jeudi 4 septembre 2014 - par Philippe VERGNES

Pathologie du pouvoir : Psychologie des leaders psychopathes – Question de narcissisme – (1/3)

Dès les premiers jours de notre existence, notre survie et la construction de notre psychisme dépendent des soins que nous apporte notre entourage et de l’influence qu’il exerce sur nous. Cette totale dépendance qui chez l’humain dure beaucoup plus longtemps que chez les autres mammifères est inextricablement liée à l’usage de l’autorité et du pouvoir. Si comme nous l’écrivons auparavant au sujet de l’empathie, la conscience morale et la psychopathie[1], « l’histoire qui s’écrit a pour grand sujet la pathologie du pouvoir ». La pathologie du pouvoir a elle pour grand sujet les maltraitances infantiles.

Qu’arrive-t-il lorsqu’on joue au jeu de l’autorité et du pouvoir sans avoir résolu au préalable nos propres conflits intrapsychiques, seule condition au développement d’un narcissisme sain ? Quels effets peuvent avoir sur l’activité d’une organisation les personnes ayant une faible conscience de soi et des idées de puissance et de grandeur irréalistes ? Qu’advient-il des organisations pilotées par de tels individus ?

C’est ce à quoi nous allons maintenant tenter de répondre ici en trois parties en commençant par la notion de base, véritables fondations sur lesquelles nous construisons toute notre existence. C’est-à-dire le narcissisme, aujourd’hui assimilé à l’estime de soi dans son interprétation actuelle en milieu clinique.

Pour beaucoup d’entre nous, c’est désormais une évidence : la pathologie du pouvoir porte un nom, elle s’appelle « perversion narcissique ». Peu importe vraiment que nous soyons gouvernés par des pervers narcissiques ou des psychopathes[2] dès lors que ceux qui nous dirigent adhèrent à l’idéologie de la « pensée perverse »[3]. Nous verrons même dans de futurs articles que nous vivons actuellement une mondialisation de la perversion narcissique.

De façon imagée, « le pervers narcissique est un psychopathe qui ne s’est pas fait prendre la main dans le sac. » Ceci résume la distinction que font désormais les chercheurs entre d’une part la psychopathie[4] primaire, ou « successful », et d’autre part la psychopathie secondaire, ou « unsuccessful ». Nous l’aurons compris, le pervers narcissique est l’équivalent en France de ce que les Anglo-saxons désignent sous l’appellation de « successful psychopath », soit un individu qui a réussi à combler son retard[5] affectif en surinvestissant le domaine de la parole et du socius (l’image sociale que l’on donne de soi). Ramené au monde de l’entreprise, des institutions et du management, c’est donc bien du pervers narcissique exerçant un leadership dont il sera ici question.

Ces quelques précisions sont indispensables, car lorsque l’on aborde cette thématique, un premier constat s’impose : celui de l’absence de consensus autour du signifiant (cf. réf. 2). Effectivement, s’il existe un accord relatif autour du signifié, notamment pour décrire la destructivité de ce type de personnalité, la bataille fait rage autour du signifiant. Toutefois, compte tenu de la prégnance de cette problématique dans notre société, cette question s’avère secondaire, voir superfétatoire, car comme l’inventeur de la notion de « pervers narcissique » le rappelle : « le plus important dans la perversion narcissique, c’est le mouvement qui l’anime et dont elle se nourrit. »[6]

La difficulté réside dans le fait que ce mouvement n’est « rien de plus difficile à comprendre [et] rien de plus important à connaître dans les rouages interpsychiques des familles, des institutions, des groupes et même des sociétés. » [7]

Rien de plus difficile à comprendre parce que les « puissances » destructrices en œuvre dans cette problématique, « sous des formes diverses et surtout masquées [leur] confèrent un caractère que l’humanité s’est toujours représenté sous la figure du Mal. » [8] En tant que telles, elles sont revêtues d’un imposant voile de déni – mais un déni spécifique qu’il sera un jour utile de préciser – véritable écran de fumée interdisant l’accès à la vérité. Aussi faut-il savoir tendre l’oreille et écouter, car «  tous les mythes nés de l’expérience en parlent avec des métaphores où figure la description détaillée et d’une pertinence surprenante des processus pervers démontrés et analysés […] (dans l’ouvrage cité en lien). Nous y reconnaissons les stratégies du Diable, grand séducteur et manipulateur, celui qui inverse les valeurs et multiplie les faux-semblants pour prendre possession de ses victimes et en faire ses adeptes. Il jouit de répandre le Mal et son rire éclate sur le malheur du monde. »[9] Développant son argumentation par la présentation de quelques exemples, l’auteur termine sa préface par une interrogation stupéfiante : « Comment ne l’avions-nous pas compris ? Et surtout pourquoi ? »

Rien de plus important à connaître parce que, consciemment ou non, nous en subissons tous – absolument tous, soit près de 7 milliards d’humains sur la Terre – les conséquences délétères. Et la rapidité à laquelle se répandent ces forces destructrices nous oblige à ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard… il y va tout simplement de notre survie sociale et celle de notre civilisation.

Quant aux pervers narcissiques, ce sont des « sujets qui, plutôt que de souffrir des peines ordinaires, font souffrir des tourments extraordinaires au moi des autres […] » [10] et ne s’embarrassent pas des sentiments moraux qui font le liant de toutes relations saines, authentiques et honnêtes.

 

Le contexte :

Depuis quelques années nous assistons à un véritable déferlement d’articles de presse abordant le sujet de la perversion narcissique et de la psychopathie. Fait marquant depuis la crise financière de 2008, la presse spécialisée dans le domaine managérial s’est également saisie du problème.

Étonnamment – surtout lorsque l'on sait que les personnalités atteintes du trouble de la personnalité narcissique sont avant tout portées à conquérir le pouvoir ou des postes à hautes responsabilités –, rares sont les études qui mettent cette pathologie en lien avec les évènements marquants de l’histoire et les crises qu’elle a traversées.

Connu également sous le nom de leadership destructeur – dont nous verrons en quoi cela consiste dans la seconde et la troisième partie de cette série d’articles –, cette problématique managériale n’est apparue que récemment dans divers médias, mais ce que ne disent pas les articles publiés sur le sujet, c’est que la perversion narcissique ou la psychopathie cache une problématique identitaire – le narcissisme – dont l’étude analytique vient tout juste de fêter ses 100 ans[11] puisque le texte ayant introduit cette idée dans le champ clinique a été édité en 1914[12].

C’est l’occasion de revenir sur cette notion dont l’évolution considérable semble prendre une tournure plus consensuelle qu’à l’époque de son introduction dans les sciences humaines.

Mais qu’est-ce au juste que le narcissisme aujourd’hui ?

 

Du mythe de Narcisse[13] au narcissisme clinique :

« Le mythe de Narcisse s’offre tel un miroir aux altérations de l’univers qu’il reflète »[14] et résume chaque moment de l’évolution de la conscience humaine. Son « évolution thématique dans l’histoire de la littérature se concentre autour de deux problématiques majeures, l’amour et l’identification, chacun participant à des degrés différents à l’acte ultime de la révélation »[15].

D’un point de vue clinique, de l’interprétation psychanalytique du conte d’Ovide d’un amour excessif de l’image de soi, en passant par diverses représentations identitaires d’idéal du moi et de moi idéal ou d’une structure paradoxale du narcissisme (dualité : narcissisme Vs antinarcissisme ou narcissisme de mort Vs narcissisme de vie), etc. ce concept polyvoque a été investi par de nombreux courants de pensée et fait aujourd’hui référence à plusieurs états psychiques sains ou pathologiques.

Notre société hypermédiatisée[16] exalte le culte du narcissisme comme ont très bien su le démontrer de nombreux philosophes, psychologues, anthropologues ou sociologues, etc. (Guy DEBORD, Christopher LASCH, Pierre BOURDIEU, Bernard STIEGLER, etc.) qui bien souvent ne l’ont présenté que sous l’un de ses aspects les plus sombres. Ce qui se comprend lorsque l’on désire tirer des sonnettes d’alarme et prévenir le peuple et ses dirigeants des dangers qui les guettent.

Aussi, et comme en atteste également le dictionnaire, ce que nous retenons principalement du mythe de Narcisse, c’est l’amour inconsidéré de l’image de soi telle que la imprégnée la psychanalyse. Cependant, cette représentation réductionniste ne tient absolument pas compte de toute la richesse symbolique de l’histoire.

Outre les tragédiens principaux, ce conte met aussi en scène un tout autre acteur qui occupe une place majeure dans cette métamorphose : c’est la source d’une pureté sans égale dans laquelle Narcisse découvre son reflet. Autrement dit, c’est le rôle du miroir dans la construction identitaire qui est également mise en lumière par le mythe. De plus, dans la mythologie antique – n’oublions pas que Les Métamorphoses sont des légendes orales de traditions beaucoup plus anciennes mises en écrit par Ovide –, la source d’eau pure et vierge symbolisait alors la vitalité, la créativité, la pureté de l’âme, etc. Appliquée à ce conte, cette richesse symbolique ne manque pas de nous entraîner dans d’autres directions jusqu’alors inexplorées comme celle initiée par la découverte des neurones miroirs aux débuts des années 90 puisque la fonction miroir est indissociable de ce que nous nommons aujourd’hui sous le vocable d’empathie.

Or, le manque d’empathie, et non pas l’absence, est bien ce qui de nos jours caractérise le mieux le psychopathe, ou le pervers[17], tous deux atteint de profonds troubles narcissiques.

Je me dois ici d’apporter une précision : la polysémie du vocable « manque » est ambiguë et est souvent interprétée à tort comme une totale absence. Néanmoins, « manque » signifie également « insuffisance ». L’interprétation correcte de cette caractéristique de la psychopathie devrait donc être : « témoigne d’une absence ou d’une insuffisance d’empathie ». Cette distinction est extrêmement importante, car nous croyons faussement que le pervers narcissique n’a aucune empathie, ce qui est totalement faux. Cette croyance entraîne de nombreuses confusions lorsqu’il s’agit de faire connaître ce trouble.

Pour en revenir à notre sujet : « la lecture psychanalytique fait du bel adolescent un personnage imbu de lui-même, avide de reconnaissance et parfaitement égocentrique, incapable de s’intéresser aux autres et encore moins à la marche du monde. De fait, “narcissisme” est aujourd’hui synonyme d’égocentrisme. C’est là presque une injure proférée à l’encontre du personnage si, du moins, on se donne la peine de lire attentivement l’histoire rapportée par Ovide. »[18]

Désormais, les nouvelles traductions du narcissisme laissent une place prépondérante à la fonctionnalité représentée par le miroir qui symbolise la capacité empathique de l’individu. Cette réinterprétation du mythe de Narcisse a permis d’enrichir la notion de narcissisme de nouveaux paradigmes qui s’appliquent aujourd’hui à tout un chacun évoluant entre narcissisme sain et narcissismes pathologiques.

 

Narcissisme sain et narcissismes pathologiques :

L’explication moderne de la construction de la personnalité désigne le narcissisme comme étant un facteur important de l’estime de soi matérialisé par trois composantes inséparables et interdépendantes que sont la confiance en soi, l’image de soi et l’amour de soi.

Le narcissisme se présente donc sous plusieurs formes correspondantes à différentes facettes relatives à notre vision du monde et nos rapports à autrui (d’où la symbolique du miroir).

Si l’individu possédant un narcissisme sain, s’aime assez pour mener à bien ses projets et interagir avec ses proches et son environnement de façon juste et mesurée, il le doit à l’amour de soi, à l’image de soi et à la confiance en soi qu’ont su lui inculquer ses parents où ses proches avec qui il a tissé pendant l’enfance ses premiers liens d’attachements (cf. Théorie de l’attachement de John BOLWBY). Ayant évolué dans un milieu sécure, possédant une bonne estime de soi, il lui sera facile d’affronter les vicissitudes de la vie sans développer de sentiment de frustration ou de toute-puissance. Il sera également capable d’affronter ses peurs, de faire ses deuils, de vivre une rupture, un licenciement, etc. sans se désorganiser ni s’effondrer psychiquement ; il saura se remettre en cause, rebondir et se montrer résiliant après une chute, un échec ou une erreur de parcours.

Ainsi en va-t-il de la personne qui a pu/su développer un narcissisme sain. Tout autre est cependant l’individu au narcissisme pathologique.

L’historique de la définition du trouble de la personnalité narcissique (narcissisme pathologique) dans le DSM corrobore et éclaire sous un autre angle les nouvelles interprétations du mythe de Narcisse. Elle revêt donc un caractère important dans la compréhension des pathologies narcissiques.

La définition de ce trouble est apparue pour la première fois en 1980[19] dans le DSM-III.

En voici le résumé :

  • DSM-III (1980) : Les quatre premiers critères (1-4) sont obligatoires pour diagnostiquer un trouble de la personnalité narcissique, deux des quatre derniers critères énumérés ci-dessous et se rapportant aux perturbations des relations interpersonnelles doivent également être présents :
  1. sens grandiose de son importance ou de son unicité (exagération de ses réalisations personnelles et de ses talents et insistance sur le caractère spécial de ses problèmes) ;
  2. préoccupation pour les fantaisies de succès illimités, de pouvoir, de splendeur, de beauté et d’amour idéal ;
  3. inclination à l’ostentation (recherche constante d’attention et d’admiration) ;
  4. froide indifférence envers les autres ou de vifs sentiments de rage, d’infériorité, de honte, d’humiliation ou de vide lorsque devant faire face à la critique ou l’indifférence des autres ou, encore, la défaite ;
  5. certitude de mériter des privilèges (surprise et colère lorsque les gens ne font pas ce qui est attendu) ;
  6. exploitation des autres (abus des autres au service de ses propres désirs et de son épanouissement personnel ; mépris pour le respect de l’intégrité et des droits d’autrui) ;
  7. alternance de positionnements relationnels extrêmes se soldant par l’idéalisation et la dévalorisation des autres ;
  8. manque d’empathie (incapacité à prendre conscience de l’existence des émotions et des sentiments des autres)
  • DSM-III-R (1987) : Cette version révisée apporte des changements appréciables dans la définition de ce désordre psychologique. Elle subdivise en deux le premier critère « un sens grandiose de son importance ou de son unicité » et synthétise les quatre options facultatives listées supra (5 à 8) en trois autres critères obligatoires (les trois premiers ci-dessous 6-8). Enfin, elle rajoute à cela un neuvième et dernier critère qui est le sentiment d’envie :
  1. exploitation des autres ;
  2. certitude de mériter des privilèges ;
  3. absence d’empathie ;
  4. sentiment d’envie.
  • DSM-IV (1994) et DSM-IV-R (2000) : Ces deux manuels ont pour l’essentiel repris les critères contenus dans la grille diagnostique du DSM-III-R.

Sur la base de cette description nosographique du trouble de la personnalité narcissique, de nombreuses critiques, études et analyses ont été accumulées au fil des ans ; tant et si bien que durant la phase de consultation pour la rédaction du nouveau DSM-5, éditée en mai 2013, il a tout bonnement été envisagé de supprimer ce type de désordre psychologique du manuel diagnostique.

Finalement, la pertinence des objections émises par certains opposants à cette classification a contraint les rédacteurs du DSM à élaborer un système original d’évaluation qualitative du fonctionnement de l’individu et des troubles de la personnalité qu’il peut rencontrer au cours de son développement. Cela s’est traduit par l’adoption d’une définition radicalement nouvelle comportant des modifications notoires : conception hybride et non plus univoque (approches catégorielle et dimensionnelle) ; subdivision du narcissisme pathologique en deux sous-classes (narcissisme grandiose et narcissisme vulnérable) ; intégration de la variabilité de ce trouble (degré de sévérité : fonctionnement qui s’échelonne de normal et adapté = niveau 0, à perturbation légère = niveau 1, modérée = niveau 2, sévère = niveau 3 ou extrême = niveau 4) ; etc.

Cette nouvelle grille de lecture n’ayant pas encore été traduite en français, il serait hasardeux d’en préjuger la portée et de connaître par avance l’impact que pourra avoir ce nouveau modèle de référence, mais concernant plus particulièrement la description du trouble de la personnalité narcissique, alors que jusqu’à présent seul le narcissisme « grandiose » était pris en considération par les versions antérieures du DSM, l’apparition du narcissisme « vulnérable », associé à l’aspect dimensionnel – et non plus exclusivement catégoriel –, constitue une véritable petite révolution dans le domaine des sciences humaines puisque c’est dans cet aspect-là de la problématique que nous rencontrons le « mouvement pervers narcissique » et son avatar le « pervers narcissique ».

« Petite révolution », car « individualiser [les troubles de l’identité] sous la forme de catégories diagnostiques paraît de plus en plus contestable, même si les médecins – psychiatres ou non – sont plus à l’aise avec ce type de classification qu’avec le continuum des différentes dimensions psychologiques. »[20] D’où la très grande pertinence de la théorie de la perversion narcissique qui dès le tout début des années 80 avait subsumé cette interprétation des troubles de l’identité.

Par ailleurs, la complexité de la personnalité est tel qu’un individu peut également alterner les phases de « narcissisme grandiose » avec celles de « narcissisme vulnérable » momentanément en fonction du contexte. C’est notamment ce qui arrive au pervers narcissique pris en flagrant délit d’incompétence dans son rôle de manager ou à l’occasion d’une séparation : il passe d’un narcissisme grandiose à un narcissisme vulnérable et il est « pervers » lorsqu’« il entend faire activement payer à autrui le prix de l’enflure narcissique et de l’immunité conflictuelle à laquelle il prétend. »[21]

 

Conclusion :

Tel le dieu JANUS aux deux visages, entre narcissisme sain et narcissismes pathologiques – grandiose ou vulnérable –, l’idée de narcissisme pose la question de la problématique identitaire dans une société de consommation hypermédiatisée qui traite les Humains non plus comme des êtres humains, mais comme des objets ou des marchandises que l’on peut posséder avec quelques billets. Il n’est donc absolument pas étonnant que ce concept soit de plus en plus usité pour exprimer les craintes et les angoisses d’un Moi confronté aux crises d’une époque charnière, à l’apogée de ce qui apparaît très justement à certains comme la fin d’un monde.

C’est également ce que nous enseigne ce conte qui peut aussi s’interpréter comme une sorte de rite de passage puisqu’à la mort de Narcisse, son corps fit place à « une fleur au cœur couleur de safran, entouré de pétales blancs. »

Plus pragmatiquement, tenant lieu des modifications de la représentation de ce concept et de son importante évolution confirmée par les nouveautés du DSM-5, les futures études qui seront effectuées sur la base de cette nouvelle définition plus psychodynamique devraient prochainement permettre d’affiner certaines comorbidités patentes entre le trouble de la personnalité narcissique et le diagnostic de psychopathie ou de pervers narcissique. Ce faisant, d’influence essentiellement comportementaliste, la bible de l’APA, après avoir acté son divorce avec la psychanalyse par l’introduction du DSM-III, effectue – volontairement ou non – un nouveau rapprochement avec la partie de cette discipline qui s’est spécialisée dans l’étude et la recherche sur les thérapies d’orientations groupale et familiale, à mi-chemin entre sociologie et psychanalyse. C’est-à-dire, des traitements davantage tournés vers l’interpsychique en lien avec l’intrapsychique.

