, mais dans l’interprétation de JL, cela devient : « Ah ? Iris n’est pas une imposteur ? Je suppose que vous avez zappé... blablablabla ». Ce faisant il bouleverse l’énoncé d’un auteur, ces dires, etc. = perversion.

      L’habilité de JL est ici de détourner l’attention du lecteur en lui faisant suivre une autre voie. Ce qui ne peut être que pris pour vrai puisque Iris, dans Les yeux jaunes des crocodiles, est bel et bien une imposteur ET une narcissique (mais pas une perverse narcissique).

      Ce qui en définitive l’arrange pour prêcher sa propre « vérité ». C’est ainsi que nos braves gouvernants nous enfument continuellement (et JL aussi... mais bon, avec moi, ses mensonges déguisés en sophismes ne passent pas la rampe, ce qui dans sa toute-puissance agoravoxienne il ne peut supporter : la preuve en est qu’il est toujours là après nous avoir dit « au-revoir » des dizaines de fois).

    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 11:00

       smiley  smiley  smiley


    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 11:03

      Bah,

      j’ai dit au revoir parce que je suis fatigué de lutter contre ce moulin à vent que vous êtes, en effet.

      Au contraire de vous que ces débats font exister.


    • Philippe VERGNES 20 mars 2015 11:04

      @ JL,


      Ha ben si en plus je vous fais rire, vous m’en voyez ravi mon cher JL. smiley

    • philouie 20 mars 2015 15:55

      Une autre remarque sur Haman.

      Haman est que conseillé du Roi, il n’agit pas et se contente du pouvoir de la langue.
      S’il se rêve à la place du roi, il n’est que serviteur.
      La seule fois où il agit concrètement , c’est lorsqu’acculé , il n’a plus le choix : c’est la scène du viol

      7.5 Le roi Assuérus prit la parole et dit à la reine Esther : Qui est-il et où est-il celui qui se propose d’agir ainsi ?
      7.6 Esther répondit : L’oppresseur, l’ennemi, c’est Haman, ce méchant-là ! Haman fut saisi de terreur en présence du roi et de la reine.
      7.7 Et le roi, dans sa colère, se leva et quitta le festin, pour aller dans le jardin du palais. Haman resta pour demander grâce de la vie à la reine Esther, car il voyait bien que sa perte était arrêtée dans l’esprit du roi.
      7.8 Lorsque le roi revint du jardin du palais dans la salle du festin, il vit Haman qui s’était précipité vers le lit sur lequel était Esther, et il dit : Serait-ce encore pour faire violence à la reine, chez moi, dans le palais ? Dès que cette parole fut sortie de la bouche du roi, on voila le visage d’Haman.

      Le mot viol est inapproprié, c’est plutôt une tentative de coup d’état : Haman cherche à prendre la place viril, la place du roi. En entrant dans le lit de la reine il s’empare du phallus, du sceptre.
      Mais il ne le fait que parce que le roi est sorti, que la place est libre.
      Son acte est une folie, en l’absence de la raison.


    • Philippe VERGNES 20 mars 2015 20:08

      @ philouie,


      Il semblerait que vous ayez enfin compris à quel jeu jouait ici notre ami JL. Très pertinente cette comparaison avec Haman dans son cas.

      L’analogie entre Haman et un pervers narcissique pourrait effectivement cadrée, car comme le pervers narcissique, Haman adopte la stratégie du coucou : il vient pondre ses œufs dans le nid des autres et se rêve calife à la place du calife.

      Vous venez de décrire à merveille, par l’intermédiaire d’un mythe, l’attitude qu’adopte ici JL qui vient pondre ses excréts sous mes articles tout en prétendant mieux connaître que moi une théorie dont il ignore tout, comme en atteste ses nombreuses tentatives d’enfumage, ses sophismes maintes fois réitérés et les confusions et les amalgames qu’il produit en pervertissant les propos de son contradicteur.

      Merci pour cet extrait particulièrement éclairant dans son cas. smiley

    • Francis, agnotologue JL 20 mars 2015 22:00

      Philippe VERGNES

      nous a démontré à sa façon, que personne ne peut venir à bout de la la pensée perverse et sa logique paradoxale ...

      excepté lui !

