mercredi 6 octobre 2021 - par alinea

Petits aphorismes

 

 

Ne comptons pas faire changer le système en votant pour des politiques très bien intégrés au système.

 

Je ne parlerai pas de l’intérêt ou non de la démocratie représentative ; juste noter que celle-ci a mis en place tant de chicanes pour filtrer les aspirants au pouvoir que ceux-ci sont forcément acquis aux valeurs du système : publicité, pognon, apparence, vedettariat, audimat, bref tout ce qu’il faudrait virer de nos vies pour y voir plus clair, avant de redémarrer autre chose.

Ils en sont à fustiger l’abstention – qui n’est que le réflexe de défense d’un peuple abusé.

Quiconque, groupe, personnalité, aurait autre chose à proposer, qu’il ne pourrait approcher la « masse ». Un livre peut-être ? Mais tout est devenu marchandise, les livres ne faisant pas exception. Tout est devenu éphémère, des « coups de cœur », des flirts ? On dirait que ça arrange tout le monde parce que, en réalité la responsabilité de nos engagements sont lourds souvent. Au pouvoir, c’est plus simple : on dit, on propose ou promet, et puis on s’en fout, soutenu par l’habit, le rôle. Le pouvoir, c’est un modèle, aussi la population s’y met-elle. Les artisans, les soignants, les enseignants, les commerçants, bref, tous ont acquis le privilège de l’irresponsabilité de ses engagements. Sauf quelques dinosaures.

Alors il nous faut savoir ce que l’on veut, si l’intégrité, l’honnêteté, la responsabilité, l’engagement, la parole donnée, pèsent lourd sur nos épaules, au point qu’on les a déposés, nous ne pouvons pas exiger que les élus aient ces qualités. Il nous faut donc nous résoudre à survivre dans ce bordel désorganisé. Les petits malins adorent parce qu’ils y voit l’aventure !

Mais si nous avons compris que le vivre ensemble est un besoin fondamental de l’animal social que nous sommes, alors nous adoptons, nous nourrissons, nous développons ces vertus et exigeons que ceux qu’on choisit pour maintenir l’ordre le fassent sans pouvoir, mais avec la puissance de leur charisme. Pas besoin de les acheter pour cela, l’engagement est volontaire, et le désengagement annoncé.

 

N’acceptons pas qu’on nous mâche la tâche.

 

Regardez autour de vous, écoutez, la quantité d’injonctions que vous recevez… pour vous mâcher la tâche, faciliter la vie, bref, une injonction positive pour votre bien, toutes les trois minutes sur vos sites, vos chaînes, vos ondes préférées, et qui concerne chaque acte de votre vie ! C’est à devenir fou.

Dans votre voiture déjà, ça fait pas loin de quarante ans, dans les voitures de prestige d’abord, ce n’est donc pas une volonté infantilisante adressée aux classes inférieures, qu’on vous enjoint d’une voie mimant les hôtesses d’aéroports, d’attacher votre ceinture, de bien fermer votre porte, d’allumer ou éteindre vos phares, de fermer votre porte à clés, bientôt d’éteindre votre cigarette, bref tout : vous n’avez à penser à rien, c’est pour votre sécurité.

Hier au supermarché, un enfant pleurait parce qu’il voulait monter s’asseoir dans le chariot : la mère ne se contente pas de dire non, elle explique : il ne faut pas peser plus de vingt kilos, combien tu pèses ? : 22 ! « mais je veux monter moi ». Tout ça sur un ton.. qui m’a fait froid dans le dos !

J’en suis restée stupéfaite, il n’y a pas de logique naturelle, la plupart du temps, dans l’éducation, il y a juste l’exigence d’une obéissance à des limites artificielles et indicatives, sans parler de l’obéissance à des ordres nocifs.

 

 

L’ÉTAU

 

Nous autres pauvres hères qui possédons un téléphone fixe ( mais il paraît que ça existe aussi sur les mobiles) subissons depuis, depuis... longtemps, le harcèlement propagandiste, pour notre bien. Certes, personne ne nous agresse, les voix, si elles ne sont pas vecteuses d’une langue approximative, sont suaves et bienveillantes : on va faire le bilan énergétique de votre maison, on va vous donner des conseils sur vos emprunts consommation… et d’autres que j’ignore forcément faute d’y répondre.

Cette manière qu’ont ces improbables officines de procéder, nous jette dans le choix difficile de hurler, agresser, insulter, couper court, clouer le bec, se défendre, attaquer… parce que l’on sait que les exposées, quasi toujours des femmes ( désolée, ça c’est la dernière fois que je cède à vos « concepts », c’est souvent des femmes c’est vrai, mais pour les mecs, c’est pareil), sont exploitées d’une manière que même l’esclavage classique n’avait jamais osée.

Comment, en dehors d’une loi, empêcher cela ?

Et qui, propose cette loi ? Personne, vous êtes d’accord. On est là dans un petit monde annexe, sans importance où chacun se démerde, c’est le libéralisme.

Si on ne veut pas faire de mal aux exploitées, on ne peut pas faire de bien au tout  : le pouvoir se joue de votre morale, de votre cœur. Dans ses chicanes respectées, on le laisse tout-puissant. Sous prétexte de « sauver » un emploi, on accepte la pollution, la nuisance mais en plus, l’inutilité du truc.

Nous ne sommes pas que des réceptacles qui s’enquerraient chaque matin de toutes les nouveautés du jour, inventions, idées, lois, obligations, interdictions édictées d’un haut quel qu’il soit. Et puis une fois assimilées, mémorisées nous nous en irions à nos occupations, celles qui servent les intérêts des décideurs et pour lesquelles nous sommes plus ou moins payés, et celles, plus personnelles qui passent par la consommation de tous ce qui nous est proposé chaque matin, dans des morceaux ludiques qui séparent les « nouvelles ».