Ce rapprochement, tout du moins dans le cas du trouble de la personnalité narcissique, est un incontestable progrès. Toutefois, saurons-nous comprendre à temps l’importance de cette notion et les enseignements qu’il faudrait que nous en tirions pour la conduite et le devenir de nos sociétés ?

À la vitesse à laquelle les choses se détériorent de par le monde – gérer par des narcissiques pathologiques et pervers –, il est permis d’en douter, mais les histoires que nous racontent les personnes ayant échappé à l’emprise de ses individus nous invitent à une prise de conscience salvatrice porteuse d’espoir.

Fin de la première partie

 

Philippe VERGNES


[1] Empathie, conscience morale et psychopathie (partie 1/3, 2/3 et 3/3).

[2] Pour la distinction entre ces deux terminologies, lire Le match : psychopathes Vs pervers narcissiques.

[4] Les psychopathies ont recouvert, et recouvre encore pour certains, tout un ensemble de pathologies psychiques (« maladie de l’âme »). Depuis les travaux d’Hervé CLECKLEY et, à leurs suites, ceux de Robert HARE, « le mot psychopathie désigne un trouble permanent de la personnalité essentiellement caractérisé par un sévère manque de considération pour autrui découlant d’une absence de sentiment de culpabilité, de remords et d’empathie envers les autres (Hare, 2003). Affichant une apparente normalité en matière de moralité et d'expression émotionnelle, le psychopathe se révèle incapable d’éprouver au plus profond de lui-même des émotions sociales dont entre autres : l’amour, l’empathie, le sentiment de culpabilité, la contrition, la honte et la gêne » (Gérard OUIMET).

[5] Le mot « retard » est ici employé sans préjuger des facteurs causaux X ou Y (génétique, psychogenèse, etc.) qui ont été déterminant dans l’apparition de ce trouble de la personnalité.

[6] Paul-Claude RACAMIER, Le génie des origines, Payot, 1992, p. 280.

[7] Ibidem, p. 155.

[8] Dr Robert DREYFUS, préface du livre de Maurice HURNI et Giovanna STOLL, Saccage psychique au quotidien, p. 5, 2002.

[9] Ibidem, p. 5.

[10] Paul-Claude RACAMIER, Pensée perverse et décervelage, in Gruppo, Revue de Psychanalyse Groupale n° 8, p. 155, 1992.

[11] cf. Revue Française de Psychanalyse, Cent ans de narcissisme, Volume 78 — 2014/1, P.U.F., 312 p.

[12] Sigmund FREUD, Pour introduire le narcissisme.

[13] Dans la courte présentation qui s’ensuit, il ne saurait être question d’évoquer toute la richesse de ce mythe qui indique également une sorte de rite de passage, de « métamorphose », de l’âme humaine. Cette introduction n’a donc que pour but d’exposé le narcissisme du point de vue de la conscience psychologique actuelle (cf. Empathie, conscience morale et psychopathie – Une nouvelle conscience pour un monde en crise – partie 3/3).

[14] Negin DANESHVAR-MALVERGNE, Narcisse et le mal du siècle, p. 60.

[15] Ibidem, p. 59.

[16] Nous passons en moyenne 3 h 50 par jour devant notre poste de télévision. Ces données issues d’une étude publiée sur le site du CSA ne prennent pas en compte le temps passé devant nos autres écrans tels que les ordinateurs, les tablettes et les téléphones portables.

[17] Pour la distinction entre psychopathe et pervers, lire l’article Le Match : psychopathe Vs pervers narcissique.

[18] Luc BIGÉ, L’éveil de Narcisse, Les éditions de Janus, 2013, p. 9.

[19] Cette date est TRÈS importante pour comprendre l’étiologie du concept de pervers narcissique que je vous révèlerais dans un prochain article relatant son historique.

[20] Sous la direction de Roland COUTENCEAU et Joanna SMITH, Trouble de la personnalité, ni psychotiques, ni névrotiques, ni pervers, ni normaux…, édition DUNOD, 2013, p. XI.

[21] Paul-Claude RACAMIER, Le génie des origines, Payot, 1992, p. 288.

 



393 réactions


    • Philippe VERGNES 19 septembre 2014 10:25
      @ Philouïe,

      « Donc sur le fond : rien. »

      Ben si... c’était déjà là en lien dans un précédent commentaire, mais si vous prenez ça pour un conseil de maître d’école, rester bien ancré dans vos certitudes, je ne puis rien vous dire de mieux si ce n’est de me répéter en disant que je n’ai pas pour habitude de mâcher le travail de recherche de mes interlocuteurs.

      Suivre benoîtement certains penseurs sans aucun esprit critique, comme le font certains, cela revient à accepter leurs conceptualisations comme paroles d’évangiles. C’est là le terreau dans lequel se forment tous les fascismes, les totalitarismes et les dictatures de la pensée. Dont nous savons très bien où elles mènent (je me répète). J’ignore de ce qu’il en est de Marx ou de Darwin dont je ne connais que très peu les œuvres (les sources et pas ce que l’on en dit), mais par contre, je suppose que leurs idées ont été reprises et déformées par le système pour les faire coller à l’idéologie dominante. C’est une tactique récurrente.

      Par contre, concernant le cas de FREUD, c’est différent. Peu de gens savent qu’il avait en fait une double personnalité. Aussi, prendre toutes les idées qu’il a pu émettre sans les confronter à la réalité des faits est tout aussi absurde que de les rejeter toutes en bloc.

      Absurde de les rejeter toutes parce que certaines découvertes de FREUD son utilisées depuis près d’un siècle comme système de manipulation de masse.

      Stupide de les accepter toutes, car d’autres idées sont utilisées pour culpabiliser les victimes encore plus que ce qu’elles sont déjà. Autrement dit, c’est se faire complice du système harceleur (ou du pervers narcissique) que de continuer à ignorer cela. Mais certains s’en font une religion (de leur ignorance).

      Ce qui ramené à votre souci de l’angoisse de castration signifie que vous avez parfaitement raison de prétendre dans votre post du 18/09 19:35 qu’il se peut que FREUD y ait cru, car il a effectivement confondu la métaphore, le doigt, avec la réalité, la lune, de la castration (ce qui fait de vous un conservateur et un obscurantiste contemporain selon la citation d’Alain BADIOU que donne JL, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué). Et votre définition de la castration réelle est parfaitement juste et justifiée. L’absence de castration réelle prend forme dans des expressions telles que : vous ne m’êtes rien (dont je remercie sincèrement son auteur pour toutes ses concessions).

      Mais cette angoisse de castration réelle puise sa source dans une angoisse bien plus fondamentale encore que n’a pas étudié FREUD. Et pour cause, lorsque l’on connait sa véritable histoire, il apparaît évident que c’est ce qu’il a cherché à cacher aux yeux du monde entier. Son interprétation mutilante et réductionniste du mythe de Narcisse, revue et corrigée depuis lors comme en atteste mon article ici présent, en est un indice majeur.

      Donc, si vous voulez trouver où cette angoisse de castration, que vous appelez réelle, s’origine, il vous faut encore creuser un peu plus au fin fond de la psyché. Au stade où vous en êtes, il me paraît vraiment bizarre que vous n’ayez pas encore trouvé. Vous êtes assis dessus et vous ne le voyez pas (métaphore). Mais il est vrai que parfois, plus c’est évident et moins on comprend. C’est une des curiosité de notre fonctionnement mental.

    • philouie 19 septembre 2014 18:20

      Bien, revenir dans le fond, bravo !
       
      Bon, j’élime tout ce qui, selon moi, relève du bruit et de l’enfumage, ce qui nous évitera de nouvelles disputes stériles, afin de garder ce qui ,selon moi, relève du fond :
       
      ... votre définition de la castration réelle est parfaitement juste et justifiée. L’absence de castration réelle prend forme dans des expressions telles que : vous ne m’êtes rien
       
      D’abord, je constate que vous êtes d’acoord avec ma définition de la castration réelle et qui je le rappelle est l’apparition de l’autre en tant qu’il est absent. C’est une bonne base pour un débat.
       
      Par contre dans votre deuxième proposition il y a pour moi deux erreurs.
       
      La première est que vous parlez d’absence de castration, or en réalité l’absence de castration ça n’existe pas.(et pour cause, l’existence, c’est la différenciation).
      Je concède que le mot « castration » est mal approprié , puisque la castration signifie la « perte du phallus », métaphore de la perte de la toute puissance, conséquence de l’apparition de l’autre.

      Avec Esther, je parlé de dissociation , le soi se sépare pour donner naissance au moi et au toi.
       
      Il y a alors un gain et une perte. Une perte intérieure, donc perçue en premier, qui est celle de la toute puissance. et un gain, celui de l’apparition de l’autre,mais dans un premier temps remis à plus tard (l’autre est absent). La perte est la cause de la souffrance dont l’expression est la colère.
       
      Donc, il y a toujours castration , c’est à dire dissociation du soi en moi et toi.
       
      La deuxième erreur que vous faites et dans le sens que vous donner à l’expression « vous ne m’êtes rien » dont je comprends que vous voulez en faire le signe de la négation de l’autre, alors que c’est précisément le contraire : « vous ne m’êtes rien » signifie « nous ne sommes pas mariés », « nous ne nous sommes pas juré fidélité », « vous pouvez faire ce que vous voulez ». c’est une façon de restaurer l’autre dans sa liberté d’être ce qu’il est.

      le problème est l’absence de castration symbolique et non la supposée absence d’une castration qui elle est bien réelle.
       


    • Francis, agnotologue JL 19 septembre 2014 18:57

      @ philouie,

      ’’La deuxième erreur que vous faites et dans le sens que vous donnez à l’expression « vous ne m’êtes rien » dont je comprends que vous voulez en faire le signe de la négation de l’autre, alors que c’est précisément le contraire : « vous ne m’êtes rien » signifie « nous ne sommes pas mariés », « nous ne nous sommes pas juré fidélité », « vous pouvez faire ce que vous voulez ». c’est une façon de restaurer l’autre dans sa liberté d’être ce qu’il est.’

      Je n’aurais pas mieux dit. Cette phrase , je l’avais formulée en réponse à PV qui m’accusait d’éprouver de la haine contre lui : le fait que nous ne soyons liés par aucune obligation rend les sentiments de haine ou d’amour impossibles : tout au plus, pouvons nous éprouver de l’admiration ou du mépris. Mais cela n’est pas du tout la même chose.

      Mais je remarque ici que ce sont ces erreurs d’interprétations que commet systématiquement PV, qui rendent impossible tout débat d’idée avec lui et renvoient infailliblement à une bataille d’égos.


    • philouie 19 septembre 2014 19:34

      JL,
      Tout ce que vous pourrez dire, se retournera contre vous.


    • Philippe VERGNES 19 septembre 2014 20:27

      @ Philouïe,


      Revenons donc sur mes deux erreurs supposées.

      Pour la première, vous dites : « or en réalité l’absence de castration ça n’existe pas (et pour cause, l’existence c’est la différenciation). » (Entre parenthèse : d’où je comprends maintenant votre incapacité à voir la solution là où je vous dis que vous êtes assis dessus. Rien que pour cela : MERCI ! Car cela explique l’impossibilité qu’ont des milliers de psys à ne pas voir la problématique que j’expose ou du moins à être incapable de prendre la mesure du problème pervers).

      Ha... cette négation de l’existant que l’on ne voit pas !

      Essayons tout de même d’y voir un peu plus clair. Prenons donc le mot castration au sens métaphorique que vous lui avez attribué qui me convient tout à fait et revenons au conte d’Esther, vous dites : « Le royaume d’Assuérus est la terre entière - si un autre royaume doit apparaître, il faut qu’Assuérus cède une part de son royaume. »

      OK, mais qu’adviendrait-il à Assuérus s’il se refusait à céder une partie de son royaume ?

      Première possibilité, si comme vous le dites l’absence de castration n’existe pas, alors le fait qu’Assuérus refuse de céder une partie de son royaume correspond à une configuration d’organisation psychique impossible... qui n’existe pas. Est-ce ce que vous voulez dire ?

      Deuxièmement, il serait également impossible de connaître des situations de régression où Assuérus, après avoir donné une partie de son royaume, décide de la reprendre.

      Comme ma lecture du sens à donner à « vous ne m’êtes rien » est directement la conséquence de ma supposée première erreur (ou, autre possibilité, de votre négation de l’absence de castration), je poursuis sur ce que vous désignez par le concept de dissociation pour lequel je me suis déjà longuement exprimé dans deux articles précédents.

      Vous dites : « Il y a alors un gain et une perte. Une perte intérieure, donc perçue en premier, qui est celle de la toute puissance. Et un gain, celui de l’apparition de l’autre, mais dans un premier temps remis à plus tard (l’autre est absent). La perte est la cause de la souffrance dont l’expression est la colère. Donc, il y a toujours castration , c’est à dire dissociation du soi en moi et toi. »

      Vous semblez situer cette perte comme seule cause de l’expression de la colère dans ce cas de figure. Cependant, ne vous est-il jamais venu à l’idée qu’une autre souffrance bien plus grande pouvait provoquer une haine et un désir de vengeance bien plus important ?

      Ce que démontrent vos interprétations et votre conclusion semblent aller dans le sens d’une seule condition possible à la souffrance qui est celle de la castration, c’est-à-dire d’une dissociation du soi en moi et toi.

      Et ben, j’ai le désagréable regret de vous dire que le principe de dissociation n’est pas exclusif à FREUD et que d’autres que lui ont mis en évidence d’autres types de dissociations, cause de souffrance bien plus grande encore que celle que vous évoquez. On parle désormais de dissociation primaire, secondaire et tertiaire, toutes antérieures à votre dissociation du soi en moi et toi.

      Maintenant, et je me répète, libre à vous de rester dans le confort douillet de vos propres certitudes et représentations (c’est ce que je répète depuis deux ans à JL), mais dès lors, il est inutile de vouloir débattre avec ceux qui, comme je le disais tantôt à un autre intervenant, basent leurs conceptions sur des théories qui ont cinquante ans d’avance sur celles (toujours en vigueur) que vous défendez (pour le savoir, il fallait lire mon article sous lequel vous débattez, mais si vous faites comme JL à commenter des articles que vous ne lisez pas, c’est probablement que vos motivations sont autres que celles d’un partage). Ce qui n’est nullement un reproche, juste un simple constat.

      Et je me répète également, si votre désir est réellement une quête de vérité, cela ne me pose aucun problème pour en discuter avec vous, mais si comme le font certains réfractaires à tout progrès dans la connaissance de l’humain, vous ne désirez qu’imposer votre vue à autrui, alors mieux vaut passer votre chemin, car alors vous joueriez le jeux de ce que vous prétendez dénoncer et cela est la base même de la perversion morale (qui n’est pas le seul apanage des pervers narcissiques même si la perversion narcissique est bel et bien une perversion morale).

      P.S. :
      Le fond, je ne l’ai jamais quitté et je n’ai nul besoin que vous me le rappeliez, car le sujet de fond de cet l’article, et de tous nos échanges jusqu’alors, y compris de ceux que vous appelez « non-débat », est bel et bien celui de la perversion morale : « Faites ce que je dis et pas ce que je fais, et surtout puissiez-vous ne rien comprendre à ce que je vous raconte pour que quoique vous pensiez, quoique vous disiez ou quoique que vous fassiez, je puisse toujours avoir raison ».

      L’indice majeur et rédhibitoire d’une telle perversion morale est la dissociation entre d’une part le paraître (ce que je dis que je suis aux autres) et l’être (ce que je leur montre ce que je suis au travers de ce que je fais) ou si vous préférez, cela peut également se traduire par « chercher la paille dans l’œil du voisin et ignorer la poutre que l’on a dans le sien », etc., etc., etc. (il y a plein de citations pour cela).

    • philouie 19 septembre 2014 20:43

      OK, mais qu’adviendrait-il à Assuérus s’il se refusait à céder une partie de son royaume ?

      Il devient Haman.


    • philouie 19 septembre 2014 20:46

      alors le fait qu’Assuérus refuse de céder une partie de son royaume correspond à une configuration d’organisation psychique impossible... qui n’existe pas. Est-ce ce que vous voulez dire ?

      Non, puisqu’Haman existe.
      Voir les explications que je donne plus bas.
      le refus d’Assuérus de céder une partie de son royaume, c’est l’absence de castration symbolique.
      elle produit chez Haman une dissociation, entre l’idéal (la personna, le parraître) et le réel (l’ombre).


    • philouie 19 septembre 2014 20:47


      Deuxièmement, il serait également impossible de connaître des situations de régression où Assuérus, après avoir donné une partie de son royaume, décide de la reprendre.

      si nous allons le voir dans la suite du conte d’Esther.


    • philouie 19 septembre 2014 20:49

      Cependant, ne vous est-il jamais venu à l’idée qu’une autre souffrance bien plus grande pouvait provoquer une haine et un désir de vengeance bien plus important ?

      Non. Je vous écoute.


    • philouie 19 septembre 2014 20:51

      L’indice majeur et rédhibitoire d’une telle perversion morale est la dissociation entre d’une part le paraître (ce que je dis que je suis aux autres) et l’être (ce que je leur montre ce que je suis au travers de ce que je fais)

      Oui, c’est ce que je montre avec Haman.


    • Philippe VERGNES 19 septembre 2014 23:10

      @ Philouïe,

      Tout d’abord, et quoique que vous en pensiez, je vous remercie infiniment pour vos réponses et la sincérité que vous affichez. Vous n’avez pas peur de vous mettre en danger, ce que beaucoup, si ce n’est une majorité d’intervenants ici, sont incapables de faire même en étant cachés sous un pseudo. A ce titre, cela relève d’un certain courage que j’ai toujours salué comme il se doit.

      Reprenons donc une à une les réponses que vous avez apportées à ma contradiction ci-dessus qui selon vous relève de deux erreurs auxquelles je me suis donc opposé.

      La première erreur que vous voyez dans mon commentaire du 19/05 10:25, réside dans le fait que vous me répondez à 19/07 18:20 en précisant : « La première [erreur] est que vous parlez d’absence de castration, or en réalité l’absence de castration ça n’existe pas (et pour cause, l’existence, c’est la différenciation). » En surajoutant plus bas : « Donc, il y a toujours castration, c’est-à-dire dissociation du soi en moi et toi. »

      Or, à ma question qu’adviendrait-il à Assuérus s’il se refusait à céder une partie de son royaume ?