      Belle démonstration de toute puissance.

       smiley


    • Philippe VERGNES 21 mars 2015 09:39

      @ Coucou JL,


      Mais non... vous n’y comprenez strictement rien (ce qui n’est pas un scoop) en matière de communication paradoxale.

      Une paradoxe dans le jargon de Racamier c’est par exemple, prétendre « martyriser » quelqu’un (même et surtout sur le ton de la plaisanterie) à un moment donné (JL 18 mars 15:40), et avouer ensuite être fatigué de lutter contre le moulin à vent qu’est à vos yeux ce même quelqu’un (JL 20 mars 11:04).

      Il y a là quelque chose de vraiment burlesque... de « don quichottesque ».


      Le paradoxe est un ressort puissant de l’humour, c’en est même le plus puissant si l’on en croit toujours Racamier qui a réalisé une étude sur le sujet, mais prétendre que le rire fatigue... ça, c’est une toute autre paire de... manches. En contradiction totale avec le fait de « martyriser » quelqu’un pour faire de l’humour. smiley


    • Francis, agnotologue JL 21 mars 2015 10:12

      @Philippe VERGNES

      ’’En contradiction totale avec le fait de « martyriser » quelqu’un pour faire de l’humour’’

      Diable ! Vous aurais-je vraiment martyrisé ?

      Plus sérieusement, je note que vous avez mis des guillemets à martyriser : les détails ne sont jamais gratuits avec vous qui savez mieux que quiconque que l’imposture a besoin de beaucoup de détails.


    • Philippe VERGNES 21 mars 2015 11:10

      @ Re-coucou JL,


      « Diable ! Vous aurais-je vraiment martyrisé ? »

      Ha ben moi j’en sais rien, mais si c’est vous qui le dîtes, c’est que telles sont vos intentions en venant poster vos commentaires ici. Ce qui du coup éclaire votre personnalité en vous présentant vous-même comme un « shooté à la joie de nuire ». Vous venez prendre votre dose quotidienne auprès de votre « dealer » préféré, le site Agoravox. Peut importe en fait à qui vous vous en prenez, le premier venu fera l’affaire, comme en témoigne vos nombreux accrochages envers tout ceux qui commettent l’affront de tourner vos propos en ridicule.

      Quand je dis que vous êtes un cas d’école, c’est vraiment un doux euphémisme.

      Noter ce que bon vous semble Don Quichotte de la Manche (j’avoue que c’est un peu plus joli que Tati Danièle, mais l’un n’occulte cependant pas l’autre) et inventer autant de formules magiques qu’il vous plaira, le résultat est toujours le même : « un pervers veut se payer l’autoroute sans jamais passer la troisième, alors en général, ça chauffe et c’est stérile pour tout le monde, ça fait du bruit et c’est pas de tout repos. »

      C’est un principe... « daltoniesque » smiley

    • Francis, agnotologue JL 21 mars 2015 11:44

      Tiens ? Il n’y a plus de guillemets ?

      Mais alors, est-ce qu’il faut comprendre que vous faites maintenant dans la victimisation ?

      Décidément, les femmes qui souvent varient dit-on, comparées à vous sont sur ce plan d’une fiabilité remarquable.

      Je plains sincèrement votre entourage. Peut-être sont-ils tous des saints ?


    • Philippe VERGNES 21 mars 2015 11:56

      @ JL,


       smiley smiley smiley

      Je croyais que c’était les imposteurs qui avaient besoin de beaucoup de détails ? (Sous-entendu s’y attachaient, or il me semble que vous y êtes bien plus attaché que moi... surtout lorsqu’il s’agit de les pervertir... les détails). smiley

      « Je plains sincèrement votre entourage ».

      Moi au moins, j’ai quelqu’un à plaindre... vous concernant, après les confessions que vous nous avez faîtes sur ce forum, il semblerait bien que vous ayez fait le vide autour de vous. C’est triste. smiley Même si cela semble justifié.