La facilité n’est pas un cadeau, elle n’appelle pas à nos compétences et capacités de faire face, du coup elle nous abrutit, nous endort tout en nous faisant croire que c’est le paradis ; comme la plupart des gens ne fait pas le lien entre ces facilités ( le tout électrique, le tout cuit tout prêt, le prêt à porter au départ, les livraisons à domicile, bref, le « progrès ») et l’apathie, ou le stress, la mauvaise santé, l’embonpoint et le manque d’exercices, la démission de soi, cette facilité, au mieux, n’est un mieux que pour permettre un rythme biologique perturbé…

La liberté du libéralisme se passe d’instruction, d’éducation et ne laisse comme concept que la démerde, à chacun d’y poser les limites qu’il conçoit.

Aussi, les consensualistes perpétuent-ils l’inintérêt du sens critique, l’interdit du jugement moral, la fausse tolérance qui n’est qu’indifférence. Et sans souci de la contradiction, tout est « personnalisé ».

 

QUAND LE TEMPS EST DE L’ARGENT

 

Alors là, on atteint des sommets.

Puisque nous avons acquis, cela s’est fait comme un progrès, une revanche des serfs sur les seigneurs, des prolétaires sur l’exploiteur, que chacun le valait bien, cette géniale injonction mercantile a encore, si j’en crois les attitudes observées, de beaux jours devant elle.

Il faut être un peu Pénélope de temps en temps, détricoter pour refaire, détricoter mentalement, pour comprendre et savoir si ce qu’on nous offre correspond vraiment à ce que l’on souhaite.

J’ai du mal à le croire.

Cependant, le fait que ce que Seigneur offre ne correspond pas à ce que Serf voudrait, n’engage pas une dynamique de rétorsion, ou de prise de pouvoir, ou même d’opposition un peu organisée, non non, cela entraîne une frustration qui entraîne une jalousie, qui peut entraîner une haine de tout et n’importe qui autour de soi.

Non seulement cela est très compréhensible, mais cela se connaît depuis la nuit des temps. Cependant où est l’évolution ? Le libre-arbitre de cette liberté tant quémandée ?

Ah oui, la liberté est quémandée…

Et cela induit beaucoup de choses. Si je pense qu’effectivement les « supérieurs » ne doivent pas organiser notre malheur, qu’il nous faut les en empêcher, il ne faut pas les attendre pour organiser notre bonheur. Cet infantilisme est carrément nuisible.

Dans un monde où plus personne ne fait attention à rien, cette attention que la philosophie éternelle portait au niveau d’une vertu cardinale, il faut constater que le mièvre compassion, et l’illusoire largeur d’esprit, tiennent lieu de vertus humaines qui nous contentent, en l’état passif.

Plutôt que faire des sondages absolument débiles sur : vous allez voter pour qui et pourquoi ? On ferait mieux de poser la question : qu’est-ce que la liberté pour vous ? Je ne suis pas sûre d’avoir envie d’en voir le résultat.

Quand un empire est en déclin, personne n’a le moral ou la pêche pour entreprendre, faire tourner la machine. Quand on a été matériellement gâtés, comparés aux autres générations, on pleure plus du déclin que du rien lorsque l’on avait rien !

L’Histoire ne nous a jamais raconté la vie pendant le déclin des Empires ; des guerres il y avait, oui, mais les gens, les citadins, les paysans.. ? Le péquin n’a jamais intéressé les politiques, ça continue, je ne vois pas par quel miracle cela aurait pu changer ! Mais la propagande flatteuse a tellement bien marché qu’il est impossible au client roi de se savoir rien !

 

LA SPIRITUALITÉ EST-ELLE DE DROITE ?

 

Il est notable que pour beaucoup, la spiritualité se confond avec la religion, or la religion fut le pouvoir pendant des siècles et un pouvoir particulièrement coercitif. Aussi la libération , l’émancipation de ce pouvoir jette-t-elle la religion et son pendant spiritualité, au moins pour certains.

Quand les manifestations rassemblent des centaines de milliers de gens contre la GPA, PMA, mariage homosexuel, et j’en oublie sûrement ; la gauche libérale éclairée et décomplexée comme la droite du même nom, crie aux réacs ! Un réac est un sale con qui voudrait tout garder pour lui et que rien n’avance. Bon.

Est-ce si sûr ?

Toute la décadence à laquelle on assiste, les erreurs d’aiguillage visibles à l’œil nu sont-elles véritablement un progrès en l’humain ?

L’État se mêle de la vie privée, jusque dans le lit de la chambre à coucher, et ce serait être de gauche que trouver cela bien ? Les anarchistes ne supportent pas, cela rappellent de mauvais souvenirs aux communistes, qui reste-t-il ?

On avait récemment oublié un peu l’Église ( à ne pas confondre avec la spiritualité) pour accepter dans la société les couples non mariés, et voilà qu’il faudrait qu’on marie les femmes entre elles, et qu’elle fassent faire des enfants par d’autres, et les hommes entre eux qui, a plus forte raison ont besoin de faire faire des enfants par d’autres.

L’Humanité, l’Humanité animale n’existerait donc plus ? Et son inexistence serait une valeur de gauche ?