      Vous répondez à 19/09 20:43 : « Il devient Haman. »

      He oui ! Il devient Haman, mais pourtant vous dites bien à 19/07 18:20 que l’absence de castration ça n’existe pas. Je n’invente rien ni ne déforme en rien vos propos que vous confirmez d’ailleurs en rajoutant : « … le refus d’Assuérus de céder une partie de son royaume, c’est l’absence de castration [tout en précisant :] symbolique. »

      Mais ne comprenez-vous pas que cette absence de castration symbolique, c’est-à-dire au niveau intrapsychique (le dedans) auquel se réfère le conte d’Esther, a une autonomie propre et spécifique au dehors, c’est-à-dire dans le réel (le dehors, l’environnement, le contexte, etc.) et les interrelations entre ce dedans, et ce dehors ?

      Et donc que d’une part, en supposant que j’ai pu me tromper en parlant d’absence de castration parce que « l’absence de castration ça n’existe pas », et d’autre part en affirmant que si Assuérus devient Haman c’est l’absence de castration, vous faites surgir un paradoxe dans l’énoncé en disant tout et son contraire.

      Un paradoxe n’est pas une injonction paradoxale (comme je le précise également dans un de mes articles), mais il signe toujours… une DISSOCIATION dont le degré de gravité est directement proportionnel à sa prise de conscience.

      Celle-là même dont j’ai parlé en la nommant primaire, secondaire et tertiaire et qui est antérieure à la « dissociation du soi en moi et toi. »

      La psychologie sociale a désigné ce genre de dissociations sous une autre appellation : elle les appelle dissonances cognitives, c’est-à-dire un type de dissociation du soi entre son MOI… et son MOI (cela répond à votre post de 19/09 20:49).

      Dans les archétypes jungiens que vous évoquez, il semble que vous fassiez la confusion dans la définition de l’archétype ombre qui au contraire de ce que vous affirmez n’est pas le réel, mais la part la plus obscure de soi-même, c’est-à-dire notre inconscient le plus profond (je vous ai déjà dit de creuser encore plus profond, mais cette confusion dans la définition de l’ombre a peut-être un sens pour vous).

      Sur votre post de 19/09 20:51 en réponse à ma définition de la perversion morale et de son indice majeur ET rédhibitoire, vous dites : « Oui, c’est ce que je montre avec Haman. » Et ben moi, c’est ce que je montre depuis deux ans avec JL, arguments à l’appui, et il est sûr que ce genre de vérité ne fait pas forcément du bien à entendre pour qui la reçoit, ni même pour qui se sent en sympathie avec lui (le principe de sympathie étant l’un des 6 grands principes manipulatoires du best-seller de Robert CIALDINI, Influence et manipulation, superbe ouvrage soit dit en passant et à mon sens encore l’un des cinq meilleurs écrits sur le sujet, bien que datant de 1985). Je dirais même, métaphoriquement parlant, que cela augmente la dissociation du soi entre son MOI… et son MOI, source d’une haine et d’une vengeance que l’on ne maîtrise même pas (forcément, à ce stade-là, on en est inconscient).


      La deuxième erreur que vous m’attribuez, découle de la première que j’ai développée dans mes deux derniers commentaires dont celui-ci. De fait, vous êtes sujet, comme nous tous si nous n’y prenons garde, à un biais cognitif fréquent qui est le biais de confirmation (ce qui peut expliquer aussi vos propres paradoxes). Sur les biais cognitifs et la façon de les éviter, j’ai encore écrit un autre article, comme quoi, je commence à avoir bien circonscrit le problème même si je suis encore loin d’avoir terminé. smiley !!!

    • philouie 19 septembre 2014 23:29


      si Assuérus devient Haman c’est l’absence de castration, vous faites surgir un paradoxe dans l’énoncé en disant tout et son contraire.

      Non, Il y a toujours castration réelle, c’est à dire qu’Assuérus n’a pas d’autre choix que de laisser une partie de son royaume : l’autre apparaissant toujours, même en tant qu’absent. Dans le développement psychique, c’est peut-être le sevrage, c’est en quelque sorte la naissance de la dualité, Dieu qui sépare les eaux d’en haut et les eaux d’en bas, ce que vous voulez, mais c’est toujours là. Il n’y a pas de possibilité de sortir de ça : il y a toujours dissociation du soi pour donner le moi et le toi
      Par contre ce qui fait qu’Assérus devienne Haman, c’est qu’il n’intègre pas ce fait comme réalité. Il refuse de céder une part de son royaume. mais il n’empêche qu’il y a une part de son royaume qui est partie (la reine vashti ne reviendra plus au palais).

      C’est par la castration symbolique qu’il intègre dans son réel la perte d’une part de son royaume,
      (ici le conseil des sages, en freudisme le surmoi, en réalité le père)
       
      Mais si cette castration symbolique ne se produit pas, Assuérus devient d’Hamam : un roi qui a perdu une part de son royaume et qui ne l’accepte pas.


    • philouie 19 septembre 2014 23:36


      il semble que vous fassiez la confusion dans la définition de l’archétype ombre qui au contraire de ce que vous affirmez n’est pas le réel

      Oui, si je l’ai dit c’est que je me suis mal exprimé.


    • philouie 19 septembre 2014 23:45

      La psychologie sociale a désigné ce genre de dissociations sous une autre appellation : elle les appelle dissonances cognitives, c’est-à-dire un type de dissociation du soi entre son MOI… et son MOI (cela répond à votre post de 19/09 20:49).

      c’est possible. Je ne sais pas.
       
      Dans la lecture d’Esther, je vais en arriver à la première lettre d’Assuérus.

       
      J’imagine qu’il va être question de langage et de représentation du monde et qu’on va trouver que le clivage entre le réel et l’idéal d’Haman, affecte cette représentation.
       
      Est-ce cela dont vous voulez parler avec la « dissonance cognitive » ou pouvez vous proposer d’autres exemples ?


    • Philippe VERGNES 20 septembre 2014 00:51

      @ Philouïe,


      Je viens de lire votre définition de l’archétype ombre dans votre post de 19/09 19:58 que je n’avais pas encore lu avant de vous répondre ci-dessus : je suis d’accord avec cette définition.

      Sur la dissonance cognitive, pour reprendre l’exemple du conte d’Esther, il n’y a pas clivage entre le réel et l’idéal d’Haman, il y a clivage entre ce qu’Haman croit être le réel et son idéal. Tout se joue dans l’intrapsychique d’Haman entre sa persona et son ombre (la définition Wikipédia est assez claire la-dessus) pour reprendre la formulation jungienne. Je cite : « La rencontre avec l’ombre peut se réaliser souvent lors d’une approche clinique (d’inspiration analytique), lors d’un choc important qui nous fait reconsidérer l’importance de nos choix de vie, mais aussi lors de violences (verbales ou physiques) intra-personnelles. Néanmoins, son intégration à la conscience est l’une des phases les plus importantes, mais aussi les plus critiques, du processus d’individuation. » (C’est moi qui souligne.)


      C’est exactement ce que j’insinue lorsque je dis qu’il y a absence de castration réelle. Ici (la cause du paradoxe) c’est que je prend comme définition de la castration réelle celle que vous donnez à 18/09 19:35 en corrigeant la définition freudienne de perte du pénis. Vous rajoutez d’ailleurs fort justement dans ce post que : « J’ai parlé de la castration, mais comme castration symbolique, dans ma lecture d’Abraham. j’y disais que la castration symbolique est nécessaire en cela qu’elle permet d’intégrer la castration réelle. » Alors que vous, vous aviez en tête la réalité de la castration qui quoiqu’il arrive survient toujours, j’avais moi en tête la « réalité » interne du sujet. Il y a forcément paradoxe entre nos deux notions du réel de la castration. Ce que vous auriez du déduire de mon post 19/09 10:25 qui est pourtant parfaitement clair sur le sens que je donne à la notion de castration réelle dans ce message (réelle du point de vue de la définition freudienne revisitéz par vos soins). D’où l’importance de toujours développer sa formulation pour trouver où le bas blesse, mais sur ce coup-là vous m’excuserez, tentant d’adapter ma théorie à la votre, il eu été logique que ce soit vous qui démasquiez ce paradoxe et non moi, car j’ai l’handicap de devoir m’adapter à votre rhétorique et non vous à la mienne (sous un de mes articles qui plus... chercher l’erreur).

      Ceci dit, et oui, s’il y a absence de castration symbolique, il n’y pas d’intégration de castration réelle (selon le sens que vous réattribuez de l’absence de la reine... faut vous suivre, j’en connais beaucoup qui ne se seraient pas donnés cette peine). Il y a donc bien absence de castration du point de vue du sujet qui se fout bel et bien du fait que la réalité, et ben c’est que la reine Vashti ne reviendra pas au palais. Il y a absence en ce qu’il refuse cette castration qui finit par être forclose. Le rejet de la perte de la Toute-puissance entraîne l’absence de castration (elle n’a pas eu lieu dans la psyché de celui qui la refuse).

      Ouf... quel sac de nœuds.

      Peut-être est-ce plus clair ainsi ?

      Cependant, nous n’avons abordé qu’une partie du problème puisque reste en suspend le problème de la régression : quid de celui qui accorde une partie de son royaume et désire le reprendre par la suite ?

      P. S. :
      Question indiscrète, avez-vous déjà rencontré votre ombre ? Et si oui qu’en avez-vous fait ?

    • philouie 20 septembre 2014 08:15

      il n’y a pas clivage entre le réel et l’idéal d’Haman, il y a clivage entre ce qu’Haman croit être le réel et son idéal.

      Non. Je maintiens mon propos. le clivage est bien entre le réel et l’idéal.
      Mais l’idéal n’est pas une espérance, un projet produit par un sujet qui a conscience de ce qu’il est et qui espère du futur pouvoir améliorer sa condition. Non, l’idéal, c’est la réalité du sujet (ce qu’il croit être réel) dans l’ici et maintenant.
      On peut donc dire que le clivage est entre le réel et la réalité du sujet. la différence entre réel et réalité du sujet produit un reste, un résidu , et ce résidu c’est l’ombre. On pourrait écrire que réel = réalité du sujet + ombre.
      Où l’on voit que c’est de la réduction de l’ombre qu’on passe de la réalité (du sujet) au réel.


    • philouie 20 septembre 2014 08:27

      Le rejet de la perte de la Toute-puissance entraîne l’absence de castration (elle n’a pas eu lieu dans la psyché de celui qui la refuse).

      Oui, on peut le dire comme ça.
      A ceci près que je dirais absence de castration symbolique.

      je vais y revenir.

      quid de celui qui accorde une partie de son royaume et désire le reprendre par la suite ?

      j’y viens dans la suite de la lecture d’Esther.
      Je n’avance que lentement, mais je suis jusque là très satisfait de cette lecture, où plutôt de cette méditation sur le texte, qui montre une très grande richesse de contenu, que je soupçonnais sans avoir conscience de sa portée.


    • Francis, agnotologue JL 20 septembre 2014 08:59

      @ philouie,

      Comme je sais que PV a la fâcheuse habitude de dire du mal des gens qui l’ont humilié, je suis revenu lire ses élucubrations, et je suis tombé sur ceci que PV écrit ci-dessus au sujet de la perversion morale : ’’« Oui, c’est ce que je montre avec Haman. » ( propos répété de philouie) Et ben moi, c’est ce que je montre depuis deux ans avec JL (réponse de PV)’’.

      Cher monsieur philouie, je crois que vous êtes en train de vous faire rouler dans la farine par ce triste personnage.

      Relisez je vous prie, cette intro à son com d’hier soir : ’’Tout d’abord, et quoique que vous en pensiez, je vous remercie infiniment pour vos réponses et la sincérité que vous affichez. Vous n’avez pas peur de vous mettre en danger, ce que beaucoup, si ce n’est une majorité d’intervenants ici, sont incapables de faire même en étant cachés sous un pseudo. A ce titre, cela relève d’un certain courage que j’ai toujours salué comme il se doit.’’ (c’est moi qui souligne).

      Savez vous que PV m’a menacé à plusieurs reprises de différents châtiments, y compris de poursuites judiciaires ? Est-ce que vous voyez pas le paradoxe entre cette intro et la réalité des faits ? Est-ce que vous ne percevez pas au travers de ce simple exemple, l’hypocrisie et la duplicité indécentes du personnage ?

      Ainsi que je l’ai fait remarquer, PV fait régulièrement preuve dans ses propos d’une inconséquence sidérante et passe son temps à dire et redire comment il fallait lire et comprendre ce qu’il avait écrit, ceci d’ailleurs expliquant cela.

      Pour résumer ce qu’il convient de dire au sujet des écrits de PV, je laisse la parole à Anatole France  : « L’imposture a besoin de beaucoup de détails  ».


    • philouie 20 septembre 2014 09:30

      Cher monsieur philouie, je crois que vous êtes en train de vous faire rouler dans la farine par ce triste personnage.

      Pas d’inquiétude, je connais bien le garnement.
      Ici je mène pour mon propre compte une réflexion sur les questions de l’identité et de l’altérité.
      Cette lecture du livre d’Esther en est le support.

      Ici, j’essaie de réduire le bruit, les éclats de la bataille d’égos dont vous parlez, pour rester sur le fond.
      C’est assez cruel à dire, mais dans ces échanges sur internet, on n’est au final, que dans un échange avec soi-même, l’autre, celui qui répond, n’est que l’écho qui permet la confrontation de ce que l’on pense avec une forme de réel. l’autre nous aide à structurer notre pensée, mais au final, nous nous parlons à nous-même.


    • Philippe VERGNES 20 septembre 2014 10:03

      Bonjour Philouïe,


      Dans le sens que vous donnez à l’expression de la castration symbolique à 20/09 8:27, et en corrigeant l’analyse freudienne de la perte du pénis à 18/09 19:35 : OUI ! Tout à fait d’accord !

      Revenons maintenant sur la notion de réel. Vous définissez le réel selon l’équation réel = réalité du sujet + ombre. Mais dans cette définition, où situez-vous le réel et où situez-vous la réalité du sujet ? (Au niveau du dedans ou au niveau du dehors de la psyché ?)

      Car quant à l’ombre cela ne fait aucun doute : elle est située au niveau intrapsychique (le dedans). Ainsi, en reformulant, dans votre équation le réel est au dedans ou au dehors  ? Et la réalité du sujet est-elle en dedans ou en dehors de sa psyché ?

      Vous dites à 20/09 8:15 : « On peut donc dire que le clivage est entre le réel et la réalité du sujet. » D’où selon votre définition qui précède peut se traduire par : on peut donc dire que le clivage est entre le réel et ce qu’il croit être réel. OUI également ! Tout à fait d’accord dans le sens où ce clivage est projeté au dehors de la psyché. C’est le mécanisme de projection.

      Mais ce dont je parle moi est uniquement le clivage du moi AVANT qu’il ne fasse l’objet du processus de projection hors de la psyché. Nous ne sommes donc pas au même niveau d’analyse, de là les interférences et les paradoxes de la communication qu’il est très difficile de saisir. Ce qui apparaît dans vos commentaires, c’est justement cette absence de distinction entre le dedans et le dehors, d’où ma question en début de post.

      Je pense qu’à ce stade de la discussion, vous gagnerez en précisions si vous clarifiez votre propos en sachant comment ont créé des paradoxes, mais suite à votre réponse à JL ci-dessus sur laquelle il est préférable de passer l’éponge pour rester dans le fond du sujet en évitant les bruits, je vous renvoie à votre propre conclusion : « ... l’autre, celui qui répond, n’est que l’écho qui permet la confrontation de ce que l’on pense avec une forme de réel. l’autre nous aide à structurer notre penséemais au final, nous nous parlons à nous-même. » Ce qui m’a foi est assez incompatible avec votre affirmation : « ... je connais bien le garnement »smiley (Plutôt pas mal comme contradiction.)

      Mais poursuivez donc votre réflexion de fond en veillant bien toutefois à préciser la distinction entre le dedans et le dehors (questions du début de commentaire).

    • Francis, agnotologue JL 20 septembre 2014 10:12

      ’’... dans ces échanges sur internet, on n’est au final, que dans un échange avec soi-même, l’autre, celui qui répond, n’est que l’écho qui permet la confrontation de ce que l’on pense avec une forme de réel. l’autre nous aide à structurer notre pensée, mais au final, nous nous parlons à nous-même.’’

      Aucune cruauté là-dedans, c’est réaliste.
      ’’l’autre nous aide à structurer notre pensée’’ : nul doute que le ’garnement’ dont vous parlez fasse différemment. Mais chacun a sa manière, si vous voyez ce que je veux dire.

      ’’ Le style c’est l’homme ’’

      ’’Cette pensée est extraite du Discours à l’Académie de Buffon. Le texte exact est : Les ouvrages bien écrits seront les seuls qui passeront à la postérité i la quantité des connaissances, la singularité des faits, la nouveauté même des découvertes ne sont pas de sûrs garants de l’immortalité ; si les ouvrages qui les contiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans goût, sans noblesse et sans génie, ils périront, parce que les connaissances, les faits et les découvertes s’enlèvent aisément, se transportent et gagnent même à être mis en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’homme même.’’

      Hier je pensais que les articles de PV étaient comme des mises en scène grandioses sur de médiocres scénarios : dans nos échanges, je ne doute pas un instant que PV y puise de quoi enrichir son scénario. D’ailleurs, il ne s’en est jamais caché. Je crois même que sa façon de me déclarer son amour avec la même crédibilité qu’il ne me menace pas de mort, est le symptôme d’une reconnaissance qu’il se refuse à admettre : ça n’irait pas avec son style.


    • philouie 20 septembre 2014 10:48

      Revenons maintenant sur la notion de réel. Vous définissez le réel selon l’équation réel = réalité du sujet + ombre. Mais dans cette définition, où situez-vous le réel et où situez-vous la réalité du sujet ? (Au niveau du dedans ou au niveau du dehors de la psyché ?)Car quant à l’ombre cela ne fait aucun doute : elle est située au niveau intrapsychique (le dedans). Ainsi, en reformulant, dans votre équation le réel est au dedans ou au dehors  ? Et la réalité du sujet est-elle en dedans ou en dehors de sa psyché ?

      Je ne me suis jamais posé la question en terme de dedans et de dehors.
      Pour moi la psychée est un continuum. Elle est Une et contient tout. la psychée, le réel, ou Dieu, sont pour moi une même chose.
      En ce sens, l’équation devrait plutôt se présenter comme ça :
       
      Le réel (ie la psychée) = réalité du sujet (ie l’idéal) + l’ombre + l’autre.

      Donc le réel n’a ni dedans, ni dehors, il est et contient tout, c’est un englobant.
      Réalité du sujet, ombre et autre sont donc en dedans du réel et chacun en dehors des autres.
      mais on pourrait formuler l’équation plutôt de la sorte

      Le réel (ie la psychée) = (réalité du sujet (ie l’idéal) + l’ombre) + l’autre.