      Vous voulez pas que je vienne vous consoler un peu ? Je vous montrerez par la même occasion comment je sais si bien jouer les victimes. Je passe près de chez vous dans quinze jours. On se donne rendez-vous ??? smiley

    • Francis, agnotologue JL 21 mars 2015 12:02

      @Vergnes,

      l’érotisation du conflit, c’est bien une caractéristiques des pervers narcissiques, ça, non ? On me dit dans l’oreillette que c’est surtout spécifique à l’hystérie ; comme le mimétisme d’ailleurs.


    • Francis, agnotologue JL 21 mars 2015 12:06

      Je ne peux pas résister !

      J’adore ce ... comment dire, concept : ’’pervertir les détails’’ ! Il n’y en a qu’un ici, capable d’inventer ça, et ça n’a pas manqué.

       smiley  smiley  smiley


    • Philippe VERGNES 21 mars 2015 12:41

      @ JL,

      « L’érotisation du conflit, c’est bien une caractéristiques des pervers narcissiques, ça, non ? »


      Heu... comment dire... vous êtes un livre ouvert à vous tout seul cher Don Quichotte. Je me demande bien où vous êtes encore allé la pécher celle-là. Nouvelle formule magique ? smiley

      (Heu... si vous voyez dans mes commentaires, une quelconque « érotisation » [je vous aime bien mais quand même, d’où sortirai-t-elle ?], il faudrait vraiment que vous pensiez sérieusement à aller consulter. Je peux vous renseigner sur de très bonnes adresses si vous le voulez. Vous verrez, ça vous fera du bien. Vous vous sentirez moins seul après.)

      Quant à l’hystérie et au mimétisme... comment dire, je découvre ces notions à travers vous. smiley

      « J’adore ce... comment dire, concept : »pervertir les détails«  ! Il n’y en a qu’un ici, capable d’inventer ça, et ça n’a pas manqué. »

      Normal, c’est le résumé, en trois mots spécialement pour vous, des travaux de Racamier concernant les modes de transport de la pensée perverse (un article en cours de préparation que grâce à vous j’aurais bientôt presque terminé).

      Quand je vous dis que vous êtes ici ma Muse, je n’exagère en rien... smiley

    • philouie 21 mars 2015 12:58

      @Philippe VERGNES
      En parlant de détails, je me posais une question vous parlez de « Charlie » dans le titre de votre article. Bien évidement , tout le monde pense aux attentats. Votre texte ne si rattache qu’à travers le livre-jeu « Où est Charlie » dans lequel le personnage se cache au milieu d’une foule « riche en détail ».
      Ce lien est ténu par rapport au reste de l’article, laisse penser que l’introduction du nom de « Charlie » dans votre titre, est sans doute là un détail visant le buzz et l’audimat plutôt que le sens.
      Je me demande si vos articles a répétitions, dont il est peu de dire qu’ils accumulent détails et références, ne visent pas par ce biais, autre chose que de gagner des points dans les moteurs de recherche. Si, ici, vous vous exposez, c’est en terme d’exposition.
      Exposition de détails.


    • Philippe VERGNES 21 mars 2015 14:17

      @ philouie,


      Que dire devant tant de sagacité ??? smiley

      Si ce n’est déjà que faire de la lecture de pensée est un comportement manipulatoire, insuffisant cependant à déclarer celui qui le manifeste de manipulateur.

      Ainsi, que connaissez-vous donc de mes motivations ? De mes intentions et de ce qui me pousse à agir ainsi et à informer qui cela intéresse de se pencher sur les réelles « causes » du totalitarisme et du fascisme ?

      Cet article a été partagé déjà par de nombreux sociologues, anthropologues et psychologues qui m’ont fait d’autres retours autrement bien plus intéressants que vos remarques puériles, même pas dignes d’un enfant de 3 à 5 ans qui n’a pas fait son œdipe. Et ce bien avant que je ne le partage sur Agoravox. Dès lors, connaissant la propension à la déliaison et la disjonction des liens intersubjectifs de certains commentateurs d’Agoravox (déliaison + disjonction = destruction = symptômes de la pensée perverse de Racamier), que voyez-vous que je vienne chercher ici ?