La spiritualité, c’est l’Esprit, pas forcément celui des Évangiles, mais le nôtre, ce lien, ce souffle qui aime à faire partie d’un tout, plus riche, plus grand, plus formidable que lui ! La spiritualité, c’est notre intelligence instinctive, intuitive, culturelle qui nous fait appartenir au Grand Tout.

Pourquoi remédier à une ostracisation par le mariage ? N’y a-t-il pas plus simplement l’acceptation des différences, que la culture dans l’éducation se doit de développer ?

J’aimerais qu’on nous raconte la vie des enfants achetés par les mâles homo. J’ai des exemples de vie de filles élevées par des femmes homo ; ça donne pas envie.

C’est un sujet à part entière donc je le garde pour une autre fois, mais le passage à l’acte, est la plaie des temps modernes ; naguère et jadis ce n’était que l’apanage des fous, aujourd’hui c’est offert contre de l’argent, en pagaille.

La spiritualité cherche l’adéquation au monde ; pour ce faire il faudrait que le monde des Hommes ne soit pas si éloigné du monde naturel, parce que, malgré leurs désirs, aux progressistes, nous sommes encore animaux, et notre cerveau est encore primitif, lent à évoluer, lui ! La folie va plus vite et on nous a fait croire qu’aller plus vite c’était mieux… il faudrait recommencer à se donner le temps d’y réfléchir…

 

un dernier pour la route :

Le professionnel, autorisé par sa conformité, a toujours raison : à vous, les clients, les patients, de payer ses erreurs, ses faiblesses, ses ignorances, sa malhonnêteté, ses négligences, ses fuites...

 



69 réactions


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 octobre 2021 17:44

    Suffit de lire Jean-Pierre Lebrun. Un immonde sans limite....


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 octobre 2021 17:48

    Zemmour de ré-introduire LA LOI DU PERE...La limite. Il sait les risques qu’il prend....La révolte contre le père de Gérard MENDEL


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 octobre 2021 17:52

    Pensons à Prométhée, le progressiste défiant Zeus, qui n’était même pas son père. Mais Japhet un TITAN...ce n’est pas par hasard que dans le thème astral de Zemmour : Uranus est quasi absent. Uranus, la révolution prométhéenne.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 octobre 2021 17:53

    Pour le moment, Uranus est en chute dans le TAUreau....Rien d’étonnant. Le taureau, le réac...


  • Fergus Fergus 6 octobre 2021 19:16

    Bonsoir, alinea

    Faute d’avoir saisi la finalité du texte, si ce n’est que pris dans son ensemble il brosse un tableau très négatif de la société qui n’est probablement partagé que par une minorité de nos compatriotes  je vais le relire à tête reposée. 

    Mais avant, une question : que vient faire ici la photo de l’observatoire du Mont Aigoual, un lieu où l’on est très éloigné des contingences et des règles de la vie moderne ?


    • alinea alinea 6 octobre 2021 19:25

      @Fergus
      Cet observatoire est fermé ; obsolète.. malgré moult manifestations. C’est tout près de chez moi !
      Et puis c’est tout ce que j’avais sous la main pour exprimer quelque chose comme : tout est enseveli, les formes disparaissent, nous sommes glacés...
      la finalité, à part ce qui est dit, il n’y en a pas vraiment parce que je m’embarque, et je m’aperçois que c’est déjà long, alors j’arrête !
      Mais j’ai toujours en tête que je dis et que ça peut faire écho... je n’aime guère de toutes façons ce qui est ficelé qui fasse leçon.


    • Fergus Fergus 6 octobre 2021 19:36

      @ alinea

      Merci pour ton commentaire.

      « nous sommes glacés »
      Il est vrai que le pessimisme de ton texte a quelque chose de... glaçant. smiley

      Je ne crois pourtant pas que ta vision soit très partagée. Peut-être parce que la majorité d’entre nous supporte bien la plupart des règles qui t’insupportent.
      A tort car cela limite leurs libertés ?
      A raison parce cela leur donne de nombreuses marges d’action qui collent à la plupart de leurs aspirations ?
      Je n’ai pas de réponse. J’en ai d’autant moins que nos parents et plus encore nos grands-parents n’étaient pas mieux lotis, loin s’en faut : leurs contraintes  notamment celles d’un mode de vie autrement plus dur  n’étaient simplement pas les mêmes !


    • alinea alinea 6 octobre 2021 20:10

      @Fergus
      non, à tort parce que cela est nuisible ou, au moins inconfortable.
      On n’a pas de lois à subir hors des lois de la nature ; nous avons donc à œuvrer pour notre propre vie mais en tenant compte de notre besoin, premier aussi, de vivre ensemble.
      Mon pessimisme tient au fait que l’on vient d’un passé où le joug était porté par tous, qu’on a pu rêver qu’en s’en libérant tout irait bien ; et qu’au bout du temps,le joug, c’est nous-mêmes qui nous le mettons au cou.
      Cette conscience que chacune de nos actions devrait répondre à notre besoin premier en même temps qu’au besoin commun premier, est sans doute une utopie que je tire du monde animal qui n’a guère de perversion !
      Mais si on s’en tenait à une vérité possible : ne fais pas à l’autre ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ; serait déjà déjà pas mal !
      La vie devient un enfer à cause de toutes les ’ actions" des uns et des autres. Le vivre ensemble est indispensable, il a fait l’humanité traverser bien des misères.
      L’avenir nous dira : ne plus pouvoir vivre ensemble nous obligera à nous libérer du pouvoir usurpé. Ou pas.


    • Aristide Aristide 7 octobre 2021 10:24

      @Fergus

      Faute d’avoir saisi la finalité du texte,,... je vais le relire à tête reposée. 

      N’oubliez pas de prendre quelques remontants.


