jeudi 4 juin 2020 - par Taverne

Peur et autres émotions aux temps du Corona...

...et en temps ordinaires ! Les émotions sont nos amies. Plus exactement, elles sont pour nous des outils. Mais, comme il convient d'utiliser un marteau pour enfoncer un clou, c'est un autre outil qu'il nous faut pour scier une planche ou serrer un boulon. Autrement dit, chaque émotion a sa fonction et, par exemple, il ne faut pas recourir à la peur en l'absence de danger grave et imminent. C'est à un autre outil, en l'occurrence l'inquiétude, qu'il faut recourir. L'inquiétude est l'état de vigilance extrême. Elle est le garant de la très grande prudence.

Pendant la crise du coronavirus, nombre de nos émotions ont été employées à tort et à travers. Par exemple, au moment du départ en masse de Parisiens vers leurs maisons de campagne à l'annonce de la décision de nous confiner. Ce cas typique va nous aider à voir à quel point nos émotions faussent notre jugement. Deux émotions sont ici entrées en jeu : la peur et la jalousie. Ces émotions ont fait dire à beaucoup de gens :

1 - Ils partent se mettre au vert à la campagne, ce sont donc des irresponsables.

2 - Ils sont parisiens et donc contaminés et contagieux.

Or, il s'avère que nos émotions se sont déclenchées sans raison légitime. Il a été montré par la suite que ces personnes sont restées confinées et n'ont pas eu de comportements irresponsables. Par ailleurs, elles n'ont pas créé de foyer épidémiques locaux. Nos émotions (peur, crainte, jalousie, envie) nous ont conduits à opérer des déductions parfaitement fausses du point de vue logique. Elles nous ont aussi poussé à commettre des erreurs inductives : à savoir, que l'on prend un cas pour une généralité.

Les émotions qui se sont manifestées pendant la période difficile que nous venons de connaître sont nombreuses : peur, crainte, inquiétude, envie, jalousie, tristesse, désespoir, colère, pitié, culpabilité, honte, et même la joie. Les émotions sont notre boîte à outils. L'intelligence de émotions dépend du bon usage de cette boîte à outils.

Je rangerai les émotions en trois catégories : les émotions naturelles, les émotions sociales, les émotions très complexes (amour et haine).

I - Les émotions naturelles

Comme je l'ai dit, la peur n'est salvatrice que dans les cas extrêmes ou nous devons agir vite et avec détermination : faire face avec courage, fuir, se cacher. Face à une épidémie au taux faible de mortalité et dont la contagion ne se fait qu'à défaut de précautions toutes simples (les fameux gestes barrières), l'inquiétude devait suffire. Ce point a déjà été expliqué dans un article qui date du 2 mars 2020 : "Le virus de l'inquiétude". J'y explique certaines différences essentielles entre la peur, la crainte et l'inquiétude. Celle-ci est utile pour la gestion des incertitudes et pour faire preuve d'une prudence redoublée.

Certaines émotions sont données par la nature et, par voie de conséquence communes aux êtres humains et aux animaux. Ce sont : la peur (et ses dérivées : crainte, inquiétude), l'envie (curiosité, désir), la répulsion, la tristesse, la joie primaire, la colère (chez l'animal la rage), l'angoisse (chez l'animal angoisse physique uniquement).

Ces émotions ont trois dimensions : certaines nous propulsent vers l'avant (l'envie, la colère), d'autres nous propulsent en arrière (tristesse, peur...). Et enfin, la dernière catégorie nous impose l'inertie, le repos (voir l'hibernation ou la régression momentanée des fonctions vitales) : tristesse, mélancolie.

Pendant la crise de la Covid19, ce sont surtout les émotions de peur qui nous ont animés et quelquefois trompés.