      Le problème avec les personnes qui ont basculé dans la perversion, c’est qu’il ne peuvent pas envisager d’autre solution que celle à laquelle il pense, car pour eux, le monde est uniforme et conforme à leur pensée fascisante et totalitaire. Le miroir est cassé. Il n’y a plus d’altérité.

      Ainsi, si la psychopathie se cache sous le masque de santé mentale, ce que seul quelques spécialistes sont à même de nos jours d’envisager. Rien ne se cache sous le masque de la psychopathie comme le soutien JL ???

      Par cet article, j’invite au contraire le lecteur à se poser la question de ce que cache la psychopathie (d’où le titre de cet article et le petit jeu de « chercher Charlie » qui y fait référence). Et j’informe que le psychopathe (« successful » ou performant, c’est-à-dire notre pervers narcissique), cache un projet bien plus pernicieux encore qui est celui du problème de fond de tous les totalitarismes. Un lien que peu de gens font et qu’il convient de souligner, justement pour éveiller quelques esprits endormis.

      Et ce, exactement selon le principe « d’emboîtement » des poupées gigognes (d’autres images sont possibles). Mais si l’on suit ce principe jusqu’au bout, que peut donc bien caché le totalitarisme ???

      C’est l’objet de mon(mes) prochain(s) billet(s).

      Vos « explications » qui sont des ratiocinations (comme le sont celles de JL encore une fois démontré avec son délire sur le mot « masque » de ce titre) sont du même style que celles qui mettent en opposition l’égoïsme avec l’altruisme. Elles sont le fruit d’une logique booléenne qui voit le monde humain en terme de 0 et de 1 et uniquement cela sans en percevoir toute la complexité et l’immensité. C’est cette logique qui détruit notre monde à petit feu depuis des millénaires. Il serait peut-être temps d’évoluer un peu... NON ???

      Cette opposition égoïsme/altruisme particulièrement clivante est un principe fondamental de toute division. Alors qu’il existe d’autres voies que finalement peu de gens empruntent. Ce qui n’augure rien de bon pour l’avenir.

      (Je me relis pas, vous ferez avec.)



    • philouie 21 mars 2015 16:14

      @Philippe VERGNES
      Mazette. Voila que nous apprenons que cet article à un sens.
      qu’est-il ?

      . Et j’informe que le psychopathe (« successful » ou performant, c’est-à-dire notre pervers narcissique), cache un projet bien plus pernicieux encore qui est celui du problème de fond de tous les totalitarismes.

       
      Mazette. les pervers narcissique cachent un projet bien plus pernicieux encore qui est celui du problème de fond de tous les totalitarismes.
       
      d’accord, d’accord.
       
      et c’est quoi ce projet caché problème de fond de tous les totalitarismes ? plus pernicieux par rapport à quoi ?


    • Philippe VERGNES 21 mars 2015 18:04

      @ philouie,


      « Mazette. Voilà que nous apprenons que cet article à un sens. Qu’est-il ? »

      Si vous ne l’avez pas trouvé, c’est qu’il n’en a pas pour vous. Pourquoi donc vous fatiguer à le saisir ? smiley

      Comme annoncé, je ne me suis pas relu espérant que vous sauriez y faire. Le mot projet dans la phrase que vous reprenez est mal venu. Il aurait été plus opportun d’écrire « secret » plutôt que « projet ». Le projet étant le but (inconscient) poursuivi par le pervers narcissique. C’est-à-dire le totalitarisme.

      Ainsi, le pervers narcissique a pour projet (inconscient) le totalitarisme (ou une de ses nombreuses formes) qui lui-même cache un secret bien plus pernicieux pour l’homme que sa propre réalisation (d’un état totalitaire).

      Pour faire simple sur l’exemple des poupées gigognes : santé mentale (masque) > pervers narcissiques (masque) > totalitarisme(s) (masque) > secret I (masqué) > secret II ? (masqué)... à suivre. smiley

    • philouie 21 mars 2015 18:41

      @Philippe VERGNES
      Voila qu’alors que nous espérions une éclaircie que le mystère s’épaissit.
       