      (réalité du sujet + ombre) formant une entité spécifique qu’on pourrait nommer le sujet.
      des archétypes comme l’Anima étant plutôt du coté de l’autre.

      Donc à partir du Soi (le Réel) on a une première dissociation qui définit le sujet et l’autre.
      C’est pour Assuérus, Vashti qui ne revient pas au palais et une deuxième dissociation, celle du sujet qui défini l’déal (la réalité du sujet) et l’ombre. C’est en Haman, en tant qu’il pas castré symboliquement.

      l’autre se dissociant également pour former « les autres », qui apparaissent d’abord comme étant eux.
      (c’est là ou j’en suis dans le commentaire d’Esther)

      d’où

      Le réel (ie la psychée) = (réalité du sujet (ie l’idéal) + l’ombre) + l’autre (eux).

      en simplifiant :

      le réel = (l’idéal + l’ombre) + eux.

      le vous ou le toi, ne pouvant apparaitre que par réduction de l’idéal et de l’ombre, formant le sujet individualisé

      le réel = moi + toi
      ou
      le réel = nous + vous.


    • philouie 20 septembre 2014 10:58

      oups, fausse manip. j’ai perdu un morceau en route.

      le réel = (l’idéal + l’ombre) + eux.

       

      mais du point de vue du sujet, comme l’ombre n’est pas reconnue par le sujet est qu’elle est projeté sur l’autre :
       
      le réel = l’idée (ie le sujet) + (eux + l’ombre).
       
      c’est l’apparition du diable comme projection de l’ombre sur eux.
       
      de sorte que nous avons alors deux équations, selon qu’on se place du point de vue du sujet ou pas :
       
      Le réel (ie la psychée) = (réalité du sujet (ie l’idéal) + l’ombre) + l’autre (eux).
       
      en simplifiant :
       
      le réel = (l’idéal + l’ombre) + eux.
       
      et
       
      Le réel = le sujet + (eux + l’ombre (ie le daible)).
       

      le vous ou le toi, ne pouvant apparaitre que par réduction de l’idéal et de l’ombre, formant le sujet individualisé

       

      le réel = moi + toi
      ou
      le réel = nous + vous.


    • Philippe VERGNES 20 septembre 2014 14:12

      @ Philouïe,


      A ma question, « Et la réalité du sujet est-elle en dedans ou en dehors de sa psyché ? » vous répondez : « Je ne me suis jamais posé la question en terme de dedans et de dehors. »

      Hé oui... c’est bien ce que j’avais perçu, d’où ma question pour confirmation : vous ne vous êtes jamais posé posé la question de savoir si c’était du sujet dont vous parliez ou bien si c’était de l’objet (en termes psychanalytiques), mais dès lors la notion de clivage que vous invoquez est totalement pervertie (au sens étymologique du terme qui signifie mettre sans dessus-dessous, retourner, fausser, etc.) et sur la base de cette déformation vous pouvez contredire mes affirmations, car selon le point de vue que vous adoptez, vous vous situez soit en dedans, soit en dehors de la psyché puisque vous ne vous êtes jamais posé la question.

      De fait, vous adoptez une de position de clivage (au sens véritable du terme), c’est-à-dire celle de maintenir, en même temps, un déni de certaines représentations et leurs affirmations, d’où vos positions paradoxales.

      Votre confusion sur l’assimilation de l’ombre avec le réel à 19/09 20:46 n’est peut-être pas aussi anodine que ce vous avez bien voulu le faire croire à 19/09 23:36, car d’un coté vous pouvez affirmez qu’il y a dissociation en Haman entre la persona et l’ombre, ce qui est correct, tout en maintenant la confusion en prétendant ensuite à 20/09 08:15 que « non, [...] le clivage est bien entre le réel et l’idéal ». Ce dont vous parlez évoque deux choses fort distinctes, l’une se situe entre deux archétypes du soi (persona et ombre), l’autre sur un plan qui mélange deux niveaux d’analyse, l’un le dedans (l’idéal, l’imaginaire) et l’autre le dehors, le réel.

      Or, il n’y a clivage au sens psychanalytique du terme qu’au niveau du moi ou de l’objet sur lequel le moi est projeté.

      Entre le réel et l’idéal, il y a erreur de représentation, ou ambivalence, et l’indistinction que vous faites entre imaginaire (idéal) et réel est la cause de nombreux biais cognitifs, heuristiques de jugement, erreurs d’appréciation et paradoxes.

      Vous dites : « Pour moi, la psyché est un continuum. Elle est une et contient tout, la psyché le réel ou Dieu sont pour moi une même chose ».

      Ce réel là que vous décrivez, c’est Assuérus qui refuse de partager son royaume. Je comprends beaucoup mieux certaines de vos positions qui vont à l’encontre de votre réflexion sur l’identité et l’altérité. Une rencontre de l’altérité que vous recherchez dans la totalité... A méditer ! (Ce qui explique aussi votre incapacité à entrer dans la symbolique d’autrui comme en témoignent nos échanges depuis plus d’une semaine, où pas une fois vous n’avez traduit vos concepts dans des termes que j’utilise moi... sous mes propres articles : c’est là où il faudrait peut-être vous interroger sur votre propre part d’ombre que manifestement, vous ignorez - ce qui répond également et indirectement à ma question indiscrète que vous avez éludez concernant justement cet archétype.)

      Après tout, Carl Gustave JUNG a pu se tromper en distinguant l’inconscient individuel de l’inconscient collectif. Si c’est ce que vous croyez, ma foi, c’est que vous devez avoir vos raisons et dans un certain sens cela peut se comprendre, mais je suis tout de même un peu plus terre à terre, il y a bien pour moi deux types d’inconscient, l’un individuel et l’autre collectif, tout comme il y a bien un imaginaire et un réel, ou pour paraphraser LACAN, « L’imaginaire et le réel sont deux lieux de la vie ». Deux lieux de la vie qui ne font plus qu’un dans votre système de représentation.

    • philouie 20 septembre 2014 17:39

      Hum, bon je comprends pas tout de vos remarques, mais néanmoins quelques éléments :

      - je suis désolé d’utiliser mes mots et mes concepts pour parler de mes idées. Faites en autant du
      votre et tâcher de clarifier vos concepts.
      - de mon point de vue, on ne peut être en dehors de la pysché. et la psyché n’a pas de dehors.
      - je ne crois pas avoir parlé d’imaginaire, mais bon pourquoi pas. j’ai parlé de réalité.
      - je ne vois pas pourquoi vous dites que je fais indistinction entre l’imaginaire (idéal) et le réel.
      - je ne comprends pas comment vous pouvez penser que le réel est dehors.
      - sur l’inconscient collectif et l’inconscient individuel : pour moi il y a continuité et pas séparation.


    • Philippe VERGNES 20 septembre 2014 22:23

      @ Philouïe,


      Je crois que vous gagnerez à lire ce petit texte sur les dissonances cognitives (pour ne pas faire référence aux concepts psychanalytiques évoqués précédemment avec confusion) étant entendu qu’elle se définie par la « présence simultanée d’éléments contradictoires dans la pensée ».

      Les contradictions qui surgissent de vos interprétations proviennent du fait que l’interprétation des textes religieux d’un point de vue psychologique se prête très mal à l’exercice. D’où le fait de « s’arranger » comme on peut avec la réalité des concepts psychologiques évoqués. C’est le « processus de rationalisation » dont il est question dans le texte en lien ci-dessus qui peut aussi être un mécanisme de défense lorsque utilisé à l’excès.

      Désolé, mais lorsque prétendant vouloir analyser le conte d’Esther d’un point de vue de la psychologie des profondeurs (pas la plus simple) vous faîtes appel a des notions de dissociation, de clivage, de réel ou de réalité qui ont des sens bien précis en psychanalyse, j’essaie de les interpréter selon le sens que cette discipline leur donne. Or, vous leur donnez bien souvent un tout autre sens. La discussion devient très difficile à suivre dans ces conditions.

      Sur le réel, car c’est un point très important, il existe bel et bien un monde intérieur et un monde extérieur. Alors comment distinguez-vous les deux ? Car si pour vous les deux ne font qu’un... cela risque de devenir très compliqué.

    • philouie 21 septembre 2014 07:01

      sacré garnement.

      vous retombez toujours dans vos travers.
       
      dès qu’une chose vous échappe, il faut attaquez la personne plutôt que de regardez les idées.

      donc qu’en on pense pas comme vous, c’est qu’on est fou ? c’est çà ?

      et vous croyez qu’une discussion est possible ?


    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 08:19

      @ Bonjour Philouïe,


      Nos interprétations en disent bien plus sur nous et votre propre part d’ombre que tout ce que l’on peut déblatérez d’ici delà aux travers de nos coms.

      Si vous vous prenez pour fou, c’est votre problème, personnellement, le jour où vous comprendrez que cela ne me dérange nullement, vous aurez fait un immense progrès.

      Vous dites : « Il faut attaquez la personne plutôt que de regardez les idées. »

      Voilà un parfait exemple de projection dont notre ombre est responsable. Je crois que votre égo doit continuer à travailler sur lui pour encore se dégonfler un peu plus.

      Oui, je sais... vous allez encore prendre cela pour une attaque, mais si vous avez pris mon post du 20/09 22:23 pour une attaque justement, alors qu’il ne fait que contenir des informations très importantes sur le fonctionnement de tous cerveaux humains et qu’il évoque des idées que vous rejetez sans même les réfuter, c’est bien là le signe d’un refus de discussion que l’on impute à autrui = ce qui signe la présence de l’ombre... et indique l’absence de son intégration à la conscience.

      Belle manœuvre, mais c’est un classique qu’il vous faut revoir un peu, la technique est éculée et si elle marche encore chez certains, pas de chance, il y a longtemps qu’elle ne fonctionne plus avec moi.

      Je répète, puisque après ça vous allez vous sentir une nouvelle fois « agressé » : mon message du 20/09 22:23 s’en prend à votre idée de la psyché comme un tout à 20/09 10:48 : « Je ne me suis jamais posé la question du dedans et du dehors. Pour moi la psyché est un continuum. Elle est une est contient tout. La psyché, le réel ou Dieu, sont pour moi une même chose. »

      D’où ma question : niez-vous l’existence de deux mondes, l’un interne (le dedans), l’autre externe (le dehors) propre à chaque individu ?

    • philouie 21 septembre 2014 08:56

      ...
      (Snip le bruit)
      ...

      le fond :

      D’où ma question : niez-vous l’existence de deux mondes, l’un interne (le dedans), l’autre externe (le dehors) propre à chaque individu ?

      Je préfère en rester aux catégories d’identités et d’altérités.
      le dedans et le dehors sont des catégories spatiales qui en vont que nous induire sur de fausses pistes.

      Ainsi, j’ai dit que la dissociation du soi, ie la castration, ie la faille narcissique , c’est l’apparition de l’autre en tant qu’absent.
      On comprend alors que l’autre, est d’abord une apparition intérieure, et que si il faut trouver une limite qui partagerai le monde entre moi et l’autre, entre le dedans et le dehors ou entre l’intérieur et l’extérieur, cette limite se trouve à l’intérieur. à l’intérieur du soi.
      Et le travail d’individualisation est peut-être ce déplacement de la limite, de l’intérieur vers l’extérieur, pour que l’autre soit clairement perçu comme autonome, indépendant et libre.
      On en reviendrait au « vous ne m’êtes rien » de JL, comme signifiant : il n’y a rien de vous en moi.
      Nous sommes indépendant. ce qui n’est pas le cas au départ.


    • philouie 21 septembre 2014 09:26

      et ce qui ressort de l’analyse du livre d’Esther, au point où nous en sommes, c’est que l’instinct grégaire vise à déporter la faille narcissique, non pas entre le moi et le toi qui est finalement sa destination finale, mais entre le nous et eux.
      C’est dire qu’à ce stade, s’il y a une limite entre intérieur et extérieur, limite qui s’origine à l’intérieur de soi, mais qui là, est insupportable, est repoussée aux frontières du groupe.
      le sentiment d’unité est reconstitué en s’amalgamant à d’autres semblables se positionnant faces à d’autres (je devrais écrire « un d’autres ») différents.
      différents mais semblable entre eux.


    • philouie 21 septembre 2014 09:33

      face à eux, c’est à dire d’autres différents, mais semblables entre eux.


    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 09:48

      @ philouie,

      il faut rendre justice à PV pour cette intuition : ’’Nos interprétations en disent bien plus sur nous et votre propre part d’ombre que tout ce que l’on peut déblatérer d’ici de là aux travers de nos coms.’’’

      En effet ! J’en veux pour preuve son interprétation à l’exact opposé de son sens de ma phrase ’’Vous ne m’êtes rien’’ qui lui était adressée et que vous venez de lui rappeler.

      Interpréter à l’envers relève bien qu’on le veuille ou non, de la fraude des mots dont parle Tertulien dans cette formule rappelée ici-même par PV : « La perversion de la cité commence par la fraude des mots ».

      A bon entendeur ... Je crois que la messe est dite.

       smiley


    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 09:58

      ps. J’ai corrigé des fautes mais pas le lapsus de PV dans sa phrase citée : ’’Nos interprétations en disent bien plus sur nous et votre propre part d’ombre que tout ce que l’on peut déblatérer d’ici de là aux travers de nos coms.’’’

      Ce ’votre propre part d’ombre’ relève clairement de son interprétation de sa propre phrase : il ne saurait y avoir de part d’ombre qu’en l’autre, pas en lui.

      C’est extraordinaire !


    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 10:11

      @ Philouïe,


      Je répète le bruit que vous avez vous même provoqué : Nos interprétations en disent bien plus sur nous et notre propre part d’ombre que tout ce que l’on peut déblatérez d’ici delà aux travers de nos coms.

      « Je préfère en rester aux catégories d’identités et d’altérités. Le dedans et le dehors sont des catégories spatiales qui ne vont que nous induire sur de fausses pistes. »

      Mais qu’à cela ne tienne, c’est votre droit le plus absolue. Si tel est votre choix, je n’ai pas à le juger. Il vous incombe personnellement et n’a aucune incidence à mon niveau.Toutefois, en niant ce que vous appelez « des catégories spatiales qui ne vont que nous induire sur de fausses pistes », c’est vous projeter hors des interprétations de la psychanalyse dont pourtant vous employez le vocable.

      C’est quand même fort de café... ce qui ne remet pas en cause votre sincérité, mais montre à quel point vous vous fourvoyez dans vos explications (il n’y ici aucun sens péjoratif au terme fourvoyez, j’en viens même à me méfier de vos propres interprétations).

      Ne percevez-vous pas les contradictions que vous introduisez dans vos explications qu’il y a entre d’une part nier ce qui constitue la base de la psychanalyse que sont les catégories spatiales et d’autres part faire usage de concepts psychanalytiques ?

      « La notion du rôle de la symétrie spatiale dans la structure narcissique de l’homme est essentielle à jeter les bases d’une analyse psychologique de l’espace, dont nous ne pouvons ici qu’indiquer la place. Disons que la psychologie animale nous a révélé que le rapport de l’individu à un certain champ spatial est dans certaines espèces socialement repéré, d’une façon qui l’élève à la catégorie de l’appartenance subjective. Nous dirons que c’est la possibilité subjective de la projection en miroir d’un tel champ dans le champ de l’autre qui donne à l’espace humain sa structure originellement « géométrique », structure que nous appellerions volontiers kaléidoscopique. » (LACAN, Extrait de l’Agressivité en psychanalyse).

      Cette notion de base essentielle qui est le rôle de la symétrie spatiale dans la structure narcissique, la supprimez-vous ? Il faudrait savoir, car c’est ce que vous semblez indiquer en prétextant qu’elles « ne vont que nous induire sur de fausses pistes ».

    • philouie 21 septembre 2014 10:35

      Cette notion de base essentielle qui est le rôle de la symétrie spatiale dans la structure narcissique, la supprimez-vous ? Il faudrait savoir, car c’est ce que vous semblez indiquer en prétextant qu’elles « ne vont que nous induire sur de fausses pistes ».

      Oui.
      je n’en ai pas besoin.
      Je vous ai clairement répondu sur la question de limite entre intérieur et extérieur, entre dedans et dehors, du moins la façon dont je l’entendais et vous voyez bien que la notion d’espace n’est pas présente. pire nous avons manifestement une faille intérieure qui défini une limite au groupe.
      en ce sens, le mimétisme, comme mode de construction de soi dans le rapport à l’autre, se produit plutôt dans un rapport de côte à côte plutôt que de face à face. j’y vois plutôt un agrégat qu’un kaléidoscope.

      maintenant si vous avez des arguments, merci de les exposer sans vous réfugier derrière des citations toutes faites. utilisez vos mots, comme j’utilise les miens et produisez des arguments plutôt que de chercher sans cesse des failles dans ceux des autres.


    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 10:59

      Par Philippe VERGNES (---.---.---.5) 21 septembre 08:19

      @ Bonjour Philouïe,

      Nos interprétations en disent bien plus sur nous et votre propre part d’ombre que tout ce que l’on peut déblatérez d’ici delà aux travers de nos coms.

    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 11:00

      ’’Par Philippe VERGNES (---.---.---.5) 21 septembre 08:19

      @ Bonjour Philouïe,

      Nos interprétations en disent bien plus sur nous et votre propre part d’ombre que tout ce que l’on peut déblatérez d’ici delà aux travers de nos coms.’’

    • philouie 21 septembre 2014 11:16

      JL, vous avez raison.
      mais en même temps je pense qu’un forum de discussion n’est pas le lieu pour psychanalyser l’autre. J’essaie de m’en tenir au fond, parce que c’est le fond qui m’intéresse, comme vous pouvez le voir si vous lisez le commentaire d’Esther.
      Évidement avec PV, le fond est difficile à trouver et la phychologisation de l’autre une tactique constante.
      A ce point, au-dessus, c’est le soleil.
      LLS s’en ai lécher les babines.


    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 11:21

      @ Mon très cher et très tendre ami JL,


      Bien vu, j’étais en train d’écrire ma réponse à PhilouÏe lorsque vous vous êtes précipité sur votre clavier pour pointer ce que vous interprétez vous-même comme un lapsus.

      Si tel est le cas, que dire du votre : « Ce ’votre propre part d’ombre[mon soi-disant lapsus] relève clairement de son interprétation de sa propre phrase : il ne saurait y avoir de part d’ombre qu’en l’autre, pas en lui. »

      Dira-t-on qu’il est EXTRAORDINAIRE ???

      « Son interprétation de sa propre phrase » : vous voulez dire mon [la votre] pas son [la mienne], car si tel était le cas, comment puis-je faire pour interprétez moi-même ma propre phrase en lui faisant dire le contraire de ce que j’ai voulu dire ??? N’est-il pas plutôt préférable de laisser le soin à autrui d’interpréter nos propres propos et de corriger ensuite en fonction des discordances ou concordances ???