II - Les émotions sociales

Les émotions naturelles sont liées à l'instinct de conservation. Les émotions sociales sont liées aussi à d'autres instinct. Ainsi la jalousie prend sa source dans l'instinct de rivalité qui existe aussi chez de les animaux évolués. L'instinct de domination, présent chez certaines espèces animales, prend la forme de l'envie et de la convoitise dans la société humaine. La colère s'explique aussi par cette agressivité. Ces émotions sociales sont nécessaires en société pour que celle-ci puisse croître et prospérer, fû-ce au prix de conflits internes. 

L'animal social qu'est l'homme a développé d'autres émotions : l'admiration, la honte, le rire (forme de joie spécifique), la pitié, la culpabilité, le désespoir, etc. On ne trouve pas ces émotions dans la nature. Si nous les avons créées, c'est par utilité sociale. Mais il revient à chacun de les endiguer et de les employer à bon escient.

La première des passions pour René Descartes est l'admiration. Nous sommes nombreux à avoir éprouvé cette forme d'émotion sociale pour les soignants et autres "premiers de corvée". Il y a peu de temps, au moment des attentats, cette admiration s'était tournée vers les policiers, les gendarmes et les pompiers. Le défaut de l'admiration est qu'elle possède une courte mémoire. Ceux que nous avons vénérés hier sont conspués aujourd'hui ! On peut aussi tomber dans l'excès d'admiration ou en manquer cruellement. C'est donc une émotion qu'il faut gérer avec sagesse, avec la bonne mesure.

Nous avons aussi éprouvé de la colère. Nous devons nous montrer prudents aussi avec cette émotion car elle est souvent le fruit du sentiment d'impuissance ou l'effet retard de la peur : après un grand danger, nous reprenons confiance en la vie et en nous-mêmes. Alors, nous nous en voulons d'avoir eu peur et nous sentons ridicules, nous sentons peu de chose. Notre colère peut se déclencher sans objet précis ou avec exagération. Mais cette colère a une fonction : elle nous libère de la peur et de autres sentiments négatifs pour nous permettre de repartir d'un pas plus serein.

Je ne traiterai pas ici de l'amour et de la haine car ce sont deux passions très complexes. Chacune d'elle est un entrelacs de sentiments et d'émotions diverses et sophistiquées impossible à définir et à classer. Elles consituent à elles deux une troisième catégorie qu'il serait trop long de décrire.

La seule chose que je peux en dire, c'est que la haine ne remplit qu'une fonction néfaste.

L'autre chose que je peux dire est que l'amour a un rôle à jouer. Je dis "rôle" et non "fonction" pour l'amour car l'amour ne se réduit pas à une ou même à deux ou trois fonctions. C'est comme un outil multifonctions mais en bien mieux : avec la vertu en plus. Elle est englobante et infinie.



19 réactions


  • Baron de Risitas Alain Melon 4 juin 2020 20:16

    Etant moi-même chercheur et médecin , je peux annoncer covid19 fin de partie .

    Reviendra t-il à l’automne : NON ( je suis plus catégorique que mon confrère Raoult dans ce domaine)

    Je possède les conclusions d’une étude chinoise classée secret défense .

    Le virus est-il issu d’un laboratoire : OUI

    Mais pas du laboratoire P4 de Wuhan

    J’en ai parlé avec le Pr Montagné , le virus serait issu d’un laboratoire militaire en chine .

    Un laborantin militaire en permission pendant le nouvel an chinois aurait ramené le virus à Wuhan

    Ce virus ne reviendra pas à l’automne prochain , car n’étant pas naturel mais artificiel , il s’autodétruit au cour de mutation.


    • Surya Surya 5 juin 2020 09:44

      @Alain Melon
      L’orthographe correcte du Pr « Montagné » est : Montagnier.