    • Aristide Aristide 7 octobre 2021 10:26

      @Fergus

      Une piste : « La vie devient un enfer à cause de toutes les ’ actions » des uns et des autres. "


    • Aristide Aristide 7 octobre 2021 10:32

      @alinea

      Cet observatoire est fermé ; obsolète.. malgré moult manifestations. C’est tout près de chez moi !

      Et pourtant !!!

      Les heures de visite :

      Accès gratuit à l’exposition.


      Réservation conseillée pour les groupes.

      Horaires d’ouverture du Météosite :
      - Mai, juin, début juillet, fin août, septembre jusqu’au 7 novembre 2021 tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h.
      - Du 12 juillet au 27 août, tous les jours de 10h à 19h

      - Du 26 septembre au 3 octobre, ouvert tous les jours, de 10h à 12h30 et de 14h à 17h (sous réserve d’accès sécurisé).



    • eau-mission eau-pression 7 octobre 2021 10:41

      @Fergus

      A raison parce cela leur donne de nombreuses marges d’action qui collent à la plupart de leurs aspirations ?

      Ceux qui aspirent à éviter le précipice (destruction de l’environnement) auront du mal à croire que la soumission à des règles absurdes soit la bonne voie. Déléguer son libre-arbitre, non ... à moins de ne pas y croire évidemment.


    • alinea alinea 7 octobre 2021 11:01

      @Aristide
      C’était un lieu de travail hautement estimé et utile ; c’est devenu un lieu touristique oui.


    • Aristide Aristide 7 octobre 2021 12:13

      @alinea

      Vous comprenez que c’est aussi le cas des phares, la récolte des données à distance n’exige plus de personnel sur place !


    • alinea alinea 7 octobre 2021 12:36

      @Aristide
      J’ai bien compris le monde moderne qui se passe de l’humain. Je m’accroche à l’humain, encore et pleure les pertes de savoirs, de savoirs-faire !


    • Aristide Aristide 7 octobre 2021 12:45

      @alinea

      Peut-être simplement admettre que tout n’est mauvais dans ce que vous nommez « le monde moderne ».

       Mais bon, vous convaincre me semble une tâche impossible ...


    • alinea alinea 7 octobre 2021 13:58

      @Aristide
      Ce tri ne sert à rien ! certes tout n’est pas mauvais, mais ce qui doit être bon, c’est ce qui génère le reste, et c’est justement ce qui est mauvais !
      Je suis contente de discuter avec vous, que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam, que je ne rencontrerai jamais ; internet m’a sauvée de bien des dépressions depuis neuf ans que j’y suis ; Agoravox surtout : oui, mais je me dis que quand ça n’existait pas, je n’en avais pas besoin, j’avais des gens autour avec qui converser, entreprendre, jouer, etc.
      Le problème c’est que je n’accepte pas comme une fatalité que ce progrès technique et technologique, ce progrès de surface a été payé de l’abandon des valeurs de profondeurs, qui faisaient notre culture, les avancées lentes acquises peu à peu par nos aïeux ; je suis convaincue qu’on aurait pu garder l’incorruptibilité, et l’ordinateur, le goût du respect du vivant et le train, l’avion même ; on aurait pu être aidés par les innovations, sans réduire à l’esclavage ceux qui les fabriquent, on pourrait tous manger mieux, sans détruire les biotopes ni torturer nos animaux qu’on sait sensibles,etc.
      Pourquoi est-il accepté sans réticences que nos facilités sont payées très cher par d’autres ?
      Pour moi cela prouve que nous n’avons pas évolué depuis le servage, puis l’esclavage ; on se croit évolués par qu’on roule à cent en bagnole, mais, bon, c’est un peu léger, non ?
      Et encore avant, il pensait que le nègre était inférieur, inconnu, il était comme une bête, et les bêtes inconnues, méconnues étaient corvéables à merci...
      Mais aujourd’hui ? quelles peuvent bien être nos circonstances atténuantes ?


    • Aristide Aristide 7 octobre 2021 14:30

      @alinea

      Je vous dirais assez simplement que vous êtes ...nostalgique. 


      Pour moi cela prouve que nous n’avons pas évolué depuis le servage, puis l’esclavage ; on se croit évolués par qu’on roule à cent en bagnole, mais, bon, c’est un peu léger, non ?


      Euhh, je crois que vous roulez trop vite et vous avez tendance à ne pas contrôler vos sorties de route. Je crois que heureusement dans nos contrées, on a largement dépassé servage, esclavage, dictature, ... par il me semble quelques progrès d’ordre démocratique ... bien imparfaits, mais tout de même réels.


    • alinea alinea 7 octobre 2021 17:12

      @Aristide
      Vous habitez où ?


  • Xenozoid Xenozoid 6 octobre 2021 20:22

     nous sommes encore animaux, et notre cerveau est encore primitif, lent à évoluer, lui 

    j’ai du mal avec ça,ce n’est baser sur rien que le raport a l’animal,le cerveau primitif(comparé a quoi ?) lent a évoluer ?....une chose est sure, comme groupe on evolu...btw on apelle notre époque l’anthropocene, et la terre à 4.5 milliard d’annees et en est àla moitie de sa vie,on est au milieu


    • Xenozoid Xenozoid 6 octobre 2021 20:35

      @Xenozoid

      on peut aussi observe que nous somme les seul a se’amuser avec les autres grace a des claviers et autres écrans,et que les « animaux »n’ont aucunes chance.....this is overkill


    • alinea alinea 6 octobre 2021 20:40

      @Xenozoid
      Mais c’est pas moi qui l’invente : l’espèce évolue lentement ( j’ai dit cerveau ? ça porte à confusion), notre physionomie aussi ; on ne peut pas le nier. Nous sommes dépendants de forces encore inconnues, dans leurs interactions.
      Tout le reste se bouscule parce que sorti d’abstraction et tombant dans le primitif ; il n’y a pas de lien, pas de liaisons, et on veut maîtriser le monde !
      Ça fait un moment qu’on coupe les cornes aux vaches, et il faut encore le faire ; qu’on coupe la queue des cochons et qu’il faut encore le faire. C’est pas parce qu’on décide que l’on change,etc.