      En fait, vous vous faites les questions et les réponses : vous intervenez ici sous forme de monologue, vous vous parlez à vous même. Bon, en même temps, y’ longtemps que certains l’ont compris, c’est pourquoi ils ne souhaitent plus débattre avec vous. Vous voulez la liste ???

      Sur votre com précédent à 21/09 09:48, pour moi, il y a longtemps que la messe est dite à votre sujet (vous vous souvenez, j’en ai même fait un article : La « novlangue » des psychopathes où je dissèque vos injonctions paradoxales dont vous ignorez comment elles se constituent, pourtant j’avais expliqué cela dans un autre billet où l’on me reprochait de ne pas donner d’exemples). Si je continue à vous titiller, c’est parce que justement vous êtes extraordinairement prolixe en injonctions paradoxales, absence de cohérence, inversion des valeurs, etc., etc., etc. La liste est trop longue.

      Lors de la rédaction de cet article sur la novlangue des psychopathes, je savais pertinemment à quoi m’attendre, mais j’avais encore des doutes à votre sujet. Ainsi, il me fallait tester votre désir de vengeance, car le carburant de la perversion, ce dont elle se nourrit, c’est de vengeance : « La perversion se nourrit de vengeance, et plus on se méprend, plus elle s’en prend à ceux qui ne l’ont pas compris. Pour le pervers c’est une question de survie ». (Gérard BONNET, La perversion, se venger pour survivre).

      Rassurez-vous mon cher JL, je vous ai compris et depuis bien longtemps. La preuve : « Ils cherchent à nourrir leur gloire de la déconfiture narcissique d’autrui, croyant qu’à chaque pied qu’ils écrasent, il gagne un pied de hauteur ». Vous voyez que je vous comprends.

      Où avez-vous trouvé la citation d’Anatole FRANCE que vous avez inventée pour la circonstance ?

    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 11:40

      @ Philouie,

      Oui, vous avez raison : il n’y a rien à gagner à jouer au petit jeu de l’arroseur arrosé avec un scaphandrier !

       smiley

      « L’imposture a besoin de beaucoup de détails  » (Anatole France cité par P. Meyer dans l’une de ses émissions du dimanche matin sur France Culture, dont je suis un occasionnel auditeur après bien des années de fidélité)


    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 11:46

      @ PV,

      je vous le concède, ma formulation était maladroite. Ce que je voulais dire, c’est que manifestement, écrire ’notre propre part d’ombre’ vous était impossible.

      Mais voilà que je refais de la psychanalyse, comme Mr Jourdain la prose. Rassurez vous, vous ne me devez rien : soit parce que le bénéfice en ira aux gens de votre association ; soit, parce que vous n’en tirerez aucun bénéfice. Je pencherais pour cette seconde issue.


    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 12:07

      @ Philouïe,


      « ...en même temps je pense qu’un forum de discussion n’est pas le lieu pour psychanalyser l’autre. »

      Bien Philouïe... très, très bien que cela (en réponse à votre BRAVO !). Nul doute que notre ami commun aura saisi le message.

      « LLS s’en ai lécher les babines » : perso, j’ignore s’il s’en est léché les babines ou non, et lui seul pourrait répondre de cette affirmation. Il faudrait donc lui demander ce qu’il en pense après mure réflexion. De mon côté, ces interprétations m’ont bien fait rire et j’espère que du sien, il a bien pu rire aussi des miennes. Si cela vous satisfait de croire ce que vous avancez pour vous convaincre de vos propres interprétations, pourquoi pas. Néanmoins, parler des absents est indécent, sauf pour certaines gens.

      Quoiqu’il en soi, pointer du doigt les contradictions que l’on perçoit chez son interlocuteur, ce n’est pas le psychologiser où bien l’étiqueter dans une quelconque classe catégorique, c’est l’aider à lui faire prendre conscience de ses propres erreurs. Moi, j’aime bien quand quelqu’un parvient à me démontrer où je me contredit dans mes propos, car au moins, je peux voir où je me trompe et corriger mon erreur. Cela montre aussi que l’on a face à soi un interlocuteur attentif à vos propos qui ne vient forcément pour vous démonter, car l’attention portée à autrui (à ses propos sur un forum) est la base de l’empathie et de la réciprocité : pas d’attention, pas d’empathie, pas de réciprocité = bruit dans la communication.

      Par contre, j’ai pu remarquer que certaines personnes n’appréciaient pas cela du tout, du tout (dévoiler leurs contradictions), et ils s’en défendent en inventant des choses qui n’ont plus ni queue ni tête avec l’objet du débat et les événements tels qu’ils se sont déroulés.

      Si vous êtes de ces derniers, ou bien si comme moi vous supportez que l’on vous mettent face à vos propres contradictions, il faudrait me le préciser avant que je ne réponde à votre post de 21/09 10:35, car alors je pointerais... ou non, les paradoxes qui m’apparaissent dans vos commentaires. Pour pouvoir les lever il faut d’une part être très attentif aux productions d’autrui, d’autre part il faut pouvoir les replacer dans le contexte où elles ont été introduites, puis les traduire en une grille de lecture qui puisse être compréhensible et enfin les restituer en langage compréhensible. Et ce n’est qu’à cette seule et unique condition que la relation d’échange peut fonctionner.

      Et si vous ne partagez pas cet ensemble d’opérations, vous êtes dans le non-dialogue, ou si vous préférez dans le monologue. Dès lors, inutile d’inviter d’autres interlocuteurs à vous suivre, car vous pouvez très bien faire cela seul chez vous.

    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 14:48

      @ Mon très cher et très tendre ami JL,


      Mais c’est pour sûr... je ne vous avais pas reconnu : cher lecteur Agoravoxien, Dieu est parmi nous !

      Seul Dieu a le droit de se tromper, car sa parole est évangile.

      Votre très illustre Seigneur pardonnera-t-il l’affront que je lui fait pour lui retourner à la figure ses propres excrets qu’il déverse sous mes articles depuis deux ans (articles que votre Grandeur avoue ne pas lire qui plus est) ?

      Autrement, vous avez le lien de la connerie que vous avez pu sortir en la plaçant dans la bouche d’Anatole FRANCE pour que l’on puisse vérifier par nous même. France Culture : le replay doit-être facile à trouver, car s’il s’avère qu’Anatole FRANCE n’a jamais dit ça (ce qui en fait est plus que probable), votre affirmation fallacieuse est elle une véritable IMPOSTURE !

      Mais il est vrai que déformer les propos d’autrui ne vous a jamais posé de problème de conscience. N’est-ce pas... Ô-Dieu ???


    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 14:58

      Comme c’est amusant !

      Au delà du fait que j’aurais peut-être mal compris Philippe Meyer, où est le problème ?

      Dans le fait que j’aurais attribué à autrui une citation de mon cru ? Quel crime, pfiou !

      Voyons donc ce que cette citation a de gênant pour celui qui la conteste ?

      «  L’imposture a besoin de beaucoup de détails   »

      Hum ... est-ce que ça ne nous rappelle pas cette autre tellement connue que personne ne saurait en citer l’auteur :

      «  Le diable se cache dans les détails   »

      Mais qui donc peut se sentir dérangé par de telles citations ? Je vous le demande !

       :->


    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 14:59

       


    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 17:01

      @ Mon très cher et très tendre ami JL,


      Décidément, vous savez que je vous aime vous ?!

      JL 21/09 14:58 : « Dans le fait que j’aurais attribué à autrui une citation de mon cru ? Quel crime, pfiou ! »

      Bah voilà bien le problème. En effet, quel crime ? On se le demande. Comment répondre à Dieu et qui faire intervenir pour lui répondre ? Mystère... et si l’on écoutait ce qu’en disait JL ???

      JL répond à Dieu (pour ceux qui n’ont pas suivi JL se répond à lui même) le 24/05/2013 14:47 : « Je pense pour ma part que falsifier une citation est un manque de respect autant pour ces auditeurs que pour l’auteur cité. » Mais comme Dieu (JL) doit être un peu dur de la feuille (et c’est un euphémisme) JL rajoute 24/05/2106 18:39 : « A celui qui m’a moinssé, et qui n’a peut-être pas bien compris : falsifier une citation sans le dire c’est comme gribouiller avec des crayons de couleur sur une toile de maître. » smiley

      Faites vos jeux Mesdames et Messieurs... et choisissez la bonne réponse, parmi les deux solutions de JL (Dieu Agoravoxien). smiley smiley smiley !

      Mon cher JL, au delà de votre duplicité encore ici démontrée (et non pas affirmée pompeusement comme vous le faites à mon encontre), c’est vrai... où est le problème ?

      JL (toujours aussi impayable) 21/09 14:58 : « Voyons donc ce que cette citation a de gênant pour celui qui la conteste : ’L’imposture a besoin de beaucoup de détails’. Hum... est-ce que ça nous rappelle cet autre tellement connue que personne ne saurait en citer l’auteur : ’Le diable se cache dans les détails’. Mais qui donc peut se sentir dérangé par de telles citations ? Je vous le demande ! »

      Hé ben... mon très cher et très tendre ami JL... oups, pardon... Dieu ! Posons nous la question effectivement : que signifie : « Le diable se cache dans les détails » ?

      Tout d’abord, corrigeons cet adage populaire dont l’expression exacte (cf. ci-dessus ce que pense JL de la falsification d’une citation) est : « Le diable est dans les détails ». Ensuite que peut bien vouloir dire le diable est dans les détails ? Pour la plupart d’entre nous, c’est clair : le sens de cette citation est : « il ne faut jamais négliger les détails car ils peuvent être source de désagréments importants » (Extrait du livre Les 1001 expression préférées des français).

      Cela ne fait guère de doute pour la grande majorité d’entre nous, mais pour JL (Dieu) cette expression a une toute autre signification puisqu’il l’a compare à son affabulation : « L’imposture a besoin de beaucoup de détail ».

      Mais Dieu (JL) peut tout se permettre au sein de son royaume (agoravoxien) même et celui de pervertir, retourner, inverser, mettre sens dessus-dessous les mots, les expressions, les citations ou autres dont il fait usage pour mieux « assommer » son contradicteur (du moins, ce doit sûrement être ce qu’il croit).

      Dieu (JL me citant) 21/09 9:48 : « La perversion de la cité commence par la fraude des mots ». C’est de PLATON (citant SOCRATE) et non pas de TERTULIEN... smiley smiley smiley

      Dieu-bis (JL) 21/09 9:48 : « Interpréter à l’envers relève bien qu’on le veuille ou non, de la fraude des mots dont parle Tertulien dans cette formule [celle qui précède] rapellée ici-même par PV. A bon entendeur, je crois que la messe est dite. »

      Je crois bien que la messe est dite... oui. Dieu a parlé à JL (ou JL à Dieu, j’sais plus très bien, et la sentence est tombée) : Dieu (ou JL) juge JL (ou Dieu) complètement malade !

      P.S. :
      Il va de soi que tous ces échanges seront sauvegardés pour ne pas qu’ils disparaissent comme cela déjà pu se produire lors de vos précédentes confrontations avec d’autres interlocuteurs dont vous ne supportez pas la présence et que ce commentaire sera reproduit autant que de fois nécessaire. Compte tenu du nombre de personnes qui sur ce média ont eu affaire à vos indélicatesses, cela risque de finir par faire pas mal de monde. Mais c’est vrai, je fignolesmiley !

    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 17:31

      @ Bonjour Rocla,


       smiley smiley smiley !

    • foufouille foufouille 21 septembre 2014 17:40

      l’humour aussi

       smiley

      piéger JL était drôle


    • philouie 21 septembre 2014 18:09

      du bruit ?

      oui.

      du fond ?

      non.


    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 18:15

      @ Philouïe,


      On s’en branle de votre opinion sur le cas JL. Qui cherche trouve !!!

      Vous voulez rester sur le fond ?

      Répondez aux questions que je vous pose, ignorer mes échanges avec JL et avançons.

      Des sauveurs, on en a rien à foutre... C’est clair ???

    • philouie 21 septembre 2014 18:16

      du bruit ?

      oui.

      du fond ?

      non.


    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 18:43

      @ Philouïe,


      Mais enfin voyons Philouïe, êtes-vous aveugle et sourd ?

      Bien sûr que oui qu’il y en a du fond... y’en a même un qui l’a touché (le fond) en faisant beaucoup de bruit. Vous n’avez rien vu ni rien entendu ??? smiley smiley smiley

      Sinon, vous n’avez rien à répondre à ma question poser tantôt 21/09 12:07 ???

      Parce que si vous n’avez rien à me dire concernant la position dans laquelle vous vous situez par rapport aux contradictions que je relève de votre argumentation et sur lesquelles des éclaircissements me semblent nécessaires, alors considérer que nous n’avons plus rien à nous dire, car il est inutile de poursuivre toute discussion avec ceux qui postent des commentaires dans le seul but de se regarder le nombril. Êtes-vous de ces gens-là, oui ou non ?

      Si non, veuillez répondre je vous prie à mon interrogation contenue dans mon message en lien ci-dessus.

      Si oui... bye, bye !

    • Francis, agnotologue JL 21 septembre 2014 19:40

      ’’Tout d’abord ceci : falsifier une citation c’est lui faire dire autre chose que ce que l’auteur disait. Rien à voir donc avec ce que PV raconte ici avec force détails !

      Le diable se cache dans les détails’ a le même sens que ’le diable est dans les détails’ ’cf. mon lien). Mais le plus comique c’est que PV présente comme étant une citation est le titre d’un roman.

      Mais venons en au fond : la véritable imposture serait de se prétendre l’inventeur d’une formule pertinente, de la voler à son véritable auteur. Évidemment, ceux qui ne jugent les idées que par l’estime qu’ils portent ou non à leurs auteurs (arguments d’autorité vs attaques ad hominem) voient les choses par l’autre bout de la lorgnette. En clair, pour PV, si la formule qui le blesse tant était d’Anatole France, il n’oserait pas la réfuter ; elle est de JL, pas de problème : il la démolit sans vergogne ! C’est ce qu’on appelle le déni.

      Restons sur le fond : PV écrit :’’que peut bien vouloir dire le diable est dans les détails ? Pour la plupart d’entre nous, c’est clair : le sens de cette citation est : « il ne faut jamais négliger les détails car ils peuvent être source de désagréments importants ». Cette phrase (préférée des Français dit-il) est-elle incompatible avec cette autre ; ’’ l’imposture a besoin de beaucoup de détails’’ ? Bien sûr que non : la seconde implique la première. C’est pour déjouer les impostures et démasquer les imposteurs qu’il faut se méfier des détails comme de la peste.

      La formule ’’ne pas négliger les détails’’ peut vouloir dire qu’ils sont nécessaires. PV joue évidemment sur les deux sens. Un peu comme s’il disait aimer le vent et donc ceux qui en font.

      Ps. Platon, ? Tertulien ? la confusion vient de là : Par PV, 15/9, 23:18 : ’’Nous sommes bien là aux origines de la définition de perversion selon TERTULIEN. PLATON l’exprimait déjà de son époque, mais je n’ai pas encore pu retrouver où, de fait j’ignore si cette citation est bien de lui, en tout cas c’est bien à lui qu’on attribue ces mots : « La perversion de la cité commence par la fraude des mots ». ’’ Lui ? Qui lui ? Platon ? Tertulien ? Décidément, pour PV il y a des détails qui font sens et d’autres qui sont insignifiants.


    • Philippe VERGNES 21 septembre 2014 20:02

      @ Mon très cher et très tendre ami JL (Heu... Dieu, désolé pour la confusion),



       smiley smiley smiley

    • Philippe VERGNES 22 septembre 2014 08:34

      Bonjour Rocla+,


      P’tin, vous pouvez venir ici quand vous voulez, J’suis tordu de rire !

      Commencer ma journée par un fou-rire le matin c’est que du bonheur.

       smiley smiley smiley

    • philouie 22 septembre 2014 09:01

      Si non, veuillez répondre je vous prie à mon interrogation contenue dans mon message en lien ci-dessus.Si oui... bye, bye !

      PV,
      il faut vous calmer,vous avez une drôle de conception du débat, je n’ai pas à répondre à vos injonctions et autres diktats : une question qui ne souffre que d’une seule réponse n’est pas une question mais un ordre.
      En vous comportant ainsi, vous donnez l’impression d’être de la graine de fasciste.

      Non, le débat se fait avec des arguments que l’on oppose. J’ai proposé les miens et j’attends les vôtres qui malheureusement ne viennent pas.
      Si vous voulez faire croire que votre compulsion à chercher des contradictions dans les propos de vos interlocuteurs, et qui bien souvent n’existe que pour vous, serait de l’empathie au service de l’autre, elle n’est en réalité perçue que comme une tentative de faire taire.

      Je vous ai dis que j’attendais vos arguments et je suis là pour les écouter.
      oh bien sûr, vous accumulez les lignes, noyant le sens sous forces détails, mais arguer d’un soit-disant mécanisme de défense provenant d’une soi-disant configuration psychique de votre interlocuteur, ne peut en aucun cas être tenu pour des arguments mais bien pour du terrorisme intellectuel.

      Je suis désolé de le dire, vos arguments, je ne les vois pas. Nous avons échangé plusieurs jours et je suis bien incapable de dire ce qu’est votre opinion sur les sujets que nous avons croisés.
      Ah, pour sûr vous avez essayez de démolir les miens, bien souvent en vous attaquant à ma personne, mais les vôtres d’argument, êtes vous capable de les exposer où vous faudra-t-il, éternellement, accumuler les mots pour masquer la vacuité de votre pensée ?


    • Francis, agnotologue JL 22 septembre 2014 09:44

      ’’dénouer la phrase « le diable se cache dans les détails »est à mon avis plus un exercice de littérature , d’ explication de texte plutôt que motif à âpres contradictions .’’

      Ah, qu’en termes hypocrites, ces choses là sont dites ! Appeler analyse ce qui relève d’un cirage de pompes à peine dissimulé, quelle audace ! 

      Nommer exercice de littérature un pinaillage ridicule et inepte, faut le faire, vu que les deux formulations se retrouvent indifféremment en plusieurs pays et ou différentes époques. Si l’on a pu dire ’traduction trahison’, en l’occurrence, ce n’est pas le cas puisqu’elles sont strictement équivalentes. ’’être’’, ’’se tenir’’, ’’se cacher’’ sont des synonymes. Y chercher des nuances relève d’un gout du détail pathologique.

      @ Question à PV : quand vous écrivez : ’’la connerie que vous avez pu sortir en la plaçant dans la bouche d’Anatole FRANCE ’’ que faut-il comprendre ? Est-ce la formule qui est selon vous une connerie ? Ou bien le fait de l’avoir ’placée dans la bouche’ d’Anatole France ? Voilà un détail qui ne devrait pas être négligé par un expert es pinaillage aussi habile que vous.