      @Taverne


      "l’admiration, la honte, le rire (forme de joie spécifique), la pitié, la culpabilité, le désespoir, etc. On ne trouve pas ces émotions dans la nature. "
      Ca reste à prouver. C’est ce que l’on croit en 2021, mais d’ici vingt, trente ans, plus tôt ou plus tard, je ne serais pas étonnée qu’on nous annonce triomphalement qu’on a « découvert » que les animaux aussi ressentent ces émotions. De toute façon, je suis intimement persuadée qu’ils les ressentent. Même le rire. Ils ne l’expriment pas comme nous, c’est tout, mais peut être se marrent-ils intérieurement (à leur place je le ferais en voyant les humains)


      D’ailleurs, la preuve, on l’a déjà ! Avez vous entendu parler de Koko, la femelle gorille (récemment décédée en 2018) à qui l’on a enseigné la langue des signes ? Sur ce court documentaire
       que je viens de trouver, à moins d’être aveugle, on voit clairement qu’elle se marre bien, et qu’elle ressent de l’amour.

      Voilà un autre court extrait de documentaire.

      Certes, nous avons beaucoup de patrimoine génétique en commun avec les primates, mais je suis plus que persuadée que les chevaux, les éléphants, les baleines, les dauphins, les vaches, les chiens, les chats, les lions, les ours, les oiseaux… et bien d’autres (tous ?), ressentent exactement les mêmes émotions « sociales » et « complexes » que nous.


    • JC_Lavau JC_Lavau 5 juin 2020 10:04

      @Surya. Merci d’avoir donné la fin de l’histoire, plus des liens. Ce qui m’avait frappé dans le court extrait vu à l’époque, est combien les deux femmes s’adoraient. Même si j’étais réservé sur la domination par Penny Patterson.


    • Taverne Taverne 5 juin 2020 10:07

      @Surya

      Bonjour,

      Reportez-vous au point 2 sur les émotions sociales : « sociales » ne veut pas dire « humaines ». Certaines espèces vivant en société ont développé des émotions sociales. Mais je pense que l’homme étant l’animal social par excellence, il est le seul à posséder totalement certaines émotions : la honte, l’admiration, le rire de joie, la pitié.


    • Taverne Taverne 5 juin 2020 10:15

      @JC_Lavau

      Je ne m’engage pas ici sur le terrain de l’amour. Voir l’article « l’amour » d’un autre rédacteur.
      Je pense que si l’amour n’est que fonction (même avec de l’affection), il n’est pas l’amour au sens humain du terme. L’amour est une passion si complexe qu’elle ne peut être assimilée à une simple émotion.


    • Surya Surya 5 juin 2020 10:17

      @Taverne

      "il est le seul à posséder totalement certaines émotions : la honte, l’admiration, le rire de joie, la pitié."
      Nous serons en éternel désaccord sur ce point, Taverne.

      Je crois que l’humain rejette cette idée que l’animal puisse aussi ressentir ces émotions parce que cette idée fait peur : c’est un miroir qu’ils nous mettront devant la figure, qui nous renverra à ce que nous leur avons fait subir, croyant qu’on pouvait le faire sans qu’ils ne ressentent rien. Vous verrez, l’avenir montrera à quel point nous nous sommes trompés sur eux.

      D’ailleurs, je vais aller plus loin : sans parler d’émotions, je suis persuadée que les végétaux ressentent des trucs. Les arbres en particulier. On commence d’ailleurs à découvrir que dans les forêts, ils communiquent entre eux.


      Je respecte votre opinion sur ces questions, tout en pensant que vous vous trompez. Je suis même étonnée que vous, qui semblez porté sur le développement personnel, sauf erreur de ma part, qui est une philosophie plutôt proche de la nature en de nombreux points, vous bloquiez ainsi sur ce concept d’émotions complexes partagées par tous, humains et animaux. Cela dit, vous dites bien : « il est le seul à posséder totalement... », donc en fait vous y croyez un peu quand même.  smiley

      Vous verrez...


    • Surya Surya 5 juin 2020 10:30

      @JC_Lavau

      J’ai vu il y a des années des documentaires où l’on voyait Koko littéralement tomber amoureuse d’un jeune gorille qu’on lui présentait sur des images télévisées, l’exprimer en langue des signes « Koko in love », et également exprimer le fait qu’elle désirait avoir un bébé. Je n’ai pas retrouvé l’extrait pour l’instant.