      Donc le projet(inconscient) du pervers narcissique, c’est le totalitarisme ?
      Mazette. je ne vais pas oser jusqu’à vous demandez un bout d’argument, vous allez en faire trois tonnes.
      et se projet(inconscient) cacherait un secret bien plus pernicieux pour l’homme que la réalisation d’un état totalitaire. mazette. J’imagine que si c’est secret vous ne pouvez pas en parler ?


    • Philippe VERGNES 21 mars 2015 21:46

      @ philouie,


      « Donc le projet (inconscient) du pervers narcissique, c’est le totalitarisme ? »

      Pourquoi poser la question ? N’est-ce pas suffisamment clair dit ainsi ?

      « Mazette. Je ne vais pas oser jusqu’à vous demandez un bout d’argument, vous allez en faire trois tonnes. »

      D’autant que des arguments, il y en a déjà trois tonnes dans mes articles qui vous paraissent « creux et verbeux ». Ils me semblent pourtant que c’est bien assez « suffisant » comme base de discussion puisque « ils accumulent détails et références », NON ???

      Ici, le mot qui compte le plus est « références ». Car ce sont justement les références qui permettent de valider les « détails » et d’avoir un point d’appui pour un échange de point de vue. Des détails sans références sérieuses ni une argumentation rigoureuse, c’est un peu comme croire des criminels sur parole, comme le dit si bien Simone Weil. (« Croire en l’histoire officielle, c’est croire des criminels sur parole ».)

      Mais quand on est davantage motivé par la joie de nuire, plutôt que par le débat d’idées, quand bien même celles-ci soient différentes de l’opinion d’autrui, il est plus « jouissif » de s’en prendre aux personnes plutôt qu’entreprendre une véritable controverse. Forcément, lorsque ensuite on passe à côté de l’essentiel, mieux vaux rejeter la faute sur l’autre. C’est plus confortable intellectuellement. Et puis... ça mange pas de pain. Alors que de défendre une opinion ou un point de vue qui serait démonté en deux temps trois mouvements par quelqu’un de sérieusement informé sur le sujet traité, c’est prendre le risque de passer pour un imbécile. Ce que tout bon manipulateur qui se respecte ne prendra jamais. Préférant écraser son adversaire par toute la panoplie des techniques d’enfumage à sa disposition. La communication paradoxale étant le nec plus ultra : personne n’en comprend la technique, les procédés et les enjeux et c’est bien pour cela qu’elle est LA technique de manipulation des masses que nos gouvernants utilisent le plus. (Et c’est aussi la raison pour laquelle, elle est La technique la plus utile de toutes à connaître et à comprendre. Ceci afin de ne pas s’y laisser piéger. J’ai déjà écrit trois articles sur ce thème et j’en prépare un autre.)

      « Mazette. J’imagine que si c’est secret vous ne pouvez pas en parler ? »

      Mazette de mazette de mazette... vous l’aimez bien ce mot hein ??? smiley

      Moi aussi, il m’arrive de l’utiliser souvent quand je prends mon interlocuteur pour un con, mais toujours entre quatre yeux. Je crois que cela fait une singulière différence entre nous deux et je la trouve de taille si je puis dire.

      Plus sérieusement, si je ne voulais pas en parler, j’aurais formulé ma réponse autrement. Le hic pour vous, c’est que comme j’imagine ne pas avoir de mal à être un bien plus GROS con que vous (à moins que vous ayez un gabarit à la Teddy Riner auquel cas nous serions à peu près de même corpulence - faudra tout de même que je maigrisse un peu, il est plus maigre que moi), qui de plus est très, très, très chiant, je ne vais pas vous faciliter la tâche et il vous faudra attendre une paire de jours pour lire mon prochain article « creux et verbeux » sur mon blog. Le sujet de ce billet est précisément ce « secret » (ou plutôt ce « tabou »). C’est la suite logique à cet article et des deux qui l’ont précédé.

      Quant à paraître sur agoravox, vous connaissez les conditions, et je ne puis en présager.