    • Xenozoid Xenozoid 6 octobre 2021 20:42

      @alinea

      elle évolue comme les vaches


    • alinea alinea 6 octobre 2021 20:43

      @Xenozoid
      Les bienheureux prisonniers de la vie réelle ! sans ces expédients ( religion, loisirs, écrans) il y a longtemps qu’on se serait libérer des intrusifs.


    • Xenozoid Xenozoid 6 octobre 2021 20:46

      @Xenozoid

      ce qu’on veux d’une vache ce n’est pas les cornes


    • alinea alinea 6 octobre 2021 21:25

      @Xenozoid
      n’empêche qu’on lui coupe !


    • Xenozoid Xenozoid 6 octobre 2021 21:32

      @alinea

      c’est pour leur bien,ils te diront,sinon elles s’éventrent toutes,et faut payer le véto...

      un peut comme le vaccin , bientot ils feront le médicament avant la maladie,et on continuera a couper


    • alinea alinea 6 octobre 2021 21:37

      @Xenozoid
      Je sais pourquoi ils le font ; mais ils ne veulent pas voir que les vaches ne s’éventrent pas quand elles ont de l’espace, qu’elles ne sont pas stressées ! On avait plus de cent vaches et taureaux... elles ne s’éventraient pas !!
      En revanche il y avait des combats de dominance qui en laissaient une sur le carreau, mais ça c’est la vie de troupeau.


    • Fergus Fergus 7 octobre 2021 09:01

      Bonjour, alinea

      « ils ne veulent pas voir que les vaches ne s’éventrent pas quand elles ont de l’espace, qu’elles ne sont pas stressées ! »

      C’est parfaitement exact. Dans ma famille en Auvergne et dans l’Aubrac où l’on pratique encore l’élevage extensif, les cornes ne sont fort heureusement pas coupées et il est très rare que les bêtes se blessent entre elles. C’est toute la différence avec les stabulations concentrationnaires.

      « il y avait des combats de dominance qui en laissaient une sur le carreau »

      Oui, ces combats se déroulaient lors des montées dans les estives. Mais là encore, cela débouchait  ou débouche  rarement sur des blessures.


    • SilentArrow 7 octobre 2021 11:59

      @Alinéa & Fergus

      Bonjour

      Je confirme. Je suis né dans un village où il y avait plus de vaches que de gens et les vaches ne s’éventraient jamais. Tout au plus s’enfourchaient-elles sans arrêt comme pour dire au fermier qu’il serait temps de leur amener un taureau.

      On ne coupait une corne que dans le cas assez rare où la corne en grandissant de travers risquait de rentrer dans l’œil de la vache.


    • alinea alinea 7 octobre 2021 12:22

      @SilentArrow
      En général, ce n’est pas inné, c’est quand il y a eu un choc quand la corne était à peine sortie ; elle part de traviole ! on avait une vache comme ça ! mais on lui a laissée parce que ça ne la gênait pas !


  • L'apostilleur L’apostilleur 6 octobre 2021 22:48

    @ l’autrice 

    « ... la libération , l’émancipation de ce pouvoir jette-t-elle la religion et son pendant spiritualité... »

    Oui. Le début de la fin commence avec la Révolution, 1905 a enfoncé le clou. 

    https://onenpensequoi.over-blog.com/2020/11/la-religion-est-une-affaire-d-etat.html


  • L'apostilleur L’apostilleur 6 octobre 2021 22:55

    @ l’autrice 

    « ...J’aimerais qu’on nous raconte la vie des enfants achetés par les mâles homo. J’ai des exemples de vie de filles élevées par des femmes homo ; ça donne pas envie... »


    Et la vie des mères porteuses après...

    Domaines réservés aux riches.


    https://onenpensequoi.over-blog.com/2019/09/la-pma-invente-mere-et-mere-une-nouvelle-designation-parentale-pour-les-actes-de-naissance-et-de-nouveaux-homonymes.html


    https://onenpensequoi.over-blog.com/2018/10/la-gpa-c-est-l-exploitation-de-l-homme-par-l-homme-riche.html


    • alinea alinea 7 octobre 2021 10:53

      @L’apostilleur
      Je vois l’énormité du sujet, j’en vois l’hypocrisie, j’en devine l’obsolescence, mais je pense que les choses privées devraient le rester ; à vouloir se mêler de tout l’État ne fait qu’aggraver, parce que, légiféré ou pas la GPA s’adresse aux riches ; tant que ça reste du domaine de la famille, donc de l’intime, il n’y a pas de publicité, le phénomène ne risque pas de s’étendre.
      Pour le genre, c’est pareil ! il y a des gamines de treize ans qui rentrent à la maison, en pleine cambrousse, et qui disent à leur mère : je suis un mec, je veux me faire opérer !
      La mère se demande où elle a péché ! elle comprend, elle écoute, elle implore : on va attendre un peu hein !


    • alinea alinea 7 octobre 2021 10:55

      @L’apostilleur
      Pourquoi il y a des contributeurs médicaux pour la GPA ?