      Un peu comme quand on dit "un vieillard qui meurt, c’est une bibliothèque qui brûle", j’ai l’impression qu’avec le décès de Koko, on a énormément perdu au niveau de nos possibilités de connaissances sur les émotions et les capacités intellectuelles des animaux en général. Elle portait en elle les possibilités et les preuves de ces capacités émotionelles et intellectuelles.

      Je crois que c’est un domaine de la recherche scientifique qu’il va falloir absolument explorer plus sérieusement à l’avenir. C’st urgent. On ne peut pas continuer comme ça à croire que seuls les humains sont capables d’émotions complexes comme le sens de l’humour, la honte, etc.

      Cette croyance tenace et totalement erronnée est à l’origine de toutes les destructions que nous avons commises. Pour l’instant, on en est au Moyen Age, et même pire, concernant ce domaine de recherche.


    • Francis, agnotologue JL 5 juin 2020 11:02

      @Taverne,
       
       ’’ (l’homme) est le seul à posséder totalement certaines émotions : la honte, l’admiration, le rire de joie, la pitié."
       
      Je nuancerais ça en disant :
      il est le seul à pouvoir mettre des mots sur ses émotions : la honte, l’admiration, le rire de joie, la pitié.
       


    • JC_Lavau JC_Lavau 5 juin 2020 11:05

      @Surya. Pendant ce temps là, les féministes made in U.S.A., fort subventionnées :

      Vers 2000-2001, sévissait sur le forum de rencontre québécois reseau-contact une nîmoise, qui se voulait poétesse érotique. Ses intrigues étaient invariablement la suivante : « Il me plut ; nous baisâmes ». Vous voyez, que toute la complexité des relations humaines, quand on vous explique bien, on comprend !
      Puis elle a émigré au Québec, à la rencontre de celui qui sur l’écran était l’amant idéal. Elle a ensuite émis le regret qu’il y fasse -30°C en hiver, et qu’elle n’en voyait pas l’utilité.
      Fin de sa production « poétique ».
       
      Même lieu électronique, même époque, une alsacienne se vantait de succès sexuels ponctuels, mais demeurait incapable d’amour solide. Elle exigeait que je sois émasculé, en représailles de mon incroyance envers la propagande sexiste misandre victimaire. Traces de cette époque :
      Il malaxe !

      Même lieu, même époque, une suissesse (de pseudo : « Balahé ») se vantait que elle, elle n’aurait pas loupé mon assassinat, indignée que je sois encore vivant. Un témoin gênant encore vivant, mais quelle abomination ! Elles sont comme ça, les consommatrices éclairées.

       
      C’est bien pour leur pouvoir de nuisance et de destruction du peuple (et de nos enfants) qu’elles sont subventionnées, et que le Féministan médiatique pilote le Féministan judiciaire. 

      Pour en revenir à la psycho humaine, nous avons un trait fort spécifique. L’article ici est bloqué depuis 2018, et j’ai dû le mettre ailleurs :

      2/5. Le Grand Livre des loyautés dues, entre générations et prochains.


    • JC_Lavau JC_Lavau 5 juin 2020 11:07

      @JL. Alors là d’accord, Jane Goodall, au temps où elle portait aussi un nom marital, résumait que les chimpanzés qui lui sont familiers, faute de parole, étaient « un peu prisonniers d’eux-mêmes ».


    • Francis, agnotologue JL 6 juin 2020 07:32

      @JC_Lavau
      @tous,
       
      A voir ce soir sur France 4 :« Chimpanzés, le combat des chefs »


    • Le421... Refuznik !! Le421 6 juin 2020 09:27

      @Surya

      L’orthographe correcte du Pr « Montagné » est : Montagnier.

      Faux. Son « professeur » à lui, c’est... Guy Montagné !!
      Bande de p’tits salopards !! (Général Busard)  smiley
      Passez la pub...

      https://www.youtube.com/watch?v=x237AMc_46c


  • caillou14 rita 5 juin 2020 07:02

    Cette peur distillée par nos politiciens incompétents pour couvrir leurs erreurs de non gestion de la crise ?