    • Francis, agnotologue JL 22 mars 2015 17:47

      @Philouie,

      une réponse plus bas.


  • ddacoudre ddacoudre 11 mars 2015 18:42

    bonjour philipe

    très intéressant
     j’ai abordé ce sujet dans un essai de 1999,où je situe les source de tous ces dominants narcissique et le développement de la fascisation des comportements. je te copie un extraie

     

    Face à la sélection « naturelle »…

     

    Depuis longtemps, la « sélection naturelle » à laquelle nous nous référons si souvent, en ayant à l’esprit celle de certaines espèces d’où émane un dominant référentiel guide ou meilleur reproducteur, n’existe plus dans la plus part de nos structures sociales affectées par le culturel.

    Nous pouvons estimer quelle s’est étiolée, à partir de l’instant où l’humain s’est doté de sa représentation qui a défini des organisations sociales basées sur la « morale » sacrée ou profane, et ensuite des d’outils pour produire et s’entre-tuer qui ont permis à certains d’accéder au rôle de guide divin ou d’élu de cette représentation.

    Comme nos organisations fluctuent constamment entre l’ordre et le désordre pour préserver l’espèce de tous schémas qui se scléroseraient, cela conduit à ce que se substitue à un fait social un autre fait social qui devient à son tour majoritaire, cela sous la direction d’un référant, mystique, idéologique, structurel ou utopique. Donc l’absence de dominant référentiel permettra aux moins aptes, en utilisant les structures organisationnelles d’accéder au pouvoir.

    L’histoire des rois de France en fourmille d’exemples, et notre monde contemporain en est peuplé.

    Même si nous devons accepter l’idée que celui que je qualifie d’inapte dans les organisations démocratiques est notre propre reflet, uniquement parce qu’il est la représentation de la majorité de ceux qui l’ont élu. Nous pouvons le constater quand le débat politique se situe au-dessous de la ceinture ou bien à l’odeur d’excrément, je vous laisse en tirer les conclusions.

    Ce fut parfois le cas des formules populistes qui, si elles peuvent être aptes à soulever des besoins, et être le reflet d’une opinion publique, fabriquent aussi du fascisme et l’intolérance ignorante.

    Notre « sélection naturelle » populaire n’est donc que le résultat produit par nos organisations sociales systémiques[i], puisque nous avons refoulé certains de nos comportements, correspondant à une « sélection primitive culturelle[ii] », comme asociaux. Nous ne développons donc pour notre compréhension qu’une sélection culturelle systémique phagocytaire par le fait social, phagocytaire parce qu’elle ne recherche pas le débat, mais l’absorption, la destruction de ce qui ne correspond pas à l’unicité de sa construction, qu’elle soit mystique, idéologique, structurelle ou utopique. Il est bien donc difficile de déterminer ce qui est objet de la sélection naturelle, de ce qui est la réponse de cette sélection naturelle qui se recompose sans limite par les fantasmes, comme une réponse pour outrepasser les interdits culturels qui lui font obstacles, et qui en génèrent certains qui vont bien au-delà de ce que la sélection naturelle permettrait. Afin d’en avoir une idée, pour toutes mesures il ne nous reste comme référence que les fonctions propres de nos organes, tout en sachant qui peuvent répondre à des usages pour lesquels ils n’étaient pas conçus dans le cadre de l’évolution, et être destinés à des fins culturelles que nous leur assignons.

     

    Si bien que quand nous disposons des moyens de créer l’abondance et que nous maintenons l’exclusion quels qu’en soient les justifications, nous sommes dans le mythe de la sélection naturelle ; nous sommes dans la culture idéologique de l’individualisme[iii], car elle conduit des hommes qui vivent au quotidien les uns des autres à dénier leur intérêt communautaire.

     

    …à l’exclusion…

     

    Je prendrais l’exemple des cités dites difficiles. L’exclusion économique et xénophobe qui s’appliquent à certaines personnes de la population les pousseraient à la névrose, et au-delà au suicide, si elles étaient individuellement isolées. Si ces personnes survivent, c’est parce qu’elles se sont regroupées dans des zones, où elles y développent une communauté d’exclus édifiants leurs propres règles, assurant ainsi leur survie.