      @ philouie : votre dernier post éclaire parfaitement les raisons pour lesquelles PV se bat contre la formule d’Anatole France aussi farouchement que le malheureux Don Quichotte contre les moulins à vents. Mais les motivations du garnement sont loin d’être aussi nobles.

      Je savoure l’ironie de cette question que vous avez posée à PV vu que, de toute évidence, la réponse s’y trouve : ’’ vous faudra-t-il, éternellement, accumuler les mots pour masquer la vacuité de votre pensée ? ’’ La boucle est bouclée avec la formule d’Anatole France.


    • Philippe VERGNES 22 septembre 2014 10:25

      @ Mon très cher et très tendre ami JL (Dieu agoravoxien) et son disciple Philouïe,


      Du bruit ?
      Oui !
      Du fond ?
      Non !

      Savourer mon cher JL (oups... pardon Dieu), savourer : PERVERS !!! smiley smiley smiley

    • Francis, agnotologue JL 22 septembre 2014 13:31

      ’’ ... aucun écrivain du vingtième siècle n’aura autant scruté la société politique républicaine, ne l’aura autant cernée dans ses petitesses, ses mesquineries, ses impostures. Sceptique, Anatole France l’est parce qu’il sait et il le décrit ainsi, que l’homme ne changera pas. S’il n’est pas « mauvais », il n’est pas bon, il est tout simplement médiocre, une médiocrité qui se décline sous divers aspects, mais qui n’épargne personne, une médiocrité qui est - peut-être - préférable aux grands sentiments, à la pureté douteuse qui sert d’alibi aux massacreurs. Passionné il l’a été par ses combats dont Dreyfus n’est qu’une partie, la plus visible certes, décisive certainement dans les prises de conscience de l’auteur, dans l’établissement de rapports avec des hommes généreux, Zola, Jaurès, par exemple, qui élargiront certainement son domaine d’intérêt mais qui ne « pervertiront » pas sa pensée. La mesure chez Anatole France est une forme de relation, elle n’est qu’apparence, que ton, dans l’œuvre, ou, encore une fois, des livres tels que l’Histoire Contemporaine, L’île des Pingouins, les Dieux ont soif, sont de véritables brûlots.’’

      Le texte complet,


    • Francis, agnotologue JL 22 septembre 2014 13:41

      Il est fort possible que la formule (*) citée par Philippe Meyer et relayée ici par moi-même, ait été écrite par Anatole France à l’occasion de l’affaire Dreyfus dont on sait la machination dont il a été victime, machination qui relève de l’imposture : un storytelling bourré de détails fabriqués par ses accusateurs.

      J’attendrai longtemps la réponse à ma question à PV : dans votre expression ’’la connerie que vous avez pu sortir en la plaçant dans la bouche d’Anatole FRANCE ’’ que faut-il comprendre ?

      Est-ce la formule qui est selon vous une connerie ? Ou bien le fait de l’avoir ’placée dans la bouche’ d’Anatole France ?

      (*) ’’L’imposture a besoin de beaucoup de détails’’, formule attribuée à Anatole France par Philippe Meyer, dans son émission L’esprit public, sur France Culture.


    • Francis, agnotologue JL 22 septembre 2014 13:45

      Lire : ’’ à l’occasion de l’affaire Dreyfus dont on sait la machination dont a été victime le capitaine Dreyfus ...’’


    • Philippe VERGNES 22 septembre 2014 14:29

      @ Mon très cher et très tendre ami JL (Dieu agoravoxien),


      Ma réponse immédiate tient en un seul mot : IMPOSTEUR !!!

      Et en deux petites phrases :« L’imposture a besoin de beaucoup de détails » est une affabulation de Dieu (JL) qui en la plaçant dans la bouche d’Anatole FRANCE a créé une imposture dont vous êtes coutumier sur ce forum.

      La démonstration en direct live une nouvelle fois : prouver que j’ai pu dire que « le diable est dans les détails » est la phrase préférée des français comme vous le prétendez pompeusement (encore une fois) à 21/09 19:40.

      P.S. :
      Si vous y parvenez, Dieu acceptera-t-il de pardonner à mon humble personne le fait qu’elle ne soit qu’un pauvre pécheur parmi tant d’autres ?

      P.S. bis : smiley
      Vous la sentez là... votre rage narcissique ???

      P.S. bis-bise : smiley
      Je trouve que vous faites usage de force détails pour ne finalement rien démontrer : vos lien renvoient au site Agoravox et nullement à l’émission de Philippe MEYER où il est censé, selon Dieu, avoir dit qu’Anatole FRANCE avait dit... blablabla blablabla !

      P.S. re-bis-bises : smiley
      Etes-vous maso ???

      Allez, parce que je sais que vous avez le pardon facile et que vous ne m’en voudrez pas, encore une petite chansonnette pour détendre l’atmosphère : http://www.youtube.com/watch?v=FfAvs3Dr3sI

    • Francis, agnotologue JL 22 septembre 2014 14:42

      Merci de m’avoir signalé une erreur sur mon lien : L’esprit public

      Bien entendu, le lien ne renvoie pas à l’émission du jour où P. Meyer a prononcé cette phrase. Les paroles ne sont pas retranscrites dans les archives du site, ce qui rend la recherche impossible : chaque émission dure une heure. Elle a peut-être été diffusée il y a un an ou deux.

      Le plus souvent, lorsque j’entends à la radio une formule qui me plait, je note également la date. Je n’aurais jamais pensé que quelqu’un puisse être assez tordu pour contester cette formule qui me semblait aller de soi, une formule aussi limpide aussi que cette autre : le diable est (ou se cache, c’est pareil) dans les détails.


    • Francis, agnotologue JL 22 septembre 2014 14:50

      Je pardonne facilement ?

      Bah ! Je ne vous hais pas, il me suffit d’éteindre mon PC et vous n’existez plus pour moi.

      D’ailleurs, j’imagine que votre rage est à la hauteur - si l’on peut dire ! - des souffrances que mes propos vous infligent. Rappelez vous : ’’humiliez les, ils en meurent’’. Je n’y suis pour rien : dura lex, sed lex.


    • philouie 22 septembre 2014 19:16

      JL,
      il y a autre chose, (à propos des détails), c’est que le réel échappant toujours, il est difficile à certains de l’admettre. Découper le réel en une infinité de catégorie est un moyen de croire à sa maîtrise du réel : on découpe, on met dans une case, on met une étiquette et l’on croit qu’on connait le réel alors qu’au contraire, cet ensemble ne fait que le masquer : on vide le sens à force d’accumulation. voir comme PV est en réalité incapable de définir précisément ce qu’est un PN et l’origine du trouble.

      Ce n’est pas pour rien que certaines voies de salut, passe par un chemin d’ignorance, pire inconnaissance. Par exemple Jean de la Croix, Eckart, le taoïsme ou le zen.


    • Francis, agnotologue JL 22 septembre 2014 19:38

      philouie,

      je tenterais bien un parallèle entre votre remarque sur ce découpage du réel en une infinité de catégories (les détails) que vous évoquez , et cette formule d’Alain Badiou : « Le capitalisme n’est qu’une accumulation de faits. Le communisme est d’une autre nature : il n’est pas du coté des faits mais des événements… Un événement est la création de nouvelles possibilités  »

      Et je dirais du capitalisme qu’il est une imposture.


  • Francis, agnotologue JL 6 septembre 2014 12:15

    ’’ je ne dois pas être un saint, car je ne connais pas la haine’’ (PV)

    J’étais en train de penser que, en effet, certaines personnes ne font pas la distinction entre les deux sortes de haines. Serait-il possible que l’une occulte l’autre ?

    Voilà un intéressant sujet dont j’aimerais débattre avec des personnes qui font la distinction.

    A bon entendeur, salut.


    • philouie 6 septembre 2014 12:48

      ’’ je ne dois pas être un saint, car je ne connais pas la haine’’ (PV)

      C’est CG Jung qui tire d’héraclite le concept d’énantiodromie par lequel dans la psyché, une chose se transforme en son contraire quand elle est conduite à son extrémité.

      ce sont dans le langage populaire des expressions tels que « Le mieux est l’ennemi du bien » ou « Qui veut faire l’ange, fait la bète ».

      Cette réalité est bien connu des chinois, puisque le « livre de changement », « tao the king » : repose sur ce principe : lorsque la force n’est pas tempéré par la souplesse, la force se transforme en dureté et le dur se brise et il advient la révolution. Lorsque la douceur n’est pas tempéré par la fermeté, la douceur devient corruption puis mort puis renaissance.

      Dans le récit biblique, c’est à mon sens Haman, du livre d’Esther, le prototype de l’homme qui imbu de lui même ne supporte pas qu’on ne lui marque pas de déférence :

      1. Après ces choses, le roi Assuérus fit monter au pouvoir Haman, fils d’Hammedatha, l’Agaguite ; il l’éleva en dignité et plaça son siège au-dessus de ceux de tous les chefs qui étaient auprès de lui.
      2. Tous les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, fléchissaient le genou et se prosternaient devant Haman, car tel était l’ordre du roi à son égard. Mais Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point.
      3. Et les serviteurs du roi, qui se tenaient à la porte du roi, dirent à Mardochée : Pourquoi transgresses-tu l’ordre du roi ?
      4. Comme ils le lui répétaient chaque jour et qu’il ne les écoutait pas, ils en firent rapport à Haman, pour voir si Mardochée persisterait dans sa résolution ; car il leur avait dit qu’il était Juif.

      5. Et Haman vit que Mardochée ne fléchissait point le genou et ne se prosternait point devant lui. Il fut rempli de fureur ;

      Notons que chez le saint, la haine est inconsciente.


    • philouie 6 septembre 2014 13:19

      la haine est le moteur de la perversion narcissique.

      Non, elle en est un produit.


    • philouie 6 septembre 2014 16:09


      A noter que la haine de Haman fini en projet d’extermination du peuple juif.

      Dans le décret, la lettre, par lequel le roi déclenche le génocide, Haman y est dépeint clairement sous les traits du saint :(version grec du texte)

      "L’un d’eux, Haman, qui occupe après moi le poste le plus élevé de l’empire, s’est toujours montré supérieur à nous tous par sa sagesse et a constamment fait preuve de ses bonnes dispositions et de sa fidélité à mon égard.« 

      Haman fini pendu.

      Comme Julius Streicher au cri de  »Pourim Fest 1946"

      A bon entendeur.

       Le décret d’extermination des Juifs

      B:1Voici le texte de la lettre royale : « Artaxerxès, le grand roi, écrit ce qui suit aux gouverneurs des cent vingt-sept provinces de l’empire, de l’Inde jusqu’à l’Éthiopie, ainsi qu’aux fonctionnaires qui leur sont subordonnés.

      B:2« Je suis à la tête de nombreuses nations et ma puissance s’étend sur la terre entière. Pourtant je ne veux pas me laisser emporter par l’orgueil du pouvoir, mais je veux gouverner toujours avec modération et bonté. De cette façon je pourrai offrir en tout temps à mes sujets une vie à l’abri des bouleversements, établir dans mon empire les bienfaits de la civilisation, y assurer la libre circulation des gens d’une frontière à l’autre et y entretenir la paix à laquelle tous les êtres humains aspirent.

      B:3« J’ai demandé à mes conseillers comment je pourrais atteindre ce but. L’un d’eux, Haman, qui occupe après moi le poste le plus élevé de l’empire, s’est toujours montré supérieur à nous tous par sa sagesse et a constamment fait preuve de ses bonnes dispositions et de sa fidélité à mon égard.

      B:4Il m’a informé qu’il existe un peuple malintentionné, disséminé parmi tous les autres peuples du monde. Ces gens ont des lois contraires à celles des autres nations, ils refusent continuellement d’obéir aux décisions royales et ils menacent ainsi l’unité du pouvoir que j’exerce droitement, à la satisfaction générale.

      B:5J’ai donc appris que ce peuple, unique en son genre, s’oppose sans cesse au reste de l’humanité ; il se singularise en suivant des lois inconnues des autres nations, il est hostile à tout ce que j’entreprends, il commet les pires méfaits et, de cette manière, compromet la stabilité de l’empire.

      B:6C’est pourquoi j’ordonne d’exterminer sans exception tous ceux que vous indique par écrit Haman, qui dirige les affaires de l’empire et qui est, après moi, le père du peuple (17) . Ce sont nos ennemis. On les tuera tous, y compris les femmes et les enfants, sans pitié ni ménagement. L’ordre sera exécuté cette année même, au quatorzième jour du douzième mois, ou mois de Adar.

      B:7De cette manière, ces gens qui ont toujours été hostiles aux autres seront violemment jetés dans le monde des morts en une seule journée et, à l’avenir, ils n’empêcheront plus les affaires de l’empire de fonctionner parfaitement dans la stabilité et la paix. »

    • Francis, agnotologue JL 7 septembre 2014 08:24

      Bonjour Philouie,

      vous dites que la haine est un produit de la PN ? dans ce cas, vous parlez sans doute de la haine que le PN provoque ? Je vous rappelle la définition de la haine que j’utilise : c’est un affect que l’on éprouve envers une ou des personnes que l’on juge responsables de nos malheurs. De ce fait, la haine est l’envers de l’amour. Vous parliez d’inversion ? Certaines personnes finissent par aimer leurs bourreaux (cf. le Syndrome de Stockholm).

      Vous disiez auparavant : ’’Notons que chez le saint, la haine est inconsciente.’’ Outre la question cette phrase amène - à savoir : la haine de qui ? - je note qu’elle est en lien direct avec ma remarque précédente ; quand il n’y a pas d’autre issue ’grandiose’ que la sainteté, alors, oui, on peut dire ça : le saint est dans le déni de sa haine.

      Mais n’est-ce pas la même chose pour le pervers narcissique ? En somme, l’un et l’autre se sont faits dans les mêmes problématiques : l’un s’en est sorti par le haut (façon de parler), l’autre par le bas. Les personnalités limites ne s’en étant jamais sorties.

      Et de fait, le PN ne se reconnait aucune haine, étant à la fois dans le déni de sa haine négative (cf. Saliéri et Mozart), et dans le déni de la haine sainte (celle dont parle Zola) que sa personnalité suscite.

      Autrement dit, le PN vit dans le déni qu’il serait un PN : il ne le sait pas. En cela il est cousin du psychopathe qui ne sait pas qu’il l’est.


    • philouie 7 septembre 2014 09:46

      JL,

      bonjour,

      vous dites que la haine est un produit de la PN ? dans ce cas, vous parlez sans doute de la haine que le PN provoque ?

      Pas du tout.
      Je parle de la haine du PN, celle dont on dit que c’est son moteur.

      En réalité, pour moi, le PN, aime et veux être aimé.
      Seulement l’amour du PN est un amour égotiste et non altruiste. c’est à dire que ce qu’il aime en premier, c’est lui-même et que ce qu’il aime chez l’autre, c’est que l’autre l’aime également.

      Par exemple Haman dans le récit d’Esther est aimé par le roi, pour sa sagesse, pour sa fidélité, pour son attention. Mais cet amour que le Roi a pour Haman, équivaux aux génuflexions que les sujet de l’empire font à Haman : Si Haman recherche le prestige, les ors du palais, c’est qu’il veut être aimé - comme il s’aime lui-même. et Si Haman est attentionné auprès du Roi, c’est aussi qu’il veut être aimé.
      Mais si on en restait là tout irait bien : Haman aimerait et aimerait être aimé. Etre aimé en retour, serait la récompense de l’amour qu’il porte aux autres, au roi. Cet amour serait pervers parce qu’égotiste mais la haine n’aurait pas l’occasion de se manifester.
      Mais Mardoché est un caillou dans sa chaussure, parce que Mardoché, lui refuse le retour d’amour qu’il attend et c’est là qu’il entre en fureur.
      C’est parce que l’autre, ici Mardoché, fissure le verni de l’apparence qui masque la faille narcissique et qui faisait croire que « je suis le plus beau, le plus fort, le plus aimé » que l’autre est haï.

      Alors évidement, lorsque la haine est lancée, il y a une haine en retour, la haine que le PN provoque : on entre dans une spirale infernale : le PN s’aperçoit qu’il n’est pas aimé = fureur et expression de la fureur . ce qui provoque de la haine en retour et à nouveau la fureur du PN dans un cycle infernal.

      Dans le récit d’Esther, c’est l’épisode de la vengeance, chap. 9, qui évoque la haine des juifs envers leurs agresseurs :

      Les autres Juifs qui étaient dans les provinces du roi se rassemblèrent et défendirent leur vie ; ils se procurèrent du repos en se délivrant de leurs ennemis, et ils tuèrent soixante-quinze mille de ceux qui leur étaient hostiles. Mais ils ne mirent pas la main au pillage.

      un gâchis, donc.


    • philouie 7 septembre 2014 09:48

      JL,

      précision : ce que j’appelle le saint c’est le PN et non celui qui le subit.


    • Francis, agnotologue JL 7 septembre 2014 10:05

      @ Philouie,

      ’’ La haine est le moteur de la perversion narcissique. Non, elle en est un produit’’

      .Bah ! ça ne me parait pas primordial.

      ’’ce que j’appelle le saint c’est le PN et non celui qui le subit.’’

      Je n’aurais pas osé aller jusque là, mais en y réfléchissant ...

      Bonne journée.


    • Philippe VERGNES 7 septembre 2014 10:44

      Bonjour Philouïe,

      Vous dîtes à JL : « Précision : ce que j’appelle le saint c’est le PN et non celui qui le subit. »

      Doit-on comprendre que pour vous le saint est un PN ?

      Pour un croyant, cette assertion est assez cocasse, vous venez de décréter Noé, Abraham, Moïse, Jésus de Nazareth et Mahomet, etc. de PN (et je ne parle pas de Shiva ou de Bouddha).

      Si l’on vous suit dans votre raisonnement, tous les croyants sont donc complices de PN.

      Waouh ! smiley

      Je ne sais que dire, j’en reste médusé.

      Bon dimanche.


    • philouie 7 septembre 2014 11:09

      Doit-on comprendre que pour vous le saint est un PN ?

      Non. Seulement que le PN donne l’illusion, pour lui-même et les autres, d’être un saint.
      Ici , c’est plutôt de Saint Augustin ou de Torquémada qu’il est question.


    • philouie 7 septembre 2014 11:15

      ’ La haine est le moteur de la perversion narcissique. Non, elle en est un produit’’

      .Bah ! ça ne me parait pas primordial.

      JL,

      ça me parait faire une grosse différence que de dire que la haine est le problème plutôt que de dire que c’est l’amour qui est déficient.

      La haine, ça se combat, et s’il est n’est qu’une conséquence d’un défaut de l’amour, c’est un combat qui ne mène à rien, puisque c’est le combat de la spirale de la haine.

      Alors que l’amour, ça se construit, ça se dirige, ça se gouverne. Et là, il y a toujours de la place pour ça, il y a toujours à faire.