    • alinea alinea 8 octobre 2021 20:20

      @L’apostilleur
      Je l’ai lu ; la gestation pour autrui, pourquoi la médecine ? La grossesse n’est pas une maladie et je suppose que les filles sont triées sur le volet question santé.
      Le suivi psy !! je veux bien mais ce n’est pas médical non plus.
      J’ai les doigts qui fourmillent tellement parler de ça me fait mal, je ne sais pas, j’éprouve une haine pour ces égoïstes et cette société qui les protègent et les vante, une haine de dégoût, pas violente ; c’est fatigant.
      L’égoïsme poussé à son maximum


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 octobre 2021 06:56

    Alinéa vous avez tout à fait raison. Disons que vous voyez clair.... et j’imagine que c’est difficile. La plupart font l’autruche. Quoi, mais tout va bien.....c’est comme cela que s’installe le fascisme...pas de résistance. on est parmi des bisounours. Les cons...


  • Tzecoatl Claude Simon 7 octobre 2021 08:08

    Je n’ai jamais vu plus clair que ça.

    On attend gentiment le prochain mandat tortionnaire.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 octobre 2021 08:45

    J’ai toujours fais le constat qui s’est révélé exact : le déni bisounours fait le lit du fascisme....


  • zygzornifle zygzornifle 7 octobre 2021 09:14
    N’attendez pas la solution de vos problèmes des hommes politiques puisque ce sont eux qui en sont la cause !
    (Alain Madelin)

  • zygzornifle zygzornifle 7 octobre 2021 09:16
    Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs , des voleurs et des traîtres n’est pas victime !.... il est complice.
    (George Orwell)

  • alinea alinea 7 octobre 2021 10:29

    Super ! on pourrait faire un bréviaire des plus pertinents, à ne pas oublier de toutes les journées !


  • Octave Lebel Octave Lebel 7 octobre 2021 11:30

    Très beau texte âpre et exigeant qui va déranger beaucoup de monde. Qui respire la confiance modeste de celle qui se nourrit de la résistance ordinaire de vouloir maîtriser autant que faire se peut la vie qu’elle a construite en faisant sa part comme nous tous quand nous le pouvons. Comme un luxe qu’on risque de perdre par inattention, indifférence et inconscience. 

    Je m’y retrouve parce que je pense qu’avoir le sens du collectif tout en refusant d’en rabattre et de se ranger sur des évidences si facilement partagées (du moins c’est ce que l’on nous fait apparaître), c’est le cœur de la vie auquel nous ne devons jamais renoncer. Il faut du temps pour se comprendre et s’accorder que s’empressent de nous enlever ceux qui ont choisi de nous dominer en occupant autant que faire se peut nos gestes et nos pensées. Il semble qu’ils gagnent du terrain ces temps-ci par la maîtrise des sciences et des technologies que l’intelligence collective a produite dont ils se réservent le pilotage et le choix des usages. Prenons garde à leur apparente bienveillance et consensuelle bonne volonté car ils ont toujours une longueur d’avance sur notre absence de malice.

    Il y a une certaine urgence à se réveiller et à retrouver un collectif fait de franches engueulades si nécessaire mais aussi d’authentiques équité et respect. Si certains ont réussi à installer le contraire pourquoi ne réussirions-nous pas à le faire. Il y a là du travail (un beau mot tonique si abîmé) pour plusieurs générations.Commençons donc sans attendre même si cela est déjà en route et qu’on peut l’apercevoir si on fait un pas de côté pour regarder ailleurs de ce que l’on nous montre le plus.

    Une petite citation d’un poète pour la route. Sans prétention. « Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égards ni patience. » (Fureur et Mystère 1948).

    Un peu dur pour les plus diminués et exposés de la vie, René char n’était pas qu’un tendre poète, mais tonique et au fond plein d’espoir.


    Merci pour ce texte.

     


    • alinea alinea 7 octobre 2021 12:00

      @Octave Lebel
      Merci à vous pour votre appréciation.
      J’ai encore ce sentiment aigu d’être à un cheveu de « l’ordre moins le pouvoir », la simplicité, l’épure, et je sais empiriquement,et autodidactement, que la simplicité est la chose la plus difficile à atteindre. Alors je navigue entre ces deux eaux.
      Je me bats inutilement contre l’inadvertance, la facilité, le consensualisme, bref contre les vrais ennemis qui ne sont pas appréciés comme tels par les gentils.
      Les autres ennemis, pas la peine de s’y étendre, on sait à quoi s’en tenir !
      Je me suis voulue longtemps celle dépeinte dans votre citation ! et puis je me suis aperçue que je dérangeais quand même, alors je ne fais plus d’efforts.
      « ...l’espoir, ce ressasseur peu sûr, est vraiment le seul langage actif, et le seul repoussoir susceptible d’être transformé en bon mouvement. Nous sommes tenus d’assurer que cet espoir n’est pas candeur. »René Char ( dans impressions anciennes)


  • Taverne Taverne 7 octobre 2021 12:15

    « L’homme est né libre, et partout il est dans les fers. Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d’être plus esclave qu’eux. » (Rousseau, premières ligne du Contrat social)

    Les fers, je pense, ce sont le joug et le licol. Le joug c’est le pouvoir qui pèse sur nous avec ses règles et injonctions, le licol c’est la société de consommation qui nous tient par le cou toujours.

    Nous sommes aujourd’hui sans boussole sûre. Certains désespérés suivent le joueur de flûte au ton dogmatique qui les berce de chimères et qui a pris la précaution de briser sa boussole pour qu’elle n’indique plus qu’une unique direction (chacun y verra, selon son goût et ses affinités, telle ou telle personnalité de la politique…).