    Ainsi, quand des responsables politiques nous demandent (ou pas), de remettre en cause les raisons qui les y ont conduite, (l’absence de ressources, et la reconnaissance de leur différence culturelle pour certains, par regroupement communautaire, intégration, etc.), nous nous y refusons inconsciemment ou non. Nous préférons ne regarder que les manquements à l’ordre établi et employer la répression policière plutôt que faire appel à « une » politique budgétaire que nous avons limité, communautairement à 3%, qui permettrait d’élaborer les ponts nécessaires aux confrontations culturelles ethniques, qui ne s’accultureront que sur deux ou trois générations. Cette politique restreint ainsi notre action sociale et économique en direction de ces zones, et nous croyons que les structures « libérales » qui ont créé ces exclus vont y remédier, ou bien nous imaginons que c’est parce ses membres seront répartis individuellement dans le groupe, qu’ils ne seront pas isolés pour autant, économiquement ou par la xénophobie.

    Si nous n’avons pas compris que dans les sociétés riches l’identification s’effectue par sa propension à consommer, par le statut social qu’offre le travail, et que nous refusons aux exclus cette disposition.

    Si nous n’avons pas compris que la variation d’un élément de notre ensemble se répercute inévitablement en générant des développements inattendus, de telle manière que les exclus exhiberont des modifications dans l’organisation de l’ensemble d’une population ; alors nous ferons de nos élus des inaptes que nous accableront de nos propres turpitudes, et nous rechercherons une réponse policière à un problème socio-économique qui se confondra avec le maintien de l’ordre public.

     

    Dans l’exemple choisi, la répression policière n’y changera rien, sauf à accroître la frustration si nous conservons encore à l’esprit que la « morale » institutionnelle, familiale, religieuse, scolaire, a pour but de faire accepter la misère et la pauvreté, et nous cacher de nos propres responsabilités d’acteurs sociaux.

     


    [i] Jean-Claude Lugas. La Systémique Sociale. Editeur presse universitaire de France. 1993.

    [ii] Note de l’auteur. La sélection naturelle est l’aptitude d’une espèce de s’adapter à son environnement, tel nous le Cro-Magnon que nous sommes, alors que nos ancêtres ont disparu. Sauf que nous ne savons pas comment cela a pu se dérouler, et qu’il nous faille admettre en l’absence de cataclysme, un long processus de transformation graduel d’enfantement. Or l’image culturelle de la sélection naturelle véhiculée est celle d’une mémoire collective qui vient d’un passé récent de plus de quatre mille ans correspondant à l’âge du bronze où l’homme invente la guerre et s’entre-tue. Ainsi, c’est cette capacité culturelle que nous avons éliminée comme asociale ou que nous tentons d’éliminer. Rien ne prouve qu’avant cette période de plus de quatre mille ans, l’homme s’entre-tuait en dehors de certaines pratiques conséquentes de l’anthropophagie, car les premiers charniers mis à jour remontent à l’âge des métaux, et aucun art pariétal ne reproduit de quelconque guerre, alors que la conscience de la mort ritualisée est située autour de 100 000 ans. C’est pour cela que j’ai utilisé la notion de « sélection primitive culturelle ».

    [iii] Note de l’auteur. L’individualisme peut se présenter aussi sous une forme associative comme il s’est pratiqué dans le communisme. Ce qui rejoint les deux aspects qui paressent séparés profondément, c’est que tous les deux demandent aux hommes de partager une échelle de valeur unique pour des êtres qui sont semblables et différenciés, et c’est cette forme là qui nous est difficile de structurer, car elle ne peut être que changeante puisqu’elle paraît être l’essence même du monde objectif que nous ne saisissons pas sans devoir l’arrêter dans des structures normatives erronées. 


    ddacoudre.over-blog.com..

    cordialement0


    • Philippe VERGNES 11 mars 2015 20:40

      @ ddacoudre,


      Bonsoir,

      Un extrait très intéressant qui pourrait introduire un débat fort enrichissant, mais ma curiosité me pousse à vous demander si vous avez pu faire éditer votre essai dont le passage que vous reproduisez ici m’incite à en découvrir un peu plus.