    • Philippe VERGNES 7 septembre 2014 11:40

      @ Philouïe,

      En réponse à ma question précédentes vous dîtes : « Non. Seulement que le PN donne l’illusion, pour lui-même et les autres, d’être un saint. Ici, c’est plutôt de Saint Augustin ou de Torquémada qu’il est question. »

      OK pour l’illusion !

      Mais si l’illusion est bonne (si nous avons affaire à un parfait imitateur) comment dès lors reconnaître le saint du PN ?

      Car cela pose tout de même un énorme problème qui, pour rejoindre le sujet de l’article, s’applique non seulement aux saints, mais aussi à nos dirigeants qui se font passer pour tel. Cette question revêt donc d’une double importance, tant pour les croyants qui parfois sont dupés par le PN se faisant passer pour saint que le peuple tout entier qui souvent (comme c’est actuellement le cas) accorde sa confiance à un dirigeant politique se faisant passer pour l’homme providentiel.

      Quel est donc la recette - ou votre recette - pour faire cette distinction là ?


    • philouie 7 septembre 2014 11:47

      Cette une question que je ne me pose absolument pas.
      Je cultive plutôt l’idée qu’il faut accepter l’autre tel qu’il est (voulu par Dieu) sans porter de jugement.


    • philouie 7 septembre 2014 12:09

      ’’ce que j’appelle le saint c’est le PN et non celui qui le subit.’’

      Je n’aurais pas osé aller jusque là, mais en y réfléchissant ...

      JL,

      D’une certaine façon, on peut dire que le pervers narcissique ultime, est Dieu Lui-Même.

      Puisque que, Dieu aimant, désirant connaître cet Amour, Dieu Crée.

      La création, c’est, DIeu Lui-Même, S’aimant à travers Ses créatures.

      Dieu est narcisse, les créatures sont son miroir.

      (c’est peut-être ici, qu’il faut voir la cause de Ses fureurs....)

      Mais nous les créatures nous ne sommes pas Dieu - même si notre désir fondamental (pour des raisons que je donne ailleurs) est d’être Dieu, et le pervers narcissique est celui qui se laisse aller à ce désir, nous n’avons pas à nous aimer nous-même à travers les autres, mais à aimer Dieu à travers les autres.

      Lorsque le Coran déclare : « Votre Seigneurie a décrété que vous n’adoreriez que Lui », ce n’est en aucun cas un ordre, mais un simple constat, puisque ce qui décret divin est hors de portée de notre volonté : nous n’adorons que lui, c’est à dire que toute forme d’adoration n’a pour objet unique que Dieu-même : les objets que nous rencontrons parmi les créatures et que nous nommons par exemple, notre femme, nos enfants, nos amis mais aussi, Dieu, Jehova ou bouddha et pourquoi pas aussi le fric ou le football, et que nous prétendons aimer, ne sont en réalité que le support transitif de l’amour ultime que nous portons à Dieu en retour de ce qu’Il nous aime.

      Mais l’on peut aller plus loin en disant que la vie même est le mouvement de l’Amour, qui va de Dieu vers Ses créatures et qui retourne à Dieu par les créatures. De là il faut conclure que le Bien- c’est à dire ce qui favorise la vie et la création- consiste à favoriser ce mouvement de l’amour vers Dieu à travers ses créatures, alors que le mal, consistant - en se prenant pour Dieu - à s’aimer soi-même, en attendant des autres qu’ils nous aiment nous même, est le chemin de la mort, du cycle de la haine et de la vengeance.



    • Philippe VERGNES 7 septembre 2014 12:34

      @ Philouïe,

      Vous ne vous posez absolument pas la question de savoir comment distinguer le saint du PN en « cultivant l’idée qu’il faut accepter l’autre tel qu’il est (voulu par Dieu) sans porter de jugement », dîtes-vous, pourtant vous dîtes également dans ce même fil de discussion en réponse à JL : « La haine, ça se combat, et s’il est n’est qu’une conséquence d’un défaut de l’amour, c’est un combat qui ne mène à rien, puisque c’est le combat de la spirale de la haine. »

      Je peux parfaitement comprendre et admettre que vous ne vous posiez pas la question de savoir distinguer le saint du PN (ce que vous faites cependant en nommant Saint Augustin ou Torquemada, mais j’ai bien noté : sans les juger), cependant, je reformule ma question autrement au regard de votre réponse à JL citée ci-dessus : pourriez-vous m’indiquer, je vous prie, comment on combat la haine ?


  • philouie 7 septembre 2014 12:52

    j’ai dit qu’il était inutile de combattre la haine , mais qu’il fallait cultiver l’amour.

    Par exemple, si la haine provient d’une faille narcissique, il ne faut pas combattre la haine ce qui ne fera qu’accroitre la faille, mais il faut combler la faille, c’est dire aider l’autre à s’accepter lui même en l’acceptant soi-même.


    • philouie 7 septembre 2014 13:08

      Du point de vue religieux, la faille narcissique disparait lorsqu’on s’accepte soi-même comme n’existant pas : alors le fidèle disparait comme obstacle à la libre circulation de l’Amour.


    • Philippe VERGNES 7 septembre 2014 14:10

      @ Philouïe,

      Je conçois très bien ce que vous dîtes et si je vous suis bien vous ne faites aucune distinction entre ce que JL appelle la haine sainte (en référence à sa citation d’Émile ZOLA) et la haine négative.

      Pour moi, la haine reste la haine. Point barre ! Ais-je déjà mentionné ci dessus dans un commentaire où justement je posais la question à JL de savoir qu’elle distinction il faisait entre « la haine envers ceux qui détruisent » et « la haine envers ceux qui construisent. » Question dont j’attends encore la réponse, soit dit en passant.

      Vous dites : « Par exemple, si la haine provient d’une faille narcissique, il ne faut pas combattre la haine ce qui ne fera qu’accroitre la faille, mais il faut combler la faille, c’est dire aider l’autre à s’accepter lui même en l’acceptant soi-même. »

      Propos auxquels j’adhère, mais qui parfois comportent quelques impossibilités. Un exemple, comment pouvez-vous aider cet autre à s’accepter lui-même si dès sa toute première intervention à votre égard, ou son tout premier message sur un forum Internet comme cela se fait de plus en plus maintenant, cet autre vous traite avec le plus grand mépris et ne s’en cache pas, comme s’il espérait par ce geste (cet acte de parole) vous chasser de ses terres gardées qui sont un lieu commun et public dois-je rappeler ?

      Ceci rejoint un questionnement pour lequel je cherche toujours la réponse : faut-il être tolérant avec les intolérants ?


    • philouie 7 septembre 2014 14:42

      Je conçois très bien ce que vous dîtes et si je vous suis bien vous ne faites aucune distinction entre ce que JL appelle la haine sainte (en référence à sa citation d’Émile ZOLA) et la haine négative.

      Pour moi, la haine reste la haine. Point barre ! Ais-je déjà mentionné ci dessus dans un commentaire où justement je posais la question à JL de savoir qu’elle distinction il faisait entre « la haine envers ceux qui détruisent » et « la haine envers ceux qui construisent. » Question dont j’attends encore la réponse, soit dit en passant.

      Je pense que j’ai montré clairement , dans mon commentaire du livre d’Esther, que j’étais d’accord avec JL.

      On a donc d’un coté Haman, qui est notre PN, et qui veut l’extermination des juifs. Et en face on a Esther, qui est une prophétesse, c’est en quelque sorte une incarnation de la Sophia, la sagesse. c’est elle qui ramène le roi à la raison.

      Mais Esther obtient la pendaison de Haman et de ses fils. pour aujourd’hui et pour demain.

      De plus, 78000 agresseurs, sont mis à mort par les juifs.

      Donc on a bien deux haines : celle d’Haman envers ce qui construit, celle des juifs envers ce qui détruit. le problème est que ces haines, se nourrissent l’une l’autre.

      Sur votre question, mon point de vue est extrêmement simple : on doit accepter l’autre tel qu’il est, mais on ne doit pas se laisser agresser sans répondre à l’agresseur et se retirer dès que l’agresseur cesse.

      Encore faut-il avoir une idée claire de ce qu’est une agression : ne pas être aimer, ce n’est pas une agression, OK.


    • philouie 7 septembre 2014 14:57

      Un exemple, comment pouvez-vous aider cet autre à s’accepter lui-même si dès sa toute première intervention à votre égard, ou son tout premier message sur un forum Internet comme cela se fait de plus en plus maintenant, cet autre vous traite avec le plus grand mépris et ne s’en cache pas, comme s’il espérait par ce geste (cet acte de parole) vous chasser de ses terres gardées qui sont un lieu commun et public dois-je rappeler ?

      Et je vais être plus précis, si l’autre vous fait cet effet, c’est que la faille narcissique est de votre coté.
      Si ce n’était pas le cas, ça vous glisserait dessus sans faire de vague.


    • Philippe VERGNES 7 septembre 2014 16:06

      @ Philouïe,

      Répondant à mon exemple, vous dites : « Et je vais être plus précis, si l’autre vous fait cet effet, c’est que la faille narcissique est de votre coté. Si ce n’était pas le cas, ça vous glisserait dessus sans faire de vague. »

      Voila une position somme toute très partiale pour quelqu’un qui cultive plutôt l’idée qu’il faut accepter l’autre tel qu’il est (voulu par Dieu) sans porter de jugement, c’est assez cocasse comme réaction. Par ailleurs, où est-ce que je fais des vagues ?

      Si comme vous dites, de votre point de vue très manichéen que vous révélez à l’instant, je pourrais tout aussi bien dire que c’est vous qui êtes venu ici faire des vagues avec votre première intervention ici très chargée en double sens. Ce double sens est encore plus flagrant lorsque l’on contextualise cet échange avec nos précédentes altercations. Chercheriez-vous à vous venger de quoi que ce soit ?

      Sur mon interrogation de savoir si si on doit être tolérant avec l’intolérant, vous répondez : « Sur votre question, mon point de vue est extrêmement simple : on doit accepter l’autre tel qu’il est, mais on ne doit pas se laisser agresser sans répondre à l’agresseur et se retirer dès que l’agresseur cesse. » smiley (dès que l’agresseur cesse, c’est beau comme un camion tout neuf ce genre de pensée vertueuse, surtout lorsque l’on se montre incapable d’appliquer soi-même les principes que l’on prêche pour autrui, nous connaissons tous plein de gens comme ça, pas besoin d’aller les chercher dans la bible : SARKOZY, DSK, CAHUZAC, etc., etc., etc.).

      Bien, si l’on ne tient pas compte de votre contradiction, vous admettez donc un droit de réponse lorsque l’on est agressé verbalement, (comme c’est parfois le cas sur des forums de discussion). Cependant, ce droit de réponse doit selon vous être l’amour si je comprends bien ???

      « Encore faut-il avoir une idée claire de ce qu’est une agression : ne pas être aimer, ce n’est pas une agression, OK. »

      Il y a une grande différence entre ne pas être aimé et être méprisé publiquement et accusé de manipulateur sans même que l’accusateur ne puisse donner le moindre argument à ses accusations et ce, tout en ce permettant de rabrouer son contradicteur à la moindre tentative de conciliation.

      Dans le premier cas, cela relève effectivement de la faille narcissique, dans le second c’est répondre à une calomnie. Dans ces conditions, la question devient très très simple, considérez-vous la calomnie comme une agression verbale, oui ou non ???


    • philouie 7 septembre 2014 18:17

      Oups, j’avais oublié que vous partiez toujours au quart de tour.
       
      C’est évident donc que ça ne vous glisse pas dessus sans faire de vague.
       
      Est-ce que vous voulez dire que mes propos son calomnieux ?


    • Philippe VERGNES 7 septembre 2014 19:27

      @ Philouïe,

      Décidément mon cher philouïe, si moi je pars au quart de tour, vous, vous êtes long, long, long, très long à la détente. Peut-être est-ce ainsi que se crée l’équilibre du monde.

      Où ai-je dis que vous m’avez calomnié ???

      Qu’est-ce qui vous fait dire que c’est de vous dont je parlais ?

      Tout tourne toujours autour de votre petite personne ?

      Et c’est moi qui aurait une faille narcissique ??? smiley smiley smiley

      (C’est le rire du soir, m’en veuillez pas, j’ai la plaisanterie facile, surtout lorsque je lis de telle absurdité, que voulez-vous...)

      Votre première intervention sous un de mes articles date du 14/05/2013 23:20. Message que j’ai replié, tout simplement parce que vous étiez arrivé sur ce fil de discussion par un message d’insulte (que j’ai malheureusement demandé à la modération de supprimer, dommage... mais bon, ce qui est fait et fait).

      Vous avez bien entendu le droit de prendre la défense de qui vous voulez, mais lorsqu’on prend parti dans un conflit de personnes qui a démarré six mois plus tôt sans chercher à comprendre les tenants et les aboutissants de ce conflit, il faut s’attendre à devoir en supporter les conséquences.

      Que votre jugement soit fait depuis longtemps, votre première intervention ici, en témoigne très largement, même si ceux qui nous lisent ne comprennent pas tout des messages implicites que vous avez voulu me faire passer (car il faudrait les recontextualiser avec nos précédentes discussions), il apparaît toutefois très clairement ici et maintenant que vous êtes incapable d’appliquer vous-mêmes les principales vertus que vous vendez à autrui, je vous cite 07/09 11:47 : « Je cultive plutôt l’idée qu’il faut accepter l’autre tel qu’il est (voulu par Dieu) sans porter de jugement. »

      Je ne cesse de le répéter aux donneurs de leçon tel que vous : « avant de chercher la paille dans l’œil du voisin, commencer donc par enlever la poutre que vous avez dans le votre ». Puisque vous cultivez, j’adapterais cette citation à votre usage : « avant de cultiver dans le jardin des autres, commencer donc par cultiver soigneusement le votre » ; je vais également vous le dire d’une autre manière si vous ne comprenez pas celles qui précédes : « avant de balayer devant la porte du voisin, commencer déjà par balayer devant votre porte, »

      « Alors que l’amour, ça se construit, ça se dirige, ça se gouverne. Et là, il y a toujours de la place pour ça, il y a toujours à faire. » smiley smiley smiley

      Sacré saint philouie. Dans votre bouche, ces mots sonnent comme une imposture, mais pas sûr que vous en soyez conscient.

      « Le chef-d’oeuvre de l’injustice, c’est de paraître juste sans l’être. » [PLATON]

      Alors philouie, la calomnie est-ce oui ou non une agression verbale à laquelle on peut et on se doit de répondre pour préserver sa dignité ???


    • philouie 7 septembre 2014 19:54

      Mazette ! vous vous excitez là !

      J’ai dit un mot de trop ?

      c’est quand j’ai dit que la faille narcissique est de votre coté, c’est ça ?

      ou alors quand j’ai parlé d’Haman, vous vous êtes senti visé ?

      je ne peux pas écrire PN sans que vous pensiez que j’écris PV ?

      Je suis désolé, relisez ma première intervention et les autres et vous verrez que je réponds à une question de JL, sur un thème que vous avez initié et qui simplement m’intéresse et que j’appelle le « syndrôme du saint ». Pas de quoi en faire un fromage.


    • Philippe VERGNES 7 septembre 2014 22:13

      @ Philouïe,

      « Mazette ! vous vous excitez là ! »
      Qu’est-ce qui vous fait croire que je m’excite ?
      Selon votre approche, argumenter c’est s’exciter ???
      Mes questions vous contrarient ?
      « J’ai dit un mot de trop ? »
      Absolument pas au contraire, vous avez dit tout ce qui fallait là où il fallait pour que l’on comprenne bien que les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Suffit juste de vous relire.
      « C’est quand j’ai dit que la faille narcissique est de votre coté, c’est ça ? ou alors quand j’ai parlé d’Haman, vous vous êtes senti visé ? »
      Mon très cher philouie : j’attendais le moment où justement vous porteriez une telle attaque à mon encontre dans notre conversation. Ayant déjà testé vos limites par avant, j’étais en train de me féliciter de pouvoir enfin avoir une discussion soutenue avec vous sans agression perverse.
      Alors laissez moi vous expliquer un truc : le narcissisme est de tous les côtés, tant du votre que du mien propre. C’est ce qui est démontré dans cet article en prenant comme références les dernières actualités psychiatriques (pour changer un peu, car pour la psychanalyse groupale et familiale, il y a longtemps que c’est ainsi). En clinique, le narcissisme aujourd’hui n’est plus vu comme l’amour immodéré de soi, mais tout simplement comme étant la base de l’estime de soi qui conduit au développement d’un narcissisme sain.
      Dans la théorie de la perversion narcissique, ce qui est considéré comme pervers, c’est justement le fait de s’en prendre au narcissisme d’autrui, peu importe que ce dernier soit sain ou pathologique.
      Une des meilleures citations qui définit cette stratégie est celle d’un psychanalyste dont je n’ai pas encore cité le nom dans un de mes articles pour des raisons toutes personnelles (je me garde toujours un poire pour la soif) : « Les individus pervers narcissiques sont ceux, qui sous l’influence de leur Soi grandiose, essaient de créer un lien avec un second individu, en s’attaquant tout particulièrement à l’intégrité narcissique de l’autre afin de le désarmer. Ils s’attaquent aussi à l’amour de soi, à la confiance en soi, à l’auto-estime et à la croyance en soi de l’autre. En même temps, ils cherchent, d’une certaine manière, à faire croire que le lien de dépendance de l’autre envers eux est irremplaçable et que c’est l’autre qui le sollicite »
      Tenter de me « désarmer » en me portant cette attaque narcissique à un moment de la discussion où cela ne s’imposait absolument pas, révèle chez vous une angoisse que vous avez du mal à dissimuler. La bonne question qu’il faudrait vous poser, ce serait justement de savoir pourquoi, à ce moment là de la discussion, avez-vous ressenti cette pulsion agressive en éludant totalement le sens de ma question pourtant pertinente ?
      Maintenant, comme vous êtes prompt à juger autrui et que forcément vous vous imaginez que tout le monde agit de la même façon que vous, je précise que je n’emploie pas cette citation pourtant très claire, parce que les trois structures de personnalité identifiées (névrotique, psychotique et états limites) sont susceptibles d’user de tels procédés et que je me réfère préférentiellement à P.-C. RACAMIER, l’inventeur du concept, parce que lui parle de mouvement (le continuum psychologique que j’ai déjà évoqué) plutôt que de pervers. Il n’est donc nullement ici question de lancer une quelconque accusation de pervers à votre encontre, d’autant que la perversion, cela doit bien faire une centaine de fois que je le répète, est une défense.
      Ainsi, une autre piste de réflexion pourrait être pour vous de savoir ce qui dans nos échanges vous a fait activer ce mécanisme de défense.
      Mais honnêtement, cela vous regarde, ne me répondez même pas, votre réponse vous est personnelle et ne regarde que vous. C’est votre vie et vos soucis, pas les miens. Mais si vous trouvez la réponse à cette question et que vous voulez la partager avec nous, ça ne me pose aucun problème non plus pour continuer à en parler.
      « Je ne peux pas écrire PN sans que vous pensiez que j’écris PV ? »
      Je vous laisse juge du ridicule de votre question après mes explications du dessus.
      « Je suis désolé, relisez ma première intervention et les autres et vous verrez que je réponds à une question de JL, sur un thème que vous avez initié et qui simplement m’intéresse et que j’appelle le « syndrôme du saint ». Pas de quoi en faire un fromage. »
      Vous me ferez part de votre théorie lorsque vous l’aurez suffisamment construite, pour le reste, ne faîte pas comme si nous n’avions eu aucun échange, ça fait mesquin.