    Ils le suivent par besoin de vérité consolante fût-ce au prix de la vérité humaine et de la vérité de la nature. Certains joueurs de pipeau activent la peur (du virus ou de l’étranger) pour parvenir à leurs fins. Les insensés qui se jettent dans leur sillage tomberont de haut et on espère pour eux que ce sera sur le cul et pas sur la tête, car les fous sont légion en cette époque troublée. On en trouve même chez les docteurs et les scientifiques, pour ceux d’entre eux qui veulent chasser toute inquiétude en hygiénisant la société : vaccin (doses à gogo !), masque, confinement, le tout à la fois parfois !

    Les êtres sensés ne chassent pas l’inquiétude car ils savent qu’elle est partie prenante de la liberté condition sine qua non dont elle ne peut se séparer jamais. C’est là notre lot et il faut le prendre comme il est car nous sommes que ce que nous sommes...

    L’inquiétude sauve, l’insouciance vous conduit droit au danger.

    On voit de des mieux-disants médiatiques qui parlent fort, encore que mieux-disant soit un terme impropre car ils ne proposent pas mieux : ils crient plus fort seulement. Si c’est « faute de mieux » que l’on suit une chimère alors mieux vaut faire une pause et un pas de côté pour penser par soi-même avant de s’engager à la légère.

    Ce qui effraie l’imagination ne doit pas effrayer la raison car c’est de la raison dont dépend notre salut et nous en aurons besoin pour vivre et pour sortir des épreuves.

    Je cite de nouveau Rousseau pour finir :

    « Je me dis enfin ; me laisserai-je éternellement ballotter par les sophismes des mieux disants, dont je ne suis pas même sûr que les opinions qu’ils prêchent et qu’ils ont tant d’ardeur à faire adopter aux autres soient bien les leurs à eux-mêmes ? Leurs passions, qui gouvernent leur doctrine, leur intérêt de faire croire ceci ou cela, rendent impossible à pénétrer ce qu’ils croient eux-mêmes. Peut-on chercher de la bonne foi dans des chefs de parti ? Leur philosophie est pour les autres ; il m’en faudrait une pour moi. Cherchons-la de toutes mes forces tandis qu’il est temps encore, afin d’avoir une règle fixe de conduite pour le reste de mes jours. » (« Rêveries d’un promeneur solitaire » de Rousseau, troisième promenade) 


    • alinea alinea 7 octobre 2021 12:34

      @Taverne
      Cher Rousseau..
      mais
      Je ne crois pas que ce soit de la raison que dépende notre salut, je pense au contraire que nous lui avons donné beaucoup trop de place, toute la place et qu’elle ne représente que le neuvième émergé de l’iceberg.
      Toutes nos motivations, nos dynamiques, nos forces viennent d’un intérieur inexploré ; on le voit bien, quand ça devient « trop » on dit : il est fou !
      Mettre un emplâtre sur une jambe de bois ne sert à rien mais mettre en cases, ou en tuyaux n’évite pas les débordements.
      Je crois, à l’instar de Jung dont j’ai pris les mots, qu’il nous faut nous réconcilier avec notre inconscient, y accepter les bizarreries, travailler les manques, dépasser le peurs, ne pas accepter comme un trait caractéristique de « moi », les phobies,etc.
      C’est un voyage passionnant avec plein de récompenses, plein d’échecs mais qui donne« l’autonomie », la responsabilité, donc la liberté. Il ne sert à rien de demander ça à un chef !


    • Taverne Taverne 7 octobre 2021 13:19

      @alinea

      « Il ne sert à rien de demander ça à un chef  ! »

      Vous avez raison et c’est plutôt un chef d’orchestre qu’il nous faudrait, ainsi qu’une démocratie saine, c’est-à-dire une démocratie qui puisse trouver d’autres voies d’expression que le complotisme et le dénigrement car c’est faute d’avoir voix au chapitre et à cause des défauts nombreux de la démocratie que les citoyens s’abêtissent par ces chemins-là.

      Et que fait l’autre ? Il renforce la démocratie ? Non, il crée une commission de lutte contre l’expression...Il n’a rien compris. D’ailleurs un professeur vient d’en démissionner à cause de son passé sulfureux. Cela ne commence pas bien.


    • alinea alinea 7 octobre 2021 13:39

      @Taverne
      Oui, il y a longtemps j’employais l’image d’un orchestre que rien ne contraint d’autre que faire belle œuvre en harmonie, et que cela a besoin d’un chef !
      Les peureux et les faibles dirigent d’une main de fer ce qu’ils veulent maîtriser de force : ils se vautrent tout le temps, ce n’est pas possible dans la durée, sauf que ça prend le temps de faire du mal quand même !
      Je crois qu’il y a un infantilisme, qu’on cultive et qui est propice aux abus ; je devine les plaisirs de l’abandon, ayant eu une vie qui me demandait l’attention incessante ( et pourtant sans jamais aucune atteinte à ma liberté ( justement, la liberté c’est fatigant, c’est pourquoi je m’énerve des fois de la voir quémander aux chefs !), une responsabilité totale avec, très rarement une aide reposante !
      Mais d’un autre côté se laisser aller sans cesse, ce doit être très chiant !
      Il faut juste favoriser la curiosité de l’enfant et du coup son audace.. mais pour les adultes, je ne vois, pas bien... ils râlent et pis voilà. ( ceci dit ça ne m’empêche pas de râler !)