      Cordialement,

    • ddacoudre ddacoudre 11 mars 2015 21:25

      @Philippe VERGNES

      non il est sur mon site web « Orage de plumes », mais en ce moment il est en panne. Dans la suite de« rémunérer les hommes pour appendre »,j’ai écris« le paradoxe de l’autonomie contrainte » et je suis sur mon dernier , « mon père est-il un assassin ». comment un père qui est la symbolique de l’avenir peut-il en arriver a mettre en péril la vie sur la planète, et pourquoi ce père fondateur est-il incapable d’envisager sa propre destitution comme le démontre toutes les civilisations qui se sont effondrés, et à laquelle la notre n’échappera pas, et qui je l’espère n’utilisera pas ses armes de destruction massive.
      je ne sais pas quand mon fils va m’arranger mon site, sinon je peux mettre l’essai sur mon blog. il y figure déjà un sommaire si tu le souhaites.
      http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html.

      cordialement.


    • Philippe VERGNES 12 mars 2015 13:50

      @ ddacoudre,


      OK ! Merci !

      J’irais jeter un œil.


  • psynom 11 mars 2015 18:52

    Des signes avant-coureurs ? Le fascisme, mais cela fait bien longtemps que l’on y est ! Les faits sont clairs : quand on ne respecte pas les résultats d’un référendum, quand des millions de français élisent un président qui fait l’inverse de ce pourquoi il a été élu, cela s’appelle du totalitarisme.
    Par injonctions paradoxales, comme désigner un bouc émissaire « Danger pour la France », on masque son incompétence, ses échecs, ses mensonges, sa non volonté de changer de politique néfaste... sa duperie… Duper le peuple, c’est être totalitaire (fasciste).


    • julius 1ER 12 mars 2015 10:44
      Duper le peuple, c’est être totalitaire (fasciste).
      @psynom….

      il ne faut pas confondre les causes et le effets !!!

    • psynom 12 mars 2015 12:30

      @julius 1ER : que voulez-vous dire ?


    • julius 1ER 12 mars 2015 16:34

      @psynom,

      c’est un peu abusif de parler de « totalitarisme » lorsqu’un politique ne tient pas ses promesses !!! car depuis le temps où les politiques sont pris en défaut de faire le contraire de ce qu’ils promettent, il y a un bail que l’on aurait enchaîné « totalitarisme sur totalitarisme » ...... dans le cas mentionné cad le non respect du résultat du référendum de 2005, il’ s’agit de tromperie mais pas de totalitarisme...
      c’est un mot qui est suffisamment grave pour ne l’utiliser à n’importe quel propos !!!

  • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 11 mars 2015 20:38

    Je suis d’accord avec cette idée des pervers narcissiques qui sont au pouvoir :

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ps-la-france-entre-les-mains-d-un-156117


    • Philippe VERGNES 11 mars 2015 20:48

      @ Le Kergoat,


      Bonsoir,

      En fait, la situation est plus grave que cela... depuis peu nous avons basculé dans un régime de type paranoïaque, ce qui signifie que l’implosion nous guette bien plus dangereusement que sous une dominance de type pervers narcissique.

      Dans l’échelle de gravité des pathologies narcissiques perverses (théorie de la perversion narcissique), la paranoïa succède à la perversion narcissique dans le sens d’une régression.

    • juluch juluch 11 mars 2015 21:42

      @sampiero

       Bonsoir 

      comment vas tu ?? smiley

    • Frédéric MALMARTEL Le Kergoat 11 mars 2015 23:23

      @Philippe VERGNES

      Je suis assez d’accord avec ce diagnostique. On est dans un processus qui rappelle 1792 est la Terreur.


    • Philippe VERGNES 12 mars 2015 07:28

      @ Le Kergoat,


      Bonjour,

      Vous avez donné le mot le plus important à comprendre dans la théorie de la perversion narcissique : c’est un PROCESSUS (ou mouvement chez l’inventeur de cette terminologie).

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