    • philouie 8 septembre 2014 12:29

      Le problème pour vous, c’est qu’en réagissant comme si je vous avais agressé avec cette petite phrase anodine qui disait en gros que si aviez l’impression d’être agressé à chaque attaque sur internet, c’est que la faille narcissique est de votre coté, vous ne faites qu’en apporter la confirmation ; à travers d’ailleurs toute cette sorte de stratégies qu’effectivement je connais déjà et qui ne m’étonnent plus.
      Pourtant vous l’avez dit vous même, on a tous une part de faille narcissique, c’est normal et il n’y a pas de quoi en faire un plat.
      Maintenant à l’évidence votre réaction n’est pas proportionnée.

      Mais quoiqu’il en soit, lorsque j’ai amené sur la table cette histoire d’Haman qui colle parfaitement au sujet de l’article :Pathologie du pouvoir : psychologie des leaders psychopathes - question de narcissisme.

      il y avait réellement matière à discussion, sans rentrer dans la guéguerre personnelle , on a ici un homme de pouvoir, qui parce qu’il souffre de cette fameuse faille narcissique, - il ne supporte pas que Mardoché ne manifeste pas sa déférence - intrigue auprès du roi pour demander l’extermination des juifs.

      on aurait pu voir que son succès auprès du roi vient de cette faille narcissique et que c’est elle qui associe violence et pouvoir : Il accède au pouvoir grâce à elle, il est violent à cause d’elle.

      on aurait pu discuter de la présence d’Esther, et sa dimension féminine, qui vient rééquilibrer l’action du roi.

      on aurait pu discuter de ce que fait la religion - puisqu’être juif ici, ne peut être pensé que comme « ayant cette religion fondamentale qu’est le judaïsme »- de la faille narcissique.


    • Philippe VERGNES 8 septembre 2014 14:51

      Bonjour philouïe,

      « Le problème pour vous, c’est qu’en réagissant comme si je vous avais agressé avec cette petite phrase anodine... »

      Cela s’appelle un euphémisme. Les hommes politiques actuels sont les champions dans l’art de l’euphémisme... jamais responsables de leurs actes (ou de leurs paroles comme avec HOLLANDE et son expression : les sans-dents) on voit où ça nous mène aujourd’hui.

      Cette petite phrase anodine porte un nom : elle rentre dans la catégorie des stratégies perverses utilisées dans les communications paradoxales ou déviantes (j’ai déjà écrit trois articles dessus si ça vous intéresse) et je dois admettre que ça ne fait jamais vraiment pas plaisir d’être pris sur le fait.

      Soyons très clair, VOUS (et vous seul) m’avez agressé (sur l’agression et ces spécificités, j’ai également écrit un autre article). Ce genre d’agression porte un nom, elle est verbale, active et directe. Un extrait de cet article pour éclairer votre lanterne : « Depuis Konrad LORENZ (1903 – 1989) et son traité sur « l’agression, une histoire naturelle du mal » généralisant le concept anthropologique de « bouc émissaire »[10], les études portant sur cet instinct[11] ont dégagé une typologie consensuelle des comportements agressifs qui peuvent « revêtir des formes très diverses allant de l’homicide à la simple remarque sarcastique… Arnold BUSS (1961) a défini trois dimensions caractérisant l’agression : 1) physique-verbale – l’agression est exprimée par des gestes ou des paroles ; 2) active-passive (elle correspond à une action positive que l’individu omet volontairement de réaliser) ; 3) directe-indirecte (la victime est physiquement présente ou absente). La combinaison de ces trois dimensions permet de définir 8 types d’agression différents »[12] » (cf. Le match : psychopathe vs pervers narcissique).

      Vous voyez toujours le problème chez les autres et jamais chez vous, cela s’appelle de la projection, c’est également un mécanisme de défense narcissique lié au clivage et au déni. Je vais pas m’appesantir sur ce point-là.

      « Maintenant à l’évidence votre réaction n’est pas proportionnée. »

      Avez-vous seulement conscience de la subjectivité d’une telle assertion et de toutes celles qui s’y rapportent lorsqu’elles sont accompagnées d’un jugement dont finalement vous êtes coutumier. Pour quelqu’un qui préfère cultiver l’idée qu’il faut accepter l’autre (voulu par Dieu) sans porter de jugement, vous vous mettez vous même en situation d’échec. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est vous qui le démontrez à chacune de vos interventions.

      Je ne vais pas faire le tour de toutes vos contradictions, elles sont si nombreuses qu’il faudrait plus d’un article pour toutes les démonter. Mais je ne vais pas vous laisser le bec dans l’eau trop longtemps non plus : les contradictions sont un symptômes dont le niveau de gravité dépend de la conscience que nous en avons.

      Au plus bas niveau, au stade I si vous voulez, il indique que la personne qui adopte une attitude paradoxale (par ex entre ses principes et son action, comme c’est le cas ici pour vous) maîtrise mal son sujet et qu’elle doit le retravailler ou approfondir le point sur lequel elle est prise en flagrant délit de contradiction. C’est ce que je cherche ici : que l’on puisse me démontrer où j’ai pu émettre une contradiction car cela m’indique le chemin à suivre pour corriger mes lacunes. Jusqu’à présent dans tous mes articles, il n’y a eu que trois commentateurs qui ont été capables d’argumenter pour me démontrer où se trouvait ma contradiction. Ce qui m’a aiguillé pour corriger mes erreurs. Dans ce cas, le processus est maturatif.

      A un stade plus sévère, que l’on nommera stade II, la personne qui est mise face à ses contradictions résiste car elle à peur de se perdre en remettant en cause ses acquis. Cette remise en question bouleversant tout de même ses croyances où ses idées préconçues et le confort qu’elles offrent.

      Au niveau III, c’est la que nous retrouvons de nombreuses psychopathologies. C’est la même peur qu’au stade II, mais beaucoup plus intense. Faire la liste de ces psychopathologies serait hors sujet et prendrait beaucoup trop de place. De plus, aucun professionnel n’étant d’accord, cela nous conduirait dans des débats sans fin inutiles.

      Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’au niveau II et III et dans 75 à 85 % des cas, l’origine des conflits intrapsychiques dont le paradoxe est un des symptômes est TRAUMATIQUE. Ainsi, il m’est assez facile de « voir » (même avec de simple mot et la façon de les interpréter), de quoi il en retourne avec mon contradicteur, car j’ai 4/5 chances de me trouver face à une personne ayant vécu un traumatisme qu’elle cherchera par tous les moyens à dissimuler (quitte à manipuler) pour ne pas se dévoiler face à un éventuel « agresseur ». Dans ce type de traumatisme que le paradoxe révèle, c’est bien souvent un traumatisme dit complexe qui est quasi inconnu des professionnels de la santé mentale. J’ai également écrit 2 articles la-dessus et ils ont eu beaucoup de succès dans les milieux concernés.

      Si vous vous montriez moins rigide que ce que vous vous êtes montrez, je vous aurais conseillé de les lire, car la compréhension des mécanismes internes à la traumatisation complexe permet justement d’évacuer la problématique (avec du temps et beaucoup de travail sur soi, faut pas croire au père noël non plus).

      « Mais quoiqu’il en soit, lorsque j’ai amené sur la table cette histoire d’Haman qui colle parfaitement au sujet de l’article : Pathologie du pouvoir : psychologie des leaders psychopathes - question de narcissisme. Il y avait réellement matière à discussion, sans rentrer dans la guéguerre personnelle. »

      Mais bien sûr qu’il y avait matière à discussion, c’est bien pour cela que j’ai entamé un dialogue avec vous, mais je croyais que vous répondiez à JL smiley !!!

      Vous comprenez, vos contradictions oui ou non ?

      Parce que si vous ne les comprenez pas, il vaut mieux en rester-là et s’éviter à l’avenir car le petit jeu de la communication paradoxale, je m’en amuse un moment, mais ça me lasse vite. Je n’ai aucun intérêt à faire tourner en bourrique mon contradicteur au petit jeu de la communication déviante et oui, il y a réellement matière à discussion sur la pathologie du pouvoir et la faille narcissique de ceux qui exercent ce pouvoir.

      Avec cela, vous avez matière à travailler... ou à vous fermer comme une huître. C’est à vous de voir !


    • philouie 8 septembre 2014 21:30

      Donc je vois bien que je vous ai blessé puisque j’ai eu droit à trois longs commentaires fait d’attaques, d’accusations et de justifications.

      mais cette phrase anodine, « si l’autre vous fait cet effet, c’est que la faille narcissique est de votre coté. Si ce n’était pas le cas, ça vous glisserait dessus sans faire de vague » m’est venu en échos d’une réflexion que j’ai souvent entendu dans la bouche de ma femme - qui n’a pas fait de hautes études de psychologies et encore moins écrit nombres d’articles avec milliers de mots, mais qui est une femme de bon sens, et qui dit lorsque souvent des enfants viennent se plaindre à elle, comme vous, en disant, « mais il m’a insulté » :
      « -Et alors qu’est-ce que ça peut faire ? qu’est-ce que ça change pour toi qu’il t’insulte ? est-ce que tu deviens con parce qu’il t’a traité de con ? Ne vois-tu pas qu’il ne fait que se salir lui même en mettant ces mots grossiers dans sa bouche, mais toi, franchement, est-ce que ça te concerne ? »

      Pour le reste, tous les arguments que vous m’adressez se retournent contre vous puisque vous faites ce que vous me reprochez.

      Au final, vous terminez par des injonctions qui montrent que vous êtes de la graine de fasciste.

      brisons là.


    • Philippe VERGNES 8 septembre 2014 23:02

      @ Philouïe,

      « Donc je vois bien que je vous ai blessé puisque j’ai eu droit à trois longs commentaires fait d’attaques, d’accusations et de justifications. »

      C’est la méthode COUET ? Elles sont où mes attaques ???

      Cette affirmation péremptoire sans démonstration ni argumentation donne crédit à mes hypothèses formulés lors de mes « trois longs commentaires » que vous interprétez comme des attaques. Il est vrai que sonder les profondeur de son âme peut être très traumatisant pour certaines personnes.

      « ... ma femme dit que... mais il m’a insulté »

      Où est-ce que je vous ais dit que vous m’aviez insultez ? Quel nouveau délire est-ce là encore ?

      « Pour le reste, tous les arguments que vous m’adressez se retournent contre vous puisque vous faites ce que vous me reprochez. »

      Je vous mets au défis de pouvoir le prouver où de le démontrer mot à mot comme j’ai pu le faire pour vous ici, ici ou encore .

      « Au final, vous terminez par des injonctions qui montrent que vous êtes de la graine de fasciste. brisons là. »

      Quelles injonctions ? Briser quoi (ou qui) ? Où ais-je dis quelque chose qui puisse vous permettre de porter à mon encontre une accusation de, je cite, « graine de fasciste » ?

      L’argumentum ad hominen n’a qu’un but dans un débat, je ne vous ferez pas offense en vous le rappelant. smiley !


    • philouie 9 septembre 2014 13:09

      PV,

      le « il m’a insulté » que je met dans la bouche d’un enfant s’adressant à ma femme correspond à votre :
      "Un exemple, comment pouvez-vous aider cet autre à s’accepter lui-même si dès sa toute première intervention à votre égard, ou son tout premier message sur un forum Internet comme cela se fait de plus en plus maintenant, cet autre vous traite avec le plus grand mépris«  de vous s’adressant à moi.

      L’injonction dont je parle est ici :
       »Avec cela, vous avez matière à travailler... ou à vous fermer comme une huître. "

      pour les attaques que vous avez abondamment déverser sur moi pendant vos trois long commentaires, je ne vais pas en faire liste, il vous suffira de vous relire.... si vous pouvez sortir du déni....


    • Philippe VERGNES 9 septembre 2014 14:39

      Bonjour Philouïe,

      Savez-vous que je vous aime vous ? smiley

      Allez... pour ne pas vous laisser dans l’ignorance, car sur le coup vous me faites pitié : vous avez débarqué dans des conversions à la suite de ce fil de discussion, en vous prenant pour le sauveur de service et cela précisément alors que j’énonçais clairement dans cet article : « Pour la pragmatique en communication, la signification d’énoncés linguistiques ne peut être définie par le contenu syntaxique des mots et dépend du contexte dans lequel ils ont été tenus. Ce « contexte d’énonciation » comprend des « marqueurs » qui donnent diverses indications sur la manière de comprendre l’énoncé. Ces « marqueurs » sont relatifs à la nature de la relation installée (à son cadre physique, social, émotionnel, etc.) dans lequel s’insère l’énoncé. Son interprétation ne dépend pas uniquement de la définition des mots et de la façon de les agencer entre eux pour qu’ils prennent sens ; elle découle aussi d’indicateurs implicites qui échappent à notre observation. C’est le cas par exemple lorsque l’on intervient dans un dialogue déjà avancé ou que l’on prend part dans un conflit entre deux ou plusieurs protagonistes sans connaître ses motifs. »

      On ne peut pas être plus clair. Le conflit dont je faisais référence dans mon exemple que vous reprenez à votre compte a débuté ici. Soit six mois avant votre première apparition (vérifier bien les dates). J’ai eu beau me confondre en excuse, j’ai patienté six mois avant de réagir à toutes les calomnies dont j’ai été la cible durant tout ce temps là de part une seule et même personne, d’où ma question que vous citez en exemple et d’où mon autre question concernant la calomnie. Questions que vous avez toutes deux éludées mais non s’en y apporter des réponses riches de sens.

      Ainsi, vous dîtes : « Et je vais être plus précis, si l’autre vous fait cet effet, c’est que la faille narcissique est de votre côté. Si ce n’était pas le cas, cela vous glisserez dessus sans faire de vague » en réponse à mon exemple, tout en vous permettant de jouer les Zorros sur ce fil, comme sur celui mis en lien ci-dessus, et TOUT EN ADMETTANT AVOIR PRIS CET EXEMPLE POUR VOUS (« de vous s’adressant à moi ») ALORS QUE JE DÉMONTRE SANS AMBIGUÏTÉ AUCUNE QUE CE N’EST PAS DE VOUS DONT JE PARLAIS...

      Ben mon cher philouie, laisser moi encore vous répéter que VOUS VOUS COMPORTEZ EXACTEMENT COMME CE QUE VOUS VENEZ ICI DÉNONCER CHEZ MOI. Cette attitude là, pour reprendre encore une fois la citation de PLATON est le chef d’œuvre de l’injustice (« Le chef d’œuvre de l’injustice, c’est de paraître juste sans l’être »).

      Bah, j’en suis désolé, mais c’est ballot pour vous !!!

      Maintenant, si vous ne vous étiez pas senti visé par mon exemple, juste avant de me balancer que la faille narcissique venait de moi, peut-être auriez-vous pu réfléchir à deux fois avant de dire d’immenses conneries. Toutefois, Ces échanges furent très instructifs... ils révèlent surtout que la pierre dans la chaussure du saint (Haman) n’est pas forcément là où vous la croyez.

      Sur la « sainteté », il est vrai que les faux prophètes ignore leur haine et tous ces échanges et ceux que nous avions déjà tenu auparavant ne font que révéler la votre.

      Inutile avec ce qui précède de se pencher sur ce que vous considérez être comme mes attaques. Je vous avais pourtant bien dit, dès le début de nos échanges il y a plus d’un an que vous vous méprenez et que vous vous mêlez d’un conflit qui ne vous regarde en rien. Lorsque l’on ne sait pas faire la part des choses, on s’abstient de faire étalage de son imbécilité (prenez ça comme un attaque si vous le voulez, mais il n’y a rien que la vérité qui fâche dit-on).

      Un dernier mot toutefois sur l’allégorie de Haman et Mardoché, en aucun cas elle ne saurait s’appliquer aux questions de narcissisme sujet font il est question dans cet article. Vous en faîtes la terrible démonstration par votre inconvenance et votre manque de discernement (heu... c’est quoi un déni déjà ?). smiley


    • philouie 9 septembre 2014 19:31

      Un dernier mot toutefois sur l’allégorie de Haman et Mardoché, en aucun cas elle ne saurait s’appliquer aux questions de narcissisme sujet dont il est question dans cet article.

      Wouah.
      Voila le grand spécialiste (autoproclamé) du narcissisme qui nous apprend tout de go que le livre d’Esther n’a rien à voir avec le narcissisme !
      trop trop fort ....
      Mais alors, de quoi peut bien parler le tombereau d’articles aux milliers de mots dont l’auteur nous abreuve ?
      Un mystère qui ne sera sans doute jamais résolu....


    • Philippe VERGNES 9 septembre 2014 20:34

       @ Haman,

      Reprécisons puisque la notion de narcissisme recouvre une constellation de définitions : le narcissisme n’est pas quelque chose qui se laisse appréhender de façon aussi simpliste que ce que votre conte pour enfant le laisse paraître. C’est même tout le contraire en réalité : le narcissisme n’est absolument pas apparent alors que votre histoire fait croire tout autre chose.

      La preuve, vous avez un caillou dans la chaussure depuis le début de nos échanges et vous ne l’avez même pas encore senti, mais « visiblement » celui-ci doit commencer sérieusement à vous indisposer si l’on en « juge » d’après vos réactions.

      Quant au livre d’Esther, même si le mythe d’Haman en est extrait, pour pouvoir en parler encore aurait-il fallu le présenter, ce que je ne saurais faire puisque ne l’aillant pas lu. Toutefois, si tout le livre est du niveau de cette allégorie, j’ai passé l’âge de lire des histoires de gosses. Apparemment, vous n’avez même pas conscience du niveau d’infantilisation de ce genre d’histoire.

      Comme les fois précédentes, votre haine est désormais apparente dans chacune de vos interventions... vous ne parvenez même plus à la dissimuler, et je ne me suis même pas encore lancé dans le détail de toutes vos interminables incohérences et contradictions à commencer par celle-là : me faire traiter de « graine de fasciste » par un djihadiste haineux qui s’ignore (un saint quoi) vaut pour moi caution de validité.

       smiley

      Votre très dévoué Mardochée.

      Allez pour la forme, on va pas se quitter fâché et parce qu’il faut bien s’amuser un peu : https://www.youtube.com/watch?v=WDTIjOWKG-4


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