  • Ecureuil66 7 octobre 2021 17:13

    merci à Alinea pour son constat 

    Personnellement je crois que beaucoup de français ont pris conscience de la façon dont on les menait par le bout du nez notamment à l’occasion de la crise covidienne....déjà je constate que dans mon entourage on regarde de moins en moins les infos et on se pose plus souvent qu’avant des questions...

    Dans le progrès il y a du bon et du mauvais et c’est nous les consommateurs qui choisissons : nous sommes les maîtres du jeu (ex : le boycot ! autre exemple avec le logiciel yuka etc....)

    Vous ne dites pas comment résister : je pense à la théorie du centième singe : lorsqu’une partie suffisante de l’humanité (dans les 40 % je crois) pensera comme vous les autres suivront .

    Bien sûr c’est pas très rapide tout ça mais là intervient la spiritualité : le temps n’existe pas pour les âmes et nous avons encore plein de vies à vivre ....(je pense que tout régler en une seule vie est impossible ; comme vous le dites justement on avance (trop) lentement...)

    Bien sûr ces croyances ne sont pas du goût des politiques ha ha ha !


    • alinea alinea 7 octobre 2021 18:06

      @Ecureuil66
      Oui, c’est vrai la conscience nécessite un long mûrissement pour que la prise de conscience se fasse en un instant à l’occasion d’un prétexte broutille, souvent. C’est vrai aussi que plus on est à savoir, à avoir conscience, plus ça s’accélère et se facilite pour les autres.
      Le fait est que « notre » pouvoir de nuisance est gigantesque, et que le temps presse ; la lenteur naturelle ne fait plus l’affaire, il nous faudrait un petit turbo aux fesses !!


  • Jean Keim Jean Keim 7 octobre 2021 17:31

    J’aime cet article, il commence bien, je vous cite :

    << Je ne parlerai pas de l’intérêt ou non de la démocratie représentative ; juste noter que celle-ci a mis en place tant de chicanes pour filtrer les aspirants au pouvoir que ceux-ci sont forcément acquis aux valeurs du système : publicité, pognon, apparence, vedettariat, audimat, bref tout ce qu’il faudrait virer de nos vies pour y voir plus clair, avant de redémarrer autre chose. >>

    Oui c’est un bon résumé et si nous ne pouvons pas inventer un monde nouveau, car il n’est pas dans nos savoirs sinon nouveau il ne le serait pas, nous pouvons rejeter ce qu’il a d’exécrable, seulement le système est un concept, chaque individu est le système et chacun veille sur son pré carré, quasiment personne ne s’inquiète de l’autre.

    Le reste de votre article est à l’avenant et effectivement la spiritualité qui touche les esprits religieux n’est pas la religion.


    • alinea alinea 7 octobre 2021 18:16

      @Jean Keim
      Oui on distingue la religion et l’Église ; cette distinction m’a parue très juste, l’Église étant le Pouvoir. la religion, la spiritualité ; bien sûr on jette l’un on jette l’autre... c’est cette lenteur là dont je parle, on tue le père mais avant d’être émancipé, autonome, libre, il en faut des générations... et pendant ce temps, des petits malins en profitent pour réasservir tout le monde, et vlan, c’est reparti pour un tour...
      La consolation, c’est que pendant ce temps-là on vit, on est vivant, on peut s’embrasser même si c’est interdit , se marrer, cultiver, faire de la musique, et dormir !!
      Merci Jean, c’est jamais anodin pour moi quand quelqu’un me comprend


  • Le421... Refuznik !! Le421... Résistant 7 octobre 2021 17:32

    Je ne veux pas vous démoraliser alinéa, mais je pense que vous savez quand même une chose sur les français.

    Ils se plaignent toujours mais ils ne veulent pas de changement.

    De façon très triviale, je dis toujours qu’ils se font baiser, mais ne changent rien car ils ont peur de tomber sur un nouveau encore mieux monté.

    Et puis, c’est une question d’habitude...  smiley


    • alinea alinea 7 octobre 2021 18:10

      @Le421... Résistant
      Beaucoup de blabla pour pas grand chose ? Pas très fiables ?
      Ce que je vois, c’est que ce n’est pas la crise pour tout le monde,il y a encore du pognon dans les rues, sur les routes... personne ne risque quoique que ce soit pour les beaux yeux de la Vertu ! Hélas. Et quand on est à bout, eh ben il n’y a plus beaucoup de carburant énergie...
      Il est comme ça le Français, parce qu’il est très suffisant, imbu de lui-même... à chacun sa tare, celle là est exaspérante !


    • Le421... Refuznik !! Le421... Résistant 8 octobre 2021 08:45

      @alinea
      C’est exact...
      J’ai l’exemple de ma sœur, « la parisienne », qui est parti de rien et arrivée à pas grand chose, et qui, à un âge assez avancé, continue de servir de métayer dans un manoir où elle est logée.
      Heureuse du prestige de servir des gens riches qui ne lui font guère profiter de sa vie personnelle, réduite à un espace restreint, sans vacances et autres loisirs.
      C’est son choix de vie.
      Elle a toujours voté à droite sans jamais avoir le sou.
      Je n’ai jamais compris.


    • alinea alinea 8 octobre 2021 12:19

      @Le421... Résistant
      Le complexe du larbin.. j’ai une voisine qui en était une caricature, tellement elle avait envie d’être riche elle s’était payé une audi TT, y avait collé le logo infirmier de son ex pour faire croire qu’elle était toubib ! c’était une fille gentille mais il ne faut pas compter sur elle pour changer les choses !
      Moi non plus je ne comprends pas !


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