    La « macronie » montre son vrai visage, celui d’une secte d’individus venus se remplir les poches en vidant celle du peuple !

    Le marcheur de l’Elysée se retrouve pieds nus pour aller jusqu’à sa tombe !

    En 1792 il aurait été guillotiné depuis longtemps ?


  • Taverne Taverne 5 juin 2020 11:58

    La honte !

    Le policier noir : « Honte à vous ! Honte à vous ! » crie une manifestante à un policier noir. Les médias s’emparent de cette aubaine en la filmant et en diffusant les images à longueur de journées. Pourtant, il y a là encore une erreur inductive (faire d’un cas une généralité) ; on introduit et on ancre dans l’esprit des téléspectateurs l’idée qu’un grand nombre de noirs vomissent les policiers de couleur. Or, si vous regardez la vidéo, la dame qui vocifère est seule à adopter ce comportement. Un type à côté crie une fois mais on ne sait pas ce qu’il dit. Cela dit, si l’on se rappelle la phrase du préfet Lallemand (« nous ne sommes pas dans le même camp »), la honte peut se comprendre un peu, à savoir que la dame qui vocifère peut dire que le policier noir a choisi le camp ennemi.

    La question des frontières : la honte a été utilisée au début de la crise pour dénoncer ceux qui prônaient le contrôle temporaire aux frontières pour des raisons sanitaires. L’idéologie bien pensante est un puissant levier de l’arme de la honte !

    François de Closets dit que les vieux devraient avoir honte parce qu’ils se sont assurés de confortables retraites pendant les Trente Glorieuses ainsi qu’un capital immobilier, parce qu’ils laissent une dette aux jeunes, les jettent dans le chômage et la misère. (Bon, je simplifie : se reporter à ses propos exacts)

    L’hygiénisme comme valeur suprême : La honte s’est aussi exprimée contre les Parisiens qui allaient à la campagne, les jeunes dans les parcs ou sur les bords de Seines, etc. L’hygiénisme, valeur suprême, vaut-elle plus que la dignité et la liberté ? Plus que la solidarité ? Parfois on crie « honte à vous ! » au lieu de comprendre l’autre et de l’aider. Moyen facile pour entretenir sa bonne conscience et son civisme (ou suivisme ?)

    La honte est un sentiment humain et l’une de ses fonctions est d’humilier, d’exclure, de bannir, de punir. Nous en abusons collectivement. Elle est dangereuse quand elle est employée avec excès et ses motifs ne sont pas toujours légitimes.


  • Sozenz 5 juin 2020 18:27

    quand je lis vos articles ; je peux vous dire que nous ne vivons pas du tout notre vie interieure de la même façon .

     donc svp ; ne rangez pas vos émotions comme vous le faites d une façon aussi catégorique .

     Vous vous plantez ;

     je vous l avais déjà dit , mais vous n avez apparemment pas porté attention .

    j ai l impression que les gens ont une grande pauvreté dans leur vie intérieure

    il y a une phrase dans une méditation qui est : sagesse atemporelle qui librement reçoit et emploi toute chose .

    je vous invote a relire votre article et de dépasser vos limites et de tenter de Voir ce qui se cache vraiment derrière chacun de vos Mots .

    allez chercher dans vos souvenirs vos experiences , vos emotions internes , un instant où vous avez vecu autrement que ce que vous généralisez .

    apprenez a voir les doubles tranchants de toute chose .

    il y a forcement un moment où vous avez vécu autre chose ;

    Si ce n est pas le cas , alors je vous plains vraiment ...

    Si ce n est pas la cas ; alors demandez de recevoir .

    c est un cadeau qui se paye parfois très cher, de plus le retour en arrière est impossible

    il faut sortir de la mollesse des images que l ont met sur les mots et donc sur les émotions , apprendre à s approprier nos émotions qu’ elles deviennent un moteur conscient.


  • Sozenz 5 juin 2020 20:38

    l’angoisse (chez l’animal angoisse physique uniquement).

    Oo


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